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Le village, l'église, la promenade des évêques avec la chapelle Notre-Dame-de-Vie, le pont romain, l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et la chapelle Saint-Donat.

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<center>Lurs.</center> La tour de l’Horloge coiffée d’un campanile abritant la plus vieille cloche de la région (1499). C'est la cloche Sainte Croix.
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La tour de l’Horloge coiffée d’un campanile abritant la plus vieille cloche de la région (1499). C'est la cloche Sainte Croix.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Elle daterait du début du XVe siècle ou du XVIe siècle, malgré son aspect très archaïque
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Elle daterait du début du XVe siècle ou du XVIe siècle, malgré son aspect très archaïque
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. lle fut construite au Xème siècle, et baptisée du nom
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. lle fut construite au Xème siècle, et baptisée du nom "Invention de la Sainte Croix" en raison d'un reliquaire qui contient un fragment de la vraie croix, ramené de terre sainte à l'issue d'une croisade.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Choeur décoré de fresques murales.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Choeur décoré de fresques murales.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Vitraux du choeur :
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Vitraux du choeur : "Vincent" "François" et "Martin"
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. "Invention de la Croix","Exaltation de la Croix",
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. "Zacharie" et "Elisabeth"
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. "Jean Baptiste","Jean apôtre".
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. "Charlemagne" "Benoit" et "Pons" .
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. "Charlemagne" "Benoit" et "Pons" .
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Au fond, toile représentant
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix. Au fond, toile représentant "l'Annonciaton".
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<center>Lurs.</center>L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix.
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<center>Lurs.</center> Notre-Dame de Vie. Elle est élevée 500 mètres au nord du village sur une falaise rocheuse surplombant un abri sous-roche. Du village on y parvient en empruntant la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle. Elle a été érigée en 1552 et reconstruite en 1662. En 1864, on lui ajoute un clocher-mur et un porche néo-classique assez inattendu, avec deux colonnes.
Lurs.
Notre-Dame de Vie. Elle est élevée 500 mètres au nord du village sur une falaise rocheuse surplombant un abri sous-roche. Du village on y parvient en empruntant la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle. Elle a été érigée en 1552 et reconstruite en 1662. En 1864, on lui ajoute un clocher-mur et un porche néo-classique assez inattendu, avec deux colonnes.
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<center>Lurs.</center> la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle.
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la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle.
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<center>Lurs.</center> la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle.
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la Promenade des Evêques jalonnée par quinze oratoires du XIXe siècle.
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<center>Lurs.</center> Pont romain sur le Buès. Le pont est construit pour donner passage à la voie Domitienne, entre Segustero (Sisteron) et Alaunium (chapelle Notre-Dame-des-Anges de Lurs), peu avant le point où elle quittait la vallée de la Durance pour se diriger vers Apta Julia, à un endroit où le torrent du Buès conflue avec la Durance et crée un petit marécage.
Lurs.
Pont romain sur le Buès. Le pont est construit pour donner passage à la voie Domitienne, entre Segustero (Sisteron) et Alaunium (chapelle Notre-Dame-des-Anges de Lurs), peu avant le point où elle quittait la vallée de la Durance pour se diriger vers Apta Julia, à un endroit où le torrent du Buès conflue avec la Durance et crée un petit marécage.
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<center>Lurs.</center> Pont romain sur le Buès. C'est un pont en arc, comportant une seule arche. L'ouvrage est fondé sur des blocs en grand appareil utilisant le calcaire de Ganagobie.
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Pont romain sur le Buès. C'est un pont en arc, comportant une seule arche. L'ouvrage est fondé sur des blocs en grand appareil utilisant le calcaire de Ganagobie.
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<center>Lurs.</center> Pont romain sur le Buès. L'arche est en plein cintre. Elle est appareillée en double rouleau en partie inférieure puis continue en simple rouleau dans la partie centrale, cette partie étant issue d’une restauration. Les pierres des façades sont taillées en petit appareil régulier, dans du calcaire de Saint-Donat ; le tiers supérieur n’est pas antique, et utilise des pierres grossièrement taillées. À l'origine, le pont comportait un léger dos d'âne, et se prolongeait sur les deux rives avales par des rampes d'accès.
