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Les premiers habitants d'Allos semblent s'établir dans nos montagnes vers le XIe siècle avant J.C. Ils font partie de la grande peuplade des gallites (celto ligures). Bien que l'histoire d'Allos soit aussi ancienne, on ne trouve les premières traces écrites d'existence du village qu'au XIe siècle après J.C. sur une charte où figure le nom « d'Alleux» qui signifie « Libre». Car ses habitants sont libérés très tôt du système féodal (Charlemagne, VIIIe s. / IXe s.). Pour se protéger, le village est ceint de remparts. Si on ne peut pas dire avec précision de quelle époque date leurs constructions, il y a un événement qui va les rendre indispensables. A la fin du XIVe siècle, les problèmes de succession de la Reine Jeanne vont conduire à une division de la vallée. Allos demande son rattachement au Comté de Savoie et devient ville-frontière face au comté de Provence - dont la limite est à Colmars - jusqu'en 1713 (traité d’Utrecht).
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Allos
Vue de la route du lac. Le village, avec au-dessus le Seignus. A droite, le sommet de Roche Grande., avec, derrière les Trois Evêchés, point où se rencontraient les évêchés de Digne, d'Embrun et de Senez. A gauche, le massif de l'Autapie. Au centre, Mourre Gros, puis les deux sommets de Tête Noire et à droite, les Trois Evêchés.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'église Notre-Dame-de-Valvert est située à 200 mètres au sud du bourg d'Allos, sur un coteau de la rive gauche du Chadoulin, à 1400 mètres d'altitude, à l'ancien lieu-dit La Paroisse.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le berger.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Elle est située à l'entrée du village
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Notre-Dame-de-Valvert.
C'est un édifice orienté, construit en moyen appareil de calcaire marneux gris local. La première mention de l'église d'Allos apparaît vers 1300 au diocèse de Senez. Elle a été église paroissiale jusqu'à la Révolution. Jacques Thirion la date du milieu du 13e siècle. Au début du 17e siècle, elle a été endommagée par les guerres. En 1697, à la suite de l'effondrement du clocher au cours de l'invasion savoyarde, l'évêque ordonne la réparation de la voûte du chœur. Les travaux sont confiés au maître-maçon Joseph Classe.
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Notre-Dame-de-Valvert.
En 1727, alors que le bâtiment est en très mauvais état, des travaux sont entrepris à peu de frais sur les voûtes et les murs de l'abside, le clocher est abattu et une sacristie est construite sur ses fondations. L'incendie qui ravage le bourg en 1747 endommage gravement l'église. Une aide financière est accordée dès l'année suivante. En 1751, un clocher-arcade est construit au-dessus de l'arc triomphal.
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Notre-Dame-de-Valvert.
D’importants travaux de restauration ont lieu entre 1894 et 1896, dirigés par Revoil : base de la façade et des murs gouttereaux, baies, contreforts entièrement reconstruits, et la voûte de la troisième travée elle aussi entièrement reconstruite. Le reste des voûtes et le clocher sont reconstruits en 1899-1904 sous la direction de Jacob, avec diverses réparations, qui font disparaître les peintures murales.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La façade est étayée par deux contreforts enveloppant. L'auvent en charpente soutenu par des colonnes en pierre de taille mentionnées en 1712 a disparu à une date inconnue. La façade, percée d'un petit oculus placé très haut, se termine par un pignon couronné d'une corniche rampante à profil en quart-de-rond.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La façade est renforcée aux angles par deux contreforts de plan carré faiblement saillants, à amortissement taluté couvert de bardeaux de mélèze. Jacque Thirion rapproche le portail de Notre-Dame-de-Valvert de celui de l'abbatiale de Valbonne dans le Gard et propose une date dans la première moitié du 13e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Sur le côté sud, trois contreforts de plan carré faiblement saillants, viennent contrebuter la retombées des doubleaux de la voûte. Le cimetière se situe au sud de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Valvert. Il est ceinturé par un mur de clôture en moellons de calcaire couvert de bardeaux de bois ; l'enceinte inclut l'église et est percée de 3 entrées, à l'est, à l'ouest et au nord.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Comme toutes les églises de style alpin, seul le mur sud est percé de trois baies, en plein-cintre. L'élévation sud s'appuie sur une plinthe moulurée, plus basse au niveau de la première travée. Une porte en plein-cintre, sans tympan, à claveaux extradossés et à clef, est percée dans la troisième travée.. Un cordon en doucine souligne le bord de la toiture. Le toit à longs pans établi au-dessus des voûtes est couvert de bardeaux en mélèze.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Pour être à l'abri des vents et du froid, la façade nord est complètement aveugle. Elle est renforcée par deux pilastres identiques aux précédents. Accolée à l'église une base carrée est le vestige de l'ancien clocher détruit à la fin du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
