Saint-Laurent-des -Arbres, Solan, Sabran
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Saint-Laurent-des-Arbres
Le monument aux morts, de L. Eckes, 1862-1925) ; né à Bedarrides (Vaucluse) et installé en Avignon.
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Les croix apparaissent à partir du XIVe.
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Porte du Sud. Les Grecs de Marseille, lassés des incursions et des sévices que leur faisaient subir leurs voisins, les Saliens et les Voconces, demandèrent aux Romains, leurs alliés de les secourir. Ces derniers intervinrent à plusieurs reprises, en 143, 125 et 124 avant l'ère commune. Le proconsul romain Domitius Ahenobarbus acheva la conquête. Il vainquit d'abord les Gaulois sur la Sorgue en 121 avant l'ère chrétienne, puis les Allobroges et les Arvernes, enfin les Ruthènes qui lui abandonnèrent l'Albigeois. Désormais, Arbor, le village de l'arbre, fut inclus dans le pays conquis, la civilisation romaine s'étendit.
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La mairie du XIXe. En 919, sous le règne de Louis l'Aveugle, Laudoin et son épouse Eigenracle cèdent à Foulques, évêque d'Avignon un domaine comprenant Lirac, avec son église Saint-Pierre, la villa de l'Arbre ainsi que son église Saint-Laurent. Dans cet acte, passé publiquement devant l'église, nous trouvons la première mention de l'église de Saint-Laurent. Une bulle du pape Adrien IV, datée de d'année 1155, confirme les droits de Geoffroy, évêque d'Avignon et de ses successeurs, et cite parmi les biens temporels de l'évêque la villa de Saint-Laurent-des-Arbres dont les seigneurs étaient des membres de la famille Sabran. Le 12 avril 1232, Guillaume de Sabran d'Aiguèse et Rostaing de Sabran vendent le château et la villa de Saint-Laurent-des-Arbres à Bertrand, évêque d'Avignon. C'est ainsi que les évêques, qui possédaient déjà depuis 919 l'église deviennent également les propriétaires du château dont ils n'étaient alors que les suzerains.
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Cette place est construite sur l'emplacemment des fossés, qui précédaient les remparts du XIVe, élevés lors de la guerre de 100 ans.
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En haut de cette maison , on peut remarquer sur la façade latérale une génoise, tandis que sur la façade principale, on a une corniche taillée. Les petites fenêtres du haut nous indiquent qu'on y élevait des vers à soie. C'est maintenant une résidence d'artistes.
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La tour de l'église.
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L'ancien presbytère.
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L'église romane fortifiée, et le donjon (féodal). Jacques Duèze, évêque d'Avignon de 1310 à 1312, puis pape sous le nom de Jean XXII de 1316 à 1334, fait construire à Saint-Laurent-des-Arbres un château fort surmonté d'un donjon, le tout attenant à l'église, qu'il fait également fortifier.
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L'église de Saint-Laurent-des-Arbres fut construite aux XIe et XIIe siècles, fortifiée au XIVe siècle et ruinée par les protestants au XVIe siècle.
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L'église romane fortifiée, et le donjon (féodal). La maçonnerie présente de nombreuses traces d'appareil en arête-de-poisson (opus piscatum). On utilisait cette méthode quand les pierres étaient fines.
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L'église fortifiée. En 919, sous le règne de Louis l'Aveugle, Laudoin et son épouse Eigenracle cèdent à Foulques, évêque d'Avignon un domaine comprenant Lirac, avec son église Saint-Pierre, la villa de l'Arbre ainsi que son église Saint-Laurent. Dans cet acte, passé publiquement devant l'église, nous trouvons la première mention de l'église de Saint-Laurent. Elle est presque entièrement construite en moellons, la pierre de taille se cantonnant à l'encadrement des baies, à une partie des chaînages d'angle et au portail.
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L'église fortifiée. Cette croix indique l'ancien cimetière. Ce n'est pas une croix de mission.
