Bourg-Saint-Andéol et Richerenches
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Bourg-Saint-Andéol.
Les Grandes Fontaines. C’est une des deux fontaines publiques qui ont été édifiées au début du XVIIe siècle pour desservir en eau potable des quartiers orientaux de la vie. Autour du bassin, datant de la fin du XVIIIe, on remarque deux pilastres cannelés reliés par un entablement et une urne encastrée dans une niche.
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Hôtel de Digoine. Monsieur Giraud, négociant en soie de la fin du XVIIIe, aménage cette demeure par la réunion de deux immeubles contigus, le sien et celui de la famille de Digoine. Cet hôtel particulier est composé d’un corps de logis principal flanqué de deux ailes autour d’une cour pavée. La grille en ferronnerie présente un couronnement décoré de feuilles et des initiales des propriétaires. Sur la façade orientale, le balcon, également en fer forgé, domine le Rhône. A proximité Les Grandes Fontaines.
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Le premier nom connu de la ville est Bergoïata, nom d’origine celtique. Au début de l’ère romaine, ce nom devint Bergus ou Burgum. Les sénateurs gallo-romains avaient couvert de leurs villas cette colline riante, assise sur les bords de la Tourne. La cité subit l'invasion des barbares à partir du V ème siècle siècle, puis retrouva une période de paix sous l'administration des évêques de Viviers, seigneurs de Bourg-Saint-Andéol. Le nom actuel, qui remonte au XVe siècle, perpétue la mémoire d’Andéol, sous-diacre de l’église de Smyrne venu évangéliser la région et qui fut persécuté et assassiné à Albes (Viviers) puis jeté dans le Rhône et vint échouer sur le rivage de Bergoiate où son corps fut recueilli en 208 et enseveli dans un sarcophage païen au nom de Julius Valérianus. On édifia sur son tombeau, qu'on crut perdu, une crypte qui donna lieu a l'élévation de deux basiliques dédiées à saint Polycarpe. Il fut retrouvé en 1876 par l'abbé Paradis qui s'intéressait au martyre d'Andéol.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
La famille de Bonot, très vieille famille bourguésanne, s’est enrichie dans le commerce du drap. Paul de Bonot acquiert et aménage cet hôtel particulier en 1748 pour le mariage de son fils Emmanuel, marquis de Villevrain, avec Marie-Elisabeth Robert d’Acquéria, issue d’une famille appartenant à l’ancienne noblesse. La façade est harmonieuse, des motifs végétaux sur des cuirs enroulés sont disposés autour de la porte cochère.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
Il s’agit d’un hôtel entre cour et jardin, composé d’un corps principal et de deux ailes.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
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Bourg-Saint-Andéol. Hôtel de Bonot de Villevrain.
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La Cascade, ancien couvent des Récollets.
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Le lavoir construit en 1848 par l'architecte Baussan.
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Le lavoir construit en 1848 par l'architecte Baussan.
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Les sources de la Tourne. Ce site pittoresque comprend deux fontaines vauclusiennes adossées aux falaises de calcaire : « le Petit Goul » ou goul de la tannerie, et le « Grand Goul » situé au pied du viaduc. Le château Pradelle.
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Les sources de la Tourne. Ces sources donnent naissance au ruisseau de Tourne qui se jette dans le Rhône quelques centaines de mètres plus loin. Bien avant le Moyen-Age, la légende populaire a attribué à ces sources de nombreuses vertus, notamment celle de discerner la lèpre.
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Les sources de la Tourne. « Le Petit Goul » ou goul de la tannerie,
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Les sources de la Tourne. Le « Grand Goul » situé au pied du viaduc. Appelées localement « Gouls », ces deux résurgences possèdent le même bassin d’alimentation : le plateau karstique du Laoul. L’eau de pluie, en pénétrant sous terre, forme un réseau complexe de galeries noyées pour jaillir, ici, au pied de la falaise calcaire du Val de Tourne. Durant plusieurs siècles, ce ruisseau fut pour la ville une véritable source de prospérité notament pour l’activité industrielle des tanneries.
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Les sources de la Tourne. Le « Grand Goul » situé au pied du viaduc.
