Nîmes

Musée de la Romanité, les Arènes, les Ateliers de Nîmes, la Maison Carrée, Castellum Aquae, les Jardins e la Fontaine.

<center></center>Le Musée de la Romanité a ouvert le 2 juin 2018. Son architecte est Elizabeth de Portzamparc. La façade carrée constituée de milliers de lames de verre sérigraphié rappelle le drapé d'une toge ou une mosaïque.
Le Musée de la Romanité a ouvert le 2 juin 2018. Son architecte est Elizabeth de Portzamparc. La façade carrée constituée de milliers de lames de verre sérigraphié rappelle le drapé d'une toge ou une mosaïque.
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<center></center>Composé de 7 000 lames de verre translucide, le drapé souple de la façade conjugue la transparence moderne et la tradition d’un art majeur romain : la mosaïque. Elle évoque ainsi un élément central des collections du musée. Les reflets et les ondulations de cette mosaïque de verre évoluent selon les différents moments de la journée. Œuvre dans l’œuvre, la façade est animée par des reflets cinétiques, avec des variations subtiles en fonction de l’angle, des inclinaisons, des creux et bombés, qui accentuent son mouvement et la métamorphosent sans cesse au fil des heures et des saisons.
Composé de 7 000 lames de verre translucide, le drapé souple de la façade conjugue la transparence moderne et la tradition d’un art majeur romain : la mosaïque. Elle évoque ainsi un élément central des collections du musée. Les reflets et les ondulations de cette mosaïque de verre évoluent selon les différents moments de la journée. Œuvre dans l’œuvre, la façade est animée par des reflets cinétiques, avec des variations subtiles en fonction de l’angle, des inclinaisons, des creux et bombés, qui accentuent son mouvement et la métamorphosent sans cesse au fil des heures et des saisons.
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<center></center>Le bâtiment et le parcours muséographique s’organisent autour d’une rue intérieure qui s’inscrit sur les traces de l’ancien rempart d’Auguste, premier empereur romain. En son centre, un atrium de 17 m de haut révèle un fragment du propylée du Sanctuaire de la Fontaine, dans une reconstitution spectaculaire de ce lieu sacré datant de la fondation de la cité pré-romaine.
Le bâtiment et le parcours muséographique s’organisent autour d’une rue intérieure qui s’inscrit sur les traces de l’ancien rempart d’Auguste, premier empereur romain. En son centre, un atrium de 17 m de haut révèle un fragment du propylée du Sanctuaire de la Fontaine, dans une reconstitution spectaculaire de ce lieu sacré datant de la fondation de la cité pré-romaine.
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<center></center>Dans cet atrium de 17 mètres est exposé un fragment spectaculaire du propylée du Sanctuaire de la Fontaine, en allusion à la source originelle et à sa divinité, Némausus, qui ont donné naissance à Nîmes.
Dans cet atrium de 17 mètres est exposé un fragment spectaculaire du propylée du Sanctuaire de la Fontaine, en allusion à la source originelle et à sa divinité, Némausus, qui ont donné naissance à Nîmes.
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<center></center>Le musée se trouve en face des Arènes. Le dialogue établi s’exprime à travers un jeu d’opposition et de complémentarité : deux géométries, deux matériaux, deux modénatures se répondent. Face à la masse de pierre et au dessin magnifique des arcs verticaux que Rome a légués, le bâti rayonne en une présence claire, lumineuse, une architecture contemporaine fluide et diaphane dont les drapés horizontaux semblent en lévitation sur le site et sur le jardin archéologique.
Le musée se trouve en face des Arènes. Le dialogue établi s’exprime à travers un jeu d’opposition et de complémentarité : deux géométries, deux matériaux, deux modénatures se répondent. Face à la masse de pierre et au dessin magnifique des arcs verticaux que Rome a légués, le bâti rayonne en une présence claire, lumineuse, une architecture contemporaine fluide et diaphane dont les drapés horizontaux semblent en lévitation sur le site et sur le jardin archéologique.
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<center></center>L'escalier à double révolution
L'escalier à double révolution " à la Chambord".
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<center></center>L'escalier à double révolution
L'escalier à double révolution " à la Chambord".
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<center></center>L'escalier à double révolution
L'escalier à double révolution " à la Chambord".
8
<center></center>Double sépulture celte.
Double sépulture celte.
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<center></center>Statue de guerrier casqué et en armes. Seconde moitié du Ve s. av. J. Nîmes, Grézan. C'est un guerrier car les Celtes ne représentaient pas les dieux sous une forme humaine et cette statue possède les attributs des guerriers celtes : casque à cimier, torque et pectoral.
Statue de guerrier casqué et en armes. Seconde moitié du Ve s. av. J. Nîmes, Grézan. C'est un guerrier car les Celtes ne représentaient pas les dieux sous une forme humaine et cette statue possède les attributs des guerriers celtes : casque à cimier, torque et pectoral.
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<center></center>Bustes masculins avec torque et pectoral incisés, décor incisé et peint sur le socle VIIe-VIe s. av. J.-C. Sainte-Anastasie (Gard), Camp-Guiraud. La tête est assez grosse car chez les Celtes cette partie du corps était essentielle. Le menton proéminent est aussi un signe de force. La représentation de chevaux sur le socle montre qu'on a affaire à un personnage important.
Bustes masculins avec torque et pectoral incisés, décor incisé et peint sur le socle VIIe-VIe s. av. J.-C. Sainte-Anastasie (Gard), Camp-Guiraud. La tête est assez grosse car chez les Celtes cette partie du corps était essentielle. Le menton proéminent est aussi un signe de force. La représentation de chevaux sur le socle montre qu'on a affaire à un personnage important.
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<center></center>Les deux bustes masculins étaient accolés
Les deux bustes masculins étaient accolés
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<center></center>Bustes masculins avec torque et pectoral incisés, décor incisé et peint sur le socle VIIe-VIe s. av. J.-C. Sainte-Anastasie (Gard), Camp-Guiraud. La corne pourrait être la représentation d'un carnyx, la trompette de guerre celte.
Bustes masculins avec torque et pectoral incisés, décor incisé et peint sur le socle VIIe-VIe s. av. J.-C. Sainte-Anastasie (Gard), Camp-Guiraud. La corne pourrait être la représentation d'un carnyx, la trompette de guerre celte.
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<center></center>Oenochoé subgéométrique. Le Marduel, St Bonnet (Gard) Troisième quart du Ve siècle av. J.-C. <br> Petite cruche massaliète en céramique claire peinte. Espeyran. Saint-Gilles (Gard). IVe s. av. J.-C.
Oenochoé subgéométrique. Le Marduel, St Bonnet (Gard) Troisième quart du Ve siècle av. J.-C.
Petite cruche massaliète en céramique claire peinte. Espeyran. Saint-Gilles (Gard). IVe s. av. J.-C.
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<center></center>Au fond, Oenochoé subgéométrique. Le Marduel, St Bonnet (Gard) Troisième quart du Ve siècle av. J.-C. et Urne non tournée avec couvercle. Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Première moitié du IVe siècle av. J.-C.. Au milieu, Trousse de toilette en fer (spatule, pince à épiler, scalptorium). Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Dernier quart du IVe siècle, Tasse à anse à décor peint Roque de Viou, St Dionisy (Gard). Troisième quart du IVe siècle av. J.-C., Coupe à anse à décor peint Mauressip. St Côme et Maruéjols (Gard) - Première moitié IVe siècle av. J.-C. et Petite cruche massaliète en céramique claire peinte. Espeyran. Saint-Gilles (Gard). IVe s. av. J.-C. Devant, Disque en bronze à rebord perlé. La Jouffe, Montmirat (Gard). VIe - Ve s. av. J.-C., 
Fragments de vases attiques à figures rouges. Mauressip, St Côme et Maruéjols (Gard). Première moitié IVe siècle av. J.-C. et Fibule à pied replié sur l'arc. Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Deuxième moitié du IVe siècle av. J.-C.
Au fond, Oenochoé subgéométrique. Le Marduel, St Bonnet (Gard) Troisième quart du Ve siècle av. J.-C. et Urne non tournée avec couvercle. Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Première moitié du IVe siècle av. J.-C.. Au milieu, Trousse de toilette en fer (spatule, pince à épiler, scalptorium). Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Dernier quart du IVe siècle, Tasse à anse à décor peint Roque de Viou, St Dionisy (Gard). Troisième quart du IVe siècle av. J.-C., Coupe à anse à décor peint Mauressip. St Côme et Maruéjols (Gard) - Première moitié IVe siècle av. J.-C. et Petite cruche massaliète en céramique claire peinte. Espeyran. Saint-Gilles (Gard). IVe s. av. J.-C. Devant, Disque en bronze à rebord perlé. La Jouffe, Montmirat (Gard). VIe - Ve s. av. J.-C., Fragments de vases attiques à figures rouges. Mauressip, St Côme et Maruéjols (Gard). Première moitié IVe siècle av. J.-C. et Fibule à pied replié sur l'arc. Roque de Viou, St Dionisy (Gard) Deuxième moitié du IVe siècle av. J.-C.
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<center></center>Une maison gauloise, telle qu’elle a été retrouvée sur le site de Gailhan. Sbandonné brutalement vers 420 av. J.C. cette ferme illustre la vie quotidienne d’une famille, un couple et sa descendance non adulte. L'habitation comprend une pièce pour conserver les provisions dans des jarres, ranger la vaisselle et préparer les aliments autour d'une meule, et une salle pour le repos et les repas autour du foyer. Toutes les poteries sont modelées, sauf deux qui ont été obtenues par tournage et qui doivent provenir d'un autre lieu, le tour n'étant pas connu des celtes.
Une maison gauloise, telle qu’elle a été retrouvée sur le site de Gailhan. Sbandonné brutalement vers 420 av. J.C. cette ferme illustre la vie quotidienne d’une famille, un couple et sa descendance non adulte. L'habitation comprend une pièce pour conserver les provisions dans des jarres, ranger la vaisselle et préparer les aliments autour d'une meule, et une salle pour le repos et les repas autour du foyer. Toutes les poteries sont modelées, sauf deux qui ont été obtenues par tournage et qui doivent provenir d'un autre lieu, le tour n'étant pas connu des celtes.
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<center></center>Une maison gauloise, telle qu’elle a été retrouvée sur le site de Gailhan. La salle pour le repos et les repas autour du foyer.
Une maison gauloise, telle qu’elle a été retrouvée sur le site de Gailhan. La salle pour le repos et les repas autour du foyer.
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<center></center>Pierre, avec alvéoles céphaloïdes. <br>Très nombreux sont les oppida du Midi gaulois qui livrent des restes crâniens d'adultes et d'adolescents à partir du IVe s. av. J.-C. On les trouve dans des lieux publics ou collectifs, exposés dans des salles, installés près des remparts, comme au Cailar près de Nîmes, et notamment accrochés aux portes d'entrée, mais aussi gardés dans des maisons. Des têtes coupées d'hommes morts sont aussi représentées dans la pierre auprès de statues dédiées à la gloire de héros locaux, comme par exemple à Entremont près d'Aix-en-Provence. Tous ces témoignages peuvent être rapportés à la décollation d'ennemis vaincus, et à la conservation et à l'ostentation de ces trophées par les vainqueurs, selon des usages relatés par Poseidonios, historien grec qui parcourut la Provence au IIe s. av. J.-C. Cette pratique bien répandue rappelle clairement la vaillance des habitants du lieu et cherche à impressionner les étrangers.
Pierre, avec alvéoles céphaloïdes.
Très nombreux sont les oppida du Midi gaulois qui livrent des restes crâniens d'adultes et d'adolescents à partir du IVe s. av. J.-C. On les trouve dans des lieux publics ou collectifs, exposés dans des salles, installés près des remparts, comme au Cailar près de Nîmes, et notamment accrochés aux portes d'entrée, mais aussi gardés dans des maisons. Des têtes coupées d'hommes morts sont aussi représentées dans la pierre auprès de statues dédiées à la gloire de héros locaux, comme par exemple à Entremont près d'Aix-en-Provence. Tous ces témoignages peuvent être rapportés à la décollation d'ennemis vaincus, et à la conservation et à l'ostentation de ces trophées par les vainqueurs, selon des usages relatés par Poseidonios, historien grec qui parcourut la Provence au IIe s. av. J.-C. Cette pratique bien répandue rappelle clairement la vaillance des habitants du lieu et cherche à impressionner les étrangers.
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<center></center>Frise avec têtes coupées. IIe siècle avant Jésus-Christ. Nîmes, amphithéâtre, en remploi dans une maison.
Frise avec têtes coupées. IIe siècle avant Jésus-Christ. Nîmes, amphithéâtre, en remploi dans une maison.
19
<center></center>Linteau avec alternance de têtes coupées et de chevaux. Milieu IIe siècle avant Jésus-Christ. Nages-et-Solorgues.
Linteau avec alternance de têtes coupées et de chevaux. Milieu IIe siècle avant Jésus-Christ. Nages-et-Solorgues.
20
<center></center>Le Cailar, un dépôt de têtes coupées et d'armes gauloises du IIIe s. av. J.-C. <br>
L'habitat du Cailar se trouvait durant l'âge du Fer au bord de la vaste lagune, aujourd'hui disparue, qui occupait tout le sud du département du Gard. La mise au jour en 2003 d'un dépôt d'armes et de têtes coupées fait du Cailar un site fondamental pour comprendre les pratiques rituelles gauloises en relation avec le monde guerrier. Les archéologues ont révélé la présence d'un vaste espace ouvert, à l'intérieur de l'habitat, dans lequel des dépôts successifs se sont échelonnés durant tout le IIIe s. av. J.-C. Ont été mis au jour une cinquantaine de crânes humains témoignant de la pratique des Gaulois de couper les têtes de leurs ennemis sur le champ de bataille et de les ramener chez eux pour les exposer, comme ici, à l'air libre. Les objets en métal découverts comprennent une centaine de pièces appartenant à la panoplie militaire du guerrier gaulois du IIIe s. av. J.-C.: épées, lances et javelots, boucliers, fourreaux et chaînes de suspension de fourreau en fer.
Le Cailar, un dépôt de têtes coupées et d'armes gauloises du IIIe s. av. J.-C.
L'habitat du Cailar se trouvait durant l'âge du Fer au bord de la vaste lagune, aujourd'hui disparue, qui occupait tout le sud du département du Gard. La mise au jour en 2003 d'un dépôt d'armes et de têtes coupées fait du Cailar un site fondamental pour comprendre les pratiques rituelles gauloises en relation avec le monde guerrier. Les archéologues ont révélé la présence d'un vaste espace ouvert, à l'intérieur de l'habitat, dans lequel des dépôts successifs se sont échelonnés durant tout le IIIe s. av. J.-C. Ont été mis au jour une cinquantaine de crânes humains témoignant de la pratique des Gaulois de couper les têtes de leurs ennemis sur le champ de bataille et de les ramener chez eux pour les exposer, comme ici, à l'air libre. Les objets en métal découverts comprennent une centaine de pièces appartenant à la panoplie militaire du guerrier gaulois du IIIe s. av. J.-C.: épées, lances et javelots, boucliers, fourreaux et chaînes de suspension de fourreau en fer.
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<center></center>A droite, chaîne de suspension de fourreau en fer (composée d'un élément court et d'un élément long). A côté, bouterolle de fourreau en fer (partiellement restaurée). Au-dessous, entrée de fourreau en fer, avec le pontet pour sa suspension, pliée et découpée.
A droite, chaîne de suspension de fourreau en fer (composée d'un élément court et d'un élément long). A côté, bouterolle de fourreau en fer (partiellement restaurée). Au-dessous, entrée de fourreau en fer, avec le pontet pour sa suspension, pliée et découpée.
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<center></center>Epitaphe gallo-grecque.« Eskîngorix, fils de Condillos ». IIe - ler s, av. J.-C. Nîmes, quartier de Camplanier, XVIIIe s.
Epitaphe gallo-grecque.« Eskîngorix, fils de Condillos ». IIe - ler s, av. J.-C. Nîmes, quartier de Camplanier, XVIIIe s.
23
<center></center>Sépultures des IIe et Ier s. av. J.-C. <br>
Les sépultures des IIe et Ier s. av. J.-C sont dispersées dans la campagne nîmoise à proximité des voies antiques. Les tombes prennent la forme de fosses rectangulaires, parfois coffrées de dalles et ne sont pas remplies de terre mais possèdent à l'origine une couverture en pierre ou en bois. La pratique de la crémation est la plus répandue: seule une petite partie des ossements brûlés est dispersée dans la tombe ou placée dans un coffret. Les funérailles comprennent un sacrifice et un banquet. Le mobilier lié au rituel funéraire (vases à parfums, à boire, dépôts alimentaires) est ensuite brisé et dispersé dans la tombe ou déposé sur des banquettes en bois. Des objets personnels du défunt accompagnent ces dépôts rituels.
Sépultures des IIe et Ier s. av. J.-C.
Les sépultures des IIe et Ier s. av. J.-C sont dispersées dans la campagne nîmoise à proximité des voies antiques. Les tombes prennent la forme de fosses rectangulaires, parfois coffrées de dalles et ne sont pas remplies de terre mais possèdent à l'origine une couverture en pierre ou en bois. La pratique de la crémation est la plus répandue: seule une petite partie des ossements brûlés est dispersée dans la tombe ou placée dans un coffret. Les funérailles comprennent un sacrifice et un banquet. Le mobilier lié au rituel funéraire (vases à parfums, à boire, dépôts alimentaires) est ensuite brisé et dispersé dans la tombe ou déposé sur des banquettes en bois. Des objets personnels du défunt accompagnent ces dépôts rituels.
24
<center></center>Inscription en l'honneur de Marcus Agrippa 20-19 av. J.-C. <br>
Marcus Agrippa, ami et gendre d'Auguste, séjourna en Gaule, notamment à Nîmes, en 20 et en 19 avant J.-C. Il a dû offrir à la colonie de Nemausus un monument dont cette inscription rappelle le souvenir.
Calcaire
Nîmes, Fontaine, 1740
Inscription en l'honneur de Marcus Agrippa 20-19 av. J.-C.
