Gard Rhodanien.
Les villages de Saint-Laurent-la-Vernède et de Lussan, le Guidon du Bouquet, les Concluses.
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Saint-Laurent-la-Vernède.
Le nom du village apparaît pour la première fois, dans un écrit, en 1122 : " villa Sancti-Laurentii de Verneda " (Gallia Christiana VI). On le découvrira en 1314 sous : " Ecclesia de Sancto-Laurencio " (archives municipales de Nîmes). Il se nommera " Sanctus Laurencius de Verneda " en 1384 (dénombrement de la sénéchaussée) et puis Laurent de la Vernède en 1793 (archives départementales). Au début du 13ème siècle, les premiers seigneurs connus de Saint-Laurent sont Brémond 1er, Raimond 1er et Elzias 1er, appartenant à la maison d'Uzès ; ils possèdent, à ce titre, la haute justice sur leurs sujets (droit de mort). En 1360, Guillaume d'Uzès stipule la reconnaissance de la verrerie de Cogovèze située au nord du village sur la colline ; il se marie avec Jeanne Du Caylar de Sommières, issue d'une famille de gentilshommes -verriers. Afin d'éviter le déboisement intensif dû à son activité, la verrerie de Cogovèze est fermée en 1496. 1746, marque le début d'un procès qui durera jusqu'à Révolution. Il oppose Joseph de Thomas, dit "le Grand J oseph", primicier d'Avignon, à la communauté de Saint-Laurent-la-Vernède au sujet des bois communaux. Après 42 ans de procès, le 22 juillet 1788, l'affaire se termine par une transaction accordant au seigneur le quart de la coupe des bois.
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Saint-Laurent-la-Vernède.
L'église, qui date certainement du 12e siècle, est devenue un temple au 16e et au 17e siècles. Les protestants des villages avoisinants n'ayant pas de temple venaient à celui de St Laurent en empruntant le chemin de Rosier qui est alors changé en chemin des Huguenots dont le nom est resté dans la mémoire collective. A la révocation de l'Edit de Nantes, le temple est transformé en église, tous les droits accordés aux protestants par Henri IV sont supprimés par Louis XIV et ceux-ci sont forcés d'abjurer leur religion.
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Saint-Laurent-la-Vernède.
En 1677, la seigneurie passe de la famille De Rochemaure à la famille de Julien de Bagnols puis de De Julien à Joseph de Thomas en 1745. Celui-ci est primicier d'Avignon, ancien avocat et " seigneur de la Bastide d'Engras et Saint-Laurent-la-Vernède ". Il fait sa demeure dans le Fort de St Laurent, celui de la Bastide étant inhabitable.
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Place des Platanes, 1850.
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Ancienne fontaine.
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Ancienne magnanerie.
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Le lavoir de 1870. Du côté sud, les arcades sont ouvertes, ce qui n'est pas le cas du côté nord.
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Arrivée de l'eau du côté rinçoir.
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Evacuation de l'eau vers l'extérieur.
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A l'extérieur, l'eau arrive dans un abreuvoir courant le long de deux des côtés du lavoir. Les bêtes venaient y boire.
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La charpente du lavoir.
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L'eau du lavoir servait aussi pour l'arrosage des jardins.
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Mairie du XIXe.
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Une des 4 tours du Fort.
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On voit une canonnière en haut et une archère en bas.
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Le Fort de " Saint-Laurent-la-Vernède " est édifié, à partir de juin 1445, par quelques familles importantes du village qui passent acte devant notaire en 1446. Des emplacements leurs sont alors " assignés " (réservés) suivant leur contribution à la construction des murailles ou " barris " (langue d'Oc). Ainsi ces familles purent bâtir des maisons à l'abri des guerres nombreuses au 15ème siècle (guerre de cent ans). Le quartier est appelé désormais " le quartier neuf " et il englobe dans ses murs la vieille chapelle romane du 12ème ou 13ème siècle, le cimetière et le four commun. En 1465, Guillaume Bermond de Sommières devient l'unique seigneur de St Laurent, en achetant la seigneurie à Guillaume de Montfaucon.
