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La Tour-sur-Tinée.
Le lavoir communal. Bâtiment de 11,10 m de long et 5 à 6 m de large ouvert à l'ouest et à l'est par des baies en plein cintre. La façade méridionale est constituée d'une murette comportant deux ouvertures et supportant un pilier central.
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La Tour-sur-Tinée.
Le lavoir. À l'intérieur, deux bassins de lavage accolés dans la longueur et un bassin de rinçage en enfilade. L'eau, qui provient du canal d'arrivée alimentant également le moulin à huile et un abreuvoir, passe dans trois conduites, celle du centre se prolongeant par une rigole jusqu'au bassin de rinçage.
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La Tour-sur-Tinée.
Le lavoir. L'évacuation se fait à l'ouest vers une fosse de récupération.
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La Tour-sur-Tinée.
Le roue métallique (roda) sur le mur pignon oriental actionnait la meule du moulin à huile.
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La Tour-sur-Tinée.
Le roue qui actionnait la meule du moulin à huile. Le lavoir reçoit une eau toujours propre grâce à une prise d’eau située en amont des moulins.
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La Tour-sur-Tinée.
Distillerie publique du XIXe siècle.
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La Tour-sur-Tinée.
Moulin à grains. XVIIIe siècle. Outre le blé, il servait à moudre seigle, maïs et pois chiches. A droite, en bas l'emplacement de la roue à cuillers.
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La Tour-sur-Tinée.
Moulin à grains. La turbine à cuillers qui mettait en mouvement la meule. A droite, l'arrivée de l'eau qui faisait tourner la turbine en tombant sur les cuillers.
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La Tour-sur-Tinée.
Moulin à grains. Les deux meules avec leurs boîtiers et leurs accessoires ; la trémie et le blutoir avec leurs meubles et le bec de transfert de la farine ;
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La Tour-sur-Tinée.
Moulin à grains. Les deux meules avec leurs boîtiers et leurs accessoires ; la trémie et le blutoir avec leurs meubles et le bec de transfert de la farine ;
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Moulin à grains. Les tamis.
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La Tour-sur-Tinée.
Au Moyen Âge, deux agglomérations sont connues sur le territoire de la commune de La Tour. Un habitat fortifié dénommé Alloche est mentionné dans les archives durant la première moitié du XIIIe siècle. Il devait être situé sur le sommet qui domine la chapelle Saint-Jean, à 3 kilomètres au nord-est de l’agglomération (c’est aujourd’hui le hameau d’Alloch dit « de Saint-Jean »). Un second habitat fortifié, La Torre, existait également au XIIIe siècle sur le site du village actuel. Le château occupait sans doute le sommet qui domine le village au sud-ouest, et qui porte le cimetière, et l’agglomération devait être groupée au pied de la colline.
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La Tour-sur-Tinée.
L’existence d’une église est attestée en 1351, peut-être à l’emplacement du lieu de culte actuel. Par la suite, au XVIe siècle, l’église fut reconstruite et le village se développa sur le plateau, à 620 m d’altitude. Il est bâti sur la crête d’un contrefort du Tournairet, au carrefour de chemins conduisant à Utelle, Clans et Villars.
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Chapelle des Pénitents blanc
La chapelle a été construite dans la seconde moitié du XVe siècle (1475). Elle a été agrandie d'une travée en 1672. Elle a été le siège de la Confrérie du Gonfalon et de la Miséricorde, ou confrérie des Pénitents blancs qui étaient voués à la Sainte Croix. Elle est aussi désignée chapelle Notre-Dame des Pénitents blancs. Façade peinte restaurée avec une rangée de Pénitents.
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Chapelle des Pénitents blanc
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Chapelle des Pénitents blanc
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Chapelle des Pénitents blanc
Chapelle à deux travées voûtées en berceau et chevet plat. L'intérieur de la première travée est entièrement recouvert de fresques du XVe s. réalisées par les artistes Guirard Nadal et Curraud Brevesi, dont c'est la seule œuvre connue : Jugement Dernier daté du 23 août 1491 au chevet, Cavalcade des Vices et des Vertus à droite et à gauche, Cycle de la Passion du Christ au plafond.