En 1727, une sacristie est construite sur les fondations de l'ancien clocher. Elle est construite en moellons de calcaire enduits et s'appuie contre l'élévation nord. Elle est éclairée à l'est par une fenêtre rectangulaire. A gauche, le Chadoulin, émissaire du lac d'Allos.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La nef est éclairée au sud par trois grandes baies en plein-cintre, à large ébrasement, avec appui taluté et encadrement à ressauts. La travée droite du chœur est munie au sud d'une fenêtre identique à celles de la nef, bien que plus grande.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'abside est éclairée par trois baies en plein cintre encadrées de fines moulures. La baie axiale est munie d'une double mouluration. Au nord, la sacristie de plan carré est éclairée à l'est par une fenêtre rectangulaire. Le toit à longs pans établi au-dessus des voûtes est couvert de bardeaux en mélèze.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'éloignement de la chapelle par rapport à la cité a fait que le clocher initial fut abandonné et détruit ( les cloches n'étant pas entendues par les citoyens). Un clocher-mur à arcade en plein cintre surmonte le pignon est de la nef, au-dessus de la travée droite du chœur. Ce clocher a été construit en 1751, puis reconstruit par l'architecte Jacob entre 1899 et 1904.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le décor est rare : les murs sont ornés d’une suite de petits arcs : ce décor est une évolution tardive (XIIIe siècle) de la bande lombarde issue du premier art roman. Au-dessus, se trouve un motif de dents d'engrenage et une corniche rampante à profil en quart-de-rond. .
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'élévation est amortie par un cordon mouluré d'un méplat sur un quart-de-rond, plus basse au niveau de la première travée.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Une porte en plein-cintre, sans tympan, à claveaux extradossés et à clef, est percée dans la troisième travée. Elle faisait communiquer l'église avec le cimetière : c'était la porte des morts.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le cimetière semble avoir été occupé dès le haut Moyen Age : des sépultures ont en effet été découvertes à ce même emplacement depuis 1887. Les tombeaux occupant aujourd'huil le cimetière ne sont pas antérieurs au milieu du 19e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La porte en plein cintre, sans tympan est précédée de six degrés. Elle est munie de voussures toriques à trois ressauts retombant de chaque côté sur deux colonnettes à socle mouluré, par l'intermédiaire de chapiteaux formant frise, taillés dans un seul bloc. Deux corbeaux en pierre sont visibles au-dessus de la porte au niveau de la septième assise.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La porte en plein-cintre est encadrée de colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. Les deux vantaux de taille égale, sous un châssis de tympan de forme semi-circulaire reposant sur une corniche fortement moulurée, sont constitués de planches verticales en noyer, doublées par des planches de mélèze horizontales clouées au revers.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le portail est muni de voussures toriques à trois ressauts retombant de chaque côté sur deux colonnettes à socle mouluré, par l'intermédiaire de chapiteaux formant frise, taillés dans un seul bloc. Les chapiteaux sont ornés de masques (influence lombarde) et d’animaux ; ours, masques humains, feuillages stylisés.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les chapiteaux sont ornés de masques (influence lombarde) et d’animaux ; ours, masques humains, feuillages stylisés.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les trois chapiteaux de l'ébrasement nord sont ornés (de l'extérieur vers l'intérieur) : d'un ours, de feuilles d'eau à extrémité arrondie retombant sur la partie médiane, d'un masque humain et d'un motif d'enroulement.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les trois chapiteaux de l'ébrasement nord sont ornés (de l'extérieur vers l'intérieur) : d'un ours, de feuilles d'eau à extrémité arrondie retombant sur la partie médiane, d'un masque humain et d'un motif d'enroulement.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les chapiteaux de l'ébrasement sud.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les chapiteaux de l'ébrasement sud sont ornés : d'un quadrupède à oreilles pointues (loup ?), d'un bélier, de feuille d'eau, d'un masque humain, et d'un motif d'enroulement.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les chapiteaux de l'ébrasement sud sont ornés : d'un quadrupède à oreilles pointues (loup ?), d'un bélier, de feuille d'eau, d'un masque humain, et d'un motif d'enroulement.