<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Au pied du Cordœil.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Au pied du Cordœil.
139
<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
140
<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
141
<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
143
<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
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<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
145
<center>Entre Thorame Basse et Thorame Haute.</center>Lac des Sagnes.
Entre Thorame Basse et Thorame Haute.
Lac des Sagnes.
146
<center>Thorame Haute.</center>Après la chute de l’Empire romain, la vallée du haut Verdon connaît de nombreuses invasions durant plusieurs siècles : Vandales en 480, Ostrogoths en 508, Lombards en 570, des Sarrasins en 740, chassés en 885. Au Moyen Âge, on retrouve plusieurs documents concernant les implantations de moines, notamment de Saint-Victor. Une charte de l’abbaye de Saint-Victor établie en 1056 concerne déjà les communautés Haut Verdon. Cette époque est aussi marquée par l'installation de riches familles seigneuriales. La distinction entre les deux communautés distinctes semble s'opérer vers la fin du XIIIe siècle, avec les qualificatifs géographiques : Superiori pour Haut et Inferiori pour Bas, d’où Toramina Superiori qui deviendra au cours des siècles Thorame-Haute. En 1342, la communauté de Thorame-Haute est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence. En 1390, les troupes de Raymond de Turenne ravagent la région et incendient le village. En 1486, la région est annexée au royaume de France.
Thorame Haute.
Après la chute de l’Empire romain, la vallée du haut Verdon connaît de nombreuses invasions durant plusieurs siècles : Vandales en 480, Ostrogoths en 508, Lombards en 570, des Sarrasins en 740, chassés en 885. Au Moyen Âge, on retrouve plusieurs documents concernant les implantations de moines, notamment de Saint-Victor. Une charte de l’abbaye de Saint-Victor établie en 1056 concerne déjà les communautés Haut Verdon. Cette époque est aussi marquée par l'installation de riches familles seigneuriales. La distinction entre les deux communautés distinctes semble s'opérer vers la fin du XIIIe siècle, avec les qualificatifs géographiques : Superiori pour Haut et Inferiori pour Bas, d’où Toramina Superiori qui deviendra au cours des siècles Thorame-Haute. En 1342, la communauté de Thorame-Haute est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence. En 1390, les troupes de Raymond de Turenne ravagent la région et incendient le village. En 1486, la région est annexée au royaume de France.
147
<center>Thorame Haute.</center>Le Verdon vu du Pont Clot.
Thorame Haute.
Le Verdon vu du Pont Clot.
148
<center>Thorame Haute.</center>Le Verdon vu du Pont Clot.
Thorame Haute.
Le Verdon vu du Pont Clot.
149
<center>Thorame Haute.</center>Chapelle Saint-Joseph. Bien que citée dans les visites pastorales de l'évêque de Senez, Mgr Soanen, au début du XVIIIe siècle, l'origine de cette chapelle nous est inconnue. Elle appartient à un ensemble d'oratoires, de chapelles et de croix qui signalent et protègent l'arrivée dans le village.
Thorame Haute.
Chapelle Saint-Joseph. Bien que citée dans les visites pastorales de l'évêque de Senez, Mgr Soanen, au début du XVIIIe siècle, l'origine de cette chapelle nous est inconnue. Elle appartient à un ensemble d'oratoires, de chapelles et de croix qui signalent et protègent l'arrivée dans le village.
150
<center>Thorame Haute.</center>Chapelle Saint-Joseph. Son architecture typiquement alpine la désigne à la fois comme abri pour les voyageurs et comme oratoire, ouvert par une claustra de bois tourné qui laisse voir la statue du saint à invoquer pour se protéger.
Thorame Haute.
Chapelle Saint-Joseph. Son architecture typiquement alpine la désigne à la fois comme abri pour les voyageurs et comme oratoire, ouvert par une claustra de bois tourné qui laisse voir la statue du saint à invoquer pour se protéger.
151
<center>Thorame Haute.</center>
Thorame Haute.
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<center>Thorame Haute.</center>Statue de saint Joseph.
Thorame Haute.
Statue de saint Joseph.
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<center>Thorame Haute.</center>Statue de Saint Joseph.
Thorame Haute.
Statue de Saint Joseph.
154
<center>Thorame Haute.</center>Le lavoir.
Thorame Haute.
Le lavoir.
155
<center>Thorame Haute.</center>Le lavoir. À partir de 1556, la communauté de Thorame-Haute devient propriétaire des moulins, contre une rente servie aux Villeneuve, seigneurs du lieu. Durant les guerres de religion, le baron d’Allemagne et ses huguenots combattent les troupes de Henry de Garde, le baron d’Allemagne s’empare du fort Saint-Georges le 9 octobre 157440. L'église est détruite à cette occasion (ou en 1576 selon d'autres sources) ; elle est reconstruite en 1598 et en 1603.
Thorame Haute.
