Le Pont Van Gogh, Fontvieille, les Moulins, Aqueduc de Barbegal.

<center>Le pont Van Gogh. </center>Il s'agit d'un pont levis à flèches, un dans une série de onze ponts identiques, le long du canal d'Arles à Bouc.
Le pont Van Gogh.
Il s'agit d'un pont levis à flèches, un dans une série de onze ponts identiques, le long du canal d'Arles à Bouc.
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<center>Le pont Van Gogh</center>Le pont dit « pont Van-Gogh » n’est pas celui peint par l’artiste, il n'est pas à son emplacement initial, il fut remplacé en 1930 par un pont en arc en béton armé de 45 mètres, le pont de Réginelle.
Le pont Van Gogh
Le pont dit « pont Van-Gogh » n’est pas celui peint par l’artiste, il n'est pas à son emplacement initial, il fut remplacé en 1930 par un pont en arc en béton armé de 45 mètres, le pont de Réginelle.
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<center>Le pont Van Gogh</center>
Le pont Van Gogh
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<center>Le pont Van Gogh</center>
Le pont Van Gogh
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<center>Le pont Van Gogh</center>
Le pont Van Gogh
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<center>La Camargue, au sud d'Arles</center>
La Camargue, au sud d'Arles
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La Camargue, au sud d'Arles
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La Camargue, au sud d'Arles
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<center>La Camargue, au sud d'Arles</center>
La Camargue, au sud d'Arles
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<center>Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.</center>L’église paroissiale de la Tour se trouvant rapidement trop exiguë, les moines de Montmajour donnèrent le terrain pour construire cette église, provisoirement terminée en 1695 mais largement remaniée ensuite, notamment par la façade de 1765 et la tour de l’horloge de 1866. La période révolutionnaire, violemment anticléricale, vit l’église désaffectée, les cloches fondues (pour faire des canons), l’abbé Galissard poursuivi et guillotiné en 1793. Cette contestation resta vive pendant tout le XIXe, surtout menée par les carriers : RF, symbole républicain, fut apposé sur sa façade et la Marianne érigée sur la place.
Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
L’église paroissiale de la Tour se trouvant rapidement trop exiguë, les moines de Montmajour donnèrent le terrain pour construire cette église, provisoirement terminée en 1695 mais largement remaniée ensuite, notamment par la façade de 1765 et la tour de l’horloge de 1866. La période révolutionnaire, violemment anticléricale, vit l’église désaffectée, les cloches fondues (pour faire des canons), l’abbé Galissard poursuivi et guillotiné en 1793. Cette contestation resta vive pendant tout le XIXe, surtout menée par les carriers : RF, symbole républicain, fut apposé sur sa façade et la Marianne érigée sur la place.
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<center>Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.</center>
Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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<center>Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.</center>
Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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<center>Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.</center>
Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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<center>Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.</center>
Fontvieille. L’Eglise Saint Pierre ès-Liens.
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<center>Fontvieille. La Marianne. </center>Au cours de la séance du Conseil Municipal du 1er juin 1889 présidée par Raymond MARION, maire de Fontvieille, celui-ci expose au Conseil Municipal qu'à l'instar d'un grand nombre de communes, il y aurait lieu selon lui, à l'occasion de la célébration de la fête nationale du quatorze juillet, à ériger un monument commémoratif du centenaire de 1789.
Le Conseil Municipal à l'unanimité, se ralliant à la proposition de Monsieur le Président, décide d'ériger le monument de la Marianne sur la place publique en face de l'église.
Fontvieille. La Marianne.
Au cours de la séance du Conseil Municipal du 1er juin 1889 présidée par Raymond MARION, maire de Fontvieille, celui-ci expose au Conseil Municipal qu'à l'instar d'un grand nombre de communes, il y aurait lieu selon lui, à l'occasion de la célébration de la fête nationale du quatorze juillet, à ériger un monument commémoratif du centenaire de 1789. Le Conseil Municipal à l'unanimité, se ralliant à la proposition de Monsieur le Président, décide d'ériger le monument de la Marianne sur la place publique en face de l'église.
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<center>Fontvieille. </center>La grand rue creusée dans la pierre.
Fontvieille.
La grand rue creusée dans la pierre.
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<center>Fontvieille. </center>La grand rue creusée dans la pierre.
Fontvieille.
La grand rue creusée dans la pierre.
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<center>Fontvieille. </center>La grand rue creusée dans la pierre. Le Planet.