Marcus Agrippa, ami et gendre d'Auguste, séjourna en Gaule, notamment à Nîmes, en 20 et en 19 avant J.-C. Il a dû offrir à la colonie de Nemausus un monument dont cette inscription rappelle le souvenir. Calcaire Nîmes, Fontaine, 1740
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<center></center>La voie domitienne est une artère majeure de la Gaule. Son tracé reprend une route qui conduisait en péninsule ibérique jusqu'aux bords de l'Océan et qui aurait été empruntée par Hercule lors de ses travaux. Elle prolongeait une route franchissant les Alpes au Mt Genèvre, puis le Rhône entre Tarascon et Beaucaire. Elle fut réaménagée par Domitius Ahenobarbus lors de la conquête de la Gaule méridionale : une borne portant son nom provient de Treilles, au sud de Narbonne. Elle fit l'objet d'autres améliorations à l'époque augustéenne, ce qu'indiquent de nombreuses bornes milliaires (1000 pas » environ 1600 mètres) entre Beaucaire et la région montpelliéraine. Elle franchissait les Pyrénées au col de Panissars près du Perthus. Elle était jalonnée d'étapes ou relais: un des mieux connus se trouvait auprès du site d'Ambrussum, sur le Vidourle. Son utilisation dépasse l'époque antique, que ce soit sur son trajet propre ou sur des parcours voisins, appelés «cami roumieu» ou «cami de la moneda».
La voie domitienne est une artère majeure de la Gaule. Son tracé reprend une route qui conduisait en péninsule ibérique jusqu'aux bords de l'Océan et qui aurait été empruntée par Hercule lors de ses travaux. Elle prolongeait une route franchissant les Alpes au Mt Genèvre, puis le Rhône entre Tarascon et Beaucaire. Elle fut réaménagée par Domitius Ahenobarbus lors de la conquête de la Gaule méridionale : une borne portant son nom provient de Treilles, au sud de Narbonne. Elle fit l'objet d'autres améliorations à l'époque augustéenne, ce qu'indiquent de nombreuses bornes milliaires (1000 pas » environ 1600 mètres) entre Beaucaire et la région montpelliéraine. Elle franchissait les Pyrénées au col de Panissars près du Perthus. Elle était jalonnée d'étapes ou relais: un des mieux connus se trouvait auprès du site d'Ambrussum, sur le Vidourle. Son utilisation dépasse l'époque antique, que ce soit sur son trajet propre ou sur des parcours voisins, appelés «cami roumieu» ou «cami de la moneda».
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<center></center>Bornes milliaires.<br>  La création de la Narbonnaise. 
La conquête de la Gaule méridionale est postérieure à celle de la péninsule ibérique. Rome protégea d'abord Marseille : en 125, les Salyens furent vaincus et Entremont, leur place forte, détruite. Une coalition gauloise fut ensuite défaite, et de la vallée du Rhône, le proconsul Domitius Ahenobarbus alla dans le Languedoc occidental, où aboutissaient les trafics de la péninsule ibérique et d'Italie. La soumission des peuples dura tin demi-siècle. Au temps de César (59-49 av. J.-C.), appelée Gaule transalpine, la province aida à la conquête de la Gaule intérieure. Profondément transformée ensuite par la création de colonies de vétérans et par celte de colonies latines (dont Nîmes), enfin par le développement urbain, elle devint, aux côtés des Trois Gaules, la Gaule Narbonnaise, ce qui rappelle le rôle de Narbonne, sa capitale. Auguste transféra son administration au peuple romain, confiant au Sénat la responsabilité de son gouvernement, exercé par un proconsul.
Bornes milliaires.
La création de la Narbonnaise. La conquête de la Gaule méridionale est postérieure à celle de la péninsule ibérique. Rome protégea d'abord Marseille : en 125, les Salyens furent vaincus et Entremont, leur place forte, détruite. Une coalition gauloise fut ensuite défaite, et de la vallée du Rhône, le proconsul Domitius Ahenobarbus alla dans le Languedoc occidental, où aboutissaient les trafics de la péninsule ibérique et d'Italie. La soumission des peuples dura tin demi-siècle. Au temps de César (59-49 av. J.-C.), appelée Gaule transalpine, la province aida à la conquête de la Gaule intérieure. Profondément transformée ensuite par la création de colonies de vétérans et par celte de colonies latines (dont Nîmes), enfin par le développement urbain, elle devint, aux côtés des Trois Gaules, la Gaule Narbonnaise, ce qui rappelle le rôle de Narbonne, sa capitale. Auguste transféra son administration au peuple romain, confiant au Sénat la responsabilité de son gouvernement, exercé par un proconsul.
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<center></center>Milliaire d'Auguste. 3 av. J.-C. Sur la voie Domitienne. Milhaud, Gard.
Milliaire d'Auguste. 3 av. J.-C. Sur la voie Domitienne. Milhaud, Gard.
28
<center></center>Milliaire d'Antonin le Pieux. 144-145 ap.J.-C. Sur la voie Domitienne. Nîmes, Saint-Cézaire.
Milliaire d'Antonin le Pieux. 144-145 ap.J.-C. Sur la voie Domitienne. Nîmes, Saint-Cézaire.
29
<center></center>À Nîmes, avant le Ier siècle de notre ère, les Nîmois s'abreuvaient à la source présente en ville, une source sacrée dédiée au dieu Nemausus qui donna son nom à la ville. Cette source est une résurgence des eaux de pluies qui s’infiltrent dans les sols karstiques des garrigues, au nord de la ville. Plus tard les Romains l’intégrèrent dans l’Augusteum. Ils construisirent le bassin avec ses deux escaliers semi-circulaires en pierre, afin de lui donner un caractère plus monumental. A proximité se dressait certainement un petit temple, en haut (temple de Diane ?). Le bassin était entouré d'un portique auquel on accédait par un prorpylée. Dès la fin de l’empire romain, le site fut abandonné et finit par être enseveli. Malgré ce, au XVIIIe s., l’eau de la source jouait toujours un rôle primordial. Elle alimentait les ateliers des teintureries, une des principales activités économiques de la ville, organisée autour de l’industrie du tissu. Nîmes était en pleine expansion et des travaux pour augmenter le débit et assainir l’eau de la Fontaine étaient devenus nécessaires. A cette occasion les ruines romaines furent remises à jour et on redécouvrit le petit théâtre à droite.
À Nîmes, avant le Ier siècle de notre ère, les Nîmois s'abreuvaient à la source présente en ville, une source sacrée dédiée au dieu Nemausus qui donna son nom à la ville. Cette source est une résurgence des eaux de pluies qui s’infiltrent dans les sols karstiques des garrigues, au nord de la ville. Plus tard les Romains l’intégrèrent dans l’Augusteum. Ils construisirent le bassin avec ses deux escaliers semi-circulaires en pierre, afin de lui donner un caractère plus monumental. A proximité se dressait certainement un petit temple, en haut (temple de Diane ?). Le bassin était entouré d'un portique auquel on accédait par un prorpylée. Dès la fin de l’empire romain, le site fut abandonné et finit par être enseveli. Malgré ce, au XVIIIe s., l’eau de la source jouait toujours un rôle primordial. Elle alimentait les ateliers des teintureries, une des principales activités économiques de la ville, organisée autour de l’industrie du tissu. Nîmes était en pleine expansion et des travaux pour augmenter le débit et assainir l’eau de la Fontaine étaient devenus nécessaires. A cette occasion les ruines romaines furent remises à jour et on redécouvrit le petit théâtre à droite.
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<center></center>Le forum et la Maison Carrée, temple dédié à Lucius et Caius, fils et petit-fils adoptifs d’Auguste, récemment restaurée.
Le forum et la Maison Carrée, temple dédié à Lucius et Caius, fils et petit-fils adoptifs d’Auguste, récemment restaurée.
31
<center></center>Conception et construction de l'Amphithéâtre. Les sources anciennes (De Architecturade Vitruve) et l'étude des monuments (El Jem, Arles, Nîmes) permettent de reconstituer les grandes étapes de la construction d'un amphithéâtre. La conception du plan et la mise en place des fondations précédaient la construction de l'élévation. Des blocs de pierre acheminés depuis les carrières étaient hissés au moyen d'engins de levage. Les voussoirs des arcs étaient montés sur des cintres et les voûtements étaient réalisés au moyen de coffrages.
Conception et construction de l'Amphithéâtre. Les sources anciennes (De Architecturade Vitruve) et l'étude des monuments (El Jem, Arles, Nîmes) permettent de reconstituer les grandes étapes de la construction d'un amphithéâtre. La conception du plan et la mise en place des fondations précédaient la construction de l'élévation. Des blocs de pierre acheminés depuis les carrières étaient hissés au moyen d'engins de levage. Les voussoirs des arcs étaient montés sur des cintres et les voûtements étaient réalisés au moyen de coffrages.
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<center></center>Protomés de taureau. Ier s. Moulages de sculptures soutenant le fronton de la travée 1 de l’amphithéâtre de Nîmes.<br> La colonie latine de Nîmes fut fondée par César (COL NEM), à l'emplacement de la ville chef-lieu des Volques Arécomiques. Elle différait des colonies de droit romain (Arles ou Narbonne) dans lesquelles avaient été établis des citoyens romains, notamment des légionnaires. Elle amalgamait à une population locale, dont une partie disposait déjà du droit de cité romaine, des familles venues d'Italie. Les institutions permettaient l'assimilation progressive de l'ensemble de la population, l'élection aux magistratures donnant accès à la citoyenneté romaine. À l'époque d'Auguste (en 22 av. J.-C.) vingt-quatre agglomérations environnantes furent rattachées à la colonie qui s'appela dès lors colonia Augusta Nemausus (COL AVG NEM).
Protomés de taureau. Ier s. Moulages de sculptures soutenant le fronton de la travée 1 de l’amphithéâtre de Nîmes.
La colonie latine de Nîmes fut fondée par César (COL NEM), à l'emplacement de la ville chef-lieu des Volques Arécomiques. Elle différait des colonies de droit romain (Arles ou Narbonne) dans lesquelles avaient été établis des citoyens romains, notamment des légionnaires. Elle amalgamait à une population locale, dont une partie disposait déjà du droit de cité romaine, des familles venues d'Italie. Les institutions permettaient l'assimilation progressive de l'ensemble de la population, l'élection aux magistratures donnant accès à la citoyenneté romaine. À l'époque d'Auguste (en 22 av. J.-C.) vingt-quatre agglomérations environnantes furent rattachées à la colonie qui s'appela dès lors colonia Augusta Nemausus (COL AVG NEM).
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<center></center>Protomé de taureau. Ier s. ap. J.-C. Moulages de sculptures soutenant le fronton de la travée 1 de l’amphithéâtre de Nîmes
Protomé de taureau. Ier s. ap. J.-C. Moulages de sculptures soutenant le fronton de la travée 1 de l’amphithéâtre de Nîmes
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<center></center>Relief avec combat de gladiateurs. Ier s. ap. J.-C. Moulage d'un relief ornant l'un des parapets de la galerie du premier étage de l'amphithéâtre de Nîmes.
Relief avec combat de gladiateurs. Ier s. ap. J.-C. Moulage d'un relief ornant l'un des parapets de la galerie du premier étage de l'amphithéâtre de Nîmes.
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<center></center>Relief avec la louve romaine allaitant Romulus et Rémus. Ier s. ap. J.-C. Moulage d’un relief ornant un pilastre de la travée 9 de l'amphithéâtre de Nîmes.
Relief avec la louve romaine allaitant Romulus et Rémus. Ier s. ap. J.-C. Moulage d’un relief ornant un pilastre de la travée 9 de l'amphithéâtre de Nîmes.
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<center></center>Portrait masculin, Alexandre (?). Les traits virils, l’anatomie charpentée et la coiffure léonine de ce portrait rappellent les représentations d’Alexandre. Les mèches frontales relevées, appelées anastola 'sont caractéristiques. Le regard levé et le mouvement vif expriment la force de son caractère et la fulgurance de son destin. Cette œuvre a pour modèle le type d’Alexandre Boston-Capitole dont, l’original est daté des années 150-100 av. J. C. Il présente une forte idéalisation des traits et un rapprochement formel avec les représentations d’Hélios liés à une volonté d’assimilation entre le dieu solaire et le personnage. Cette assimilation apporte une aura divine à Alexandre. Fin Ier s. - première moitié du IIe s. ap. J.-C. Marbre blanc
Portrait masculin, Alexandre (?). Les traits virils, l’anatomie charpentée et la coiffure léonine de ce portrait rappellent les représentations d’Alexandre. Les mèches frontales relevées, appelées anastola 'sont caractéristiques. Le regard levé et le mouvement vif expriment la force de son caractère et la fulgurance de son destin. Cette œuvre a pour modèle le type d’Alexandre Boston-Capitole dont, l’original est daté des années 150-100 av. J. C. Il présente une forte idéalisation des traits et un rapprochement formel avec les représentations d’Hélios liés à une volonté d’assimilation entre le dieu solaire et le personnage. Cette assimilation apporte une aura divine à Alexandre. Fin Ier s. - première moitié du IIe s. ap. J.-C. Marbre blanc
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<center></center>Stèle funéraire du gladiateur rétiaire Lucius Pompeius. «Gladiateur rétiaire. Lucius Pompeius, ayant combattu (ou ayant été couronné) neuf fois, né à Vienne, mort à 25 ans (repose ici). Optata, sa femme, a, de ses deniers, fait faire ce tombeau ». Nîmes, angle des rues de Saint-Gilles et Charlemagne, 1910.
Stèle funéraire du gladiateur myrmillon Calistus. «Le myrmillon Calistus, mort à 20 ans (repose ici). Son compagnon a fait faire ce tombeau ». Nîmes, 1903.
Stèle funéraire du gladiateur thrace Aptus. «Gladiateur thrace. Aptus, né à Alexandrie, mort à 37 ans (repose ici). Optata, sa femme, a, de ses deniers, fait faire ce tombeau ». Nîmes, rue Charlemagne, 1878.
Inscription de T. Crispius Reburrus (moulage). « Titus Crispius Reburrus a fait». Cette inscription gravée sur une plaque en calcaire est insérée, en deux exemplaires dans les parements des murs des galeries aménagées dans le sous-sol des Arènes. Elle indique probablement le nom de l'architecte qui a réalisé ces espaces techniques dont la fonction était liée à l'organisation des spectacles programmés dans l'amphithéâtre.
Stèle funéraire du gladiateur rétiaire Lucius Pompeius. «Gladiateur rétiaire. Lucius Pompeius, ayant combattu (ou ayant été couronné) neuf fois, né à Vienne, mort à 25 ans (repose ici). Optata, sa femme, a, de ses deniers, fait faire ce tombeau ». Nîmes, angle des rues de Saint-Gilles et Charlemagne, 1910. Stèle funéraire du gladiateur myrmillon Calistus. «Le myrmillon Calistus, mort à 20 ans (repose ici). Son compagnon a fait faire ce tombeau ». Nîmes, 1903. Stèle funéraire du gladiateur thrace Aptus. «Gladiateur thrace. Aptus, né à Alexandrie, mort à 37 ans (repose ici). Optata, sa femme, a, de ses deniers, fait faire ce tombeau ». Nîmes, rue Charlemagne, 1878. Inscription de T. Crispius Reburrus (moulage). « Titus Crispius Reburrus a fait». Cette inscription gravée sur une plaque en calcaire est insérée, en deux exemplaires dans les parements des murs des galeries aménagées dans le sous-sol des Arènes. Elle indique probablement le nom de l'architecte qui a réalisé ces espaces techniques dont la fonction était liée à l'organisation des spectacles programmés dans l'amphithéâtre.
38
<center></center>Médaillon de Cavillargues. Le médaillon décorait un vase produit entre le IIe et le milieu du IIIe s. ap. J.-C. Il a été trouvé en 1845 retaillé et réutilisé comme couvercle d’une urne funéraire. Il représente un combat entre deux gladiateurs, EROS le rétiaire à gauche et XANTHUS le secutor à droite. Le rétiaire de face pointe son trident vers la jambe droite de son adversaire. Le secutor de dos avance vers le rétiaire. En arrière-plan se trouvent l'arbitre au centre, le commanditaire des jeux à droite, les porteurs de pancartes avec les noms des gladiateurs aux bords droit et gauche du médaillon. À la gauche du public (en haut au centre) est écrit STANTES MISSI signifiant qu'il réclame que les deux gladiateurs soient épargnés.
Médaillon de Cavillargues. Le médaillon décorait un vase produit entre le IIe et le milieu du IIIe s. ap. J.-C. Il a été trouvé en 1845 retaillé et réutilisé comme couvercle d’une urne funéraire. Il représente un combat entre deux gladiateurs, EROS le rétiaire à gauche et XANTHUS le secutor à droite. Le rétiaire de face pointe son trident vers la jambe droite de son adversaire. Le secutor de dos avance vers le rétiaire. En arrière-plan se trouvent l'arbitre au centre, le commanditaire des jeux à droite, les porteurs de pancartes avec les noms des gladiateurs aux bords droit et gauche du médaillon. À la gauche du public (en haut au centre) est écrit STANTES MISSI signifiant qu'il réclame que les deux gladiateurs soient épargnés.
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<center></center>Reconstitution de la domus Villa Roma. <br> En 1991-1992, les fouilles réalisées sur le site de Villa Roma à Nîmes ont permis de mettre au jour, près de la source de la Fontaine, un quartier d'habitations d'époque romaine exceptionnellement bien conservé. Situé sur la pente d'une colline, le quartier s'adapte à une topographie contraignante grâce à l'aménagement de terrasses et d'escaliers. Son évolution chronologique comprend trois phases situées entre la fin du Ier s. av. J.-C. et le milieu du IIe s. ap. J.-C. ; elle témoigne de l'intégration progressive d'influences gréco-romaines dans la conception de l'habitat mais aussi des fluctuations du niveau social des habitants sur quelques siècles. Sous le Haut-Empire, aux Ier et IIe s. ap. J.-C, on compte un bâtiment public et plusieurs îlots d'habitations, les maisons situées en bas de pente étant les plus spacieuses et les plus richement décorées. Les sols sont souvent constitués de terrazzo et les murs couverts d'enduits peints, parmi lesquels la « peinture aux grotesques ».