Le lavoir. À partir de 1556, la communauté de Thorame-Haute devient propriétaire des moulins, contre une rente servie aux Villeneuve, seigneurs du lieu. Durant les guerres de religion, le baron d’Allemagne et ses huguenots combattent les troupes de Henry de Garde, le baron d’Allemagne s’empare du fort Saint-Georges le 9 octobre 157440. L'église est détruite à cette occasion (ou en 1576 selon d'autres sources) ; elle est reconstruite en 1598 et en 1603.
156
<center>Thorame Haute.</center>En 1630 une épidémie de peste est très meurtrière, on compte environ 90 décès. Lors de la peste de 1720, le village fournit vingt-sept hommes pour garder le cordon sanitaire qui doit éviter la propagation de l’épidémie. Sept postes sont mis en place, notamment sur les ponts du Verdon. Le village est entouré d’une palissade percée de trois portes gardées nuit et jour. La construction de la chapelle Saint-Roch est reliée à l’un de ces épisodes. À la fin de l’Ancien Régime, la communauté de Thorame-Haute dépendait de la viguerie de Colmars. Lors de la création du département des Basses-Alpes en 1790, le village est chef-lieu de canton et fait partie des huit cantons du district de Castellane, mais le canton est supprimé en 1802.
Thorame Haute.
En 1630 une épidémie de peste est très meurtrière, on compte environ 90 décès. Lors de la peste de 1720, le village fournit vingt-sept hommes pour garder le cordon sanitaire qui doit éviter la propagation de l’épidémie. Sept postes sont mis en place, notamment sur les ponts du Verdon. Le village est entouré d’une palissade percée de trois portes gardées nuit et jour. La construction de la chapelle Saint-Roch est reliée à l’un de ces épisodes. À la fin de l’Ancien Régime, la communauté de Thorame-Haute dépendait de la viguerie de Colmars. Lors de la création du département des Basses-Alpes en 1790, le village est chef-lieu de canton et fait partie des huit cantons du district de Castellane, mais le canton est supprimé en 1802.
157
<center>Thorame Haute.</center>Le lavoir central.
Thorame Haute.
Le lavoir central.
158
<center>Thorame Haute.</center>Le lavoir central.
Thorame Haute.
Le lavoir central.
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<center>Thorame Haute.</center>
Thorame Haute.
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<center>Thorame Haute.</center>
Thorame Haute.
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<center>Thorame Haute.</center>Clocher de 1828.
Thorame Haute.
Clocher de 1828.
162
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Elle est sous le titre de de saint Julien-Martyr, comme attesté vers 1300, et va s’adjoindre saint Georges comme patron. Elle est détruite en 1574 durant les guerres de religion, elle n’est reconstruite qu’à partir de 1598 ; la nef date du XIXe siècle.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Elle est sous le titre de de saint Julien-Martyr, comme attesté vers 1300, et va s’adjoindre saint Georges comme patron. Elle est détruite en 1574 durant les guerres de religion, elle n’est reconstruite qu’à partir de 1598 ; la nef date du XIXe siècle.
163
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Le clocher date des XIVe/XVe siècles
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Le clocher date des XIVe/XVe siècles
164
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
165
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Le chœur et la chapelle latérale (du Rosaire, datant de 1539) sont voûtés d’ogives, la nef voûtée d’arcs en berceau.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Le chœur et la chapelle latérale (du Rosaire, datant de 1539) sont voûtés d’ogives, la nef voûtée d’arcs en berceau.
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<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
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<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
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<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
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<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Antoine Rouvier a eu une production importante au début du XVIIe siècle dans la région. Pour Thorame-Haute, il réalisa le grand retable avec, en registres superposés, trois scènes de la naissance du Christ et trois de sa mort. Il ne reste que deux tableaux représentant la naissance et la mort du Christ, la partie centrale du triptyque ayant disparu.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Antoine Rouvier a eu une production importante au début du XVIIe siècle dans la région. Pour Thorame-Haute, il réalisa le grand retable avec, en registres superposés, trois scènes de la naissance du Christ et trois de sa mort. Il ne reste que deux tableaux représentant la naissance et la mort du Christ, la partie centrale du triptyque ayant disparu.
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<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Antoine Rouvier a eu une production importante au début du XVIIe siècle dans la région. Pour Thorame-Haute, il réalisa le grand retable avec, en registres superposés, trois scènes de la naissance du Christ et trois de sa mort. Il ne reste que deux tableaux représentant la naissance et la mort du Christ, la partie centrale du triptyque ayant disparu.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Antoine Rouvier a eu une production importante au début du XVIIe siècle dans la région. Pour Thorame-Haute, il réalisa le grand retable avec, en registres superposés, trois scènes de la naissance du Christ et trois de sa mort. Il ne reste que deux tableaux représentant la naissance et la mort du Christ, la partie centrale du triptyque ayant disparu.
171
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Trois scènes de la naissance du Christ, de bas en haut : l'Adoration des Bergers, la Circoncision, l'Adoration des Mages.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Trois scènes de la naissance du Christ, de bas en haut : l'Adoration des Bergers, la Circoncision, l'Adoration des Mages.
