Le peintre et le chapelain préféraient insister " sur le retour de l'homme à Dieu ", sur la manière d'accéder à la Béatitude, plutôt que sur le Jugement lui-même. Ce porche fut conçu pour permettre aux skieurs d'y déposer leurs skis avant d'assister à la messe. Les Béatitudes sont figurées par des personnages familiers dans la montagne : berger, chasseur alpin, cultivateur...
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A l'intérieur, l'église se compose d'une nef unique à six travées séparées par des arcs diaphragme en béton et couvertes en caissons.
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Sur la droite se troiuvent les fonts baptismaux. Le dessin du baptistère orné de motifs en majolique, réalisé par la céramiste Marcelle Neveu, est signé de Paul Labbé. Deux motifs floraux surmontaient des piliers latéraux encastrés dans le mur, tandis qu'une colombe surmontait la cuve baptismale en pierre claire.
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Le chemin de croix.
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Les peintures constituent un double ensemble de soixante-trois caissons, répartis en sept bandes horizontales de neuf, situés de part et d'autre de l’axe de l'église au plafond : la Vierge y est ainsi nommée chaque fois suivant quinze de ses titres répartis dans les bandes horizontales. Le troisième bandeau depuis le bas était systématiquement dédié à la vie de Marie.
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Divers motifs, cristaux de neige, anges thuriféraires balançant leur encensoir, oiseaux, l'invocation traditionnelle à l'intercession de Marie, sont intercalés entre les titres mariaux.
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Derrière le chœur se trouvait originellement une peinture sur bois de Geneviève Mangin représentant les Valbergans, précurseurs de la station, cette fresque, très abîmée, fut détruite durant la campagne d'agrandissement. Des boiseries recouvrant le mur et supportant des céramiques évoquent aujourd'hui l'ancien décor. on y retrouve notamment l'abbé Dulieux, en habits sacerdotaux, présentant la nouvelle église à la Vierge, entouré de Messieurs Moser Hétier.
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On peut n retrouver : Miroir de Justice
Trône de la Sagesse Vase spirituel Reine des Apôtres Reine des Martyrs Reine des Prophètes Reine des Confesseurs Reine des Patriarches Reine de la paix Reine conçue sans la tâche originelle Reine de tous les Saints Cause de notre joie Reine des Anges Secours des Chrétiens Reine des Vierges
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Rose mystique
Tour de David
Maison d'or
Arche d'alliance
Etoile du matin
Salut des infirmes
Consolatrice des affligés
Vierge puissante
Mère de la grâce divine
Porte du ciel
Saint Vierge des vierges
Vierge digne de louange
Refuge des pécheurs
Reine du très saint Rosaire
Mère du Bon Conseil
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Le chemin de croix.
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Le chemin de croix.
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Le décor peint du plafond représente les Litanies de la Vierge, il est l'œuvre de l'atelier d'art sacré de Notre-Dame des Neiges, réuni autour de la peintre Geneviève Mangin.
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Vierge en pierre du XIème siècle.
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Maison typique
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Maison typique
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Maison typique
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Péone
Péone est la patrie de Désirée Clary, ex-fiancée de Napoléon, belle-sœur de Joseph Bonaparte. Elle devint reine de Suède après son mariage avec Bernadotte. Les Clary sont encore nombreux à Péone.
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Péone
Le Tuébi, Souvent à sec, charrie, lots des crues, des quantités surprenantes de galets et de rochers qui encombrent son lit.
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Péone
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Péone
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Péone
Le village, encadré de colonnes de calcaire dolomitique, domine le torrent très fantasque du Tuébi, affluent du Var.
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Le village est cité au XIIIème siècle Peona puis Pigona. L'histoire de la seigneurie se confond avec celle de Beuil. L'ancien château-fort appartenait aux Glandèves vers 1200, dépendant de la baronnie de Beuil, relevant des comtes de Provence en 1252.
Le comte Bérenger (de la maison de Barcelone) repeupla le village avec des familles catalanes, d'où le surnom de « Catalans » donné aux habitants autrefois. Ler village fut sous l'autorité de la Maison de Savoie de la dédition de 1388 au plébiscite de 1860 excepté la période 1792 à 1814 où elle devint Française, poutr le devenir définitivement par depuis le plébiscite de 1860.
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Péone
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Une lunette astronomique.
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La place de la Mairie.
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La place de la Mairie.
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La place de la Mairie. La fontaine de 1908.
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La place de la Mairie est entourée de maisons en trompe-l’œil et porte une fontaine de 1908. Un cadran solaire indique. « Tu vois mon heure, tu ignores la tienne ».
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La place de la Mairie. Le village est bien groupé en rond. Ses hautes maisons à colombages sont à la fois de type alpin et italien : encadrements des portes et fenêtres, balcons à fers forgés en saillie, toits en bardeaux ; à l'étage supérieur, auvents-granges.
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La place de la Mairie.
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La place de la Mairie.
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La place de la Mairie.
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La place de la Mairie.
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Les rues sont étroites et en pente.
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Au fond, la rue Etroite.
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Passage des catines.
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Colonne en remploi.
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Colonnes en remploi.
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La rue Droite.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Construction : 1630.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Une première église a été édifiée au XIe siècle. L'église a été transformée et reconstruite en 1761 suivant les plans de l'architecte Pietro Antonio Santo Bartolomeo, maître maçon italien né à Lugano.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Son clocher carré est terminé en lanternon octogonal (toit en bardeaux).