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L'église fortifiée. Élevée sous le vocable de St-Laurent, elle appartenait par filiation féodale, au seigneur laïc Laudoyn qui en fit don en 919 à l'évêché d'Avignon. Située jadis dans une enclave de l'ancien diocèse d'Avignon en terre Languedocienne, l'église romane, construite traditionnellement en forme de croix latine, a reçu au 14ème, un appareil défensif, que l'on attribuerait à l'évêque Jacques Deuze (ou Duèze), futur Pape Jean XXII (1316-1334). Typiquement issue de l'art roman provençal, cette église est classée monument historique depuis 1892. Elle est une très belle étape dans les itinéraires romans du sud-est de la France.
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L'église fortifiée. Jacques Duèze en fait surélever les murs, les hissant à 16 m de hauteur, les dotant de meurtrières sur plusieurs niveaux et au sommet, d'un solide crénelage. Pour compléter, il fait créneler également le clocher carré. Une ordonnance prescrit alors aux habitants des villages voisin de se réfugier, avec leurs bestiaux et leurs biens, derrière les murs de Saint-Laurent-des-Arbres en cas de menaces pressantes. L'espace clos déterminé au-dessus de la voûte de la vieille église offrait un vaste emplacement propre à abriter la population en cas de danger.
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L'église fortifiée.
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La tour de la croisée du transept.
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Le chevet de l'église fortifiée. Cet imposant chevet fut surélevé au XIVe siècle dans un but défensif et prenant l'allure d'une triple tour surmontée de créneaux et de meurtrières.
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Le chevet de l'église fortifiée. Sa maçonnerie est percée de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages). La tour centrale correspond à l'abside, les tours latérales aux absidioles.
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L'église fortifiée et le donjon.
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L'église fortifiée. Le portail de style classique ajouté au XVIIe siècle.
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L'église fortifiée.
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L'église fortifiée. La nef du XIIe.
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L'église fortifiée. Les fonts baptismaux.
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L'église fortifiée.
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L'église fortifiée.
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L'église fortifiée. A la croisée du transept, on trouve une coupole sur trompes.
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L'église fortifiée. Dans les trompes, le Tétramorphe qui est la représentation symbolique des quatres évangélistes : en haut, à gauche, l’aigle, puis dans le sens des aiguilles d'une montre, le taureau, le lion et l’homme, ces 4 figures étant toujours ailées.
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L'église fortifiée. A gauche, l'homme de Saint Mathieu ( Il commence son évangile par la généalogie humaine de Jésus), A droite, le lion de Saint Marc (Il cite Isaïe : Je suis la voix qui crie dans le désert. A l’époque, les lions étaient encore fréquents dans les régions désertiques).
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L'église fortifiée. A gauche, l'aigle de saint Jean (Le prologue de Jean dans l’Apocalypse est d’une telle élévation, que seul l’aigle peut voler aussi haut). Pour Saint Luc, c'est le taureau ( L’annonce de la naissance de saint Jean Baptiste est faite au prêtre Zacharie. Celui-ci pratiquait les sacrifices imposés par sa fonction sacerdotale et le sacrifice d’expiation est un taureau sans défaut). D'après Saint Jérôme.
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L'église fortifiée. En bas, la viile, au milieu, le martyre de saint Laurent, en haut, des soldats romains devant un temple.
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L'église fortifiée. Sainte Thérèse.
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L'église fortifiée. Chapelle de gauche du transept.
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L'église fortifiée. Vierge en bois peint du XVe.
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L'église fortifiée. Saint Laurent à qui un ange tend la palme du martyr.
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L'église fortifiée. Absidiole de gauche.
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L'église fortifiée. Saint Sébastien aurait été attaché à un arbre puis criblé de flèches au IIe siècle.
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L'église fortifiée. Absidiole de droite.
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L'église fortifiée. Saint Laurent, martyrisé en 258 à Rome, supplicié sur le gril.
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L'église fortifiée. Absidiole de droite.
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L'église fortifiée. En haut, la fuite en Egypte, au milieu la sainte Famille dans l'atelier de Joseph, en bas, la mort de Joseph.
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L'église fortifiée. Dans la branche de droite du transept, on trouve la chaire.