172
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Trois scènes de la mort du Christ, de bas en haut : Jésus au mont des Oliviers, le portage de croix avec Ste Véronique, la Résurrection.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Trois scènes de la mort du Christ, de bas en haut : Jésus au mont des Oliviers, le portage de croix avec Ste Véronique, la Résurrection.
173
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
174
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. L'Immaculée Conception. Scène du bas : l'Annonciation.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. L'Immaculée Conception. Scène du bas : l'Annonciation.
175
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. St Julien, martyre en 304. Scène du bas : il fut décapité à Brioude (Haute-Loire) en 304 lors des persécutions religieuses ordonnées par l'empereur Dioclétien.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. St Julien, martyre en 304. Scène du bas : il fut décapité à Brioude (Haute-Loire) en 304 lors des persécutions religieuses ordonnées par l'empereur Dioclétien.
176
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
177
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. La chapelle latérale (du Rosaire, datant de 1539) est voûtée d’ogives. Un tableau placé sur le retable représente la donation du rosaire, signée par Patritti , 1847. Une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois peint et doré, du XVIIIe siècle, classée monument historique au titre objet, elle est conservée dans la chapelle du Rosaire et menée en procession chaque année à la chapelle de Notre-Dame de la Fleur.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. La chapelle latérale (du Rosaire, datant de 1539) est voûtée d’ogives. Un tableau placé sur le retable représente la donation du rosaire, signée par Patritti , 1847. Une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois peint et doré, du XVIIIe siècle, classée monument historique au titre objet, elle est conservée dans la chapelle du Rosaire et menée en procession chaque année à la chapelle de Notre-Dame de la Fleur.
178
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Un tableau placé sur le retable et représentant l’institution du rosaire, datant de la fin du XVIIe siècle. Une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois peint et doré, du XVIIIe siècle, classée monument historique au titre objet, elle est conservée dans la chapelle du Rosaire et menée en procession chaque année à la chapelle de Notre-Dame de la Fleur.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Un tableau placé sur le retable et représentant l’institution du rosaire, datant de la fin du XVIIe siècle. Une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois peint et doré, du XVIIIe siècle, classée monument historique au titre objet, elle est conservée dans la chapelle du Rosaire et menée en procession chaque année à la chapelle de Notre-Dame de la Fleur.
179
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
180
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Apparition du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, inspiratrice du culte du Sacré-Cœur de Jésus. Les vitraux sont de la maison Gesta, à Toulouse.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Apparition du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, inspiratrice du culte du Sacré-Cœur de Jésus. Les vitraux sont de la maison Gesta, à Toulouse.
181
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
182
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Saint Georges terrassant le dragon.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Saint Georges terrassant le dragon.
183
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
184
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
185
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. St Sébastien.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. St Sébastien.
186
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
187
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Intercession de la Vierge pour les âmes du purgatoire, souvenir de la mission de 1883.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Intercession de la Vierge pour les âmes du purgatoire, souvenir de la mission de 1883.
188
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
189
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Un tableau représentant saint Antoine et saint Paul-Ermite, daté du troisième quart du XVIIe siècle
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Un tableau représentant saint Antoine et saint Paul-Ermite, daté du troisième quart du XVIIe siècle
190
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
191
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. Le Sacré-Cœur.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. Le Sacré-Cœur.
192
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
193
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale. St Joseph.
Thorame Haute.
L’église paroissiale. St Joseph.
194
<center>Thorame Haute.</center>L’église paroissiale.
Thorame Haute.
L’église paroissiale.
195
<center>Le pont du Moulin.</center>Le pont du Moulin, (ou ancien pont d’Ondres), est un pont muletier qui desservait le village d’Ondres. Il est construit en dos d’âne sur deux arches, ce qui est exceptionnel pour l’époque de sa construction (1685-1688, bien que Raymond Collier en voit trois). C’est le seul endroit à des lieues à la ronde où il y a un resserrement rocheux du lit du Verdon permettant la construction d’un pont relativement court et solide. Il y avait aussi des carrières de bonnes pierres à proximité, et même une carrière de « marbre » sur les hauteur de Colmars.
Le pont du Moulin.
Le pont du Moulin, (ou ancien pont d’Ondres), est un pont muletier qui desservait le village d’Ondres. Il est construit en dos d’âne sur deux arches, ce qui est exceptionnel pour l’époque de sa construction (1685-1688, bien que Raymond Collier en voit trois). C’est le seul endroit à des lieues à la ronde où il y a un resserrement rocheux du lit du Verdon permettant la construction d’un pont relativement court et solide. Il y avait aussi des carrières de bonnes pierres à proximité, et même une carrière de « marbre » sur les hauteur de Colmars.
196
<center>Le pont du Moulin.</center>Il est connu sous plusieurs noms. Localement il est souvent appelé improprement
Le pont du Moulin.
