L'Escalette

Sur la route des Goudes, au lieu dit l'Escalette, se trouve une ancienne usine de plomb et son port, ainsi qu'une batteire d'artillerie française puis allemande.

<center>Usine de l'escalette</center>D’abord usine de traitement du plomb en 1851, fermée en 1925 (ou 1936), l’Escalette deviendra lors de la 2ème guerre mondiale, avec le fortin de l’Escalette situé plus haut, une batterie de canons pour l’armée italienne puis allemande. Un dépôt de voitures et un stockage de bateaux s’y sont ensuite succédés avant qu’un groupe immobilier ne veuille y installer un hôtel de luxe. En 2011 elle est rachetée pour devenir un parc de sculptures et d’architectures légères.
Usine de l'escalette
D’abord usine de traitement du plomb en 1851, fermée en 1925 (ou 1936), l’Escalette deviendra lors de la 2ème guerre mondiale, avec le fortin de l’Escalette situé plus haut, une batterie de canons pour l’armée italienne puis allemande. Un dépôt de voitures et un stockage de bateaux s’y sont ensuite succédés avant qu’un groupe immobilier ne veuille y installer un hôtel de luxe. En 2011 elle est rachetée pour devenir un parc de sculptures et d’architectures légères.
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<center>Port de l'escalette</center>Un petit port avait été construit à proximité de l'usine pour amener le minerai par péniches et barges.
Port de l'escalette
Un petit port avait été construit à proximité de l'usine pour amener le minerai par péniches et barges.
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<center>Port de l'escalette</center>Le minerai (galène) arrivait d'Espagne, d'Italie, mais aussi de l'Argentière, par bateaux au port. Ensuite des embarcations plus légères le transportait dans ce petit port où il était débarqué.
Port de l'escalette
Le minerai (galène) arrivait d'Espagne, d'Italie, mais aussi de l'Argentière, par bateaux au port. Ensuite des embarcations plus légères le transportait dans ce petit port où il était débarqué.
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<center>Port de l'escalette</center>Le minerai était alors chargé dans des wagonnets qui, en empruntant un tunnel dont on peut voir l'entrée  et qui passait sous la route, l'emmenait dans l'usine. Dans ce port, des navires de 100 tonneaux pouvaient facilement entrer. Quelques bateaux caboteurs y abordaient directement d’Espagne. Il y eut, ainsi qu’aux Goudes, un poste de douane.
Port de l'escalette
Le minerai était alors chargé dans des wagonnets qui, en empruntant un tunnel dont on peut voir l'entrée et qui passait sous la route, l'emmenait dans l'usine. Dans ce port, des navires de 100 tonneaux pouvaient facilement entrer. Quelques bateaux caboteurs y abordaient directement d’Espagne. Il y eut, ainsi qu’aux Goudes, un poste de douane.
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<center>Usine de l'escalette</center>Piliers, murs de soutènement, cheminées rampantes, bassins de lavage et de décantation rappellent l’activité de l’Escalette. Cette usine de plomb permettait de traiter le matériau toxique. Pour éviter de polluer la ville tout en restant accessibles, les usines de soude (pour fabriquer le savon de Marseille) ou de plomb furent installées dans les calanques de Callelongue ou à la Redonne. Elles fonctionnèrent jusqu’à la fin du XIXe.
Usine de l'escalette
Piliers, murs de soutènement, cheminées rampantes, bassins de lavage et de décantation rappellent l’activité de l’Escalette. Cette usine de plomb permettait de traiter le matériau toxique. Pour éviter de polluer la ville tout en restant accessibles, les usines de soude (pour fabriquer le savon de Marseille) ou de plomb furent installées dans les calanques de Callelongue ou à la Redonne. Elles fonctionnèrent jusqu’à la fin du XIXe.
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<center>Usine de l'escalette</center>grands tunnels arrivent au rez-de-chaussée de la maison. Derrière une cheminée haute d'où part un conduit qui arrive dans une bâtisse (filtre ?). On a ensuite la cheminée rampante.
Usine de l'escalette
grands tunnels arrivent au rez-de-chaussée de la maison. Derrière une cheminée haute d'où part un conduit qui arrive dans une bâtisse (filtre ?). On a ensuite la cheminée rampante.
