Les éléments de décor architectonique que l'on voit contre le mur droit appartiennent au décor du forum...
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Les cryptoportiques.
...tout comme le grand chapiteau qui se trouve dans l'angle.
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Les cryptoportiques.
Ces éléments ont été trouvés dans la galerie, dont les voûtes ont été parfois percées pour faire des citernes, notamment aux deux angles.
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Les cryptoportiques.
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Les cryptoportiques.
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Les cryptoportiques.
Claveaux de briques altrenant avec des claveaux de pierre dans une voûte d'arête de la galerie marchande du IVème siècle.
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Galerie Nord.
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Les cryptoportiques.
Magasins du Ier siècle.
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Les cryptoportiques.
Seule la galerie nord, en raison de la pente du terrain, donnait de plain-pied sur une place adjacente, ancêtre de la place du Forum actuelle. Onze boutiques avaient été aménagées contre son mur extérieur.
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Les cryptoportiques.
Dans la galerie nord, le terrain remblayé de plusieurs mètres a permis la conservation des vestiges de la cité préromaine. Etagement des différents sols. En haut, pierres pour boucher l'ouverture.
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Les cryptoportiques.
Une première modification eut lieu entre la fin du le, siècle et le début du IIe siècle ap. J.-C., avec la construction d'un édifice rectangulaire au milieu de la galerie, désormais coupée en deux. Ce bâtiment, sans doute un petit temple donnant sur le forum, empiétait au nord sur les trois boutiques centrales. Il devint ensuite la crypte d'une église construite au-dessus, qui est devenue ensuite une église gothique, l'église Saint-Lucien, détruite vers 1820.
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Les cryptoportiques.
Pendant la révolution, les prêtres réfractaires venaient ici célébrer des offices.
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Ancien municipe.
Depuis le Plan de la Cour, ce sont quatre édifices, et non un seul, qui témoignent de plusieurs siècles de pouvoir communal : le palais des Podestats, la maison commune,l’hôtel de ville, et le beffroi. Ici, la maison commune, ancêtre de l’hôtel de ville, édifiée par les consuls aux XVe siècle. Sa façade tranche avec la suivante, notamment par la présence de ses grandes fenêtres à linteaux et meneaux.
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Palais des Podestats
Ancien palais du Viguier. Le palais des Podestats, de style roman, date du XIIIe siècle. La façade à l’allure fortifiée conserve encore ses créneaux, ses meurtrières, ses fenêtres géminées en plein cintre et son porche roman. A gauche de ce porche, on remarque encore « le banc de justice », gradin de pierre où s’installaient les officiers comtaux pour prêter serment et jurer de respecter les privilèges de la ville.
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Palais des Podestats
Dans la cour, les bâtiments ont été beaucoup modifiés lors du réaménagement des bureaux municipaux. Du latin potestas (« pouvoir »), le podestat désignait au Moyen Age, dans certaines villes d’Italie et du Midi, le premier magistrat qui dirigeait la cité. Dans l’histoire arlésienne le terme fait référence à un période trouble (1220-1251), durant laquelle les tensions entre les divers pouvoirs (comtal, seigneuriaux, ecclésiastique) sont si vives que l’on fait appel à un professionnel, nommé pour un an, pour administrer la ville.
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Palais des Podestats
Le Palais des Podestats du XIIIème siècle. Jusqu’à l’édification de l’hôtel de ville et l’aménagement de la place au sud, le pouvoir communal siégeait et s’exerçait donc sur le Plan de la Cour. Le 30 avril 1251, l’armée comtale entre dans la ville. Désormais Arles ne sera plus jamais indépendante, elle subira le sort des autres villes de Provence. Le viguier, représentant du comte, s’installe alors dans l’ancien palais des Podestats réaménagé et appelé palatium. Il est assisté d’un juge qui y rend la justice, et d’un clavaire qui encaisse les revenus du comte. La communauté est simplement autorisée à désigner quatre syndics ayant la charge de l’administration de la ville. Les assemblées générales des habitants se tenaient sur la place située au nord, l'actuel Plan de la Cour, alors théâtre de la vie politique de la cité.
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Palais des Podestats
Dans la cour, on peut encore observer les anciens cachots de la prison. Ici ont été incarcérés les Arlésiens avant leur déportation vers les camps de la mort Nazis.
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Palais des Podestats
Les anciens cachots de la prison.
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Palais des Podestats
Les anciens cachots de la prison.
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Dans les rues d'Arles.
Rue du palais.
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Rue Balze.
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L'église Saint-Anne.
Porte latérale de l'église Ste Anne, impasse Balze.
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Rue Balze.
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Chapelle des Jésuites.
Au premier plan, la chapelle. Au fond, l'arrière de l'ancien palais Laval – Castellane (XVe siècle), aujourd'hui Muséon Arlaten.
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Chapelle des Jésuites.
En 1648, les Jésuites dont le premier collège avaient été installé dans les ruines du Théâtre Antique, transférèrent leur établissement rue Balze, dans l'ancien palais Laval – Castellane (XVe siècle), aujourd'hui Muséon Arlaten. Une chapelle destinée aux élèves est construite sur le côté Est du bâtiment. Sa façade offre un bel ordonnancement classique. Entablement avec corniche à denticules.
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Chapelle des Jésuites.
En 1648, les Jésuites dont le premier collège avaient été installé dans les ruines du Théâtre Antique, transférèrent leur établissement rue Balze, dans l'ancien palais Laval – Castellane (XVe siècle), aujourd'hui Muséon Arlaten. Une chapelle destinée aux élèves est construite sur le côté Est du bâtiment. Sa façade offre un bel ordonnancement classique.