Il est connu sous plusieurs noms. Localement il est souvent appelé improprement "Pont romain", sans doute à cause de son arche principale. On le trouve aussi sur des cartes postales anciennes sous le nom de pont de Serpégier ou Serpège, ou encore pont de la Fabrique. Il est classé monument historique. Il est désaffecté en 1881 avec la construction d’une passerelle en bois longue, plus en amont, pour raccorder le hameau d'Ondres à la nouvelle route principale..
197
<center>Le pont du Moulin.</center>Il est construit entre 1685 et 1688 par Eustache Ventre, maître maçon du village voisin de Colmars. Il est désaffecté en 1881 avec la construction d’une longue passerelle en bois plus en amont pour raccorder le hameau d'Ondres à la nouvelle route principale.
Le pont du Moulin.
Il est construit entre 1685 et 1688 par Eustache Ventre, maître maçon du village voisin de Colmars. Il est désaffecté en 1881 avec la construction d’une longue passerelle en bois plus en amont pour raccorder le hameau d'Ondres à la nouvelle route principale.
198
<center>Le pont du Moulin.</center>A réception de l’ouvrage, les représentants de la province constatent que l’exécution n’est pas conforme au devis établi qui ne prévoyait qu’une seule arche. Par l’explication donnée aux consuls présents à la remise des travaux, le maitre d’œuvre signale que suivant les métrés du devis, le pied-droit côté montagne serait sur un terrain instable. Il justifie ainsi sa décision de rallonger le pont de quelque 3 mètres permettant d’asseoir et de consolider la culée de l’arche secondaire sur un rocher bien ancré. Il signale aussi qu’en cas de grosses fontes de neige ou de fortes pluies le débit de la rivière se trouverait mieux canalisé pour l’écoulement de l’eau par cette arche supplémentaire. Il faut penser que cette judicieuse construction, l’esthétique de sa réalisation et les explications du maitre d’œuvre ont convaincu les consuls en acceptant cette modification, tout en considérant qu’il devrait percevoir un paiement pour cette besogne supplémentaire. Ce qui fut fait.
Le pont du Moulin.
A réception de l’ouvrage, les représentants de la province constatent que l’exécution n’est pas conforme au devis établi qui ne prévoyait qu’une seule arche. Par l’explication donnée aux consuls présents à la remise des travaux, le maitre d’œuvre signale que suivant les métrés du devis, le pied-droit côté montagne serait sur un terrain instable. Il justifie ainsi sa décision de rallonger le pont de quelque 3 mètres permettant d’asseoir et de consolider la culée de l’arche secondaire sur un rocher bien ancré. Il signale aussi qu’en cas de grosses fontes de neige ou de fortes pluies le débit de la rivière se trouverait mieux canalisé pour l’écoulement de l’eau par cette arche supplémentaire. Il faut penser que cette judicieuse construction, l’esthétique de sa réalisation et les explications du maitre d’œuvre ont convaincu les consuls en acceptant cette modification, tout en considérant qu’il devrait percevoir un paiement pour cette besogne supplémentaire. Ce qui fut fait.
199
<center>Le pont du Moulin.</center>Le chemin desservant le hameau d'Ondres passait sur ce pont.
Le pont du Moulin.
Le chemin desservant le hameau d'Ondres passait sur ce pont.
200
<center>Le pont du Moulin.</center>Les dux arches très inégales ont 17 et 9 m de portée, pour une longueur totale de 41 m et une largeur de 2,3 m.
Le pont du Moulin.
Les dux arches très inégales ont 17 et 9 m de portée, pour une longueur totale de 41 m et une largeur de 2,3 m.
201
<center>Le pont du Moulin.</center>Les deux arches sont séparées par une pile, protégée par un avant et un arrière-becs.
Le pont du Moulin.
Les deux arches sont séparées par une pile, protégée par un avant et un arrière-becs.
202
<center>Le pont du Moulin.</center>Les becs, en pierre appareillée, protègent la pile centrale et les culées dont l'une repose sur un massif rocheux.
Le pont du Moulin.
Les becs, en pierre appareillée, protègent la pile centrale et les culées dont l'une repose sur un massif rocheux.
203
<center>Le pont du Moulin.</center>Le pont vu de la rive gauche. L’intrados de l’arche principale montre des niches (4 sur chaque coté) à environ 2 m de sa naissance, probable appui pour le gabarit  de bois pour la construction de l’arche.
Le pont du Moulin.
Le pont vu de la rive gauche. L’intrados de l’arche principale montre des niches (4 sur chaque coté) à environ 2 m de sa naissance, probable appui pour le gabarit de bois pour la construction de l’arche.
204
<center>Le pont du Moulin.</center>A gauche, des vestiges de bâtiments qui ont abrité diverses activités pendant des siècles.
Le pont du Moulin.
A gauche, des vestiges de bâtiments qui ont abrité diverses activités pendant des siècles.
205
<center>Le pont du Moulin.</center>
Le pont du Moulin.
206
<center>Le pont du Moulin.</center>
Le pont du Moulin.