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<center>Usine de l'escalette</center>La maison Futuro construite par le finlandais Matti Suuronen (1933-2013), qui a vu le jour en 1968. Ces véritables soucoupes volantes sont répartis en une soixante d’exemplaires dans le monde. C’est Eric Touchaleaume, galeriste parisien et amoureux de Marseille, qui s’est porté acquéreur en 2011 de la Friche de l’Escalette pour y créer ces projets inédits. Après plus de 80 ans de déshérence du lieu, il a fallu 3 ans de travaux et d’études pour faire du site un véritable espace cultur
Usine de l'escalette
La maison Futuro construite par le finlandais Matti Suuronen (1933-2013), qui a vu le jour en 1968. Ces véritables soucoupes volantes sont répartis en une soixante d’exemplaires dans le monde. C’est Eric Touchaleaume, galeriste parisien et amoureux de Marseille, qui s’est porté acquéreur en 2011 de la Friche de l’Escalette pour y créer ces projets inédits. Après plus de 80 ans de déshérence du lieu, il a fallu 3 ans de travaux et d’études pour faire du site un véritable espace cultur
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<center>Usine de l'escalette</center>A l’intérieur de la « Futuro House » un intérieur violet avec du mobilier de designer : le prototype du bureau « Boomerang Grand PDG » avec siège intégré de Maurice Calka (1969) ainsi qu’une chaise blanche « Baby Molar » de Wendle Castle (1971), un siège gonflable Aerospace en plastique bleu de Quasar Khanh (1934-2016), père spirituel de Philippe Starck et créateur fétiche du pape du design plastique : Benoît Ramognino dit Ben.
Usine de l'escalette
A l’intérieur de la « Futuro House » un intérieur violet avec du mobilier de designer : le prototype du bureau « Boomerang Grand PDG » avec siège intégré de Maurice Calka (1969) ainsi qu’une chaise blanche « Baby Molar » de Wendle Castle (1971), un siège gonflable Aerospace en plastique bleu de Quasar Khanh (1934-2016), père spirituel de Philippe Starck et créateur fétiche du pape du design plastique : Benoît Ramognino dit Ben.
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<center>Usine de l'escalette</center>Par le deuxième hublot, on peut voir l’Hexacube de Georges Candilis et Anja Blomstedt, réalisé en 1972. Candilis était un collaborateur de Le Corbusier. Il a travaillé durant cinq ans sur le chantier de la Cité Radieuse de Marseille, il est aussi le créateur des villages de vacances, inspirés de sa Grèce natale, de Port-Leucate et Port-Barcarès, entre 1964 et 1972.
Usine de l'escalette
Par le deuxième hublot, on peut voir l’Hexacube de Georges Candilis et Anja Blomstedt, réalisé en 1972. Candilis était un collaborateur de Le Corbusier. Il a travaillé durant cinq ans sur le chantier de la Cité Radieuse de Marseille, il est aussi le créateur des villages de vacances, inspirés de sa Grèce natale, de Port-Leucate et Port-Barcarès, entre 1964 et 1972.
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<center>Usine de l'escalette</center>Cette usine comportait différents fours (dix0 fours à réverbères, trois fours un manche, 17 chaudières à Pattinson, deux fours à coupelle). Les différentes étapes sont : grillage du minerai ; fusion ; affinage du plomb ; Pattinsonnage ; coupellation ; raffinage de l’argent ; réduction des litharges, des crasses, etc. Elle employait 63 ouvriers.
Usine de l'escalette
Cette usine comportait différents fours (dix0 fours à réverbères, trois fours un manche, 17 chaudières à Pattinson, deux fours à coupelle). Les différentes étapes sont : grillage du minerai ; fusion ; affinage du plomb ; Pattinsonnage ; coupellation ; raffinage de l’argent ; réduction des litharges, des crasses, etc. Elle employait 63 ouvriers.
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<center>Usine de l'escalette</center>La galène (sulfure de plomb) est la source principale de plomb, qui en est extrait par grillage afin d'en supprimer le soufre puis par calcination afin de le séparer de l'oxygène résultant de l'opération précédente et enfin un raffinage thermique ou par électrolyse. Toutes ces opérations permettent également de récupérer des métaux précieux dans les déchets de galène. On peut aussi utiliiser la blende, minerai contenant  du zinc.
Usine de l'escalette
La galène (sulfure de plomb) est la source principale de plomb, qui en est extrait par grillage afin d'en supprimer le soufre puis par calcination afin de le séparer de l'oxygène résultant de l'opération précédente et enfin un raffinage thermique ou par électrolyse. Toutes ces opérations permettent également de récupérer des métaux précieux dans les déchets de galène. On peut aussi utiliiser la blende, minerai contenant du zinc.