Fontvieille.
La grand rue creusée dans la pierre. Le Planet.
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<center>Fontvieille. </center>La grand rue creusée dans la pierre. Le Planet.
Fontvieille.
La grand rue creusée dans la pierre. Le Planet.
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<center>Fontvieille. </center>La Corniche  des Blocs.
Notez ce panorama. On comprend bien la présence des carriers a donné, à Fontvieille sa configuration si particulière : la grand rue aujourd’hui cœur du village, fut creusée dans la pierre, du XVe au XVIIIe siècle. La Corniche en constitue la limite nord.
Fontvieille.
La Corniche des Blocs. Notez ce panorama. On comprend bien la présence des carriers a donné, à Fontvieille sa configuration si particulière : la grand rue aujourd’hui cœur du village, fut creusée dans la pierre, du XVe au XVIIIe siècle. La Corniche en constitue la limite nord.
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<center>Fontvieille. </center>L’hôtel Marion, visible au bout de la ruelle, en face, servait d’auberge, de relais de poste et surtout d’arrêt de diligence. Les écuries étaient ici, ainsi que le terre-plein de l’hôtel où des courses de taureau camarguaises se déroulaient pendant les fêtes. Or, un incendie détruisit écuries et véhicule, mettant fin à toute activité en 1911.
Daudet empruntait l’omnibus de Tarascon dit «de l’Oule» pour se rendre à la gare ou aller chez son ami Mistral. Il l’immortalisa dans la Diligence de Beaucaire.
Fontvieille.
L’hôtel Marion, visible au bout de la ruelle, en face, servait d’auberge, de relais de poste et surtout d’arrêt de diligence. Les écuries étaient ici, ainsi que le terre-plein de l’hôtel où des courses de taureau camarguaises se déroulaient pendant les fêtes. Or, un incendie détruisit écuries et véhicule, mettant fin à toute activité en 1911. Daudet empruntait l’omnibus de Tarascon dit «de l’Oule» pour se rendre à la gare ou aller chez son ami Mistral. Il l’immortalisa dans la Diligence de Beaucaire.
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<center>Fontvieille. La Tour des Abbés.  </center>Après avoir pendant trois siècles, rassemblé le terroir originel de Fontvieille, les abbés de Montmajour eurent à cœur de le défendre contre les Seigneurs des Baux lorsque ceux-ci, se révoltant contre la reine Jeanne et la maison d’Anjou, lâchèrent sur la région, en pleine peste noire, ces «Brigands des Baux», à savoir un ramassis de chevaliers rebelles, de paysans en rupture de ban, et de mercenaires en mal de pillage.
Fontvieille. La Tour des Abbés.
Après avoir pendant trois siècles, rassemblé le terroir originel de Fontvieille, les abbés de Montmajour eurent à cœur de le défendre contre les Seigneurs des Baux lorsque ceux-ci, se révoltant contre la reine Jeanne et la maison d’Anjou, lâchèrent sur la région, en pleine peste noire, ces «Brigands des Baux», à savoir un ramassis de chevaliers rebelles, de paysans en rupture de ban, et de mercenaires en mal de pillage.
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<center>Fontvieille. La Tour des Abbés.  </center>Comme d’autres fortifications contemporaines, la Tour combinait une structure rustique à des mâchicoulis. C’est pour sa construction qu’est ouverte la première carrière de pierre du village, alors que le site de Castelet, dévasté, est abandonné. Au XVe, un château est accolé à la tour : il va rapidement devenir la résidence du receveur général, administrant les revenus du monastère et exerçant la justice dans la «salle du conseil», significativement choisie, en 1790, pour la première réunion du conseil municipal.
Fontvieille. La Tour des Abbés.
Comme d’autres fortifications contemporaines, la Tour combinait une structure rustique à des mâchicoulis. C’est pour sa construction qu’est ouverte la première carrière de pierre du village, alors que le site de Castelet, dévasté, est abandonné. Au XVe, un château est accolé à la tour : il va rapidement devenir la résidence du receveur général, administrant les revenus du monastère et exerçant la justice dans la «salle du conseil», significativement choisie, en 1790, pour la première réunion du conseil municipal.
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<center>Fontvieille. La Tour des Abbés.  </center>Vendue comme bien national à la Révolution, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1927, elle est enfin rachetée en 1958 par le peintre Carl Liner qui la restaure et en fait un lieu d’exposition. Puis son épouse la légua à la ville en 2003, pour perpétuer ce double patrimoine architectural et artistique.
