Musée Réattu, la Commanderie de Sainte-Luce.
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Le Musée Réattu
Le Musée Réattu, actuel musée des Beaux-Arts, occupe l'ancien Grand-Prieuré de l'Ordre Souverain Militaire de Malte. Il est formé de la réunion de deux édifices contigus, construits au XVIe siècle, ordonnant chacun leurs bâtiments autour d'une cour centrale. La commanderie de Saint-Thomas, devenu grand prieuré, sur la rue du même nom.
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Le Musée Réattu
La partie Nord, en bordure du Rhône, est la commanderie de Saliers, construite au XVe siècle. Cette partie, en bordure du Rhône, conserve de belles façades Renaissance et un décor médiéval ponctué de gargouilles.
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Le Musée Réattu
La partie Nord, en bordure du Rhône, conserve de belles façades Renaissance et un décor médiéval ponctué de gargouilles.
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Le Musée Réattu
La partie Nord, en bordure du Rhône, conserve de belles façades Renaissance et un décor médiéval ponctué de gargouilles.
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Le Musée Réattu
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Le Musée Réattu
Le Musée Réattu, installé au bord du Rhône dans l'Ancien Grand Prieuré de l'Ordre de Malte, présente des œuvres anciennes (17ème/19ème siècles), des dessins et peintures de Picasso et de l'art contemporain.
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Le Musée Réattu
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Le Musée Réattu
Ce lieu doit sa vocation artistique, à Jacques Réattu, peintre arlésien, Grand Prix de Rome en 1791, qui achète l’édifice pour y travailler et y accueillir des artistes en résidence. C’est de ce rêve jamais concrétisé que le musée, passé en 1868 dans le patrimoine municipal, a hérité.
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Le Musée Réattu
La chapelle gothique, en façade sur la rue, fut élevée au début du XVIe siècle.
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Le Musée Réattu
La porte d’entrée, sur la rue du Grand-Prieuré, est surmontée d’un fronton à pan coupé datant du XVIIe siècle
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Le Musée Réattu
Cour intérieure.
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Le Musée Réattu
Cour intérieure.
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Le Musée Réattu
Cour intérieure.
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Le Musée Réattu
Cour intérieure.
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Le Musée Réattu
Cour intérieure.
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Anonyme
Portrait présumé du Grand Maître Emmanuel Pinto de Fonseca, Grand Maître de l'ordre de Malte de 1741 à 1773. Vers 1750 Huile sur toile.
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Louis-René de Vialy
Portrait de Jean-Baptiste de Viguier, prieur de Saint-Jean de Malte à Aix-en-Provence. 1746. Huile sur toile
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Anonyme
Portrait présumé du Grand Prieur Octave de Galléan, Grand Prieur de la Langue de Provence à Arles de 1745 à 1750. Deuxième moitié du XVIIIe s. Huile sur toile
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Jacques Réattu
Autoportrait. Vers 1785 Huile sur toile. La véture aussi bien que la jeunesse de l'artiste situent l'autoportrait vers 1780, a une époque où il étudie à l'Académie royale de Paris et prépare le grand prix de peinture,. La maîtrise du traitement et la délicatesse des modelés qui soulignent avec grâce et précision, le détail des carnations affirment déjà les qualités du peintre d'histoire accompli qu'il deviendra. Sa formation artistique commence à Arles où il hérite d'une double filiation artistique, celle de son onde, le peintre Antoine Raspal et celle de son père, Guillaume de Barrême, baron de Chateaufort et de Saint-Véran, peintre lui aussi. Aîné de quatre enfants, il est le seul à porter le nom de Réattu. II choisit en effet lui même ce nom, celui d'une parente éloignée nommée Rebattu, tandis que Réattu serait né d une erreur de transcription alors qu'il est élève à Paris.
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Jacques Réattu
Portrait de son frère Julien. Vers 1800. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Prométhée élevé par le Génie et protégé par Minerve dérobe le feu du ciel. 1792. Huile sur toile
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Jacques Réattu
La vision de Jacob. 1792. Huile sur toile. Cette œuvre est l'une des rares peintures de Réattu provenant dune collection privée, à Marseille. Elle est acquise par la fille du peintre, Elisabeth Grange, en 1862, afin de compléter les esquisses préparatoires en sa possession. Les étapes du processus créatif sont ainsi complètes et témoignent du travail romain de Réattu. Le choix du sujet aussi bien que son traitement sont probablement liés à l'exercice de l'académie peinte que chaque pensionnaire de l'Académie de France )à Rome doit exécuter pour justifier de sa formation. Dépassant l'exercice de style, Réattu choisit ici le prétexte d'une peinture d'histoire pour travailler le nu et propose le sujet de La vision de Jacob éprouvant sa maîtrise de la composition et la précision du modelé. Le songe divin de Jacob endormi recevant un signe de Dieu est évoqué par le motif des anges.