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<center>Usine de l'escalette</center>La partie en béton date de l'occupation par les allemands.
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La partie en béton date de l'occupation par les allemands.
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<center>Usine de l'escalette</center>Les fours :  le minerai est tout d'abord « grillé » pour oxyder le sulfure et obtenir de l'oxyde de plomb ; le soufre est éliminé sous forme de dioxyde gazeux SO2, transformé et valorisé en acide sulfurique. Le minerai grillé est alors introduit, avec du coke, dans un four à la base duquel on souffle de l'air. La réaction de l'oxygène de l'air avec le coke donne du CO, qui réduit l'oxyde de plomb, donnant ainsi le plomb métallique liquide et du CO2.
À la base du four s'écoulent d'une part le plomb liquide, d'autre part une scorie qui est généralement granulée à l'eau avant d'être mise en décharge.
Le plomb recueilli à ce stade est appelé « plomb d'œuvre » ; il contient encore des impuretés (cuivre, argent, bismuth, antimoine, arsenic, etc.) qu'il faut éliminer. Ce raffinage du plomb, encore liquide, se fait dans des cuves, par refroidissement et ajout de divers réactifs (soufre, oxygène, zinc pour capturer l'argent, etc).
Usine de l'escalette
Les fours : le minerai est tout d'abord « grillé » pour oxyder le sulfure et obtenir de l'oxyde de plomb ; le soufre est éliminé sous forme de dioxyde gazeux SO2, transformé et valorisé en acide sulfurique. Le minerai grillé est alors introduit, avec du coke, dans un four à la base duquel on souffle de l'air. La réaction de l'oxygène de l'air avec le coke donne du CO, qui réduit l'oxyde de plomb, donnant ainsi le plomb métallique liquide et du CO2. À la base du four s'écoulent d'une part le plomb liquide, d'autre part une scorie qui est généralement granulée à l'eau avant d'être mise en décharge. Le plomb recueilli à ce stade est appelé « plomb d'œuvre » ; il contient encore des impuretés (cuivre, argent, bismuth, antimoine, arsenic, etc.) qu'il faut éliminer. Ce raffinage du plomb, encore liquide, se fait dans des cuves, par refroidissement et ajout de divers réactifs (soufre, oxygène, zinc pour capturer l'argent, etc).
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<center>Usine de l'escalette</center>Les fours. Le grillage et la fusion pouvait se faire dans le même four, sur deux sôles différentes. A gauche le grillage, à droite la fusion ?
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Les fours. Le grillage et la fusion pouvait se faire dans le même four, sur deux sôles différentes. A gauche le grillage, à droite la fusion ?
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<center>Usine de l'escalette</center>Stockage des lingots, des plaques ou des granules de plomb.
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Stockage des lingots, des plaques ou des granules de plomb.
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<center>Usine de l'escalette</center>Stockage des lingots, des feuilles, des tuyaux ou grenailles de plomb.
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Stockage des lingots, des feuilles, des tuyaux ou grenailles de plomb.
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<center>Usine de l'escalette</center>Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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<center>Usine de l'escalette</center>Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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Fosse où se trouvait le concasseur du minerai.
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<center>Usine de l'escalette</center>Inule visqueuse.
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Inule visqueuse.
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<center>Usine de l'escalette</center>Lieux de stockage du minerai qui était amené par des wagonnets roulant sur les murs.
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Lieux de stockage du minerai qui était amené par des wagonnets roulant sur les murs.
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<center>Usine de l'escalette</center>Les 8 hangars de stockage du minerai. Au fond, la piste qui mène au fortin. Entre, un vallon où était déversées les scories, et où elles sont toujours.
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Les 8 hangars de stockage du minerai. Au fond, la piste qui mène au fortin. Entre, un vallon où était déversées les scories, et où elles sont toujours.
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<center>Usine de l'escalette</center>Les piliers soutenaient la toiture en métal qui fut vendu aux allemands lors de la guerre 39-45.
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Les piliers soutenaient la toiture en métal qui fut vendu aux allemands lors de la guerre 39-45.
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<center>Usine de l'escalette</center>Restes de minerai.
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Restes de minerai.
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<center>Usine de l'escalette</center>Restes de minerai. Au fond, un squat (photos prises en 2010).
