Cette église est celle d'Épinay-sur-Seine. Avant d'être Notre-Dame-des-Missions, église paroissiale du quartier du Cygne d'Enghien, ce pavillon des Missions catholiques est construit pour l'Exposition coloniale de 1931 à Paris. Paul Tournon en dessine les plans.
Voué à la démolition, le pavillon en bois doit sa survie au cardinal Verdier qui prônait l'évangélisation des banlieues, et au maréchal Lyautey. L'église est démontée puis reconstruite en béton.
L'ensemble offre un témoignage vivant du style Art déco et du renouveau de l'art religieux en 1930, sous l'impulsion des Ateliers d'Art Sacré initiés par Maurice Denis et Georges Desvalliéres. A l'intérieur, sculptures, vitraux et tableaux célèbrent la christianisation du monde. Vingt-neuf artistes ont œuvré sur le chantier.
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Notre-Dame-des-Missions.
Signe de ses fonction premières, l'édifice est marqué par une rare association de styles : porche en forme de pagode, clocher-minaret d'inspiration africaine (style néo-soudanais), pignon décoré de céramiques sus motifs orientaux, statues .symbolisent les peuples d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique.
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Notre-Dame-des-Missions.
Quant à la toiture elle accentue le style en se relevant d’acrotères en forme de têtes de séraphins au lieu du Nâga bouddhique , dues à Carlo Sarrabezolles, à la manière d’une pagode. C'est lui qui a sculpté sur place l'ange de 7 m de haut dans le bloc de béton de l"église Saint Louis à Marseille. C'est l'inventeur de la taille directe du béton en prise.
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Notre-Dame-des-Missions.
La façade et de style extrême-oriental, revêtu de céramiques bleues et blanches. À son faîte la « Vierge à l’Enfant » de Roger de Villiers domine la façade en se détachant sur le ciel ; ses lignes pures et délicates sont sculptées en relief sur un fond en ogive. La vierge pose les pieds sur la sphère terrestre et la tête du serpent. La façade est décorée de grès émaillés exécutés par Robert Barriot sur les dessins de Raymond Virac. Les idéogrammes chinois sont empruntés aux litanies de la Vierge et à l'art ornemental d’Extrême-Orient
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Notre-Dame-des-Missions.
Signe de ses fonction premières, l'édifice est marqué par une rare association de styles : porche en forme de pagode chinoise avec ses 3 toits superposés à tuiles creuses ,
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Notre-Dame-des-Missions.
Le clocher de style africain, est une tour de plan carré prolongé aux angles par quatre statues. Carlo Sarrabezolles a sculpté directement dans le béton en prise les six acrotères de la toiture et les quatre statues, représentant les quatre races, aux angles du clocher.
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Les quatre statues, représentant les quatre races, donnent une dimension humaine au sacré. Ces sculptures hautes de sept mètres, colossales mais aux visages expressifs, font corps avec l’architecture. Depuis sa récente restauration, on peut voir deux des quatre phrases extraites du nouveau testament qui avaient disparu avec le temps et qui ont retrouvé leur place.
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Notre-Dame-des-Missions.
Elle doit son double vocable, Notre-Dame-des-Missions-du-Cygne d'Enghien, d'une part, au fait que l'Exposition coloniale glorifie l'évangélisation des colonies par les missionnaires (Notre-Dame-des-Missions) et, d'autre part, parce que sa reconstruction à Épinay-sur-Seine s'effectue dans le quartier nord-ouest, au lieudit « le Cygne d'Enghien ». Cet édifice entre dans le cadre d'une grande opération mise en place par l'Église durant les années 1930, les « Chantiers du Cardinal » qui christianisent la banlieue rouge.
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Notre-Dame-des-Missions.
Dans les années 1925/1930, l'Église décide de christianiser la « banlieue rouge ». Les constructions d'édifices religieux se multiplient. Ils utilisent les matériaux et le style propres à cette époque : le béton et la brique. Een 1930, le cardinal Verdier décide de développer l'œuvre entreprise. Entre 1931 et 1940, cent deux églises sont construites en région parisienne par les « Chantiers du Cardinal ».
