Le château d'Avignon, Le château de Teillan, Aimargues.
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Le château d'Avignon.
La famille d'Avignon constitue tout au long du XVIIIe siècle une propriété de terres à haut rendement agricole, grâce aux travaux d'irrigation réalisés à partir du Petit Rhône. En 1893, Louis Prat-Noilly, riche négociant en vin marseillais, achète le domaine. Il réaménage le château en résidence de chasse, le fait agrandir et décorer somptueusement, crée un parc planté d'essences rares. En homme attentif et curieux des innovations de son temps, il intègre à ces embellissements les dernières nouveautés techniques.
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C'est cet ensemble complet et insolite, témoignage du goût du luxe et de la modernité de la grande bourgeoisie industrielle à l'aube du XXe siècle, que le Conseil Général des Bouches-du-Rhône vous invite à découvrir.
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Le château d'Avignon.
La maison blanche. Louis Prat-Noilly a transféré au mas du Ménage et au mas de la Cure toutes les fonctions vivrières et agricoles du domaine. Il fait donc construire un logement pour le régisseur à la place de l'ancienne forge. Cette maison permet d'apprécier la qualité architecturale apportée à tous les bâtiments fonctionnels du domaine : à l'extérieur, façades appareillées avec soin, animées par des doubles bandeaux ; à l'intérieur, une arcade s'appuyant sur des pilastres moulurés, ouvre le hall d'entrée sur l'escalier.
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Cette demeure caractéristique du milieu du XVIIIe siècle avec ses façades ordonnancées, a été transformée vers 1895 par l'architecte artésien Auguste Véran. L’agrandissement de la façade comme l'ajout de cheminées de style Renaissance dénote une volonté ostentatoire du nouveau propriétaire.
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A l'intérieur, la distribution des espaces, les ouvertures, le choix des équipements et des matériaux est pensé à la lumière des nouvelles théories hygiénistes. L'eau courante, le chauffage, l'électricité apportent confort et luxe à cette ancienne bâtisse. Quant à la décoration, elle intègre dans les boiseries et le mobilier réalisés par l'ébéniste marseillais Achille Blanqui, des oeuvres d'art de grande qualité.
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La station des eaux La situation du château, adossé au Petit Rhône, permet depuis le XVIIIe siècle d'irriguer et de dessaler les terres agricoles via un réseau dense de roubines. A partir de cette prise d'eau, Louis Prat-Noilly conçoit un véritable complexe hydraulique, mettant en oeuvre les techniques les plus modernes pour pomper, traiter et distribuer l'eau pour les usages agricoles, mais aussi domestiques.
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Les bâtiments, organisés autour de l'axe du porte-eau et des bassins de décantation, forment un ensemble monumental dédié à la maîtrise de l'eau. Aujourd'hui ces installations sont toujours en usage et permettent l'irrigation des terres jusqu'à l'étang du Vaccarès
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Le château d'eau L'eau d'usage agricole est acheminée à l'intérieur des terres par le porte-eau et les roubines de la Pigeonnière et de la Balarine. L'eau d'usage domestique, chargée en sédiments, est décantée par des bassins voûtés et enterrés. Une première salle assainit 450m3 d'eau, puis les refoule vers deux réservoirs de 350 m3 chacun, permettant une autonomie de plusieurs semaines.
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Une fois traitée, l'eau est pompée vers la chaufferie d'une part, vers le château d'eau d'autre part. Ce dernier, d'architecture néo-médiévale, réserve 50 m3 d'eau, puis les filtre par percolation. De là, par gravité et principe de vases communicants, l'eau alimente non seulement les caisses à eau du château, mais aussi les fermes avoisinantes et le château d'eau du Mas de la Cure.
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L'usine. Ce bâtiment relève de l'architecture industrielle de la fin du XIXe siècle : façades soignées, piliers en fonte rivetés qui dégagent un large espace pour le fonctionnement des machines.
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Le corps central abrite la pompe Dumont d'une grande puissance (700 litres par seconde), ainsi que la machine à vapeur qui l'actionnait jusqu'en 1934. Le fonctionnement de cette machine nécessitait l'implantation de deux énormes chaudières (aile ouest).