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Bas-relief du dieu Mithra. A l’époque romaine, ce bas-relief constituait le fond du temple du dieu Mithra sculpté à même le rocher, entre les deux sources, au cœur du Vallon de Tourne. On voit le jeune dieu enfonçant le poignard dans le cou du taureau. Par ce sacrifice, il assure le salut du monde menacé par les forces du mal représentées ici, par le serpent et le scorpion. De l’animal jaillit unie vie nouvelle, illustrée par l’épi de blé que l’on distingue à l’extrémité de la queue du taureau. Le soleil et la lune à l’extérieur de la scène donnent one dimension cosmique au sacrifice. Aux IIe et IIIe siècles, le culte de Mithra, d’origine indo-iranienne, réservé aux hommes, est très répandu dans le monde romain.
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Le culte de Mithra d'origine iranienne était très répandu dans le monde romain entre les 1er et 3e s. Ce Bas relief du dieu Mithra constituait le fond d'un ancien temple romain. il est le seul sculpté à même le rocher que l’on trouve en France. Un Mithraeum s’étendait jusqu’au niveau de la rivière. Le bas-relief devait être détruit au moment de la construction du chemin de fer en 1880 mais un bourguésan, l’Abbé Paradis, s’y opposa fermement et obtint de le protéger. Mithra, jeune homme chevauchant le taureau afin de le sacrifier, engendre une nouvelle vie symbolisée par les épis de blé qui jaillissent sous sa queue. Mithra serait né dans une grotte c’est pourquoi des rites avaient lieu dans une cavité et prés d’une source. Il s’agissait d’une religion initiatique avec des épreuves physiques pratiquées essentiellement par les hommes. On comptait 7 grades. Ce culte est fortement lié à l’astronomie. En bas de la représentation, se trouve un cartouche avec inscription latine aujourd’hui effacée qui a donné lieu à diverses traductions, la plus communément admise étant : « A la divinité de Mithra, au Soleil très grand, Titus Furius Sabinus a fait faire et dédier cette image du dieu invincible à ses frais ».
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Jardin du château Pradelle.
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Statue Notre-Dame de la Vierne. La statue en marbre de Carrare représente le personnage légendaire de Dame Vierne de Balazuc, bienfaitrice de la ville pour lui avoir donné les bois communaux du Laoul.
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Statue Notre-Dame de la Vierne. Les revenus provenant de l’exploitation de la forêt permirent à Bourg-Saint-Andéol de devenir une des premières villes de France à disposer de l’éclairage électrique et de l’eau potable dans ses rues. Pour célébrer cette arrivée, ce monument fut érigé au cœur du nouveau quartier, entre les remparts et la gare.
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Statue Notre-Dame de la Vierne. Cette œuvre est celle de marbriers bourguésans, Bouvas, Pinoti et Imbert, qui s’inspirèrent d’un modèle réduit de Delorme, Grand Prix de Rome. Baussan fils est l'architecte. Les trois faces de la fontaine évoquent la végétation et la faune des Bois du Laoul.
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Statue Notre-Dame de la Vierne.
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Statue Notre-Dame de la Vierne.
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Statue Notre-Dame de la Vierne. Représentation du tombeau de saint Andéol.
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Statue Notre-Dame de la Vierne. Représentation du bas-relief du dieu Mithra.
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Tour gothique. On se trouve au cœur de la vieille ville, sur la place publique où se trouvaient rassemblées les belles demeures des plus riches marchands de la ville depuis le Moyen-Age. La tour du XVème siècle renferme un escalier à vis qui desservait tout le bâtiment.
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En face, une maison XVIIIème, avec son balcon en fer forgé.
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Eglise St Polycarpe. St Polycarpe, évêque de Smyrne et successeur de St Jean, aurait envoyé St Andéol en Gaule pour l’évangéliser. La légende indique qu’après son martyr en 208, le corps de St Andéol échoua à peu de distance de l’église actuelle. Sa dépouille aurait été recueillie et enterrée par une Romaine convertie à la religion chrétienne. Cette église romane du XIIème fut église paroissiale (Bourg Saint-Andéol en comptait trois) jusqu’au XVIIIème siècle. Elle est originale par son organisation : elle possède un chœur surélevé sur une crypte de plan tréflé, sous laquelle s’est trouvé un temps, l’emplacement du tombeau de Saint Andéol. Ses reliques firent jusqu’à la Révolution, l’objet de culte et de pèlerinage.