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Juin 1445 : les principales familles de Saint-Laurent à cause des guerres du royaume de France ont longtemps eu lieu et recommencent depuis quelque temps reçoivent la licence en présence du seigneur et bailli de construire des murailles ou « barris ». L'exécution est baillée au prix fait (au plus offrant) à des lapicides (bâtisseurs en pierres). Février 1446: Un autre contrat est passé par les mêmes habitants qui porte affectation de loge ou place dans le lieu pour y construire une maison suivant leur contribution à l'édification des remparts et détours. La nouvelle partie du Fort s’appelle le quartier neuf et se situe près de la vieille Fontaine. Il inclut dans ses murs le cimetière et le four commun qui, à part sa fonction de cuire le pain des habitants, sert aussi de lieu de réunion pour le conseil des villageois.
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Le portail. C'est l'une des entrées du Fort. L'autre, située à l’origine au nord-ouest, avec un pont-levis, a disparu probablement bien avant l'agrandissement de l'église au XIXe siècle. La défense du Fort était assurée par de hautes murailles, des tours munies d'archères, un chemin de ronde reliant les tours. Un passage au rez-de-chaussée faisant le circuit de l’édifice, permettait ainsi aux défenseurs de circuler d'un point à l'autre à l'abri des projectiles.
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Le système défensif est celui du XVe siècle : le portail avec ses deux saignées était défendu par une herse verticale. Au-dessus, la fente de l'assommoir. L'entrée était protégée par une grande et lourde porte dont il subsiste un gond dans le mur, une poutre de blocage se glissant derrière la porte.
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L'entrée vue de l'intérieur. En haut, le chemin de ronde.
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Rue des tours.
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La courtine qui relie deux tours.
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Avec les siècles et la modernité de notre époque, les murs se sont percés de portes et de fenêtres. Une des trois trouées à l'est et au sud pour transporter les récoltes et aérer le Fort.
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On a exhaussé, au XIXe, de cinq ou six mètres la tour déjà très haute pour y placer une horloge au-dessus du clocher. Sur la plateforme du dessus on a placé la cloche qui sert pour sonner les heures.
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Place du four commun. Démonté en 1889 pour cause de vétusté, le four commun servait à cuire le pain des habitants. Au Moyen Âge, ce four a été qualifié de banal, une partie de la cuisson allait au seigneur du village qui, de cette manière exerçait son ban, la redevance seigneuriale. C'était aussi le lieu de réunion du conseil villageois où se réunissaient les deux consuls traitant des affaires du village. Le nouveau village a alors l'appellation de « villo ». Au XVIe siècle, la population du Fort augmente, passant à 33 feux.
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Place de la gleiso. Le cimetière situé intra-muros (sous nos pieds) fut déplacé à l'extérieur au cours du XVIe siècle. La première mairie républicaine appelée « Maison du peuple » fut construite pendant la révolution. L'église (gleiso), une petite chapelle, était intégrée dans l'édifice fortifié. Le chemin de ronde traverse celle-ci au-dessus de la nef.L'église est agrandie au milieu du 19ème et surélevée, sa façade est avancée de 6 mètres. Cela a pour effet de condamner l'entrée nord du Fort, ce qui empêche l'air de circuler et les récoltes en charrettes d'êtres engrangées. Il est alors décidé, par compromis, d'aménager trois ouvertures ou " trouées " dans la muraille. À gauche, le presbytère (clastro) fut construit au milieu du XVIIIe siècle pour y loger le curé. Encore de nos jours cette maison est couramment appelée la cure.
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La construction du clocher date du début du 19ème siècle comme l'atteste la cloche fondue à Marseille en 1818, par François Burdin, mais la base du clocher est certainement plus ancienne puisque que l 'on y trouve de nombreuses et vieilles marques sur les pierres.
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Un évier, avec son évacuation qui sortait du mur.
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La pierre percée servait de support pour une torche.
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En haut le chemin de ronde.
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Le cimetière situé intra-muros (sous nos pieds) fut déplacé à l'extérieur au cours du XVIe siècle. La première mairie républicaine appelée « Maison du peuple » fut construite pendant la révolution. L'église (gleiso), une petite chapelle, était intégrée dans l'édifice fortifié. Le chemin de ronde traverse celle-ci au-dessus de la nef.L'église est agrandie au milieu du 19ème et surélevée, sa façade est avancée de 6 mètres. Cela a pour effet de condamner l'entrée nord du Fort, ce qui empêche l'air de circuler et les récoltes en charrettes d'êtres engrangées. Il est alors décidé, par compromis, d'aménager trois ouvertures ou " trouées " dans la muraille. À gauche, le presbytère (clastro) fut construit au milieu du XVIIIe siècle pour y loger le curé. Encore de nos jours cette maison est couramment appelée la cure.
