Colmars les Alpes.
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A gauche, le fort de Savoie, puis la ville enserrée de ces remparts et enfin, à droite, le fort de France. L'ensemble est bordé, sur sa droite, par le Verdon.
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Le Fort de Savoie.
Face à nous, de gauche à droite : l'avant-fort, la tour de guet ronde, la salle d('armes et la cour nord.
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Le Fort de Savoie.
Cet ouvrage fut construit, comme le fort de France, entre 1693 et 1695 par Creuzet de Richerand sur l'emplacement de l'ancienne collégiale de Colmars. Il se présente sous la forme d'un trapèze sur une face duquel s'additionnent un avant-fort et une tour à canons ronde. Trois échauguettes assurent la surveillance des abords de l'ensemble, la troisième n'ayant été construite qu'au XVIIIe siècle.
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Le Fort de Savoie.
En 1690 le duc de Savoie rejoint la ligue d'Augsbourg, et devient donc l'ennemi de la France. Dès l'été un de ses généraux, le marquis de Parelle, pénètre en France par la vallée de Barcelonnette avec 5000 hommes, prend Saint-Vincent et Monclar et se dirige vers Seyne et la rançonne (11500 livres en argent et denrées). Parallèlement il détache un petit groupe qui, franchissant le col d'Allos, se précipite vers Colmars, l'assiège et brûle le hameau de Villars-Colmars. Ne pouvant prendre la ville, les ennemis se retirent précipitamment, pour certains à la suite d'une sortie de la garnison aidée de la population, pour d'autres par crainte de l'arrivée d'un détachement des troupes du roi de France remontant la vallée du Verdon, comme ce fut le cas à Seyne avec le régiment d'Alsace et la milice de Provence, évitant in extremis le paiement de la rançon. À la suite de ces événements, Niquet, responsable des fortifications de Provence, vint à Colmars en octobre 1690 pour juger des projets de renforcement à réaliser.
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Le Fort de Savoie.
En 1692, l'armée de Victor-Amédée, duc de Savoie, pénètre de nouveau en France, mais avec des forces plus importantes qu'en 1690, prend Guillestre, Embrun, Gap. Vauban envoyé par Louis XIV, qui avait pris conscience de la fragilité de cette frontière et avait craint pour Marseille si Victor-Amédée avait poursuivi son attaque, visite les places, sauf Colmars, Guillestre et Entrevaux car « il était accablé par un rhume opiniâtre » et « les chemins étaient fort en difficulté en cette période ». Avec Niquet et les ingénieurs des places, il signe les plans des modifications de Colmars, à Saint-Paul-de-Vence en janvier 1693. Une controverse eut lieu entre Vauban et Niquet qui soutenait que du canon pourrait être amené par l'attaquant, donc qu'il fallait en tenir compte pour ces travaux. Vauban estimait le contraire. Par ailleurs Vauban demandait à Le Peletier, responsable des Fortifications du royaume, de décharger Niquet de Colmars pour le confier à Richerand, nouvel ingénieur des fortifications du Dauphiné qui supervisait les travaux de Seyne et de Saint-Vincent. Ceci pour des problèmes de communication étant donné l'état des chemins, ce qui paraît fort normal.
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Le Fort de Savoie.
Entrée de la caponnière. Richerand dès son arrivée visitait les places et confirmait les avis de Niquet, pensant que si Vauban était venu à Colmars il aurait eu une conception différente des protections à réaliser. Il en fit part au maréchal de Catinat, commandant l'armée des Alpes, qui le soutenant entièrement écrivit le 10 avril 1693 à Le Peletier afin que Richerand puisse réaliser les ouvrages tels qu’il le juge bon, et en fonction de ses conceptions. Il réalisa le fort de France et le fort de Savoie tels qu'on peut les voir actuellement, à quelques modifications près faites les siècles suivants. Lors de sa deuxième inspection des places des Alpes en 1700, Vauban vint à Colmars le 10 octobre et critiqua vertement et durement les travaux de Richerand, proposant des modifications importantes et coûteuses au niveau des tours et de l'avant-fort du fort de Savoie. Par manque d'argent rien ne fut fait, et il en fut bien ainsi. Ce fut économie d'argent car, après le traité d'Utrecht en 1713, Colmars devint une place secondaire dans le dispositif de défense de la frontière alpine.