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Chapelle des Pénitents blanc
En haut, le Jugement Dernier. En bas, au centre, le triptyque des titulaires encadré par deux scènes du Jugement Dernier. Au centre, la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus, qui joue avec un moulinet. A gauche, Saint Bernard de Menthon (+1081), protecteur des voyageurs à travers les Alpes. De sa main droite, li tient une croix de Lorraine, de la gauche, avec une corde de paille tressée, il tient en laisse le « démon des Alpes ». A droite, Sainte Brigitte de Suède (1302-1373): elle tient ouvert le livre de ses révélations et foule à ses pieds un dragon.
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Chapelle des Pénitents blanc
En haut, une représentation du Jugement dernier s'inspirant de l'Évangile de saint Matthieu et de l'Apocalypse de saint Jean. Le Christ-juge est placé au centre. Il domine et préside la scène, s'appuyant sur deux arcs-en-ciel concentriques représentant les nuées, avec de part et d'autre des anges faisant retentir leurs trompettes pour rassembler les élus des quatre vents à l'ordre (« Debout les morts, venez au Jugement de Dieu »). Son manteau est ouvert, ses bras levés pour montrer les stigmates. À sa gauche, à hauteur de sa bouche a été placée l'épée à deux tranchants de l'Apocalypse. De sa bouche sortent les paroles du récit de l'Évangéliste. A ceux qui sont à sa droite : « Venez les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui est préparé pour vous depuis la création du monde. » et à ceux qui sont à sa gauche : « Retirez-vous loin de moi, maudits ! Allez au feu éternel qui a été préparé pour le démon et pour ses anges. ». À sa droite est placé une tige de lys, entre Lui et la Vierge agenouillée et priant. De l'autre côté se tient saint Jean-Baptiste agenouillé en prière.
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Chapelle des Pénitents blanc
A gauche. Les élus, que leur nudité présente comme innocents et sanctifiés, montent les marches de l'escalier menant au Paradis et arrivent devant la porte que saint Pierre s'apprête à ouvrir. Saint Bernard de Menthon tenant le diable enchaîné à ses pieds et une croix à double traverse, dite croix de Lorraine, à sa main droite. La Vierge à l'Enfant. Un saint Antoine a été peinte en surimpression à l'extrémité gauche du panneau du Paradis. D'après Alexis Mossa, le personnage a été peint après coup et la peinture n'a pas tenu sur la fresque.
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Chapelle des Pénitents blanc
A droite. Les diables tirent les maudits vers le Léviathan, entrée de l'Enfer, avec un diable qui chevauche un maudit. La Vierge à l'Enfant. Sainte Brigitte de Suède, un livre ouvert à la main et foulant un démon.
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Chapelle des Pénitents blanc
Sur le mur du fond est peint une représentation du Jugement dernier. Sur les côtés la Passion du Christ. Le début se trouve sur la rangée du haut, côté du jugement dernier, puis on passe de l'autre côté, en partant de l'entrée. Ensuite on passe à la rangée du bas. Au plafond, le Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes.
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Chapelle des Pénitents blanc
Registre supérieur. Entrée de Jésus à Jérusalem, monté sur un âne et bénissant, accueilli par les habitants de Jérusalem : manteau étendu à terre, branchages coupés. Les marchands chassés du temple. La dernière Cène : la veille de sa Passion, Jésus prend son dernier repas avec ses disciples, institue l'Eucharistie et découvre la trahison de Judas (habit rouge, poisson à la main gauche, main droite en recherche de...) Sur la table, l'agneau pascal, le pains et les coupes de vin, le couteau.
Registre inférieur. La montée du Christ au Calvaire, aidé par Simon, originaire de Cyrène . La mise en Croix. La Crucifixion.
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Chapelle des Pénitents blanc
Registre supérieur. La dernière Cène. Jésus au jardin des Oliviers. L'arrestation de Jésus : Les soldats venus arrêter Jésus tombent à la renverse quand Jésus se présente à eux.
Registre inférieur. La Crucifixion : La Vierge et st Jean encdrent le Christ, au pied de la croix, les soldes se disputent lrd effets du Christ et les jouent aux dés.. La descente de la Croix et la mise au tombeau : le corps du Christ est allongé sur son linceul que tiennent Nicodème (aux pieds, effacé) et Joseph d'Arimathie (à la tête du Christ, la Vierge, saint Jean (effacé)et deux saintes femmes.
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Chapelle des Pénitents blanc
Registre supérieur. L'épisode de Malchus qui été envoyé par Caïphe pour arrêter Jésus au Jardin des Oliviers : alors que Judas donne un baiser à Jésus au centre, Pierre tranche l'oreille de Malchus, à gauche. Jésus amené devant Caïphe. La flagellation du Christ.
