Le Val-de-Grâce, la Butte aux Cailles.

<center>Le Val-de_Grâce. </center>L’église Notre-Dame du Val-de-Grâce repose sur un socle surélevé et sa façade « à la romaine » est majestueuse, en pierre blanche francilienne. Les statues, par le sculpteur François-Théodore Devaulx (1802-1870), de Saint Benoît et de sa sœur jumelle Sainte Scholastique encadrent un portique décoré de colonnes corinthiennes soutenant un fronton triangulaire avec une inscription latine à la gloire de Jésus et de la Vierge. Au-dessus un autre fronton triangulaire est flanqué de deux volutes comme l’église du Gesù à Rome.
Le Val-de_Grâce.
L’église Notre-Dame du Val-de-Grâce repose sur un socle surélevé et sa façade « à la romaine » est majestueuse, en pierre blanche francilienne. Les statues, par le sculpteur François-Théodore Devaulx (1802-1870), de Saint Benoît et de sa sœur jumelle Sainte Scholastique encadrent un portique décoré de colonnes corinthiennes soutenant un fronton triangulaire avec une inscription latine à la gloire de Jésus et de la Vierge. Au-dessus un autre fronton triangulaire est flanqué de deux volutes comme l’église du Gesù à Rome.
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<center>Le Val-de_Grâce. </center>Ancien monastère fondé par Anne d'Autriche, l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, avec ses bâtiments et son église célèbre, constitue l'un des plus remarquables ensembles architecturaux du XVIIe s. Pour remercier le ciel de lui avoir accordé un enfant, Anne d'Autriche fit de cette église un ex-voto en l'honneur de la Vierge Marie. La dédicace sur le fronton du porche est facilement compréhensible : « IESU NASCENTI VIRGINIQ(UE) MATRI », c'est-à-dire « (cette église est dédiée) à Jésus naissant et à sa mère la Vierge ». On remarque l'insistance sur le fait que Jésus est honoré comme enfant attendu qui est enfin né (comme Louis XIV) et Marie comme mère (comme Anne d'Autriche).
Le Val-de_Grâce.
Ancien monastère fondé par Anne d'Autriche, l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, avec ses bâtiments et son église célèbre, constitue l'un des plus remarquables ensembles architecturaux du XVIIe s. Pour remercier le ciel de lui avoir accordé un enfant, Anne d'Autriche fit de cette église un ex-voto en l'honneur de la Vierge Marie. La dédicace sur le fronton du porche est facilement compréhensible : « IESU NASCENTI VIRGINIQ(UE) MATRI », c'est-à-dire « (cette église est dédiée) à Jésus naissant et à sa mère la Vierge ». On remarque l'insistance sur le fait que Jésus est honoré comme enfant attendu qui est enfin né (comme Louis XIV) et Marie comme mère (comme Anne d'Autriche).
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<center>Le Val-de_Grâce. </center>Louis XIV avait sept ans lorsqu'il posa la première pierre de l'église, le 1er avril 1645. Celle-ci avait été commencée par François Mansart dont les plans furent suivis par ses successeurs Le Mercier, Le Muet, Le Duc enfin, qui, de 1654 à 1665, mena les travaux à terme, dirigea la décoration et construisit le monastère.
Le Val-de_Grâce.
Louis XIV avait sept ans lorsqu'il posa la première pierre de l'église, le 1er avril 1645. Celle-ci avait été commencée par François Mansart dont les plans furent suivis par ses successeurs Le Mercier, Le Muet, Le Duc enfin, qui, de 1654 à 1665, mena les travaux à terme, dirigea la décoration et construisit le monastère.
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<center>Le Val-de_Grâce. </center>
Le Val-de_Grâce.
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<center>Le Val-de_Grâce. </center>L'église, construite sur les plans de François Mansart (1645¬1665), est un monument d'une harmonieuse pureté. Le dôme, l'un des plus célèbres de France, est après ceux du Panthéon et des Invalides le plus haut de Paris (40,28 m). C'est l'œuvre de Pierre Le Muet et de Gabriel Le Duc lequel revenait de Rome, et ce dôme rappelle à plus d'un titre celui de Saint-Pierre du Vatican. Il est réellement magnifique, avec sa haute coupole décorée par Mignard et qui a inspiré à Molière les vers célèbres sur « la gloire du Val-de-Grâce ».
Le Val-de_Grâce.
L'église, construite sur les plans de François Mansart (1645¬1665), est un monument d'une harmonieuse pureté. Le dôme, l'un des plus célèbres de France, est après ceux du Panthéon et des Invalides le plus haut de Paris (40,28 m). C'est l'œuvre de Pierre Le Muet et de Gabriel Le Duc lequel revenait de Rome, et ce dôme rappelle à plus d'un titre celui de Saint-Pierre du Vatican. Il est réellement magnifique, avec sa haute coupole décorée par Mignard et qui a inspiré à Molière les vers célèbres sur « la gloire du Val-de-Grâce ».