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Le Fort de Savoie.
L’avant-fort est relié à la ville par une « communication » taillée dans le roc par endroits et, au contraire de celle du fort de France, en zigzag.
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Il est aussi appelé fort Saint-Martin ou Desaix.
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La tour de guet, la salle d'armes, la cour nord avec une de ses échauguettes.
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Les meurtrières à canon, avec au-dessus, les meurtrières à fusils.
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Face Nord.
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Face ouest, vers le Verdon.
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L'avant-fort situé sur le côté du trapèze vers la ville est constitué de faibles murailles, impropres à résister au canon et seulement équipées de meurtrières à fusils. A gauche, une tour pentagonale. A droite, une échauguette. Belle porte du XVIIe siècle et rempart avec chemin de ronde et échauguette en brique (celle-ci résiste mieux aux boulets de canon car elle n’éclate pas comme la pierre).
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La tour pentagonale.
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Entrée du bas fort (ou avant-fort). A gauche, escalier menant à l'échauguette et au chemin de ronde.
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L'échauguette.
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Le chemin de ronde.
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La tour pentagonale
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Corps de garde. C’est le lieu de repos des soldats pour la journée seulement, le soir ils rentraient au village (sauf en cas de guerre). Il incombe aux colmarsiens de loger, nourrir et entretenir la troupe. Le Parlement de Provence les dédommage pour cette charge.La toiture est en bardeaux de mélèzes.
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Colonnes, vestiges supposés du temple de Mars, dernier siècle a.v. J.C. D'autre vestiges font partie de la collégiale.qui était 'un édifice orienté à nef unique avec un chevet à 3 pans. Une porte latérale permettait l’accès par le nord et un espace de plan carré était accolé au chevet. Le mur sud-est du bas fort et la tour ronde ont semble-t-il été construits suivant le tracé de l’édifice antérieur : on aperçoit toujours les premières assises de l’église. Elle fut détruite en 1583 sur les ordres d'Henri de Valois et servit de carrière de pierres. Il subsiste de cette église trois colonnes, insérées dans la première enceinte du Fort de Savoie. Des vestiges du premier édifice sont encore visibles aux pieds de la tour ronde.
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Colonne du temple de Mars.
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Colonne de la collégiale.
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Le Fort de Savoie.
On accède au fort par une porte protégée par une bretèche et un petit fossé carré. Le pont-levis permettant le passage de ce fossé se rabattait verticalement sur la porte, créant une double protection.
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Le Fort de Savoie.
Mâchicoulis de la bretèche. Le mâchicoulis permet de protéger la porte d’accès à la seconde enceinte. C’est un balcon suspendu du XVIe siècle, ouvert au sol pour permettre le jet de pierres.
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Le Fort de Savoie.
Entrée du fort.
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Le Fort de Savoie.
Au fond de la ruelle le magasin à poudre, et sur la droite la citerne recueillant l'eau de pluie. A droite, l'entrée des salles pour la troupe et les officiers.
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Le Fort de Savoie.
Salle de repos intérieure. Quatre salles en enfilade de plus en plus petites. La plus spacieuse était réservée aux officiers (ils étaient 2 !) et les 3 autres étaient partagées entre les soldats (qui étaient 150 !!). Les soldats n’y dormaient qu’en cas de guerre (comme dans le corps de garde). Les briques au sol sont d’origine et fabriquées à Colmars. L’argile prend une couleur différente en fonction de son temps de cuisson.
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Les 4 salles en enfilade de plus en plus petites.
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Le Fort de Savoie.
Les portes sont basses pour ralentir l’ennemi qui doit se baisser pour passer avec le paquetage sur le dos. Actuellement, ces salles accueillent des expositions chaque été.
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Escalier menant à la tour de guet.
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Tour de guet/tour ronde : Grâce à sa forme, elle permet une surveillance excellente: vision à 220°, sans angles morts grâce aux meurtrières.
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Le Fort de Savoie.
Les marches sont en calcaire veiné très proche du marbre : 2 carrières étaient exploitées entre Colmars et Chaumie.
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Le Fort de Savoie.
Le bois de charpente était trempé dans un mélange d’urine de mouton et de décoction de plantes. Grâce à ce traitement, le bois devient imputrescible comme fossilisé et est inattaquable par les insectes (pas de toiles d’araignées).