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L'église fortifiée. La donation du Rosaire à Saint Dominique de Guzman, le fondateur des Dominicains, et à Sainte Catherine de Sienne, reçue à 16 ans dans le tiers-ordre de Saint Dominique. Au centre, le chien : Selon la légende, la mère de Dominique aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en latin sur les futurs dominicains, dominicanes (les chiens du Seigneur) qui ont pour vocation d'« aboyer contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis.
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Le donjon féodal. Fièrement dressé au centre du village, le donjon est daté du 12ème siècle pour son rez-de-chaussée, les étages supérieurs ont été rebâtis au début du 14ème siècle.
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Le donjon féodal. On reconnaît aisément les ouvertures gothiques des étages supérieurs. Un chemin de ronde ceinturait la tour permettant une observation panoramique.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal. La partie Nord a conservé son état d'origine.
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Le donjon féodal. Les mâchicoulis qui permettaient de laisser tomber des projectiles sur l'ennemi.
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Le donjon féodal.
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Blason en relief au-dessus d'une porte du donjon féodal. Ce blason est celui de la ville.
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Le donjon féodal. Une épée et deux masses d'armes (reconstitutions).
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal. A l'étage, une pièce à vivre.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal. Une fenêtre à coussièges.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal. Escalier extérieur qui mène à la terrasse.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal. Voûte de l'escalier.
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Le sommet de l'église.
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On peut voit une arche du lieu où pouvait se réfugier la population.
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Le donjon féodal.
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Le donjon féodal.
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Au fond, le Ventoux dont le sommet est dans les nuages, et, à sa gauche, les dentelles de Montmirail.
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La tour Ribas.
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Emplacement d'un ancien cimetière, avec la statue de saint Laurent.
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La statue de saint Laurent.
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La tour Ribas. En 1255, Decanesse, fille de Guillaume de Sabran, vend une tour située à Saint-Laurent-des-Arbres et qui pourrait être la tour Ribas. Elle est entièrement d'époque romane.
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La tour Ribas. La bretèche permettait de défendre la porte qui se trouvait en dessous. On accédait à cette porte par une échelle de bois qu'on pouvait enlever.
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La tour Ribas. La maquette réalisée à partir d’archives, qui représente la cité telle qu’elle pouvait apparaître au Moyen Âge et jusqu’aux environs de 1750.
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Très bel appareil en arête-de-poisson (opus piscatum).
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Le lavoir. Situé en contrebas du village, il a été construit en 1866 sous le Second Empire, le maire de cette époque était Alexis Martin. C'est un lavoir public, établi au fil de l'eau, en bordure du "ruisseau des Rats". Il mesure 14m x 2,50 m et divisé en deux parties inégales dont la capacité totale est de 21 000 litres. Une très belle charpente soutient la toiture à quatre pentes recouverte de tuiles provençales.
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Solan
Le Monastère de Solan ou le Monastère de la Protection de la Mère de Dieu est un monastère orthodoxe situé sur la commune de La Bastide-d'Engras (Gard). C'est un monastère féminin qui se trouve dans la juridiction de la Métropole orthodoxe grecque de France. Ce monastère a été fondé par l’archimandrite Placide Deseille qui séjourna en 1978, au monastère de Simonopetra près du Mont Athos. Il fut ensuite envoyé, par l’archimandrite Aimilianos Vafidis en France pour y fonder un monastère orthodoxe. Il partit en compagnie du père Séraphin et les deux moines « inaugurèrent le monastère Saint-Antoine-le-Grand le 14 septembre 1978, dans une maison vétuste située à Saint-Laurent-en-Royans, dans une vallée sauvage du Vercors ». A la même époque, le Père Elie (Ragot), venu, lui aussi de Simonos Petra, fonda à Murel (Lot) le Monastère de la Transfiguration, qui devait être ensuite transféré à Terrasson (Dordogne). Depuis 1996, le Père Séraphin vit en ermite sur l'île de Porquerolles, dans le Fort de la Repentance, qu'il a restauré de ses mains et transformé en Monastère Sainte- Marie-du-Désert.