207
<center>Le pont du Moulin.</center>Vue vers l'aval. Au fond, le Cordoeil.
Le pont du Moulin.
Vue vers l'aval. Au fond, le Cordoeil.
208
<center>Le pont du Moulin.</center>Le moulin.
Le pont du Moulin.
Le moulin.
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<center>Le pont du Moulin.</center>Le moulin.
Le pont du Moulin.
Le moulin.
210
<center>Le pont du Moulin.</center>Le moulin. Le bâtiment principal fut le moulin à farine de Thorame-Haute, signalé au moins depuis le XVIIe siècle. Le bâtiment en contrebas fut un foulon, utilisé pour battre les « draps » afin de les rendre plus souples et solides. Au XIXe siècle, il est transformé en une scierie pour le bois de mélèze. Celle- ci a fonctionné jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
La fabrication du drap de laine est un savoir-faire local ancien qui a laissé son empreinte sur le territoire.
Le pont du Moulin.
Le moulin. Le bâtiment principal fut le moulin à farine de Thorame-Haute, signalé au moins depuis le XVIIe siècle. Le bâtiment en contrebas fut un foulon, utilisé pour battre les « draps » afin de les rendre plus souples et solides. Au XIXe siècle, il est transformé en une scierie pour le bois de mélèze. Celle- ci a fonctionné jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. La fabrication du drap de laine est un savoir-faire local ancien qui a laissé son empreinte sur le territoire.
211
<center>Vue de la voie ferrée</center>Vue de la route de la Colle Saint Michel.
Vue de la voie ferrée
Vue de la route de la Colle Saint Michel.
212
<center>Thorame gare.</center>Etablie à 1 013 mètres d'altitude, la gare de Thorame-Haute est située au point kilométrique 95,477 de la ligne de Nice à Digne (voie métrique. La Compagnie des chemins de fer du Sud de la France a ouvert la gare en 1911. C'est la gare plus élevée de la ligne.
Thorame gare.
Etablie à 1 013 mètres d'altitude, la gare de Thorame-Haute est située au point kilométrique 95,477 de la ligne de Nice à Digne (voie métrique. La Compagnie des chemins de fer du Sud de la France a ouvert la gare en 1911. C'est la gare plus élevée de la ligne.
213
<center>Thorame gare.</center>Elle était dotée d'un buffet dont le bâtiment est placé à proximité immédiate du bâtiment principal. En 1891, la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (dit Sud-France) met en service la ligne de Digne à Mézel-Chateauredon. En 1892 sont mis en service les tronçons Nice - Colomars, Colomars - Puget-Théniers, ainsi que Saint-André – Mézel en direction de Digne. Le dernier tronçon entre Saint-André-de-Méouilles et Puget-Théniers reste donc à réaliser. Le choix définitif de faire passer la ligne par la haute vallée du Verdon, nécessite le percement d’un tunnel long de 3 457 m, celui-ci relie la haute vallée du Verdon à celle de la Vaïre.
Thorame gare.
Elle était dotée d'un buffet dont le bâtiment est placé à proximité immédiate du bâtiment principal. En 1891, la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (dit Sud-France) met en service la ligne de Digne à Mézel-Chateauredon. En 1892 sont mis en service les tronçons Nice - Colomars, Colomars - Puget-Théniers, ainsi que Saint-André – Mézel en direction de Digne. Le dernier tronçon entre Saint-André-de-Méouilles et Puget-Théniers reste donc à réaliser. Le choix définitif de faire passer la ligne par la haute vallée du Verdon, nécessite le percement d’un tunnel long de 3 457 m, celui-ci relie la haute vallée du Verdon à celle de la Vaïre.
214
<center>Thorame gare.</center>La construction du dernier tronçon long de 27 km et le percement du tunnel prennent plusieurs années. L’ouverture au trafic des voyageurs se fait le 3 juillet 1911. La gare gagne une certaine importance en tant que « gare touristique ». Elle dessert toute la haute vallée du Verdon qui connait une fréquentation importante.
Thorame gare.
La construction du dernier tronçon long de 27 km et le percement du tunnel prennent plusieurs années. L’ouverture au trafic des voyageurs se fait le 3 juillet 1911. La gare gagne une certaine importance en tant que « gare touristique ». Elle dessert toute la haute vallée du Verdon qui connait une fréquentation importante.
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<center>Thorame gare.</center>
Thorame gare.
216
<center>Thorame gare.</center>Elle dispose d’installations qui servaient au transit de marchandises, aujourd'hui à l’abandon. Autrefois, le train était utilisé pour le transport de matériaux de construction comme le bois.
Thorame gare.
Elle dispose d’installations qui servaient au transit de marchandises, aujourd'hui à l’abandon. Autrefois, le train était utilisé pour le transport de matériaux de construction comme le bois.