Reconstitution de la domus Villa Roma.
En 1991-1992, les fouilles réalisées sur le site de Villa Roma à Nîmes ont permis de mettre au jour, près de la source de la Fontaine, un quartier d'habitations d'époque romaine exceptionnellement bien conservé. Situé sur la pente d'une colline, le quartier s'adapte à une topographie contraignante grâce à l'aménagement de terrasses et d'escaliers. Son évolution chronologique comprend trois phases situées entre la fin du Ier s. av. J.-C. et le milieu du IIe s. ap. J.-C. ; elle témoigne de l'intégration progressive d'influences gréco-romaines dans la conception de l'habitat mais aussi des fluctuations du niveau social des habitants sur quelques siècles. Sous le Haut-Empire, aux Ier et IIe s. ap. J.-C, on compte un bâtiment public et plusieurs îlots d'habitations, les maisons situées en bas de pente étant les plus spacieuses et les plus richement décorées. Les sols sont souvent constitués de terrazzo et les murs couverts d'enduits peints, parmi lesquels la « peinture aux grotesques ».
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<center></center>Reconstitution de la domus Villa Roma. Ce personnage nu est sans doute un héros.
Reconstitution de la domus Villa Roma. Ce personnage nu est sans doute un héros.
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<center></center>Reconstitution de la domus Villa Roma. <br> L’habitat et le décor privé.
À la fin du IIe s. av. J.-C., Rome conquiert la future province de Narbonnaise et la société indigène subit dès lors un processus de romanisation qui a un impact important sur l'évolution de l'habitat dès le Ier s. av. J.-C. Plans, techniques de construction, modes décoratives empruntent progressivement aux modèles gréco-italiques à Nîmes et dans les agglomérations situées sur son territoire, comme Brignon. Dans certains quartiers de la ville (Villa Roma ou Jean-Jaurès), les habitations comportent désormais des éléments caractéristiques de la maison romaine (domus) : toitures en tuiles, cours à portiques, étages, des pièces plus nombreuses et parfois décorées de mosaïques de sol et d'enduits peints muraux dans les milieux aisés.
Reconstitution de la domus Villa Roma.
L’habitat et le décor privé. À la fin du IIe s. av. J.-C., Rome conquiert la future province de Narbonnaise et la société indigène subit dès lors un processus de romanisation qui a un impact important sur l'évolution de l'habitat dès le Ier s. av. J.-C. Plans, techniques de construction, modes décoratives empruntent progressivement aux modèles gréco-italiques à Nîmes et dans les agglomérations situées sur son territoire, comme Brignon. Dans certains quartiers de la ville (Villa Roma ou Jean-Jaurès), les habitations comportent désormais des éléments caractéristiques de la maison romaine (domus) : toitures en tuiles, cours à portiques, étages, des pièces plus nombreuses et parfois décorées de mosaïques de sol et d'enduits peints muraux dans les milieux aisés.
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<center></center>Statue fontaine de Neptune. Cette statue, datée du IIe s. ap. J.-C. représente Neptune selon le type du Latran, réinterprétation d'un prototype de Lysippe, célèbre sculpteur grec du IVe s. av. J.-C. Réalisée dans un calcaire local elle est de facture régionale. Le travail de sculpture est soigné. Dans la main gauche, il faut restituer la hampe d'un trident. Par rapport au modèle, le sculpteur a réduit la profondeur en redressant le torse pour l'insérer dans une niche étroite. La jambe droite repose sur un appui en forme de navire de guerre. Un jet d'eau sortait de l'orifice percé dans le navire et tombait dans un bassin en contre-bas. Le manteau et le socle étaient peints (traces de rouge et de bleu).
Statue fontaine de Neptune. Cette statue, datée du IIe s. ap. J.-C. représente Neptune selon le type du Latran, réinterprétation d'un prototype de Lysippe, célèbre sculpteur grec du IVe s. av. J.-C. Réalisée dans un calcaire local elle est de facture régionale. Le travail de sculpture est soigné. Dans la main gauche, il faut restituer la hampe d'un trident. Par rapport au modèle, le sculpteur a réduit la profondeur en redressant le torse pour l'insérer dans une niche étroite. La jambe droite repose sur un appui en forme de navire de guerre. Un jet d'eau sortait de l'orifice percé dans le navire et tombait dans un bassin en contre-bas. Le manteau et le socle étaient peints (traces de rouge et de bleu).
43
<center></center>Le navire de guerre est orné sur sa coque d'un triton et d’un dauphin.
Le navire de guerre est orné sur sa coque d'un triton et d’un dauphin.
44
<center></center>Salle de réception, domus de Penthée <br> Retrouvée lors de fouilles archéologiques à Nîmes en 2007, la mosaïque de Penthée était dans un état de conservation remarquable. Dans le fond de la pièce, un damier noir et blanc correspond sans doute à l'emplacement du lit de repas. Du côté de l'entrée, un rinceau à volutes symétriques se développe du pied d'un cratère.  Les ellipses accueillent deux couples de quatre espèces, de sorte que chaque coussin d'angle est flanqué de quatre oiseaux différents. Aux angles, deux couples de canards colverts. Des perdrix sont disposées sur un axe perpendiculaire à celui de perruches à collier, reconnaissables à leur bec retroussé, au plumage vert à collier rouge-orangé et à la longue queue.
Salle de réception, domus de Penthée
Retrouvée lors de fouilles archéologiques à Nîmes en 2007, la mosaïque de Penthée était dans un état de conservation remarquable. Dans le fond de la pièce, un damier noir et blanc correspond sans doute à l'emplacement du lit de repas. Du côté de l'entrée, un rinceau à volutes symétriques se développe du pied d'un cratère. Les ellipses accueillent deux couples de quatre espèces, de sorte que chaque coussin d'angle est flanqué de quatre oiseaux différents. Aux angles, deux couples de canards colverts. Des perdrix sont disposées sur un axe perpendiculaire à celui de perruches à collier, reconnaissables à leur bec retroussé, au plumage vert à collier rouge-orangé et à la longue queue.
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<center></center>Mosaïque de Penthée <br> Sur les bords, des masques de théâtre. Deux masques figurent la Tragédie. Dans l'axe perpendiculaire se trouvent deux autres personnages du cortège de Dionysos incarnant la Comédie : Pan (au premier plan) et Silène, au fond. Dans les coussins d'angle se tiennent les Ménades, qui apparaissent ici de façon traditionnelle, couronnées de lierre et vêtues de voiles qui laissent apparente leur nudité. Dansant, elles tiennent le thyrse dionysiaque et jouent du tambourin.  Au-dessus des masques, les 4 saisons : du côté de l'entrée, le Printemps se reconnaît à sa couronne végétale. À droite, l'Été porte une couronne d'épis de blé. Au fond l'Automne, on devine une couronne de vigne. À gauche, un personnage encapuchonné et coiffé de roseaux figure l'Hiver.
Mosaïque de Penthée
Sur les bords, des masques de théâtre. Deux masques figurent la Tragédie. Dans l'axe perpendiculaire se trouvent deux autres personnages du cortège de Dionysos incarnant la Comédie : Pan (au premier plan) et Silène, au fond. Dans les coussins d'angle se tiennent les Ménades, qui apparaissent ici de façon traditionnelle, couronnées de lierre et vêtues de voiles qui laissent apparente leur nudité. Dansant, elles tiennent le thyrse dionysiaque et jouent du tambourin. Au-dessus des masques, les 4 saisons : du côté de l'entrée, le Printemps se reconnaît à sa couronne végétale. À droite, l'Été porte une couronne d'épis de blé. Au fond l'Automne, on devine une couronne de vigne. À gauche, un personnage encapuchonné et coiffé de roseaux figure l'Hiver.
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<center></center>Mosaïque de Penthée <br> Autour de la scène centrale, quatre huppes marchent bec pointé à terre. Le personnage terrassé implore le personnage qui, en arrière plan, lui assène un coup de thyrse.
Cette scène illustre un épisode de la légende de Dionysos. Désireux d'installer son culte à Thèbes, sa ville natale, le dieu veut aussi punir les soeurs de sa mère, Sémélé, d'avoir nié qu'il est fils de Zeus. Il frappe les Thébaines de délire, qui partent en bacchanale célébrer les mystères du dieu. Penthée qui est le cousin de Dionysos par sa mère Agavé, est également le roi de Thèbes et s'oppose à la propagation de ce culte. Résolu à disperser les Bacchantes, il va épier les rites auxquels elles se livrent. Sa propre mère l'aperçoit mais le prend pour un animal sauvage. Les Bacchantes lui donnent alors la chasse et le tuent.  Les masques incarnent la Tragédie et la Comédie que préside le dieu des fêtes théâtrales. L'association des Saisons à Dionysos repose sur une thématique commune de la vie renaissante. Les Ménades sont littéralement « les femmes possédées » du dieu. Enfin, punis de l'avoir méprisé, les personnages de la scène centrale vont, sous son emprise, lui assurer un triomphe en se brisant l'un par l'autre.
Mosaïque de Penthée
Autour de la scène centrale, quatre huppes marchent bec pointé à terre. Le personnage terrassé implore le personnage qui, en arrière plan, lui assène un coup de thyrse. Cette scène illustre un épisode de la légende de Dionysos. Désireux d'installer son culte à Thèbes, sa ville natale, le dieu veut aussi punir les soeurs de sa mère, Sémélé, d'avoir nié qu'il est fils de Zeus. Il frappe les Thébaines de délire, qui partent en bacchanale célébrer les mystères du dieu. Penthée qui est le cousin de Dionysos par sa mère Agavé, est également le roi de Thèbes et s'oppose à la propagation de ce culte. Résolu à disperser les Bacchantes, il va épier les rites auxquels elles se livrent. Sa propre mère l'aperçoit mais le prend pour un animal sauvage. Les Bacchantes lui donnent alors la chasse et le tuent. Les masques incarnent la Tragédie et la Comédie que préside le dieu des fêtes théâtrales. L'association des Saisons à Dionysos repose sur une thématique commune de la vie renaissante. Les Ménades sont littéralement « les femmes possédées » du dieu. Enfin, punis de l'avoir méprisé, les personnages de la scène centrale vont, sous son emprise, lui assurer un triomphe en se brisant l'un par l'autre.
47
<center></center>Les Arènes vues de l'intérieur du musée.
Les Arènes vues de l'intérieur du musée.
48
<center></center>Un « cubiculum » (ou chambre à coucher). Sa mosaïque a retrouvé son décor mural coloré et son mobilier.
Un « cubiculum » (ou chambre à coucher). Sa mosaïque a retrouvé son décor mural coloré et son mobilier.
49
<center></center>Tête d'enfant esclave africain Ier-IIe s. ap. J.-C. Marbre.
Tête d'enfant esclave africain Ier-IIe s. ap. J.-C. Marbre.
50
<center></center>Figurine d'enfant esclave africain vêtu d'un cucullus Ier-IIe s. ap. J.-C. Marbre.
Figurine d'enfant esclave africain vêtu d'un cucullus Ier-IIe s. ap. J.-C. Marbre.
51
<center></center>Mosaïque.
Mosaïque.
52
<center></center>Mosaïque.
Mosaïque.
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<center></center>Mosaïque.
Mosaïque.
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<center></center>Mosaïque.
Mosaïque.
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<center></center>Mosaïque.
Mosaïque.
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<center></center>Statue de vieux pêcheur. 
Cette statue en marbre est issue du courant alexandrin d'époque hellénistique représentant les petites gens de manière caricaturale. Ces images ainsi que les reliefs funéraires nous montrent les tenues portées par les travailleurs et les esclaves d'époque romaine. La tunique ( tunica)est le vêtement souple et pratique pour le travail le voyage, les activités en extérieur ou pour rester à la maison. Elle est faite de lin ou de laine, de longueur variée, avec ou sans manches, ceinturée à la taille. Elle peut se porter avec un manteau court, en laine, avec ou sans capuche, des sandales ou des bottines. Certains portent seulement un pagne autour des hanches.
Fin du Ier s. - première moitié du IIe s. ap. J.-C
Statue de vieux pêcheur. Cette statue en marbre est issue du courant alexandrin d'époque hellénistique représentant les petites gens de manière caricaturale. Ces images ainsi que les reliefs funéraires nous montrent les tenues portées par les travailleurs et les esclaves d'époque romaine. La tunique ( tunica)est le vêtement souple et pratique pour le travail le voyage, les activités en extérieur ou pour rester à la maison. Elle est faite de lin ou de laine, de longueur variée, avec ou sans manches, ceinturée à la taille. Elle peut se porter avec un manteau court, en laine, avec ou sans capuche, des sandales ou des bottines. Certains portent seulement un pagne autour des hanches. Fin du Ier s. - première moitié du IIe s. ap. J.-C
57
<center></center>Statue féminine dite d'Antonia Minor.
La coiffure et les traits de cette statue rappellent les portraits d'Antonia Minor. mère de l'empereur Claude. Mais l'emploi du calcaire local semble infirmer cette identification. La tenue est celle dévolue à la citoyenne romaine dans sa vie publique, elle est composée d'une longue robe ceinturée (stola), d'un manteau ample (palla) et de chaussures en cuir fermées (calceoli). D'après la loi, la femme mariée doit porter un voile sur la tête et les cheveux tressés. Cette tenue, qui la couvre entièrement, symbolise les vertus exigées des femmes : fidélité, pudeur, dignité. La longueur de la robe, tombant jusqu'aux pieds, et les boucles d'oreilles sont indicateurs d'un milieu aisé.
Première moitié du Ier s. ap. J.-C.
Statue féminine dite d'Antonia Minor. La coiffure et les traits de cette statue rappellent les portraits d'Antonia Minor. mère de l'empereur Claude. Mais l'emploi du calcaire local semble infirmer cette identification. La tenue est celle dévolue à la citoyenne romaine dans sa vie publique, elle est composée d'une longue robe ceinturée (stola), d'un manteau ample (palla) et de chaussures en cuir fermées (calceoli). D'après la loi, la femme mariée doit porter un voile sur la tête et les cheveux tressés. Cette tenue, qui la couvre entièrement, symbolise les vertus exigées des femmes : fidélité, pudeur, dignité. La longueur de la robe, tombant jusqu'aux pieds, et les boucles d'oreilles sont indicateurs d'un milieu aisé. Première moitié du Ier s. ap. J.-C.
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<center></center>Stèle à portraits : épitaphe de la flaminique LICINIA FLAVILLA et du quattuorvir SEXTUS ADGENNIUS MACRINUS. Fin Ier - début IIe s. ap. J.-C. Nîmes, dans une maison voisine de l'amphithéâtre, 1823.
Stèle à portraits : épitaphe de la flaminique LICINIA FLAVILLA et du quattuorvir SEXTUS ADGENNIUS MACRINUS. Fin Ier - début IIe s. ap. J.-C. Nîmes, dans une maison voisine de l'amphithéâtre, 1823.
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<center></center>Amulettes en pendentif de forme phallique IIe-IVe siècle après Jésus-Christ bronze.
Amulettes en pendentif de forme phallique IIe-IVe siècle après Jésus-Christ bronze.
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<center></center>9. Fragment de figurine d'enfant souriant appelée risus Ier- IIIe s. ap. J.-C. Terre blanche de l'Allier.
10. Figurine de sanglier. Époque romaine. Bronze.
11. Clochettes Époque romaine Bronze. 12. Amulette en pendentif avec main et phallus IIe - IVe s. ap. J.-C. Bronze.
9. Fragment de figurine d'enfant souriant appelée risus Ier- IIIe s. ap. J.-C. Terre blanche de l'Allier. 10. Figurine de sanglier. Époque romaine. Bronze. 11. Clochettes Époque romaine Bronze. 12. Amulette en pendentif avec main et phallus IIe - IVe s. ap. J.-C. Bronze.
63
<center></center>Monument funéraire à portraits Nîmes, « triangle de la gare », 2011. Fin du Ier s. ap. J.-C. Julia Privata a fait réaliser ce tombeau «de son vivant, pour elle-même et pour les siens», dont les portraits sont sculptés, accompagnés de leurs épitaphes : Julia Privata, Porcia Quartina sa petite-fille, Quartinus son époux, Sextus Porcius Jutinus son petit-fils, Helvia Quartina sa fille, Sextus Porcius Hecataeus son gendre, Sextus Porcius Julianus son autre petit-fils dont le nom est gravé en haut du monument mais dont le portrait n’est pas conservé.
Monument funéraire à portraits Nîmes, « triangle de la gare », 2011. Fin du Ier s. ap. J.-C. Julia Privata a fait réaliser ce tombeau «de son vivant, pour elle-même et pour les siens», dont les portraits sont sculptés, accompagnés de leurs épitaphes : Julia Privata, Porcia Quartina sa petite-fille, Quartinus son époux, Sextus Porcius Jutinus son petit-fils, Helvia Quartina sa fille, Sextus Porcius Hecataeus son gendre, Sextus Porcius Julianus son autre petit-fils dont le nom est gravé en haut du monument mais dont le portrait n’est pas conservé.
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<center></center>Urnes funéraires Ier - IIe siècle après Jésus-Christ. Verre.
Urnes funéraires Ier - IIe siècle après Jésus-Christ. Verre.
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<center></center>Urne funéraire Ier - IIe siècle après Jésus-Christ. Verre.
Urne funéraire Ier - IIe siècle après Jésus-Christ. Verre.
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<center></center>Le  sarcophage de Valbonne.
Le sarcophage de Valbonne.