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Après un petit vestibule, l'enrée de l'église.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'église comporte une nef unique de trois travées et une courte travée de chœur légèrement plus basse, terminée par une abside en hémicycle. Le sol est recouvert d'un plancher.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les arcs-doubleaux retombent sur des colonnes engagées (ou demi-colonnes) dont les chapiteaux sont très simplement décorés. La nef unique est couverte d'un berceau plein-cintre et la travée de chœur d'un berceau brisé. L'entrée du chœur est flanquée de colonnes engagées qui reçoivent l'arc brisé supportant le mur-pignon de la nef, percé d'un oculus.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Dans la nef, les arcs doubleaux de profil carré retombent sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés. Trois baies en plein-cintre, largement ébrasées, sur la façade sud et sur l'abside éclairent l'intérieur.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La nef unique est couverte d'un berceau plein-cintre et la travée de chœur d'un berceau brisé. L'arc brisé supportant le mur-pignon de la nef est percé d'un oculus qui a probablement été muré lors de la surélévation induite par l'établissement d'une charpente, à une date inconnue, antérieure à 1723, date à laquelle l'évêque parle déjà de la couverture en mélèze. La base des voûtes est soulignée d'un cordon profilé d'un méplat sur un quart-de-rond. Les tailloirs des chapiteaux adoptent le même profil de moulure.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté gauche de la nef. Les chapiteaux sont composésde bêtes, de figures et de feuillages.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté gauche de la nef.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté droit de la nef.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté droit de la nef.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté gauche de l'entrée du choeur.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chapiteau du côté droit de l'entrée du choeur.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Derrière les boiseries, la porte de la sacristie est percée sous une arcade murée, à profil segmentaire. On voit bien la différence entre les murs de la nef et ceux de l'abside restaurés fin XIXe siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Au premier plan, l'ancien maître-autel en mélèze. Derrière, l'autel-tombeau adossé à un support de gradins d'autel.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'ancien maître-autel en mélèze.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Autel-tombeau adossé à un support de gradins d'autel. Le tabernacle est posé sur le premier gradin, enserré par le second. Les extrémités du second gradin sont flanquées d'un aileron en volute avec des fleurs. Sur la façade de l'autel, le médaillon représente le pélican mystique.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Sur la façade de l'autel, le médaillon représente le pélican mystique, en train de nourrir ses petits.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le tabernacle est posé sur le premier gradin, enserré par le second. Il est constitué de deux colonnettes doriques et d'un fronton triangulaire.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le Pélican mystique, l'Agneau mystique et le symbole de la Trinité sont représentés ensemble sur le battant du tabernacle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les trois vitraux de l'abside, du 17e siècle, représentent l'Assomption de la Vierge, au centre ;
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Paul, à droite ;
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Pierre, à gauche.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Lustre d'église. Une couronne de bronze doré porte douze bougeoirs et est suspendue par trois chaînettes ouvragées à un disque également en bronze doré ; celui-ci est surmonté par six demi reliefs. Sous la couronne, une coupe en verre opalin bleu avec un culot en verre moulé transparent. Des pampilles sont suspendues aux différents éléments. De la disparition des peintures murales, lors de la restauration fin XIXe, ne restent que les croix de consécration, des croix de Malte rouge.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Statue de la Vierge à l'Enfant que l'on porte en procession le 15 août. Carton-pâte peint, doré. 19e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Christ en croix. Souvenir de la mission de 1862. Titulus rapporté, en forme de phylactère, portant l'inscription en relief, doré sur fond rouge.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Agnus Dei. Fragment de la décoration d'un retable disparu. Sculpture sur mélèze, à l'origine marouflé et peint.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Christ en bois du XVIe ou du XVIIe siècle et la cuve baptismale.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Christ en bois du XVIe ou du XVIIe siècle
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Notre-Dame-de-Valvert.