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<center>Thorame gare.</center>La ligne de Nice à Digne est la seule encore existante de l'ancien réseau de la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France, devenu la propriété, de 1925 à 1933, de la « société des chemins de fer de Provence ». Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes », tout comme la ligne Central-Var (de Nice à Meyrargues), aujourd'hui disparue. En 1861 : l’ingénieur dignois Alphonse Beau de Rochas, inventeur du moteur à quatre temps, imagine de relier Nice (annexée à la France en 1860) à Grenoble en passant par la vallée du Var, celles du Verdon, des Asses et de la Bléone, puis celle de la Durance vers Gap, tout en délaissant Digne-les-Bains. Cependant les volontés politiques de l'époque envisagent un tracé par Digne en 1881. Le tracé est avalisé par les militaires l'année suivante lorsque le fort du Barbonnet serait achevé.
Thorame gare.
La ligne de Nice à Digne est la seule encore existante de l'ancien réseau de la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France, devenu la propriété, de 1925 à 1933, de la « société des chemins de fer de Provence ». Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes », tout comme la ligne Central-Var (de Nice à Meyrargues), aujourd'hui disparue. En 1861 : l’ingénieur dignois Alphonse Beau de Rochas, inventeur du moteur à quatre temps, imagine de relier Nice (annexée à la France en 1860) à Grenoble en passant par la vallée du Var, celles du Verdon, des Asses et de la Bléone, puis celle de la Durance vers Gap, tout en délaissant Digne-les-Bains. Cependant les volontés politiques de l'époque envisagent un tracé par Digne en 1881. Le tracé est avalisé par les militaires l'année suivante lorsque le fort du Barbonnet serait achevé.
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<center>Thorame gare.</center>Le choix de la voie métrique, moins coûteux, n'intéresse pas la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. En 1885, la Société marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôt constitue la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (SF) qui se substitue à elle pour la concession du réseau. La situation étant particulièrement tendue entre la France et l’Italie, les militaires exigèrent que le tronçon entre Nice et Saint-Martin-du-Var puisse accepter le passage de trains à écartement standard. On adopta alors un curieux système à 4 files de rails, permettant ainsi de faire circuler sur la même voie des trains à écartement normal et des trains à écartement métrique.
Thorame gare.
Le choix de la voie métrique, moins coûteux, n'intéresse pas la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. En 1885, la Société marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôt constitue la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (SF) qui se substitue à elle pour la concession du réseau. La situation étant particulièrement tendue entre la France et l’Italie, les militaires exigèrent que le tronçon entre Nice et Saint-Martin-du-Var puisse accepter le passage de trains à écartement standard. On adopta alors un curieux système à 4 files de rails, permettant ainsi de faire circuler sur la même voie des trains à écartement normal et des trains à écartement métrique.
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<center>Thorame gare.</center>La Compagnie des chemins de fer du Sud de la France renonce à financer la construction du tronçon entre Puget-Théniers et Saint-André-les-Alpes. Par une convention signée entre la compagnie et l'État le 1er décembre 1894, ce dernier accepte de prendre en charge cette construction. La convention est approuvée par une loi le 26 juillet 1895. Cette même convention prévoit une modification technique, sur le tronçon à écartement standard (1,435 m) entre Saint-Martin-du-Var et Nice, avec l'installation d'un seul rail supplémentaire à la voie métrique, au lieu de deux (l'un des trois rails étant donc commun aux deux écartements).
Thorame gare.
La Compagnie des chemins de fer du Sud de la France renonce à financer la construction du tronçon entre Puget-Théniers et Saint-André-les-Alpes. Par une convention signée entre la compagnie et l'État le 1er décembre 1894, ce dernier accepte de prendre en charge cette construction. La convention est approuvée par une loi le 26 juillet 1895. Cette même convention prévoit une modification technique, sur le tronçon à écartement standard (1,435 m) entre Saint-Martin-du-Var et Nice, avec l'installation d'un seul rail supplémentaire à la voie métrique, au lieu de deux (l'un des trois rails étant donc commun aux deux écartements).
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<center>Thorame gare.</center>Les Chemins de fer de Provence disposent, pour le transport des voyageurs de six autorails CFD de type SY à 48 places chacun, deux autorails AMP 801/802 - 803/804 livrés en 2010, et deux rames AMP 805/806 - 807/808. Ils disposent aussi de trois locomotives à vapeur, dont une circule certains week-end de mai à octobre.
Thorame gare.
Les Chemins de fer de Provence disposent, pour le transport des voyageurs de six autorails CFD de type SY à 48 places chacun, deux autorails AMP 801/802 - 803/804 livrés en 2010, et deux rames AMP 805/806 - 807/808. Ils disposent aussi de trois locomotives à vapeur, dont une circule certains week-end de mai à octobre.
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<center>Thorame gare.</center>Fontaine et statue en bronze devant la gare. Le socle, en marbre, est orné de fleurs de lys.
Thorame gare.