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<center></center>Le combat de monstres. Sur ce relief, un griffon agrippe de ses serres un monstre aux dents acérées. Le style cubiste avec une forte géométrisation des formes confère une grande puissance à la scène. L'oeuvre peut être attribuée à Benedetto Antelami qui a travaillé dans les cathédrales de Fidenza et de Parme. L'utilisation d'une file de trous de trépan pour souligner les courbes et les ondulations des corps se retrouve à Fidenza. Il a pu réaliser ce décor lors d'un voyage qu'il aurait fait dans le Midi de la France, jusqu'à Perpignan, après ses travaux à Parme en 1178 et avant ceux de Fidenza en 1180-1190. Ce relief devait probablement être placé en pendant avec un autre selon une disposition que l'on peut voir à Fidenza. Seconde moitié du XIIe s. Calcaire
Le combat de monstres. Sur ce relief, un griffon agrippe de ses serres un monstre aux dents acérées. Le style cubiste avec une forte géométrisation des formes confère une grande puissance à la scène. L'oeuvre peut être attribuée à Benedetto Antelami qui a travaillé dans les cathédrales de Fidenza et de Parme. L'utilisation d'une file de trous de trépan pour souligner les courbes et les ondulations des corps se retrouve à Fidenza. Il a pu réaliser ce décor lors d'un voyage qu'il aurait fait dans le Midi de la France, jusqu'à Perpignan, après ses travaux à Parme en 1178 et avant ceux de Fidenza en 1180-1190. Ce relief devait probablement être placé en pendant avec un autre selon une disposition que l'on peut voir à Fidenza. Seconde moitié du XIIe s. Calcaire
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<center></center>Fragment de frise avec la Tentation, moulage. XIIe s.
Fragment de frise avec la Tentation, moulage. XIIe s.
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<center></center>La Tarasque <br>Blocs avec décor en semi-méplat.
Cet ensemble de dix blocs ornait l'église Saint-Martin- des-Arènes détruite au XIXe s. lors du dégagement du monument romain. Le sculpteur, André Vasal du Puy-en-Velay, ne semble pas avoir été un professionnel comme le montre sa maladresse, amplifiée par la dureté du matériau impropre à la sculpture. Sur plusieurs scènes, il s'est représenté et a gravé son nom, contrairement à l'usage de son époque. Les scènes représentent des épisodes de la Bible, des saints, un ermite et une scène de chasse au faucon. La présence de blasons laisse penser que des donateurs ont aidé à la réalisation de la frise. XIVe. Calcaire.
La Tarasque
Blocs avec décor en semi-méplat. Cet ensemble de dix blocs ornait l'église Saint-Martin- des-Arènes détruite au XIXe s. lors du dégagement du monument romain. Le sculpteur, André Vasal du Puy-en-Velay, ne semble pas avoir été un professionnel comme le montre sa maladresse, amplifiée par la dureté du matériau impropre à la sculpture. Sur plusieurs scènes, il s'est représenté et a gravé son nom, contrairement à l'usage de son époque. Les scènes représentent des épisodes de la Bible, des saints, un ermite et une scène de chasse au faucon. La présence de blasons laisse penser que des donateurs ont aidé à la réalisation de la frise. XIVe. Calcaire.
71
<center></center>Au Moyen-Âge, l’amphithéâtre avait été transformé en quartier d’habitation. Lors de la destruction de ces habitations (1786-1809), un particulier a récupéré une série de blocs sculptés du XIVe siècle issus de l’église St-Martin des Arènes qui mêlent les inspirations profanes et religieuses.
Au Moyen-Âge, l’amphithéâtre avait été transformé en quartier d’habitation. Lors de la destruction de ces habitations (1786-1809), un particulier a récupéré une série de blocs sculptés du XIVe siècle issus de l’église St-Martin des Arènes qui mêlent les inspirations profanes et religieuses.
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<center></center>Saint Christophe.
Saint Christophe.
73
<center></center>La Crucifixion.
La Crucifixion.
74
<center></center>La Passion.
La Passion.
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<center></center>Couronnement de St Louis.
Couronnement de St Louis.
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<center></center>De gauche à droite : l'église Saint Paul, la Tour Magne, le lycée Daudet et les Arènes.
De gauche à droite : l'église Saint Paul, la Tour Magne, le lycée Daudet et les Arènes.
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<center></center>De gauche à droite : l'église Saint Paul, la Tour Magne, le lycée Daudet et les Arènes.
De gauche à droite : l'église Saint Paul, la Tour Magne, le lycée Daudet et les Arènes.
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<center></center>Le jardin est structuré en trois niveaux correspondant aux trois grandes époques historiques présentées dans le Musée. Pour chaque période, arbres, arbustes et plantes vivaces ont été choisis en fonction de leur époque d’introduction, au gré des échanges, des influences ou des occupations.  En bas, à droite, la Période préromaine (VIIe siècle à la fin du IIème avant JC). La Gaule adopte la polyculture et on assiste dans la région à la naissance d’une « agriculture méditerranéenne ». Des espèces annuelles sont cultivées : des céréales, des légumineuses et ponctuellement de la vigne.
Le jardin est structuré en trois niveaux correspondant aux trois grandes époques historiques présentées dans le Musée. Pour chaque période, arbres, arbustes et plantes vivaces ont été choisis en fonction de leur époque d’introduction, au gré des échanges, des influences ou des occupations. En bas, à droite, la Période préromaine (VIIe siècle à la fin du IIème avant JC). La Gaule adopte la polyculture et on assiste dans la région à la naissance d’une « agriculture méditerranéenne ». Des espèces annuelles sont cultivées : des céréales, des légumineuses et ponctuellement de la vigne.
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<center></center>Période romaine (Ier siècle avant JC au Ve après JC). Les romains, dans l’Antiquité, étaient de grands consommateurs d’épices et d’herbes aromatiques et possédaient une excellente connaissance des plantes médicinales. En arrivant en Gaule, ils introduisirent de nouvelles plantes. Acanthes, cyprès, lauriers, buis et romarins forment l’essentiel de la palette végétale romaine. Au premier plan, le rempart romain, qui jouait aussi le rôle de limite spirituelle.
Période romaine (Ier siècle avant JC au Ve après JC). Les romains, dans l’Antiquité, étaient de grands consommateurs d’épices et d’herbes aromatiques et possédaient une excellente connaissance des plantes médicinales. En arrivant en Gaule, ils introduisirent de nouvelles plantes. Acanthes, cyprès, lauriers, buis et romarins forment l’essentiel de la palette végétale romaine. Au premier plan, le rempart romain, qui jouait aussi le rôle de limite spirituelle.
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<center></center>En haut, époque post-romaine et son legs (VIe siècle au XVe siècle). Après la chute de l’empire romain d’Occident en 476, l’héritage culinaire, médicinal et botanique résiste aux invasions et aux migrations de population (du IVe au VIe siècle). L’apport de la civilisation arabe dans le domaine des sciences et notamment la botanique et la pharmacopée, la traduction qu’elle livre de textes scientifiques grecs anciens assurent une véritable renaissance.  Au fond, l'ancien Hôtel Dieu.
En haut, époque post-romaine et son legs (VIe siècle au XVe siècle). Après la chute de l’empire romain d’Occident en 476, l’héritage culinaire, médicinal et botanique résiste aux invasions et aux migrations de population (du IVe au VIe siècle). L’apport de la civilisation arabe dans le domaine des sciences et notamment la botanique et la pharmacopée, la traduction qu’elle livre de textes scientifiques grecs anciens assurent une véritable renaissance. Au fond, l'ancien Hôtel Dieu.
81
<center></center>Soubassemant d'une tour romaine.
Soubassemant d'une tour romaine.
82
<center></center>Les Arènes. <br> Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain construit vers 90 après J-C. Sa fonction est alors d’accueillir des divertissements pour la population de la colonie de Nemausus. La façade est rythmée par des pilastres, au premier niveau, et des colonnes engagées d’ordre dorique au second.
Les Arènes.
Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain construit vers 90 après J-C. Sa fonction est alors d’accueillir des divertissements pour la population de la colonie de Nemausus. La façade est rythmée par des pilastres, au premier niveau, et des colonnes engagées d’ordre dorique au second.
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<center></center>Les Arènes. <br> Après l'interdiction des combats de gladiateurs en 404, les arènes furent transformées en forteresse par les Wisigoths.  Lors des Grandes Invasions, il se transforme en village fortifié où la population va se réfugier, puis constitue du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle un quartier avec ses rues et ses boutiques. Au XIXe siècle, le monument est dégagé puis reconverti en arène en 1863.
Les Arènes.
Après l'interdiction des combats de gladiateurs en 404, les arènes furent transformées en forteresse par les Wisigoths. Lors des Grandes Invasions, il se transforme en village fortifié où la population va se réfugier, puis constitue du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle un quartier avec ses rues et ses boutiques. Au XIXe siècle, le monument est dégagé puis reconverti en arène en 1863.
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<center></center>Les Arènes. <br> L’Amphithéâtre est construit en pierres calcaires provenant des carrières locales. La pierre de Barutel est un calcaire compact, dur, à grain fin de couleur blanche ou grise. Pour la construction de la façade de l’Amphithéâtre, les Romains ont utilisé de grands blocs, posés à sec avec des joints très fins. La pierre de Roquemaillère, calcaire identique au précédent, de couleur blanche, bleuâtre ou grise, est surtout mise en œuvre sous forme de moellons, montés à la chaux, dans des massifs en maçonnerie. La façade a conservé son attique de couronnement avec colonnes engagées et 60 arcades à chacun des deux niveaux.
Les Arènes.
L’Amphithéâtre est construit en pierres calcaires provenant des carrières locales. La pierre de Barutel est un calcaire compact, dur, à grain fin de couleur blanche ou grise. Pour la construction de la façade de l’Amphithéâtre, les Romains ont utilisé de grands blocs, posés à sec avec des joints très fins. La pierre de Roquemaillère, calcaire identique au précédent, de couleur blanche, bleuâtre ou grise, est surtout mise en œuvre sous forme de moellons, montés à la chaux, dans des massifs en maçonnerie. La façade a conservé son attique de couronnement avec colonnes engagées et 60 arcades à chacun des deux niveaux.
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<center></center>Les Arènes. <br> La façade, composée de deux niveaux de 60 arcades superposées et d’un attique séparés par une corniche, mesure 21 m de haut. Au sommet de la façade, on observe des pierres en saillie trouées qui servaient à fixer le velum qui pouvait s’étendre au-dessus des gradins pour protéger le public du soleil ou de la pluie.
Les Arènes.
La façade, composée de deux niveaux de 60 arcades superposées et d’un attique séparés par une corniche, mesure 21 m de haut. Au sommet de la façade, on observe des pierres en saillie trouées qui servaient à fixer le velum qui pouvait s’étendre au-dessus des gradins pour protéger le public du soleil ou de la pluie.
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<center></center>Les Arènes. <br> La louve romaine allaitant Romulus et Rémus.
Les Arènes.
La louve romaine allaitant Romulus et Rémus.
87
<center></center>Les Arènes. <br> Une entrée surmontée de deux bustes de taureau.
Les Arènes.
Une entrée surmontée de deux bustes de taureau.
88
<center></center>Les Arènes. <br> Deux bustes de taureau surmontés d'un fronton triangulaire.
Les Arènes.
Deux bustes de taureau surmontés d'un fronton triangulaire.
89
<center></center>Les Arènes. <br>
Les Arènes.
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<center></center>Les Arènes. <br>
Les Arènes.
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<center></center>Les Arènes. <br> Un vomitorium ou vomitoire. De nombreux escaliers et 5 galeries circulaires permettent une circulation optimale.
Les Arènes.
Un vomitorium ou vomitoire. De nombreux escaliers et 5 galeries circulaires permettent une circulation optimale.
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<center></center>Les Arènes. <br> De nombreux escaliers et 5 galeries circulaires permettent une circulation optimale. Les vomitoria sont réunis entre eux par des escaliers, ce qui évite la confusion et l’engorgement lors de l’afflux de spectateurs.
Les Arènes.
De nombreux escaliers et 5 galeries circulaires permettent une circulation optimale. Les vomitoria sont réunis entre eux par des escaliers, ce qui évite la confusion et l’engorgement lors de l’afflux de spectateurs.
93
<center></center>Les Arènes. <br> Sous la piste, se trouve la salle cruciforme qui est les coulisses souterraines destinées à faire apparaître décors, gladiateurs et animaux sur la piste, lors des spectacles antiques.
Les Arènes.
Sous la piste, se trouve la salle cruciforme qui est les coulisses souterraines destinées à faire apparaître décors, gladiateurs et animaux sur la piste, lors des spectacles antiques.
94
<center></center>Les Arènes. <br> En plan, l’édifice se présente comme une ellipse de 133 m de long sur 101 m de large, avec une piste centrale de 68 m sur 38 m.
Les Arènes.
En plan, l’édifice se présente comme une ellipse de 133 m de long sur 101 m de large, avec une piste centrale de 68 m sur 38 m.
95
<center></center>Les Arènes. <br> La cavea, entourant la piste, divisée en 60 travées rayonnantes et 34 rangs de gradins, pouvait accueillir 24 000 spectateurs. Les 34 rangs de gradins de la cavea sont répartis en quatre maeniana horizontaux, séparées par un couloir de circulation et un muret, appelé balteus.
Chaque maenianum était réservé à une classe sociale de la société nîmoise, à savoir les plus aisés aux premiers rangs et les plus modestes aux derniers rangs, et chacun desservi par une galerie voûtée, appelé vomitorium.
Les Arènes.
La cavea, entourant la piste, divisée en 60 travées rayonnantes et 34 rangs de gradins, pouvait accueillir 24 000 spectateurs. Les 34 rangs de gradins de la cavea sont répartis en quatre maeniana horizontaux, séparées par un couloir de circulation et un muret, appelé balteus. Chaque maenianum était réservé à une classe sociale de la société nîmoise, à savoir les plus aisés aux premiers rangs et les plus modestes aux derniers rangs, et chacun desservi par une galerie voûtée, appelé vomitorium.
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<center></center>Les Arènes. <br> Histoire des restaurations.
XIXe siècle : Les premiers travaux sont réalisés au début du siècle sous la direction de Stanislas-Victor Grangent, ingénieur des ponts et chaussées : renforcement de linteaux au premier étage, reconstitution de nombreux escaliers d'accès à la galerie supérieure et aux gradins, dégagement de la piste. Lors de sondages, il découvre le sous-sol de la piste sans pouvoir le dégager complètement.
En 1864, l’architecte Henri Revoil dégage le sous-sol de la piste, appelée salle cruciforme en raison de sa forme. A la fin du XIXe siècle, l’intérieur de l'amphithéâtre présente un aspect proche de l’état actuel.
Les Arènes.
Histoire des restaurations. XIXe siècle : Les premiers travaux sont réalisés au début du siècle sous la direction de Stanislas-Victor Grangent, ingénieur des ponts et chaussées : renforcement de linteaux au premier étage, reconstitution de nombreux escaliers d'accès à la galerie supérieure et aux gradins, dégagement de la piste. Lors de sondages, il découvre le sous-sol de la piste sans pouvoir le dégager complètement. En 1864, l’architecte Henri Revoil dégage le sous-sol de la piste, appelée salle cruciforme en raison de sa forme. A la fin du XIXe siècle, l’intérieur de l'amphithéâtre présente un aspect proche de l’état actuel.
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<center></center>Les Arènes. <br> XXe siècle : De 1935 à 1945, La consolidation des linteaux constitue l’essentiel des travaux à côté d’interventions ponctuelles sur les pilastres, arcs et voûtes de la galerie du rez-de-chaussée.
De 1953 à 1954 et de 1960 à 1968, se succèdent plusieurs opérations limitées portant sur la consolidation des maçonneries de la façade extérieure.
Les Arènes.
XXe siècle : De 1935 à 1945, La consolidation des linteaux constitue l’essentiel des travaux à côté d’interventions ponctuelles sur les pilastres, arcs et voûtes de la galerie du rez-de-chaussée. De 1953 à 1954 et de 1960 à 1968, se succèdent plusieurs opérations limitées portant sur la consolidation des maçonneries de la façade extérieure.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Joseph André, grand industriel nîmois du XVIIe siècle fit rayonner la ville en établissant des comptoirs commerciaux à travers le monde. Les André, grande famille protestante nîmoise, bâtirent leur fortune sur le commerce de la soie et la commercialisation de la Serge de Nîmes, la fameuse “De Nîmes“, le denim.
Cette célèbre toile, fabriquée en laine et en soie dès 1557 dans la région, servait à la fabrication de futaines et de casaquins pour la population locale. La laine provenait des élevages de moutons, et la soie, des magnaneries cévenoles. Soie et laine furent remplacées plus tard par le coton, moins coûteux, en provenance d'Amérique et d'Asie.
Ateliers de Nîmes.
Joseph André, grand industriel nîmois du XVIIe siècle fit rayonner la ville en établissant des comptoirs commerciaux à travers le monde. Les André, grande famille protestante nîmoise, bâtirent leur fortune sur le commerce de la soie et la commercialisation de la Serge de Nîmes, la fameuse “De Nîmes“, le denim. Cette célèbre toile, fabriquée en laine et en soie dès 1557 dans la région, servait à la fabrication de futaines et de casaquins pour la population locale. La laine provenait des élevages de moutons, et la soie, des magnaneries cévenoles. Soie et laine furent remplacées plus tard par le coton, moins coûteux, en provenance d'Amérique et d'Asie.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Cette toile, appelée  bleu de Gênes , était alors exportée dans toute l'Europe et la Méditerranée grâce à la fameuse foire de la Madeleine située à Beaucaire.
Après la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV en 1685 (décret qui protégeait les protestants de la région) la famille André dût s’exiler. C’est à Gênes qu’elle trouvera refuge, dans un de ses nombreux comptoirs. C’est aussi à Gênes que l’on pouvait se procurer le colorant bleu, l’indigo.
Tout comme cette emblématique famille nîmoise, de nombreux protestants français quittèrent leur pays pour l’Italie, mais aussi l’Amérique, l’Angleterre, les Provinces-Unies, etc. exportant ainsi la toile de Nîmes avec eux.
Ateliers de Nîmes.