Registre inférieur. La Résurrection du Christ avec les soldats endormis. La descente aux Enfers,
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Chapelle des Pénitents blanc
Registre supérieur. La flagellation du Christ. Le couronnement d'épines : deux hommes enfoncent la couronne d'épines avec deux bâtons croisés. Un autre crache sur le Christ en lui tentant u,n sceptre royal. Ponce Pilate, le représentant de l'autorité romaine, ne voit aucun motif de condamner Jésus et se lave les mains en disant : « Je suis innocent du sang de ce Juste. » La femme de Pilate, à la suite d'un songe, intervient auprès de lui : « Qu’il n'y ait rien entre toi et ce juste ! ».
Registre inférieur. La descente aux Enfers. L'Ange et les saintes Femmes devant le tombeau vide. L'apparition du Christ à Marie-Madeleine.
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Chapelle des Pénitents blanc
Les Vices, sur le mur à droite « Superbia », Orgueil, sur un lion (on ne voit que la queue), « Avaritia », Avarice, « Luxuria », Luxure, sur un bouc,
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Chapelle des Pénitents blanc
« Luxuria », Luxure, sur un bouc, « Ira », Colère, monté sur un ours et se poignarde, sur son épaule un petit démon l'excite,
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Invidia », Envie sur un singe, montre son voisin, « Gula », Goinfrerie, monté sur un porc et tenant une broche où sont enfilés des poulets,
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et « Pigritia », Paresse, qui somnole sur une bourrique et que harcèle un démon.
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Chapelle des Pénitents blanc
Les Vertus, sur le mur gauche, à droite du Christ. Sept jeunes femmes avec un ange ont été peintes : « Diligencia », Diligence (soin attentif), avec une quenouille à la main gauche et un écheveau à la main droite,
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Chapelle des Pénitents blanc
Estenancia », Abstinence, avec un collier et une discipline ( petit fouet pour l'auto-flagellation), « Pietat », Piété, avec les mains jointes,
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Chapelle des Pénitents blanc
« Pasiensia », Patience, calme, avec les bras croisés, « Castitas », Chasteté, qui lit et tient une discipline,
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Chapelle des Pénitents blanc
« Largitas », Charité, qui fait aumône, « Humilitas », Humilité, agenouillée
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Chapelle des Pénitents blanc
Christ en majesté entouré des emblèmes des évangélistes. Saint Jean, symbolisé par un aigle, Saint Matthieu, symbolisé par une personne humaine ailée, Saint Marc, symbolisé par un lion ailé, Saint Luc, symbolisé par un bœuf ailé.
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Chapelle des Pénitents blanc
Le Christ tient un globe terrestre surmonté de la croix dans sa main gauche et lève solennellement la main droite, le « doigt de Dieu », en signe de Vérité et de bénédiction.
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Chapelle des Pénitents blanc
La deuxième travée est un ajout tardif du XVIIe s. avec décor floral malhabile du XIXe siècle.
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Chapelle des Pénitents blanc
La deuxième travée est un ajout tardif du XVIIe s. avec décor floral malhabile du XIXe siècle.
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Chapelle des Pénitents blanc
La deuxième travée est un ajout tardif du XVIIe s. avec décor floral malhabile du XIXe siècle.
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La Tour-sur-Tinée.
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La Tour-sur-Tinée.
Maison Lyons, ancien hôpital du Saint-Sépulcre construit en 1554, puis habitation (remaniements au XIXe siècle et restaurations au XXe). Maison sur arcade à façade peinte en trompe-l'œil (buste de S.Carnot).
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Le linteau de la morgue en remploi, en calcaire blanc, inséré dans le pilier droit de l'arcade et possédant deux inscriptions gravées (1534 clas+ / faufmorir et les deux lettres J L encadrant une ancre de marine / R.1894). Restauré en 1980 par Guy Ceppa.
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La place du village, avec l'hôtel 'La Maison de la Tour".
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La Tour-sur-Tinée.
Place du village, avec la maison Blanqui et ses arcades. Sur la fontaine, une plaque à la mémoire de Mr Bischoffsheim, député, est apposée (1897). Raphaël-Louis Bischoffsheim, né à Amsterdam le 22 juillet 1823 et mort à Paris le 20 mai 1906, est un banquier, homme politique et mécène français, fondateur de l’Observatoire de Nice. Il est élu député des Alpes-Maritimes en 1881. Passionné d'astronomie, il apporte en tant que mécène des fonds à l'Observatoire de Paris, l'Observatoire du parc Montsouris et à l'Observatoire du Pic du Pic du Midi, il fonde l'Observatoire de Nice. Il est élu membre libre de l'Académie des sciences en 1890.