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Associés à la pompe, une dynamo et son moteur fournissaient l'électricité pour l'éclairage du château.
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Le lavoir Ce bâtiment, construit en 1900, clôt du côté est la station des eaux. Le premier étage est l'étage d'habitation pour les domestiques.
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Le rez-de-chaussée est composé de deux lavoirs, un pour le linge fragile, et l'autre pour le linge domestique (draps, torchons, nappes et vêtements des employés). Le bassin en pierre est divisé en deux parties : la plus grande destinée au lavage, la petite, plus proche de la source d'eau, au rinçage. Le plafond de ces pièces est caractéristique de l'époque entre des poutrelles métalliques, des voûtains de briques vernissées jaunes.
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La chaufferie. Ce bâtiment est construit en 1898 pour loger la chaudière à charbon de grande capacité, produisant l'eau chaude pour le chauffage central et pour les usages domestiques du château.
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Conçue pour l'industrie par la société anglaise Babcock et Wilcox, elle est ici adaptée à un usage privé par Philippe Fascio, constructeur marseillais.
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Le corps central abritait un logement pour le technicien-machiniste.
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En 1899, est installé dans l'aile est un garage à automobiles doté de sa propre pompe à essence.
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Le château de Teillan.
Porte italienne, surmontée des armoiries des Adhémar, taillée en pointe de diamant.
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Le château de Teillan.
C'était à l'origine un castrum romain. Le premier acte de vente date de 816 aux moines de l'abbaye d'Amiane. Vers 1050 -1100, toute la région était occupée par les Wisigoths arianistes opposées à la trinité et au pape qui, pour avoir un point fort, demanda aux moines bénédictins de St Victor de construire une abbaye, celle de Psalmody, à coté d'Aigues Mortes. Les moines de cette abbaye ont commencé à exploiter le sel. Pour se protéger, elle était dans les marais mais il fallait aussi un endroit sur la terre ferme pour les cultures et comme base arrière, ils ont donc choisi ici un terrain. Dans le monastère fortifié, il y eut de plus en plus de moines, 40 à 50, jusqu'à la réforme. Ensuite, ceux qui étaient favorables au Pape restèrent à Psalmody, les autres à Teillan : on les appela les moines huguenots car ils se convertirent au protestantisme.
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Le château de Teillan.
Suite aux persécutions, beaucoup de moines huguenots partirent dans les Cévennes pour rejoindre les maquisards. Ils vendirent le monastère à un protestant, le marquis de Bornier, qui fit des transformations. Le château est toujours resté dans les mêmes mains depuis le marquis,il y a 400 ans. Sa fille a épousé un fils Adhémar, d'où les armoiries de cette famille. Le prince de Condé vint s'établir à Aimargues. Pour le combattre, Richelieu vint s'installer à Teillan et Louis XIII au château de Marsillargues.
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Le château de Teillan.
Le château possède l'un des plus vastes pigeonniers d'Europe (1500 nids), construit en 1605 pour approvisionner Aigues-Mortes en pigeons voyageurs.
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Le château de Teillan.
La porte, réalisée par un artisan qui avait réchappé de la peste à Marseille et qui s'était réfugié à Teillan, est ornée de 2 cariatides, copiées sur celles d'un autre château de la famille.
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Le château de Teillan.
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Le corps de logis a été reconstruit vers 1605 sur les fondations Médiévales.
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Le château de Teillan.
Un membre de la famille, Alexis d'Adhémar, fut préfet d'Empire à Antibes. C'est lui qui installa ce cadran solaire. Il s'arrête à cinq heures....
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Le château de Teillan.
.... c'est pour cela qu'il y a un deuxième cadran inversé sur le pigeonnier.
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Le château de Teillan.
Le préfet d'Antibes était passionné par les arbres. A la défaite de Napoléon, il est venu prendre sa retraite ici et a transformé le château en hospice pour les vétérans, les invalides et a planté une allée de platanes, l'allée de la consolation, de 300 m de long. Elle se termine sur le Vidourle. Autour des arbres déjà présents, il a dessiné un parc romantique tout en courbes ce qui donne une impression de grandeur.
