Menton : la ville

La vieille ville, la basilique Saint-Michel-Archange, la chapelle des pénitents blancs, le cimetière du vieux château, les hôtels, la mairie, le palais de Carnolés, le musée Jean Cocteau.

<center>Menton</center>C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du 21 juillet 1262, dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée. — MentonC’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du 21 juillet 1262, dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.

<center>Menton</center>Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

Menton fut annexée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et San Remo).

La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne.

1848, Menton, tout comme Roquebrune fit sécession de la principauté de Monaco. Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice, en 1861.
Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. — MentonAcquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique. Menton fut annexée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et San Remo). La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne. 1848, Menton, tout comme Roquebrune fit sécession de la principauté de Monaco. Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice, en 1861. Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France.

<center>Menton</center> Plage des sablettes, clochers de la basilique St Michel et de la chapelle des pénitents blancs. — Menton Plage des sablettes, clochers de la basilique St Michel et de la chapelle des pénitents blancs.

<center>Menton</center>A gauche, la basilique St Michel et la chapelle des pénitents blancs. A droite, en haut, le cimetière. — MentonA gauche, la basilique St Michel et la chapelle des pénitents blancs. A droite, en haut, le cimetière.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> Satue de Saint Michel, en cuivre et haute de sept mètres, du sculpteur d'origine italienne Antoniucci Volti ( 1915-1989 ) — Menton Satue de Saint Michel, en cuivre et haute de sept mètres, du sculpteur d'origine italienne Antoniucci Volti ( 1915-1989 )

<center>Menton</center> Satue de Saint Michel, en cuivre et haute de sept mètres, du sculpteur d'origine italienne Antoniucci Volti ( 1915-1989 ) — Menton Satue de Saint Michel, en cuivre et haute de sept mètres, du sculpteur d'origine italienne Antoniucci Volti ( 1915-1989 )

<center>Menton</center> Esplanade Palmero. Les Grimaldi : Le premier prince de Monaco fut Rainier Ier (1297-1314), fils de Francesco Grimaldi dit le rusé, qui est l’ancêtre de la famille. Puis il y eut : Charles Ier, qui acheta Menton puis Roquebrune, Rainier II, Jean Ier, Catalan, Claudine et Lambert son époux et cousin, puis leurs fils Jean II, Lucien, Augustin, ensuite Honoré Ier le neveu, Charles II et son frère Hercule Ier, Honoré II (1597-1662) le premier prince de Monaco, Louis Ier, Antoine II, Louise et son mari Jacques Ier, Honoré III (1720-1795), Honoré IV, Honoré V, Florestan Ier, Charles III, Albert Ier (1848-1922), Louis II, Rainier III (1923-2005), Albert II. — Menton Esplanade Palmero. Les Grimaldi : Le premier prince de Monaco fut Rainier Ier (1297-1314), fils de Francesco Grimaldi dit le rusé, qui est l’ancêtre de la famille. Puis il y eut : Charles Ier, qui acheta Menton puis Roquebrune, Rainier II, Jean Ier, Catalan, Claudine et Lambert son époux et cousin, puis leurs fils Jean II, Lucien, Augustin, ensuite Honoré Ier le neveu, Charles II et son frère Hercule Ier, Honoré II (1597-1662) le premier prince de Monaco, Louis Ier, Antoine II, Louise et son mari Jacques Ier, Honoré III (1720-1795), Honoré IV, Honoré V, Florestan Ier, Charles III, Albert Ier (1848-1922), Louis II, Rainier III (1923-2005), Albert II.

<center>Le bastion</center> L’histoire de Menton est très récente : elle date de 700 ans. Début XVI, les Mentonnais sortent des murs pour s’établir sur la place du marché et y installer des magasins (en particulier des entrepôts de sel pour la gabelle) et quelques maisons d’habitation. Pour protéger ces habitants, le prince Honoré II au XVIIe va construire le bastion. — Le bastion L’histoire de Menton est très récente : elle date de 700 ans. Début XVI, les Mentonnais sortent des murs pour s’établir sur la place du marché et y installer des magasins (en particulier des entrepôts de sel pour la gabelle) et quelques maisons d’habitation. Pour protéger ces habitants, le prince Honoré II au XVIIe va construire le bastion.

<center>Le bastion</center> En 1619, le prince Honoré II Grimaldi décide de faire construire un fortin sur des rochers affleurant au quartier de la Ciapetta.
Cet édifice militaire, achevé en 1636, a pour objectif de protéger Menton des Espagnols qui exercent à cette époque un protectorat sur la principauté de Monaco. — Le bastion En 1619, le prince Honoré II Grimaldi décide de faire construire un fortin sur des rochers affleurant au quartier de la Ciapetta. Cet édifice militaire, achevé en 1636, a pour objectif de protéger Menton des Espagnols qui exercent à cette époque un protectorat sur la principauté de Monaco.

<center>Le bastion</center>Relié à la plage par une passerelle, on accède à son premier étage par un escalier de bois.
Cet étage comprend une salle de garde et une cuisine avec four à pain. Un escalier de bois permet de descendre au magasin à munitions et à la poudrerie. Sur le toit terrasse, 4 canons pointés sur la mer protègent la ville. — Le bastionRelié à la plage par une passerelle, on accède à son premier étage par un escalier de bois. Cet étage comprend une salle de garde et une cuisine avec four à pain. Un escalier de bois permet de descendre au magasin à munitions et à la poudrerie. Sur le toit terrasse, 4 canons pointés sur la mer protègent la ville.

<center>Le bastion</center> Les échauguettes qui flanquent les 4 angles du bâtiment ont été refaites au XXe siècle. — Le bastion Les échauguettes qui flanquent les 4 angles du bâtiment ont été refaites au XXe siècle.

<center>Le bastion</center> Les échauguettes qui flanquent les 4 angles du bâtiment ont été refaites au XXe siècle. — Le bastion Les échauguettes qui flanquent les 4 angles du bâtiment ont été refaites au XXe siècle.

<center>Menton</center>Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est remarquable par sa polychromie de briques et de céramiques commandées au fabricant mentonnais Saïssi — MentonLe marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est remarquable par sa polychromie de briques et de céramiques commandées au fabricant mentonnais Saïssi

<center>Menton</center> Le marché couvert. — Menton Le marché couvert.

<center>Menton</center>Le marché couvert. — MentonLe marché couvert.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center>La place aux herbes. — MentonLa place aux herbes.

<center>Menton</center>La place aux herbes. La fontaine de la Mentonnaise. — MentonLa place aux herbes. La fontaine de la Mentonnaise.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center>Le soubassement de la basilique St Michel au premier niveau, correspond à la redoute St Antoine destinée à la défense de la ville jusqu’au XVIe. Le danger venait de la mer car il n’y a pas de route jusqu’au XIXe. — MentonLe soubassement de la basilique St Michel au premier niveau, correspond à la redoute St Antoine destinée à la défense de la ville jusqu’au XVIe. Le danger venait de la mer car il n’y a pas de route jusqu’au XIXe.

<center>Menton</center> Place Honoré II. — Menton Place Honoré II.

<center>Menton</center>Porte St Antoine. C’est une des deux portes restantes sur les huit de la vieille ville. — MentonPorte St Antoine. C’est une des deux portes restantes sur les huit de la vieille ville.