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La Tour-sur-Tinée.
Au centre de la place, se trouve une fontaine datant de 1895.
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La Tour-sur-Tinée.
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La Tour-sur-Tinée.
La mairie, peinte en trompe-l’œil en 1975 par Guy Ceppa, peintre fresquiste niçois.
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La Tour-sur-Tinée.
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L'église Saint-Martin.
Elle fut construite entre 1200 et 1250 par les moines Chalaisiens. C'est un magnifique exemple d'architecture romane de type cistercien : aucune décoration, pureté des lignes, harmonie des volumes. Elle fut reconstruite entre 1480 et 1530. Le portail, avec ses colonnettes et chapiteaux monolithiques, est nettement postérieur, et le clocher de type « roman-lombard a été ajouté avec son horloge en 1854. L'église est une des seules de la région à ne pas avoir été transformée à l'époque baroque, elle est romano-gothique.
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L'église Saint-Martin.
Le clocher carré est de style roman lombard terminé par une pyramide quadrangulaire. Il a quatre cloches des XVIIe, XVIIIe et XIXe s.
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L'église Saint-Martin.
Le portail est encadré de colonnettes torsadées surmontées d'une arcature brisée torsadée. Les colonnettes ont des chapiteaux monolithiques.
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L'église Saint-Martin.
Le portail est encadré de colonnettes torsadées surmontées d'une arcature brisée torsadée.
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L'église Saint-Martin.
Son plan reste strictement basilical : vaste salle rectangulaire, à chevet totalement plat, divisée en trois nefs par des colonnades. Dans la nef, nervures et arcs doubleaux en plein cintre retombent sur des pilastres engagés assez minces qui s’appuient, avec les arcs transversaux, sur des colonnes à chapiteaux ornés de feuilles d’eau et de bouton. Dans les bas-côtés, ce sont des colonnes engagées qui reçoivent directement ces supports. Au fond, caché par le premier pilier du bas-côté, le banc d'œuvre avec pupitre et banquette ainsi qu'un haut lambris d'appui avec fronton arrondi en chapeau de gendarme. Pièce de mobilier agrémentée de panneaux moulurés rappelant la chaire à prêcher. Banc d'œuvre de la confrérie des Âmes du Purgatoire. 17e siècle.
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L'église Saint-Martin.
Elle comprend quatre travées dont la dernière, que rien ne singularise, sert de chœur.
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L'église Saint-Martin.
Elle est couverte par une voûte sur croisée d’ogives à fines nervures apparentes et clés plates, aussi bien dans la nef que dans les bas-côtés.
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L'église Saint-Martin.
Deux bénitiers en pierre noire (XVe, XVIe ou XVIIe s. selon les auteurs).
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L'église Saint-Martin.
Deux bénitiers en pierre noire (XVe, XVIe ou XVIIe s. selon les auteurs).
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L'église Saint-Martin.
Fonts baptismaux et leur clôture. Bois de noyer et résineux taillé et tourné, balustres de bois tourné, cuve baptismale en pierre calcaire, enduit blanchâtre. Cuve de section circulaire en pierre surmontée par une armoire tronconique et entourée par une clôture. Clôture avec portillon en bois orné de motifs marquetés figurant les emblèmes du martyre (palmes et couronne). 16e siècle ; 19e siècle ?
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L'église Saint-Martin.
Retable et son tableau d'autel : La Mort de saint Joseph. Bas-côté sud, 2e travée. Retable à pilastres cannelés polychromes et dorés, au fronton brisé. Au fronton du retable est figuré l'emblème de l'Esprit Saint. Tableau : saint Joseph agonisant étendu sur son lit entouré de la Vierge Marie et Jésus, nuées avec angelots et chérubins. 17e siècle.
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L'église Saint-Martin.
La Mort de saint Joseph. Le tableau forme une couronne formée par le Père céleste, les saints et les anges et Joseph accompagné et soutenu par Jésus et Marie.
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L'église Saint-Martin.