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Jacques Réattu
Daniel chassant les accusateurs de la chaste Suzanne. 1790. Huile sur toile
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Jacques Réattu
La mort de Tatius. 1788. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Demi-figure peinte. 1789. Huile sur toile. Jacques Réattu relie un cas exceptionnel dans l'histoire de l'Académie royale de peinture. Au prix d'efforts constants durant près de dix ans, glanant au passage quelques récompenses, le peintre arlésien trouve enfin la consécration en remportant, en 1790, le premier prix de peinture, qui lui ouvre la voie de l'académie de Rome. Un an plus tôt, cette étude plastique du corps lui avait valu le prix de la demi-figure peinte, institué par Georges de La Tour en 1776. Passage obligatoire vers le Prix de Rome, cette récompense vient couronner le talent du peintre pour l'anatomie, discipline maîtresse de l'enseignement académique du dessin et de la peinture.
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Jacques Réattu
La mort d'Alcibiade 1796. Huile sur toile. Cette grande composition restée inachevée est entreprise par Réattu dans un contexte inconnu. Le sujet hérite de renseignement académique aussi bien dans la composition que dans la facture du modelé des corps et des drapés. Le traitement et le choix de l'instant où se fige l'action trahit l'influence de l'école néo-classique alors dominée par Jacques Louis David. L'instant tragique, au centre du tableau, décrit la figure d'Alcibiade mourant, un glaive à la main, sous les flèches d'archers qui le surprennent en compagnie d'une courtisane. L'assassinat de ce stratège grec victime d'un complot, comme l'attitude et le nombre d'archers l'expriment clairement, est un choix qui évoque la trahison, la conspiration dans une ambiance qui sied parfaitement aux troubles que traverse Réattu durant cette période de Terreur. L'image d'une mort héroïque au prix d'un engagement politique répond au langage iconographique d'une propagande révolutionnaire qui prône le sacrifice pour la patrie.
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Jacques Réattu
Etude pour La mort d Alcibiade. 1796. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Etude pour La mort d Alcibiade. 1796. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Le Génie de la Liberté encourageant les vertus, les Sciences et les Arts. 1795. Huile sur toile. Les six grisailles qui subsistent dans les collections constituent un ensemble exceptionnel car il s'agit d'un décor éphémère destiné à célébrer le culte révolutionnaire de l'être suprême dans l'église des prêcheurs de Marseille. Ce programme iconographique répond en tous points au manifeste révolutionnaire et à cette conquête des esprits qui passe par l'affirmation d'un culte nouveau. Jacques Réattu conçoit une suite de dix décors traités à la manière de bas-relief. Il adapte ici les leçons de l'antique selon un langage singulier. A droite le génie de la liberté couronne une divinité personnifiant une rivière ou un fleuve, incarnant pour Réattu une vision allégorique du droit chemin que les Vertus célèbrent. A gauche, un groupe symbolise les arts autour d'un Apollon musicien, tandis qu'au dessus, la tête du Laocoon évoque l'un des antiques célèbres du Vatican. Derrière les Muses, Melpomène et Uranie, ainsi qu'Hermès, évoquent les sciences.
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Jacques Réattu
Les vingt-quatre heures autour du Soleil. 1821. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Jupiter, Mercure, Argus et les Parques. 1824. Huile sur toile.
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Jacques Réattu
Orphée aux Enfers devant Pluton et Proserpine. 1792.
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Jacques Réattu
Coffre servant de reliquaire (?) décoré de scènes sur le thème de la musique. Vers 1799. Coffre en bois doré, huile sur cuivre. Cet objet extrêmement mystérieux est totalement consacré à la musique- L'artiste arlésien puise dans la littérature grecque et latine (Ovide, Euripide, Apollodore, Horace) pour en extraire 6 des 7 scènes représentées» La septième est particulièrement surprenante avec la figure de Christophe Colomb, seul personnage historique jamais représenté par Réattu, thématique qui sera centrale dans la peinture Troubadour. La technique de l'huile sur cuivre est elle aussi originale, c'est le seul exemple connu pour l'artiste arlésien. Celle-ci concourt à donner une préciosité accrue à l'objet.