<center>Menton</center>La rue longue traverse la ville d’Est en Ouest, elle est sur le tracé da la via Julia Augusta des romains. — MentonLa rue longue traverse la ville d’Est en Ouest, elle est sur le tracé da la via Julia Augusta des romains.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center>La rue Bréa, tracée par Honoré II, aboutit à la chapelle des pénitents noirs — MentonLa rue Bréa, tracée par Honoré II, aboutit à la chapelle des pénitents noirs

<center> Chapelle des Pénitents Noirs, Chapelle de la Miséricorde.</center> — Chapelle des Pénitents Noirs, Chapelle de la Miséricorde.

<center> Chapelle des Pénitents Noirs, Chapelle de la Miséricorde.</center> — Chapelle des Pénitents Noirs, Chapelle de la Miséricorde.

<center>Menton</center>Vestiges du rempart. — MentonVestiges du rempart.

<center>Menton</center> Fontaine de 1883. — Menton Fontaine de 1883.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> Traverse du vieux Château. — Menton Traverse du vieux Château.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Eglise Saint-Michel.</center>Les rampes et les escaliers monumentaux par Honoré III. — Eglise Saint-Michel.Les rampes et les escaliers monumentaux par Honoré III.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> De part et d'autre de la façade s'élèvent deux clochers : à l'est, le moins haut avec ses trente-cinq mètres, est dit — Eglise Saint-Michel. De part et d'autre de la façade s'élèvent deux clochers : à l'est, le moins haut avec ses trente-cinq mètres, est dit "tour de l'Horloge" et sa base carrée remonte au XVe siècle, survivance de la deuxième, chronologiquement, église; à l'ouest le "Campanin", cinquante-trois mètres, a été construit de 1701 à 1703.

<center>Eglise Saint-Michel.</center>St C’est à un architecte génois, Laurent Lavagna, que sont confiés l’étude et la construction — Eglise Saint-Michel.St C’est à un architecte génois, Laurent Lavagna, que sont confiés l’étude et la construction "d’une grande et belle église pour Menton", selon le vœu du prince Honoré II de Monaco. Le 27 mai 1619, a lieu la pose de la première pierre en présence du Prince et de Monseigneur Nicolas Spinosa évêque de Vintimille. Ce n’est qu’en 1639 que les travaux de construction sont initiés. Il a fallu araser les superstructures de la redoute Saint-Antoine afin d’obtenir une plate-forme permettant de réaliser le souhait du prince Honoré II. L’édifice est livré au culte en 1653. Enfin, le 8 mai 1675, Monseigneur Maur Promontorio, évêque de Vintimille, consacre la nouvelle église en présence du prince Louis Ier.

<center>Eglise Saint-Michel.</center>Jusqu’au XVIIe, la rue longue était entièrement bordée de maisons et ce sont les italiens qui ont décidé d’en abattre une pour accéder au quai Napoléon. Ce quai a été aménagé par Napoléon pour contourner la vielle ville, car pour se rendre en Italie, il avait emprunté la rue longue avec ses troupes, ce qui était très peu commode. — Eglise Saint-Michel.Jusqu’au XVIIe, la rue longue était entièrement bordée de maisons et ce sont les italiens qui ont décidé d’en abattre une pour accéder au quai Napoléon. Ce quai a été aménagé par Napoléon pour contourner la vielle ville, car pour se rendre en Italie, il avait emprunté la rue longue avec ses troupes, ce qui était très peu commode.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Le Parvis à été entièrement rénové en 2006, il a fallu 250 000 galets pour reconstituer les 170 m². Ce chantier a nécessité plus d’une année de travail. Le motif central a été réalisé en respectant avec le plus grand soin les modes de mise en œuvre du XVIIIème siècle. — Eglise Saint-Michel. Le Parvis à été entièrement rénové en 2006, il a fallu 250 000 galets pour reconstituer les 170 m². Ce chantier a nécessité plus d’une année de travail. Le motif central a été réalisé en respectant avec le plus grand soin les modes de mise en œuvre du XVIIIème siècle.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Quant à la façade elle n’est achevée qu’en 1819 dans l’esprit du XVII ème siècle. Sa composition est simple : c'est un jeu de lignes droites, horizontales et verticales. Deux corps en hauteur : en bas, huit colonnes géminées à chapiteau corinthien soutiennent un massif entablement doté d'une forte corniche; en haut, quatre colonnes à chapiteau composite flanquent trois fenêtres et supportent un grand fronton triangulaire. Entre les colonnes inférieures, trois portes ouvrent sur les trois nefs et sont surmontées de trois niches abritant les statues,
Saint-Michel Archange a été proclamée basilique en mars 1999, par décret du pape Jean-Paul II. — Eglise Saint-Michel. Quant à la façade elle n’est achevée qu’en 1819 dans l’esprit du XVII ème siècle. Sa composition est simple : c'est un jeu de lignes droites, horizontales et verticales. Deux corps en hauteur : en bas, huit colonnes géminées à chapiteau corinthien soutiennent un massif entablement doté d'une forte corniche; en haut, quatre colonnes à chapiteau composite flanquent trois fenêtres et supportent un grand fronton triangulaire. Entre les colonnes inférieures, trois portes ouvrent sur les trois nefs et sont surmontées de trois niches abritant les statues, Saint-Michel Archange a été proclamée basilique en mars 1999, par décret du pape Jean-Paul II.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La façade, surélevée de quelques gradins au-dessus du parvis, a été réalisée au XIXe siècle dans le style baroque en usage au XVIIe siècle. — Eglise Saint-Michel. La façade, surélevée de quelques gradins au-dessus du parvis, a été réalisée au XIXe siècle dans le style baroque en usage au XVIIe siècle.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> St Michel terrasse le démon qui relève la tête, car le combat contre le mal est quotidien. Sur la gauche, st Maurice, qui vécut au IIIe, sur son bouclier, la croix de Savoie et à droite st Roch, qui a vécu au XIVe à Montpellier. — Eglise Saint-Michel. St Michel terrasse le démon qui relève la tête, car le combat contre le mal est quotidien. Sur la gauche, st Maurice, qui vécut au IIIe, sur son bouclier, la croix de Savoie et à droite st Roch, qui a vécu au XIVe à Montpellier.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> St Michel terrasse le démon qui relève la tête, car le combat contre le mal est quotidien. — Eglise Saint-Michel. St Michel terrasse le démon qui relève la tête, car le combat contre le mal est quotidien.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> St Maurice, qui vécut au IIIe, sur son bouclier, la croix de Savoie — Eglise Saint-Michel. St Maurice, qui vécut au IIIe, sur son bouclier, la croix de Savoie

<center>Eglise Saint-Michel.</center> St Roch, qui a vécu au XIVe à Montpellier. — Eglise Saint-Michel. St Roch, qui a vécu au XIVe à Montpellier.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> En 1701, l’architecte monégasque, Emmanuel Cantone, élève un majestueux clocher de 53 mètres de haut, emblème de Menton, qui domine notre — Eglise Saint-Michel. En 1701, l’architecte monégasque, Emmanuel Cantone, élève un majestueux clocher de 53 mètres de haut, emblème de Menton, qui domine notre " étroit parvis, haut lieu suspendu entre le ciel et la terre" (Bernard Gavoty).