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Portail de 1875.
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Ancienne école privée catholique.
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Symboles des trois vertus théologales de l'église catholique : charité (cœur enflammé), foi (croix) et espérance (ancre).
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Troisième tour avec une bouche à feu.
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Il y a à côté de l’église et faisant aujourd’hui corps avec elle une tour très ancienne et que l’on croit être du 10e siècle. Elle sert de clocher et on a ouvert à cet effet quatre fenêtres telles qu’on les pratique pour recevoir les cloches.
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Telle qu’elle est aujourd’hui, cette église est de style romano-byzantin et sa façade ressemble à la façade de toutes les églises que le diocèse de Nîmes doit à Mr Bègue, architecte d’Uzès. Le portail de l'église est carré, surmonté d’un plein cintre avec tympan portant une croix grecque entourée de feuillages sculptés. Deux archivoltes à gros boudins sans sculpture viennent reposer sur l’entablement des quatre colonnes très gracieuses et au-dessus des archivoltes il y a trois arcs surhaussés dont les retombées sont prolongées par des verticales. Les arcs sont simples et sans moulures.
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Une échauguette très ancienne. En bas, une porte bouchée, au-dessus, pour la défendre, les vestiges d'une bretèche.
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Dans la réparation qui eut lieu en 1860, on ne laisse subsister que les murs des côtés et du chœur. On ouvrit dans les murs deux grandes arcades de chaque côté pour donner entrée aux nefs que l’on construisit pour agrandir l’église. Les pierres ont été prises à la carrière de St Restitut (pierre dure de Verfeuil). L’église est donc à trois nefs mais les nefs latérales s’arrêtent environ aux deux tiers de la nef principale. Les nefs latérales ont 11 m de longueur, 4m25 de largeur. Les arcades qui mettent en communication la nef principale avec les nefs m latérales sont en plein cintre sans décoration. Les piliers qui supportent les arcades sont carrés et massifs. Ils n’ont pas moins de 1,60 m de face. Une croix de mission.
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La nef principale avec le chœur a 21m de long sur 4m75 de large. Son chevet est tourné vers l’orient. Le sanctuaire est séparé du reste de la nef par deux arcs doubleaux qui reposent sur des colonnes et la voûte est alors fermée par des parties d’arceaux dont les arêtes partant d’une clé retombent sur les autres colonnes du sanctuaire.
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La voûte qui fut refaite entièrement plait beaucoup par son élévation et son élégance. La hauteur est de 12 m sous clé de voûte. La voûte est coupée par des arcs-doubleaux qui la divisent de travée en travée en compartiments réguliers et les espaces qui existent entre les arcs-doubleaux sont eux-mêmes coupés en diagonales par deux arceaux qui se croisent au sommet de la voûte et viennent retomber sur de simples culs-de-lampe à demi engagés le mur.
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Sur la façade, il y a une rose garnie de rayons en forme de petites colonnettes qui partant d’un centre comme les rais d’une roue la divisent en plusieurs compartiments et se réunissent à la circonférence sur un petit œil de bœuf, il y a tout autour use bordure archivolte.
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Le chœur est un hémicycle parfait. Il est très petit et l’autel a dû être placé contre le mur vu le peu d’espace que l’on avait devant la balustrade. Au-dessus il y a une corniche en pierre sur laquelle reposent huit colonnes engagées dans le mur : quatre de ces colonnes portent les arceaux de la voûte du chœur et les deux autres supportent deux arcs-doubleaux qui forment l’arc triomphal. Ces colonnes dont les chapiteaux sont richement sculptés font un contraste frappant avec le caractère sévère et lourd du de l’édifice. La boiserie du chœur, en chêne de Bourgogne, est formée de simples panneaux en bois de noyer, appliqués contre le mur, avec ornements gothiques, ce qui est contre le style de l’église. Le maître-autel est roman. Il est en marbre de diverses couleurs mais très ordinaires. Sa forme est celle du tombeau. Le tabernacle est surmonté d’un ciborium à colonnes.
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La chaire est en noyer, d’une forme très régulière ; malheureusement, il y a dans les panneaux des dessins gothiques.
