Notre-Dame-des-Victoires, l'Hôtel de Toulouse, siège de la Banque de France.
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Notre-Dame-des-Victoires.
En 1614, Louis XIII vient prononcer dans une église d'Aubervilliers le vœu de construire à Paris une église dédiée à la Vierge s'il remporte une victoire militaire contre les Protestants. En 1619 les Augustins déchaussés, dits Petits Pères, installent leur couvent sur un rectangle situé de la Bourse à la place des Petits-Pères et de la rue de la Banque à la rue Notre-Dame-des-Victoires. Exaucé en 1628 à la suite du siège de la Rochelle, il décide la construction de l'église Notre-Dame-des-Victoire. Le 9 décembre 1629 est posée la première pierre de l'église. Le plan de l'église est conçu par l'architecte Pierre Le Muet au bénéfice des Augustins déchaussés, dits les Petits-Pères. Mais les travaux à peine commencés furent suspendus faute de fonds. À partir de 1656, la construction est reprise sous la direction de Libéral Bruant, puis de Gabriel Le Duc. Bien qu'inachevée, l'église est bénie en 1666. Le portail, dû à Cartaud, achève le sanctuaire en 1740.
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Notre-Dame-des-Victoires.
À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devient le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle est rendue au culte en 1802. En décembre 1836, le curé de Notre-Dame des Victoires, l'abbé Desgenettes, consacre sa paroisse au Cœur immaculé de Marie. Le sanctuaire abrite depuis lors une association de prière mariale, l'archiconfrérie du très saint et immaculé Cœur de Marie. En 1927, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XI. La façade sud, réalisée par Sylvain Cartaud architecte du duc de Berry, se présente sous la forme d'un portail à deux ordres superposés, l'ionique en bas, le corinthien au-dessus.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Frère Fiacre, l'un des religieux augustins, voit la Vierge Marie portant un enfant lui apparaître en 1637. Dans cette vision, portée à la connaissance de la reine et du roi, la Vierge demande trois neuvaines, à Notre-Dame des Grâces (à Cotignac, en Provence), Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires. Frère Fiacre s'en acquitte du 8 novembre au 5 décembre 1637. Dix mois plus tard, le 5 septembre 1638, Anne d'Autriche donne naissance à un fils, Louis, Dieudonné. Toute sa vie, frère Fiacre va mettre sa prière au service de la famille royale mais aussi des pauvres réclamant son intercession, et de la paix, qui sera sa constante préoccupation. Sa notoriété sera immense. Plus tard son portrait ornera un bureau de location de voitures à cheval, qui prendront vite son nom : les fameux «France fiacres », ancêtres de nos taxis.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Au premier niveau, des pilastres d'ordre ionique et une gloire réalisée en bas-relief figure au-dessus de la porte centrale.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le portail est couronné par un fronton triangulaire avec au tympan, un écusson aux armes de la France surmonté de la couronne royale et entouré du grand cordon du Saint-Esprit. Pilastres d'ordre corinthien.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La longueur totale de l'église est de 62 mètres pour une largeur de 24,50 mètres. La hauteur de la voûte est de 15 mètres. L'église est de style classique. On remarque la corniche à modillons et roses, et ses pilastres d'ordre ionique. A droite,Le banc d'œuvre. Œuvre de Grienwald, 1864. Sur les pilastres, le chemin de croix, en lave émaillée, date de 1872-1874.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Elévation à deux niveaux : grandes arcades en plein cintre à pilastre ioniques et fenêtres hautes en plein cintre. L'édifice est voûté en berceau avec pénétration des lunettes des fenêtres hautes. Coupole surbaissée sur pendentifs à la croisée du transept.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La coupole à la croisée du transept est ornée d'une gloire qui est constituée de têtes d'angelots (œuvre de Charles Rebillé entre 1737 et 1740).
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'autel central, dû à Madeleine Diener (1930-2000), est une sculpture sur bois recouverte de feuilles d'or. L'artiste y a représenté onze grandes figures spirituelles du XIXe siècle liées à ND-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le Christ en croix de l'autel. Crucifix en ivoire du XVIIe siècle.
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Au sein du Chœur sont exposées sept toiles monumentales de Charles André (Carle) Van Loo, dont la première, au centre, dépeint le Vœu de Louis XIII pendant le Siège de La Rochelle de 1627-1628, et dont les six autres constituent une série de fresques sur la vie de Saint Augustin. A gauche, La Dispute contre les Donatistes (La conférence de Carthage), 1753 et La Translation des reliques de Saint Augustin, 1748. A droite, Le Sacre de Saint Augustin, 1754 et L'Agonie de Saint Augustin, 1748.
