Céreste
Oppidum du Grand Clapier, Céreste, Tour d'Embarbe, Oppidum de la Vache d'Or.
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Oppidum du Grand Clapier
Dans le cas le plus fréquent, les oppida sont bordés sur deux ou trois côtés de falaises et seul le côté accessible est défendu par un ou plusieurs remparts de pierre sèches ; c’est le type de l’éperon barré. ici, le rempart est le grand Clapier.
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Oppidum du Grand Clapier
La vallée du Calavon. Dans les bois, la chapelle st Georges. Au fond, la montagne du Luberon.
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Oppidum du Grand Clapier
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En bas. le Calavon.
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Oppidum du Grand Clapier
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Oppidum du Grand Clapier
Nous sommes à l’oppidum protohistorique des Blaques (Vè siècle avant JC) contrôlant le confluent Calavon-Encrême et barrant l’éperon des Epinettes. Il fait face, sur la colline d’en face, à l’oppidum de la Vache d’or à Viens.
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Oppidum du Grand Clapier
Pour défendre leur position, les tribus de l’époque construisirent un mur fortifié sur l’éperon rocheux à la sortie ouest de Céreste au lieu dit le Grand Clapier.
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Oppidum du Grand Clapier
Les trous que l'on peut remarquer sont des restes de la chasse au furet. Les chasseurs pour récupérer le furet et sa proie ont creusé ces trous.
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Oppidum du Grand Clapier
Ce rempart de pierres encore entassées sur 500 de mètres de long, autrefois de 3 à 5 m de haut, et environ 1 m de large, est aujourd’hui un rempart écroulé, ce qui explique sa largeur d'aujoud'hui d'une dizaine de mètres.
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Parement du rempart.
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Parement du rempart.
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Parement du rempart.
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Oppidum du Grand Clapier
Le mur extérieur est au pied du visiteur, le mur intérieur est un peu plus à gauche (on devine l'alignement des pierres). Entre ces deux murs étaient entassées les pierres.
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Vestiges d'une tour.
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Oppidum du Grand Clapier
Base de l'une des tours rectangulaires disposées tous les 25 m environ.Base de l'une des tours rectangulaires disposées tous les 25 m environ.
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Vestiges d'une tour.
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L'entrée de l'oppidum.
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L'entrée de l'oppidum.
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Le fleuve de pierres.
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Oppidum du Grand Clapier
Le fleuve de pierres.
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Pont Romain du XVIIIe siècle. Il est établi sur le gué antique de l’Encrême. C’est en décembre 1739 que l’on décide de le construire. Le 4 janvier 1740, un contrat est passé avec Pierre et Joseph Teras, maîtres maçon à Reillanne. Le 26 août de la même année, une visite des consuls en charge des travaux vient constater l’avancement du chantier. Les fondations sont réalisées. Mais le 6 septembre, on s’aperçoit que ce qu’on prenait pour un rocher solide cache un creux que l’on sonde. Il faudra remplir ce creux, puis élargir le pont. On ajoutera de longs murs pour soutenir le chemin à l’arrivée du pont, sans doute ce qui lui donne une allure de dos-d’âne. Et, moins d’un siècle plus tard, on le croira Romain.
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Mur du château ayant appartenu aux Sabran et aux Branca. Un vicus gallo-romain était établi au quartier Saint-Sauveur. Il peut s’agir de Catuiaca, une des mansio de la voie domitienne. Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. Le fief de Céreste relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Céreste, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250
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Céreste.
Place des marronniers. Maison du XVIIIe, ancienne gendarmerie. Au cours de l'année 1368, alors que depuis un an Urbain V était retourné à Rome, Louis Ier d'Anjou décida de s'approprier la Provence. Il fit appel à Bertrand Du Guesclin qui passa le Rhône au cours du mois de mai, assiégea Tarascon, batailla devant Arles et remonta ensuite vers Apt. Poursuivi par les troupes du sénéchal de Provence, le Breton se replia à Céreste. La bataille de Céreste opposa les routiers de Bertrand Du Guesclin à l'ost de Provence commandée par le sénéchal Raymond d'Agoult qui avait à ses côtés Raymond de Turenne et son père Guillaume III Roger de Beaufort, neveu de Clément VI. Le choc entre les deux armées vit la lourde défaite des Provençaux. Cet exploit valut à Du Guesclin d'être excommunié par le pape le 1er septembre 1368
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Maison des XVIe-XVIIe. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou). Le seigneur de Céreste, Louis de Sabran, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine. La communauté de Céreste relevait de la viguerie de Forcalquier. Le fief, qui avait dépendu des comtes de Forcalquier puis de Provence, passa à la famille de Brancas, qui obtint son érection en marquisat en 1674.
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Porte Notre Dame.
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Maison médiévale. Porte avec larmier.
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Maison du XVIIIe avec 3 oculi.
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Maison de 1866.
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Maison de 1866.
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Maison où a vécu René Char, alias Capitaine Alexandre, durant la Résistance, le bleu-charette est encore visible sur les volets du premier étage.
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Le rempart.
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Le lavoir est récent.
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Le nid d'amour.
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Le nid d'amour.
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Le nid d'amour.
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Le nid d'amour.
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Porte médiévale.
