La Défense, la Fondation Vuitton.
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La Défense.
C’est véritablement dès le XVème siècle que ce qui va devenir « l’axe historique » voit le jour. Le Louvre est alors la résidence principale des Rois de France, ils aiment s’offrir des pauses champêtres au château de Saint-Germain en Laye. Pour en faciliter l’accès, une route directe est envisagée pour relier ces deux points. Le passage du fleuve à Neuilly, n’est plus un problème: la solution d’un bac a été adoptée. Après un accident malheureux, le 9 juin 1605, le roi Henri IV qui avait vu son carrosse tomber à l’eau chargea son intendant Sully d’y bâtir un pont en bois. L’axe historique prend forme petit à petit et sous Louis XIV, il devient le lieu de passage obligé pour les cortèges royaux, qui après avoir franchi la Seine grimpent la petite colline de Chantecoq.
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La statue de Napoléon Ier, installée sur la colonne Vendôme, sera déplacée en 1863 pour orner la place de la Demi-Lune, rebaptisée Rond-Point de l’Empereur. La guerre contre la Prusse exige de la mettre en sécurité dès 1870. Huit années passent, la guerre est terminée. Pour rendre hommage aux défenseurs de la capitale, le Conseil Général de la Seine décide d’organiser un concours pour choisir la sculpture qui symbolisera le mieux la défense de Paris. De grands noms de l’art y participent comme Gustave Doré ou Rodin, mais c’est l’artiste Louis Ernest Barrias (13 avril 1841 – 4 février 1905) qui séduira le jury par son illustration. Le 12 août 1883, une foule immense, estimée à plus de 100 000 personnes, se masse pour assister à l’inauguration. Nommée « La Défense de Paris », la statue donne son nom au rond-point ainsi qu’à l’avenue qui rejoint le Pont de Neuilly. C’est ainsi que ce quartier prend le nom de « La Défense ». La construction de la station RER de La Défense fera disparaitre en 1971, de manière définitive, la place de La Défense et sa statue. La Défense s'étend sur les communes de Puteaux, Courbevoie, Nanterre et La Garenne-Colombes.
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Inaugurée le 14 juillet 1989, jour du bicentenaire de la Révolution française, la Grande Arche est le monument emblématique du quartier d’affaires de La Défense. Les architectes sont Johan Otto von Spreckelsen, puis Paul Andreu. Sa hauteur est de 110 m.
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Elle est construite sur l’axe historique de Paris et offre une perspective unique sur l’Arc de triomphe, l’obélisque de la place de la Concorde et le Musée du Louvre.
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A gauche, la tour Areva (anciennement tour Fiat jusqu'en 1995, puis tour Framatome), CB1. Architectes : Roger Saubot, Francois Jullien.
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La Grane arche est construite sur l’axe historique de Paris et offre une perspective unique sur l’Arc de triomphe, l’obélisque de la place de la Concorde et le Musée du Louvre.
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Les Bancs de la pyramide Noire, 1985, Emile Aillaud.
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Le CNIT. Trois architectes Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss, surnommés « les Rois Mages », conçoivent le CNIT (Centre National des Industries et des Techniques) bâtiment prenant la forme d’une voûte triangulaire de 218 mètres de côté et de 40 mètres de hauteur ayant uniquement trois points d’appui. Pier Luigi Nervi, architecte italien spécialiste des ossatures en béton aidera les trois architectes dans leur ouvrage. A leurs côtés, l’ingénieur Nicolas Esquillan, de l’entreprise Boussiron, mettra en œuvre la solution retenue d’une double coque de béton. Rapportée à son échelle, la voûte est 20 fois plus mince qu’une coquille d’œuf. Le permis de construire est déposé dès 1954 par Emmanuel Pouvreau.
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Médaillon réalisé par Paul Belmondo, en hommage à Emmanuel Pouvreau, industriel et fondateur du CNIT.
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Esso fut la première compagnie à miser sur le quartier de La Défense pour regrouper ses activités et ses 1 550 collaborateurs en 1963. Ce sera le premier immeuble détruit en 1993. L’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la région de La Défense) donne des noms de code à chaque bâtiment construit. Le principe est simple : La première lettre de la commune sur laquelle le bâtiment est implanté ; la seconde lettre indiquant l’usage du bâtiment et enfin son numéro de parcelle. Ainsi la tour Nobel prend le nom PB 31 (P pour Puteaux, B pour Bureaux et 31 pour le numéro de parcelle). La tour Nobel sera la première à sortir de terre. Elle fut conçue par le promoteur français SEMIIC et les architectes Jean de Mailly et Jacques Depussé qui s’inspirent de la tour S.C. Johnson Research construite par Frank Lloyd Wright en 1950. L’ingénieur Jean Prouvé conçut la façade de verre du bâtiment. La seconde tour à émerger sera la tour Aquitaine (devenue AIG, puis Chartis et Tour Blanche suite à sa rénovation de 2012-2013) conçue par les frères Xavier et Luc Arsène-Henry et Bernard Schoeller pour le compte du groupe Aquitaine, en 1967. Trois autres tours seront livrées cette même année.