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Vierge à L’Enfant Jésus (en carton pierre doré ; 2e moitié du 19e).
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Statue de Jeanne d'Arc.
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Statue moderne en bois sculpté de St Laurent, le patron du village et de la paroisse ; c’est l’œuvre d’un sculpteur gardois, Jean Chauvanel (1983).
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Les fonts baptismaux sont en marbre blanc. Il y a un tabernacle dans l’épaisseur du mur et faisant saillie, la cuve est ronde. Elle est portée par un cylindre en marbre blanc.
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Il y a deux chapelles latérales, l’une est dédiée à la Sainte Vierge. L'autel, en marbre blanc, est gothique.
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L'autre chapelle est dédiée à St Joseph dont l'autel, en marbre blanc, est roman. Statue de St Joseph en pierre de Munich polychrome datant de 1868.
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Il y a quatre fenêtres dans les bas-côtés. Elles sont à plein cintre sans archivolte. Les vitraux sont de J. Dezeuze, de Montpelliet,1903. St Laurent avec le gril et la palme du martyr.
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St Pierre avec les clés.
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St Paul avec l'épée.
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St Louis tenant la couronne d'épines.
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Au dernier étage, les fenestrons de la magnanerie.
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Place de l'ancien cimetière.
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Saint-Laurent-la-Vernède.
Placées à proximité des villages, certaines croix servaient aux Rogations, fête aujourd’hui oubliée mais alors essentielle en milieu rural. Les Rogations, initiative en 474 de Saint-Mamert, évêque de Vienne, constituaient une fête liturgique s’échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l’Ascension. Elles avaient pour but de demander à Dieu la préservation des calamités naturelles.
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Lussan.
Perché sur un rocher calcaire dominant la plaine d’une cinquantaine de mètres, Lussan est au cœur des garrigues gardoises. Ce site stratégique, dominant la rivière Aiguillon, est occupé depuis l’époque gallo-romaine. La route des Helviens, une des six principales voies romaines qui partaient de Nîmes, passe en contrebas du village, reliant Nîmes (Nemausus) à Aubenas (Albenate) et Alba-la-Romaine. Le nom de Lussan vient du nom gallo-romain de Lucius, un ancien propriétaire du village.
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Lussan.
Les « Magnarelles ». Hommage à toutes les femmes qui travaillaient à l'élevage du ver à soie, par Alexandra Schuch, sculpteur qui vit et travaille à Flaux.
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Lussan.
Une unique route monte au village protégé par un château médiéval du 15ème siècle au profil altier, il héberge aujourd'hui Hôtel de ville.
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Lussan.
La famille d'Audibert de Lussan entreprend au XVe la construction d’un deuxième château sur le plateau puis d’un troisième, plus confortable, face à la source de « Fan ». Cette famille, alliée aux Montmorency, verra au XVIIème siècle sa seigneurie érigée en Comté. Début XVIIIe, par les noces de Marie Gabrielle d’Audibert de Lussan, la famille s’allie à la maison d’Angleterre.
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Lussan.
Château du XVe siècle, propriété de la famille d’Audibert jusqu’à la Révolution de 1789. Au XVIIe siècle, la seigneurie de Lussan est érigée en comté, période pendant laquelle plusieurs embellissements sont réalisés dont un plafond peint qui sera classé monument historique en 1985. Bien national, il est vendu en 1796 et partagé entre plusieurs familles de la commune. Acheté progressivement au XIXe siècle par les différentes municipalités, un campanile est ajouté sur la tour sud-est. Après diverses utilisations (école, café, salle de justice de paix, perception), le château accueille aujourd’hui la mairie. L'édifice présente un plan carré avec quatre tours d'angle circulaires. La tour carré au centre abrite l'escalier.
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Lussan.
La Révolution. Cette période mettra en avant des notables lussannais comme les Chastaniers ou les Gides qui participent à la rédaction des cahiers de doléances. La commune de Lussan est créée en regroupant les paroisses de Lussan et Valcroze. Cette nouvelle commune, très étendue avec près de 5000 ha, devient chef-lieu de canton. Les biens des Audibert sont portés comme bien d'émigrés et vendus à des particuliers de la commune. Théophile Gide se portera acquéreur du château de Fan qui restera une résidence d'été de la famille jusqu'en 1920. Le château du village sera, quant à lui, racheté progressivement par la municipalité et est aujourd'hui le siège de la Mairie.