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Elle a eu plusieurs patrons. Saint-Jacques, ensuite Saint-Arige et enfin Saint-Vincent lors du don de certaines de ses reliques en 1726. Aujourd’hui, elle est sous la double protection de St-Arige, à gauche, et St-Vincent à droite. Ce Saint Vincent serait né à Huesca et mort à Valence en 304 sous les toitures, étant alors diacre de Saragosse. Mais il est plus probable d'après divers écrits que Saint Vincent et son frère Saint Oronce furent originaires de Cimiez. Convertis au christianisme ils partirent évangéliser l'Espagne, et furent martyrisés. Son culte est très populaire en Espagne, ramené à Péone par les Catalans venus repeupler le pays. Aridius, ou Aregius, ou encore Érige, naquit à Chalon-sur-Saône, au milieu du VIe siècle, dans une noble famille gallo-romaine. Il exerça son sacerdoce en Trièves puis à Gap. En 579 il succéda comme évêque de la ville à Sagittaire.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. La croix de Savoie.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Chapelle de gauche.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Le choeur.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. L'église a été construite suivant un plan en croix grecque, abvec deux chapelles latérales sur croisées d'ogives, conservées de l'ancien édifice.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Elle est coiffée d'une grande coupole hexagonale, coiffée d’un lanternon circulaire.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. A côté un tableau de la circoncision. La Vierge à l'Enfant au-dessus de deux saints (Arige et Vincent ?).
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Tableau de la circoncision. On y voit le sigle IHS des jésuites.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. La Vierge à l'Enfant au-dessus de deux saints (Arige et Vincent ?).
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Buste reliquaire.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Buste reliquaire. Une Vierge à l'Enfant
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Saint Jean-Baptiste. A droite, buste reliquaire de Saint Vincent.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Tableau représentant Dieu le père au-dessus de deux saints portant la palme des martyrs (Arige et Vincent probablement).
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Mystères joyeux. De bas en haut : L'Annonciation de l'ange Gabriel à la vierge Marie ; La Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth ; La Naissance de Jésus ; La Présentation de Jésus au Temple ; Le Recouvrement de Jésus au Temple.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Mystères glorieux. De haut en bas : La Résurrection de Jésus ; L'Ascension de Jésus au Ciel ; La Pentecôte : la descente du Saint-Esprit ; L'Assomption de Marie au Ciel ; Le Couronnement de Marie au Ciel.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Le Rosaire consiste à réciter 3 chapelets de 5 dizaines d'Ave chacun. Cela peut être aussi un chapelet de 15 dizaines. Jean-Paul II y a ajouté en 2002 un chapelet et les mystères lumineux.
La dévotion du Rosaire était déjà en usage chez les Cisterciens depuis le XIIe siècle et s'est développée au XIIIe siècle sous l'influence des dominicains. C'est pourquoi de nombreux tableaux de la Vierge du Rosaire présentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet ou un rosaire à Saint Dominique, le fondateur de l'ordre.
Les mêmes tableaux lui associent souvent Catherine de Sienne, la plus célèbre des dominicaines.
En général, on y montre dans des médaillons ou des cartouches entourant la scène les quinze mystères, la rose étant aussi associée à la Passion du Christ. On reconnait traditionnellement quinze mystères divisés en trois catégories : les mystères joyeux, les mystères douloureux, et les mystères glorieux. Chaque catégorie comprend cinq mystères, correspondant aux cinq dizaines du chapelet.
En haut, les cinq mystères douloureux : l'Agonie de Jésus au jardin des oliviers ; la Flagellation de Jésus ; le Couronnement d'épines ; le portement de la croix ; la Crucifixion et la mort de Jésus sur la Croix.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Sainte Thérèse de Lisieux. Sainte Anne et la Vierge.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Autel du Rosaire avec Dominique et Catherine.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Saint Antoine de Padoue. Le Sacré-Cœur.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Autel du Rosaire avec Dominique et Catherine.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. A droite autel du Rosaire avec Dominique et Catherine (début XVIIIe).
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Au-dessus du bénitier, un tableau du couronnement de la Vierge par la Trinité.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Tableau des Ames du Purgatoire avec François d'Assise et une Vierge à l'Enfant.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Tableau avec Antoine et Paul ermites.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Une mort de Saint Joseph.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. En bas, on aperçoit saint Pierre.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Sacristie.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse. Les motifs du Rosaire sur 3 panneaux en bois.
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Eglise Saint Arige et Saint Vincent de Saragosse.
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Une citerne alimentée par les eaux pluviales.
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Au-dessus de la fenêtre, un rucher-placard.
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Ouvertures du rucher-placard.
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Gouttières pour amener les eaux pluviales dans la citerne.
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Les demoiselles.
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Les demoiselles.
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Un pigeronnier.
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Le Tuébi.
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Les demoiselles.
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Oratoire saint Grat.
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Guillaumes
Pour protéger la cité, le Roi René (Guillaumes est resté rattaché à la maison d'Anjou en 1388) fît bâtir selon la tradition ou plutôt remanier vers 1450 un château-donjon formant citadelle sur les hauteurs escarpées.
En 1574 le roi de France installe deux compagnies dans le château. Vauban prescrit des travaux qui le rendent "inattaquable" en 1706.
En 1760 suite aux rectifications de frontières (Traité de Turin), Guillaumes est rattaché au Comté de Nice et le château est rasé.
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Guillaumes
Après la réunion de la Provence à la France en 1481, Guillaumes devint la seule ville française du Haut-Var. Fortifiée par Vauban de 1682 à 1700, elle fut cédée à la Sardaigne par Louis XV en 1760 sous réserve du démantèlement des fortifications. Les Guillaumois retrouvèrent leur patrie d'origine en 1860 grâce à l'action de Napoléon III qui permit le rattachement du Comté de Nice à la France.
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Guillaumes
Le chateau est attesté au XIIIe siècle. Il résulte d'une reconstruction vers 1230 ou 1250. Il est dit de la Reine Jeanne mais il s'agit d'une légende.