La cuve baptismale.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Jeanne d'Arc.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Sur le mur, l'empreinte de la porte des morts. Chaire à prêcher de style néo-gothique, à cuve pentagonale accessible par un escalier tournant.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Chaire à prêcher à cuve pentagonale accessible par un escalier tournant, de style néo-gothique. La main courante est à décor ajouré.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Mathieu.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le Christ.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Marc.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Jean. Saint Luc est passé à la trappe.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'abat-voix, avec la colombe du Saint-Esprit et une Gloire rayonnante.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Statue de Notre Dame de Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Acte de la fondation de la Confrérie du Rosaire, le 19 juillet 1635.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Tabernacle posé sur le premier gradin, enserré par le second, au-dessus, un angelot ; deux colonnettes doriques ; décor en haut relief rapporté au sommet de la façade. L'ensemble est peint faux marbre gris clair, avec décor en demi relief doré, rapporté. e.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Ensemble de l'autel du Rosaire. Autel-tombeau adossé à un support de gradins. Tabernacle posé sur le premier gradin, enserré par le second. L'ensemble est peint faux marbre gris clair, avec décor en demi relief doré, rapporté. Les faces du support de gradins et les colonnettes sont peintes en faux marbre foncé. Au centre de la façade de l'autel, décor doré sur fond bleu, avec les deux lettres M.A. Au-dessus deux cornes d'abondance. Milieu 17e siècle, 18e siècle, 19e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Tableau La donation du rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne. Au centre du tableau, sous la Vierge, crucifix aux pieds de la sainte, un chien tient dans sa gueule une torche et, devant lui, le globe. La Vierge et l'Enfant Jésus remettent le rosaire à saint Dominique de Guzman et sainte Catherine de Sienne. Le tableau de Patritti, de 1854, remplace un tableau du 17e siècle. Il s'agit d'une copie du tableau de Colmars peint par Antoine Rouvier en 1641.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Détail des colonnes peintes en faux marbre, avec des rinceaux de vignes et une colombe picorant une grappe de raisin.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Détail des colonnes peintes en faux marbre, avec des rinceaux de vignes et une colombe.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Détail des colonnes peintes en faux marbre, avec des rinceaux de vignes et une colombe.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Dieu le Père tenant dans sa main gauche l'orbe crucigère et bénissant avec sa main droite. Milieu 17e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Buste de femme. La coiffure nouée d'un ruban évoque la période révolutionnaire.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Buste d'homme. Le chaperon (ancienne coiffure enveloppant la tête et le cou) de la figure masculine est de style médiéval.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le blason d'Allos avec l'aile et l'os, façon rébus.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Retable dédié à la Vierge avec un tableau signé Patritti. Retable en bois doré composé de deux registres superposés. Le registre inférieur, cantonné par deux pilastres, est divisé en trois panneaux par deux autres pilastres plus étroits. Le fût des pilastres latéraux est constitué par deux niches superposées comportant un panneau peint sous une arcade en accolade. Le registre supérieur est constitué par quatre panneaux peints séparés par des montants à décor en haut relief. Les denticules de la corniche supérieure sont en trompe l'oeil.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Façade de l'autel-tombeau. A gauche, la clé de St Pierre, à droite, l'épée de St Paul, les deux titulaires de l'église.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Registre inférieur : chapiteaux à feuilles d'acanthes sur les pilastres. Oiseaux sur les arcades des pilastres. Registre supérieur : candélabres à tore de laurier et rangée de perles, sur les montants. Les statues qui ornaient les parties latérales du premier registre ont disparu. Les panneaux du pilastre de gauche ont été remplacés par des niches provenant sans doute d'un tabernacle à ailes.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le panneau peint central a été remplacé par un tableau signé d'Olivier Giraud, en 1968.
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Notre-Dame-de-Valvert.
En bas, saint Laurent avec le gril. En haut , sainte Agathe.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'Annonciation, l'Assomption de la Vierge, la naissance de Marie, la présentation au temple de Jésus. Au 18e siècle, l'ensemble constituait le retable du maître-autel et comprenait également une statue de la Vierge, en plâtre doré et deux statues de saint Pierre et saint Paul. Les six panneaux peint semblents bien être du même auteur et pourraient être datés entre 1530 et 1550.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'Annonciation.
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Notre-Dame-de-Valvert.
L'Assomption de la Vierge.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La naissance de Marie.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La présentation au temple de Jésus, avec Syméon et Anne la prophétesse qui présente les deux colombes, sacrifice offert pour la purification de Marie.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les deux cloches reposent sur un chapiteau en calcaire avec un un motif d'enroulement aux angles.
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Notre-Dame-de-Valvert.
En haut, cloche dite de saint Laurent. Un mouton en mélèze grossièrement taillé, sur lequel la cloche est fixée par des pattes de fer forgé clouées. En bas, cloche dite de saint Jean Baptiste. Baudoin Jean-Baptiste (fondeur de cloches à Marseille). 1841.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Cloche dite de saint Jean Baptiste.