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Lussan.
Le plateau de Lussan, d'une altitude moyenne de 300 mètres, présente un tapis végétal caractéristique de la Garrigue où se mêlent les essences méditerranéennes de chênes verts, genévriers, chênes kermès et buis et riche en plantes aromatiques comme le thym ou la lavande.
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Lussan.
Espace traditionnel du pâturage, il est encore aujourd’hui parcouru par les troupeaux de chèvres et de moutons. Les coteaux ont été des lieux d’implantation privilégiée pour l'installation de hameaux. Au nombre de dix, avec le village et les mas, ils composent la commune de Lussan qui s’étend sur une superficie de 4 700 hectares. L’espace agricole est occupé par les cultures céréalières et fourragères, des oliviers, des chênes truffiers et ponctuellement par des mûriers qui témoignent du passé séricicole de la commune au XIXème siècle. Au fond, le mont Ventoux.
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Lussan.
Cette plaine est traversée par la rivière Aiguillon, affluent de la Cèze, qui a creusé les spectaculaires « gorges des Concluses » (à gauche).
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Lussan.
Le plateau de Lussan.
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Lussan.
Vue sur l'espace agricole préservé et les mas autrefois destinés à l'élevage du mouton.
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Lussan.
Complétement à gauche, le début des gorges de Concluses.
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Lussan.
Le début des gorges de Concluses.
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Le Mont Blanc.
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Lussan.
Le Ventoux.
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Lussan.
Une rue médiévale.
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Lussan.
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Lussan.
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Lussan.
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Lussan.
Chapelle castrale. Cette chapelle de style roman est caractérisée par sa porte en plein cintre du XIIe siècle et ses fenêtres géminées à arcs trilobés du XIVe siècle. Elle pourrait faire partie de l'ensemble médiéval installé sur la partie nord-ouest du plateau de Lussan car elle se trouve située à l’intérieur de l'enceinte du château du verger, premier château construit au XIIe siècle. Utilisée comme grange pendant plusieurs siècles, elle a été transformée en habitation dans les années 1960.
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Lussan.
Place du foirail. C’est ici que se déroulaient les foires de Lussan. Six foires étaient organisées tout au long de l’année. La foire du 20 novembre regroupait le plus grand nombre de moutons. Au milieu du XIXe siècle la commune de Lussan comptait plus de 5000 ovins en permanence sur ses terres. Ces foires, dont celle de septembre qui durait 5 jours, attiraient de nombreux marchands, maquignons et visiteurs des villages environnants. Elles apportaient une intense activité pour les restaurants, cafés et débits de boissons que certains particuliers ouvraient spécifiquement.
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Lussan.
Le château du Verger a été construit au XIIe siècle par les seigneurs de Lussan, alliés à la famille de Barjac, elle- même rattachée au comté de Toulouse. Abandonné dans des circonstances imprécises, il en reste : les parties de muraille qui présentent un appareil de construction dit en « arêtes de poisson », caractéristiques des constructions de cette époque ; les meurtrières dont la situation en position basse confirme un remblaiement de la partie est des fortifications ; le puits surmonté d’un bâti construit au XIXe siècle ; la poterne qui qui permettait d'accéder dans l'enceinte du château et s’ouvrait sur un sentier rejoignant le chemin d’accès (à droite).
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Lussan.
Le puits surmonté d’un bâti construit au XIXe siècle.
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Lussan.
Du parapet qui surmonte l’ancien rempart, nous pouvons observer la façade ouest du château du XVe siècle et son campanile du XIXe siècle.
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Du parapet qui surmonte l’ancien rempart, nous pouvons observer la façade ouest du château du XVe siècle et son campanile du XIXe siècle.
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Du parapet qui surmonte l’ancien rempart, nous pouvons observer la façade ouest du château du XVe siècle et son campanile du XIXe siècle.
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Lussan.
Fan est une contraction du terme latin fanum signifiant « sanctuaire gallo-romain ». Celui-ci était situé au niveau d’une source qui aujourd’hui alimente un lavoir. C'est en ce lieu que fut retrouvée la statue d’une nymphe gallo-romaine exposée dans l’entrée de la mairie. Le château de Fan a été construit par la famille d'Audibert de Lussan au XVIe siècle. Après la Révolution, le château de Fan avec son beau parc devient propriété de la famille Gide jusqu'en 1920, date de sa cession à la municipalité. Lussan en effet est le berceau de la famille Gide dont la présence est attestée sur le compoix de 1598. Tancrède Gide, né à Lussan en 1800, est le père de Charles Gide, économiste, inventeurt du concept des coopératives, et le grand père d’André Gide, écrivain, prix Nobel de littérature en 1947. Au fond, la chaine des Cévennes dominée par le Mont Lozère.