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<center>Le Val-de_Grâce. </center>
Le Val-de_Grâce.
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<center>Ancien cloitre. </center>L'église communique par la chapelle Saint-Louis avec le beau cloître. Commencé en 1624, il englobe des vestiges du Petit-Bourbon. Il comporte quatre galeries voûtées d'arêtes, et dont les arcades en plein cintre, surmontées de baies semblables, sont séparées par de hauts pilastres.
Ancien cloitre.
L'église communique par la chapelle Saint-Louis avec le beau cloître. Commencé en 1624, il englobe des vestiges du Petit-Bourbon. Il comporte quatre galeries voûtées d'arêtes, et dont les arcades en plein cintre, surmontées de baies semblables, sont séparées par de hauts pilastres.
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<center>Galerie des bustes de médecins militaires. </center>Ancien cloitre. En 1793, le couvent devient hôpital militair, et en 1795 l'école d'officiers médecins y est créée.
Galerie des bustes de médecins militaires.
Ancien cloitre. En 1793, le couvent devient hôpital militair, et en 1795 l'école d'officiers médecins y est créée.
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<center>Galerie des bustes de médecins militaires. </center>Buste de Millon.
Galerie des bustes de médecins militaires.
Buste de Millon.
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<center>Galerie des bustes de médecins militaires. </center>Buste de Serullas.
Galerie des bustes de médecins militaires.
Buste de Serullas.
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<center>Galerie des bustes de médecins militaires. </center>
Galerie des bustes de médecins militaires.
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<center>Musée de la médecine. </center> L’apothicairerie.
Musée de la médecine.
L’apothicairerie.
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<center>Musée de la médecine. </center> Balance trébuchet.
Musée de la médecine.
Balance trébuchet.
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<center>Musée de la médecine. </center> Microscope.
Musée de la médecine.
Microscope.
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<center>Musée de la médecine. </center> Microscopes.
Musée de la médecine.
Microscopes.
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<center>Musée de la médecine. </center> Pharmacie portative en placage d'ébène. La serrurerie est en laiton doré, l'abattant est décoré d'une peinture à l'huile sur cuivre représentant une apothicairerie. Provenance Allemagne, XVIIe siècle.
Musée de la médecine.
Pharmacie portative en placage d'ébène. La serrurerie est en laiton doré, l'abattant est décoré d'une peinture à l'huile sur cuivre représentant une apothicairerie. Provenance Allemagne, XVIIe siècle.
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<center>Musée de la médecine. </center> Bourdaloue couvert en porcelaine. Le décor polychrome et doré représente des oiseaux perchés sur des églantiers.
Musée de la médecine.
Bourdaloue couvert en porcelaine. Le décor polychrome et doré représente des oiseaux perchés sur des églantiers.
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<center>Musée de la médecine. </center>
Musée de la médecine.
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<center>Ancienne chapelle. </center>Cette salle fut d'abord une chapelle, puis la salle du chapitre et enfin des cuisines. Portraits de Louis XIII et d'Anne d'autriche.
Ancienne chapelle.
Cette salle fut d'abord une chapelle, puis la salle du chapitre et enfin des cuisines. Portraits de Louis XIII et d'Anne d'autriche.
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<center>Ancienne chapelle. </center>Séance de
Ancienne chapelle.
Séance de "lavements".
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<center>Ancienne chapelle. </center>Bataille de Fontenoy.
Ancienne chapelle.
Bataille de Fontenoy.
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<center>Ancienne chapelle. </center>Louis XIV enfant. Plâtre patiné par Maximilien Wroblewski et Marcel Molac, 1993. Réalisé à l'occasion du bicentenaire de l'installation du service de santé au Val-de-Grâce.
Ancienne chapelle.
Louis XIV enfant. Plâtre patiné par Maximilien Wroblewski et Marcel Molac, 1993. Réalisé à l'occasion du bicentenaire de l'installation du service de santé au Val-de-Grâce.
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<center>Le couvent. </center>En 1655, un troisème étage est rajouté.
Le couvent.
En 1655, un troisème étage est rajouté.
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<center>Le couvent. </center>Les jardins sont de Lenotre.
Le couvent.
Les jardins sont de Lenotre.
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<center>Le couvent. </center>
Le couvent.
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<center>Le couvent. </center>
Le couvent.
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<center>Porte de Caquelart.  </center>Réalisé en 1664, cette porte monumentale en bois sculpté est l'œuvre de Jacques Caquelart.
Porte de Caquelart.
Réalisé en 1664, cette porte monumentale en bois sculpté est l'œuvre de Jacques Caquelart.
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<center>Porte de Caquelart.  </center>Les fleurs de lys et le chiffre de la reine « AL » ont été bûchés sous la révolution.
Porte de Caquelart.
Les fleurs de lys et le chiffre de la reine « AL » ont été bûchés sous la révolution.