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Solan
En 1981, trois femmes frappent à leur porte, animées d’un intense désir de mener la vie monastique sous leur conduite. Une maison dans la vallée, à 3 km de celle des Pères, fut mise en vente. En juin 1985, cinq sœurs s’installèrent dans la nouvelle demeure, encore en chantier. Ainsi est né le Monastère de la Protection de la Mère de Dieu. De nouvelles recrues, venant de diverses parties du monde, vinrent se joindre aux premières fondatrices. La communauté comptait huit soeurs et une novice au début de l'année 1991. Aujourd'hui, elles sont 17. Après des recherches tous azimuts dans diverses régions, la Mère de Dieu a conduit leurs pas jusqu'à Solan. En novembre 1991, de façon miraculeuse, elles avaient l'argent pour en conclure l'achat. Le Monastère est aujourd'hui plus connu sous le nom de Monastère de Solan. Les soeurs ont ensuite appris que cette ancienne ferme était établie sur une ancienne dépendance d'un monastère clunisien. Le domaine de Solan est composé de 40 hectares de forêt et 20 hectares de terres cultivables. Cette diversité lui donne une grande beauté et une richesse naturelle, malgré la pauvreté des sols. Elle a permis le choix d’une polyculture biologique. Le désir des sœurs est de vivre en synergie avec la terre, lui prodiguant leurs soins et en tirant leur subsistance, dans une harmonie respectueuse de la nature et de sa biodiversité. Elles ont été conseillées par Pierre Rabhi.
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L'église, dont le début de la construction date de 2013, et qui a été terminée en novembre 2017.
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Les bergers, la Nativité, la sainte Famille, l'adoration des mages
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Le rêve des trois mages, la Présentation au temple, le songe de Joseph, la fuite en Egypte.
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L'Annonciation et la Visitation.
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La nef.
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Dans les trompes, le Tétramorphe. Toutes les sculptures ont été faites par des élèves.
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A gauche, l'aigle, à droite, le taureau.
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A gauche, le lion, à droite, l'homme.
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Le narthex.
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Sainte Marie-Madeleine.
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Simon.
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Le Christ.
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Saint Eustache Placide.
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Saint Gilles.
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Saint Antoine.
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Les vitraux sont en verre brassé à la main.
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Le sol.
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Dans les églises orthodoxes,devant l'iconostase, se trouvent quatre icônes : trois sont toujours les mêmes, la quatrième étant celle du saint du lieu. Ici, le Christ et Saint Jean-Baptiste. En bas, des chérubins.
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La Vierge, et à gauche, la quatrième icône qui est ici Marie Madeleine.
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Le chevet.
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Le chevet.
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Un ancien hangar.
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L'ancienne chapelle devenue trop petite.
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Sabran
Sabran est le village d'origine d'une famille seigneuriale, les Sabran qui semble être possessionnés dans la région depuis les IXe-Xe siècles. En effet, ces seigneurs possède de nombreux biens entre la vallée de Cèze et le Rhône avec Saint-Victor-la-Coste, Tresques, Cavillargues, Sabran, Montclus... et même au-delà avec Robion, Baudinard. Un certain Rostaing de Sabran (960-997), vassal de Raymond Taillefer (975-1037), comte de Toulouse, d'Albi et du Quercy, obtint le site de Sabran vers 990. Le fils de Rostaing 1er de Sabran, Emmemon 1er (990-1029), succéda à son père et à ce titre figura aux côtés du comte Guillaume III de Toulouse (975-1037), le 18 décembre 1029, lors de la fondation du monastère de Saint Pierre de Sauve. Rostaing II de Sabran (1020-ap 1055) devint le nouveau seigneur de Sabran en 1029, il est à l'origine de la lignée des Sabran du Caylar-Uzès-Ansouis et autres lieux.. Guillaume 1er de Sabran (1055-ap 1105), qui succéda à Rostaing II, accompagna son suzerain, le comte Raymond IV de Saint Gilles (1092-1105), à la Première croisade en Terre Sainte. En 1098, Guillaume 1er participa au siège d'Antioche en défendant un pont et en capturant les fils du gouverneur de la cité musulmane. En juin 1099, il aida au débarquement des troupes génoises à Jaffa ; et le 15 juillet, entra dans Jérusalem.