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Chapelle des Jésuites.
Cette chapelle est celle que les jésuites, au XVII, adjoignèrent à l'hôtel de Laval-Castellane, aujourd'hui musée Arlaten.
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Chapelle des Jésuites.
L’édifice est caractéristique de l’architecture classique, avec des éléments de décor baroque. La grande façade de la chapelle offre un bel ordonnancement classique. Des entablements à fortes corniches à denticules séparent les trois niveaux ornés de frontons curvilignes ou interrompus, et de niches abritant autrefois des statues. Pilastres et colonnes accentuent la verticalité de cette façade, qui présente des éléments de décors baroques (mascarons avec draperies, par exemple).
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Chapelle des Jésuites.
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Chapelle des Jésuites.
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Chapelle des Jésuites.
Portail de la chapelle des Jésuites
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Chapelle des Jésuites.
Portail de la chapelle des Jésuites
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Chapelle des Jésuites.
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Rue Balze.
En face de la chapelle des Jésuites.
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Place du Forum.
Hôtel Nord-Pinus et statue de Mistral, de Th Rivière, 1909, entourée d'une grille dont les barreaux sont en forme de trident des gardians (ficheiroun).
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Place du Forum.
Deux colonnes corinthiennes, dites de Saint-Lucien, surmontées d'un fragment de fronton, vestiges d'un temple de l'époque de Trajan ou d'Hadrien.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Place du Forum.
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Rue de la Place.
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Rue du Docteur-Fanton.
Belle façade 17e siècle
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Rue du Docteur-Fanton.
Belle façade 17e siècle
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Hôtel Blain.
L’hôtel Blain, au 18 rue de la Calade, est un exemple typique des hôtels particuliers qui ont fleuri au XVIIe siècle. Il eut, comme bon nombre d'hôtels particuliers arlésiens, différents propriétaires et fut reconstruit plusieurs fois. La surprise se trouve à l'intérieur, où juste après un vestibule assez ample, on trouve l'un des plus beaux escaliers d'Arles.
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Hôtel Blain.
Il fut d’abord la propriété de la famille de Donines, dont on connaît un hôtel rue de la Bastille, puis de la famille des Alberts. C’est au XVIIe siècle qu’il est racheté par la famille Blain, famille de juristes, et le remarquable escalier intérieur porte sur un de ses arcs la date de 1687.
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Hôtel Blain.
Cet escalier monumental, occupant tout le centre de l’immeuble, dessert quatre niveaux et comporte des volées droites à balustres, s’articulant sur quatre noyaux.
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L'église des Dominicains.
Anciennement appelée des Frères-Prêcheurs, c'est une ancienne église de style gothique construite à la fin du XVe siècle et aujourd'hui désaffectée.
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L'église des Dominicains.
La construction de cette grande église de style gothique méridional débute en décembre 1448 - la première pierre étant posée par le bon roi René - et semble se terminer au plus tard en 1499, date de sa consécration sous le nom de Notre-Dame-de-Confort.
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L'église des Dominicains.
Entrée sud.
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L'église des Dominicains.
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L'église des Dominicains.
Les Frères Prêcheurs, ou Dominicains, s'établissent à Arles 1231. Installeés d'abord au Nord de la ville, à l'extérieur des remparts et chassés par les incursions des grandes compagnies, ils se fixent en 1361 au bord du Rhône, en plein quartier juif.
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L'église des Dominicains.
Après l'acquisition de plusieurs jardins et maisons, ils construisent là leur couvent. Au XVe siècle, ils s'étendent vers le sud et vers l'est, pour édifier des bâtiments conventuels plus spacieux. La première pierre de la grande église Notre-Dame de Confort est posée en 1448 par le roi René. La construction s'achève en 1484.
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L'église des Dominicains.
Le cloître est bâti au sud-ouest de l'église vers 1560, au centre du bâtiment conventuel. La porte au décor flamboyant qui en est un vestige s'ouvre alors vers le Rhône pour l'entrée des fidèles. En 1601, une belle porte classique est édifiée au sud de l'église (rue du Dr. Fanton). Après la révolution, l'église a été vendue en 26 lots et abritait remises et garages jusqu'à la grande campagne
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L'église des Dominicains.
L'édifice est de style gothique méridional, à nef unique voûtée sur croisées d'ogives et comportant cinq travées; son vaisseau principal est bordé de chapelles latérales moins élevées, formant « collatéraux ». L’abside pentagonale est peu profonde et, comme les chapelles latérales, moins haute que la nef. Une chapelle latérale est appuyée contre son mur sud.
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L'église des Dominicains.
Croisées d'ogives de la nef. L'éclairage du vaisseau central est assuré par de hautes fenêtres placées entre les contreforts extérieurs contrebutant la poussée de la nef par l'intermédiaire d'arcs-boutants.
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L'église des Dominicains.
Croisées d'ogives des collatéraux.
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L'église des Dominicains.
Croisées d'ogives des chapelles sud.
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L'église des Dominicains.
Croisées d'ogives des chapelles sud.
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L'église des Dominicains.
La façade ouest divisée en deux parties par une tour d'escalier hexagonale qui donne accès à la tribune et à la toiture où s'élèvait autrefois un clocher-arcade. De part et d'autres de la tourelle se trouvaient des portes l'une au nord pour les fidèles, l'autre au sud pour les frères.
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L'église des Dominicains.
Porte du cloitre de style gothique flamboyant
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L'église des Dominicains.
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L'église des Dominicains.
Deux enfeus maniéristes ont été aménagés sur deux des piles nord de la nef.