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>Les religieuses bénédictines assistaient à la messe derrière la grille appelée
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
Les religieuses bénédictines assistaient à la messe derrière la grille appelée "clôture". Elle séparait le "siècle" de la "règle".
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>Les religieuses malades étaient installées derrière la grille au-dessus de la porte, dans l'avant-chœur haut.
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
Les religieuses malades étaient installées derrière la grille au-dessus de la porte, dans l'avant-chœur haut.
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>Chiffre de la reine.
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
Chiffre de la reine.
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
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<center>Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis. </center>
Le chœur des religieuses ou chapelle Saint Louis.
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Dans l'ancien oratoire, la chapelle du Saint-Sacrement a été construite par Jacques Lemercier. Elle était réservée aux religieuses qui communiaient grâce à un autel à double face en respectant la clôture.
Chapelle du Saint-Sacrement
Dans l'ancien oratoire, la chapelle du Saint-Sacrement a été construite par Jacques Lemercier. Elle était réservée aux religieuses qui communiaient grâce à un autel à double face en respectant la clôture.
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>
Chapelle du Saint-Sacrement
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>
Chapelle du Saint-Sacrement
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>A l'apogée de l'art baroque en France, cette chapelle dédiée à l'Eucharistie symbolise le corps du Christ par les épis de blé et le Sang du Christ par les grappes de raisins.
Chapelle du Saint-Sacrement
A l'apogée de l'art baroque en France, cette chapelle dédiée à l'Eucharistie symbolise le corps du Christ par les épis de blé et le Sang du Christ par les grappes de raisins.
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Cette Eucharistie est également illustrée au-dessus de la grille par une peinture en trompe-l'œil de Jean-Baptiste de Champaigne, neveu de Philippe de Champaigne :
Chapelle du Saint-Sacrement
Cette Eucharistie est également illustrée au-dessus de la grille par une peinture en trompe-l'œil de Jean-Baptiste de Champaigne, neveu de Philippe de Champaigne :"le Christ donnant la communion aux anges".
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Ses sculptures ont été réalisées par Michel Anguier, notamment les Pères de l'Église : Saint Grégoire,
Chapelle du Saint-Sacrement
Ses sculptures ont été réalisées par Michel Anguier, notamment les Pères de l'Église : Saint Grégoire,
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Saint Augustin,
Chapelle du Saint-Sacrement
Saint Augustin,
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Saint Ambroise,
Chapelle du Saint-Sacrement
Saint Ambroise,
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Saint Jérôme.
Chapelle du Saint-Sacrement
Saint Jérôme.
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Le lanternon est orné d'une fresque représentant des chérubins, mêlant les influences flamande et italienne.
Chapelle du Saint-Sacrement
Le lanternon est orné d'une fresque représentant des chérubins, mêlant les influences flamande et italienne.
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<center>Chapelle du Saint-Sacrement </center>Le lanternon.
Chapelle du Saint-Sacrement
Le lanternon.
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<center>Le chœur. </center>Le Baldaquin, élevé sur les dessins de Gabriel Le Duc, élève du Bernin et collaborateur de Pierre Le Muet de 1665 à 1667, décoré par les Anguier,est  inspiré de celui du Bernin, à Saint-Pierre de Rome.
Le chœur.
Le Baldaquin, élevé sur les dessins de Gabriel Le Duc, élève du Bernin et collaborateur de Pierre Le Muet de 1665 à 1667, décoré par les Anguier,est inspiré de celui du Bernin, à Saint-Pierre de Rome.
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<center>Le chœur. </center>Les six grandes colonnes torses, en marbre de Brabançon, décorées de rinceaux et de palmes en bronze doré, sont l'œuvre de Philippe de Buyster.
Le chœur.
Les six grandes colonnes torses, en marbre de Brabançon, décorées de rinceaux et de palmes en bronze doré, sont l'œuvre de Philippe de Buyster.
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<center>Le chœur. </center>Les six grandes colonnes torses, en marbre de Brabançon, décorées de rinceaux et de palmes en bronze doré, sont l'œuvre de Philippe de Buyster.
Le chœur.
Les six grandes colonnes torses, en marbre de Brabançon, décorées de rinceaux et de palmes en bronze doré, sont l'œuvre de Philippe de Buyster.
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<center>Le chœur. </center>
Le chœur.
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<center>Le chœur. </center>
Le chœur.
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<center>Le chœur. </center>Au-dessus de l'autel, le groupe en marbre
Le chœur.
Au-dessus de l'autel, le groupe en marbre "La Nativité" est une reproduction exacte sous la direction de Ruprich Robert, par D. Lequien-Desprey et Clément Denis, de l'œuvre de Michel Anguier, enlevée pendant la Révolution et donnée à l'église Saint-Roch sous le Premier Empire.
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<center>Le chœur. </center>Le couronnement du baldaquin, prévu en bronze par Michel Anguier, a été réalisé en bois doré du fait des restrictions imposées par Colbert.