Lurs.
Pont romain sur le Buès. L'arche est en plein cintre. Elle est appareillée en double rouleau en partie inférieure puis continue en simple rouleau dans la partie centrale, cette partie étant issue d’une restauration. Les pierres des façades sont taillées en petit appareil régulier, dans du calcaire de Saint-Donat ; le tiers supérieur n’est pas antique, et utilise des pierres grossièrement taillées. À l'origine, le pont comportait un léger dos d'âne, et se prolongeait sur les deux rives avales par des rampes d'accès.
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<center>Lurs.</center> Le canal.
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Le canal.
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La Durance.
La Durance.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Le monastère est fondé vers 960-965 par l'évêque Jean II de Sisteron. Celui-ci fait donation des terres sur lesquelles s’établit le prieuré, qui est ensuite rattaché à l’Ordre de Cluny, qui avait alors à sa tête le provençal Mayeul de Cluny. Le monastère s'enrichit rapidement de donations diverses, notamment aux XIIe et XIIIe siècles, de la part des comtes de Forcalquier. Très prospère jusqu'à la fin du XIVe siècle, il s'affaiblit au XVe siècle. Il connaît un certain renouveau pendant la première moitié du XVIe siècle, sous l’impulsion du prieur Pierre de Glandevés, puis est complètement saccagé lors des guerres de Religion.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Le monastère est fondé vers 960-965 par l'évêque Jean II de Sisteron. Celui-ci fait donation des terres sur lesquelles s’établit le prieuré, qui est ensuite rattaché à l’Ordre de Cluny, qui avait alors à sa tête le provençal Mayeul de Cluny. Le monastère s'enrichit rapidement de donations diverses, notamment aux XIIe et XIIIe siècles, de la part des comtes de Forcalquier. Très prospère jusqu'à la fin du XIVe siècle, il s'affaiblit au XVe siècle. Il connaît un certain renouveau pendant la première moitié du XVIe siècle, sous l’impulsion du prieur Pierre de Glandevés, puis est complètement saccagé lors des guerres de Religion.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Au XVIIe siècle, Pierre et Jacques de Gaffarel (prieur de 1638 à 1660) sont à l’origine de la seconde renaissance du monastère. Il entre néanmoins dans une lente décadence jusqu'à la sécularisation en 1788, la vente comme bien national en 1791 et la destruction partielle en 1794 des bâtiments. En 1891, le comte de Malijai cède les lieux aux bénédictins de l’abbaye Sainte-Marie-Madeleine de Marseille, mais doivent s'exiler en Italie en 1901 dans le contexte de la mise en œuvre de la loi sur les congrégations religieuses. En 1898, les mosaïques médiévales sont découvertes.

Le retour en France et l'installation des bénédictins à l'abbaye d'Hautecombe (Savoie), en 1922, assurent au prieuré une permanence d'un moine et d’un frère convers. En 1992, la communauté des moines « Sainte-Marie-Madeleine de Marseille », association Saint-Mayeul de Ganagobie, qui jusqu'à cette date habitait l'abbaye d’Hautecombe, s’installe à Ganagobie. Le prieuré devient une abbaye
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Au XVIIe siècle, Pierre et Jacques de Gaffarel (prieur de 1638 à 1660) sont à l’origine de la seconde renaissance du monastère. Il entre néanmoins dans une lente décadence jusqu'à la sécularisation en 1788, la vente comme bien national en 1791 et la destruction partielle en 1794 des bâtiments. En 1891, le comte de Malijai cède les lieux aux bénédictins de l’abbaye Sainte-Marie-Madeleine de Marseille, mais doivent s'exiler en Italie en 1901 dans le contexte de la mise en œuvre de la loi sur les congrégations religieuses. En 1898, les mosaïques médiévales sont découvertes. Le retour en France et l'installation des bénédictins à l'abbaye d'Hautecombe (Savoie), en 1922, assurent au prieuré une permanence d'un moine et d’un frère convers. En 1992, la communauté des moines « Sainte-Marie-Madeleine de Marseille », association Saint-Mayeul de Ganagobie, qui jusqu'à cette date habitait l'abbaye d’Hautecombe, s’installe à Ganagobie. Le prieuré devient une abbaye
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> La façade du monastère, et notamment son portail, sont très originaux dans le contexte de l’art roman provençal dont ils se distinguent par plusieurs traits. La façade est unie, sans ornement architectural. Les contreforts d’angle, fréquents en Provence, sont ici absents.