Fontvieille. La Tour des Abbés.
Vendue comme bien national à la Révolution, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1927, elle est enfin rachetée en 1958 par le peintre Carl Liner qui la restaure et en fait un lieu d’exposition. Puis son épouse la légua à la ville en 2003, pour perpétuer ce double patrimoine architectural et artistique.
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<center>Fontvieille. La Tour des Abbés.  </center>
Fontvieille. La Tour des Abbés.
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<center>Fontvieille. </center>
Fontvieille.
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<center>Fontvieille. La Vieille Font.</center>Source d’eau que l’on dit tiède en hiver, mais surtout remarquable par son important débit dans cette région sèche.:. Un signe de son importance : Fontvieille lui doit son nom ! (Ce nom est d’ailleurs cité dès 1150). Il n’est donc pas anodin que la Tour et le premier village se soient installés à proximité.
L’aménagement représenté par Lelée montre tout à côté ces «piles» (bacs de pierre) où le blé était lavé avant utilisation.
Fontvieille. La Vieille Font.
Source d’eau que l’on dit tiède en hiver, mais surtout remarquable par son important débit dans cette région sèche.:. Un signe de son importance : Fontvieille lui doit son nom ! (Ce nom est d’ailleurs cité dès 1150). Il n’est donc pas anodin que la Tour et le premier village se soient installés à proximité. L’aménagement représenté par Lelée montre tout à côté ces «piles» (bacs de pierre) où le blé était lavé avant utilisation.
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<center>Fontvieille.  Le Lavoir.</center>Remarquable par sa taille, le lavoir de Fontvieille a toutefois posé des problèmes d’espace tout au long du XIXe siècle : il fallait accueillir une population croissante liée à l’essor des carrières. Plusieurs projets de reconstruction se succédèrent en vain. Il fut enfin agrandi en 1860, puis couvert d’une toiture à la fin du siècle, ainsi que d’un mur nord, vers 1920, protégeant les femmes du vent et de la pluie. Il est alimenté par la source qui sourd au fond en plusieurs points. Deux bassins successifs permettent enfin de laver (en aval) sans polluer l’eau de rinçage (en amont, à gauche).
Fontvieille. Le Lavoir.
Remarquable par sa taille, le lavoir de Fontvieille a toutefois posé des problèmes d’espace tout au long du XIXe siècle : il fallait accueillir une population croissante liée à l’essor des carrières. Plusieurs projets de reconstruction se succédèrent en vain. Il fut enfin agrandi en 1860, puis couvert d’une toiture à la fin du siècle, ainsi que d’un mur nord, vers 1920, protégeant les femmes du vent et de la pluie. Il est alimenté par la source qui sourd au fond en plusieurs points. Deux bassins successifs permettent enfin de laver (en aval) sans polluer l’eau de rinçage (en amont, à gauche).
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<center>Fontvieille.  Le Lavoir.</center>
Fontvieille. Le Lavoir.
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<center>Fontvieille. </center>Le carrefour de la poste.
Le centre du village a été largement modifié depuis le XIXe siècle. En effet, les constructions étaient presque inexistantes au profit de prés et champs, mais aussi du premier cimetière, du XVIIe siècle, déplacé en 1852. La construction  des Halles en 1880, l’aménagernent du pont neuf de 1922 à 1924 puis le bureau de poste en 1931, en font le centre du village.
Fontvieille.
Le carrefour de la poste. Le centre du village a été largement modifié depuis le XIXe siècle. En effet, les constructions étaient presque inexistantes au profit de prés et champs, mais aussi du premier cimetière, du XVIIe siècle, déplacé en 1852. La construction des Halles en 1880, l’aménagernent du pont neuf de 1922 à 1924 puis le bureau de poste en 1931, en font le centre du village.
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<center>Fontvieille. </center>Des nombreuses fontaines Dragor installées dans les années 1930, seules trois sont conservées à Fontvieille, celle-ci fut placée ici pour être mise en valeur en 1993.
Fontvieille.
Des nombreuses fontaines Dragor installées dans les années 1930, seules trois sont conservées à Fontvieille, celle-ci fut placée ici pour être mise en valeur en 1993.
