La Tour de Porchères, Mane, Simiane-la-Rotonde.
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La tour est faite de pierres appareillées. C'est un monument du XIIe siècle, peut être à but défensif, ou une grange de l'ancien village de Porchères.
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Son toit est en doubles appentis, les trous servent à évacuer les eaux de ruissellement. En août 1631, le village de Porchères est décimé par la peste ; toutes les maisons sont abandonnées. Une première concentration de propriétés est faite par les Fàry, qui acquièrent six maisons en 1644 ; elles seront acquises par les Sébastiane en 1818. Ce sont les Berluc qui finiront la réunion des biens en 1834. La tour sera dégagée par eux, les sous-étages et cloisons ôtés, et Léon de Berluc-Pérussis, l'un des moteurs du mouvement du Félibrige, la transformera en église, avant d’en faire son tombeau.
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Une belle porte en arc brisé entourée de grands claveaux donne beaucoup de grâce à cet ensemble à l'architecture austère.
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Cet édifice comprend un rez-de-chaussée, aujourd’hui transformé en chapelle (H : 7,50 m.) et un étage (4,50 m. ), voûtés en berceau brisé. Deux meurtrières éclairent faiblement la salle basse, alors qu'à l'étage trois fenêtres en plein cintre, une sur chaque face, sont ménagées dans les murs épais et précédées de banquettes.
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L'origine du nom du village vient des « porchères » c'est-à-dire des enclos en pierres sèches servant à élever des porcs.
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C'est, sans doute, un cabanon de carrier.
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La pierre de Mane, légèrement ocrée, est réputée pour sa régularité et la dureté de son grain, sa résistance au gel. C’est une pierre du Midi issue de la mer du Miocène. Traditionnellement les pierres étaient extraites à l’escoudo, pic à tranchant étroit et long manche souple avec lequel les carriers creusaient d’étroites saignées délimitant le bloc sur deux ou trois faces. Puis avec des coins en bois gonflés d’eau ou en acier, ils faisaient céder son dernier lien avec le banc de roche. Ces carrières ont été exploitées jusqu'en 1980.
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Dans le front de taille des années 1960, la haveuse1 a fait ses découpes horizontales et verticales indépendamment du pendage. Le banc de roche est traversé verticalement par une diaclase que les eaux des pluies d’orage, chargées d’acide carbonique, ont élargie, laissant sur ses bords déchiquetés l’argile brune de décomposition.
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C'est avec ces pierres que l'on a bâti tous les grands édifices de la région (Salagon, cathédrale de Forcalquier...)
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Le village de Mane avec son clocher, et, derrière, les hauteurs de forcalquier.
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A gauche, le rocher de Volx, puis le plateau de Valensole, et au fond, le mont Denier dominant Moustiers.
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A gauche, le rocher de Volx, puis le plateau de Valensole, et au fond, le mont Denier dominant Moustiers.
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Ce pont, du XIIe siécle, permet de franchir la rivière la Laye. Il serait de la même époque que le prieuré Notre-Dame de Salagon. Il se trouve sur l'ancienne route reliant Apt à Sisteron.
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De fait seule l'arche la plus grande est médiévale. Un document retrouvé par Marie-Madeleine Viré montre que les deux plus petites, côté est, et les becs ont été construits en 1626 pour remplacer le remblai initial qui faisait barrage, emporté par une crue de la Laye. Il se peut que la grande arche ait été reprise à cette occasion.
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Un dos d'âne surmonte l'arche la plus élevée,
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puis, une pente régulière (soutenue par les deux arches plus petites) traverse la rivière.
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Les piles ont des avants et des arrières becs triangulaires qui les confortent et jouent un rôle de dévieurs de courant. Selon les spécialistes, c'est au 17 ème siècle que ces becs ont été rajoutés suite à une inondation.
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L'ancien hôtel dieu, construit en 1710, aujourd'hui maison de reraite.
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L'ancien hôtel dieu, aujoud'hui maison de reraite.
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Fontaine érgée en 1900, en l'honneur de Toussaint Forbin-Janson, initiateur de l'hôpital et du couvent des minimes, évêque de Marseille en 1662, évêque de Beauvais en 1679, cardinal en 1690.
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Au centre, une niche placée entre deux colonnes ioniques.
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Maison avec un enduit en ciment blanc, de l'entrepreneur Vacher de Manosque.
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Ancienne ferme.
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La citadelle de Mane est l’unique fortification complète de Haute-Provence avec des parties antérieures au XVIIe siècle (date des XIIe/XVIIIe siècles). Elle est défendue par une double enceinte en hélice.
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Clocher de l’église paroissiale Saint-André.
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Clocher de l’église paroissiale Saint-André.
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L’église paroissiale Saint-André, du XVIe siècle, possède une façade baroque, comportant deux portes monumentales.