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Au centre,le Vœu de Louis XIII. A gauche, la Translation des reliques de Saint Augustin, 1748. A droite, l'Agonie de Saint Augustin, 1748. En remerciement de ce fils tant attendu (Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV), Louis XIII fit vœu, le 10 février 1638, de consacrer «sa personne, son État, sa couronne et ses sujets» à la Vierge et de renouveler ce vœu tous les ans à la fête de l'Assomption. Dans le tableau de Carl Vanloo, le roi Louis XIII, lors de son vœu, expose à la Vierge le dessin de la façade de l'église qu'il avait promis de lui édifier.
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La Prédication de Saint Augustin devant Valère, 1755, La Dispute contre les Donatistes (La conférence de Carthage), 1753. En 1256, le pape Alexandre IV avait décidé de regrouper et d'organiser selon les principes de la Règle de saint Augustin plusieurs groupuscules issus de l'érémitisme du XIIe siècle. L'ordre fut définitivement approuvé lors du deuxième concile de Lyon en 1274. Les Augustins se vouaient surtout à la prédication, rivalisant avec les Dominicains. À Paris, les Grands-Augustins ou Augustins chaussés, établis dès 1259, ne relevaient que de Rome. Les Augustins déchaussés sont les successeurs des Ermites de saint Augustin et de l'Ordre des Grands Augustins, Ordre mendiant issu d'une réforme de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin. En effet, cherchant à imiter la réforme des Carmes, les Ermites voulaient se distinguer des Grands Augustins par le fait de marcher pieds nus. Cette branche, née en 1574 se répandit bientôt en France et les religieux de la congrégation française étaient familièrement appelés Petits Pères pour les distinguer des Grands Augustins.
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Le Baptême de Saint Augustin, 1755, Le Sacre de Saint Augustin, 1754 et L'Agonie de Saint Augustin, 1748. Humbles mais déterminés, les « Petits Pères » firent tant et si bien le siège de Louis XIII pour obtenir des subventions, en vue de la construction de leur église que le roi finit par consentir à donner des subsides, à une condition : que la chapelle s'appelât Notre-Dame des Victoires. Pourquoi ? Parce qu'il venait de gagner la bataille de La Rochelle, sauvegardant ainsi l'unité du royaume. C’est une action de grâce en remerciement de sa victoire, mais aussi un acte d’espérance : Notre Dame des Victoires est pour le roi l’occasion de placer toutes ses victoires à venir entre les mains de Marie.
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Les boiseries, sculptées par Bardoux, sont de la fin du XVIIe siècle.
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L'orgue de chœur.
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«La Crucifixion» par Lusson. Ce vitrail, daté de 1854, est un ex-voto en remerciement d'une guérison. Il porte les armes de la famille des La Rochefoucauld.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Charles Dufriche-Desgenettes est nommé curé de Notre-Dame des Victoires en 1832. Suivent quatre années d'apostolat sans fruit apparent. Alors qu'il est en proie au découragement, prêt à renoncer à son ministère, le Curé Des- genettes, en célébrant la messe, entend l'ordre suivant, à deux reprises : « Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie. » Dans un acte de foi, l'abbé remet à la Vierge la réussite pastorale de sa paroisse et crée en quelques jours une association de prières en l'honneur du Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge. À l’annonce de cette consécration, le 11 décembre 1836, plus de quatre cent personnes se rendent aux Vêpres, alors que la grand-messe du matin n'a réuni qu'une dizaine de paroissiens. En quelques semaines, l’église devient l'un des tout premiers centres de pèlerinage marial du monde chrétien.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Autel de l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires. A gauche, l'Assomption, à droite, l'Annonciation de Charles-Louis Müller (1815-1892)
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Le 25 mars 1843, le corps de Sainte Aurélie dans sa châsse est installé au pied de l’autel de Notre-Dame, lors de la fête de l’Annonciation.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La statue de Notre-Dame des Victoires, installée en 1809, est en plâtre durci, œuvre probable d’un sculpteur italien. Elle remplace la statue de Notre-Dame de Savone, disparue en 1796. Le 9 juillet 1853 la statue fut couronnée par demande du pape Pie IX qui voulait rendre grâce pour la délivrance de Rome par les soldats français en 1849.