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<center>Le château de Montauban à Fontvieille.</center>Grâce à l'accueil chaleureux de ses cousins Ambroy, Daudet redécouvrit ici la Provence quittée depuis l'enfance et vint souvent y séjourner pour se reposer de Paris et trouver son inspiration littéraire. Il y noua une amitié très forte avec Timoléon Ambroy, si bien qu'il hérita d'une petite part de cette maison, héritage éphémère puisqu'il mourut sans y revenir.
Montauban se cache, il l'avoue, dans presque tous ses livres.
Le château de Montauban à Fontvieille.
Grâce à l'accueil chaleureux de ses cousins Ambroy, Daudet redécouvrit ici la Provence quittée depuis l'enfance et vint souvent y séjourner pour se reposer de Paris et trouver son inspiration littéraire. Il y noua une amitié très forte avec Timoléon Ambroy, si bien qu'il hérita d'une petite part de cette maison, héritage éphémère puisqu'il mourut sans y revenir. Montauban se cache, il l'avoue, dans presque tous ses livres.
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<center>Le château de Montauban.</center>Dans Sapho, le domaine des Gaussin en est une réplique : «Une côte rocheuse [...], la maison, moitié ferme et moitié château, large perron, toiture italienne, portes écussonnées, que continuaient les murailles rousses du mas provençal, les perchoirs pour les paons, la crèche aux troupeaux...» Outre tous les détails de la vie provençale, il évoque encore le vieux chien Miracle, et ce cagnard où, comme lui, le jeune Jean aime à venir s'isoler...Ce château est en effet un mas doté au XIXe d'une façade monumentale. Aussi l'arrière présente-t-il toujours un profil trapu et allongé contrastant avec l'élévation de la façade en pierre de taille, rigoureusement symétrique et largement ouverte sur l'extérieur.
Le château de Montauban.
Dans Sapho, le domaine des Gaussin en est une réplique : «Une côte rocheuse [...], la maison, moitié ferme et moitié château, large perron, toiture italienne, portes écussonnées, que continuaient les murailles rousses du mas provençal, les perchoirs pour les paons, la crèche aux troupeaux...» Outre tous les détails de la vie provençale, il évoque encore le vieux chien Miracle, et ce cagnard où, comme lui, le jeune Jean aime à venir s'isoler...Ce château est en effet un mas doté au XIXe d'une façade monumentale. Aussi l'arrière présente-t-il toujours un profil trapu et allongé contrastant avec l'élévation de la façade en pierre de taille, rigoureusement symétrique et largement ouverte sur l'extérieur.
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<center>Le château de Montauban.</center>
Le château de Montauban.
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<center>Le château de Montauban.</center>Julia Allard-Daudet (1847-1940) et Alphonse Daudet (1840-1897), au premier plan. Derrière, Timoléon Ambroy (1821-1895) et Vespasie Ambroy (1796-1874).
Le château de Montauban.
Julia Allard-Daudet (1847-1940) et Alphonse Daudet (1840-1897), au premier plan. Derrière, Timoléon Ambroy (1821-1895) et Vespasie Ambroy (1796-1874).
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<center>Le château de Montauban.</center>Armoire de mariage (Noyer, style Fourques, Epoque début XIXème, circa 1830)
L'armoire était apportée par la jeune épousée en guise de dot pour conserver le trousseau des jeunes mariés. Plus haut que large, et tout en rondeur, elle se caractérise par deux portes décorées chacune par trois panneaux moulurés. La corniche et les pieds complètent le décor par leurs lignes sinueuses. La réputation de l'armoire vient surtout de ses ferrures très travaillées. Chaque porte est fermée par trois serrures pour que la maîtresse de maison puisse mettre à l'abri ses trésors et souvenirs. Si l'armoire était un don du père de la mariée, le travail du fer était le présent du père de l'époux. D'ailleurs quant l'armoire montrait de belles quincailleries, on disait que le marié était bien ferré.
Style Fourques : ce style tient son nom d'une localité proche d'Arles. Il se caractérise par de minces moulures se terminant par des boucles enroulées en escargot? C'est une stylisation très poussée et aplatie de la moulure rocaille, un décor en colimaçon.
Le château de Montauban.