Le chœur.
Le couronnement du baldaquin, prévu en bronze par Michel Anguier, a été réalisé en bois doré du fait des restrictions imposées par Colbert.
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<center>Le chœur. </center>
Le chœur.
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<center>Le chœur. </center>
Le chœur.
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<center>Le chœur. </center>La grande coupole. La vaste composition de Pierre Mignard (restaurée en 1937-1938), la Gloire des Bienheureux, comprend plus de 200 figures.
Le chœur.
La grande coupole. La vaste composition de Pierre Mignard (restaurée en 1937-1938), la Gloire des Bienheureux, comprend plus de 200 figures.
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<center>Le chœur. </center>La vaste composition de Pierre Mignard (restaurée en 1937-1938),
Le chœur.
La vaste composition de Pierre Mignard (restaurée en 1937-1938), "la Gloire des Bienheureux", comprend plus de 200 figures.
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<center>Le chœur. </center>
Le chœur.
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<center>Le chœur. </center>Au centre, l'Esprit Saint (colombe). Le Fils présentant les élus au Père. Le Père avec la main droite qui bénit et la gauche qui tient le monde. De droite à gauche : St Michel et le choeur des Anges. En dessous, Moïse tenant les tables de la Loi et Aaron avec un encensoir à la main, David avec la harpe. Les Saints fondateurs des ordres religieux et les confesseurs de l'Eglise. St Pierre et les Apôtres, puis St Ambroise et St Jérôme. Le chandelier à sept branches, au dessus le Livre des sept Sceaux porté par un ange et la Croix soutenue par cinq anges. Entre le Père et St Pierre, St Jean-Baptiste tenant la Croix.
Le chœur.
Au centre, l'Esprit Saint (colombe). Le Fils présentant les élus au Père. Le Père avec la main droite qui bénit et la gauche qui tient le monde. De droite à gauche : St Michel et le choeur des Anges. En dessous, Moïse tenant les tables de la Loi et Aaron avec un encensoir à la main, David avec la harpe. Les Saints fondateurs des ordres religieux et les confesseurs de l'Eglise. St Pierre et les Apôtres, puis St Ambroise et St Jérôme. Le chandelier à sept branches, au dessus le Livre des sept Sceaux porté par un ange et la Croix soutenue par cinq anges. Entre le Père et St Pierre, St Jean-Baptiste tenant la Croix.
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<center>Le chœur. </center>Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne, devant saint Louis, présentant à la Vierge, au-dessus, en bleu, la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce. Derrière St Louis, St Augustin et St Grégoire. Derrière Anne d'Autriche, Ste Scholastique, la soeur de St Benoit, Ste Agnès avec l'agneau, Ste Claire avec le Saint Sacrement, Ste Thérèse conduite par un séraphin, St Cécile avec un luth . Derrière la Vierge, Ste Véronique présentant le visage du Christ, Ste Marie Madeleine.
Le chœur.
Anne d'Autriche, accompagnée de sainte Anne, devant saint Louis, présentant à la Vierge, au-dessus, en bleu, la maquette de la nouvelle église du Val-de-Grâce. Derrière St Louis, St Augustin et St Grégoire. Derrière Anne d'Autriche, Ste Scholastique, la soeur de St Benoit, Ste Agnès avec l'agneau, Ste Claire avec le Saint Sacrement, Ste Thérèse conduite par un séraphin, St Cécile avec un luth . Derrière la Vierge, Ste Véronique présentant le visage du Christ, Ste Marie Madeleine.
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<center>Le chœur. </center>Les sculptures des quatre pendentifs et les bas-reliefs qui décorent les arcades des neuf chapelles sont de Michel Anguier. Saint Luc, le taureau.
Le chœur.
Les sculptures des quatre pendentifs et les bas-reliefs qui décorent les arcades des neuf chapelles sont de Michel Anguier. Saint Luc, le taureau.
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<center>Le chœur. </center>Saint Jean, l'aigle.
Le chœur.
Saint Jean, l'aigle.
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<center>Le chœur. </center>Saint Matthieu, l'homme.
Le chœur.
Saint Matthieu, l'homme.
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<center>Le chœur. </center>St Marc, le lion.
Le chœur.
St Marc, le lion.
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<center>Le chœur. </center>Les faces latérales du chœur sont occupées par deux grandes chapelles précédées de belles grilles en fer forgé. La chapelle de droite., chapelle Saint-Louis, est l'ancien chœur des religieuses. La chapelle de gauche., chapelle Sainte-Anne, dans laquelle on peut voir les orgues venues du Panthéon, renfermait aux XVIIe et XVIIIe siècle les cœurs des princes et princesses de la maison royale de France.
Le chœur.