Fontaine et statue en bronze devant la gare. Le socle, en marbre, est orné de fleurs de lys.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La gare a donné son nom au lieu-dit : Thorame-Haute-Gare, mais localement on l'appelle aussi fréquemment
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La gare a donné son nom au lieu-dit : Thorame-Haute-Gare, mais localement on l'appelle aussi fréquemment "la Fleur" car c'est aussi le lieu d’implantation d’une chapelle miraculeuse aux origines médiévales31 : Notre-Dame de la Fleur. Chaque année a lieu pour Pentecôte une procession au départ de l’église paroissiale avec la statue de la Vierge jusqu'à la chapelle, suivie par des cérémonies religieuses. Le bâtiment actuel a été construit entre 1927 et 1947 (ou 1936-194731) par l’abbé Juvénal Pélissier, curé de la paroisse de Thorame-Haute de 1925 à 1955 qui l'a reconstruite seul. Elle a été inaugurée par Monseigneur Cosme-Jorcin le 26 mai 1947.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Au centre de la façade, deux grands arcs en plein cintre, l'un au-dessus de l'autre, celui du dessous reposant sur deux colonnes, encadrent la porte d'entrée et la rose qui la surmonte. Ils sont butés de chaque côtés par deux segments d'arcs superposés sous lesquels s'ouvrent les deux fenêtres de bas-côtés. L'église est construite en pierre de Serennes.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Au centre de la façade, deux grands arcs en plein cintre, l'un au-dessus de l'autre, celui du dessous reposant sur deux colonnes, encadrent la porte d'entrée et la rose qui la surmonte. Ils sont butés de chaque côtés par deux segments d'arcs superposés sous lesquels s'ouvrent les deux fenêtres de bas-côtés. L'église est construite en pierre de Serennes.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>« Au quinzième siècle, un paisible laboureur vivait à Thorame, possesseur d'un modeste troupeau qu'il menait lui-même au pâturage. C'était un chrétien aux mœurs patriarcales. Un jour, il se présente devant les magistrats municipaux affirmant l'apparition d'esprits célestes qui ont marqué, à huit kilomètres de Thorame, l'emplacement d'une chapelle à construire en l'honneur de Marie. Il avait conduit son troupeau dans les parages abandonnés qui avaient fixé le choix de la Sainte Vierge, et pendant qu'il priait, une radieuse apparition ouvrant un coin du ciel, à l'endroit même qui avait été précédemment désigné, renouvelant elle-même sa demande d'un sanctuaire. Une rose cueillie dans le jardin du ciel fut laissée au berger comme un signe authentique de sa vision, ce qui valut à Marie le titre de Notre-Dame de la Fleur. » Cette version diverge selon les auteurs. Il est impossible de dater précisément cet évènement supposé et la construction de la chapelle initiale.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
« Au quinzième siècle, un paisible laboureur vivait à Thorame, possesseur d'un modeste troupeau qu'il menait lui-même au pâturage. C'était un chrétien aux mœurs patriarcales. Un jour, il se présente devant les magistrats municipaux affirmant l'apparition d'esprits célestes qui ont marqué, à huit kilomètres de Thorame, l'emplacement d'une chapelle à construire en l'honneur de Marie. Il avait conduit son troupeau dans les parages abandonnés qui avaient fixé le choix de la Sainte Vierge, et pendant qu'il priait, une radieuse apparition ouvrant un coin du ciel, à l'endroit même qui avait été précédemment désigné, renouvelant elle-même sa demande d'un sanctuaire. Une rose cueillie dans le jardin du ciel fut laissée au berger comme un signe authentique de sa vision, ce qui valut à Marie le titre de Notre-Dame de la Fleur. » Cette version diverge selon les auteurs. Il est impossible de dater précisément cet évènement supposé et la construction de la chapelle initiale.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La Vierge donnant la rose au berger. Chaque année a lieu pour Pentecôte une procession au départ de l’église paroissiale avec la statue de la Vierge jusqu'à la chapelle, suivie par des cérémonies religieuses.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La Vierge donnant la rose au berger. Chaque année a lieu pour Pentecôte une procession au départ de l’église paroissiale avec la statue de la Vierge jusqu'à la chapelle, suivie par des cérémonies religieuses.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Un pélerin s'approche de la chapelle et de la fontaine.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Un pélerin s'approche de la chapelle et de la fontaine.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Les vitraux ont été dessinés par l’abbé Juvénal, à l’origine de cette chapelle, et les peintures murales sont de Philippe Hosiasson, artiste d’origine juive, né à Odessa en Ukraine, qui s'était réfugié dans le Haut-Verdon durant la Seconde guerre mondiale. La nef est voûtée de berceaux transversaux incurvés, séparés par des doubleaux en plein cintre retombant sur des colonnes à chapiteaux et délimitant cinq travées. Les deux bas-côtés sont voûtés d'un berceau en plein cintre.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Les vitraux ont été dessinés par l’abbé Juvénal, à l’origine de cette chapelle, et les peintures murales sont de Philippe Hosiasson, artiste d’origine juive, né à Odessa en Ukraine, qui s'était réfugié dans le Haut-Verdon durant la Seconde guerre mondiale. La nef est voûtée de berceaux transversaux incurvés, séparés par des doubleaux en plein cintre retombant sur des colonnes à chapiteaux et délimitant cinq travées. Les deux bas-côtés sont voûtés d'un berceau en plein cintre.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La nef est voûtée de berceaux transversaux incurvés, séparés par des doubleaux en plein cintre retombant sur des colonnes à chapiteaux et délimitant cinq travées.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La nef est voûtée de berceaux transversaux incurvés, séparés par des doubleaux en plein cintre retombant sur des colonnes à chapiteaux et délimitant cinq travées.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
231
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Les peintures murales sont de Philippe Hosiasson. A gauche, la Dormition et l'Assomption de la Vierge, à droite, son Couronnement.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Les peintures murales sont de Philippe Hosiasson. A gauche, la Dormition et l'Assomption de la Vierge, à droite, son Couronnement.