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Le Mont Bouquet d’une altitude de 629 m qui nous sépare de la plaine d’Alès.
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Au fond, Le Serre de Fons, d’une altitude de 472m. Devant nous, la dernière terrasse avant le village où était installé un cimetière, abandonné depuis plus d’un siècle.
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Porte des Pauses. Cette entrée sud, opposée à l'entrée principale près du château, constitue la deuxième entrée du village. Elle est desservie par un chemin qui longe les remparts avant de rejoindre la route d’Uzès au niveau du pont sur l’Aiguillon. Pour certains, le nom de pause évoque la halte que l’on observait au faîte de la montée pour reprendre haleine. Pour d’autres, pause renvoie aux périodes de trêve car cette porte restait ouverte dans les périodes calmes et fermée si une menace était annoncée.
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Lussan.
L'église Saint Pierre. Reconstruite au XIXe siècle, de style néo roman. Le détail du portail montre l'archivolte plein cintre souligné d'un cordon mouluré reposant sur deux colonnes aux chapiteaux feuillagés de style composite.
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L'église Saint Pierre. Dans la première partie du XIXe siècle, l'église Saint-Pierre de Lussan a été reconstruite à l'endroit de la première église. En effet, cette première église s'est dégradée progressivement tout au long du XVIIIe siècle par manque d'entretien, car la famille des Audibert de Lussan consacrait une part importante de ses ressources à la tenue de son rang à la Cour de France tandis que la population lussanaise était majoritairement protestante. Sa transformation en Temple de la raison avec destruction du clocher pendant la Révolution française la rendra à l'état de ruine début 1800. C'est avec le retour des Bourbon en 1814 que le catholicisme se renforça et que les rénovations furent engagées.
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L'église Saint Pierre.
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Lussan.
L'église Saint Pierre. Délivrance de St Pierre par l'Ange.
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L'église Saint Pierre.
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Lussan.
L'Enfant Jésus de Prague. La paroisse de Lussan a été reçue au nombre des membres de l'Union de Prière et d'Expiation, en l'honneur du Saint Enfant jésus en 1899. En raison de l'histoire tourmentée de Prague, la dévotion à l'Enfant-Jésus tomba plusieurs fois dans l'oubli. La vénération de l'effigie et, à travers elle, de l'enfance de Jésus, s'était toutefois répandue en Europe puis dans le monde. Pour cette raison, on peut trouver de nombreuses statues de l'Enfant Jésus dans divers lieux de culte catholiques.
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Lussan.
L'église Saint Pierre. Statue de Jeanne d'Arc.
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Rue de la soie.
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Rue de la soie. Ancienne magnanerie.
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Rue de la soie. Ancienne magnanerie.
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La filature Roux. Cette filature, l’une des trois du village, a été créée par Pierre Roux en 1832 dans un bâtiment portant la date de 1740.
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La filature Roux. Les larges fenêtres au linteau arrondi sont caractéristiques de ces constructions industrielles qui favorisaient l’éclairage de I ’ atelier dans lequel travaillaient les fileuses. Elle comprenait vingt-six bassines en 1859 et cessa son activité en 1863. Les cocons à dévider étaient achetés à des producteurs locaux qui élevaient les vers à soie, les magnans (les « mangeurs »), dans les parties sous toiture de nombreuses maisons du village, appelées magnaneries. La filature Roux est aujourd’hui une résidence privée.
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La filature Roux.
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La filature Roux.
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L'arrière du Temple.
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Le temple a été construit sur une parcelle avec maison appartenant à Jean-Pierre Gide, arrière-grand-père de l’écrivain André Gide. Il a été inauguré le 29 septembre 1822. A cette époque, la majorité de la population de la commune était protestante. A noter, l’élégance des baies néogothiques aux arcs brisés prolongés dans les piédroits délimités par de sobres chapiteaux. Elles sont l'oeuvre de l'architecte Bègue.
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Lussan.