Retable des âmes du purgatoire, par Bartolome, 1662. La Vierge, le pape saint Grégoire et Joseph, à genoux, intercédant auprès du Christ pour les Âmes du Purgatoire. Retable en bois sculpté polychrome et doré. Le Purgatoire, comme l'Enfer, est figuré par un souterrain dantesque envahi par les flammes. En bas, les défunts sont retirés des flammes par les anges. Sur les côtés, l'Église chargée de la sanctification des mortels est représentée par deux prêtres, l'un à droite avec de l'eau bénite, l'autre à gauche célèbre l'eucharistie en compagnie d'un enfant de chœur. De part et d'autre, deux grands squelettes surmontés de tibias croisés sous des crânes. Antependium (devant d'autel). Un groupe d'angess au centre, libère les âmes du Purgatoire. 4 "vanités" : crânes coiffés symboliquement d'un chapeau de cardinal, d'une tiare pontificale, d'une couronne royale et d'une mitre épiscopale : 1a mort n'oublie personne.
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L'église Saint-Martin.
L'Adoration des bergers, par Guillaume Planeta, 1665. . Elle est décrite dans une ambiance nocturne, très fidèle à la tradition iconographique favorisée par le Concile de Trente. Au centre, l'Enfant Jésus, couché sur la paille, entre Marie en adoration et Joseph, en conversation avec un berger. Derrière Joseph, Jean Baptiste, le Précurseur. A droite, un berger s'agenouille tout en tenant son offrande, un agneau. En arrière, un autre berger soulève son chapeau et un saint avec une branche de lys. Dans le fronton triangulaire un Dieu le Père bénissant. L'antepandium en cuir de Cordoue présente en son centre un médaillon avec la Vierge à l'Enfant, avec à ses pieds trois personnages au purgatoire. Sur le mur, à droite : Esther restitue sa bague à Assuérus qui la couronne reine dans le faste du palais de la cour. D'après Rubens Pierre Paul. 17e siècle
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L'église Saint-Martin.
Le maître-autel.
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L'église Saint-Martin.
Le maître-autel. Sur le mur, à gauche : Vengeance de la reine des Massagètes contre Cyrus. Thomyris faisant plonger la tête de Cyrus dans un bain de sang. D'après Rubens Pierre Paul. 17e siècle
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L'église Saint-Martin.
Le maître-autel.
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L'église Saint-Martin.
Le maître-autel. C'est un merveilleux ouvrage en bois sculpté de la fin du XVIIe siècle. Il comporte des degrés polychromes or et rouges complétés par un tabernacle pyramidal à trois étages, à colonnes torses décorées de volutes, de termes et de cariatides et de têtes de séraphins, complété de niches abritant des statues de prophètes. De part et d'autre sont disposés des reliquaires en forme de médaillons enguirlandés de feuilles d'acanthe. A l'intérieur de la monstrance, sous verre, nom des reliques ? Ce type de reliquaires très ornementaux était réservé aux grandes célébrations liturgiques. 19e siècle.
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L'église Saint-Martin.
Retable de Saint-Martin de Tours ou de l'Assomption. Il montre saint Martin sur le panneau central haut, représenté en évêque faisant le don de la Vérité. Saint Martin est représenté entouré des apôtres, saint Pierre avec ses clés, à sa droite, et saint Jean avec l'épée de son sacrifice, à sa gauche. Au-dessus du triptyque, dans un petit encadrement à fronton triangulaire, nous avons un Dieu le Père à mi-corps.
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L'église Saint-Martin.
Retable de Saint-Martin de Tours ou de l'Assomption. A l'étage inférieur, le tableau du centre, assez abîmé, représente la Vierge Marie en son Assomption, glorifiée par le ciel et la terre. A gauche, St Jean Baptiste et son martyre (décollation ou décapitation : Salomé, fille de Hérodiade, présente la tête de Jean Baptiste); à droite, St Laurent et son martyre (brûlé sur un gril).
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L'église Saint-Martin.
Retable du Rosaire. Le tableau central : Marie et Jésus remettent un chapelet à Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne. Près de Saint Dominique, le Pape Pie V qui a officialisé la prière du rosaire et l'Empereur. Rangée du bas, les mystères douloureux : Jésus au Jardin des oliviers, Jésus arrêté et flagellé, Jésus humilié et couronné d'épines, Jésus portant sa croix, aidé par Simon de Cyrène, rencontrant sa Mère et Véronique, Jésus crucifié, entre sa Mère et Saint Jean. Rangée montante de gauche, les mystères joyeux ; l'annonce par l'ange Gabriel à Marie, Marie visite sa cousine Elisabeth, la naissance de Jésus, présentation au Temple de Jérusalem, le recouvrement de Jésus au Temple. Rangée montante de droite, les mystères glorieux : Jésus ressuscite, l'ascension de Jésus, à la Pentecôte, l'Esprit de Jésus est donné aux disciples réunis autour de Marie, l'Assomption de Marie, Marie est couronnée par la Trinité.