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Notre-Dame-de-Valvert.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Intercession de la Vierge pour les âmes du purgatoire. Au centre de la composition et dans sa partie supérieure se trouve la Vierge à l'Enfant assise sur des nuées et tenant une croix fleurdelysée dorée dans la main gauche. Dans la partie inférieure du tableau, les âmes du purgatoire surgissent des flammes en regardant la Vierge et en lui tendant les bras. A droite, saint Pierre donne les clés du paradis à l'Enfant Jésus. Des angelots volètent tout autour de la scène, dans les nuages. La colombe du Saint-Esprit domine l'ensemble de la composition. Le cadre est orné de rinceaux végétaux souples aux angles et de cartouches peints faux-marbre ponctués de rosace sur les montants. 17e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Etienne (?) à gauche et saint Jean Evangéliste à droite (en train d'écrire, et avec l'aigle dont on voit la tête) devant le Sacré-Coeur, la couronne d'épines, la croix et le Saint-Esprit. Les deux saints contemplent le coeur de Jésus, la couronne d'épines et une croix que semble apporter la colombe du Saint-Esprit, au sein d'une nuée peuplée d'angelots.
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Notre-Dame-de-Valvert.
A droite, Saint Jean Evangéliste en train d'écrire, avec l'aigle dont on voit la tête.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Saint Etienne (?).
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Notre-Dame-de-Valvert.
En haut, le Sacré-Coeur, la couronne d'épines, la croix et la colombe du Saint-Esprit non visible.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Bénitier en marbre des carrières de Maurin (à Saint-Paul-sur-Ubaye). 19e siècle.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Dans la première travée de la nef, une tribune en bois est supportée par deux colonnes en pierre.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Une des colonnes.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Un des deux chapiteaux.
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Notre-Dame-de-Valvert.
La nef vue de la tribune.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le choeur vu de la tribune.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Le choeur vu de la tribune.
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Notre-Dame-de-Valvert.
Les autels vus de la tribune.
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Allos.
En remontant vers le village, on recontre la maison du foulon. C’était le lieu où la laine était lavée et foulée (casser la fibre). Vers le XIXe siècle, la fonction des foulons évolue et les laines vont aussi être filées à la main puis tissées sur des métiers à bras. En 1800, Allos emploie 190 ouvriers dans ses établissements de production lainière. Au début du XXe siècle, des draps sont encore fabriqués ici. Ils ne sont déjà plus en pure laine mais mélangés à d'autres matières, comme le coton par exemple, pour répondre aux nouvelles exigences de la population.
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Allos.
La coopérative laitière. La première coopérative du village, créée en 1907 à l’emplacement de l’office du tourisme, a fermé suite à un désaccord sur le mode de gestion à la fin des années 1920. Suite à la faillite de la première, cette seconde coopérative est créée en 1930 et reste en fonction jusque dans les années 1980. Les producteurs rachètent le matériel de la première coopérative et se regroupent sous le nom de «société coopérative laitière d'Allos». Les 65 adhérents s'engagent à fournir chacun un certain volume de lait ; la plupart apportent une trentaine de litres, soit environ 2000 litres à traiter par jour.
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Allos.
La coopérative laitière. Elle s'occupe de la vente en nature ou de la transformation en beurre du lait de vache des sociétaires ainsi que de la vente des sous-produits du lait. Le développement des transports après la Seconde Guerre mondiale permet au marché niçois d'élargir sa collecte de lait à l'échelle nationale. La coopérative laitière d'Allos n'est plus à l'abri de la concurrence d'autres territoires qui produisent plus et à moindre coût. La coopérative ferme en 1977.
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Allos.
Il subsiste un vestige de l’enceinte médiévale : les premiers étages d’une tour, à l’entrée sud du village, transformée en clocher en 1748. Le clocher est installé dans une des anciennes tours du rempart, on peut encore apercevoir les meurtrières. A l'origine il se trouvait sur l'église Notre Dame de Valvert mais il a été détruit au XVIIe siècle, pendant les guerres de la Ligue d'Augsbourg.