Les faces latérales du chœur sont occupées par deux grandes chapelles précédées de belles grilles en fer forgé. La chapelle de droite., chapelle Saint-Louis, est l'ancien chœur des religieuses. La chapelle de gauche., chapelle Sainte-Anne, dans laquelle on peut voir les orgues venues du Panthéon, renfermait aux XVIIe et XVIIIe siècle les cœurs des princes et princesses de la maison royale de France.
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<center>Le chœur. </center> Vertus des moniales. Les vertus, sculptées en 1665-1667 par Michel Anguier, sont conformes à celle, énoncées par César Ripa (XVIème). 
La Bénignité, synonyme de bonté, douceur et mansuétude, est ici couronnée. 
La Concorde, tient des épis de blé et porte une lance sur l'épaule
Le chœur.
Vertus des moniales. Les vertus, sculptées en 1665-1667 par Michel Anguier, sont conformes à celle, énoncées par César Ripa (XVIème). La Bénignité, synonyme de bonté, douceur et mansuétude, est ici couronnée. La Concorde, tient des épis de blé et porte une lance sur l'épaule
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<center>Le chœur. </center> Vertus des moniales. La Pauvreté ou l'Abnégation, misérablement vêtue, repousse des vases d'où s'échappent des pièces de monnaie.
Le chœur.
Vertus des moniales. La Pauvreté ou l'Abnégation, misérablement vêtue, repousse des vases d'où s'échappent des pièces de monnaie.
67
<center>Le chœur. </center> Vertus des moniales. La Patience, mains jointes, yeux tournés vers la lumière traversant les nuages, un buisson épineux sous les pieds.
Le chœur.
Vertus des moniales. La Patience, mains jointes, yeux tournés vers la lumière traversant les nuages, un buisson épineux sous les pieds.
68
<center>Le chœur. </center> Vertus des moniales. La Simplicité, porte une colombe, symbole de douceur, de pureté et de paix. 
L'Innocence, accompagnée d'un agneau, se lave les mains avec l'eau versée par un ange.
Le chœur.
Vertus des moniales. La Simplicité, porte une colombe, symbole de douceur, de pureté et de paix. L'Innocence, accompagnée d'un agneau, se lave les mains avec l'eau versée par un ange.
69
<center>Le dallage de l'église. </center> Le magnifique pavage de l'église est de Nicholas Pasquier. Il reprend les divisions des différentes voûtes de l'église et, dans la nef, reproduit les caissons du couvrement. Réalisation prestigieuse en marbre polychrome, il ne fut sauvé des destructions révolutionnaires que par l'intelligence d'un sacristain, qui l'avait dissimulé sous du plâtre et du foin. Le dallage ne fut redécouvert qu'en 1826, lorsque l'église fut rendue à l'exercice du culte.
Le dallage de l'église.
Le magnifique pavage de l'église est de Nicholas Pasquier. Il reprend les divisions des différentes voûtes de l'église et, dans la nef, reproduit les caissons du couvrement. Réalisation prestigieuse en marbre polychrome, il ne fut sauvé des destructions révolutionnaires que par l'intelligence d'un sacristain, qui l'avait dissimulé sous du plâtre et du foin. Le dallage ne fut redécouvert qu'en 1826, lorsque l'église fut rendue à l'exercice du culte.
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<center>La nef. </center>
La nef.
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<center>La nef. </center>
La nef.
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<center>La nef. </center>Dix-huit vertus sculptées entre 1665 et 1667 par Michel Anguier, sont représentées sur les arcades qui unissent les pilastres.
La nef.
Dix-huit vertus sculptées entre 1665 et 1667 par Michel Anguier, sont représentées sur les arcades qui unissent les pilastres.
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<center>La nef. </center>Vertus Théologales. L'Humilité, repoussant un ange qui lui présente une couronne, et portant un sceptre et un diadème. 
La Virginité, avec un lys et un  agneau. A son côté, un trépied enflammé.
La nef.
Vertus Théologales. L'Humilité, repoussant un ange qui lui présente une couronne, et portant un sceptre et un diadème. La Virginité, avec un lys et un agneau. A son côté, un trépied enflammé.
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<center>La nef. </center>Vertus Théologales. La Bonté, couronnée. Avec sur le genou un pélican qui s'éventre pour nourrir ses petits. Symbole de la bonté d'Anne d'Autriche pour ses religieuses.
L'Espérance, tenant une étoile et pressant sa poitrine. A son côté, un trépied enflammé.
La nef.
Vertus Théologales. La Bonté, couronnée. Avec sur le genou un pélican qui s'éventre pour nourrir ses petits. Symbole de la bonté d'Anne d'Autriche pour ses religieuses. L'Espérance, tenant une étoile et pressant sa poitrine. A son côté, un trépied enflammé.
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<center>La nef. </center>Vertus Cardinales. La Prudence, avec un miroir et une tête de mort. 
La Justice, avec son diadème, une balance et un cœur.
La nef.
Vertus Cardinales. La Prudence, avec un miroir et une tête de mort. La Justice, avec son diadème, une balance et un cœur.