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Le plan de cette église est du type basilical à trois nefs. La principale et centrale, de dix mètres vingt de large, est constituée de quatre travées de cinq mètres soixante et dix. Le chœur, lui, a sept mètres quatre vingt dix de large. La voûte principale est en berceau et percée de lunettes dont les petites fenêtres laissent filtrer la lumière; un effet irisant et doré est créé par les nouveaux vitraux posés par le service des Monuments historiques.
Le sanctuaire et la nef centrale sont décorées tous les cinq ans de tentures de couleur amarante en damas de Gênes offertes en 1757 par Honoré III Grimaldi à l'occasion de son mariage dans cette église avec une princesse génoise Catherine Brignole-Sale. Comme l'orgue, la chaire datée de 1652, élevée sur une colonne toscane, a été réalisée grâce à la générosité de la famille Pretti. Comme l'orgue, la chaire datée de 1652, élevée sur une colonne toscane, a été réalisée grâce à la générosité de la famille Pretti. — Eglise Saint-Michel. Le plan de cette église est du type basilical à trois nefs. La principale et centrale, de dix mètres vingt de large, est constituée de quatre travées de cinq mètres soixante et dix. Le chœur, lui, a sept mètres quatre vingt dix de large. La voûte principale est en berceau et percée de lunettes dont les petites fenêtres laissent filtrer la lumière; un effet irisant et doré est créé par les nouveaux vitraux posés par le service des Monuments historiques. Le sanctuaire et la nef centrale sont décorées tous les cinq ans de tentures de couleur amarante en damas de Gênes offertes en 1757 par Honoré III Grimaldi à l'occasion de son mariage dans cette église avec une princesse génoise Catherine Brignole-Sale. Comme l'orgue, la chaire datée de 1652, élevée sur une colonne toscane, a été réalisée grâce à la générosité de la famille Pretti. Comme l'orgue, la chaire datée de 1652, élevée sur une colonne toscane, a été réalisée grâce à la générosité de la famille Pretti.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Le sanctuaire, à chevet plat, est occupé par le maître-autel en marbres polychromes du XVIIIe siècle. Il est surmonté d'une statue de St Michel-Archange foulant le Démon en bois peint et doré datant de 1820 et originellement statue de procession. — Eglise Saint-Michel. Le sanctuaire, à chevet plat, est occupé par le maître-autel en marbres polychromes du XVIIIe siècle. Il est surmonté d'une statue de St Michel-Archange foulant le Démon en bois peint et doré datant de 1820 et originellement statue de procession.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Derrière l'autel au fond de l'abside est accrochée une tribune supportant un buffet d'orgue de style italien datant de l'instrument construit en 1666 grâce aux libéralités de la famille Pretti de Saint-Ambroise. — Eglise Saint-Michel. Derrière l'autel au fond de l'abside est accrochée une tribune supportant un buffet d'orgue de style italien datant de l'instrument construit en 1666 grâce aux libéralités de la famille Pretti de Saint-Ambroise.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Ce tableau représente St Jean-le-Baptiste, St Michel-Archange et St Pierre en souverain pontife; il a été restauré une première fois en 1565 par le peintre monégasque Antoine Manchello. — Eglise Saint-Michel. Ce tableau représente St Jean-le-Baptiste, St Michel-Archange et St Pierre en souverain pontife; il a été restauré une première fois en 1565 par le peintre monégasque Antoine Manchello.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle des Âmes du Purgatoire occupe approximativement l'emplacement du sanctuaire de l'église du XIIIe siècle déjà dédiée à St Michel. Son bel autel en marbre surmonté d'une couronne royale formant baldaquin est orné d'un bas-relief les Âmes du Purgatoire. Derrière, un retable à colonnes et ornements en bois doré abrite un tableau du mentonnais Bernardin Puppo représentant un pape montrant le Purgatoire à la Vierge et à l'Enfant-Jésus (1670). — Eglise Saint-Michel. La chapelle des Âmes du Purgatoire occupe approximativement l'emplacement du sanctuaire de l'église du XIIIe siècle déjà dédiée à St Michel. Son bel autel en marbre surmonté d'une couronne royale formant baldaquin est orné d'un bas-relief les Âmes du Purgatoire. Derrière, un retable à colonnes et ornements en bois doré abrite un tableau du mentonnais Bernardin Puppo représentant un pape montrant le Purgatoire à la Vierge et à l'Enfant-Jésus (1670).

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle de l'Assomption fut la chapelle de la famille Faraldo et son retable avec deux colonnes torses encadre une toile de l'Assomption de la Vierge par Bernardin Puppo de 1676 ; en bas la Terre avec le tombeau ouvert et les apôtres, en haut le Ciel, et entre les deux, la Vierge emportée par des anges dans une nuée, imageant parfaitement le mouvement ascensionnel cher au Baroque. — Eglise Saint-Michel. La chapelle de l'Assomption fut la chapelle de la famille Faraldo et son retable avec deux colonnes torses encadre une toile de l'Assomption de la Vierge par Bernardin Puppo de 1676 ; en bas la Terre avec le tombeau ouvert et les apôtres, en haut le Ciel, et entre les deux, la Vierge emportée par des anges dans une nuée, imageant parfaitement le mouvement ascensionnel cher au Baroque.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle du Rosaire est richement ornée de stucs dorés en forme de guirlandes et de feuillages et comporte à ses quatre angles des pilastres corinthiens à puissants chapiteaux en stuc doré. L'autel, ses gradins et son retable sont en marbre. — Eglise Saint-Michel. La chapelle du Rosaire est richement ornée de stucs dorés en forme de guirlandes et de feuillages et comporte à ses quatre angles des pilastres corinthiens à puissants chapiteaux en stuc doré. L'autel, ses gradins et son retable sont en marbre.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle du Rosaire. — Eglise Saint-Michel. La chapelle du Rosaire.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle du Rosaire. Une niche centrale abrite une statue en marbre de Carrare, une Vierge à l'Enfant sculptée par un élève génois du sculpteur marseillais Pierre Puget dans son atelier de Gên — Eglise Saint-Michel. La chapelle du Rosaire. Une niche centrale abrite une statue en marbre de Carrare, une Vierge à l'Enfant sculptée par un élève génois du sculpteur marseillais Pierre Puget dans son atelier de Gên

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Cette chapelle est dite de St Antoine de Padoue grâce à la toile éponyme avec l'iconographie habituelle de St Antoine adorant l'Enfant-Jésus. Attribuée à Barthélémy Puppo, père de Bernardin, elle date de 1656. — Eglise Saint-Michel. Cette chapelle est dite de St Antoine de Padoue grâce à la toile éponyme avec l'iconographie habituelle de St Antoine adorant l'Enfant-Jésus. Attribuée à Barthélémy Puppo, père de Bernardin, elle date de 1656.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle sainte Dévote appartint à la famille Grimaldi et fut construite en même temps que l'église. Le tableau du retable (fin XVIIe siècle et d'après Bassano) représente la sainte-patronne de la Principauté et de la famille régnante avec en arrière-plan le Rocher de Monaco. — Eglise Saint-Michel. La chapelle sainte Dévote appartint à la famille Grimaldi et fut construite en même temps que l'église. Le tableau du retable (fin XVIIe siècle et d'après Bassano) représente la sainte-patronne de la Principauté et de la famille régnante avec en arrière-plan le Rocher de Monaco.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle St Joseph possède encore la pierre tombale qui fermait le caveau de la famille Pretti-Galleani de Saint-Ambroise, généreuse donatrice de l'église. L'Adoration des Bergers du retable est une œuvre du — Eglise Saint-Michel. La chapelle St Joseph possède encore la pierre tombale qui fermait le caveau de la famille Pretti-Galleani de Saint-Ambroise, généreuse donatrice de l'église. L'Adoration des Bergers du retable est une œuvre du "chevalier Ferrari".