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Allos
Au XVIIIe siècle, la municipalité décide de transformer cette tour en clocher. Les documents d'archives nous apprennent qu'elle a d'abord été achetée à un propriétaire privé pour la somme de 50 livres. Puis, les travaux ont été confiés à un maçon Suisse pour la somme de 1150 francs ; les matériaux et la chaux sont restés à la charge des habitants. Une des cloches de l'horloge a été réalisée par Joseph Guyraudy à Digne et mise en place pour la somme de 550 francs. Au fond, le Grand Cheval de Bois.
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Allos.
La tour de Banivol (7,2 m de côté) date du XIIe ou du XIIIe siècles. Elle peut avoir protégé un petit bourg. A ses pieds, le vieux lavoir.
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Allos
Le lavoir. Le lavoir de la rue du Clocher est mentionné pour la première fois en 1870, dans une délibération du conseil municipal d'Allos acceptant les plans et devis dressés par l'ingénieur Tourniaire. En 1878, l'entrepreneur Guillaume Jean est déclaré adjudicataire des travaux. Enfin, en 1881, le procès verbal de réception des travaux est établi par M. Chaillon, conducteur des ponts et chaussées. Les deux canons en fonte sont récents. Il y avait deux grandes lessives (bugades) par an, une au printemps et l'autre à l'automne. Les femmes faisaient d'abord bouillir le linge avec des cendres de frêne gui constituent un excellent lessif et laisse une bonne odeur. Puis elles battaient et rinçaient le linge, étendu ensuite sur les prairies.
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Au bas de la grand'rue.
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La grand'rue. Avant 1976, la grand'rue était le seul itinéraire possible, la déviation du pré de foire n'étant-pas encore créée.
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Allos
L'église Saint-Sébastien. L'église existe déjà au XVIIe siècle mais elle a été entièrement reconstruite en 1747- suite à un grand incendie. Sa création est autorisée par l'évêque de Senez car les allossards se plaignaient de l'éloignement de ND de Valvert difficile à rejoindre notamment en hiver à cause de la neige. Au-dessus de la première travée, un petit clocheton en charpente couvert d'un toit en pavillon surmonte la nef.
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Allos
La grand'rue.
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Allos
La grand'rue. La médiathèque, avec deux cadrans solaires.
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Allos
La grand'rue. Maison qui abrita Simon-Jude Honnorat, de 1807 à 1808. C'était un naturaliste et philologue, 1783-1852.
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Allos
La grand'rue. Te semper seover : je vous aimerai toujours
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Allos
La grand'rue. Au fond, Rochecline
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Allos
La grand'rue.
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La grand'rue.
Allos
Grand'Rue. "Cercar de tovt caire sempre" " Chercher en tout, tomber toujours "
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Allos
La grand'rue.
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Allos
Porte S.J.. Honnorat, humaniste provençal, né à Allos en 1783.
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Allos
Pré de Foire. Ici se tenaient les foires d'automne et de printemps (tradition depuis le moyen-âge) très importantes pour les provisions d'hiver ou le renouvellement des stocks épuisés par les longs mois enneigés. Il s'y vendait également les principales ressources du pays : des bêtes, des draps de laine, etc. Pour se procurer les denrées manquantes en dehors de ces foires, notamment pour les-petits objets du quotidien (du fil, des lacets, une paire de lunettes, etc.), il fallait attendre le passage du colporteur. Au fond, le sommet de Roche Grande.
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Placette du Roi.
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Placette du Roi.
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Pré de Foire.
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Oratoire Saint-Michel. C'est une œuvre d'artiste en pierre de taille. Erigé par la famille Catalan en 1903 en mémoire de leurs 3 enfants. Il porte dans sa niche une céramique de St Michel.
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En face de l'oratoire, la croix en bois marque l'entrée de la ville (ancienne porte nord des remparts) et en particulier l'endroit où le prêtre, les enfants de chœur et les paroissiens venaient accueillir celui qui était décédé dans les campagnes environnantes…
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Office de tourisme. Le bâtiment a eu plusieurs utilisations successives : Première coopérative laitière d'Allos en 1907 : fabrication et vente en commun du beurre et des autres produits dérivés du lait, elle fait faillite en 1930 et est remplacée par celle en bas du village ; Coopérative agricole vendant au meilleur prix : le vin venu du var, les semences de pommes de terre, l'huile, le savon, etc. ; Presbytère (clause d'une donation d'un particulier à Allos). ZA gauche, Roche Grande, à droite, le Grand Cheval de Bois.