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Jacques Réattu
Détail des scènes : Amphion bâtissant les murs de Thèbes par la force de l'harmonie ; Apollon civilisant les peuples et apprivoisant les animaux ; lutte d'Apollon et Marsyas ; le Génie musical couronne Apollon ; Apollon et les muses sur le Parnasse ; descente d'Orphée aux enfers ; Orphée ramenant Eurydice ; Christophe Colomb faisant entendre l'harmonie aux sauvages.
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Jacques Réattu
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Jacques Réattu
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Cue sur le Rhône.
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Louis Galloche
La Madeleine pénitente. 1728. Huile sur toile.
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Louis Galloche
Portrait présumé d'Aubin Vouet. Vers l620. Huile sur toile. Cette œuvre, achetée par Jacques Réattu lors de son séjour romain n'a jamais quitté le peintre arlésien et est l'un des chefs-d'œuvre de la collection. Attribué à Simon Vouet par Sir Anthony Blunt en 1946, longtemps connu comme un autoportrait, l'identification du personnage comme étant Aubin Vouet, frère du peintre ne fut faite que récemment. La figure du jeune gentilhomme (un pommeau d'épée le signale), la bouche entrouverte, le regard fiévreux frappe par son immédiateté et contraste avec le costume brossé rapidement. Le style caravagesque de Vouet n'occupera qu'une part limitée de sa production, ce qui donne d'autant plus d'importance à l'œuvre d'Arles.
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Antoine Raspal
Le peintre et sa famille. Vers 1780. Huile sur toile. Antoine Raspal, l'oncle de Jacques Réattu, l'initie à la peinture tandis qu'il veille sur lui à la mort de son père Guillaume de Barrême, baron de Châteaufort et de Saint-Véran. Cet aristocrate, déjà père et marié, s'éprend de Catherine Raspal dont il aura quatre fils. Jacques est le 1er enfant né de cet amour illégitime qui bouleverse les codes de l'Ancien Régime. Antoine Raspal se fait ici le témoin privilégié d'un univers social atypique. Ce tableau dresse un exceptionnel portrait de la bourgeoisie arlésienne au XVIIIe siècle. La grand-mère, la tante et la mère de Jacques Réattu sont représentées, tandis que Raspal est à l'œuvre, la palette à la main. Le détail des vêtures témoigne de l'évolution du costume. La mère du peintre, Claire Dedieu, porte le traditionnel corps à baleines couvert d une indienne tandis que Thérèse et Catherine s'en sont affranchies au profit de corsages souples, couverts d'un «droulet» à falbalas, sorte de casaquin porté uniquement à Arles.
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Antoine Raspal
Portrait de Mme de Privat de Molières et ses filles. Vers 1775-1780. Huile sur toile. Cet exceptionnel portrait décrit l'excellence de l'aristocratie provinciale qui se distingue de la bourgeoisie arlésienne par sa garde-robe à la française. Madame de Privat, épouse du gouverneur royal de Beaucaire, est ici vêtue à la dernière mode parisienne et marque ainsi son rang mais aussi rattachement qu'elle porte à ses enfants. Raspal redonne ici toute la virtuosité qu'il déployait dans l'exercice du portrait de famille. Le réalisme et l'application du peintre à traduire la richesse des textiles sont caractéristiques d'une facture qui allie, avec brio, naïveté et détails chatoyants.
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Antoine Raspal
Portrait d'Arlésienne. Vers 1760. Huile sur toile.
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Antoine Raspal
Portrait de jeune fille en ancien costume d'Arles. Signé et daté Raspal pinxit l779. Huile sur toile.
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Antoine Raspal
La promenade aux Alyscamps. 1770. Huile sur toile.
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Antoine Raspal
L'intérieur de cuisine. Vers 1775. Huile sur toile.
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Antoine Raspal
L'atelier d'une couturière à Arles. Vers 1785. Huile sur toile.
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Germaine Richier
Le griffu. 1952. Bronze. Le Griffu est l'une de ces figures hybrides, dont le nom vient de la serre d'aigle qui prolonge son coude. Cette bête étrange est le produit d'un étonnant mélange entre le corps très fin du modèle qui posa pour cette œuvre et la Tarasque, dragon légendaire vivant caché dans le Rhône. Les fils de bronze qui prolongent les lignes de construction de la sculpture peuvent évoquer les liens entravant la créature lors sa capture.