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle des fonts baptismaux est peut-être une des plus belles de la basilique. Son autel, en marbre et provenant de la chapelle de la Miséricorde (ou des Pénitents Noirs) à Menton, est orné d'un bas-relief représentant la tête de St Jean-le-Baptiste. Les fonts baptismaux proprement-dits sont aménagés sur un palier surplombant l'autel et desservi par un double escalier. Ils sont surmontés d'un grand retable dont la niche centrale abrite un groupe sculpté en marbre le Christ recevant le baptême des mains de St Jean-Baptiste — Eglise Saint-Michel. La chapelle des fonts baptismaux est peut-être une des plus belles de la basilique. Son autel, en marbre et provenant de la chapelle de la Miséricorde (ou des Pénitents Noirs) à Menton, est orné d'un bas-relief représentant la tête de St Jean-le-Baptiste. Les fonts baptismaux proprement-dits sont aménagés sur un palier surplombant l'autel et desservi par un double escalier. Ils sont surmontés d'un grand retable dont la niche centrale abrite un groupe sculpté en marbre le Christ recevant le baptême des mains de St Jean-Baptiste

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle des fonts baptismaux. — Eglise Saint-Michel. La chapelle des fonts baptismaux.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle Notre-Dame-des-Grâce, a été construite au XVIIIe siècle et son retable montre une toile dont le principal intérêt est de conserver un état de la vieille ville de Menton en 1848. — Eglise Saint-Michel. La chapelle Notre-Dame-des-Grâce, a été construite au XVIIIe siècle et son retable montre une toile dont le principal intérêt est de conserver un état de la vieille ville de Menton en 1848.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> La chapelle du Sacré-Cœur est entièrement du XIXe siècle et possède un retable en trois panneaux : à gauche Apparition du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, au centre des saintes et des saints avec entre autres Stes Apolline, Lucie & Brigitte, Sts Roch & Dominique, un soldat romain et un franciscain; à droite Sacré-Cœur de Marie. Sa voûte est décorée de gypseries et de peintures en trompe-l’œil. — Eglise Saint-Michel. La chapelle du Sacré-Cœur est entièrement du XIXe siècle et possède un retable en trois panneaux : à gauche Apparition du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, au centre des saintes et des saints avec entre autres Stes Apolline, Lucie & Brigitte, Sts Roch & Dominique, un soldat romain et un franciscain; à droite Sacré-Cœur de Marie. Sa voûte est décorée de gypseries et de peintures en trompe-l’œil.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> Chapelle de la Fuite en Égypte. Le tableau est de du XVIIIe siècle attribuée à Jean-Augustin Vento (1663-1737). — Eglise Saint-Michel. Chapelle de la Fuite en Égypte. Le tableau est de du XVIIIe siècle attribuée à Jean-Augustin Vento (1663-1737).

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Eglise Saint-Michel.</center>La voûte principale est en berceau et percée de lunettes dont les petites fenêtres laissent filtrer la lumière. — Eglise Saint-Michel.La voûte principale est en berceau et percée de lunettes dont les petites fenêtres laissent filtrer la lumière.

<center>Eglise Saint-Michel.</center> — Eglise Saint-Michel.

<center>Place de l'église Saint-Michel.</center> — Place de l'église Saint-Michel.

<center>Place de l'église Saint-Michel.</center> — Place de l'église Saint-Michel.

<center>Place de l'église Saint-Michel.</center> — Place de l'église Saint-Michel.

<center>Place de l'église Saint-Michel.</center> — Place de l'église Saint-Michel.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Elle a été édifiée entre 1680 et 1687, dans le quartier du — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Elle a été édifiée entre 1680 et 1687, dans le quartier du "Capitole", sur des terrains situés hors les murs de la cité médiévale, offerts par le Prince Louis1er et la famille de Monléon. Elle est ouverte au culte en 1687, elle est le siège de la Confrérie des Pénitents Blancs.Le tremblement de terre de 1887 occasionne des dégâts très importants. Les façades sont à nouveau restaurées, ainsi que le clocher, en 1976.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center>La façade, baroque, présente deux niveaux d'élévation. Au niveau inférieur, deux niches encadrent la porte d'entrée surmontée d'un bas-relief de l'Immaculée Conception. Les niches accueillent des statues de saint Isidore, patron des agriculteurs, et de saint Elme (Erasme), patron des navigateurs. Le niveau supérieur est rythmé par deux pilastres et une niche centrale où trône une représentation de saint Charles Borromée, patrons des humiliés, très honoré par les Pénitents Blancs. Ce second niveau est coiffé d'un fronton couronné des statues, de gauche à droite, de l'Espérance, de la Foi et de la Charité.

Le clocher, de section carrée et coiffé d'une petite coupole, culmine à 40 m. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.La façade, baroque, présente deux niveaux d'élévation. Au niveau inférieur, deux niches encadrent la porte d'entrée surmontée d'un bas-relief de l'Immaculée Conception. Les niches accueillent des statues de saint Isidore, patron des agriculteurs, et de saint Elme (Erasme), patron des navigateurs. Le niveau supérieur est rythmé par deux pilastres et une niche centrale où trône une représentation de saint Charles Borromée, patrons des humiliés, très honoré par les Pénitents Blancs. Ce second niveau est coiffé d'un fronton couronné des statues, de gauche à droite, de l'Espérance, de la Foi et de la Charité. Le clocher, de section carrée et coiffé d'une petite coupole, culmine à 40 m.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center>La niche centrale avec saint Charles Borromée. Le fronton couronné des statues, de gauche à droite, de l'Espérance, de la Foi et de la Charité. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.La niche centrale avec saint Charles Borromée. Le fronton couronné des statues, de gauche à droite, de l'Espérance, de la Foi et de la Charité.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Deux niches accueillent des statues de saint Isidore et de saint Elme et encadrent un bas-relief de l'Immaculée Conception. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Deux niches accueillent des statues de saint Isidore et de saint Elme et encadrent un bas-relief de l'Immaculée Conception.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> L'intérieur est constitué d'une nef unique à voûte en berceau, mesurant 25 mètres par 10 mètres. Les murs sont recopuverts d'une tenture d'appara en damas de soie cramoisi. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. L'intérieur est constitué d'une nef unique à voûte en berceau, mesurant 25 mètres par 10 mètres. Les murs sont recopuverts d'une tenture d'appara en damas de soie cramoisi.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Une coupole et un lanternon dominent le chœur. Voûte et coupole sont ornées de peintures à la gloire de l'Immaculée Conception, dues à Rognoli et pour les peintures du lanternon à Cerutti-Maori. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Une coupole et un lanternon dominent le chœur. Voûte et coupole sont ornées de peintures à la gloire de l'Immaculée Conception, dues à Rognoli et pour les peintures du lanternon à Cerutti-Maori.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Toutes les peintures célèbrent la Vierge Immaculée. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Toutes les peintures célèbrent la Vierge Immaculée.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Le retable du maître-autel, en marbre polychrome, célèbre l'Immaculée Conception. La Vierge couronnée est en bois de cerisier. A gauche, Saint Joesph, à droite, Saint Zacharie, le père de Saint Jean-Paptiste. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Le retable du maître-autel, en marbre polychrome, célèbre l'Immaculée Conception. La Vierge couronnée est en bois de cerisier. A gauche, Saint Joesph, à droite, Saint Zacharie, le père de Saint Jean-Paptiste.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Reliquaire de sainte Catherine d'Alexandrie ? — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Reliquaire de sainte Catherine d'Alexandrie ?