Armoire de mariage (Noyer, style Fourques, Epoque début XIXème, circa 1830) L'armoire était apportée par la jeune épousée en guise de dot pour conserver le trousseau des jeunes mariés. Plus haut que large, et tout en rondeur, elle se caractérise par deux portes décorées chacune par trois panneaux moulurés. La corniche et les pieds complètent le décor par leurs lignes sinueuses. La réputation de l'armoire vient surtout de ses ferrures très travaillées. Chaque porte est fermée par trois serrures pour que la maîtresse de maison puisse mettre à l'abri ses trésors et souvenirs. Si l'armoire était un don du père de la mariée, le travail du fer était le présent du père de l'époux. D'ailleurs quant l'armoire montrait de belles quincailleries, on disait que le marié était bien ferré. Style Fourques : ce style tient son nom d'une localité proche d'Arles. Il se caractérise par de minces moulures se terminant par des boucles enroulées en escargot? C'est une stylisation très poussée et aplatie de la moulure rocaille, un décor en colimaçon.
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<center>Fontvieille. Le moulin Sourdon.</center>Ce moulin est souvent surnommé Moulin Tombé car il fut le premier à perdre son toit et ses ailes. Il est le plus à l'Ouest et demeure le doyen puisqu’un acte notarié en 1791 prouve qu’il était déjà en activité. Il sera restauré une première fois en 1958 avant de devenir un belvédère en 2015.
Fontvieille. Le moulin Sourdon.
Ce moulin est souvent surnommé Moulin Tombé car il fut le premier à perdre son toit et ses ailes. Il est le plus à l'Ouest et demeure le doyen puisqu’un acte notarié en 1791 prouve qu’il était déjà en activité. Il sera restauré une première fois en 1958 avant de devenir un belvédère en 2015.
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<center>Fontvieille. </center>L'abbaye de Montmajour.
Fontvieille.
L'abbaye de Montmajour.
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<center>Fontvieille. </center>Le Moulin le Daudet vu du moulin Sourdon.
Fontvieille.
Le Moulin le Daudet vu du moulin Sourdon.
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<center>Fontvieille. Le Moulin de Daudet.</center>Ce moulin appartenait au meunier Ribes. Il dépendait d'un groupe de moulins à vent qui comprenait également le mouli n Ramet et le moulin Tissot. Il est aussi connu sous le nom Moulin Saint Pierre, et s'élève sur la plus haute des collines. Il fut construit en 1814 et va fonctionner jusqu'en 1915. Ce fut le dernier moulin en activité. Il devient le «Moulin de Daudet» en 1935 sur l’initiative des Amis du Moulin, parmi lesquels Léo Lelée qui réalisa de nombreux dessins de cet endroit, dont celui du mécanisme, encore visible aujourd’hui.
Fontvieille. Le Moulin de Daudet.
Ce moulin appartenait au meunier Ribes. Il dépendait d'un groupe de moulins à vent qui comprenait également le mouli n Ramet et le moulin Tissot. Il est aussi connu sous le nom Moulin Saint Pierre, et s'élève sur la plus haute des collines. Il fut construit en 1814 et va fonctionner jusqu'en 1915. Ce fut le dernier moulin en activité. Il devient le «Moulin de Daudet» en 1935 sur l’initiative des Amis du Moulin, parmi lesquels Léo Lelée qui réalisa de nombreux dessins de cet endroit, dont celui du mécanisme, encore visible aujourd’hui.
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<center>Fontvieille. Le Moulin de Daudet.</center>Il date du début du XIXe siècle et a appartenu à la famille Bellon depuis 1923. Daudet s’en inspira très largement dans les descriptions des Lettres de mon Moulin.
L’auteur prétend même l’avoir acquis dans un acte de vente imaginaire, et c'est ici qu’il situe notamment le Secret de maître Cornille.
Fontvieille. Le Moulin de Daudet.
Il date du début du XIXe siècle et a appartenu à la famille Bellon depuis 1923. Daudet s’en inspira très largement dans les descriptions des Lettres de mon Moulin. L’auteur prétend même l’avoir acquis dans un acte de vente imaginaire, et c'est ici qu’il situe notamment le Secret de maître Cornille.
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<center>Fontvieille. Le Moulin de Daudet.</center>
Fontvieille. Le Moulin de Daudet.
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<center>Le moulin de Daudet à Fontvieille</center>Le Moulin de Daudet, en 2008.
Le moulin de Daudet à Fontvieille
Le Moulin de Daudet, en 2008.
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<center>Fontvieille. Le moulin Ramet.</center>
Fontvieille. Le moulin Ramet.
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<center>Fontvieille. Le moulin Ramet.</center>
Fontvieille. Le moulin Ramet.