Cette toile, appelée bleu de Gênes , était alors exportée dans toute l'Europe et la Méditerranée grâce à la fameuse foire de la Madeleine située à Beaucaire. Après la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV en 1685 (décret qui protégeait les protestants de la région) la famille André dût s’exiler. C’est à Gênes qu’elle trouvera refuge, dans un de ses nombreux comptoirs. C’est aussi à Gênes que l’on pouvait se procurer le colorant bleu, l’indigo. Tout comme cette emblématique famille nîmoise, de nombreux protestants français quittèrent leur pays pour l’Italie, mais aussi l’Amérique, l’Angleterre, les Provinces-Unies, etc. exportant ainsi la toile de Nîmes avec eux.
100
<center>Ateliers de Nîmes.</center>Dès le début du XVIIIème siècle au Royaume-Uni, la révolution industrielle, a été accélérée par l'apport massif du savoir-faire de ces réfugiés huguenots.
La toile de Nîmes et son savoir-faire ont progressivement disparus de notre région au XIXe siècle. Pour se réinventer, cette dernière se spécialisera dans des articles de niche comme la soie, l'impression des indiennes ou les châles en cachemire.
Ateliers de Nîmes.
Dès le début du XVIIIème siècle au Royaume-Uni, la révolution industrielle, a été accélérée par l'apport massif du savoir-faire de ces réfugiés huguenots. La toile de Nîmes et son savoir-faire ont progressivement disparus de notre région au XIXe siècle. Pour se réinventer, cette dernière se spécialisera dans des articles de niche comme la soie, l'impression des indiennes ou les châles en cachemire.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>
Ateliers de Nîmes.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Un peu plus tard, un célèbre commerçant américain, d’origine bavaroise, Levi Strauss, associé d'un tailleur, Jacob Davis, né en Lettonie, qui faisait alors partie de l'Empire russe, récupérèrent un lot de toile de Nîmes, plus confortable que la toile de bâche qu'ils utilisaient pour confectionner des vêtements de travail.  Ils posèrent des rivets sur les pantalons et les adaptèrent au goût des travailleurs américains. Le Jean tel qu’on le connait aujourd’hui était né, bien que Levi Strauss préférait l’expression overalls. Le bleu de Gênes devient alors, avec l’accent américain, Blue Jeans. Donc, le bleu de Gênes en sergé de Nîmes est teinté d’indigo d’Inde. Ce qui donne ensuite les Blue Jeans, Denim et Dungaree en anglais.
Ateliers de Nîmes.
Un peu plus tard, un célèbre commerçant américain, d’origine bavaroise, Levi Strauss, associé d'un tailleur, Jacob Davis, né en Lettonie, qui faisait alors partie de l'Empire russe, récupérèrent un lot de toile de Nîmes, plus confortable que la toile de bâche qu'ils utilisaient pour confectionner des vêtements de travail. Ils posèrent des rivets sur les pantalons et les adaptèrent au goût des travailleurs américains. Le Jean tel qu’on le connait aujourd’hui était né, bien que Levi Strauss préférait l’expression overalls. Le bleu de Gênes devient alors, avec l’accent américain, Blue Jeans. Donc, le bleu de Gênes en sergé de Nîmes est teinté d’indigo d’Inde. Ce qui donne ensuite les Blue Jeans, Denim et Dungaree en anglais.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Créée en 2014, la marque « Ateliers de Nîme », a décidé de remettre en activité les métiers à tisser. La marque utilise donc aujourd’hui sa propre toile, adaptée aux enjeux et aux demandes de notre époque. Chaque pièce est pensée pour sa solidité, grâce à un fil retors, doublé et torsadé donc beaucoup plus solide lors du tissage, 100% coton. Ce dernier permet d’économiser 75% d’eau pour la fabrication du jeans. L’ennoblissement est, quant à lui, réalisé sans solvant, la teinture est rope and dye, le délavage est réalisé aux enzymes bio ou à l’ozone (ce qui garantit une absence de solvants, et une vraie économie d’eau). C’est évidemment une technique beaucoup moins rentable, plus contraignante et plus chère, mais bénéfique à l’environnement et à la qualité du produit. Le montage est réalisé au Portugal et l’ourdissage se fait à Romans-sur-Isère.
Ateliers de Nîmes.
Créée en 2014, la marque « Ateliers de Nîme », a décidé de remettre en activité les métiers à tisser. La marque utilise donc aujourd’hui sa propre toile, adaptée aux enjeux et aux demandes de notre époque. Chaque pièce est pensée pour sa solidité, grâce à un fil retors, doublé et torsadé donc beaucoup plus solide lors du tissage, 100% coton. Ce dernier permet d’économiser 75% d’eau pour la fabrication du jeans. L’ennoblissement est, quant à lui, réalisé sans solvant, la teinture est rope and dye, le délavage est réalisé aux enzymes bio ou à l’ozone (ce qui garantit une absence de solvants, et une vraie économie d’eau). C’est évidemment une technique beaucoup moins rentable, plus contraignante et plus chère, mais bénéfique à l’environnement et à la qualité du produit. Le montage est réalisé au Portugal et l’ourdissage se fait à Romans-sur-Isère.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>
Ateliers de Nîmes.
105
<center>Ateliers de Nîmes.</center>Un lanceur, qui remplace la navette.
Ateliers de Nîmes.
Un lanceur, qui remplace la navette.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>
Ateliers de Nîmes.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>
Ateliers de Nîmes.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Les cavaliers permettent d'arrêter la machine quand un fil se brise.
Ateliers de Nîmes.
Les cavaliers permettent d'arrêter la machine quand un fil se brise.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>
Ateliers de Nîmes.
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<center>Ateliers de Nîmes.</center>Tissus qui constitue le bord de la toile.
Ateliers de Nîmes.
Tissus qui constitue le bord de la toile.
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<center>La Maison Carrée.</center>La Maison carrée est un temple romain hexastyle achevé au début du Ier siècle apr. J.-C. Lors de sa construction, la Maison carrée est dédiée pour Auguste à la gloire de ses deux petits-fils : les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar. Au fil des siècles, le temple est notamment devenu une maison consulaire, une église puis un musée des arts antiques. Il s'agit aujourd'hui du temple romain le mieux conservé au monde.
La Maison carrée fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Depuis septembre 2023 elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
La Maison Carrée.
La Maison carrée est un temple romain hexastyle achevé au début du Ier siècle apr. J.-C. Lors de sa construction, la Maison carrée est dédiée pour Auguste à la gloire de ses deux petits-fils : les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar. Au fil des siècles, le temple est notamment devenu une maison consulaire, une église puis un musée des arts antiques. Il s'agit aujourd'hui du temple romain le mieux conservé au monde. La Maison carrée fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Depuis septembre 2023 elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
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<center>La Maison Carrée.</center>La Maison carrée est un édifice hexastyle corinthien et pseudo-périptère, qui mesure 13,54 m de large sur 26,42 m de long4. Trente colonnes de 9 m de haut chacune enserrent la structure intérieure. Celle-ci est formée d’une cella, de 10,50 m par 16 m, précédée d’un pronaos. Les colonnes encadrant la cella sont demi-engagées.
La Maison Carrée.
La Maison carrée est un édifice hexastyle corinthien et pseudo-périptère, qui mesure 13,54 m de large sur 26,42 m de long4. Trente colonnes de 9 m de haut chacune enserrent la structure intérieure. Celle-ci est formée d’une cella, de 10,50 m par 16 m, précédée d’un pronaos. Les colonnes encadrant la cella sont demi-engagées.
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<center>La Maison Carrée.</center>Cet édifice a été bâti entre 10 av. J.-C. et 4 apr. J.-C., à l’extrémité sud du forum, sous le règne d’Auguste.
La place du forum où a été édifié le temple s’étendait sur 80 m de long et était encadrée par un double portique sur les côtés est et ouest. Au sud, la place était fermée par un mur aveugle orné de pilastres et au nord, par un bâtiment rectangulaire de 18 par 14 m, que l’on identifie aujourd’hui comme étant la curie. Le temple s'inscrivait ainsi dans un péribole délimité par cette place.
La Maison Carrée.
Cet édifice a été bâti entre 10 av. J.-C. et 4 apr. J.-C., à l’extrémité sud du forum, sous le règne d’Auguste. La place du forum où a été édifié le temple s’étendait sur 80 m de long et était encadrée par un double portique sur les côtés est et ouest. Au sud, la place était fermée par un mur aveugle orné de pilastres et au nord, par un bâtiment rectangulaire de 18 par 14 m, que l’on identifie aujourd’hui comme étant la curie. Le temple s'inscrivait ainsi dans un péribole délimité par cette place.
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<center>La Maison Carrée.</center>La Maison Carrée doit son excellent état de conservation à son utilisation continue depuis le XIe siècle. Du XIe au XVIe, elle  est utilisée comme maison consulaire de Nîmes, c'est-à-dire une sorte d'hôtel de ville — au Moyen Âge, les consuls sont certains échevins du Midi de la France. L'édifice devient ensuite une maison d'habitation, une écurie, puis une église, l'église des Augustins. Pendant l’époque révolutionnaire, elle est le lieu de réunion du Directoire, puis, entre 1800 et 1807, devient la préfecture du département du Gard. En 1824, elle devient un lieu d'exposition d'objets antiques. En 1992, elle reçoit une nouvelle toiture, reproduction fidèle de l'original antique, composée de grandes tuiles plates (tegulae) et de tuiles-canal (imbrices) moulées à la main.
La Maison Carrée.
La Maison Carrée doit son excellent état de conservation à son utilisation continue depuis le XIe siècle. Du XIe au XVIe, elle est utilisée comme maison consulaire de Nîmes, c'est-à-dire une sorte d'hôtel de ville — au Moyen Âge, les consuls sont certains échevins du Midi de la France. L'édifice devient ensuite une maison d'habitation, une écurie, puis une église, l'église des Augustins. Pendant l’époque révolutionnaire, elle est le lieu de réunion du Directoire, puis, entre 1800 et 1807, devient la préfecture du département du Gard. En 1824, elle devient un lieu d'exposition d'objets antiques. En 1992, elle reçoit une nouvelle toiture, reproduction fidèle de l'original antique, composée de grandes tuiles plates (tegulae) et de tuiles-canal (imbrices) moulées à la main.
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<center>Carré d'Art.</center>En 1993, l'architecte britannique Norman Foster construisit face à la Maison carrée un bâtiment appelé Carré d'Art, prévu pour accueillir un musée d'art contemporain, et pensé comme le pendant moderne de la Maison carrée. Il réaménagea également la place attenante afin d'assurer une harmonie entre les deux édifices.
Carré d'Art.
En 1993, l'architecte britannique Norman Foster construisit face à la Maison carrée un bâtiment appelé Carré d'Art, prévu pour accueillir un musée d'art contemporain, et pensé comme le pendant moderne de la Maison carrée. Il réaménagea également la place attenante afin d'assurer une harmonie entre les deux édifices.
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<center>La Maison Carrée.</center>Restaurée, comme les autres monuments nîmois, au XIXe siècle, l'édifice porte, gravé en lettres romaines sur le flanc ouest, un court texte en latin : « Réparé par la munificence du roi et l'argent offert par les citoyens, 1822 ».
La Maison Carrée.
Restaurée, comme les autres monuments nîmois, au XIXe siècle, l'édifice porte, gravé en lettres romaines sur le flanc ouest, un court texte en latin : « Réparé par la munificence du roi et l'argent offert par les citoyens, 1822 ».
117
<center>La Maison Carrée.</center>Ce temple est édifié sur un haut podium de 2,65 m qui lui donne une position dominante par rapport à son environnement. La structure du plan et l’utilisation de l’ordre corinthien dénotent une influence grecque. Même si l’architecte de la Maison Carrée reste inconnu, nous savons qu’elle est directement inspirée de temples importants à Rome : ceux d’Apollon et de Mars Ultor aujourd’hui disparus.
La Maison Carrée.
Ce temple est édifié sur un haut podium de 2,65 m qui lui donne une position dominante par rapport à son environnement. La structure du plan et l’utilisation de l’ordre corinthien dénotent une influence grecque. Même si l’architecte de la Maison Carrée reste inconnu, nous savons qu’elle est directement inspirée de temples importants à Rome : ceux d’Apollon et de Mars Ultor aujourd’hui disparus.
118
<center>La Maison Carrée.</center>L’accès à la cella se fait par un escalier unique de quinze marches (le nombre de marches est toujours impair). Cet accès était réservé aux prêtres. La cella a pour fonction d'abriter la statue du ou des dieux honorés.
La Maison Carrée.
L’accès à la cella se fait par un escalier unique de quinze marches (le nombre de marches est toujours impair). Cet accès était réservé aux prêtres. La cella a pour fonction d'abriter la statue du ou des dieux honorés.
119
<center>La Maison Carrée.</center>La Maison carrée porte ce nom depuis le XVIe siècle. En effet, dans la langue française de cette époque, toute figure géométrique ayant quatre angles droits était désignée par le mot « carré » : le « carré long » était le rectangle et le « carré parfait » notre carré actuel. C'est la raison pour laquelle, malgré sa forme rectangulaire, ce temple a reçu l'appellation de « Maison carrée ». Il est de type hexastyle, par ses six colonnes en façade.
La Maison Carrée.
La Maison carrée porte ce nom depuis le XVIe siècle. En effet, dans la langue française de cette époque, toute figure géométrique ayant quatre angles droits était désignée par le mot « carré » : le « carré long » était le rectangle et le « carré parfait » notre carré actuel. C'est la raison pour laquelle, malgré sa forme rectangulaire, ce temple a reçu l'appellation de « Maison carrée ». Il est de type hexastyle, par ses six colonnes en façade.
120
<center>La Maison Carrée.</center>Le culte impérial revêt un aspect civique pour tous les actes de la vie publique. Entrées en charge des magistrats, spectacles... chaque réunion publique est associée à la célébration de l’Empereur. Dès l’époque d’Auguste, un culte est rendu au genius de l’Empereur, un double divin présent dans chaque individu. A Nîmes, il est rendu à la Maison Carrée. Comme pour tous les temples romains, seuls les prêtres peuvent accéder à la cella, pièce dans laquelle siègent la ou les statues cultuelles.
Les cérémonies se déroulent devant le temple en présence de la population. Elles consistent en une offrande de vin et d’encens, complétée en certaines grandes occasions par un sacrifice animal.
La Maison Carrée.
Le culte impérial revêt un aspect civique pour tous les actes de la vie publique. Entrées en charge des magistrats, spectacles... chaque réunion publique est associée à la célébration de l’Empereur. Dès l’époque d’Auguste, un culte est rendu au genius de l’Empereur, un double divin présent dans chaque individu. A Nîmes, il est rendu à la Maison Carrée. Comme pour tous les temples romains, seuls les prêtres peuvent accéder à la cella, pièce dans laquelle siègent la ou les statues cultuelles. Les cérémonies se déroulent devant le temple en présence de la population. Elles consistent en une offrande de vin et d’encens, complétée en certaines grandes occasions par un sacrifice animal.
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<center>La Maison Carrée.</center>En ce qui concerne le décor, il est essentiellement formé par l’entablement et les chapiteaux des colonnes qui le soutiennent. Sa composition comprend une architrave divisée en trois bandeaux et ornée d’une frise à rinceaux.
La Maison Carrée.
En ce qui concerne le décor, il est essentiellement formé par l’entablement et les chapiteaux des colonnes qui le soutiennent. Sa composition comprend une architrave divisée en trois bandeaux et ornée d’une frise à rinceaux.
122
<center>La Maison Carrée.</center>La composition de l’entablement  comprend une architrave divisée en trois bandeaux blancs. Elle n'est pas décorée chez les romains. Au-dessus, on peut voir une frise à rinceaux de feuilles d’acanthe, symbolisant l’abondance et la prospérité garanties par la paix d’Auguste : la Pax Romana. Au-dessus, la corniche à modillons possède un larmier orné d’un méandre : elle est couronnée par une cimaise décorée de godrons et de mufles de lion. A gauche, un chapiteau de la restauration du XIXe qui est sculpté plus grossièrement que les autres.
La Maison Carrée.
La composition de l’entablement comprend une architrave divisée en trois bandeaux blancs. Elle n'est pas décorée chez les romains. Au-dessus, on peut voir une frise à rinceaux de feuilles d’acanthe, symbolisant l’abondance et la prospérité garanties par la paix d’Auguste : la Pax Romana. Au-dessus, la corniche à modillons possède un larmier orné d’un méandre : elle est couronnée par une cimaise décorée de godrons et de mufles de lion. A gauche, un chapiteau de la restauration du XIXe qui est sculpté plus grossièrement que les autres.
123
<center>La Maison Carrée.</center>La dédicace recomposée par Jean-François Séguier en 1758 : « À Caius Caesar consul et Lucius Caesar consul désignés, fils d'Auguste, princes de la jeunesse ». Le temple est dédié aux héritiers d’Auguste, Caius et Lucius Caesar, qui sont les petits-fils et héritiers désignés d’Auguste avant qu’ils ne meurent prématurément. Caius et Lucius sont les fils d'Agrippa et Julie (fille d'Auguste). Agrippa fut le plus proche conseiller et auxiliaire d'Auguste.
La Maison Carrée.
La dédicace recomposée par Jean-François Séguier en 1758 : « À Caius Caesar consul et Lucius Caesar consul désignés, fils d'Auguste, princes de la jeunesse ». Le temple est dédié aux héritiers d’Auguste, Caius et Lucius Caesar, qui sont les petits-fils et héritiers désignés d’Auguste avant qu’ils ne meurent prématurément. Caius et Lucius sont les fils d'Agrippa et Julie (fille d'Auguste). Agrippa fut le plus proche conseiller et auxiliaire d'Auguste.
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<center>La Maison Carrée.</center>
La Maison Carrée.
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<center>La Maison Carrée.</center>L’an 2-5 après J.C. Un culte en l'honneur des empereurs romains divinisés et des membres de leur famille se met en place romain sous le règne d'Auguste. Suite à sa victoire à Actium, en 31 av. J.-C., Octave reçoit le titre honorifique d’Auguste. C’est le premier d’une longue série d’hommages visant à démontrer qu’il est un homme providentiel choisi et protégé par les dieux. A sa mort, le Sénat vote sa sacralisation qui en fait un divus (divin). A partir de ce moment-là, se met en place ce que les historiens modernes appellent le « culte impérial », constitué des honneurs dédiés aux empereurs et à la famille impériale de leur vivant et du culte de ceux, divinisés à leur mort.