Le portail est surmonté d’archivoltes en arc festonné brisé qui paraissent d'inspiration mozarabe, comme les mosaïques qui ornent le chœur.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
La façade du monastère, et notamment son portail, sont très originaux dans le contexte de l’art roman provençal dont ils se distinguent par plusieurs traits. La façade est unie, sans ornement architectural. Les contreforts d’angle, fréquents en Provence, sont ici absents. Le portail est surmonté d’archivoltes en arc festonné brisé qui paraissent d'inspiration mozarabe, comme les mosaïques qui ornent le chœur.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Le tympan, cantonné d'un cordon de bâtons brisés, est orné d’un Christ en majesté, dans une mandorle, encadrée du Tétramorphe (symboles des quatre Évangélistes), le tout en bas-relief. Les douze apôtres sont sculptés sur le linteau. les lobes se détachant des voussures sont tout à fait uniques et « extravagants ».
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Le tympan, cantonné d'un cordon de bâtons brisés, est orné d’un Christ en majesté, dans une mandorle, encadrée du Tétramorphe (symboles des quatre Évangélistes), le tout en bas-relief. Les douze apôtres sont sculptés sur le linteau. les lobes se détachant des voussures sont tout à fait uniques et « extravagants ».
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Derrière l’église, se trouvent d’anciennes tombes creusées à même le roc pour y ensevelir des moines.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Derrière l’église, se trouvent d’anciennes tombes creusées à même le roc pour y ensevelir des moines.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> L'église possède des mosaïques, de tradition carolingienne, mais plus certainement d'inspiration orientale, représentant des lions et des griffons. Elles ont été commandées par le prieur Bertrand, en fonction à Ganagobie dans le troisième quart du XIIe siècle. Chef-d'œuvre de l'art roman, les mosaïques de Ganagobie ont été exécutées vers 1124. Trois couleurs : rouge (grès), blanc (marbre), noir (calcaire) et une grande variété de formes font vivre, autour de l’autel, une faune et une flore fabuleuses : créature intermédiaire entre le bœuf et l’éléphant, centaure, griffon, etc
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
L'église possède des mosaïques, de tradition carolingienne, mais plus certainement d'inspiration orientale, représentant des lions et des griffons. Elles ont été commandées par le prieur Bertrand, en fonction à Ganagobie dans le troisième quart du XIIe siècle. Chef-d'œuvre de l'art roman, les mosaïques de Ganagobie ont été exécutées vers 1124. Trois couleurs : rouge (grès), blanc (marbre), noir (calcaire) et une grande variété de formes font vivre, autour de l’autel, une faune et une flore fabuleuses : créature intermédiaire entre le bœuf et l’éléphant, centaure, griffon, etc
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Un éléphant, des griffons.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Un éléphant, des griffons.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Saint George tuant le dragon. Au fond, deux médaillons enferment une harpie et un cerf.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Saint George tuant le dragon. Au fond, deux médaillons enferment une harpie et un cerf.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> A gauche, un taureau à tête humain. Au fond, une lutte de monstres et de cavaliers. D’autres animaux fantastiques ornent le deuxième transept, dont certains marqués, comme sur les textiles sassanides, d’une croix pattée noire.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
A gauche, un taureau à tête humain. Au fond, une lutte de monstres et de cavaliers. D’autres animaux fantastiques ornent le deuxième transept, dont certains marqués, comme sur les textiles sassanides, d’une croix pattée noire.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center>Un décor végétal.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Un décor végétal.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Dans l'abside : Un éléphant est placé dans un médaillon circulaire avec une construction sur le dos. L'animal a des sabots de bovin et des oreilles petites. Derrière un félin tacheté qui se mord une patte, puis, cachés, un griffon, un félin, deux poissons et un centaure. A droite, dans le médaillon, un lion à la longue crinière ouvre une gueule menaçante. Sa queue, à l'extrémité fleuronnée, lui traverse le corps.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Dans l'abside : Un éléphant est placé dans un médaillon circulaire avec une construction sur le dos. L'animal a des sabots de bovin et des oreilles petites. Derrière un félin tacheté qui se mord une patte, puis, cachés, un griffon, un félin, deux poissons et un centaure. A droite, dans le médaillon, un lion à la longue crinière ouvre une gueule menaçante. Sa queue, à l'extrémité fleuronnée, lui traverse le corps.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> L'abside.