Le temple. En 1818, le maire est autorisé à acquérir une maison pour y bâtir un temple et le logement du pasteur. En 1819, le projet dressé par Jacques Rouvière géomètre architecte d'Uzès est adopté par le conseil des bâtiments civils avec des modifications à faire. Il est couvert d'un toît à deux pentes en tuiles avec une génoise et un petit clocheton au-dessus de la porte d'entrée.
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Un jardin biblique précède l’entrée du temple.
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Le temple. Au milieu du XVIème siècle, la Réforme touche Lussan où de nombreuses assemblées clandestines ont lieu dans la garrigue. Avec l'Édit de Nantes en 1598, les concessions accordées aux réformés ouvrent une période plus sereine mais sous Louis XIII les pressions religieuses reprennent. Elles s'intensifient en 1685 avec la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Le pouvoir royal fait abattre de nombreux temples dont celui de Lussan. Cévennes et Languedoc se soulèvent à partir de 1702, Lussan est touché de plein fouet par la guerre des Camisards ; la région du Mont Bouquet, devenant rapidement un lieu stratégique de la résistance et de la révolte.
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Le temple. C'est l'époque des dragonnades, des conversions forcées, avec leur cortège d'exactions qui touchent les deux religions pendant que les assemblées du Désert se multiplient. En octobre 1703 une bataille se déroule aux pieds de Lussan mettant aux prises des Camisards, conduits par Jean Cavalier, et les troupes royales du marquis de Vergetot. Plusieurs lussannais et lussannaises connaîtront la prison, les galères ou l'exil. Après la révolution de 1789, catholiques et protestants pourront se côtoyer pacifiquement et le XIXème siècle verra à la fois la reconstruction de l'église Saint Pierre au centre du village et la construction d'un nouveau temple en bordure des remparts.
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Le temple est très simple : un rectangle, construit en moellons. La tribune demandée par le conseil des bâtiments civils sur le projet de 1818 est en place sur la travée d'entrée, portée par deux colonnes avec chapiteaux doriques. Les colonnes cannelées de la nef sont à chapiteaux corynthiens.
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Les colonnes cannelées de la nef sont à chapiteaux corynthiens.
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A l’intérieur du temple sont exposées les deux pierres gravées trouvées dans la rue des bœufs, avec l’inscription : « J’aimerai mieux me tenir à la porte En la maison de Mon Dieu Que demeurer ES TabeRNACLESDESmeschANS. PSALMLXXXIV1656 »
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Filature Chastanier. Cette filature a été créée par Jean-Baptiste Chastanier en 1826 à côté de sa maison. Quatre citernes, dont une au bas du rempart, face à la maison, fournissaient l’eau nécessaire à son fonctionnement. Cette filature comprenait quarante bassines en pierre et employait une cinquantaine d’ouvrières et ouvriers.
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Filature Chastanier. A la grande époque de l’industrie de la soie, la population de la commune de Lussan dépassait les 1500 habitants La maison qui la jouxte appartient toujours à la même famille qui donna une lignée de notaires sans oublier le maire Jean-Baptiste Chastanier qui, au milieu, du XIXème siècle fut à l’initiative de nombreux chantiers sur le patrimoine lussanais et plus récemment Roger Chastanier, imprimeur et historien de Lussan.
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Cet édifice construit au XIXe siècle, appelé aujourd'hui Fontasse par dérivation, est composé d'une ancienne fontaine intramuros abritant une pompe à balancier. Cette pompe puisait l’eau dans la citerne en contrebas du rempart afin d’abreuver le bétail.
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Cet édifice construit au XIXe siècle, appelé aujourd'hui Fontasse par dérivation, est composé d'une ancienne fontaine intramuros abritant une pompe à balancier. Cette pompe puisait l’eau dans la citerne en contrebas du rempart afin d’abreuver le bétail.
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Château construit aux 15e et 16e siècles, remanié à diverses reprises, en particulier au 17e siècle. L'édifice présente un plan carré avec quatre tours d'angle circulaires.
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L’entrée du château. A proximité d’une source, se trouve le lieu de Fan, contraction du terme latin fanum signifiant « sanctuaire gallo-romain » sur lequel fut retrouvée la statue d’une nymphe exposée ici.
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L’entrée du château.
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Lussan.