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L'église Saint-Martin.
Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame du Rosaire sous son dais de procession. Bois sculpté, chairs et chevelures peintes, pagne doré. 4 angelots "portant" à bout de bras la couronne du dais de procession ont été volés en 2002 La polychromie du dais de section carrée, à 4 colonnes torsadées surmontés d'une grande couronne royale fermée richement décorée est en harmonie avec le retable de l'autel du Rosaire et le maître autel. Vierge en pied sur un socle de nuages avec têtes de chérubins, tenant l'Enfant Jésus nu sur son bras droit et un rosaire dans sa main gauche vêtue d'une longue robe et d'un manteau ornés de motifs de sgraffito sur fond bleu et rouge, un voile blanc sur sa tête couronnée. 18e siècle.
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L'église Saint-Martin.
Niche centrale d'un retable (déposée). En haut, disposés symétriquement de part et d'autre de l'arc surmontant la niche se trouvaient deux angelots en vol. Ils ont été volés en 2002. Bois taillé éléments du décor sculptés et dorés sur fond rouge, et une coquille sur sa voûte. Statue de la Vierge Immaculée en plâtre polychrome et doré, tunique rose pale, voile et manteau bleu, semis de fleurs dorées
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L'église Saint-Martin.
Retable de l'Adoration de l'Enfant Jésus par un franciscain (aussi appelé La Sainte Famille et saint Antoine de Padoue) peint par Barthélémy Puppo de Menton (1662). Autel et retable en bois en partie sculpté, polychrome, doré. Colonnes cannelées et fronton brisé polychromes. La Vierge Marie et Joseph présentent l'Enfant-Jésus, à un moine franciscain, que guide Anne, la mère de Marie. La scène se vit dans la lumière qui vient d'une Colombe., symbole de l'Esprit Saint, entourée d'angelots en adoration..
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L'église Saint-Martin.
Retable de Ste Brigitte de Suède. Retable architecturé à pilastres cannelés, fronton brisé. 17e siècle. Le retable rappelle ses nombreuses visions, connues sous le nom de « Révélations » Le retable la présente en extase, recevant du ciel des révélations qu'une personne, à droite, consigne par écrit. A gauche, saint Antoine de Padoue. A droite, sainte Thérèse de Lisieux ou de l'Enfant Jésus.
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L'église Saint-Martin.
Retable de Ste Brigitte de Suède. Au sommet, dans le fronton brisé, Diau le Père.
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L'église Saint-Martin.
Paire de confessionnaux. 1845. Grand meuble composé de 3 niches, avec frontons en arc de cercle, il abrite la banquette du confesseur au centre et 2 agenouilloirs de part et d'autre. Bois taillé mouluré par endroits sommairement, un rideau en étoffe est tendu sur le portillon de la niche centrale. Deux estampes sont fixées dans les niches latérales comme aide à la méditation et à la pénitence. A gauche, statue de sainte Rita. Au centre, celle de saint Joseph, avec au-dessus un médaillon avec le Sacré-Coeur de Marie.
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L'église Saint-Martin.
Paire de confessionnaux. 1845. Grand meuble composé de 3 niches, avec frontons en arc de cercle, il abrite la banquette du confesseur au centre et 2 agenouilloirs de part et d'autre. Bois taillé mouluré par endroits sommairement, un rideau en étoffe est tendu sur le portillon de la niche centrale. Deux estampes sont fixées dans les niches latérales comme aide à la méditation et à la pénitence. Au centre, la statue de saint Martin, avec au-dessus un médaillon avec le Sacré-Coeur du Christ.
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L'église Saint-Martin.
Chaire à prêcher. Bois de noyer et résineux taillé mouluré et ciré, les panneaux sont agrémentés de figures géométriques losangées ou triangulaires, les rampes de l'escalier de la chaire sont composées de balustres tournés. La cuve est de plan octogonal et repose sur une colonnette, son escalier à balustres de deux
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