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Le château de Teillan.
Dans ce bâtiment se trouve la salle où a séjourné Richelieu, ainsi que le boudoir de Pauline Borghèse. Le préfet d'Antibes fréquentait la même loge maçonnique que les Bonaparte et Napoléon lui a demandé d'installer un boudoir pour sa sœur qui n'est jamais venue.
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Le château de Teillan.
Ce cèdre date d'Henri IV.
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Ce cyprès date de François Ier. Quand Richelieu était à Teillan, il pourchassait un pasteur protestant protégé par la marquis. Ce pasteur, en 1629, resta caché dans l'arbre.
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Le château de Teillan.
Après la défaite du prince de Condé, il y a eu la paix d'Alès. Le roi, pour remercier le marquis de son hospitalité plus ou moins forcée, lui donna l'autorisation de prendre le long de la voie Domitia treize pierres milliaires, stèles funéraires ou autels.
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Le château de Teillan.
La voie Domitienne a été créée à partir de 118 av. J.-C. à l’instigation du général romain Cneus Domitius Ahenobarbus dont elle porte le nom. Cette route devait assurer les communications avec Rome et permettre l’installation et la circulation de garnisons protégeant des villes devenues romaines, ainsi que l'argent de leur paye et celui des impôts. La première colonie romaine du sud de la Gaule fut Narbo Martius (Narbonne). Première route construite par les Romains en Gaule, elle franchit les Alpes au col de Montgenèvre (1850 m), suit la vallée de la Durance, longe le Luberon par le nord, franchit le Rhône à Beaucaire, passe par Nîmes (Nemausus) et suit la côte du Golfe du Lion jusqu'à l'Espagne, en reliant sur son chemin les principales cités gauloises de l’époque. Elle était divisée en portions de 15 milles car c'était la distance que pouvait parcourir un légionnaire romain en un jour et aussi la distance que pouvait parcourir un cheval au galop avant d'être épuisé. Tout les 15 milles, il y avait donc un relais. 1 mille romain vaut 1485 m
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Le château de Teillan.
Pierre milliaire de Tibère. Il y a eu cinq séries de pierre : la première quand Cneus Domitius Ahenobarbus a construit la voie, la deuxième quand Octave est devenu Auguste, puis celles de Tibère qui sont numérotées, le point zéro étant à Narbonne. Les pierres de Tibère sont de section rectangulaire de 3 palmes sur 4, numérotées en date et en position. Celle-ci est numérotée 73 milles. Les pierres milliaires servirent ensuite pour délimiter les communes. Tout est codifié, par exemple elles avaient huit pieds de haut, car quand on était à cheval à coté d'une pierre, on pouvait voir le sommet de la suivante.
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Autel au dieu Mars. Il a disparu durant des siècles et a été retrouvé en 1894.
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Autel au dieu Mars.
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Le château de Teillan.
Stèle funéraire de Servilius, décorée d'une frise de fruits et de fleurs ce qui est exceptionnel. Jules César, dans la Guerre des gaules, parle d'un Servilius qui était responsable de toute la production agricole en Septimanie.
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Le château de Teillan.
Deux autres stèles l'une pour un homme Valério l'autre pour une femme Hortensia surmontées d'une astragale, côte à côte donc mari et femme.
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Le château de Teillan.
Deux pins de 42 m de haut, ont entremêlé leurs racines, ce qui leur a permis de survivre. Ils sont âgés de 500 à 550 ans ce qui les place parmi les plus vieux du bassin méditerranéen.
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Le château de Teillan.
Un troisième pin a tourné à angle droit.
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Le château de Teillan.
Le parc possède la plus grande noria du Languedoc : le bassin a 5 m de diamètre. D’origine gallo-romaine, elle fut l’endroit où se tenait le bain rituel effectué par les peuples juifs de la Septimanie
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Elle permettait de monter l'eau du Vidourle pour l'irrigation. Elle communique avec le Vidourle par un tunnel. A l'arrière, une fontaine décorative fut ajoutée par le préfet.
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