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<center>Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon</center>Tout proche de Montauban, c’est le moulin que Daudet connaît le mieux. Il a même réellement projeté de l’acheter «ce serait le cas, décidément d’acheter le moulin du père Tissot ; je lui en parlerai quand j’irai là-bas. L’honneur m’oblige à avoir un moulin. » Pourtant ce n’est pas celui-ci que l’auteur se plait à décrire dans ses livres.
Le dernier meunier Trophime Avon s’arrêta en 1905.
Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon
Tout proche de Montauban, c’est le moulin que Daudet connaît le mieux. Il a même réellement projeté de l’acheter «ce serait le cas, décidément d’acheter le moulin du père Tissot ; je lui en parlerai quand j’irai là-bas. L’honneur m’oblige à avoir un moulin. » Pourtant ce n’est pas celui-ci que l’auteur se plait à décrire dans ses livres. Le dernier meunier Trophime Avon s’arrêta en 1905.
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<center>Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon</center>Il est le plus près du château de Montauban. Cette proximité lui valait de Fréquentes visites d’Alphonse Daudet qui s’arrêtait à ce moulin bien plus souvent qu’aux autres. Il a même projeté de l’acheter : « ce serait le cas, décidément d’acheter le moulin du père Tissot ; je lui en parlerai quand j’irai là-bas. L’honneur m’oblige à avoir un moulin » (correspondance privée). Ce moulin a cessé de tourner vers 1905, Trophime Avon en a été le dernie
Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon
Il est le plus près du château de Montauban. Cette proximité lui valait de Fréquentes visites d’Alphonse Daudet qui s’arrêtait à ce moulin bien plus souvent qu’aux autres. Il a même projeté de l’acheter : « ce serait le cas, décidément d’acheter le moulin du père Tissot ; je lui en parlerai quand j’irai là-bas. L’honneur m’oblige à avoir un moulin » (correspondance privée). Ce moulin a cessé de tourner vers 1905, Trophime Avon en a été le dernie
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<center>Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon</center>
Fontvieille . Le moulin Tissot - Avon
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Situé dans la commune de Fontvieille, à environ sept kilomètres à l'est de la ville d'Arles, le vallon des Arcs est franchi par deux ponts aqueducs parallèles, en partie sur arches. Ce dispositif s'explique par les modifications intervenus sur l'aqueduc d'Arles au début du IIe siècle.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Situé dans la commune de Fontvieille, à environ sept kilomètres à l'est de la ville d'Arles, le vallon des Arcs est franchi par deux ponts aqueducs parallèles, en partie sur arches. Ce dispositif s'explique par les modifications intervenus sur l'aqueduc d'Arles au début du IIe siècle.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>L'ouvrage primitif comportait deux branches convergeant dans un bassin d'où partait un conduit unique alimentant Arles. Sa branche orientale fut détournée pour alimenter la meunerie de Barbegal, tandis que la branche occidentale continua à alimenter la ville d'Arles.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
L'ouvrage primitif comportait deux branches convergeant dans un bassin d'où partait un conduit unique alimentant Arles. Sa branche orientale fut détournée pour alimenter la meunerie de Barbegal, tandis que la branche occidentale continua à alimenter la ville d'Arles.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Le pont nouvellement édifié traversait en tranchée le chaînon de la Pène pour alimenter la meunerie.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Le pont nouvellement édifié traversait en tranchée le chaînon de la Pène pour alimenter la meunerie.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Les deux aqueducs et leurs canaux.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Les deux aqueducs et leurs canaux.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Ils ont été construits pour desservir la ville d'Arles. La meunerie pouvait produire 4,5 tonnes de farine par jour, de quoi alimenter les 12 500 habitants de la ville d'Arles de cette époque.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Ils ont été construits pour desservir la ville d'Arles. La meunerie pouvait produire 4,5 tonnes de farine par jour, de quoi alimenter les 12 500 habitants de la ville d'Arles de cette époque.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Les piles sont élevées en petit appareil et utilisent parfois à leur soubassement des blocs de grand appareil en réemploi ; les arches sont également en petit appareil, complété par de la brique. Cette façon de procéder se retrouve cependant ponctuellement sur le tracé de l’aqueduc du versant sud, notamment sur le tronçon parallèle à l’aqueduc d’alimentation de la meunerie, ce qui laisse croire que la construction de cette dernière est contemporaine d’une campagne de restauration générale du réseau hydraulique.