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Restes de minerai. Au fond, un squat (photos prises en 2010).
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<center>Usine de l'escalette</center>Aux débuts de l’occupation à Marseille, le propriétaire de l’usine aurait vendu à l’organisation Todt (groupe de génie civil et militaire de l’Allemagne), l’ensemble des charpentes en acier soutenues par les piliers. Par la suite, il aurait continué à faire quelques affaires, en lien avec les intérêts de l’occupant. Ceci lui a valu d’être inculpé de collaboration à la Libération et d’être ainsi condamné à payer une amende assez conséquente que ses héritiers honoreront quelques temps après sa mort, en vendant l’ensemble du domaine.
Usine de l'escalette
Aux débuts de l’occupation à Marseille, le propriétaire de l’usine aurait vendu à l’organisation Todt (groupe de génie civil et militaire de l’Allemagne), l’ensemble des charpentes en acier soutenues par les piliers. Par la suite, il aurait continué à faire quelques affaires, en lien avec les intérêts de l’occupant. Ceci lui a valu d’être inculpé de collaboration à la Libération et d’être ainsi condamné à payer une amende assez conséquente que ses héritiers honoreront quelques temps après sa mort, en vendant l’ensemble du domaine.
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<center>Usine de l'escalette</center>Blocs de bétons servant de socles pour des antennes. Ils ont été fabriqués par les allemands.
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Blocs de bétons servant de socles pour des antennes. Ils ont été fabriqués par les allemands.
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<center>Usine de l'escalette</center>Le dessus des fours.
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Le dessus des fours.
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<center>Usine de l'escalette</center>Le dessus des fours.
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Le dessus des fours.
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<center>Usine de l'escalette</center>Au premier plan, partie bétonnée par les allemands. A gauche, les anciennes habitations des ouvriers, la plupart italiens. Dans le coin, à droite, se trouvait la maison du directeur. Au bord de la mer des blockhaus allemands dont un est habité. Tout au bout, à droite du port, une esplanade circulaire qui est la plateforme de tir pour une des casemates, avec son chemin d'acheminement.
Usine de l'escalette
Au premier plan, partie bétonnée par les allemands. A gauche, les anciennes habitations des ouvriers, la plupart italiens. Dans le coin, à droite, se trouvait la maison du directeur. Au bord de la mer des blockhaus allemands dont un est habité. Tout au bout, à droite du port, une esplanade circulaire qui est la plateforme de tir pour une des casemates, avec son chemin d'acheminement.
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<center>Usine de l'escalette</center>Arrivée des tunnels.
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Arrivée des tunnels.
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Arrivée des tunnels.
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<center>Usine de l'escalette</center>Four pour la calcination ?
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Four pour la calcination ?
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<center>Usine de l'escalette</center>Tunnel qui arrive du bas, dans la bâtisse.
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Tunnel qui arrive du bas, dans la bâtisse.
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<center>Usine de l'escalette</center>Tunnel qui arrive du bas, dans la bâtisse.
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Tunnel qui arrive du bas, dans la bâtisse.
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<center>Usine de l'escalette</center>Le filtre ?
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Le filtre ?
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<center>Usine de l'escalette</center>Le filtre ?
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Le filtre ?
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Le filtre ?
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<center>Usine de l'escalette</center>La cheminée rampante. Les cheminées rampantes partaient des usines et montaient jusqu’aux sommets des collines afin d’évacuer les fumées. Ce type de cheminée très original présentait l’avantage de repousser au plus loin les rejets toxiques pour préserver au maximum la population. La voûte n'existe plus.
Usine de l'escalette
La cheminée rampante. Les cheminées rampantes partaient des usines et montaient jusqu’aux sommets des collines afin d’évacuer les fumées. Ce type de cheminée très original présentait l’avantage de repousser au plus loin les rejets toxiques pour préserver au maximum la population. La voûte n'existe plus.
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<center>Usine de l'escalette</center>La cheminée rampante.
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La cheminée rampante.
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<center>Usine de l'escalette</center>La cheminée rampante.
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La cheminée rampante.
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<center>Usine de l'escalette</center>La cheminée rampante. Le phare de Planier, le tiboulen de Maïre et le bout de l'ïle de Maïre.
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La cheminée rampante. Le phare de Planier, le tiboulen de Maïre et le bout de l'ïle de Maïre.
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<center>Usine de l'escalette</center>Les anciennes habitations des ouvriers, la plupart étant des italiens.