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<center>La nef. </center>Vertus Cardinales. La Tempérance, tenant un vase et un mors, figure de la modération.
La Force portant les attributs de Samson : le bouclier, la massue, la peau de lion et la cuirasse, coiffée d'un casque et vêtue d'un costume de guerrier.
La nef.
Vertus Cardinales. La Tempérance, tenant un vase et un mors, figure de la modération. La Force portant les attributs de Samson : le bouclier, la massue, la peau de lion et la cuirasse, coiffée d'un casque et vêtue d'un costume de guerrier.
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<center>La nef. </center>Vertus Théologales. La Religion, avec une palme. Bras gauche appuyé sur un Livre.
L'Amour Divin, les mains jointes, un livre sur les genoux, avec un cœur enflammé.
La nef.
Vertus Théologales. La Religion, avec une palme. Bras gauche appuyé sur un Livre. L'Amour Divin, les mains jointes, un livre sur les genoux, avec un cœur enflammé.
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<center>La nef. </center>Vertus Théologales. La Foi, tête couronnée de roses, tenant les tables de la Loi, les Évangiles et un cierge. Foule au pied l'Erreur ou l'Hérésie.
La Charité, allaitant un enfant et tenant son cœur à la main.
La nef.
Vertus Théologales. La Foi, tête couronnée de roses, tenant les tables de la Loi, les Évangiles et un cierge. Foule au pied l'Erreur ou l'Hérésie. La Charité, allaitant un enfant et tenant son cœur à la main.
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<center>La nef. </center>Plafond de la nef. La Voûte de la nef est en berceau à lunettes pénétrantes. La nativité de Louis XIV, symbolisée par celle du Christ. 
Les parents de la Vierge : Anne et Joachim.
La nef.
Plafond de la nef. La Voûte de la nef est en berceau à lunettes pénétrantes. La nativité de Louis XIV, symbolisée par celle du Christ. Les parents de la Vierge : Anne et Joachim.
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<center>La nef. </center>Plafond de la nef. Les parents du Christ.
La nef.
Plafond de la nef. Les parents du Christ.
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<center>La nef. </center>Plafond de la nef. Les parents de Saint-Jean Baptiste : Zacharie, Elisabeth.
La nef.
Plafond de la nef. Les parents de Saint-Jean Baptiste : Zacharie, Elisabeth.
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<center>« Entrée du Christ à Jérusalem » </center> Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674).
Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
Don à l'État, en 2001, de Monsieur Karl LAGERFELD.
« Entrée du Christ à Jérusalem »
Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674). Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris. Don à l'État, en 2001, de Monsieur Karl LAGERFELD.
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<center>« Le Christ et la Cananéenne » </center> Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674).
Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
Don à l'État, en 2001, de Monsieur Karl LAGERFELD.
« Le Christ et la Cananéenne »
Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674). Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris. Don à l'État, en 2001, de Monsieur Karl LAGERFELD.
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<center>« L'Ascension » </center> Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674).
Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
« L'Ascension »
Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674). Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
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<center>« La Pentecôte » </center>Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674).
Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
« La Pentecôte »
Huile sur toile par l'atelier de Philippe de Champaigne (1602-1674). Tableaux peints, avant 1636, pour la nef de l'église du Carmel du faubourg Saint-Jacques à Paris.
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<center>La Butte aux cailles</center> La butte aux Cailles est un petit quartier délimité au Nord par le boulevard Auguste Blanqui, au Sud par la rue de Tolbiac, à l'Ouest par la rue Barrault et à l'Est par la rue du Moulin-des-Prés.
A l'origine, c'était une colline recouverte de moulins à vent et où coulait la Bièvre. En 1543, Pierre Caille en devient propriétaire et donne son nom au quartier. On y trouve des petites rues pavées, que l'on appellent passages, bordées par de petites maisons avec jardin.
La Butte aux cailles
La butte aux Cailles est un petit quartier délimité au Nord par le boulevard Auguste Blanqui, au Sud par la rue de Tolbiac, à l'Ouest par la rue Barrault et à l'Est par la rue du Moulin-des-Prés. A l'origine, c'était une colline recouverte de moulins à vent et où coulait la Bièvre. En 1543, Pierre Caille en devient propriétaire et donne son nom au quartier. On y trouve des petites rues pavées, que l'on appellent passages, bordées par de petites maisons avec jardin.
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<center>La Butte aux cailles</center> Si la Butte aux Cailles a gardé son allure de village, c’est notamment parce qu’elle est construite sur des carrières de calcaire, qui empêchent qu’on y construise des bâtiments trop lourds, comme des immeubles.