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Guillaume 1er de Sabran fut à l'origine des connétables héréditaires de Toulouse et fut le premier à porter le titre de baron. Il fit également construire le premier château en pierres. Un diplôme du roi Louis VII, de 1156, établissant la haute suzeraineté de l’évêque d’Uzès à Sabran, évoque, pour la première fois, le "castrum de Sabrano". Au milieu du XIIIe siècle, le castrum de Sabran était en coseigneurie entre la famille d’Uzès et celle de Sabran sous la suzeraineté de l’évêque d’Uzès. Quatre petites filles de Rainier 1er de Sabran et Garsende de Forcalquier allaient devenir reines : Marguerite de Provence épouse Louis IX (futur St Louis) en 1234, Eléonore Henri III d'Angleterre (1236), Sancie Richard de Cornouailles frère d'Henri II et futur roi des Romains (1243). Enfin Béatrix, Charles d' Anjou frère de St Louis futur roi de Naples et de Sicile (1246). De cette famille également sont issus deux saints : Elzéar et son épouse Delphine de Signes, mariés en 1299, décédés : Elzéar en 1323 et Delphine en 1360, leur tombeau est visible dans la cathédrale d'Apt.
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Les armoiries des différentes branches des Sabran. La maison de Sabran est une illustre famille de Provence d'extraction chevaleresque éteinte en 18471 en la personne d'Elzéar-Louis de Sabran. Sans enfant de Victorine-Antoinette de Pontevès, iI institua comme héritiers les deux neveux de sa femme : Edouard et Léonide de Pontevès-Bargème en faveur desquels une ordonnance royale de 1828 et des lettres patentes de 1829 autorisèrent la transmission du titre de duc de Sabran.
Guillaume Ier eut comme fils Rostaing, seigneur d'Uzès, qui épouse Constance Amic et c'est elle qui apporte Ansouis dans la famille de Sabran. Un deuxième fils, Rainier de Sabran, épouse Garsende, comtesse de Forcalquier, fille de Guillaume IV de Forcalquier. Leur fille Garsende se marria avec Raimond Bérenger IV ou V de Provence, leur quatre filles se marrièrent avec quatre rois.
La Maison d'Arpajon, branche puînée des comtes de Rodez, fut l'une des plus grandes familles du Rouergue, du Moyen Âge à son extinction au XVIIIe siècle. Elle tirait son nom d'une seigneurie gentilhommière qu'elle possédait et qui comptait sur son territoire un château de ce nom situé dans le Gévaudan. Mabille d’Arpajon, fille de Béranger I d’Arpajon, née en 1305, épouse de Guirand VI de Simiane, petit-fils de Marcelle d’Agoult-Pontevés, était de l’entourage de Delphine de Signe-Glandevès, originaire du château de Puimichel, qui avait épousé virginalement Elzéar de Sabran, qui fut sanctifié.
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Le château, construit au XIe s, est positionné sur un promontoire naturel et rocheux surplombant la vallée de la Cèze. Le site constitue une vigie naturelle intéressante sur les alentours et le lointain. C'est sous les premières guerres de religion (1560-1597) que le château de Sabran fut détruit ; occupé en 1573 il ne fut délivré par le duc d'Uzès qu'en 1575, puis l'édifice fut abandonné. Après de nombreuses péripéties, les ruines du château sont revenues dans le giron familial des de Sabran. Etagé sur trois niveaux, délimité chacun par un rempart, le castrum de Sabran possède aujourd’hui quatre tours dont les vestiges sont remarquables, les bâtiments attenants (aula, annexes, …) et une chapelle castrale.
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Au XIVe siècle, avec les bandes de routiers sillonnant la région, les Sabran entamèrent une vaste campagne de travaux de renforcement de leur forteresse, en l'agrandissant notamment. Les Grandes compagnies de 1356 à 1374, et les Tuchins, 1381 à 1383, s'attaquèrent à Sabran, ébranlant quelque peu les murailles du château et obligeant les seigneurs du lieu, à entreprendre des travaux de consolidation.
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Le château de Sabran, placé au sommet d'une colline boisée, occupe une terrasse comportant quatre tours associées à des portions de remparts de 2 mètres d'épaisseur et une chapelle castrale.