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Les piles sont élevées en petit appareil et utilisent parfois à leur soubassement des blocs de grand appareil en réemploi ; les arches sont également en petit appareil, complété par de la brique. Cette façon de procéder se retrouve cependant ponctuellement sur le tracé de l’aqueduc du versant sud, notamment sur le tronçon parallèle à l’aqueduc d’alimentation de la meunerie, ce qui laisse croire que la construction de cette dernière est contemporaine d’une campagne de restauration générale du réseau hydraulique.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Les deux aqueducs et leurs canaux. Au premier plan à droite, un pilier de l'aqueduc de la meunerie dont la base est moellons. Derrière lui, l'aqueduc d'Arles, avec trois arches visibles, et dans la partie supérieure, le canal. Les bases de l'aqueduc d'Arles sont construites en grand appareil. Cette différence de traitement, et donc de qualité de construction, explique la meilleure conservation de l'aqueduc d'Arles, malgré qu'il soit un siècle plus vieux.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Les deux aqueducs et leurs canaux. Au premier plan à droite, un pilier de l'aqueduc de la meunerie dont la base est moellons. Derrière lui, l'aqueduc d'Arles, avec trois arches visibles, et dans la partie supérieure, le canal. Les bases de l'aqueduc d'Arles sont construites en grand appareil. Cette différence de traitement, et donc de qualité de construction, explique la meilleure conservation de l'aqueduc d'Arles, malgré qu'il soit un siècle plus vieux.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>
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L'aqueduc et les moulins de Barbegal
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Fernand Benoît avait dans un premier temps daté cette construction au IV° de notre ère, la liant avec la diffusion du christianisme et la raréfaction de l’esclavage qu’elle aurait entraîné. Cependant, des recherches effectuées dans les années 80 par le CNRS et l’Université de Provence ont démenti cette hypothèse et restitué l’élaboration du complexe au II° après JC.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Fernand Benoît avait dans un premier temps daté cette construction au IV° de notre ère, la liant avec la diffusion du christianisme et la raréfaction de l’esclavage qu’elle aurait entraîné. Cependant, des recherches effectuées dans les années 80 par le CNRS et l’Université de Provence ont démenti cette hypothèse et restitué l’élaboration du complexe au II° après JC.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Les deux aqueducs sont côte à côte, et se séparent à la pierre trouée derrière laquelle se trouvent les vestiges de la meunerie romaine de Barbegal. A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Les deux aqueducs sont côte à côte, et se séparent à la pierre trouée derrière laquelle se trouvent les vestiges de la meunerie romaine de Barbegal. A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
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A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
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A gauche, l'aqueduc qui alimentait Arles en eau potable, à droite l'aqueduc alimentant la meunerie.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>La pierre trouée. Vue de la fin de l'aqueduc. Sur une plaque commémorative est marqué :
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
La pierre trouée. Vue de la fin de l'aqueduc. Sur une plaque commémorative est marqué : "Passant honore ici la mémoire de Fernand Benoît 1892 – 1969 archéologue et humaniste dont les recherches et les découvertes illuminèrent la vie en fouillant et un identifiant ces ruines antiques comme celle de la première meunerie hydraulique, il a ajouté un incomparable joyau à la couronne de sa patrie provençale."
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Fin de l'aqueduc. En contrebas se trouvaient les moulins. L'eau actionnait deux séries de huit roues verticales à augets disposées de part et d'autre d'une allée centrale. Elles fournissaient l'énergie à des moulins à farine.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Fin de l'aqueduc. En contrebas se trouvaient les moulins. L'eau actionnait deux séries de huit roues verticales à augets disposées de part et d'autre d'une allée centrale. Elles fournissaient l'énergie à des moulins à farine.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Ruines des moulins. L’eau, depuis le sommet de la colline, se déversait dans une série de 16 moulins, 8 de chaque côté disposées en cascade les uns au dessous des autres.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Ruines des moulins. L’eau, depuis le sommet de la colline, se déversait dans une série de 16 moulins, 8 de chaque côté disposées en cascade les uns au dessous des autres.
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<center>L'aqueduc et les moulins de Barbegal</center>Ruines des moulins. L’eau, depuis le sommet de la colline, se déversait dans une série de 16 moulins, 8 de chaque côté disposées en cascade les uns au dessous des autres.
L'aqueduc et les moulins de Barbegal
Ruines des moulins. L’eau, depuis le sommet de la colline, se déversait dans une série de 16 moulins, 8 de chaque côté disposées en cascade les uns au dessous des autres.
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