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Le Fort de Savoie.
La charpente en mélèze dite « en parapluie » est assemblée avec un système de tenons et mortaises. Les trous dans la toiture permettent l’aération de la charpente.
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Le Fort de Savoie.
La charpente en mélèze dite « en parapluie » est assemblée avec un système de tenons et mortaises. Les trous dans la toiture permettent l’aération de la charpente.
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Le Fort de Savoie.
Poudrière. L’ancienne ouverture de cette réserve de poudre était arrondie et plus haute. Il n’y a ni porte, ni gonds : rien de métallique qui puise faire une étincelle, pas même un soulier clouté !
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Le Fort de Savoie.
Poudrière. La voûte et les murs sont épais. Construite aux normes « à l’épreuve » elle est bien protégée des boulets de canons.
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Le Fort de Savoie.
Poudrière.LDans la voûte, le trou d'aération.
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Le Fort de Savoie.
Emplacemen de la citerne qui est alimentée par les eaux de pluie et de fonte des neiges, grâce à un système de récupération au niveau de la cour nord.
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Le Fort de Savoie.
Emplacemen de la citerne qui est alimentée par les eaux de pluie et de fonte des neiges, grâce à un système de récupération au niveau de la cour nord.
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Emplacemen de la citerne qui est alimentée par les eaux de pluie et de fonte des neiges, grâce à un système de récupération au niveau de la cour nord.
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Le Fort de Savoie.
On accède au premier étage par un large escalier extérieur.
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Le Fort de Savoie.
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Le Fort de Savoie.
La face côté Verdon est munie de meurtrières à canons, d’utilisation difficile étant donnée l’exiguïté de la terrasse (Vauban).
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Le toit du corps de garde.
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Le Fort de Savoie.
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Le Fort de Savoie.
Mur de traverse : Il permet d’être à l’abri des regards et des tirs ennemis. C’est un élément spécifique aux fortifications de montagne. « Il n’y a pas de règle, la seule vrai règle c’est de s’adapter à la nature du terrain » (Vauban). Au sol les latrines sont aujourd’hui bouchées par mesure de sécurité car à l’aplomb, pas moins de 15 m de précipice !
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Le Fort de Savoie.
Cuisine. On y remarque les traces de suie laissées par l’ancienne cheminée.
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Cuisine.
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L'échauguette.
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L'échauguette.
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L'échauguette.
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Le Fort de Savoie.
L'échauguette.
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Le Fort de Savoie.
Cour nord. Les marches sont inégales, plus ou moins hautes ou larges... les architectes savaient faire des escaliers mais ils savaient aussi les rendre difficiles d’accès pour freiner la progression d’attaquants qui n’en auraient pas eu l’habitude !
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Le Fort de Savoie.
Cour nord. C’est le point stratégique du fort car il fait directement face à la frontière avec la Savoie. Ici les murs sont très épais (environ 2m). On retrouve de nombreuses meurtrières à canons au bas des murs, dont une fait face à la tour ronde pour pouvoir la détruire si l’ennemi venait à la prendre. Dans le coin, entrée de l’échauguette qui surveille les « pieds » du fort.
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Le Fort de Savoie.
Cour nord. En bas, les meurtrières à canons. En haut, le chemin de ronde reliant les deux échauguettes nord, la salle d’armes et la tour,est équipé sur sa totalité de meurtrières à fusils.
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Cour nord.
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Cour nord.
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Cour nord. La meurtrière à canons qui fait face à la tour ronde.
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Cour nord.
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Cour nord.
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Le Fort de Savoie.
Entrée de la salle d’armes.
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Porte de la salle d’armes.
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Le Fort de Savoie.
Salle d’armes. Meurtrières à canons sur le bas et à armes légères sur le chemin de ronde en haut.
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Le Fort de Savoie.
Salle d’armes. Meurtrières à canons sur le bas et à armes légères sur le chemin de ronde en haut.
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Le Fort de Savoie.
Salle d’armes. La charpente est assemblée comme pour la tour de guet avec un système de tenons et mortaises. Les charpentes de cette époque étaient conçues pour être démontées en quelques heures. A gauche, au niveau de la poutre en biais, on remarque l'assemblage à trait de Jupiter qui lie le deux morceaux de bois afin d'en faire un plus long. La forme de cet assemblage rappelle la forme de l'éclair tenu dans la main de Jupiter.