La Maison Carrée.
L’an 2-5 après J.C. Un culte en l'honneur des empereurs romains divinisés et des membres de leur famille se met en place romain sous le règne d'Auguste. Suite à sa victoire à Actium, en 31 av. J.-C., Octave reçoit le titre honorifique d’Auguste. C’est le premier d’une longue série d’hommages visant à démontrer qu’il est un homme providentiel choisi et protégé par les dieux. A sa mort, le Sénat vote sa sacralisation qui en fait un divus (divin). A partir de ce moment-là, se met en place ce que les historiens modernes appellent le « culte impérial », constitué des honneurs dédiés aux empereurs et à la famille impériale de leur vivant et du culte de ceux, divinisés à leur mort.
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<center>La Maison Carrée.</center>Le temple portait sur son frontispice, inscrite en lettres de bronze scellées dans la pierre, une dédicace expliquant le rôle de l'édifice. Cette dédicace a aujourd'hui disparu, mais grâce à la disposition des trous de scellement encore visibles, le grand érudit nîmois Jean-François Séguier est parvenu en 1758 à recomposer le texte original.
La Maison Carrée.
Le temple portait sur son frontispice, inscrite en lettres de bronze scellées dans la pierre, une dédicace expliquant le rôle de l'édifice. Cette dédicace a aujourd'hui disparu, mais grâce à la disposition des trous de scellement encore visibles, le grand érudit nîmois Jean-François Séguier est parvenu en 1758 à recomposer le texte original.
127
<center>La Maison Carrée.</center>Colonnes du pronaos.
La Maison Carrée.
Colonnes du pronaos.
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<center>La Maison Carrée.</center>La cella constitue l'unique salle du temple. La porte actuelle en bois, qui date du XIXe siècle, est surmontée d’une corniche décorée. Les deux consoles de chaque côté recevaient les gonds de grands volets, destinés à protéger la porte d’origine, probablement en bronze, de près de sept mètres de haut.
La Maison Carrée.
La cella constitue l'unique salle du temple. La porte actuelle en bois, qui date du XIXe siècle, est surmontée d’une corniche décorée. Les deux consoles de chaque côté recevaient les gonds de grands volets, destinés à protéger la porte d’origine, probablement en bronze, de près de sept mètres de haut.
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<center>La Maison Carrée.</center>Plafond à caissons du pronaos. XIXe siècle.
La Maison Carrée.
Plafond à caissons du pronaos. XIXe siècle.
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<center>La Maison Carrée.</center>Plafond à caissons du pronaos. XIXe siècle.
La Maison Carrée.
Plafond à caissons du pronaos. XIXe siècle.
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<center>La Maison Carrée.</center>Sur la place actuelle,- conçue en 1820, réaménagée en 1992 par l'architecte-de Carré d'Art, Lord Norman Foster, sont conservées quelques bases des colonnes de ces portiques.
La Maison Carrée.
Sur la place actuelle,- conçue en 1820, réaménagée en 1992 par l'architecte-de Carré d'Art, Lord Norman Foster, sont conservées quelques bases des colonnes de ces portiques.
132
<center>La Maison Carrée.</center>À l’intérieur de la cella, on n’a conservé aucune trace du décor d’origine, bien qu’il ait été reconstitué. On suppose qu'elle était dotée d’un placage de marbre et d’une colonnade intérieure et qu’elle abritait les statues liées au culte impérial. Les effigies d’Auguste et de ses petits-fils ont dû y être exposées, d’autres portraits officiels les ont sans doute rejoints jusqu’à l’abandon du culte impérial. L’accès au temple était exclusivement réservé aux officiants du culte : les flamines et les flaminiques. Le flamine, élu pour un an parmi les notables de la cité, était le prêtre qui rendait le culte. Egalement choisie parmi les notables locaux, la flaminique est la prêtresse en charge du culte des épouses impériales (les divae).
La Maison Carrée.
À l’intérieur de la cella, on n’a conservé aucune trace du décor d’origine, bien qu’il ait été reconstitué. On suppose qu'elle était dotée d’un placage de marbre et d’une colonnade intérieure et qu’elle abritait les statues liées au culte impérial. Les effigies d’Auguste et de ses petits-fils ont dû y être exposées, d’autres portraits officiels les ont sans doute rejoints jusqu’à l’abandon du culte impérial. L’accès au temple était exclusivement réservé aux officiants du culte : les flamines et les flaminiques. Le flamine, élu pour un an parmi les notables de la cité, était le prêtre qui rendait le culte. Egalement choisie parmi les notables locaux, la flaminique est la prêtresse en charge du culte des épouses impériales (les divae).
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<center>Carte de la Gaule Narbonnaise vers la fin du Ier siècle av. J.-C.</center>Peuple gaulois d’origine celte, les Volques Arécomiques sont installés depuis le IVe siècle av. J.-C. sur le territoire de Nîmes. Au IIe siècle av. J.-C., lorsque les Romains conquièrent la Gaule narbonnaise, les Gaulois de Nîmes, déjà hellénisés depuis leurs échanges avec les Grecs de Massalia, se rapprochent des Romains pour se défendre des autres peuples celtes du Nord. Se plaçant très tôt sous la protection de Rome, Nîmes devient son alliée, quand César (100 - 44 av. J.-C.) conquiert la totalité de la Gaule. A partir de la fin du Ier siècle av. J.-C., Nemausus, colonie de droit latin, se pare de monuments prestigieux à la faveur d’Auguste (63 av. J.-C. -14 ap. J.-C.) et reçoit le titre honorifique, associé à son nom : Colonia Augusta Nemausus.
Carte de la Gaule Narbonnaise vers la fin du Ier siècle av. J.-C.
Peuple gaulois d’origine celte, les Volques Arécomiques sont installés depuis le IVe siècle av. J.-C. sur le territoire de Nîmes. Au IIe siècle av. J.-C., lorsque les Romains conquièrent la Gaule narbonnaise, les Gaulois de Nîmes, déjà hellénisés depuis leurs échanges avec les Grecs de Massalia, se rapprochent des Romains pour se défendre des autres peuples celtes du Nord. Se plaçant très tôt sous la protection de Rome, Nîmes devient son alliée, quand César (100 - 44 av. J.-C.) conquiert la totalité de la Gaule. A partir de la fin du Ier siècle av. J.-C., Nemausus, colonie de droit latin, se pare de monuments prestigieux à la faveur d’Auguste (63 av. J.-C. -14 ap. J.-C.) et reçoit le titre honorifique, associé à son nom : Colonia Augusta Nemausus.
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<center>Le culte impérial</center>Suite à sa victoire à Actium, en 31 av. J.-C., Octave reçoit le titre honorifique d’Auguste. C’est le premier d’une longue série d’hommages visant à démontrer qu’il est un homme providentiel choisi et protégé par les dieux. A sa mort, le Sénat vote sa sacralisation qui en fait un divus (divin). A partir de ce moment-là, se met en place ce que les historiens modernes appellent le « culte impérial », constitué des honneurs dédiés aux empereurs et à la famille impériale de leur vivant et du culte de ceux, divinisés à leur mort.
La Maison Carrée est l’un des rares temples d’époque romaine parvenu jusqu’à nos jours. Il est édifié entre les dernières années du Ier siècle av. J.-C. et les premières années du Ier siècle ap. J.-C.
Le culte impérial
Suite à sa victoire à Actium, en 31 av. J.-C., Octave reçoit le titre honorifique d’Auguste. C’est le premier d’une longue série d’hommages visant à démontrer qu’il est un homme providentiel choisi et protégé par les dieux. A sa mort, le Sénat vote sa sacralisation qui en fait un divus (divin). A partir de ce moment-là, se met en place ce que les historiens modernes appellent le « culte impérial », constitué des honneurs dédiés aux empereurs et à la famille impériale de leur vivant et du culte de ceux, divinisés à leur mort. La Maison Carrée est l’un des rares temples d’époque romaine parvenu jusqu’à nos jours. Il est édifié entre les dernières années du Ier siècle av. J.-C. et les premières années du Ier siècle ap. J.-C.
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<center>La Maison Carrée.</center>Le temple est dédié à Caius (au centre) et Lucius (à gauche), les petits-fils d’Auguste, patrons protecteurs de la cité de Nîmes et fils d’Agrippa (à droite). Le titre de « princes de la jeunesse », les assimile aux jumeaux Castor et Pollux, fils de Zeus-Jupiter, et leur confère le statut de héros.
La Maison Carrée.
Le temple est dédié à Caius (au centre) et Lucius (à gauche), les petits-fils d’Auguste, patrons protecteurs de la cité de Nîmes et fils d’Agrippa (à droite). Le titre de « princes de la jeunesse », les assimile aux jumeaux Castor et Pollux, fils de Zeus-Jupiter, et leur confère le statut de héros.
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<center>Un culte codifié.</center>A droite, portrait de l’empereur Auguste divinisé. La couronne comporte des trous pour l’insertion des rayons, signes de la divinisation, (27 av. J.-C.-14 ap. J.-C.)
Un culte codifié.
A droite, portrait de l’empereur Auguste divinisé. La couronne comporte des trous pour l’insertion des rayons, signes de la divinisation, (27 av. J.-C.-14 ap. J.-C.)
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<center>Le culte impérial</center>Le culte de l’Empereur divinisé est rendu à l’échelon municipal par un prêtre ; le flamine, élu pour un an parmi les notables de la cité. Egalement choisie parmi les notables locaux, la flaminique est la prêtresse en charge du culte des épouses impériales (les divae). Liés au culte impérial mais sans avoir la fonction de prêtre, les sévirs augustaux semblent être en charge de l’organisation de jeux en l’honneur de la famille impériale. Ils sont choisis parmi les affranchis et les plébéiens qui se voient ainsi offrir une promotion sociale. Tous les ans, les flamines de chaque cité se retrouvent dans la capitale de leur province pour rendre le culte à la déesse Rome et à Auguste, signe d’allégeance envers Rome et l’Empereur. Lors de ce conseil provincial, des doléances peuvent être adressées à l’Empereur, notamment en rapport avec les actions du gouverneur de la province. En Narbonnaise, ce conseil se met en place tardivement, dans les années 70 ap. J.-C. et se tient à Narbonne.
Le culte impérial
Le culte de l’Empereur divinisé est rendu à l’échelon municipal par un prêtre ; le flamine, élu pour un an parmi les notables de la cité. Egalement choisie parmi les notables locaux, la flaminique est la prêtresse en charge du culte des épouses impériales (les divae). Liés au culte impérial mais sans avoir la fonction de prêtre, les sévirs augustaux semblent être en charge de l’organisation de jeux en l’honneur de la famille impériale. Ils sont choisis parmi les affranchis et les plébéiens qui se voient ainsi offrir une promotion sociale. Tous les ans, les flamines de chaque cité se retrouvent dans la capitale de leur province pour rendre le culte à la déesse Rome et à Auguste, signe d’allégeance envers Rome et l’Empereur. Lors de ce conseil provincial, des doléances peuvent être adressées à l’Empereur, notamment en rapport avec les actions du gouverneur de la province. En Narbonnaise, ce conseil se met en place tardivement, dans les années 70 ap. J.-C. et se tient à Narbonne.
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<center>La Maison Carrée : un chef d’œuvre  d’architecture romane</center>La Maison Carrée est un temple d’ordre corinthien, un ordre d’architecture hérité des Grecs et caractéristique de l’architecture romaine. Temple romain posé sur un podium, la Maison Carrée mesure 17 m de haut sur 15 de large et 26 de long. Vitruve, contemporain d’Auguste, qualifie dans son traité d’architecture ce type de temple de pseudo-périptère : colonnes demi-engagées dans les murs de la cella ; et d’hexastyle, pour ses six colonnes en façades. Orienté nord-sud, il possède 30 colonnes cannelées de 9 m de haut, surmontées de chapiteaux de feuilles d’acanthe finement sculptées. Le pronaos précède la salle intérieure du temple, la cella. Le temple est bâti en grand appareil avec des blocs de pierre calcaire, disposés en assises horizontales. On accède au pronaos et à la cella par un escalier de 15 marches. La cella, où se trouvaient les statues du culte, n’était pas visible, ni accessible au public. Les sacrifices et offrandes se déroulaient sur un autel extérieur face au temple. La Maison Carrée est construite en pierre calcaire provenant d’une carrière à proximité de Nîmes. La corniche à modillons possède un larmier orné d’un méandre : elle est couronnée par une cimaise décorée de godrons et de mufles de lion. Au-dessus de l’architrave, se déroule sur trois côtés du temple, une frise végétale luxuriante habitée d’oiseaux. Le traitement très naturaliste des feuilles d’acanthe et l’épanouissement du feuillage dans la frise à rinceaux matérialisent symboliquement l’abondance et la prospérité garantie par la paix d’Auguste : la Pax Romana.
La Maison Carrée : un chef d’œuvre d’architecture romane
La Maison Carrée est un temple d’ordre corinthien, un ordre d’architecture hérité des Grecs et caractéristique de l’architecture romaine. Temple romain posé sur un podium, la Maison Carrée mesure 17 m de haut sur 15 de large et 26 de long. Vitruve, contemporain d’Auguste, qualifie dans son traité d’architecture ce type de temple de pseudo-périptère : colonnes demi-engagées dans les murs de la cella ; et d’hexastyle, pour ses six colonnes en façades. Orienté nord-sud, il possède 30 colonnes cannelées de 9 m de haut, surmontées de chapiteaux de feuilles d’acanthe finement sculptées. Le pronaos précède la salle intérieure du temple, la cella. Le temple est bâti en grand appareil avec des blocs de pierre calcaire, disposés en assises horizontales. On accède au pronaos et à la cella par un escalier de 15 marches. La cella, où se trouvaient les statues du culte, n’était pas visible, ni accessible au public. Les sacrifices et offrandes se déroulaient sur un autel extérieur face au temple. La Maison Carrée est construite en pierre calcaire provenant d’une carrière à proximité de Nîmes. La corniche à modillons possède un larmier orné d’un méandre : elle est couronnée par une cimaise décorée de godrons et de mufles de lion. Au-dessus de l’architrave, se déroule sur trois côtés du temple, une frise végétale luxuriante habitée d’oiseaux. Le traitement très naturaliste des feuilles d’acanthe et l’épanouissement du feuillage dans la frise à rinceaux matérialisent symboliquement l’abondance et la prospérité garantie par la paix d’Auguste : la Pax Romana.
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<center>La Maison Carrée.</center>Selon les travaux de l'historien Pierre Gros et de Gilles Sauron, la Maison Carrée fait la parfaite synthèse architecturale et stylistique d’ouvrages officiels à Rome : le temple de Mars Ultor (Mars vengeur) dédié par Auguste, alors Octavien, au dieu gardien de l'honneur, suite è sa victoire sur les assassins de Jules César. On y reconnaît le décor d'ordre corinthien de la colonnade engagée, les chapiteaux et les détails sur son entablement. Puis le temple d’Apollo in Circo, pour le plan pseudo-périptère et le schéma architectural. Et enfin, l’Autel de la Paix, l’Ara Pacis, édifié par Auguste en l’honneur de la déesse de la Paix. Le décor composé d'enroulement de rinceaux d'acanthe, se retrouve sur la frise monumentale de la Maison Carrée. Le style corinthien augustéen présente une évolution naturaliste, particulièrement développée dans la représentation décorative végétale. Sa forme et son esthétique raffinée caractérisent même les détails architecturaux de la période augustéenne.
Compte tenu du contexte historique de son édification, de sa consécration éminemment politique, de sa fonction cultuelle et des orientations de style, la Maison Carrée démontre la volonté d’une qualité architecturale remarquable. Elle témoigne des valeurs de paix durable et d’union, impulsées et soutenues par l’Empire romain : la Pax Romana.
La Maison Carrée.
Selon les travaux de l'historien Pierre Gros et de Gilles Sauron, la Maison Carrée fait la parfaite synthèse architecturale et stylistique d’ouvrages officiels à Rome : le temple de Mars Ultor (Mars vengeur) dédié par Auguste, alors Octavien, au dieu gardien de l'honneur, suite è sa victoire sur les assassins de Jules César. On y reconnaît le décor d'ordre corinthien de la colonnade engagée, les chapiteaux et les détails sur son entablement. Puis le temple d’Apollo in Circo, pour le plan pseudo-périptère et le schéma architectural. Et enfin, l’Autel de la Paix, l’Ara Pacis, édifié par Auguste en l’honneur de la déesse de la Paix. Le décor composé d'enroulement de rinceaux d'acanthe, se retrouve sur la frise monumentale de la Maison Carrée. Le style corinthien augustéen présente une évolution naturaliste, particulièrement développée dans la représentation décorative végétale. Sa forme et son esthétique raffinée caractérisent même les détails architecturaux de la période augustéenne. Compte tenu du contexte historique de son édification, de sa consécration éminemment politique, de sa fonction cultuelle et des orientations de style, la Maison Carrée démontre la volonté d’une qualité architecturale remarquable. Elle témoigne des valeurs de paix durable et d’union, impulsées et soutenues par l’Empire romain : la Pax Romana.
140
<center>La Maison Carrée.</center>Même si l’architecte de la Maison Carrée reste inconnu, nous savons qu’elle est directement inspirée de temples importants à Rome : ceux d’Apollon et de Mars Ultor aujourd’hui disparus.
Ceci implique que des cartons d’architecture avec ces modèles furent envoyés directement de Rome. Le temple nîmois fut édifié avec la participation des populations locales, qui tenaient à marquer ainsi leur attachement à la dynastie du premier Empereur romain. On suppose que les magistrats nîmois ont dû en référer au pouvoir de Rome, pour obtenir cet agrément. En accordant l’autorisation de construire un bâtiment directement lié à sa personne et sa famille, dans des proportions et des ornements liés à sa figure protégée des dieux, Auguste a ainsi l’opportunité d’asseoir et de promouvoir un pouvoir dynastique. La Maison Carrée est « une des pièces maîtresses du dispositif du culte impérial à Nîmes », selon Pierre Gros, historien de l’architecture antique. Elle témoigne très tôt de l’acceptation par la population de la religion officielle, mêlant le politique et le religieux, capitale pour la cohésion de l’Empire. A ce titre, la Maison Carrée représente un témoignage précoce et unique à la fois du culte dynastique et de l’architecture impériale, diffusés dans les provinces de l’Empire.