La Butte aux cailles
Si la Butte aux Cailles a gardé son allure de village, c’est notamment parce qu’elle est construite sur des carrières de calcaire, qui empêchent qu’on y construise des bâtiments trop lourds, comme des immeubles.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ce petit quartier commence à prendre vie au 18ème siècle. Comme le dit son nom, le lieu ressemble à une petite colline au milieu de laquelle coulait une rivière aujourd’hui souterraine : la Bièvre. Jean Jacques Rousseau aime venir s’y promener pour admirer les moulins au bord de la rivière et trouver un peu de tranquillité. C’est aussi là que viennent atterrir les montgolfières.
Cependant, la Butte aux Cailles est surtout le quartier des tanneurs. Ces industries commencent à polluer la rivière qui se transforme peu à peu en véritable égout à ciel ouvert. On la recouvre peu à peu entre 1850 et 1950. Elle se trouve encore sous les rues.
La Butte aux cailles
Ce petit quartier commence à prendre vie au 18ème siècle. Comme le dit son nom, le lieu ressemble à une petite colline au milieu de laquelle coulait une rivière aujourd’hui souterraine : la Bièvre. Jean Jacques Rousseau aime venir s’y promener pour admirer les moulins au bord de la rivière et trouver un peu de tranquillité. C’est aussi là que viennent atterrir les montgolfières. Cependant, la Butte aux Cailles est surtout le quartier des tanneurs. Ces industries commencent à polluer la rivière qui se transforme peu à peu en véritable égout à ciel ouvert. On la recouvre peu à peu entre 1850 et 1950. Elle se trouve encore sous les rues.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ancien garage de taxis des russes blancs.
La Butte aux cailles
Ancien garage de taxis des russes blancs.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ensemble de pavillons à Colombage. Cette étonnante propriété privée du début du 20e siècle se nomme « la Petite Alsace ».
La Butte aux cailles
Ensemble de pavillons à Colombage. Cette étonnante propriété privée du début du 20e siècle se nomme « la Petite Alsace ».
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<center>La Butte aux cailles</center> La petite Alsace est un ensemble de 40 maisons de ville, des pavillons ouvriers en briques à colombages, dans un style « alsacien ». Les pavillons sont organisés sur le pourtour d'une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m².
La Butte aux cailles
La petite Alsace est un ensemble de 40 maisons de ville, des pavillons ouvriers en briques à colombages, dans un style « alsacien ». Les pavillons sont organisés sur le pourtour d'une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m².
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<center>La Butte aux cailles</center> La Petite Alsace.
La Butte aux cailles
La Petite Alsace.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Petite Alsace.
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La Petite Alsace.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications), qui occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade.
La Butte aux cailles
Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications), qui occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade.
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<center>La Butte aux cailles</center> Logo constitué d'un N et de deux C inversés de Charles Noblet.
La Butte aux cailles
Logo constitué d'un N et de deux C inversés de Charles Noblet.
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<center>La Butte aux cailles</center> Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
La Butte aux cailles
Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
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<center>La Butte aux cailles</center> Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
La Butte aux cailles
Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
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<center>La Butte aux cailles</center> Un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription « De la terre au cosmos » et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.
La Butte aux cailles
Un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription « De la terre au cosmos » et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.
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<center>La Butte aux cailles</center> Église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles.  Sa construction débute en août 1894, et avance lentement, faute de moyens. Elle est consacrée en avril 1896, mais les travaux étaient loin d'être terminés. La façade définitive a été construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de « façade chocolat ». Les tours et les cloches ont été terminées en 1900 pour l'exposition universelle de 1900.
La Butte aux cailles
Église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles. Sa construction débute en août 1894, et avance lentement, faute de moyens. Elle est consacrée en avril 1896, mais les travaux étaient loin d'être terminés. La façade définitive a été construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de « façade chocolat ». Les tours et les cloches ont été terminées en 1900 pour l'exposition universelle de 1900.
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<center>La Butte aux cailles</center> Une fontaine Wallace, sur la place de la Commune-de-Paris.
La Butte aux cailles
Une fontaine Wallace, sur la place de la Commune-de-Paris.
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<center>La Butte aux cailles</center> Le Temps des cerises. Ici c’est une coopérative de production qui fait restaurant donc pas de patron, pas de course au profit et pas de portable ! En revanche on y trouve une ambiance gouailleuse en or, des bonnes vibrations et des plats de bistrot très corrects (confit, petit salé).
La Butte aux cailles
Le Temps des cerises. Ici c’est une coopérative de production qui fait restaurant donc pas de patron, pas de course au profit et pas de portable ! En revanche on y trouve une ambiance gouailleuse en or, des bonnes vibrations et des plats de bistrot très corrects (confit, petit salé).
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<center>La Butte aux cailles</center> Fabrique de chaussures et galoches de H. Lefevre.
La Butte aux cailles
Fabrique de chaussures et galoches de H. Lefevre.