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Tour esplanade, construite en 1990 par les architectes Nicolas Ayoub, Michel Andrault et Pierre Parat. Devant, Le Pouce de César.
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L'Araignée Rouge de Calder.
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En 1976, Calder monte « Le Calder de La Défense » ou « l'Araignée Rouge » sur la place de La Défense.
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L'Araignée Rouge de Calder.
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L'Araignée Rouge de Calder.
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L'Araignée Rouge de Calder.
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Le corbeau noir sur l'araignée rouge.
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Le quartier s'étend sur une vaste dalle piétonne de 31 hectares surélevée par rapport au sol naturel. Les Ponts et Chaussées imaginent d’enterrer le trafic routier régional et des longues distances. Cette proposition s’inspire d’une idée de Léonard de Vinci, consignée dans la Charte d’Athènes pour la restauration des Monuments Historiques, exhumée par Le Corbusier lors du concours de 1926 pour l’aménagement de la Porte Maillot. Il y est question de déployer une ville surdeux niveaux : le « Commoditas », comportant dessertes, parkings et aires de livraison, enfoui sous le « Voluptas », dédié aux piétons et aux bâtiments. L’idée de la dalle est là. La première génération de tours date de 1966, la deuxième de 1970 (la hauteur n'est plus limitée à 100 m). Puis c'est la crise. La troisième génération verra le jour en 1980. De nouvelles tours, appelées Tour T1 (185 mètres) des architectes Valode et Pistre et Tour Granite (184 mètres) par Christian de Portzamparc ont été achevées en 2008. La plus grande tour est la Tour First (231 mètres), qui est aussi le plus haut gratte-ciel de France.
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La même année que l'Araignée de Calder, « Deux Personnages Fantastiques » de Miro prend place face à ce qui deviendra cinq ans plus tard le centre commercial des Quatre Temps.
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La tour EDF (PB6) construite en 2001 mesure 165 m de haut. Ses architectes sont Pei Cobb Freed & Partners, Roger Saubot et Jean Rouit.
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Après presque 20 ans d’absence, la Statue de La Défense signée de l’artiste Barrias est de retour en 1983. Elle retrouve quasiment sa place au mètre près. Si elle n’est plus au centre du Rond-point de La Défense – qui n’existe plus – elle est désormais dans le patio situé entre la Place de La Défense et l’Esplanade.
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Dame lune, 1977, Silva.
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Cœur Défense est un complexe de bureaux. Les deux tours, mesurant 161 m de haut, sont étroites (24 m de large) et arrondies à chacune de leurs extrémités. Reliées sur toute leur hauteur (des tours siamoises, en quelque sorte), elles sont décalées l'une par rapport à l'autre ; combiné à leur faible largeur, ce point permet d'illuminer facilement les bureaux. Les façades sont parsemées de stores s'abaissant automatiquement selon la luminosité extérieure, leur apportant une très grande variété et une esthétique originale. L'architecte est Jean-Paul Viguier.
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La tour Carpe Diem. L'architecte de ce projet est Robert A. M. Stern surpassant Jacques Ferrier et Norman Foster lors du concours. La Tour Europe, construite en 1969, Architectes : Delb, Chesneau & Verola.
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A droite, la tour Ariane. Architectes : Jean de Mailly, Robert Zammit.
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La Danse de Shelomo Selinger, un ensemble de 35 jardinières sculptées, étendu sur les 3 600 m² de la place Basse de l'Esplanade Charles-de-Gaulle.
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La Danse de Shelomo Selinger, un ensemble de 35 jardinières sculptées, étendu sur les 3 600 m² de la place Basse de l'Esplanade Charles-de-Gaulle.
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La tour CB2, ancienne tour Gan de 1974 à 2009. Architectes : Harrison & Abramovitz, J. P. Bisseuil. Son plan prend la forme d'une croix grecque.
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La Cheminée de Raymond Moretti haute de 32 mètres et constituée de centaines de tubes colorés.
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La Cheminée de Raymond Moretti haute de 32 mètres et constituée de centaines de tubes colorés.
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Au premier plan, La tour Aurore CB17. Architectes : Claude Damery, Pierre Vetter, Gilbert Weil. Au fond, la tour Sogeprom D2, Atelier d’Architecture Anthony BECHU, Tom Sheehan.
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La tour First, également appelée tour CB31. Construite initialement en 1974, la tour a été transformée en 2007-2011. La transformation a porté sa hauteur à 231 mètres, ce qui en fait le plus haut gratte-ciel de France. La tour initiale, conçue par l'architecte Pierre Dufau, fut construite en 1974. Sa transformation est due au cabinet d'architectes américain Kohn Pedersen Fox Associates,.