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Chapelle de la Vierge, vitrail « Notre-Dame Refuge des pécheurs ».
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Notre-Dame-des-Victoires.
Les 37 000 ex-voto de ND-des-Victoires sont, avant tout, des plaques de marbre qui recouvrent les bas-côtés et le transept, mais également des milliers de cœurs, des vitraux, des médailles militaires et des décorations.
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Ex-voto en forme de cœurs.
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Chapelle Saint-Augustin.
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Chapelle Saint-Augustin. A gauche, «l'Immaculée Conception. A droite, «Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception» de Jules Pasqualini (v. 1820-1886)
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Chapelle Saint-Augustin. Statue de saint Augustin en plâtre par Jean-Bernard Duseigneur (1849). Elle remplace une statue de Jean-Baptiste Pigalle disparue à la Révolution.
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Vitrail dans la chapelle Saint-Augustin «Le vœu de Louis XIII». Le vitrail du transept représente le roi, accompagné de la reine, Anne d'Autriche, offrant sa couronne et son sceptre à Notre-Dame. Ils sont accompagnés de Saint Louis et de Sainte Anne. La partie basse du vitrail illustre la vision de frère Fiacre
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Chapelle Saint-Augustin. A gauche, «l'Immaculée Conception. A droite, «Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception» de Jules Pasqualini (v. 1820-1886)
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Chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs, piéta en bas-relief, en pierre de Caen, réalisée par Charles Gonthier (1876).
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Chapelle de sainte Anne couverte d'ex voto.
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Chapelle de sainte Anne. Bas-relief (sainte Anne et Marie enfant). Le bas-relief centra, de Jacquier daté de 1878,l illustrant Sainte Anne et Marie enfant, intitulée « L'Éducation de la Vierge », de facture quelconque, est encadré par deux colonnes de marbre rouge et surmonté d’un petit chapiteau et d’une croix. Les peintures extérieures, sur lesquelles figurent des arabesques végétales, affichent chacune en son centre les lettres SA, c'est-à-dire les initiales de sainte Anne
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'autel de la chapelle du Sacré-Cœur. Bas-relief : L'apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le Monail. Œuvre de Jacquier (1870) Les boiseries datent du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle en mémoire de sainte Thérèse de Lisieux surmontée du vitrail des ateliers Mauméjean, «Le Pèlerinage de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus à la Basilique en 1887» (daté de 1931). En 1887, avant de partir à Rome pour demander au pape l'autorisation d'entrer au carmel de Lisieux, la jeune fille vient prier à Notre-Dame-des-Victoires avec son père et sa sœur.
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L'autel de la chapelle Saint-Jean l'Évangéliste.
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Chapelle Saint-Joseph.
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Rentrant d'une mission royale en Italie, où il a découvert Notre-Dame de Savone, vénérée comme « Refuge des pécheurs », frère Fiacre lui érige une chapelle à Notre-Dame des Victoires. Désormais l'église parisienne change son nom : ce sera « Notre- Dame des Victoires Refuge des pécheurs ». Louis XIV finance la construction de cette nouvelle chapelle, bénie le 2 avril 1674. Mais la statue (vêtue d'un manteau blanc et portant une couronne d'or) disparaît pendant la Révolution avec les trésors du couvent.
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Lors de la pose de la première pierre de la chapelle, une statue portant sceptre et couronne, sculptée dans le chêne de Notre-Dame de Montaigu, en Belgique, où la Vierge s'était manifestée en 1505, fut installée dans la chapelle du couvent, à l'initiative du jeune frère Fiacre. Elle suscita aussitôt une grande dévotion chez les fidèles. En effet, lors de la construction, en 1602, à Montaigu d'une modeste chapelle le Chêne qui avait porté la statuette de Notre-Dame de Montaigu, fut coupé. Son bois, ses branches, furent conservées et servirent à faire de nombreuses statuettes de la Vierge, dont celle qui assista à la cérémonie de la pose de la première pierre de Notre-Dame des Victoires.
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La chaire à prêcher du XVIIIe siècle, œuvre du maître-sculpteur Louis-Alexandre Régnier ; elle accueillit le père Lacordaire entre 1848 et 1850.
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Bénitier en marbre du XVIIe siècle.
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Buste dit de Lulli attribué à Coysevox (XVIIe siècle).
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Notre-Dame-des-Victoires.