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Le portail de style florentin.
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Le clocher-tour, construit contre le chœur, haut de trois étages, date du XVIIe siècle.
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Dans la niche Renaissance, une céramique d'Henri Pertus représentant la vierge et les deux patrons du pays, Saint-Laurent et Saint André, entourant l'Enfant Jésus, inaugurée le 8 décembre 1957.
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Son autel en marbre, attribué à Pierre Puget, est surmonté d’un baldaquin polychrome est classé. Les stalles fournissent dix-huit sièges, ornées de feuilles d’acanthe, de volutes, de chapiteaux corinthiens. Datées des XVIIe et XVIIIe siècles, elles sont classées.
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Le retable en bois doré autour d'une vierge en marbre de Carare, importée de Gênes par les Forbin, classée en 1956 comme monument historique.
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Saint Joseph.
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Un vitrail du chœur représente la crucifixion de saint André.
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Le banc d'œuvre des marguilliers (membres du conseil de fabrique d'une paroisse).
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Le banc d'œuvre.
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Le banc d'œuvre.
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Ste Anne et Marie.
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Escalier à vis du XVIe.
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L’hôtel de Miravail, commencé en 1540, daterait de 1572. Certaines fenêtres de la façade sont reprises au XVIIe ou au XVIIIe siècle.
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L’hôtel de Miravail. Il possède une cheminée ornée de gypseries au décor très riche, voire chargé, mais très finement ouvragé, qui date du XVIIe siècle.
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L’hôtel de Miravail.
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L’hôtel de Miravail.
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A gauche, sur le mur, plaques d'une bugadière.
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Vestiges du marché moyen-âgeux.
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Vestiges du marché moyen-âgeux.
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Vestiges du marché moyen-âgeux.
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Pontin.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe.
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Premier rempart du XIVe. Echauguette.
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Premier rempart du XIVe. Echauguette.
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L’ancien couvent des minimes (XVIIe siècle) est construit dans le style classique. C'est, maintenant, un hôtel de luxe.
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L’ancien couvent des minimes (XVIIe siècle) est construit dans le style classique. C'est, maintenant, un hôtel de luxe.
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Bugadière.
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Rue Grande, ancienne rue Royale, le long du rempart du XVIe.
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Rempart du XVIe.
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La calade, entre l'église et la chapelle.
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La chapelle des Pénitents blancs, Notre-Dame-de-Pitié, est construite dans le style classique. La façade offre un portail à fronton du XVIIe siècle. Elle est surmontée d’un clocher-mur.
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La chapelle des Pénitents blancs.
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La chapelle des Pénitents blancs.
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La chapelle des Pénitents blancs.
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La chapelle des Pénitents blancs. Casiers des pénitents.
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Le père Louis Éconches Feuillée (parfois écrit Feuillet) est un explorateur, botaniste, géographe et astronome français, né en 1660 à Mane et mort le 18 avril 1732 à Marseille. Feuillée décrit scientifiquement de nombreuses plantes sud-américaines pour la première fois. Il dépeint aussi un monstre né d'une brebis qu'on lui a permis de voir en 1707 : « Le monstre dont on voit ici la figure, parut à Buenos Aires le 26 du mois d’août. Le contraste de trois ressemblances qu’il avait avec un enfant, un cheval, et un veau, surprit étrangement tous ceux qui le virent. Je le demandai à celui qui me le montra, dans le dessein d’en examiner toutes les parties, et d’en faire un fidèle rapport ; mais il ne voulut jamais me l’abandonner. Je l’examinai d’assez près, et j’en dessinai, sans qu’on s’en aperçût, les traits principaux. »
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La rotonde, donjon du château des Simiane-Agoult, fin XIIe ou début XIIIe. D'une hauteur de 18 m, elle est surmonté s'une tour de guet.
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La rotonde, donjon du château des Simiane-Agoult, fin XIIe ou début XIIIe. D'une hauteur de 18 m, elle est surmonté s'une tour de guet.
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Portail des Moulins.
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Hôtel des Pellissier des Granges. Le portail est constitué d'un large encadrement en pierre supportant un énorme fronton en demi-lune, souligné d'un motif à denticules, qui emprisonne un tympan d'ornementation composite : une sorte de parchemin déroulé, orné de rinceaux, avec au centre un médaillon, terminé en volutes autour de deux masques humains. Les motifs sculptés sur la porte rappellent la demi-lune du linteau mais on y remarque aussi des motifs géométriques, en particulier trois cercles entourant chacun une fleur ce qui laisse à penser que cette demeure a appartenu quelque temps aux De Ferry dont les armes portent « trois annelets d'or sur fond de gueule ».
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Le clocher St Jean. Il a été construit en 1585. Il doit sa décapitation à la foudre qui s'abattit sur le village lors d'un orage le 5 – 6 février 1897.