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L'église.
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Eglise Saint Andéol.
Cette église fut dédiée à St Andéol. Du premier âge roman, elle est datée de la fin du XIème siècle. Elle comporte une abside à l’Ouest, dont on aperçoit l'amorce de part et d'autre de la tribune d'orgue, type exceptionnel en France. La façade occidentale du XVIIIe siècle a remplacé cette contre-abside.
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Eglise Saint Andéol.
Statue de Saint Andéol. Sa construction est attribuée à l'évêque de Viviers Léger (ou Léodegaire) (1096-1124). Elle fut consacrée en 1119 par le pape Calixte II. En 1108, pour assurer au nouveau sanctuaire une vie religieuse régulière, l'évêque y appela les chanoines de Saint-Ruf d´Avignon, ordre de chanoines réguliers qui bénéficiait alors d'une grande réputation. Mais bientôt le clergé séculier, sans doute mécontent d'avoir été évincé d'un sanctuaire aussi important, se révolta et chassa les chanoines. Il s'en suivit un siècle de dissensions, ponctué de bulles pontificales enjoignant à l'évêque de réintégrer les chanoines. Ce n'est qu´en 1206 qu'Innocent III réussit à imposer leur retour définitif. Ils administrèrent l'église et le prieuré jusqu'à leur sécularisation en 1772.
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Eglise Saint Andéol.
A l’origine, la porte d’entrée était latérale, orientée vers le sud.
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Eglise Saint Andéol.
Vue du Sud Est, on apprécie la progression des élévations jusqu’aux différents étages du clocher. L'édifice est remarquable par son chevet, son transept saillant, sa puissante tour lanterne élevée dans la deuxième moitié du xiie siècle, surmontée plus tard d'une flèche.
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Eglise Saint Andéol.
Les trois absides semi-circulaires, relativement hautes et étroites, sont ornées d'arcatures lombardes, décor qui s'étend d'ailleurs à l'ensemble de l'édifice. Il a été restauré au xixe siècle. Ce décor, ainsi que le parement des murs en petit appareil calcaire régulier sommairement taillé au pic reste dans la tradition du premier art roman méridional.
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Eglise Saint Andéol.
La tour-lanterne octogonale repose sur une souche carrée qui recouvre la coupole de la croisée du transept. La base en est également décorée d’arcatures lombardes. Le premier étage, construit en moyen appareil, avec des pilastres unis aux angles de l’octogone, est simplement ajouré de grandes baies plein-cintre. Mais le deuxième étage a reçu une ornementation beaucoup plus riche. Souligné par un cordon d’oves et de dents d’engrenage, il est flanqué de pilastres cannelés, tandis que ses baies géminées sont richement décorées d’archivoltes très travaillées et de colonnettes aux chapiteaux sculptés, tous différents.
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Eglise Saint Andéol.
Les façades latérales, très restaurées au xixe siècle, sont contrebutées par des arcs-boutants construits au XVIIe siècle pour consolider l'édifice gravement endommagé au cours des guerres de Religion.
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Le petit clocheton flamboyant a été élevé au XVIe siècle pour abriter une horloge.
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Eglise Saint Andéol.
C´est une architecture aux lignes très pures, soulignées par la rareté de la décoration, que nous découvrons en pénétrant dans ce vaste édifice dont les voûtes culminent à près de 17 mètres de hauteur. La lumière dorée qui tombe des vitraux contemporains atténue agréablement la sècheresse de la pierre blanche. Son plan comporte une nef de quatre travées, flanquée de collatéraux, un transept saillant sur lequel s'ouvrent une grande abside et deux absidioles de plan semi-circulaire voûtées en cul-de-four ; chacune des trois absides est précédée d´une courte travée de chœur.
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La nef est couverte d´un berceau plein cintre renforcé de doubleaux qui retombent sur de minces pilastres dont l'imposte est simplement chanfreinée.
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Les bas-côtés, également voûtés en berceau communiquent avec la nef par de grandes arcades en plein cintre.
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A l’intérieur, à la croisée du transept, la coupole en bel appareil, est d’un type rare avec ses quatre séries d’arcatures aux chapiteaux sculptés entre les trompes.