La salle du premier étage possède des poutres peintes sur leurs trois faces latérales, dont l'iconographie semble appartenir à la deuxième moitié du 17e siècle. Recouvertes au 18e siècle, ces peintures représentent des amours, des personnages, quelques paysages.
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La salle du premier étage possède des poutres peintes sur leurs trois faces latérales, dont l'iconographie semble appartenir à la deuxième moitié du 17e siècle. Recouvertes au 18e siècle, ces peintures représentent des amours, des personnages, quelques paysages.
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Sur les toits du château. Le campanile a été rajouté après la Révolution, quand le château est devenu la mairie.
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Sur les toits du château.
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Sur les toits du château.
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La place du foirail. Au XIIe siècle, le premier château, dont il reste des parties de muraille, est construit par les seigneurs de Lussan, alliés à la famille de Barjac, elle-même rattachée au Comté de Toulouse. Dégradé lors de la révolte des Tuchins entre 1381 et 1384, il est réparé puis abandonné au XVe siècle, période durant laquelle Marquèze de Barjac teste en faveur de son petit-fils Jacques d'Audibert. Cette famille d'Audibert va devenir l'une des plus puissantes de cette région pendant 3 siècles. Ils construisent à la fin du XVe siècle, sur le plateau, un nouveau château, abritant actuellement la Mairie, et même une cinquantaine d'années plus tard un troisième, plus confortable avec un parc, face à la source de Fan. Cette famille, alliée aux Montmorency, voit au XVIIème siècle, sa seigneurie érigée en Comté. Marie Gabrielle de Lussan, fille unique du comte Jean d'Audibert épouse en 1700, Henry de Fitz-James, duc d'Albemarle, fils naturel de Jacques II Stuart, Roi d'Angleterre. Celui-ci étant décédé en 1702, elle épousera en 1707 Jean Drummond, duc de Melfort dont la dynastie restera sur Lussan jusqu'à la révolution de 1789 avant d'émigrer en Angleterre.
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Lussan.
Sur les toits du château.
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Guidon du Bouquet.
Le mont Bouquet est un vaste promontoire calcaire situé entre Alès et Bagnols-sur-Cèze, dans le département du Gard et la région Occitanie. Il culmine à 629 mètres d'altitude au Guidon du Bouquet. Son sommet est couronné d'une chapelle abritant une Vierge (la Mère Admirable du Mont Bouquet, lieu de pèlerinage) ainsi que d'une grande antenne TDF haute de 60 mètres. Au fond, les Cévennes, avec le cirque de Navacelles.
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Guidon du Bouquet.
A gauche, les ruines du Castellas.
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Guidon du Bouquet.
Les ruines du Castellas du Bouquet.
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Guidon du Bouquet.
Depuis le sommet, on peut observer un vaste panorama : le Mont Blanc ;
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Guidon du Bouquet.
Le Ventoux et les Ecrins ;
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Guidon du Bouquet.
Le Ventoux et les Garrigues ;
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Guidon du Bouquet.
La ville d'Uzès.
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Guidon du Bouquet.
La Madonne de 1874.
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L'atelier de céramique de Lussan.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Bassin de malaxage de l'argile, venant d'Aix, avec de l'eau.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Moules où le mélange argile-eau est introduit. L'eau est absorbée par le moule durant un jour.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Formes brutes sortant des moules et finissant de sécher.
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L'atelier de céramique de Lussan.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Bacs pour la coloration du fond.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Objets peints et enduits de vernis avant la cuisson.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Les fours.
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L'atelier de céramique de Lussan.
Après la cuisson.
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L'atelier de céramique de Lussan.
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L'atelier de céramique de Lussan.
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Les concluses de Lussan
es concluses, c’est le lit d’un ruisseau, l’Aiguillon, qui a creusé dans la roche calcaire des marmites de géant.
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Les concluses de Lussan
Les Concluses sont à la fois une suite de longues gorges sauvages, et à la fois un défilé rocheux creusé au fil des temps, par l'Aiguillon, petite rivière à sec l'été, mais fougueuse et impétueuse lors de précipitations importantes principalement à l'automne
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
L’ensemble de la falaise et de ses nombreuses grottes.
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
Le fameux portail des concluses que l’eau a sculpté en forme de double parenthèses.
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Les concluses de Lussan
Le fameux portail des concluses que l’eau a sculpté en forme de double parenthèses.
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
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Les concluses de Lussan
Campanule.
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