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Maison Eyroux de Pontevès XIe-XVIe. Portail XVIIe.
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Maison Eyroux de Pontevès XIe-XVIe. Il s'élève en forme de tour à six étages du côté de la rue en contrebas et s'ouvre sur la rue du dessus par le portail.
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Façade appareillées en "arête de poisson".
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Maison Dumaistre, notaires du XVIIe-XVIIIe.
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Maison Dumaistre, notaires du XVIIe-XVIIIe.
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Aux volets, des tirettes permettaient de se préserver des mouches : on les appelait des mouchards. Ensuite, ils ont servi pour ragder sans être vu.
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Maison Ponsson. Famille de notaire du XVIIe au XVIIIe siècle et de l'écrivain Ponson du Terrail, 1829 – 1871.
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Maison Ponsson. Famille de notaire du XVIIe au XVIIIe siècle et de l'écrivain Ponson du Terrail, 1829 – 1871.
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Maison Ponsson. Famille de notaire du XVIIe au XVIIIe siècle et de l'écrivain Ponson du Terrail, 1829 – 1871.
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Vielles Halles. Elles furent aménagées à la fin du XVIe siècle, époque où un rempart continu de se justifier plus. Là, s'effectuaient les échanges sous l'œil vigilant du « pezadou », chargé de vérifier les poids et mesures.
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Vielles Halles.
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Vielles Halles.
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Blason de la famille de Simiane « d'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur » et sa devise « les tours soutiennent les lys. »
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Après la consécration de Sainte victoire à l'église de la paroisse, Saint Jean est devenu une chapelle desservie jusqu'à la révolution. Elle fut vendue comme bien national en 1794 et démolie au cours du XIXe siècle.
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Le clocher St Jean. Il a été construit en 1585.
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Ancienne échoppe avec son étal.
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Eglise Ste Victoire, XVIe-XVIIe siècles. Elle doit son nom à l'existence au XVe siècle, dans les bois du Buitsseron sur le plateau, d'une ermite prénommée Victoire qui vint mourir d'épuisement à la porte de l'église Saint-Jean. La façade sud d'époque Renaissance, très sobre, s'orne d'une rose de petites dimensions et d'un beau fronton triangulaire à l'antique encadrant un portail de bois.
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La façade s'orne au pignon d'un clocheton ajouré plaçé sur une croix de pierre sur un catouche daté de 1585.
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Le portail de bois à deux vantaux, remplacé au XVIIe siècle, est orné de symboles cultuels sculptés dans le chêne.
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La nef est à trois travées, flanquée de deux nefs latérales. Toutes les trois sont voûtées sur croisées d'ogives.
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Une grande arcature plein cintre sépare la nef du chœur pentagonal et voûté sur croisées d'ogives rayonnantes, éclairé par trois petites baies en plein cintre.
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Vitraux de Martin, Avignon, 1858.
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Tableau de Fidèle Patritti.
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Tableau de Fidèle Patritti.
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Tableau de Fidèle Patritti.
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Tableau de Fidèle Patritti.
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Voûte sur croisées d'ogives de la nef centrale.
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Jeanne d'Arc, la Vierge, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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Fonts baptismaux.
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Buste-reliquaire de Ste Victoire.
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Buste-reliquaire de Ste Victoire.
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Tombe de Ponson du Terrail.
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Statue de Ste Victoire. 1716.
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Maison de César, 1780.
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Escalier creusé dans l'épaisseur de la muraille qui permettait d'accéder à la partie haute de la tour.
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Le logis seigneurial édifié au XIIIe siècle mais remanié au XVIe siècle. Le portail roman ouvre dans le vide. Le raccordement du portail au logis seigneurial pose un problème non résolu.
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On pénètre dans la première salle par une voûte en berceau très surbaissée.
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Salle polygonale du rez-de-chaussée avec un arc en plein cintre qui soutient le plancher de l'étage et un escalier qui permet l'accès à ce niveau. Ils ne sont pas d'origine.
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La salle romane est surmontée d'une coupole haute de plus de 5 m ouverte sur le ciel par un oculus zénithal et quatre soupiraux.
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Collerette végétale de l'oculus.
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Les 12 nervures saillantes se raccordent à l'oculus d'une façon hélicoïdale.
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Dans les niches, des gravures de Dominique Héraud, « Bacchanales ».
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Dans les niches, des gravures de Dominique Héraud, « Bacchanales ».
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Dans les niches, des gravures de Dominique Héraud, « Bacchanales ».
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Portail roman orné de deux archivoltes supportées par des chapiteaux à feuillage.
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Restes de la peinture de la chambre à coucher.
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Restes de la peinture de la chambre à coucher.
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Restes de la peinture de la chambre à coucher.
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