Cénotaphe de Jean-Baptiste Lulli (1632-1687). Lulli habitait rue des Petits-Champs et fut enterré dans l'église. Son tombeau, exécuté en 1687 sous la direction de Pierre Cotton, a été démoli lors de la Commune.
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À gauche et à droite sont assises deux pleureuses représentant la Poésie et la Musique.
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Sur le socle supérieur : deux statues d'enfants (ou génies pleurant). Au sommet trône le buste de Lulli en bronze, œuvre attribuée à Jean Collignon.
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Deux des derniers ex-voto.
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'orgue a été exécuté par Lesclop, facteur du XVIIIe siècle et le buffet par Louis-Alexandre Régnier, maître menuisier à Paris et membre de l'Académie Saint-Luc depuis 1735. Le buffet, en bois taillé et décoré dans la masse, est constitué d'un grand corps à cinq tourelles et d'un positif de dos à trois tourelles. Il possède des décors en bas relief et en ronde bosse, notamment des vases, des trophées et des instruments de musique ; la tourelle centrale est couronnée par un ange qui tient sur les genoux un livre ouvert. Les culs de lampe des tourelles sont ornés de têtes de chérubins à mi-corps. Il date de 1739. L'orgue a été restauré par Alfred Kern en 1973.
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Notre-Dame-des-Victoires.
A droite, l'Annonciation. Au centre, armoiries papales et à gauche le mariage de la Vierge.
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A droite, vitrail «La Vierge aux Sept Douleurs». A gauche, Saint Jean
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Place des Victoires.
Une statue primitive du roi, à pied, a déterminé le rayon de la place, ce qui lui donne ses dimensions harmonieuses. L'établissement de la place, financé en partie par le maréchal duc de la Feuillade, est dû à Jules Hardouin-Mansart. La place évoque les victoires de Louis XIV.
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Place des Victoires.
La statue que nous voyons aujourd'hui est une œuvre de Bosio (1822).
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Place des Victoires.
La statue que nous voyons aujourd'hui est une œuvre de Bosio (1822).
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Place des Victoires.
Le passage du Rhin.
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Place des Victoires.
L'institution de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
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Place des Victoires.
Elle est bordée de façades uniformes qui conservent leurs arcades surmontées de mascarons et les pilastres ioniques embrassant deux étages. L'hôtel de Prévenchères, ou hôtel Lenoir.
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Place des Victoires.
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Place des Victoires.
La rue Vide-Gousset. Hôtel Rambouillet de la Sablière ou hôtel Clairambault.
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La Banque de France.
Elle occupe l'ancien hôtel de la Vrillière, bâti par François Mansart vers 1635 mais remanié de 1713 à 1719 par Robert de Cotte pour le comte de Toulouse, dernier fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan.
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La Banque de France.
L'hôtel prit le nom d'hôtel de Toulouse, passa au fils du comte, le duc de Penthièvre, puis à la belle fille de ce dernier, la princesse de Lamballe. La révolution y établit l'imprimerie nationale et la Banque de France ne l'occupa qu'en 1811. La cour des écuries est due à l'architecte Gabriel Crétin.
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La Banque de France.
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La Banque de France.
La cour d'honneur.
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La Banque de France.
Crétin est l'auteur de la porte d'entrée de la rue de la Vrillière (1860-1861).
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Tableau montrant Louis-Alexandre comte de Toulouse. En 1683, par le décès de son demi-frère le comte de Vermandois, Louis-Alexandre reçoit la charge d’Amiral de France. En 1697 il obtient le duché de Penthièvre. En 1723, il se marie avec Marie-Victoire-Sophie de Noailles. Ils n'auront qu’un fils, Louis-Jean-Marie de Bourbon-Penthièvre (1725-1793). Ce dernier reçoit tous les biens des légitimés. Il aura un fils, prince de Lamballe qui se maria avec Marie-Louise de Savoie-Carignan (1749-1792), l'amie de la reine Marie-Antoinette, et une fille Louise Marie Adélaïde de Bourbon (1753-1821), dite « Mademoiselle de Penthièvre », mariée à Philippe, duc d'Orléans (1747-1793). Au dessus du tableau, les armes des Toulouse, trois fleurs de lis avec la brisure vers la gauche car c'étaient des bâtards.
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Tapisserie aux armes des de la Vrillière. Il y eut quatre Louis Phélypeaux de la Vrillière. De 1630 à 1702, ils furent propriètaires de cet hôtel. lls tiennent de père en fils sous Louis XIV le quatrième secrétariat d'État, celui chargé de la Maison du roi et des affaires de la « religion prétendue réformée » (souvent abrégée R.P.R.), mais même dans ce domaine, leur influence politique réelle demeura limitée.