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La croisée du transept est couverte d’une audacieuse coupole, profonde de sept mètres et qui culmine à près de 24 mètres. Il faut remarquer le clavage rayonnant des trompes, d’une rare perfection, et le motif en forme de coquille à leur départ. Les tableaux qui les séparent sont garnis d’une triple arcature portée par de courtes colonnettes à chapiteaux ornés.
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Il faut remarquer le clavage rayonnant des trompes, d’une rare perfection, et le motif en forme de coquille à leur départ.
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Pierre tombale de l'évêque Bernoin, mort en 874. Celle-ci porte une épitaphe dont le texte a été ainsi restitué (R. Saint-Jean) : Ici se trouve la tombe de l'évêque Bernoin qui découvrit le corps du bienheureux Andéol martyr et qui construisit cette maison [l'église] depuis ses fondations. Il dirigea l'Église de Viviers durant 23 ans et mourut dans la paix le 5 des ides de décembre. L'épitaphe est entourée d'une bande ornée d'entrelacs.
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Le Tombeau de St Andéol est dans une absidiole.
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Tombeau de St Andéol. Ce tombeau romain en marbre blanc a d’abord servi de sépulture à un jeune enfant de cinq ans avant d’être réutilisé au Moyen-Age pour renfermer le corps de St-Andéol, martyr du début du IIe siècle et évangélisateur du Vivarais selon la tradition. On peut lire l'inscription païenne suivante, en l'honneur du défunt : Aux Dieux Manes, Tiberius Julius Valérianus est mort à l'âge de cinq ans sept mois et six jours. Julius Crantor et Terentia Valeria à leur enfant chéri.
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Sa quatrième face fut sculptée au début du XIIème siècle. On y retrouve les caractères de la Renaissance de la sculpture romane dans la moyenne vallée du Rhône : l’art des frises, les entrelacs d’inspiration carolingienne, les traditions paléochrétiennes dans les personnages à l’intérieur des niches et enfin l’influence antique (inscription latine).
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Eglise Saint Andéol.
Au centre une longue inscription latine à la gloire du saint et de part et d'autre, deux religieux, saint Polycarpe et saint Bénigne, tenant une tablette entre leurs mains ; ils sont placés sous une arcade en plein cintre à colonnes torsadées à chapiteaux cubiques. Les entrelacs d’inspiration carolingienne occupent la frise supérieure sous laquelle se trouve un cartouche conservant une inscription latine : Vous tous qui placez votre espérance en la vie éternelle, regardez ce tombeau à quatre faces : Il est digne de manifester aux quatre parties du monde les merveilles du Christ et d'apprendre aux justes à vaincre dans les combats de la foi. Ô Andéol, heureux martyr, donnez-nous des marques de votre protection. L'enceinte de ce petit tombeau renferme votre corps, mais votre âme vertueuse jouit avec les saints, par delà les astres, de la félicité céleste. Qu'ils accourent à vous ceux que de cruelles douleurs affligent; il n'est aucun de ceux qui implorent votre protection, qui ne s'en retourne consolé.
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Saint Bénigne.
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Saint Polycarpe.
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Dimanche 7 décembre 2008, de nombreux Bourguésans ont pu entendre, avec joie, l’orgue de Bourg-Saint-Andéol, lors de sa bénédiction par l’Evêque du diocèse de Viviers. A la contre-abside était superposée une tribune qui se prolongeait dans la première travée de la nef (une restauration récente l'a restituée dans sa dimension d'origine).
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Chapelle saint Joseph.
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Les vitraux du XIXe siècle de l’église Saint-Andéol ont été complètement détruits lors du bombardement de 1944. Le projet artistique a été confié à Jean-Pierre Bertrand, né en 1937 à Paris. Il a retenu deux verres antiques à ambre jaune, façon XIIIe siècle, soufflés avec des bulles et de nuances très voisines. Ensuite, il a superposé ces deux verres pour créer différentes densités lumineuses.
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Les façades latérales, très restaurées au xixe siècle, sont contrebutées par des arcs-boutants construits au xviie siècle pour consolider l'édifice gravement endommagé au cours des guerres de Religion. Le petit clocheton flamboyant a été élevé au XVIe siècle pour abriter une horloge.