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Reliquaire de Saint Erasme ? — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Reliquaire de Saint Erasme ?

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Saint Pierre et Saint Antoine de Padoue. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Saint Pierre et Saint Antoine de Padoue.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Saint Charles de Borromée et Saint Bonnaventure. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Saint Charles de Borromée et Saint Bonnaventure.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Saint Jérôme et Sainte Thérèse d'Avila. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Saint Jérôme et Sainte Thérèse d'Avila.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Saint Erasme et Sainte François d'Assise. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Saint Erasme et Sainte François d'Assise.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Sainte Rose de Lima et Saint Jean. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Sainte Rose de Lima et Saint Jean.

<center>Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs.</center> Saint Paul et Saint Honorat. — Eglise de la Conception ou chapelle des Pénitents Blancs. Saint Paul et Saint Honorat.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> En face, le site du paléolithique des Balzi Rossi (grottes de Grimaldi) et la pointe où setrouve le jardin Hanfury. — Menton En face, le site du paléolithique des Balzi Rossi (grottes de Grimaldi) et la pointe où setrouve le jardin Hanfury.

<center>Menton</center>Le vieux Menton et son enchevêtrement de toitures en tuiles rondes vus depuis le début du boulevard de Garavan. — MentonLe vieux Menton et son enchevêtrement de toitures en tuiles rondes vus depuis le début du boulevard de Garavan.

<center>Menton</center> A gauche, le cimetière. Guillaume Vento a fait édifier au sommet de la colline un château défensif. Il y avait huit portes qui permettait d’accéder à la ville. La porte st Jean permettait d’accéder à ce château composé d'un rez-de-chaussée et de deux niveaux. C’est là où les Mentonnais venaient se réfugier en cas de danger. Il n'en reste qu'un chaînage d’angle. Il est abandonné dès le XVIe car ici, en 1505, Jean II, le prince régnant, a été tué par son frère Lucien, qui fut lui-même tué par son cousin Barthélemy d’Oria en 1523. Honoré II fit construire en contre bas le palais princier dans la rue longue. C’est un castellan qui va résider dans le vieux château : c’est lui qui va administrer la ville de Menton, sous l’autorité des Grimaldi. Au XVIIe, il va tomber en ruine. — Menton A gauche, le cimetière. Guillaume Vento a fait édifier au sommet de la colline un château défensif. Il y avait huit portes qui permettait d’accéder à la ville. La porte st Jean permettait d’accéder à ce château composé d'un rez-de-chaussée et de deux niveaux. C’est là où les Mentonnais venaient se réfugier en cas de danger. Il n'en reste qu'un chaînage d’angle. Il est abandonné dès le XVIe car ici, en 1505, Jean II, le prince régnant, a été tué par son frère Lucien, qui fut lui-même tué par son cousin Barthélemy d’Oria en 1523. Honoré II fit construire en contre bas le palais princier dans la rue longue. C’est un castellan qui va résider dans le vieux château : c’est lui qui va administrer la ville de Menton, sous l’autorité des Grimaldi. Au XVIIe, il va tomber en ruine.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> Au début du XIX, Napoléon va interdire les enterrements dans les églises et cimetières intra muros. En 1804, on va donc aménager le cimetière du vieux château. — Le cimetierre du vieux château. Au début du XIX, Napoléon va interdire les enterrements dans les églises et cimetières intra muros. En 1804, on va donc aménager le cimetière du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe du lieutenant Bosano, mort au Dahomey. — Le cimetierre du vieux château.Tombe du lieutenant Bosano, mort au Dahomey.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe de l’oncle et de la tante de Franklin Roosevelt, les Delano. — Le cimetierre du vieux château.Tombe de l’oncle et de la tante de Franklin Roosevelt, les Delano.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> A proximité du sommet, le cimetière prend des couleurs italiennes : la langue, les couleurs, l’expression artistique en témoignent. Se trouvent ici les tombes des plus vieilles familles mentonnaises. Vieilles chapelles délabrées (parfois sous des alcôves insérées dans les anciens contreforts), statuaire plus denses, vieilles couronnes hors d’âge... — Le cimetierre du vieux château. A proximité du sommet, le cimetière prend des couleurs italiennes : la langue, les couleurs, l’expression artistique en témoignent. Se trouvent ici les tombes des plus vieilles familles mentonnaises. Vieilles chapelles délabrées (parfois sous des alcôves insérées dans les anciens contreforts), statuaire plus denses, vieilles couronnes hors d’âge...

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> Sur les terrasses supérieures, un carré est davantage réservé aux populations orthodoxes d’origines slaves. Le coeur de cette « division » est une chapelle orthodoxe à bulbes contre laquelle est adossée la chapelle du prince Pierre Troubetskoï. C’est dans cette enclave que reposèrent jusqu’en 2005 les cendres de l’amiral Ivan Konstantinovitch GRIGOROVITCH (1856-1930), membre du Conseil d’État en 1914 et dernier ministre de la Marine impériale de Russie dde 1911 à 1917 — Le cimetierre du vieux château. Sur les terrasses supérieures, un carré est davantage réservé aux populations orthodoxes d’origines slaves. Le coeur de cette « division » est une chapelle orthodoxe à bulbes contre laquelle est adossée la chapelle du prince Pierre Troubetskoï. C’est dans cette enclave que reposèrent jusqu’en 2005 les cendres de l’amiral Ivan Konstantinovitch GRIGOROVITCH (1856-1930), membre du Conseil d’État en 1914 et dernier ministre de la Marine impériale de Russie dde 1911 à 1917