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La chapelle Notre Dame de la Salette. Datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, elle est bâtie sur une chapelle plus ancienne dont il ne reste aujourd’hui que la cloche visible dans le campanile. Les fenêtres, Est et Ouest, sont ornées de vitraux d’époque. Sur la façade de l’entrée, dans une niche, se trouve une statue de la Vierge Marie en plâtre peint. A l'origine, cette chapelle a un rôle d'oratoire (témoignage de la foi des hommes). Depuis le XXe siècle, la chapelle sert également de dépositoire (chambre funéraire). ND de la Salette est le nom sous lequel est appelée la Vierge Marie, avec les apparitions de 1846 sur la commune de La Salette en Isère.
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Vers le quartier des aires.
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Le quartier des aires. L'aire c'est le lieu où, après la moisson, est battu le grain et en particulier le blé. Le battage sert à séparer les grains de leurs épis.
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Le quartier des aires. La forme du village n'a guère changée depuis le Moyen-Age, imposée par sa ceinture de remparts. Par contre, il a subi de nombreux incendies. Le dernier en 1833 a tout détruit.
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Allos
Le quartier des aires. Chaque maison que vous pouvez voir aujourd'hui est généralement postérieure à cette date. Au début du XXe siècle, le village est encore un bourg agricole. Les maisons abritent aussi bien les gens que les bêtes, mais aussi les énormes quantités de fourrage et d'autres récoltes.
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Le quartier des aires.
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Le quartier des aires.
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Le quartier des aires. Les poulies que l’on peut encore apercevoir servaient à monter les barillons de foins.
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Le quartier des aires.
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Allos
L'église Saint-Sébastien
En 1723, la chapelle Saint-Sébastien est presque achevé, la confrérie des pénitents blancs dispose de la chapelle en cours de construction. Edifice endommagé à plusieurs reprises, reconstruit en 1747. La chapelle qui appartient à la confrérie des pénitents blancs de Saint-Joseph a servi dès le 18e siècle d'église paroissiale d'hiver, avant de devenir définitivement église paroissiale à la Révolution.
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L'église Saint-Sébastien
Le monument commémoratif d'Allos est l'oeuvre du sculpteur cannois Victor Tuby, petit-fils de Jean-Baptiste Tuby et élève d'Injalbert à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris de 1904 à 1912.
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L'église Saint-Sébastien
L'encadrement, à l'origine prévu en marbre noir, a été exécuté par Pierre Rossetto et Luigi Rinaldi, marbriers associés à Barcelonnette. Les deux tableaux sont formés d'une plaque en bronze peint-doré, fondue à Nice, s'inscrivant dans un encadrement en marbre gris sculpté en bas relief. Au-dessus de la porte, une Vierge qui piétine le serpent.
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L'église Saint-Sébastien
La partie supérieure est légèrement cintrée. La partie inférieure repose sur deux consoles sculptées. Les noms des victimes de la guerre s'inscrivent dans un cartouche central entre deux figures en relief. L'encadrement en marbre est décoré, dans sa partie supérieure et sur les côtés, d'une guirlande de laurier. La base de l'encadrement est sculptée de branches de lierre qui se développent de part et d'autre d'un médaillon central décoré d'un coq de profil sur la plaque de gauche. La Victoire (une femme ailée portant un glaive brisé) et la Justice (une femme portant une balance) sur la plaque de gauche. Sous le cartouche : par la Victoire, pour la Justice.
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L'église Saint-Sébastien
La base de l'encadrement est sculptée de branches de lierre qui se développent de part et d'autre d'un médaillon central décoré d'un casque de poilu et de deux fusils sur la plaque de droite. Le Temps (un vieillard muni d'une faux) et la Renommée (une femme soufflant dans une trompette) sur la plaque de droite. Sous le cartouche : le temps garde leur gloire.
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L'église Saint-Sébastien
L'édifice orienté est constitué d'une nef à trois travées couverte d'une voûte en berceau plein-cintre, d'un choeur à chevet plat couvert d'une coupole sur pendentifs et d'une sacristie de plan rectangulaire voûtée d'arêtes, construite sur l'ancien rempart.
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L'église Saint-Sébastien
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L'église Saint-Sébastien
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L'église Saint-Sébastien
A droite, statue de Saint Sébastien en bois taillé, peint. A gauche, celle de la Vierge en carton-pâte peint, doré.