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Le Bassin ou Sculpture lumineuse de Takis, piqueté de 49 signaux lumineux énigmatiques fermant la dalle vers l'Est (qui ont leur pendant à l'ouest de la Grande Arche).
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Le Bassin ou Sculpture lumineuse de Takis, piqueté de 49 signaux lumineux énigmatiques fermant la dalle vers l'Est (qui ont leur pendant à l'ouest de la Grande Arche).
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Le Somnambule, 1983, De Miller.
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Le Somnambule, 1983, De Miller.
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Le Somnambule, 1983, De Miller.
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La tour Total Coupole CB2, construite en 1985. Architectes : WZMH Architects, Roger Saubot François Jullien. Elle est composée de 5 tours accolées les unes aux autres.
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L’Eglise Notre Dame de Pentecôte. La construction de cette maison d’Église a été voulue par François Favreau, évêque de Nanterre. C’est l’architecte Franck Hammoutène qui en assure la conception tandis que les travaux sont réalisés par l’entreprise Fougerolles. Les travaux de Notre-Dame de Pentecôte débutent véritablement le 25 mars 1998 avec la pose de la première pierre. Le bâtiment sera inauguré le 7 janvier 2001, ce qui en fait la première église du troisième millénaire en France.
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Exposition "L'observatoire de la Lumière" de Daniel Buren, 2016.
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Située au nord du bois de Boulogne, en bordure du Jardin d'Acclimatation, la Fondation Louis Vuitton est parfaitement intégrée dans son site. Les différentes hauteurs des terrasses offrent des points de vue inédits sur la canopée du bois dessiné par l'ingénieur Alphand au XIXe siècle, sous l'impulsion du baron Haussmann et de Napoléon III. L'architecture de verre de la Fondation évoque un autre monument de Paris : le Grand Palais, cher à Frank Gehry. Les structures de métal et de verre font aussi écho aux serres du XIXe siècle, dont le « palmarium » fut un illustre exemple. Aujourd'hui disparu, il se situait non loin de l’emplacement actuel de l'édifice imaginé par Frank Gehry. En outre, la cascade aboutissant au « grotto » fait écho aux lacs artificiels du bois de Boulogne, admirablement décrit par Marcel Proust.
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Frank Gehry, 2004. Encre sur papier. Etude des enveloppes vitrées abritant les espaces du programme.
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Les icebergs.
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ADRIAN VILLAR ROJAS 1980, Argentine {Argentine). Objets trouvés Le titre de cette sculpture monumentale, Where the Slaves Live (Où les esclaves vivent), se réfère à la racine latine du mot « vernaculaire» (« verna » signifiant « esclave»). Mystérieux, cet objet évoque une citerne d'eau, forme populaire d'architecture, motif récurrent dans l'œuvre d'Adrian Villar Rojas. D'une étrangeté hors temps, cette œuvre est conçue comme « une petite planète » ayant atterri sur la terrasse, subtilement hybride entre archéologie et science-fiction. Composée de différentes strates de matériaux organiques et inorganiques venant du monde entier (terre, pigments, plantes, légumes, pierre, carbone, ciment, herbes, fossiles, coraux, coquillages, pain, fruits, vêtements, chaussures...), Where the Slaves Live se veut une « sculpture vivante », soumise à des transformations continues dans le temps. Peinture-sculpture - par l'introduction, nouvelle pour l'artiste, de strates et d'objets de couleur -, elle souligne l'ambivalence entre artificiel et naturel, forme et informe. Dans cet écosystème, la présence humaine est évoquée par l'insertion d'effets personnels de l'artiste dans le corps de la sculpture. L'humain devient partie prenante de la nature et de son évolution, subissant, comme elle, les effets d'une mutation constante.
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La Cinémathèque française.
Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine cinématographique. Avec plus de 40 000 films et des milliers de documents et d'objets liés au cinéma, elle constitue une des plus grandes bases de données mondiales sur le septième art.
A l’origine, l’architecte Frank O Gehry est choisi pour le projet de nouvel American Center à Paris, institution culturelle américaine autrefois installée boulevard Raspail. En 1993, le bâtiment est inauguré au bord du parc de Bercy, dans un quartier en pleine restructuration depuis les années 1980. Semblant flotter dans l’air, les volumes éclatés, déstructurés, asymétriques, imbriqués les uns dans les autres sont caractéristiques du style déconstructiviste de l’architecte. En 1996, l’American Center ferme ses portes pour des raisons budgétaires. A partir de 1998, la Cinémathèque française, créée en 1976 par Henri Langlois, la Bibliothèque du Film et le service des Archives du film s’y installent. Les volumes intérieurs sont réaménagés par l’architecte Dominique Brard.
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A l’intérieur, le bâtiment joue également de l’imbrication, des pans inclinés, de la multiplication des niveaux. Gehry montre encore une fois dans ce projet qu’il est avant tout un sculpteur de volumes. Son travail sur la lumière est brillant.
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