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Germaine Richier
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Ossip Zadkine
L'Odalisque. Bois polychrome. Don de l'artiste, 1956. Taillée dans un tronc de hêtre rouge auquel l'artiste ajoute la polychromie afin d'en accentuer les reliefs, ce nu féminin géométrisé est traité en sensuelles courbes et contre-courbes. Ossip Zadkine revisite ici la figure classique de l'odalisque, chère aux articles orientalistes du XIXe siècle, qu'il choisit de représenter avec un de ses attributs, la guitare. Il fait don de l'œuvre au musée en 1956.
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Ossip Zadkine
Projet de monument pour les frères Van Gogh. Bronze.
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Ossip Zadkine
Torse de femme. 1935. Bois de fer.
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Ossip Zadkine
Torse de femme. 1935. Bois de fer.
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Pablo Picasso
Portrait de Lee Miller en Arlésienne. 1937. Huile sur toile. En 1937, Picasso et Dora Maar prennent leurs quartiers d'été à Moulins accompagnés d'amis, parmi lesquels Lee Miller. L'américaine, modèle et assistante de Man Ray, devenue à son tour photographe, sera cet été là un modèle privilégié de Picasso. L'œuvre présentée ici est l'une des versions des nombreux portraits que Picasso fit de sa muse. Bien qu'il ne se soit pas rendu à Arles en l937, Picasso représente toujours étrangement Lee Miller en Arlésienne. Il est possible d'évoquer deux origines à ce choix : le souvenir du portrait de Mme Ginoux de Van Gogh, qui a inspiré l'utilisation du jaune pour le visage, et celui des Arlésiennes réalisées par Picasso à Sorgues en 1912, en pleine période cubiste. Ce tableau coloré et fortement contrasté s'inscrit dans le prolongement et la virulence expressive de la célèbre toile Guernica, achevée quelques mois auparavant.
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Pablo Picasso
Personnage.
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Pablo Picasso
Portrait d'homme.
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Pablo Picasso
Portrait de Maria Picasso Lopez. 1923. Huile sur toile. Picasso représente ici sa mère - dont il fit de très nombreux poitrails dans sa jeunesse à Barcelone -venue le rejoindre à Antibes pour les vacances d'été en 1923. Le style est significatif des années 20, période pour Picasso d'un retour au classicisme, et témoigne aussi d'une forte influence cézannienne. La matière picturale, très légère, accentue d'autant plus son regard noir, qu'elle a légué à son fils. Picasso conserve toute sa vie ce portrait d'une grande valeur sentimentale. Ce n'est qu'en 1985 que Jacqueline Picasso l'offre au musée, souhaitant réunir à Arles la mère et le fils autour des 57 dessins donnés en 1971.
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Mario Prassinos
La grande ou colline ou Les grandes Alpilles. 1968-1973. Huile sur toile.
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La chapelle
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Le Rhône
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Le Rhône
Point de vue de la nuit étoilée, de Van Gogh.
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Commanderie de Sainte-Luce.
XVe-XVIe siècle. Au Moyen-Age, cette commanderie appartient d'abord aux templiers puis aux Chevaliers de Malte. Grande demeure médiévale, elle comporte une cour intérieure avec puits et tour d'escalier en angle.
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Commanderie de Sainte-Luce.
Le bâtiment appartint d’abord aux chevaliers du Temple (ou templiers), ordre militaire et religieux fondé en 1119, combattu et supprimé au début du XIVe siècle. Il devint ensuit la propriété des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ou ordre de Malte, installés au XVIe siècle dans le Grand Prieuré voisin.
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Commanderie de Sainte-Luce.
Le bâtiment lui-même s’organise autour d’une cour pourvue d’un puits.
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Commanderie de Sainte-Luce.
La commanderie de Sainte-Luce présente un ensemble de bâtiments d’une grande qualité architecturale. Elle réunit les caractéristiques d’une vaste demeure provençale de la fin du Moyen Âge.
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Commanderie de Sainte-Luce.
La façade nord, bâtie en 1587, comporte un décor caractéristique de la Renaissance arlésienne. Les fenêtres à meneaux à l’origine, mais modifiées au XVIIIe siècle, sont encadrées de pilastres cannelés tout à fait antiquisants.
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Commanderie de Sainte-Luce.
La façade ouest est percée de fenêtres à meneaux, surmontées d’un important décor de moulures.
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Commanderie de Sainte-Luce.
La façade ouest est percée de fenêtres à meneaux, surmontées d’un important décor de moulures.
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Commanderie de Sainte-Luce.
A l’angle de la façade ouest et de la façade nord, se trouve une tour hexagonale abritant un escalier à vis.
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Commanderie de Sainte-Luce.
Des loggias à arcades permettent la circulation au rez-de-chaussée et aux étages.
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