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L'abside.
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<center>Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.</center> Le cloître roman.
Abbaye Notre-Dame de Ganagobie.
Le cloître roman.
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> C'est une des églises les plus anciennes du département des Alpes-de-Haute-Provence (XIè siècle). Le mur nord n’est percé d’aucune baie, le mur sud en compte cinq ébrasées vers l’intérieur. Saint-Donat-le-Bas est construite sur un plan basilical, avec une nef haute et des collatéraux. Le clocher-mur implanté sur le transept
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
C'est une des églises les plus anciennes du département des Alpes-de-Haute-Provence (XIè siècle). Le mur nord n’est percé d’aucune baie, le mur sud en compte cinq ébrasées vers l’intérieur. Saint-Donat-le-Bas est construite sur un plan basilical, avec une nef haute et des collatéraux. Le clocher-mur implanté sur le transept
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> L'église fait partie de l'ermitage où saint Donat aurait vécu jusqu’à sa mort, en 535. La chapelle est édifiée en moellon, l'utilisation de la pierre de taille se limitant à l'encadrement des baies et aux chaînages d'angle. Elle constitue un exemple de construction du premier art roman méridional. La maçonnerie est percée de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages) tant au niveau du chevet et du transept que des façades méridionale et occidentale.
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
L'église fait partie de l'ermitage où saint Donat aurait vécu jusqu’à sa mort, en 535. La chapelle est édifiée en moellon, l'utilisation de la pierre de taille se limitant à l'encadrement des baies et aux chaînages d'angle. Elle constitue un exemple de construction du premier art roman méridional. La maçonnerie est percée de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages) tant au niveau du chevet et du transept que des façades méridionale et occidentale.
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> Elle possède un chevet constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires percées chacune d'une étroite fenêtre. L'abside centrale prend appui sur un mur pignon surmonté d'un clocheton à baie campanaire unique. Les absidioles prennent appui sur les murs du transept.
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
Elle possède un chevet constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires percées chacune d'une étroite fenêtre. L'abside centrale prend appui sur un mur pignon surmonté d'un clocheton à baie campanaire unique. Les absidioles prennent appui sur les murs du transept.
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center>
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center>
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> L’église, qui fait 22,85 m de long, comporte un véritable transept et des collatéraux, éléments assez rares en Haute-Provence. La nef qui mesure 9,2 m de large et 10,2 m de hauteur sous voûte, est bordée de bas-côtés étroits (1,4 et 1,6 m de large) voûtés en quart de cercle, ce qui permet d’absorber une partie de la poussée de la voûte de la nef.
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
L’église, qui fait 22,85 m de long, comporte un véritable transept et des collatéraux, éléments assez rares en Haute-Provence. La nef qui mesure 9,2 m de large et 10,2 m de hauteur sous voûte, est bordée de bas-côtés étroits (1,4 et 1,6 m de large) voûtés en quart de cercle, ce qui permet d’absorber une partie de la poussée de la voûte de la nef.
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> Les bas-côtés étroits (1,4 et 1,6 m de large)sont  voûtés en quart de cercle.
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
Les bas-côtés étroits (1,4 et 1,6 m de large)sont voûtés en quart de cercle.
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center> La façade occidentale est percée de deux fenêtres géminées logées sous un arc de décharge
La chapelle Saint-Donat-le-Bas
La façade occidentale est percée de deux fenêtres géminées logées sous un arc de décharge
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<center>La chapelle Saint-Donat-le-Bas</center>
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