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Les anciennes habitations des ouvriers, la plupart étant des italiens.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Vue de la batterie de l'Escalette.
Batterie de l'Escalette.
Vue de la batterie de l'Escalette.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Scories de l'usine.
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Scories de l'usine.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>La piste mène à une batterie française qui comporte un fortin français
Batterie de l'Escalette.
La piste mène à une batterie française qui comporte un fortin français "Sere de Rivière" et une batterie de 2 canons de semonce de 95mm modèle 1888 et de 3 canons de 240 mm modèle 1884 obsolètes en 1939. La batterie n'a jamais servi. Au fond, les Goudes et l'ïle Maïre avec son Tibouilen.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Casemates ou blockhauss allemands. A gauche, poste pour commander les tirs qui faisait partie de la batterie française.
Batterie de l'Escalette.
Casemates ou blockhauss allemands. A gauche, poste pour commander les tirs qui faisait partie de la batterie française.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>La batterie allemande s'étirait jusqu'au petit oratoire, complétement à gauche, au bord de la route.
Batterie de l'Escalette.
La batterie allemande s'étirait jusqu'au petit oratoire, complétement à gauche, au bord de la route.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Sur les bas-cotés, on aperçoit des arcs en pierre qui délimitaient les endroits où se trouvaient des petits canons de portées 17 km quer l'on sortait des casemates quand le besoin se faisait sentir. Les gros canons se trouvaient au pied de la colline, dans les casemates.
Batterie de l'Escalette.
Sur les bas-cotés, on aperçoit des arcs en pierre qui délimitaient les endroits où se trouvaient des petits canons de portées 17 km quer l'on sortait des casemates quand le besoin se faisait sentir. Les gros canons se trouvaient au pied de la colline, dans les casemates.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Sur la piste, borne délimitant le domaine militaire de la marine. La ligne gravée sur le dessus donne la direction de la frontière.
Batterie de l'Escalette.
Sur la piste, borne délimitant le domaine militaire de la marine. La ligne gravée sur le dessus donne la direction de la frontière.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Une autre borne.
Batterie de l'Escalette.
Une autre borne.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Cette tour a été construite en premier vers 1870. Avant, des petits canons étaient installés le long de la route, contre la menace des anglais. Mais vers 1840, les bâteaux changent, ils sont en acier, il faut donc changer de système de défense. On construit alors des tours, comme celle-ci, de modèle 1846, modifié 1870. Comme sous Napoléon en 1812, c'est contre les anglais. La tour ne résistant pas, on construisit alors le fort.
Batterie de l'Escalette.
Cette tour a été construite en premier vers 1870. Avant, des petits canons étaient installés le long de la route, contre la menace des anglais. Mais vers 1840, les bâteaux changent, ils sont en acier, il faut donc changer de système de défense. On construit alors des tours, comme celle-ci, de modèle 1846, modifié 1870. Comme sous Napoléon en 1812, c'est contre les anglais. La tour ne résistant pas, on construisit alors le fort.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>A gauche du fortin, la cuisine.
Batterie de l'Escalette.
A gauche du fortin, la cuisine.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>A gauche du fortin, les latrines.
Batterie de l'Escalette.
A gauche du fortin, les latrines.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Batterie de l'Escalette.<br>fortin, les latrines.
Batterie de l'Escalette.
Batterie de l'Escalette.
fortin, les latrines.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>« L’Escalette Haut » est constitué d’un fortin destiné à la garde de la côte construit vers 1860 avec une tour modèle 1846, autour duquel un fort a été construit vers 1885. Le site formera lors de la 2ème guerre mondiale avec l’usine de traitement du plomb en contrebas, fermée en 1925, une batterie militaire italienne puis allemande. Le fortin est aujourd’hui en très bon état de conservation. 
Les forts français de cette époque visaient à empêcher l’approche de Marseille par une escadre navale anglaise et par la suite italienne. Ils ont été modernisés en particulier autour de 1910 (affûts de certains canons, postes de directions de tir et soutes à munitions mieux protégés, projecteurs pour le tir de nuit).

Plus des trois-quart des canons ont été envoyés au front pendant la guerre 1914-1918 comme artillerie lourde et ne sont pas revenus. Un nouveau programme a été lancé et a abouti au début des années 1930.
Batterie de l'Escalette.