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La Tour Nicolaÿ. Cet Hôtel particulier fut construit par la famille Nicolay en deux temps, à la fin du XVème et au début du XVIème siècle. Il marque le passage entre le style gothique finissant (façade Est et tour) et la Renaissance (double galerie et clef pendante). La tour octogonale renferme un bel escalier à vis à noyau hélicoïdal évidé. Deux corps de bâtiment ont disparu durant le bombardement du 15 août 1944.
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La Tour Nicolaÿ. Cette famille acquit une notoriété nationale au XVIème siècle avec Jean II de Nicolay qui exerça, en Italie auprès de Louis XII, les fonctions de Chancelier du Royaume de Naples ; puis en 1505, celle de Premier Président de la Chambre des Comptes à Paris. Ses successeurs occupèrent cette charge jusqu’à la Révolution en 1791.
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La Tour Nicolaÿ. Le style gothique finissant (façade Est et tour) .
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La Tour Nicolaÿ. La Renaissance (double galerie et clef pendante).
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Hôtel Doize. Cet hôtel particulier appartenait à une ancienne famille bourgeoise de Bourg-Saint-Andéol, Les Doize, présente depuis le XVIème siècle. Daté du XVIIIème, l’Hôtel Doize se distingue des autres hôtels bourguésans par sa façade en belles pierres de taille qui le rapproche des constructions de l’architecte avignonnais Franque, à Viviers (palais épiscopal). Notez l’élégante cour d’entrée de l’hôtel avec ses trois niveaux et les mascarons. A l’intérieur, Musée de la dentelle, de la broderie et des textiles anciens.
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Palais des Evêques. Entre le Moyen-Age et le XVIIème siècle, cette résidence était celle des évêques de Viviers, Seigneurs de Bourg Saint-Andéol. La façade sur le Rhône, construite par Claude de Tournon au début du XVIème, est imposante avec ses poivrières (type de tour de guet) et ses fenêtres à croisée, encadrées de moulures et de colonnes torses. Les larmiers, destinés à canaliser les eaux pluviales pour éviter d’abîmer la façade, soulignent les horizontales. Une aile du XVIIème abrite une vaste salle voûtée qui servit de petit séminaire aux XVIIIème et XIXème siècles. A l’intérieur, subsistent de belles cheminées médiévales et des plafonds couverts de fresques du XVIIe. A cette époque, le cardinal Mazarin fit étape dans cette résidence.
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Palais des Evêques.
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Richerenches.
Le fief de Bolboton fit partie des biens donnés par le prieur de Saint-Saturnin-du-Port, en 954, à l’abbaye de Cluny. Cette donation fut confirmée, entre 963 et 1066, par Conrad, roi de Bourgogne. En 1251, Alphonse de Poitiers, gendre de Raymond VII de Toulouse et héritier de ses domaines, ayant fait dresser l’état de ses biens dans le Livre Rouge, il y est noté que les terres de Bolboton dépendaient alors du prieuré clunisien de Saint-Pierre de Colonzelle. La Commanderie de Richerenches fut fondée en 1136 par le frère Templier Arnaud de Bedos, chargé de prospecter en Provence à la recherche de terrains et de recrues. Le lieu-dit Ricarensis (qui donna le nom de Richerenches) lui fut donné par Hugues de Bolboton, à l'initiative de l'évêque Pons de Grillon.
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Richerenches.
La Commanderie de Richerenches fut préceptorie ou chef de juridiction (les autres commanderies des templiers en dépendaient) à partir de 1138. La Commanderie ne cessa de s’agrandir : elle fut installée dans un quadrilatère de 74 mètres au nord, 81 mètres au sud, 58 mètres à l'est et 55 mètres à l'ouest, entouré de remparts et de tours. L'activité de cette commanderie est axée sur la culture du blé et de la vigne ainsi que sur l'élevage de chevaux et de moutons. Richerenches est alors réputée pour la qualité de ses chevaux, tous destriers de guerre, solides physiquement, dont la quasi-totalité était envoyée en Terre sainte. En 1139, le seigneur Hugues de Bourbouton se fait Templier, cède à l'Ordre tous ses biens et terrains, et, est nommé commandeur de Richerenches cette même année. Lors de la dissolution de l'ordre du Temple, les terrains sont donnés aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis au pape en 1320.