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L'église Saint-Sébastien
Le martyre de saint Sébastien. Selon J.-B. Lacroix, cette œuvre aurait été réalisée par Fidèle Maria Patritti, vers 1860, comme les deux autres toiles décorant le chœur. La figure de saint Sébastien est assez proche de celle peinte dans la coupole. L’œuvre est une copie interprétée et partielle (manquent les personnages en arrière-plan et deux bourreaux lui liant les pieds) du saint Sébastien de Palma le Jeune, conservé au Palais Corsini, à Rome. Une gravure d'Aegidius II Sadeler, réalisée vers 1595, en assure la diffusion. Au premier plan, saint Sébastien est attaché à un arbre, son casque et son manteau posés devant lui. Des soldats, dont certains à cheval, sont à l'arrière-plan.
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L'église Saint-Sébastien
Peintures monumentales : Saint Louis de Gonzague, Saint Martin de Tours, Saint Jacques, Saint Vincent de Paul, Saint Louis roi, Saint François Régis, Les Evangélistes, Saint Sébastien, anges, saint Michel, saint Laurent, sainte Marie-Madeleine, saint Christophe, le Christ ressuscité, la Vierge, saint Joseph, saint Pierre et saint Paul, Dieu le père et le Saint-Esprit. Ensemble peint en 1857 par Fidèle Maria Patritti. L'iconographie s'organise en quatre registres hiérarchisés : simplement décoratif sur les murs ; six figures de saints en pied ou en prière, chacun dans un écoinçon de part et d'autre des baies ; un Evangéliste dans chaque pendentif et une composition complexe dans la coupole.
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chapelle de pénitents blancs, église paroissiale Saint-Sébastien
L'église Saint-Sébastien
Dans la coupole, de saint Sébastien enlevé par des anges dans des nuées. Celui-ci est placé au-dessus de la fenêtre axiale et entouré par un cercle de saints rassemblant les titulaires des chapelles locales ; dans un second cercle, le Christ ressuscité précède ses parents et les apôtres Pierre et Paul ; au centre de la coupole, Dieu le père, la colombe du Saint-Esprit et un ange apportant une couronne et une palme à saint Sébastien.
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L'église Saint-Sébastien
Saint Louis de Gonzague, Saint Martin de Tours, Saint Jacques. Saint Matthieu et Saint Jean dans les pendentifs.
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L'église Saint-Sébastien
Saint Vincent de Paul, Saint Louis roi, Saint François Régis. Saint Marc et Saint Luc dans les pendentifs.
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L'église Saint-Sébastien
Dans la partie inférieure gauche, La Multiplication des pains : Patritti / 1860. La Cène copie celle de Léonard de Vinci. Les deux tableaux sont également des copies d'oeuvres réalisées par Patritti en 1851 pour l'église Saint-Denis de Reillanne. La Cène est pratiquement identique, mais La Multiplication des pains présente sur un seul plan des personnages étagés sur deux niveaux à Reillanne ; en outre, le Christ et les quatre hommes près de lui sont différents. Deux femmes tenant des enfants, l'une de dos, l'autre de face, étaient déjà représentées sur le tableau du maître-autel de l'église Saint-Jean-Baptiste de la Foux d'Allos, en 1854.
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L'église Saint-Sébastien
Dans la partie inférieure gauche de La Cène : Patritti / 1859. La Cène est inspirée de celle de Léonard de Vinci. Peinture à l'huile
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L'église Saint-Sébastien
Statue de Notre-Dame de Lourdes. Au-dessus, le couronnement de la Vierge.
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L'église Saint-Sébastien
Saint Joseph et l'Enfant Jésus.
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L'église Saint-Sébastien
Sainte-Thérèse de Lisieux ou de l'Enfant Jésus.
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L'église Saint-Sébastien
Le Sacré Coeur.
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L'église Saint-Sébastien
Chemin de croix.
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L'église Saint-Sébastien
Chemin de croix.
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L'église Saint-Sébastien
Chemin de croix.
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La chapelle Saint Roch
Située en bordure de route, à environ 900m avant Allos, à droite en venant de Colmars-les-Alpes Elle date du XVIIe siècle, le 8 août 1630, Laurens AUDEMARD fils de Melchior ordonne qu’après sa mort soit érigée et bâtie aux dépends de son héritage une chapelle dédiée à St Roch. En mars 1931, épargné par le fléau de la peste il fit bâtir lui-même la chapelle. La fête de St Roch a été célébrée à Allos avec beaucoup d’éclat jusqu’à la guerre de 1914.
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