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Le logis aux "graffitis", au nord est, affiche un impressionnant pan de mur. La façade de près de 20 m de hauteur, avec une épaisseur de 1,60 mètres, présente un bel appareillage composé de pierres ocres et de calcaire gris.
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Ce logis se composait à l'origine de trois niveaux. On accédait au premier niveau par une porte en plein cintre conservée.
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Du rez-de-chaussée voûté en plein-cintre, on peut admirer les cordons moulurés sur lesquels la voûte reposait et les piliers qui recevaient jadis les arcs doubleaux. On y accédait par une petite porte en plein cintre d’une largeur de 0,50 m. Le premier niveau était planchéié comme en témoignent les trous de boulin recevantles boutisses nécessaires pour supporter le plancher de bois. Des niches sont présentes rappelant le côté, sans doute résidentiel de cette tour ou logis. Le second étage était couvert par d'une voûte en berceau dont les blocs effondrés se trouvent au bas de la tour. Des cordons moulurés accueillaient la retombée du voûtement.
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Le logis (12 m x 8,60 m) jouxtant celui des "graffitis", qui présente des murs épais variant de 2.40 m à 3,70, conserve un parement constitué de pierres à bossages au sud et au nord. Ces pierres à bossages avaient une fonction décoratives et permettaient de repousser les boulets de pierre lors des sièges. A l’est, on devine une sorte de tourelle d’escalier. Enfin, à l’angle sud-est, le vestige d'une latrine maçonnée est encore présente avec son conduit d'évacuation.
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La tour carrée dite de la Madone a été érigé sur affleurement rocheux. Avec ses dimensions (10.60 m. x 7.30 m), et l'épaisseur de ses murs (entre 0.90 et 1.5 m), elle pourrait être l'ancien donjon seigneurial, sorte de bergfried, symbole du pouvoir des seigneurs de Sabran.
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En septembre 1860, la statue de la Vierge fut placée sur l’une des tours réaménagée à cet effet.
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Le logis aux 4 ouvertures en avant de la tour de la Vierge
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Le logis dit "aux 4 baies", placé au sud a de belles dimensions : 9,80 m. par 7,80 m. A l'origine, il se composait de plusieurs niveaux dont trois sont identifiés : une petite cave ou une citerne voutée en sous-sol à cause (visible grâce à l’effondrement du voûtement) ; un rez-de-chaussée, jadis voûté en berceau, par lequel on accède par quatre ouvertures placées sur chaque façade ; et un premier niveau assez mal conservé dont on devine la présence d'une baie. Ce logis devait vraisemblablement comporté 1 ou 2 étages supplémentaires. Au regard des trous présents sur cette face du logis, on imagine bien la présence d'un appentis en bois accolé.
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Pan de muraille enserrant l'ensemble fortifié.
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Le chevet de la chapelle castrale qui fut restaurée dans les années 1980-1990.
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-XI -XIIe siècle : époque approximative de construction du château de Sabran et de l’église sainte Agathe. -XVIe : Guerres de religion. Destructions liées aux troubles religieux. Dégâts sur le château et sur l’église Sainte Agathe. -Du XIIe siècle à la Révolution française : Le château et l’église sont liés à l’évêque d’Uzès, haut suzerain de Sabran. - 1540, le prieuré de Sabran fut uni au collège des Quatre-Prêtres fondées par l’église de Tresques - 1758 : fin de l’union aux chapelleries de l’église de Tresques - 1805 : Eglise érigée en succursale de la doyenné de Bagnols/Cèze -Le 7 mars 1837 : décret attribuant un vicariat à l’Eglise. -Vers 1881 : Restauration et agrandissement de l’église.
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Ste Agathe.
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En bas, armoiries du roi Louis IX, en haut celles des Sabran. Pourtant les Sabran étaient alliés au comte de Toulouse qui défendait les Albigeois. Dans le phylactère, "Juste et ajouter le ciel".
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L'abside.
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Sainte Agathe.
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Les vitraux sont dus à Bullard, d'après les dessins de Jules Claes.
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Tableau peint par Léon Alègre.
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Une fontaine.
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Enceinte qui entoure la motte, avec un vestige d'une tour.
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