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Cette commanderie, jadis "chef d'ordre" de la région, est abritée par un large mur d'enceinte flanqué de quatre tours aux quatre coins. Elle apparaît être la mieux conservée de Provence.
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La Maison des notaires est un bâtiment du XVIIIe siècle, situé au centre de la commune de Richerenches, dans l'enclave des papes, jouxtant la commanderie templière du XIIe siècle.
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Eglise Saint Denis. La façade de l'église fut entièrement refaite selon les plans de l'architecte Jean-Baptiste Franque, en 1765.
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Richerenches.
Eglise Saint Denis. Début XVIème siècle : l'Eglise Templière est pillée et détruite en grande partie lors de la dissolution de l'Ordre du Temple (1312). Il ne reste de l'époque que l'abside. Début XVIème siècle : le Collège de Roure à Avignon autorise quelques familles à bâtir le village sur les reines de la Commanderie, avec obligation de reconstruire l'Eglise. Début XVIIème siècle : fin de la reconstruction de l'église qui ne comportait alors qu'une nef (la nef centrale). 1766 : Construction du clocher et de la façade (prévue plus large en vue d'une extension) 1835 : Arrêté du Péril : l'Eglise, en très mauvais état, est fermée. 1840 -1844 : L'église est entièrement reconstruite avec la nef centrale et les deux bas-côtés (forme actuelle) 1994 : Rénovation complète de l'intérieur, installation du nouveau vitrail et de la pierre gravée Hugo de Bolboton
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Eglise Saint Denis. Le chœur : maître Autel en marbre, offert par M. Eugène Martin en 1900
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Eglise Saint Denis. Fresque à l'effigie du Christ
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Eglise Saint Denis. Tableau : une nativité
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Eglise Saint Denis. Vitrail (1994) : Montée à l'échafaud de Marguerite Thérèse Charransol, née à Richerenches, devenue Sœur Marie de Jésus, une des 32 martyres d'Orange, (1794 Révolution française).
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Eglise Saint Denis. Baptistère du XVIIe siècle où a été baptisé Marguerite – Thérèse Charransol, devenue sœur Marie de Jésus, elle fait partie des 32 Bienheureuses martyres d’Orange.
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Eglise Saint Denis. Pierre du XIIe siècle marqué Hugo De Bolboton, fondateur de la commanderie des Templiers de Richerenches (1136).
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Le puits, d’époque templière.
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Le beffroi fut édifié au cours des années 1746 et 1747. Sur sa façade méridionale fut installée une horloge.
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La porte ouest, dont la poret est protége par une bretèche, est surmontée de la Tour de l'Horloge (campanile du XVIIe et porte cloutée).
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La bretèche.
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La maison Templière.
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La maison Templière.
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La préceptorale templière. La Grange Templière ou Maison Templière : le plus beau et le plus imposant des bâtiments de la Commanderie des Templiers. Magnifique nef de 32 mètres sur 11, cette construction en pierre entourée d'énormes contreforts reliés au sommet par des arcades est un véritable donjon, dont la toiture en terrasse et certainement entourée de créneaux aidait à la défense.
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Richerenches.
La maison templière, principal vestige de cette époque à Richerenches, est conçue à la fois comme un lieu de vie pour la communauté, un bâtiment agricole et une forteresse dont le caractère défensif s’est rapidement affirmé. Son édification détermine le site d’implantation du village actuel. La construction initiale, rude et dépouillée, brille d’abord par l’ampleur de ses proportions. Elle s’étend sur 32 mètres de long, 11 mètres de large, et 6,50 mètres de haut. La simplicité guide la composition du plan et des volumes. Cette maison forte comprend dès l’origine un niveau inférieur voûté certainement utilisé comme étable ou lieu de stockage des productions agricoles, et un étage charpenté voué à la résidence.
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Richerenches.
A la fin du XIIe siècle et au siècle suivant, elle est surélevée, embellie et fortifiée. L’étage est voûté, des contreforts massifs viennent renforcer la structure du bâtiment. Ils sont reliés par des arcades formant mâchicoulis, supportant une courtine et un crénelage.
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L’étage est voûté, des contreforts massifs viennent renforcer la structure du bâtiment. Ils sont reliés par des arcades formant mâchicoulis, supportant une courtine et un crénelage.
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Le trou du chien.
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