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La galerie dorée, longue de près de 40 m et large de 7 m. De style Régence, elle a été originellement conçue pour François Mansart pour Phélypeaux de La Vrillière, secrétaire d'État et collectionneur d'art0 Le plafond est de François Périer, le peintre attitré de Phélypeaux, et restauré par Balze et Denuelle.
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Sur les panneaux il y a des copies de tableaux anciens, entourées de sculptures en bois doré qui représentent des emblèmes de la chasse et de la pêche par Vassé.
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La porte d'entrée en bois sculpté.
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Aux deux extrémités quatre statues représentent les quatre parties du monde.
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L'Asie, avec son symbole, l'éléphant dans le médaillon du bas.
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L'Amérique, avec l'alligator.
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A l'autre extrémité, une belle cheminée en marbre.
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A l'autre extrémité, une belle cheminée en marbre.
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Buste de Hardouin-Mansart, le petit-neveu de François Mansart. Sur la plaque du fond de cheminée, blasons des Toulouse, avec la brisure vers la gauche.
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L'Afrique, avec le chameau.
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L'Europe, avec le cheval.
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Table de chasse. Les lambris sont de Robert de Cotte.
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Le plafond comporte une fresque, présentant les quatre éléments : l'Eau avec Neptune et Amphitrite,
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l'Air avec Éole et Junon,
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la Terre avec Pluton et Proserpine,
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et le Feu avec Jupiter et Sémélé. Sémélé, allongé, obéit à sa nourrice, qui est en fait Héra, et voit Zeus dans toute sa splendeur (il se trouve à gauche sur son aigle). Elle fut consumée par la foudre qui entourait le dieu. Zeus eut juste le temps de sauver leur bébé en le cachant dans sa cuisse jusqu'au terme de la grossesse et ainsi trois mois plus tard naquit Dionysos pour la deuxième fois. C'est pourquoi il est appelé le "deux fois né".
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Le plafond. Au centre figure le char d'Apollon qui traverse le ciel
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Le plafond. Le sujet central représente le Lever du Soleil. Il est entouré par les quatre éléments,les heures du jour, le temps et la nuit.
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Le plafond. Le char d'Apollon est précédé de l'étoile du matin
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Le plafond. et suivi de la Lune.
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Le plafond.
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Mort de Cléopâtre et Antoine. Copie de Turchi.
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Coriolan marche sur Rome, mais cèdant aux prières de sa mère et de sa femme, il se retire. Copie du Guerchin.
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Romulus et Remus recueilli par Faustulus. Copie de Pierre de Cortone.
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Enlévement d'Hélène par Paris, original de Guido Reni.
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Camille livre le maître d'école de Faleries à ses écoliers. Copie de Poussin. Général romain assiégeant la ville étrusque de Faléries, Camille punit la trahison d'un maître d'école qui lui amenait ses élèves en otages.
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Hersilie séparant Romulus et Tatius, ou le combat des Romains et des Sabins. Copie du Guerchin.
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Auguste ordonne de fermer les portes du temple de Janus, ou la Paix d'Auguste. Copie de Carlo Maratta.
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Les Adieux de Caton d'Utique à son fils. Copie du Guerchin .
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La sibylle fait apparaître la Vierge à Auguste. Copie de Pierre de Cortone.
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César remet Cléopâtre sur le trône d'Egypte, à droite, la femme de César Calpurnia Pisonis. Copie de Pierre de Cortone.
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La Banque de France.
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Le papier peint qui recouvrait les murs en 1793.
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La Banque de France.
La salle à manger. Les lambris sont à nu, ce sont des lambris à la capucine.
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La salle à manger.
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La salle à manger. Dessus de porte du XIXe siècle.
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La salle à manger. Dessus de porte du XIXe siècle.
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La salle à manger. Dessus de porte du XIXe siècle.
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La salle à manger. Dessus de porte du XIXe siècle.
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La salle à manger.
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La salle à manger.
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La salle à manger.
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La salle à manger.
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La salle à manger.
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La Banque de France.
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La Banque de France.
Louis Ier Phélypeaux de la Vrillière qui fit construire l'hôtel.
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La Banque de France.
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Mercure.
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La trompe qui était l'extrémité de l'hôtel
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La trompe qui était l'extrémité de l'hôtel
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