La Maison Carrée.
Même si l’architecte de la Maison Carrée reste inconnu, nous savons qu’elle est directement inspirée de temples importants à Rome : ceux d’Apollon et de Mars Ultor aujourd’hui disparus. Ceci implique que des cartons d’architecture avec ces modèles furent envoyés directement de Rome. Le temple nîmois fut édifié avec la participation des populations locales, qui tenaient à marquer ainsi leur attachement à la dynastie du premier Empereur romain. On suppose que les magistrats nîmois ont dû en référer au pouvoir de Rome, pour obtenir cet agrément. En accordant l’autorisation de construire un bâtiment directement lié à sa personne et sa famille, dans des proportions et des ornements liés à sa figure protégée des dieux, Auguste a ainsi l’opportunité d’asseoir et de promouvoir un pouvoir dynastique. La Maison Carrée est « une des pièces maîtresses du dispositif du culte impérial à Nîmes », selon Pierre Gros, historien de l’architecture antique. Elle témoigne très tôt de l’acceptation par la population de la religion officielle, mêlant le politique et le religieux, capitale pour la cohésion de l’Empire. A ce titre, la Maison Carrée représente un témoignage précoce et unique à la fois du culte dynastique et de l’architecture impériale, diffusés dans les provinces de l’Empire.
141
<center>D'autres temples Augustéens.</center>Édifiée au tout début de notre ère, la Maison Carrée constitue l’un des plus anciens monuments gallo-romains en France. A. partir de cette époque, de nombreux temples dédiés à la famille impériale sont érigés à travers l’Empire romain comme à Pula en Croatie, Vienne en France ou Evora au Portugal. De nombreux autres ont été totalement détruits.
Temple d'Auguste et de Livie, Ier siècle ap. J.-C., Vienne. A gauche.
Temple d’Auguste, Ier siècle ap. J.-C, Pula. En haut.
Temple de Diane, IIe siècle ap. J.-C, Evora. En bas.
D'autres temples Augustéens.
Édifiée au tout début de notre ère, la Maison Carrée constitue l’un des plus anciens monuments gallo-romains en France. A. partir de cette époque, de nombreux temples dédiés à la famille impériale sont érigés à travers l’Empire romain comme à Pula en Croatie, Vienne en France ou Evora au Portugal. De nombreux autres ont été totalement détruits. Temple d'Auguste et de Livie, Ier siècle ap. J.-C., Vienne. A gauche. Temple d’Auguste, Ier siècle ap. J.-C, Pula. En haut. Temple de Diane, IIe siècle ap. J.-C, Evora. En bas.
142
<center>La Maison Carrée sur le forum.</center>Le forum constitue un lieu importent de la sociabilité urbaine à l’époque romaine. La Maison Carrée s’élève au cœur de la vaste place publique, qui mesure près de 145m sur 65m. Le forum est un lieu de vie où se pratiquent les échanges politiques, économiques, judiciaires et religieux. Toutes les catégories sociales s’y croisent et contrairement au temple, il est accessible à tous. La place est délimitée par des grands portiques à rangées de colonnes, à l’arrière de la Maison Carrée, elle est délimitée par un mur aveugle. Face au temple, marque du pouvoir de Rome, un bâtiment rectangulaire s’élève à l’extrémité de la place publique, probablement la Curie dédiée aux séances du Sénat local.
La Maison Carrée sur le forum.
Le forum constitue un lieu importent de la sociabilité urbaine à l’époque romaine. La Maison Carrée s’élève au cœur de la vaste place publique, qui mesure près de 145m sur 65m. Le forum est un lieu de vie où se pratiquent les échanges politiques, économiques, judiciaires et religieux. Toutes les catégories sociales s’y croisent et contrairement au temple, il est accessible à tous. La place est délimitée par des grands portiques à rangées de colonnes, à l’arrière de la Maison Carrée, elle est délimitée par un mur aveugle. Face au temple, marque du pouvoir de Rome, un bâtiment rectangulaire s’élève à l’extrémité de la place publique, probablement la Curie dédiée aux séances du Sénat local.
143
<center>La cella de la Maison Carrée.</center>
La cella de la Maison Carrée.
144
<center>La Maison Carrée au fil des siècles.</center>La Maison Carrée a survécu grâce à une utilisation continue au fil des siècles. Après la chute de l’Empire romain avec les invasions « barbares », les cités gallo-romaines se replient derrière des remparts restreints, et abattent la plupart de leurs édifices antiques pour réutiliser leurs matériaux. Le plus vieux document connu concernant ce monument, daté du IXe siècle, indique qu’il s’agit d’un bâtiment public qui accueille une assemblée de justice. Au XVIe siècle, le temple est une propriété privée avec une cour intérieure, des écuries et d’autres dépendances. Dès 1670, le pouvoir royal fait acheter le monument aux Augustins pour y installer l’église de leur couvent. Avec la Révolution, la Maison Carrée devient le siège du nouveau département du Gard, avant d’être transformée en premier musée des Beaux-Arts, en 1823. La Maison Carrée, classée monument historique dès 1840, devient plus tard une galerie d’archéologie puis un espace d’exposition et de médiation jusqu’à nos jours. De très nombreuses traces de ses occupations successives sont encore visibles sur les murs de la cella.
La Maison Carrée au fil des siècles.
La Maison Carrée a survécu grâce à une utilisation continue au fil des siècles. Après la chute de l’Empire romain avec les invasions « barbares », les cités gallo-romaines se replient derrière des remparts restreints, et abattent la plupart de leurs édifices antiques pour réutiliser leurs matériaux. Le plus vieux document connu concernant ce monument, daté du IXe siècle, indique qu’il s’agit d’un bâtiment public qui accueille une assemblée de justice. Au XVIe siècle, le temple est une propriété privée avec une cour intérieure, des écuries et d’autres dépendances. Dès 1670, le pouvoir royal fait acheter le monument aux Augustins pour y installer l’église de leur couvent. Avec la Révolution, la Maison Carrée devient le siège du nouveau département du Gard, avant d’être transformée en premier musée des Beaux-Arts, en 1823. La Maison Carrée, classée monument historique dès 1840, devient plus tard une galerie d’archéologie puis un espace d’exposition et de médiation jusqu’à nos jours. De très nombreuses traces de ses occupations successives sont encore visibles sur les murs de la cella.
145
<center>Une pierre d’origine locale</center>La Maison Carrée n’a pas été réalisée en marbre, matériau plutôt réservé aux colonies de droit romain, la pierre utilisée pour sa construction provient des carrières du bois des Lens, le podium lui a été réalisé en pierre de Barutel. Les blocs sont taillés à l’escoude puis séparés de la base à l’aide de coins en fer dont certains ont été retrouvés sur le site même des carrières. Composée à 99,75% de carbonate de calcium, la pierre de Lens bénéficie d’une grande homogénéité et d’une couleur naturelle très blanche, parfaitement adaptée pour la sculpture ; ses qualités sont proches de celles du marbre. Situées au nord de Nîmes, les carrières du bois des Lens sont toujours en activité et ont fourni les pierres utilisées pour la restauration du monument en 2006.
Une pierre d’origine locale
La Maison Carrée n’a pas été réalisée en marbre, matériau plutôt réservé aux colonies de droit romain, la pierre utilisée pour sa construction provient des carrières du bois des Lens, le podium lui a été réalisé en pierre de Barutel. Les blocs sont taillés à l’escoude puis séparés de la base à l’aide de coins en fer dont certains ont été retrouvés sur le site même des carrières. Composée à 99,75% de carbonate de calcium, la pierre de Lens bénéficie d’une grande homogénéité et d’une couleur naturelle très blanche, parfaitement adaptée pour la sculpture ; ses qualités sont proches de celles du marbre. Situées au nord de Nîmes, les carrières du bois des Lens sont toujours en activité et ont fourni les pierres utilisées pour la restauration du monument en 2006.
146
<center>La dédicace de la Maison Carrée.</center>Durant tout le Moyen Âge, la destination première de la Maison Carrée est inconnue. Jusqu’au XVIIIe siècle, la tradition en faisait un Capitole, c’est-à-dire un temple dédié à Jupiter. Il faut attendre 1758 pour que l’érudit nîmois Jean-François Séguier 0703-1784) s’attaque au mystère en grimpant sur la façade du bâtiment. A l’époque romaine, une inscription en lettres de bronze y était fixée. Disparues à la fin de l’Antiquité, seuls 367 trous de fixation disposés de manière irrégulière témoignent encore de ce texte. Sur un échafaudage, Séguier a minutieusement relevé avec un calque l’emplacement de chaque trou. Suivant leurs positions, il a déchiffré lettre par lettre l’inscription dédicatoire du temple : « A Caius César, fils d’Auguste, consul (et) à Lucius César fils d’Auguste, consul désigné. Princes de la jeunesse ».
Cette dédicace indique clairement que le monument a été consacré aux fils de Julia et d’Agrippa, petits fils et fils adoptifs d’Auguste, ses héritiers présomptifs décédés prématurément, en 2 et 4 ap. J.-C. La dédicace en lettres de bronze a été restituée à l’échelle au XXIe siècle à l’extérieur de la Maison Carrée.
La dédicace de la Maison Carrée.
Durant tout le Moyen Âge, la destination première de la Maison Carrée est inconnue. Jusqu’au XVIIIe siècle, la tradition en faisait un Capitole, c’est-à-dire un temple dédié à Jupiter. Il faut attendre 1758 pour que l’érudit nîmois Jean-François Séguier 0703-1784) s’attaque au mystère en grimpant sur la façade du bâtiment. A l’époque romaine, une inscription en lettres de bronze y était fixée. Disparues à la fin de l’Antiquité, seuls 367 trous de fixation disposés de manière irrégulière témoignent encore de ce texte. Sur un échafaudage, Séguier a minutieusement relevé avec un calque l’emplacement de chaque trou. Suivant leurs positions, il a déchiffré lettre par lettre l’inscription dédicatoire du temple : « A Caius César, fils d’Auguste, consul (et) à Lucius César fils d’Auguste, consul désigné. Princes de la jeunesse ». Cette dédicace indique clairement que le monument a été consacré aux fils de Julia et d’Agrippa, petits fils et fils adoptifs d’Auguste, ses héritiers présomptifs décédés prématurément, en 2 et 4 ap. J.-C. La dédicace en lettres de bronze a été restituée à l’échelle au XXIe siècle à l’extérieur de la Maison Carrée.
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<center>La Maison Carrée.</center>Auguste et son gendre le général Agrippa (63-12 av. J.-C.) encouragent le développement de Nîmes située sur la Via Domitia, route reliant l’Italie à l’Espagne. Le site autour de la source associée au dieu local devient un sanctuaire dédié à Auguste et à la divinité désormais romanisée, Nemausus, qui donnera son nom à la ville. Cette source, encore visible dans les Jardins de la Fontaine, est intégrée dans un vaste ensemble architectural, l’Augusteum, où le culte du dieu nîmois est associé à celui du genius (double divin) de l’Empereur. L’Empereur finance la construction d’une des plus grandes enceintes du monde romain, avec une dizaine de portes, dont subsistent la Porte de France et la monumentale Porte Auguste. Le rempart intègre parmi ses 80 tours, la Tour Magne, qui signalait au loin la présence du sanctuaire. Au centre de la cité gallo-romaine, sur le forum se situe la Maison Carrée, temple dédié au culte impérial. La ville se dote d’un aqueduc acheminant l’eau depuis la fontaine de l’Eure jusqu’au Castellum aquae et dont le Pont du Gard demeure l’un des vestiges les plus célèbres. La majorité des monuments nîmois,  hormis l’Amphithéâtre plus tardif, ont été édifiés au cours des quarante années du règne d’Auguste.
La Maison Carrée.
Auguste et son gendre le général Agrippa (63-12 av. J.-C.) encouragent le développement de Nîmes située sur la Via Domitia, route reliant l’Italie à l’Espagne. Le site autour de la source associée au dieu local devient un sanctuaire dédié à Auguste et à la divinité désormais romanisée, Nemausus, qui donnera son nom à la ville. Cette source, encore visible dans les Jardins de la Fontaine, est intégrée dans un vaste ensemble architectural, l’Augusteum, où le culte du dieu nîmois est associé à celui du genius (double divin) de l’Empereur. L’Empereur finance la construction d’une des plus grandes enceintes du monde romain, avec une dizaine de portes, dont subsistent la Porte de France et la monumentale Porte Auguste. Le rempart intègre parmi ses 80 tours, la Tour Magne, qui signalait au loin la présence du sanctuaire. Au centre de la cité gallo-romaine, sur le forum se situe la Maison Carrée, temple dédié au culte impérial. La ville se dote d’un aqueduc acheminant l’eau depuis la fontaine de l’Eure jusqu’au Castellum aquae et dont le Pont du Gard demeure l’un des vestiges les plus célèbres. La majorité des monuments nîmois, hormis l’Amphithéâtre plus tardif, ont été édifiés au cours des quarante années du règne d’Auguste.
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<center>Hôtel Besserié, XVIe-XVIIIe siècles, dit maison Nicot</center>La réalisation de cette remarquable porte au décor Renaissance ne peut être attribuée avec certitude à un de ses propriétaires du XVIe siècle : Thomas Besserié, conseiller au Présidial de Nîmes, ou le notaire Jean Nicot, qui avait une autre demeure en face. Un fils de ce dernier, également prénommé Jean, ambassadeur de France au Portugal, a introduit le tabac en France.
Les façades avec leurs fenêtres en arc segmentaire ainsi que l'angle en pan coupé agrémenté d'un balcon en fer forgé sont réalisés entre 1770 et 1780 par la famille de Possac.
Hôtel Besserié, XVIe-XVIIIe siècles, dit maison Nicot
La réalisation de cette remarquable porte au décor Renaissance ne peut être attribuée avec certitude à un de ses propriétaires du XVIe siècle : Thomas Besserié, conseiller au Présidial de Nîmes, ou le notaire Jean Nicot, qui avait une autre demeure en face. Un fils de ce dernier, également prénommé Jean, ambassadeur de France au Portugal, a introduit le tabac en France. Les façades avec leurs fenêtres en arc segmentaire ainsi que l'angle en pan coupé agrémenté d'un balcon en fer forgé sont réalisés entre 1770 et 1780 par la famille de Possac.
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<center>La tour de l'horloge </center>C'est une tour  de 31 mètres de hauteur dans le centre historique de la ville de Nîmes. La terrasse sommitale supporte un élégant campanile en fer forgé en forme de couronne enserrant la cloche des heures.
La tour de l'horloge
C'est une tour de 31 mètres de hauteur dans le centre historique de la ville de Nîmes. La terrasse sommitale supporte un élégant campanile en fer forgé en forme de couronne enserrant la cloche des heures.
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<center>La tour de l'horloge </center>L'édifice actuel fut reconstruit de 1752 à 1754, en lieu et place d'un beffroi plus ancien du XVe siècle.
La tour de l'horloge
L'édifice actuel fut reconstruit de 1752 à 1754, en lieu et place d'un beffroi plus ancien du XVe siècle.
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<center>Nîmes.</center>
Nîmes.
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<center>Nîmes.</center>
Nîmes.
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<center>Hôtel Meynier de Salinelles, XVIe siècle.</center>Un bâtiment recomposé. Au milieu du XVIe siècle, Pierre de Rozel achète deux maisons qu'il réunit par un large escalier à vis dans la cour. La tour d'escalier se distingue par ses grandes fenêtres à meneau et son gracieux décor Renaissance composé de chapiteaux, rinceaux et cornes d'abondance. La façade sur rue a été refaite ultérieurement. Les Meynier de Salinelles, riches négociants en tissus à l'époque, possèdent cet hôtel au moins depuis le XVIIIe siècle. Etienne-David Meynier de Salinelles est membre des États Généraux et de l'Assemblée Constituante de 1789.
Hôtel Meynier de Salinelles, XVIe siècle.
Un bâtiment recomposé. Au milieu du XVIe siècle, Pierre de Rozel achète deux maisons qu'il réunit par un large escalier à vis dans la cour. La tour d'escalier se distingue par ses grandes fenêtres à meneau et son gracieux décor Renaissance composé de chapiteaux, rinceaux et cornes d'abondance. La façade sur rue a été refaite ultérieurement. Les Meynier de Salinelles, riches négociants en tissus à l'époque, possèdent cet hôtel au moins depuis le XVIIIe siècle. Etienne-David Meynier de Salinelles est membre des États Généraux et de l'Assemblée Constituante de 1789.
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<center>Nîmes.</center>
Nîmes.
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<center>Square Antonin. 1862.</center>Afin d'assainir et d'embellir la ville en vue de l'exposition régionale de 1863, le conseil municipal décide de supprimer l'abreuvoir -une mare insalubre- situé sur cet emplacement dans le prolongement du canal de la Fontaine. L'architecte Henri Révoil transforme le lieu en square, petit jardin public clôturé par des grilles en fer forgé du serrurier nîmois Marius Nicolas.
Square Antonin. 1862.
Afin d'assainir et d'embellir la ville en vue de l'exposition régionale de 1863, le conseil municipal décide de supprimer l'abreuvoir -une mare insalubre- situé sur cet emplacement dans le prolongement du canal de la Fontaine. L'architecte Henri Révoil transforme le lieu en square, petit jardin public clôturé par des grilles en fer forgé du serrurier nîmois Marius Nicolas.
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<center>Square Antonin. 1862.</center>En 1864, la Ville de Nîmes charge le sculpteur nîmois Auguste Bosc de la réalisation d'une statue de l'empereur Antonin le Pieux en marbre de Carrare mise en place en 1874.
Square Antonin. 1862.