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Différence d'appareillage.
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Maison médiévale, datée du XIIIe siècle.
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Maison médiévale, datée du XIIIe siècle.
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Maison médiévale, datée du XIIIe siècle.
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Maison médiévale, datée du XIIIe siècle. La cheminée.
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Maison médiévale, datée du XIIIe siècle. Les deux stèles de la chapelle st Georges in-situ. Deux autels funéraires romains en calcaire ont été retournés, retaillés et accolés pour servir de pied d’autel dans le chœur de la chapelle Saint-Georges de Céreste.
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Céreste.
Maison médiévale, datée du XIIIe siècle. Autel funéraire à la base et au couronnement moulurés ; la partie gauche de la base est retaillée, de même qu’une partie des côtés et la totalité de la face arrière pour ajuster la pierre à l’autre stèle. Texte : A maître Lucanus, âgé de 36 ans et 11 mois, maître Sextus et maître Philenis (…) bien méritant ont érigé (cette stèle) à leurs frais.
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Céreste.
Maison médiévale, datée du XIIIe siècle. Autel funéraire à la base et au couronnement moulurés, mieux conservé que l’autel 1 mais présentant plusieurs petites cassures, notamment au sommet avant droit. Le sommet est plat. Une cavité rectangulaire à reliques, légèrement décentrée, a été creusée sous la base de la stèle retournée. Cette cavité possède encore son couvercle. Texte : A Marcus Servatus Valerianus ; Marcus Servatus Marcellus, fils de Marcus Servatus, au meilleur des pères.
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Maison à meneaux en bois.
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L'église Saint Michel est construite au XVIIIe siècle, avec deux travées du bas-côté sud plus anciennes (fin XVe siècle). On chevet est plat. Sn clocher a quatre étages séparés par des bandeaux.
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Eglise Saint Michel , XVIIIe. La porte d'entrée en chêne est encadrée de deux pilastres et surmontée d'un fronton cintré. Au tympan, une niche en plein cintre est cantonnée de deux pilastres avec ailerons à spirales et abrite une statuette de la Vierge. Au-dessus de la porte se trouve un oculus. Le clocher est surmonté d’un campanile provençal en fer.
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Céreste.
Eglise Saint Michel. La porte d'entrée encadrée de deux pilastres. La niche en plein cintre cantonnée de deux pilastres avec ailerons à spirales, la statuette de la Vierge. L'oculus.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe, de plan circulaire, elle daterait du XIIIè, ou XIVè siècle : des archères maintenant bouchées, en sont la preuve.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle. La porte d'entrée se trouvait en hauteur, une échelle, que l'on pouvait enlever en cas de danger, permettait dy accéder.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle. La porte.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe. A l’intérieur, un escalier de bois en colimençon grimpe jusqu’à l’étage où devait se trouver le plancher.
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Tour d'Embarbe. Tour d'Embarbe, ancienne tour de guet du XIIIe-XIVe siècle.
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Oppidum de la Vache d'Or.
Le plateau de la Vache d’or à Viens se termine au sud par une étroite avancée qui domine la vallée du Calavon, près de l’endroit où celui-ci vient de s’infléchir vers l’ouest, après sa confluence avec l’Encrême. Bien défendue par de petites falaises de molasse, cette petite avancée jouit d’une vue à plus de 180° . Ce petit espace réunissait toutes les conditions pour l’installation d’un oppidum, position dominante, éperon facile à barrer, et falaises abruptes.
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Oppidum de la Vache d'Or.
Signalé depuis longtemps par des tessons de céramique gauloise mais aussi gallo-romaine, on savait déjà que le site avait connu deux époques d’occupation, mais sans datations précises, entre le début de l’Age du fer et la fin de l’Antiquité. Son rempart aussi avait été reconnu comme tel . Il y a quinze ans, il se présentait comme un tas de pierres, semblable en tout point à un clapier ; seule sa disposition, barrant entièrement le plateau à un endroit où celui-ci ne mesure qu’une soixantaine de mètres, et les nombreux fragments de céramiques présents dans le site, prouvaient qu’il s’agissait d’un dispositif de défense, qu’on pouvait dater grosso modo de l’âge du fer ou des débuts de l’Antiquité.
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Oppidum de la Vache d'Or.
L’arrivée dans l’oppidum se faisait par l’ouest. A l’entrée, le parement est encore bien visible, mais il a peut-être été repris à l’Antiquité tardive; à cet endroit l’épaisseur du rempart est d’un peu plus de cinq mètres. Au fond, une petite maison est adossée au rempart.
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Oppidum de la Vache d'Or.
Le rempart est sans conteste l’élément le plus intéressant du site. Le côté nord 'extérieur) se présente comme un clapas couvert de végétation. Après l’abandon du site, au 2ème siècle av JC, le rempart s’est effondré en partie, exhaussant le sol. Vers les IIIéme ou IVéme siècle après J.-C., le site a été réinvesti.
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Oppidum de la Vache d'Or.
Le sol correspond à une maison gauloise, ses deux murs de pierre sèche perpendiculaires au rempart ont été préservés.
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Oppidum de la Vache d'Or.
Deux étages : en bas, gaulois ; Au-desus, avec une couche d'argile, environ 350 ap J.C.
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