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Chapelle orthoxe. Dès le XII, la famille Troubetzkoy a régné sur plusieurs villes russes. De nombreux aristocrates européens, en particulier russes, viennent à Menton pour soigner leur tuberculose au XIX. Jusqu’en 1860, la principale richesse de Menton était l’agrumiculture. Puis survint une mutation historique, Menton devient française, pour payer moins d’impôts. — Le cimetierre du vieux château.Chapelle orthoxe. Dès le XII, la famille Troubetzkoy a régné sur plusieurs villes russes. De nombreux aristocrates européens, en particulier russes, viennent à Menton pour soigner leur tuberculose au XIX. Jusqu’en 1860, la principale richesse de Menton était l’agrumiculture. Puis survint une mutation historique, Menton devient française, pour payer moins d’impôts.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe d'Ernesta Sfern, issue d’un milieu artistique et épouse d’un banquier parisien, qui tint à Paris un salon très admiré et encensé par les plus célèbres critiques mondains de l’époque. — Le cimetierre du vieux château.Tombe d'Ernesta Sfern, issue d’un milieu artistique et épouse d’un banquier parisien, qui tint à Paris un salon très admiré et encensé par les plus célèbres critiques mondains de l’époque.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe d'Ernesta Sfern. C’était notamment au salon d’Ernesta Stern que Proust et Reynaldo Hahn se donnaient rendez-vous. Elle fut en outre l’auteure, sous le nom de plume de Maria Star, de plusieurs ouvrages (dont douze romans) et des journaux de voyage. — Le cimetierre du vieux château.Tombe d'Ernesta Sfern. C’était notamment au salon d’Ernesta Stern que Proust et Reynaldo Hahn se donnaient rendez-vous. Elle fut en outre l’auteure, sous le nom de plume de Maria Star, de plusieurs ouvrages (dont douze romans) et des journaux de voyage.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe de Charles CAROLL of CARROLLTON (1865-1921) . C'était un espion américain et un des fondateurs de l’hôpital de Neuilly. il fut parmi les personnalités influentes qui firent évoluer l’opinion publique américaine vers l’entrée en guerre et Il fut un des principaux organisateurs des ambulances américaines. — Le cimetierre du vieux château.Tombe de Charles CAROLL of CARROLLTON (1865-1921) . C'était un espion américain et un des fondateurs de l’hôpital de Neuilly. il fut parmi les personnalités influentes qui firent évoluer l’opinion publique américaine vers l’entrée en guerre et Il fut un des principaux organisateurs des ambulances américaines.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Sur le sommet du cimetière, les vues sur la mer deviennent étonnantes. C’est dans cette espace que se trouve ce qui est sans doute l’une des tombes les plus connues de France (en tout cas : l’une des plus photogéniques). Il s’agit de celle de la princesse polonaise Janina Jelowickich Lewandowska. La statue qui la surplombe représente l’envol d’une jeune femme hors de son cercueil. Elle se découpe de manière étonnante sur la baie et le front de mer. — Le cimetierre du vieux château.Sur le sommet du cimetière, les vues sur la mer deviennent étonnantes. C’est dans cette espace que se trouve ce qui est sans doute l’une des tombes les plus connues de France (en tout cas : l’une des plus photogéniques). Il s’agit de celle de la princesse polonaise Janina Jelowickich Lewandowska. La statue qui la surplombe représente l’envol d’une jeune femme hors de son cercueil. Elle se découpe de manière étonnante sur la baie et le front de mer.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Ses parents voulaient voir chaque matin, de la ville, leur fille s’évader de son tombeau et s’élever vers le ciel. — Le cimetierre du vieux château.Ses parents voulaient voir chaque matin, de la ville, leur fille s’évader de son tombeau et s’élever vers le ciel.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> Cette tombe est la reproduction, en un peu plus grande, de celle de la cousine de la défunte, inhumée au cimetière Powązkowski de Varsovie où l’on peut encore voir l’original, les deux statues ayant été réalisées par le même artiste, le sculpteur italien Donato Barcaglio. Émue par la tombe de sa cousine, la jeune femme aurait désiré qu’il domine un jour sa propre sépulture. Atteinte de tuberculose, elle mourut à 27 ans. — Le cimetierre du vieux château. Cette tombe est la reproduction, en un peu plus grande, de celle de la cousine de la défunte, inhumée au cimetière Powązkowski de Varsovie où l’on peut encore voir l’original, les deux statues ayant été réalisées par le même artiste, le sculpteur italien Donato Barcaglio. Émue par la tombe de sa cousine, la jeune femme aurait désiré qu’il domine un jour sa propre sépulture. Atteinte de tuberculose, elle mourut à 27 ans.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>La colonne tronquée représente la mort quand on est encore plein de vigueur. Joseph Pastore est mort à 23 ans. — Le cimetierre du vieux château.La colonne tronquée représente la mort quand on est encore plein de vigueur. Joseph Pastore est mort à 23 ans.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>L’ange est le symbole de l’innocence, la couronne de roses celui de la brièveté de la vie. — Le cimetierre du vieux château.L’ange est le symbole de l’innocence, la couronne de roses celui de la brièveté de la vie.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> — Le cimetierre du vieux château.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>William Webb Ellis, inventeur du rugby. — Le cimetierre du vieux château.William Webb Ellis, inventeur du rugby.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center>Tombe de William Webb Ellis. — Le cimetierre du vieux château.Tombe de William Webb Ellis.

<center>Le cimetierre du vieux château.</center> La partie basse du cimetière est essentiellement composée de tombes anglo-saxonnes protestantes (quelques pasteurs suisses s’y trouvent également). Ce sont des dalles simples, souvent bavardes (citations des Evangiles souvent longues !), assez uniformément entourées de grilles, souvent rouillées désormais. Beaucoup de malades venus pour le climat, d’où des décédés régulièrement jeunes. — Le cimetierre du vieux château. La partie basse du cimetière est essentiellement composée de tombes anglo-saxonnes protestantes (quelques pasteurs suisses s’y trouvent également). Ce sont des dalles simples, souvent bavardes (citations des Evangiles souvent longues !), assez uniformément entourées de grilles, souvent rouillées désormais. Beaucoup de malades venus pour le climat, d’où des décédés régulièrement jeunes.

<center>Chapelle St Jacques du XVIIe.</center>Ancien oratoire pour voyageurs construit en 1688. Il est ensuite devenu la chapelle funéraire de la famille Bertrand, puis des Pretti de Sainte-Marie.
La chapelle a été transformée en salle d'expositions temporaires. — Chapelle St Jacques du XVIIe.Ancien oratoire pour voyageurs construit en 1688. Il est ensuite devenu la chapelle funéraire de la famille Bertrand, puis des Pretti de Sainte-Marie. La chapelle a été transformée en salle d'expositions temporaires.

<center>Chapelle St Jacques du XVIIe.</center> — Chapelle St Jacques du XVIIe.

<center>Chapelle St Jacques du XVIIe.</center> — Chapelle St Jacques du XVIIe.

Le campus Moyen-Orient Méditerranée du Collège universitaire de Sciences Po Paris a été créé à Menton en 2005. Il est situé dans les locaux de l’ancien hospice Saint-Julien.

<center>La mairie.</center>Ce bâtiment fut d’abord un hôtel privé construit en 1860 pour et par le baron Ardoïno, puis c’est le théâtre des folies bergères et ensuite le cercle des étrangers. La ville l’acquit en 1898 et y installa la mairie et un musée en 1902. La salle des mariages est décorée par Cocteau. — La mairie.Ce bâtiment fut d’abord un hôtel privé construit en 1860 pour et par le baron Ardoïno, puis c’est le théâtre des folies bergères et ensuite le cercle des étrangers. La ville l’acquit en 1898 et y installa la mairie et un musée en 1902. La salle des mariages est décorée par Cocteau.

<center>La mairie.</center>Au sommet, le blason de la ville : Saint Michel terrassant le démon. — La mairie.Au sommet, le blason de la ville : Saint Michel terrassant le démon.

<center>La mairie.</center>Ce monument a été érigé en l’honneur de Louis Laurenti, le maire de menton, qui dès la première secousse du tremblement de terre de 1887, assisté du Commissaire central et aidé par toutes les autorités civiles et militaires, a pris toutes les mesures propres à rassurer les habitants. — La mairie.Ce monument a été érigé en l’honneur de Louis Laurenti, le maire de menton, qui dès la première secousse du tremblement de terre de 1887, assisté du Commissaire central et aidé par toutes les autorités civiles et militaires, a pris toutes les mesures propres à rassurer les habitants.