En 1864, la Ville de Nîmes charge le sculpteur nîmois Auguste Bosc de la réalisation d'une statue de l'empereur Antonin le Pieux en marbre de Carrare mise en place en 1874.
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<center>Hôtel Lagorce, XVIIIe siècle.</center>Un vaste hôtel au décor sage. L'hôtel de Lagorce, du nom de ses propriétaires au début du XIXe siècle, a été construit entre 1761 et 1767. La façade présente une version sage du décor architectural de cette période où formes compliquées et asymétrie ont été à la mode. Les fenêtres en arc segmentaire sont agrémentées d'agrafes, la porte -en léger avant-corps- est ornée d’un mascaron coiffé d’une coquille ; un balcon en ferronnerie la surmonte. Un mascaron joufflu, traité en grotesque, domine la porte-fenêtre.
Hôtel Lagorce, XVIIIe siècle.
Un vaste hôtel au décor sage. L'hôtel de Lagorce, du nom de ses propriétaires au début du XIXe siècle, a été construit entre 1761 et 1767. La façade présente une version sage du décor architectural de cette période où formes compliquées et asymétrie ont été à la mode. Les fenêtres en arc segmentaire sont agrémentées d'agrafes, la porte -en léger avant-corps- est ornée d’un mascaron coiffé d’une coquille ; un balcon en ferronnerie la surmonte. Un mascaron joufflu, traité en grotesque, domine la porte-fenêtre.
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<center>Nîmes.</center>
Nîmes.
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<center>Castellum Aquae.</center>Milieu du Ier siècle ap. J.-C. L'aboutissement de l'aqueduc passant par le Pont du Gard.
Après un parcours de 50 km, l'eau de la source d'Eure à Uzès arrivait dans ce bassin de répartition.
Castellum Aquae.
Milieu du Ier siècle ap. J.-C. L'aboutissement de l'aqueduc passant par le Pont du Gard. Après un parcours de 50 km, l'eau de la source d'Eure à Uzès arrivait dans ce bassin de répartition.
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<center>Castellum Aquae.</center>Dix tuyaux en plomb assuraient la distribution dans les différents quartiers de la ville.
Il est difficile de restituer l'aspect extérieur du bâtiment disparu. Un seul autre monument antique de ce type est conservé à Pompéi
Castellum Aquae.
Dix tuyaux en plomb assuraient la distribution dans les différents quartiers de la ville. Il est difficile de restituer l'aspect extérieur du bâtiment disparu. Un seul autre monument antique de ce type est conservé à Pompéi
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<center>Castellum Aquae.</center>Une vanne sur la canalisation (dans l'ouverture carrée, à l'arrière du bassin) et plusieurs bondes de vidange au fond du bassin permettaient de réguler le débit de l'eau.
Castellum Aquae.
Une vanne sur la canalisation (dans l'ouverture carrée, à l'arrière du bassin) et plusieurs bondes de vidange au fond du bassin permettaient de réguler le débit de l'eau.
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<center>Castellum Aquae.</center>Disposer d’eau en abondance est un signe du confort que l'on trouve dans la ville romaine. Les aqueducs, ouvrages d'art exceptionnels, assurent l'approvisionnement eau et montrent le savoir-faire des ingénieurs romains.
Castellum Aquae.
Disposer d’eau en abondance est un signe du confort que l'on trouve dans la ville romaine. Les aqueducs, ouvrages d'art exceptionnels, assurent l'approvisionnement eau et montrent le savoir-faire des ingénieurs romains.
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<center>Quai de la Fontaine </center>
Quai de la Fontaine
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<center>Quai de la Fontaine </center>
Quai de la Fontaine
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<center>Quai de la Fontaine </center>
Quai de la Fontaine
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>
Les Jardins de la Fontaine.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>
Les Jardins de la Fontaine.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Au sud du nymphéa est installé un vaste parterre entouré de larges canaux reliés par des ponts à la partie centrale ainsi qu'à la grande avenue dans le prolongement du bassin.
Les Jardins de la Fontaine.
Au sud du nymphéa est installé un vaste parterre entouré de larges canaux reliés par des ponts à la partie centrale ainsi qu'à la grande avenue dans le prolongement du bassin.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>XVIIIe siècle.
Les statues et vases en marbre des allées sont achetés en 1747 lors du démantèlement du château de la Mosson, près de Montpellier. Selon la mode de l'époque, ces œuvres du XVIIIe siècle représentent des divinités antiques.
Les Jardins de la Fontaine.
XVIIIe siècle. Les statues et vases en marbre des allées sont achetés en 1747 lors du démantèlement du château de la Mosson, près de Montpellier. Selon la mode de l'époque, ces œuvres du XVIIIe siècle représentent des divinités antiques.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>À l’emplacement de la source originelle sur laquelle la ville a été fondée, la fontaine joue très certainement un rôle capital, puisqu’on y célèbre un culte au dieu Nemausus. Peu avant le début de notre ère, on y construit tout d'abord un autel dédié au culte d’Auguste, puis, progressivement, c’est un véritable sanctuaire dédié au culte impérial qui se met en place autour de la fontaine.
Nymphée actuel

Dans cet « Augusteum », en plus de cet autel aménagé au centre d’un nymphée, on trouve un théâtre ou odéon, et un curieux édifice voûté que l’on appelle aujourd’hui « temple de Diane ».
Les Jardins de la Fontaine.
À l’emplacement de la source originelle sur laquelle la ville a été fondée, la fontaine joue très certainement un rôle capital, puisqu’on y célèbre un culte au dieu Nemausus. Peu avant le début de notre ère, on y construit tout d'abord un autel dédié au culte d’Auguste, puis, progressivement, c’est un véritable sanctuaire dédié au culte impérial qui se met en place autour de la fontaine. Nymphée actuel Dans cet « Augusteum », en plus de cet autel aménagé au centre d’un nymphée, on trouve un théâtre ou odéon, et un curieux édifice voûté que l’on appelle aujourd’hui « temple de Diane ».
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>
Les Jardins de la Fontaine.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Les armoiries de Nîmes : un crocodile enchaîné à un palmier où se trouve une couronne de laurier ; sous le crocodile, deux palmettes. Le crocodile est le symbole de l'Égypte enchaînée aux palmes (devenues palmier dans les armoiries) et à la couronne de laurier d'Auguste. En 31 avant J.C, Octave vainc la flotte d’Antoine et de Cléopâtre à la bataille d’Actium (en Grèce) et
s’assure le contrôle de l’Empire.
Les Jardins de la Fontaine.
Les armoiries de Nîmes : un crocodile enchaîné à un palmier où se trouve une couronne de laurier ; sous le crocodile, deux palmettes. Le crocodile est le symbole de l'Égypte enchaînée aux palmes (devenues palmier dans les armoiries) et à la couronne de laurier d'Auguste. En 31 avant J.C, Octave vainc la flotte d’Antoine et de Cléopâtre à la bataille d’Actium (en Grèce) et s’assure le contrôle de l’Empire.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Ils se trouvent à l'emplacement de l’« Augusteum », vaste ensemble cultuel romain dont il ne subsiste plus que le temple de Diane. L'ancien sanctuaire dynastique consacré à l'empereur Auguste a été retrouvé à l'occasion de travaux de terrassement destinés à améliorer l'alimentation en eau de Nîmes, pour son commerce et son industrie. Dans le réaménagement du site pour en faire des jardins, Jacques Philippe Mareschal s'est imposé la contrainte de conserver les dispositions principales du complexe antique. Ces vestiges ont d'abord été pris pour des thermes, puis comme un sanctuaire de l'eau. C'est en 1984 que Pierre Gros a proposé d'identifier les vestiges à un Augusteum. Ce dernier occupait le centre de la ville antique, entre la fontaine et le forum.
Les Jardins de la Fontaine.
Ils se trouvent à l'emplacement de l’« Augusteum », vaste ensemble cultuel romain dont il ne subsiste plus que le temple de Diane. L'ancien sanctuaire dynastique consacré à l'empereur Auguste a été retrouvé à l'occasion de travaux de terrassement destinés à améliorer l'alimentation en eau de Nîmes, pour son commerce et son industrie. Dans le réaménagement du site pour en faire des jardins, Jacques Philippe Mareschal s'est imposé la contrainte de conserver les dispositions principales du complexe antique. Ces vestiges ont d'abord été pris pour des thermes, puis comme un sanctuaire de l'eau. C'est en 1984 que Pierre Gros a proposé d'identifier les vestiges à un Augusteum. Ce dernier occupait le centre de la ville antique, entre la fontaine et le forum.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Seules les sculptures du nymphée sont des commandes : Dominique Raché crée le groupe central symbolisant la nymphe de la source du jardin.
Les Jardins de la Fontaine.
Seules les sculptures du nymphée sont des commandes : Dominique Raché crée le groupe central symbolisant la nymphe de la source du jardin.
182
<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Les vases entourés de génies sont l'œuvre du sculpteur Pierre Hubert Larchevêque.
Les Jardins de la Fontaine.
Les vases entourés de génies sont l'œuvre du sculpteur Pierre Hubert Larchevêque.
183
<center>Le Temple dit de Diane.</center>Intégré à un Augusteum, sanctuaire consacré à l'empereur et sa famille, le « temple » jouait sans doute un rôle dans les célébrations d'un culte dynastique.  La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux.
Le Temple dit de Diane.
Intégré à un Augusteum, sanctuaire consacré à l'empereur et sa famille, le « temple » jouait sans doute un rôle dans les célébrations d'un culte dynastique. La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux.
184
<center>Le Temple dit de Diane.</center>On sait que cet édifice est constitutif de l’Augusteum. Puis la romanité périclite au profit de l’ère chrétienne. En 991, il est transformé en abbaye : s’y installent les religieuses de Saint Sauveur de La Font, qui remanient un peu le bâtiment en y perçant des fenêtres. Elles prospèrent jusqu’au XVIe siècle grâce à leurs nombreux moulins. Puis leur monastère est détruit en 1567 lors des guerres de Religion. Au XVIIIe siècle il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment.
Le Temple dit de Diane.
On sait que cet édifice est constitutif de l’Augusteum. Puis la romanité périclite au profit de l’ère chrétienne. En 991, il est transformé en abbaye : s’y installent les religieuses de Saint Sauveur de La Font, qui remanient un peu le bâtiment en y perçant des fenêtres. Elles prospèrent jusqu’au XVIe siècle grâce à leurs nombreux moulins. Puis leur monastère est détruit en 1567 lors des guerres de Religion. Au XVIIIe siècle il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Ce monument se compose d'une salle principale, la cella, couverte d'une voûte et flanquée de couloirs. Des plans inclinés dans les couloirs conduisaient aux niveaux supérieurs, aujourd'hui disparus, en forme (probable) de terrasse à l’arrière de l’édifice.
Le Temple dit de Diane.
Ce monument se compose d'une salle principale, la cella, couverte d'une voûte et flanquée de couloirs. Des plans inclinés dans les couloirs conduisaient aux niveaux supérieurs, aujourd'hui disparus, en forme (probable) de terrasse à l’arrière de l’édifice.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>
Le Temple dit de Diane.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Cette cella n’était à l’origine éclairée que par une petite ouverture au-dessus de sa porte d’entrée.
Le Temple dit de Diane.
Cette cella n’était à l’origine éclairée que par une petite ouverture au-dessus de sa porte d’entrée.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>
Le Temple dit de Diane.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Conçu en pierre locale de Barutel et du Bois de Lens, le monument présente des motifs et décors encore partiellement visibles, avec des mosaïques, des piliers ornés de chapiteaux. Les frontons de ces niches, qui alternent demi-cercles et triangles, ont inspiré l’architecture classique de la Renaissance, tout comme de nombreux édifices nîmois. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée.
Le Temple dit de Diane.
Conçu en pierre locale de Barutel et du Bois de Lens, le monument présente des motifs et décors encore partiellement visibles, avec des mosaïques, des piliers ornés de chapiteaux. Les frontons de ces niches, qui alternent demi-cercles et triangles, ont inspiré l’architecture classique de la Renaissance, tout comme de nombreux édifices nîmois. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Était-ce une bibliothèque, comme le laissent supposer les nombreuses niches latérales de la salle principale ? Ces dernières auraient pu ainsi servir de rangements pour les manuscrits sur papyrus. Mais la proximité des bains et de l’eau n'est pas   favorable à la conservation des papyrus. Alain Veyrac, historien nîmois, penche plutôt pour une salle dans laquelle les pèlerins venaient dormir pour qu’au matin, les oracles interprètent leurs songes inspirés par ce lieu sacré : une salle d’incubation similaire à d’autres identifiées dans l’empire romain.
Le Temple dit de Diane.
Était-ce une bibliothèque, comme le laissent supposer les nombreuses niches latérales de la salle principale ? Ces dernières auraient pu ainsi servir de rangements pour les manuscrits sur papyrus. Mais la proximité des bains et de l’eau n'est pas favorable à la conservation des papyrus. Alain Veyrac, historien nîmois, penche plutôt pour une salle dans laquelle les pèlerins venaient dormir pour qu’au matin, les oracles interprètent leurs songes inspirés par ce lieu sacré : une salle d’incubation similaire à d’autres identifiées dans l’empire romain.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Conçu en pierre locale de Barutel et du Bois de Lens, le monument présente des motifs et décors encore partiellement visibles, avec des mosaïques, des piliers ornés de chapiteaux. Les frontons de ces niches, qui alternent demi-cercles et triangles, ont inspiré l’architecture classique de la Renaissance, tout comme de nombreux édifices nîmois.
Le Temple dit de Diane.
Conçu en pierre locale de Barutel et du Bois de Lens, le monument présente des motifs et décors encore partiellement visibles, avec des mosaïques, des piliers ornés de chapiteaux. Les frontons de ces niches, qui alternent demi-cercles et triangles, ont inspiré l’architecture classique de la Renaissance, tout comme de nombreux édifices nîmois.
192
<center>Le Temple dit de Diane.</center>Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.
Le Temple dit de Diane.
Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.
193
<center>Le Temple dit de Diane.</center>
Le Temple dit de Diane.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Autre motif de caisson sculpté.
Le Temple dit de Diane.
Autre motif de caisson sculpté.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>Graffiti.
Le Temple dit de Diane.
Graffiti.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>
Le Temple dit de Diane.
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<center>Le Temple dit de Diane.</center>
Le Temple dit de Diane.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>La source. L'origine du site est la présence d'une source, émergence karstique permanente à débit irrégulier, alimentée par les infiltrations d'eau dans le sol et les roches de la garrigue nîmoise.
Les Jardins de la Fontaine.
La source. L'origine du site est la présence d'une source, émergence karstique permanente à débit irrégulier, alimentée par les infiltrations d'eau dans le sol et les roches de la garrigue nîmoise.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Situés sur une colline en plein cœur de la ville, les jardins de la Fontaine ont été créés sur un magnifique site historique et naturel de 15 ha.
Premier jardin public européen, il se compose de deux architectures paysagées :
      - un jardin classique du XVIIIe siècle ;
      - un jardin méditerranéen de style paysager. Sa création débute en 1745. A la demande du roi de France, Louis XV, Jacques Philippe Mareschal (ingénieur du roi, Directeur des fortifications des provinces du Languedoc) en est le concepteur.

L’ambition de Mareschal est de mettre en scène la source et les vestiges antiques découverts, dans une composition inspirée des jardins à la Française : avec ses allées symétriques, ses alignements d’arbres, l’ensemble enrichi de balustres, vases, bancs (au centre, la sculpture allégorique représentant Nîmes).
Les Jardins de la Fontaine.
Situés sur une colline en plein cœur de la ville, les jardins de la Fontaine ont été créés sur un magnifique site historique et naturel de 15 ha. Premier jardin public européen, il se compose de deux architectures paysagées : - un jardin classique du XVIIIe siècle ; - un jardin méditerranéen de style paysager. Sa création débute en 1745. A la demande du roi de France, Louis XV, Jacques Philippe Mareschal (ingénieur du roi, Directeur des fortifications des provinces du Languedoc) en est le concepteur. L’ambition de Mareschal est de mettre en scène la source et les vestiges antiques découverts, dans une composition inspirée des jardins à la Française : avec ses allées symétriques, ses alignements d’arbres, l’ensemble enrichi de balustres, vases, bancs (au centre, la sculpture allégorique représentant Nîmes).
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Le projet prévoyant plusieurs terrasses ne sera jamais finalisé.
Début XIXe, Augustin Cavalier, Maire de Nîmes, met en œuvre l’aménagement de la colline et lui donne son nom. Une végétalisation est effectuée à partir de différentes essences, telles que le pin d’Alep, le chêne vert, le cyprès etc. Des cheminements sont réalisés permettant aux promeneurs de découvrir différentes mises en scène comme la grotte de style rocailleux. Au bout de ces sentiers, un monument remarquable domine le jardin : la Tour Magne.
Les Jardins de la Fontaine.
Le projet prévoyant plusieurs terrasses ne sera jamais finalisé. Début XIXe, Augustin Cavalier, Maire de Nîmes, met en œuvre l’aménagement de la colline et lui donne son nom. Une végétalisation est effectuée à partir de différentes essences, telles que le pin d’Alep, le chêne vert, le cyprès etc. Des cheminements sont réalisés permettant aux promeneurs de découvrir différentes mises en scène comme la grotte de style rocailleux. Au bout de ces sentiers, un monument remarquable domine le jardin : la Tour Magne.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>La tour Magne.
Les Jardins de la Fontaine.
La tour Magne.
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<center>Les Jardins de la Fontaine.</center>Les armoiries de Nîmes : un crocodile enchaîné à un palmier où sont accrochées deux couronnes de laurier ; sous le crocodile, deux palmettes. Le crocodile est le symbole de l'Égypte enchaînée aux palmes (devenues palmier dans les armoiries) et à la couronne de laurier d'Auguste.
Les Jardins de la Fontaine.
Les armoiries de Nîmes : un crocodile enchaîné à un palmier où sont accrochées deux couronnes de laurier ; sous le crocodile, deux palmettes. Le crocodile est le symbole de l'Égypte enchaînée aux palmes (devenues palmier dans les armoiries) et à la couronne de laurier d'Auguste.
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