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<center>La Butte aux cailles</center> Place Paul Verlaine. Cette charmante place a tous les airs d’une petite place de village, atmosphère à laquelle contribue grandement le terrain de pétanque qui se trouve en son centre.  Il y a également une fontaine d’eau publique. À cet emplacement se trouvait au début du 20e siècle un puits artésien profond de 582 mètres (c’est-à-dire un puits duquel l’eau jaillit spontanément). Une eau très pure, donc, où les habitants du quartier viennent se ravitailler tout au long de la journée !
La Butte aux cailles
Place Paul Verlaine. Cette charmante place a tous les airs d’une petite place de village, atmosphère à laquelle contribue grandement le terrain de pétanque qui se trouve en son centre. Il y a également une fontaine d’eau publique. À cet emplacement se trouvait au début du 20e siècle un puits artésien profond de 582 mètres (c’est-à-dire un puits duquel l’eau jaillit spontanément). Une eau très pure, donc, où les habitants du quartier viennent se ravitailler tout au long de la journée !
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<center>La Butte aux cailles</center> Afin d'alimenter les maisons.de la butte (situées à une altitude de 62 mètres) mais aussi pour augmenter le débit de la Bièvre, le forage d'un puits de grande profondeur est décidé en 1863. En 1872, l'entreprise est abandonnée à 532 mètres. Après plus de vingt ans, le chantier est. repris : l’eau jaillit enfin, à 582 mètres, légèrement sulfureuse et tiède (28°), très abondante, près de 6000 m3 par jour en 1903. Entre-temps, les travaux ont perdu leur utilité : en effet, la Bièvre s'est trouvée peu à peu recouverte, et les habitations sont le plus souvent dotées de l'eau courante. Vingt ans passent à nouveau, jusqu'à la construction de cette piscine alimentée par le puits artésien, en 1924.
La Butte aux cailles
Afin d'alimenter les maisons.de la butte (situées à une altitude de 62 mètres) mais aussi pour augmenter le débit de la Bièvre, le forage d'un puits de grande profondeur est décidé en 1863. En 1872, l'entreprise est abandonnée à 532 mètres. Après plus de vingt ans, le chantier est. repris : l’eau jaillit enfin, à 582 mètres, légèrement sulfureuse et tiède (28°), très abondante, près de 6000 m3 par jour en 1903. Entre-temps, les travaux ont perdu leur utilité : en effet, la Bièvre s'est trouvée peu à peu recouverte, et les habitations sont le plus souvent dotées de l'eau courante. Vingt ans passent à nouveau, jusqu'à la construction de cette piscine alimentée par le puits artésien, en 1924.
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<center>La Butte aux cailles</center> 1883 : création de la Protection Mutuelle des Agents des Chemins de Fer Français, ancêtre de la MGC. A sa création elle compte 2 000 sociétaires.
Sur la place de l'Abbé-Georges-Hénocque elle-même, on peut noter l'immeuble en briques jaunes, caractéristique du style de cette époque, construit entre 1913 et 1921 par l'architecte Henri Viet en tant qu'Institut d'hygiène sociale pour la Protection mutuelle des chemins de fer, aujourd'hui Mutuelle générale des cheminots.
La Butte aux cailles
1883 : création de la Protection Mutuelle des Agents des Chemins de Fer Français, ancêtre de la MGC. A sa création elle compte 2 000 sociétaires. Sur la place de l'Abbé-Georges-Hénocque elle-même, on peut noter l'immeuble en briques jaunes, caractéristique du style de cette époque, construit entre 1913 et 1921 par l'architecte Henri Viet en tant qu'Institut d'hygiène sociale pour la Protection mutuelle des chemins de fer, aujourd'hui Mutuelle générale des cheminots.
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<center>La Butte aux cailles</center> Au fronton, une locomotive à vapeur.
La Butte aux cailles
Au fronton, une locomotive à vapeur.
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<center>La Butte aux cailles</center> Au fronton, une locomotive à vapeur.
La Butte aux cailles
Au fronton, une locomotive à vapeur.
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<center>La Butte aux cailles</center> Maisons de cheminots.
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Maisons de cheminots.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Cité florale fut construite en 1928 sur une zone triangulaire, un ancien pré régulièrement inondé par la Bièvre. Cette particularité lui a valu de ne pas pouvoir abriter des immeubles : le quartier fut donc intégralement urbanisé avec des petites maisons.
La Butte aux cailles
La Cité florale fut construite en 1928 sur une zone triangulaire, un ancien pré régulièrement inondé par la Bièvre. Cette particularité lui a valu de ne pas pouvoir abriter des immeubles : le quartier fut donc intégralement urbanisé avec des petites maisons.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ce petit quartier forme une zone triangulaire constituée de maisons individuelles aux jardins fleuris, accessible via de petites rues pavée portant des noms de fleurs et possédant des arbres.
La Butte aux cailles
Ce petit quartier forme une zone triangulaire constituée de maisons individuelles aux jardins fleuris, accessible via de petites rues pavée portant des noms de fleurs et possédant des arbres.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Cité florale.
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La Cité florale.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Cité florale.
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La Cité florale.
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