232
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La Vierge, le Sacré-cœur de Jésus et saint Joseph.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La Vierge, le Sacré-cœur de Jésus et saint Joseph.
233
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Vierge à l'Enfant. Derrière, la plaque qui honore la mémoire de l'abbé Pellissier.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Vierge à l'Enfant. Derrière, la plaque qui honore la mémoire de l'abbé Pellissier.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Vierge à l'Enfant.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Vierge à l'Enfant.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>St Jpseph.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
St Jpseph.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Chemin de croix.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Chemin de croix.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Chemin de croix.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Chemin de croix.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Chemin de croix.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Chemin de croix.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Bénitier.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Bénitier.
240
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Les vitraux représentent différentes essences de fleurs de la vallée ainsi que plusieurs églises et chapelles du Haut Verdon et de la Vaïre. L'ancolie des Alpes et le massif du mont Pellat.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Les vitraux représentent différentes essences de fleurs de la vallée ainsi que plusieurs églises et chapelles du Haut Verdon et de la Vaïre. L'ancolie des Alpes et le massif du mont Pellat.
241
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>L'edelweiss et Notre Dame des Neiges.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
L'edelweiss et Notre Dame des Neiges.
242
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Pivoine champêtre du massif du Grand Coyer.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Pivoine champêtre du massif du Grand Coyer.
243
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Soldanelle des montagnes et cabane du berger.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Soldanelle des montagnes et cabane du berger.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Notre Dame de Lumière et le lys de la vallée (lys de st Bruno).
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Notre Dame de Lumière et le lys de la vallée (lys de st Bruno).
245
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Violette et cirque du Vernon.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Violette et cirque du Vernon.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Chapelle de ste Brigitte et la rose du massif de Preynier. Au-dessous l'inscription : chapelle édifiée par l'abbé J. Pellissier de 1927 à 1947.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Chapelle de ste Brigitte et la rose du massif de Preynier. Au-dessous l'inscription : chapelle édifiée par l'abbé J. Pellissier de 1927 à 1947.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Maison de ste Brigitte et le lys martagon de Roche Cline. Au-dessous l'inscription : chapelle consacrée par Mgr Cosme-Jorcin le 26 mai 1947.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Maison de ste Brigitte et le lys martagon de Roche Cline. Au-dessous l'inscription : chapelle consacrée par Mgr Cosme-Jorcin le 26 mai 1947.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Rose au-dessus de l'entrée.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Rose au-dessus de l'entrée.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
250
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La Pietà.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La Pietà.
251
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Les peintures murales sont de Philippe Hosiasson. Le prophète Isaïe annonçant la Sainte Vierge.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Les peintures murales sont de Philippe Hosiasson. Le prophète Isaïe annonçant la Sainte Vierge.
252
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Présentation de la Vierge au Temple de Jérusalem
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Présentation de la Vierge au Temple de Jérusalem
253
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Annonciation de l'Archange Gabriel à Marie.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Annonciation de l'Archange Gabriel à Marie.
254
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth et Zacharie.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth et Zacharie.
255
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Jésus et Jean Baptiste dans l'atelier de Joseph.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Jésus et Jean Baptiste dans l'atelier de Joseph.
256
<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Pentecôte avec le Saint Esprit (la colombe) qui descend sur les apôtres et la Vierge.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Pentecôte avec le Saint Esprit (la colombe) qui descend sur les apôtres et la Vierge.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>La Sainte Vierge apparaît au berger et lui donne une fleur.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
La Sainte Vierge apparaît au berger et lui donne une fleur.
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<center>Chapelle Notre-Dame de la Fleur.</center>Cinq chapelles successives : la 1ère était 2m20 sous la route, la 2ème avait sa porte sous le hangar, la 3éme sa voûte brûlée au XIIIe, la 4ème démolie en 1936, la 5ème s'achève et se décore en 1945.
Chapelle Notre-Dame de la Fleur.
Cinq chapelles successives : la 1ère était 2m20 sous la route, la 2ème avait sa porte sous le hangar, la 3éme sa voûte brûlée au XIIIe, la 4ème démolie en 1936, la 5ème s'achève et se décore en 1945.
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