<center>La mairie.</center> L'autorité municipale a demandé immédiatement des baraquements et des hommes du génie, pour les construire ainsi que pour démolir les immeubles présentant un danger. Puis il a télégraphié à M. Borriglione député des A.M., pour lui demander son intervention auprès du gouvernement. Les Mentonnais ont approuvé le dévouement et l'efficacité de leur maire. — La mairie. L'autorité municipale a demandé immédiatement des baraquements et des hommes du génie, pour les construire ainsi que pour démolir les immeubles présentant un danger. Puis il a télégraphié à M. Borriglione député des A.M., pour lui demander son intervention auprès du gouvernement. Les Mentonnais ont approuvé le dévouement et l'efficacité de leur maire.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center>L’Orient Palace, construit en 1884 par l’architecte Sylvain Riquet. L’aspect est un décor de façade, plaqué en 1920 pour satisfaire le goût orientaliste des Anglais. Le mot orientaliste a été inventé par Victor Hugo. Le blanc, repousse la chaleur tandis que le bleu repousse les insectes. Il est orienté plein sud pour satisfaire à l’héliothérapie, très en vogue en ce temps là. Il est maintenant divisé en appartements. — MentonL’Orient Palace, construit en 1884 par l’architecte Sylvain Riquet. L’aspect est un décor de façade, plaqué en 1920 pour satisfaire le goût orientaliste des Anglais. Le mot orientaliste a été inventé par Victor Hugo. Le blanc, repousse la chaleur tandis que le bleu repousse les insectes. Il est orienté plein sud pour satisfaire à l’héliothérapie, très en vogue en ce temps là. Il est maintenant divisé en appartements.

<center>Menton</center> L’Orient Palace. — Menton L’Orient Palace.

<center>Menton</center> L’Orient Palace. — Menton L’Orient Palace.

<center>Menton</center> L’Orient Palace. — Menton L’Orient Palace.

<center>Menton</center> Carlo Cerutti Maori naît en 1828 des amours clandestines d'un Officier Hongrois et d'une noble milanaise; élevé comme un orphelin dans une famille paysanne, il la quitte pour faire son apprentissage auprès d'un peintre itinérant. Il débute dans la peinture sacrée allant d'église en église. En 1863, après bien des aventures il pose ses pinceaux à Menton, développe l'activité de — Menton Carlo Cerutti Maori naît en 1828 des amours clandestines d'un Officier Hongrois et d'une noble milanaise; élevé comme un orphelin dans une famille paysanne, il la quitte pour faire son apprentissage auprès d'un peintre itinérant. Il débute dans la peinture sacrée allant d'église en église. En 1863, après bien des aventures il pose ses pinceaux à Menton, développe l'activité de "fresquiste" (Palais des Princes, Palais Carnolès, villas privées).A sa mort en 1890, Guillaume, son fils, poursuit son œuvre : réfection de l'Eglise St. Joseph, de l'Eglise St. Michel entre 1886 et 1890. L'entreprise compte alors 100 employés. Elle réalise entre autres les fresques du Casino de Biarritz. Parmi les frises Cerutti Maori, encore visibles à Menton : La Maison d'Adhémar de Lantagnac, la propriété Gastaldi, le Sanatorium de Gorbio, la Fondation Bariquand et le Palais Glena, rue Guyau considéré comme un joyau de cet art. Les céramiques et les cabochons sont de la manufacture des Saïssi.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> Grand Hôtel des Ambassadeurs, joyau architectural, fleuron de Menton depuis 1865. — Menton Grand Hôtel des Ambassadeurs, joyau architectural, fleuron de Menton depuis 1865.

<center>Menton</center> Jardins Biovès. Ils portent le nom d’Emile Biovès, maire de Menton à la fin du XIX ème siècle. Ces jardins occupent le lit recouvert du Carei, et la ville y a aménagé une très belle promenade en enfilade, décorée de palmiers, d'orangers, de massifs fleuris. C'est sur cette promenade que se déroule la Fête du citron. — Menton Jardins Biovès. Ils portent le nom d’Emile Biovès, maire de Menton à la fin du XIX ème siècle. Ces jardins occupent le lit recouvert du Carei, et la ville y a aménagé une très belle promenade en enfilade, décorée de palmiers, d'orangers, de massifs fleuris. C'est sur cette promenade que se déroule la Fête du citron.

<center>Menton</center>Construit en 1909 par l’architecte Tersling, le Kursaal, aujourd’hui Palais de l’Europe, fut le premier casino de Menton. Tersling s’est inspiré des grandes halles (halles Baltard, halles de Lyon). C’est un architecte éclectique, comme Garnier. Cette école s’inspire des styles du passé et d’autres pays. Il ferma en 1933. — MentonConstruit en 1909 par l’architecte Tersling, le Kursaal, aujourd’hui Palais de l’Europe, fut le premier casino de Menton. Tersling s’est inspiré des grandes halles (halles Baltard, halles de Lyon). C’est un architecte éclectique, comme Garnier. Cette école s’inspire des styles du passé et d’autres pays. Il ferma en 1933.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Menton</center> Hôtel Winter Palace. Construit en 1901 par l'architecte Albert Tournaire, sur les terrains de l'Hôtel-Riviera Palace. Le décor intérieur a été modifié depuis sa construction, et l'hôtel est actuellement transformé en appartements. — Menton Hôtel Winter Palace. Construit en 1901 par l'architecte Albert Tournaire, sur les terrains de l'Hôtel-Riviera Palace. Le décor intérieur a été modifié depuis sa construction, et l'hôtel est actuellement transformé en appartements.

<center>Menton</center>Un bigaradier. L’orange a été cultivée en premier par les Portugais qui vont ensuite les répandre en Europe. C’est un hybride, au début il existait le cédrat, l’orange amère ou bigarade et le pamplemousse. — MentonUn bigaradier. L’orange a été cultivée en premier par les Portugais qui vont ensuite les répandre en Europe. C’est un hybride, au début il existait le cédrat, l’orange amère ou bigarade et le pamplemousse.

<center>Menton</center> — Menton

<center>Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Cet établissement était à l’origine le bâtiment abritant la clinique Hermitage. Ce n’est qu’en 1908 que l’association vend l’Hermitage et construit un autre bâtiment qui sera l’actuelle Maison russe.
En 1882, la grande duchesse va être l’instigatrice de la création d’un groupe financier destiné à venir en aide hospitalière aux sujets russes malades. — Notre-Dame, Joie de tous les AffligésCet établissement était à l’origine le bâtiment abritant la clinique Hermitage. Ce n’est qu’en 1908 que l’association vend l’Hermitage et construit un autre bâtiment qui sera l’actuelle Maison russe. En 1882, la grande duchesse va être l’instigatrice de la création d’un groupe financier destiné à venir en aide hospitalière aux sujets russes malades.

<center>Notre-Dame, Joie de tous les Affligés</center>Quelques années plus tard, en 1892, est construite l’église orthodoxe de la rue Paul Morillot, grâce à des fonds recueillis par la grande duchesse Anastasia, provenant de dons de riches familles russes. L’église, dont les plans sont réalisés par l’architecte danois Hans Georg TERSLING, est consacrée le 24 octobre 1892. Dédiée à la Vierge et à Saint-Nicolas, son nom entier est : « Eglise de Notre-Dame joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge ». — Notre-Dame, Joie de tous les AffligésQuelques années plus tard, en 1892, est construite l’église orthodoxe de la rue Paul Morillot, grâce à des fonds recueillis par la grande duchesse Anastasia, provenant de dons de riches familles russes. L’église, dont les plans sont réalisés par l’architecte danois Hans Georg TERSLING, est consacrée le 24 octobre 1892. Dédiée à la Vierge et à Saint-Nicolas, son nom entier est : « Eglise de Notre-Dame joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge ».