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Le Fort de Savoie.
Salle d’armes.
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Salle d’armes.
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Le Fort de Savoie.
Salle d’armes.
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Le Fort de France.
Dans son projet de 1693, Vauban propose d’encadrer la cité de deux redoutes. Son adjoint, Creuzet de Richerand, réalise ici, selon ses propres conceptions, une redoute carrée de 25 m de côté, entourée de fossés de 7 m, peu profonds et non inondables. Ses murs sont très épais : plus de 4 m à la base et 2 m au cordon. Elle est reliée au village par une communication appelée double caponnière : ces deux murs fortifiés mettent les soldats à l’abri des tirs ennemis. Ils utilisent également ce passage pour entrer le soir au village. Il incombe aux colmarsiens de loger, nourrir et entretenir cette troupe. Le Parlement de Provence les dédommage pour cette charge.
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Le Fort de France.
À l’intérieur, se trouvent une petite cour rectangulaire et deux courettes de 20 m2 chacune dont le sol est en galets du Verdon. L’une est utilisée par l’officier et l’autre par les soldats. Ces deux pièces étaient couvertes mais leur toit s’est effondré un hiver sous le poids de la neige. Pour la garde, deux échauguettes placées en diagonale permettent la surveillance des quatre côtés avec deux hommes.
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Le Fort de France.
Il fut construit entre 1693 et 1695 sous la supervision de Creuzet de Richerand, ingénieur responsable des fortifications du Dauphiné, aide de Beauvoisin. C'est en fait une redoute carrée de 25 mètres de côté, avec une entrée reliée à la ville par une « communication » à double protection équipée de meurtrières de part et d'autre. Il est entouré de fossés de 7 mètres de large, peu profonds, non inondables et pour cause, avec un muret de contrescarpe de faible hauteur (0,60 à 0,80 m). Ses murs sont épais, faisant plus de 4 mètres à la base et 2 mètres au cordon.
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Le Fort de France.
Il est aussi appelé fort du Calvaire ou de Soult. Il n'a pas été construit pour être habité en permanence, mais seulement par une garde assurant sa surveillance.
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Quatre meurtrières à canon par face.
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Quatre meurtrières à canon par face. Deux échauguettes placées en diagonale
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Pont Saint Roch.
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Entrée du fort.
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Entrée du fort.
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Système de levage du pont-levis.
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Le Fort de France.
Il comporte une petite cour rectangulaire.
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Il y a deux magasins recouverts de terre (souterrains).
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Le Fort de France.
La citerne récupérant l'eau de pluie. Elle a été modifiée, mais on peut apercevoir sur sa partie supérieure son enduit originel la rendant imperméable (brique pilée, huile de lin, chaux).
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La citerne récupérant l'eau de pluie. Elle a été modifiée, mais on peut apercevoir sur sa partie supérieure son enduit originel la rendant imperméable (brique pilée, huile de lin, chaux).
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Le Fort de France.
La citerne récupérant l'eau de pluie. Elle a été modifiée, mais on peut apercevoir sur sa partie supérieure son enduit originel la rendant imperméable (brique pilée, huile de lin, chaux).
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Le Fort de France.
Sur la terrasse, quatre meurtrières à canon par face, dont la manœuvre était difficile, étant donnée l'exiguïté (Vauban), et dangereuse, étant sous le feu des hauteurs environnantes. Pour pallier ce dernier défaut, on monta ultérieurement un muret de pierres sèches pour cacher des hauteurs les servants des pièces.
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Le Fort de France.
Les entrées des pièces pour l'officier, au fond, et pour les hommes de garde au premier plan.
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Le Fort de France.
La cour intérieure, ave les entrées des pièces, l'entrée du fort, un magasin souterrain et la citerne.
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Entrée de l'échauguette.
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L'échauguette.
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Ces deux pièces ont été couvertes au XVIIIe siècle par une toiture de mélèze supportée par la traverse servant de parados. La première servait aux hommes de garde et a eu sa fenêtre murée au XVIIIe siècle, la seconde à l'officier.
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Les latrines.
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