« L’Escalette Haut » est constitué d’un fortin destiné à la garde de la côte construit vers 1860 avec une tour modèle 1846, autour duquel un fort a été construit vers 1885. Le site formera lors de la 2ème guerre mondiale avec l’usine de traitement du plomb en contrebas, fermée en 1925, une batterie militaire italienne puis allemande. Le fortin est aujourd’hui en très bon état de conservation. Les forts français de cette époque visaient à empêcher l’approche de Marseille par une escadre navale anglaise et par la suite italienne. Ils ont été modernisés en particulier autour de 1910 (affûts de certains canons, postes de directions de tir et soutes à munitions mieux protégés, projecteurs pour le tir de nuit). Plus des trois-quart des canons ont été envoyés au front pendant la guerre 1914-1918 comme artillerie lourde et ne sont pas revenus. Un nouveau programme a été lancé et a abouti au début des années 1930.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Le fortin.
Batterie de l'Escalette.
Le fortin.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Le fortin.
Batterie de l'Escalette.
Le fortin.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Le fortin, et au fond, la batterie pour les 4 gros canons.
Batterie de l'Escalette.
Le fortin, et au fond, la batterie pour les 4 gros canons.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Entrées des souterrains et du monte-charge.
Batterie de l'Escalette.
Entrées des souterrains et du monte-charge.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Galerie qui menait aux soutes où étaient entreposés les obus.
Batterie de l'Escalette.
Galerie qui menait aux soutes où étaient entreposés les obus.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Galerie qui menait aux soutes où étaient entreposés les obus.
Batterie de l'Escalette.
Galerie qui menait aux soutes où étaient entreposés les obus.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Casernement.
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Casernement.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>
Batterie de l'Escalette.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>La batterie était composé de 4 emplacements pour 4 canons G de 240 Mle 1884 sur affuts. Un autre emplacement servait d’emplacement pour 4 canons de 95 Mle 1888 sur affût G Mle 1904.
Batterie de l'Escalette.
La batterie était composé de 4 emplacements pour 4 canons G de 240 Mle 1884 sur affuts. Un autre emplacement servait d’emplacement pour 4 canons de 95 Mle 1888 sur affût G Mle 1904.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>
Batterie de l'Escalette.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Emplacements des quatre gros canons de 240 mm qui tiraient un obus toutes les quatre minutes sur les navires en mouvement.
Batterie de l'Escalette.
Emplacements des quatre gros canons de 240 mm qui tiraient un obus toutes les quatre minutes sur les navires en mouvement.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Emplacements des quatre gros canons de 240 mm, séparés par les emplacements des magasin d'urgence.
Batterie de l'Escalette.
Emplacements des quatre gros canons de 240 mm, séparés par les emplacements des magasin d'urgence.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Magasin d'urgence où l'on stockait quelques obus.
Batterie de l'Escalette.
Magasin d'urgence où l'on stockait quelques obus.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Arrivée du monte-charge.
Batterie de l'Escalette.
Arrivée du monte-charge.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Plafond du monte-charge.
Batterie de l'Escalette.
Plafond du monte-charge.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Batterie de l'Escalette.<br>béton du monte-charge.
Batterie de l'Escalette.
Batterie de l'Escalette.
béton du monte-charge.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Emplacements pour les petits canons.
Batterie de l'Escalette.
Emplacements pour les petits canons.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Tranchée de défense, qui permettait de circuler à l'abri, et de tirer quand on montait sur la marche.
Batterie de l'Escalette.
Tranchée de défense, qui permettait de circuler à l'abri, et de tirer quand on montait sur la marche.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Emplacement du poste de direction des tirs.
Batterie de l'Escalette.
Emplacement du poste de direction des tirs.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>De gauche à droite,  la batterie Croisette, le fort Napoléon, les Goudes  devant l'île Maïre, avec, tout en haut, la guérite du télémètre, lîle de Tiboulen.
Batterie de l'Escalette.
De gauche à droite, la batterie Croisette, le fort Napoléon, les Goudes devant l'île Maïre, avec, tout en haut, la guérite du télémètre, lîle de Tiboulen.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>La batterie Croisette à gauche et le fort Napoléon à droite.
Batterie de l'Escalette.
La batterie Croisette à gauche et le fort Napoléon à droite.
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<center>Batterie de l'Escalette.</center>Au-dessus de la batterie de l'Escalette.
Batterie de l'Escalette.
Au-dessus de la batterie de l'Escalette.
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