<center>Ancien hôtel Alexandra.</center> Architecte en chef des Palais nationaux, Auguste Rives construit l’hôtel Alexandra, magnifique établissement couronné de clochetons. Cet établissement est le lieu incontournable de l’aristocratie russe. — Ancien hôtel Alexandra. Architecte en chef des Palais nationaux, Auguste Rives construit l’hôtel Alexandra, magnifique établissement couronné de clochetons. Cet établissement est le lieu incontournable de l’aristocratie russe.

<center>Tour St Ambroise.</center> Une curieuse construction hexagonale, la tour Saint-Ambroise, ornée de reliefs grotesques est le seul vestige d’une abbaye édifiée en ce lieu au XVIe siècle. — Tour St Ambroise. Une curieuse construction hexagonale, la tour Saint-Ambroise, ornée de reliefs grotesques est le seul vestige d’une abbaye édifiée en ce lieu au XVIe siècle.

<center>Chapelle funéraire de la famille Galliani.</center> — Chapelle funéraire de la famille Galliani.

<center>Palais Carnoles.</center>Sur le rivage de la plaine de Carnolès, le Prince Honoré II fait construire au XVIIème siècle une résidence au centre d’une propriété agrumicole. Maîtres de Menton depuis 1346, les Grimaldi y possédaient plusieurs propriétés à titre personnel dont une terre dans la plaine de Carnolès
Antoine 1er, arrière-petit-fils d’Honoré II qui avait vécu à la Cour du Roi Soleil décide de construire une résidence d’été lui rappelant les fastes de Versailles. Il décide de construire un palais au caractère de Trianon entouré de vergers. Antoine Latour, architecte monégasque, chargé d’adapter le projet du célèbre architecte parisien Gabriel, dessine en 1725 un plan d’ensemble avec le nouveau Palais et ses dépendances. Le palais a été décoré par des peintres mentonnais : Bressan, Puppo et les frères Vento. — Palais Carnoles.Sur le rivage de la plaine de Carnolès, le Prince Honoré II fait construire au XVIIème siècle une résidence au centre d’une propriété agrumicole. Maîtres de Menton depuis 1346, les Grimaldi y possédaient plusieurs propriétés à titre personnel dont une terre dans la plaine de Carnolès Antoine 1er, arrière-petit-fils d’Honoré II qui avait vécu à la Cour du Roi Soleil décide de construire une résidence d’été lui rappelant les fastes de Versailles. Il décide de construire un palais au caractère de Trianon entouré de vergers. Antoine Latour, architecte monégasque, chargé d’adapter le projet du célèbre architecte parisien Gabriel, dessine en 1725 un plan d’ensemble avec le nouveau Palais et ses dépendances. Le palais a été décoré par des peintres mentonnais : Bressan, Puppo et les frères Vento.

<center>Palais Carnoles.</center>Entre 1863 et 1876, le bâtiment fait office de casino de jeux.
Il est racheté en 1896 par un Américain, Edwards Philips Allis, qui entreprend de lui rendre son lustre. Il demande à Hans-Georg Tersling, architecte danois installé à Menton, d'adapter l’édifice pour en faire un logement plus moderne. Deux petits avant-corps sont ajoutés du côté du parc. — Palais Carnoles.Entre 1863 et 1876, le bâtiment fait office de casino de jeux. Il est racheté en 1896 par un Américain, Edwards Philips Allis, qui entreprend de lui rendre son lustre. Il demande à Hans-Georg Tersling, architecte danois installé à Menton, d'adapter l’édifice pour en faire un logement plus moderne. Deux petits avant-corps sont ajoutés du côté du parc.

<center>Palais Carnoles.</center> — Palais Carnoles.

<center>Palais Carnoles.</center> — Palais Carnoles.

<center>Palais Carnoles.</center> — Palais Carnoles.

<center>Palais Carnoles.</center>Au-dessus des guirlandes de fleurs, on peut apercevoir le A de Allis. — Palais Carnoles.Au-dessus des guirlandes de fleurs, on peut apercevoir le A de Allis.

<center>Palais Carnoles.</center>Le « jardin du prince » est réalisé en 1725 par Antoine Latour, architecte français travaillant à Monaco. Un plan de cette époque mentionne un jardin potager fleuri aménagé d’allées en étoile et irrigué par deux bassins aux eaux jaillissantes. À cette époque la propriété est clôturée de hautes murailles recouvertes d’espaliers de raisin et arborées d’orangers du Portugal.
Derrière les palmiers dattiers, un des deux podocarpus. — Palais Carnoles.Le « jardin du prince » est réalisé en 1725 par Antoine Latour, architecte français travaillant à Monaco. Un plan de cette époque mentionne un jardin potager fleuri aménagé d’allées en étoile et irrigué par deux bassins aux eaux jaillissantes. À cette époque la propriété est clôturée de hautes murailles recouvertes d’espaliers de raisin et arborées d’orangers du Portugal. Derrière les palmiers dattiers, un des deux podocarpus.

<center>Palais Carnoles.</center>Palmier washingtonia. — Palais Carnoles.Palmier washingtonia.

<center>Palais Carnoles.</center> — Palais Carnoles.

Face au rivage de Menton et intégré au site, le bâtiment conçu par Rudy Ricciotti peut accueillir sur 2700 m2, l’ensemble des œuvres issues de la donation Séverin Wunderman. Inspirée par les multiples facettes du génie de Jean Cocteau qui qualifiait son œuvre d’ « objet difficile à ramasser », l’architecture du musée se veut multiple, morcelée, parfois insaisissable à l’image de la façade extérieure du bâtiment.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

La mosaïque du lézard.

La mosaïque du lézard.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

Musée Jean Cocteau. Collection Séverin Wunderman.

C'est aujourd'hui le musée Cocteau, avec des mosaïques murales en galet.:

Le Pêcheur et la Mentonnaise.

Bastion

<center>La mairie.</center> Ce bâtiment fut d’abord un hôtel privé construit en 1860 pour et par le baron Ardoïno, puis c’est le théâtre des folies bergères et ensuite le cercle des étrangers. La ville l’acquit en 1898 et y installa la mairie et un musée en 1902. La salle des mariages est décorée par Cocteau. — La mairie. Ce bâtiment fut d’abord un hôtel privé construit en 1860 pour et par le baron Ardoïno, puis c’est le théâtre des folies bergères et ensuite le cercle des étrangers. La ville l’acquit en 1898 et y installa la mairie et un musée en 1902. La salle des mariages est décorée par Cocteau.

<center>La mairie.</center> — La mairie.

<center>La mairie.</center> — La mairie.

<center>La mairie.</center> Le pêcheur avec son bonnet. — La mairie. Le pêcheur avec son bonnet.

<center>La mairie.</center> La femme avec sa capeline. — La mairie. La femme avec sa capeline.

<center>La mairie.</center> Les mariés. — La mairie. Les mariés.

<center>La mairie.</center> La famille. — La mairie. La famille.

<center>La mairie.</center> — La mairie.

<center>La mairie.</center> Eurydice. — La mairie. Eurydice.

<center>La mairie.</center> Orphée. — La mairie. Orphée.

<center>La mairie.</center> Le poète qui chevauche Pégase. — La mairie. Le poète qui chevauche Pégase.

<center>La mairie.</center> Le savoir qui jongle et cupidon. — La mairie. Le savoir qui jongle et cupidon.