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La très atypique Notre-Dame des Missions, vestige de l’exposition coloniale de 1931, se distingue par son extraordinaire verrière en triptyque réalisée par les maîtres verriers et peintres d’art sacré les plus inventifs et productifs de cette période. Comme le pavillon, ces vitraux avaient été exposés à l’exposition coloniale de Vincennes avant d’être transportés à Epinay. L'autel est surélevé dégageant un espace pour la crypte. De caque coté du chœur des inscriptions également sur toile marouflée relatent, par ordre chronologique, l'histoire des Missions avec ses saints et ses congrégations à travers les pays parcourus. On peut les voir aussi au fond de l'église, au-dessus de la tribune.
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On assiste au retour voulu de la technique de l'Âge d'Or du vitrail composé de verre teinté dans la masse sans l'adjonction d'émaux. Leur restauration date de 2007.
La couleur du fond est identique pour les 3 verrières qui couvrent une surface de 200 m2. Cette unité de couleurs dominantes choisies par Jean Hébert-Stewens donne à l'église une certaine atmosphère.
Les maître verriers ont ainsi réalisé un ensemble homogène bien qu'utilisant des techniques dissemblables.
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La verrière de droite (œuvre de Valentine Reyre exécutée par Marguerite Huré) est consacrée à saint Joseph protecteur de l'Eglise universelle.
« C'est l'Eglise qui fructifie comme le palmier dans les terres les plus lointaines, où toutes les races donnent leurs fleurs et leurs fruits de sainteté. Saint Joseph, sous la courbure des palmes, où se jouent des colombes, tient sur son bras gauche le petit Jésus. De la main droite, Joseph écarte son manteau sous lequel le pape Pie XI, embrasse d'un grand geste les saints martyrs indigènes (Rose de Lima, à demi-indienne, Michaël Guébré, le lazariste abyssin, Paul Le Bao-Thirn, prêtre annamite). »
Marguerite Huré a également conçu la façade extérieure constituée de la fameuse « brique Huré » et d’autres panneaux de verre coloré éclairant l’église.
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Le panneau central montre le « Christ missionnaire en gloire » réalisé par J. Hébert-Stevens (Christ missionnaire), les bras grands ouverts, marqué des stigmates de sa passion, il accueille les peuples du monde entier, symbolisés par quatre anges figurant les points cardinaux (œuvre d'André Rinuy) Sous ses pieds se lit l'inscription : « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie. ». Au bas du vitrail découpé en prédelle, Pauline Peugniez a représenté la Pentecôte et la dispersion des apôtres.
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Notre-Dame-des-Missions.
Au bas du vitrail découpé en prédelle, Pauline Peugniez a représenté la Pentecôte et la dispersion des apôtres : « Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. »
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La verrière de gauche (œuvre de l'atelier Barillet, Le Chevallier et Hanssen) est consacrée à Notre-Dame des Missions : la Vierge, figure de l'Eglise sur la barque de Pierre, étend ses bras dans un rythme que souligne la voile aux tons chauds qui encadre son manteau bleu. A sa droite et à sa gauche, sur la barque, saint François-Xavier et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patrons de la Propagation de la Foi et des Missions. C'est l'Eglise en route portant la bonne nouvelle à travers les océans, l’évangélisation de l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Océanie.
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Pour le 80ème anniversaire une croix en pavés de verre (œuvre de V. Gaugeac) a été ajoutée.
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Sur 12 toiles marouflées, les scènes peintes racontent l'histoire de l'expansion du christianisme dans le monde.
Les peintures sont disposées par ordre chronologique (tourné vers l'autel : à gauche l'Europe, à droite les autres pays). Chaque peinture est l'œuvre d'un artiste différent, elles ont en commun de représenter un Saint ou Bienheureux du pays concerné.
Les peintures sur toile marouflée sont classées du Ier au 20e siècles. L’évangélisation de la Gaule au IIe siècle par Saint Pothin, œuvre d'Henri Marret.
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La christianisation de l'Angleterre au VIe siècle par Valentine Reyre : saint Augustin de Cantorbéry baptise le roi de Kent Ethelbert avec à ses côtés la reine à genoux.
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La conversion des peuples slaves par saint Cyrille et saint Méthode au IXe siècle. L'artiste Georges Ballot représente les deux apôtres partant évangéliser les plaines de Hongrie, d’Ukraine, de Valachie.
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Saint Boniface, apôtre de la Germanie au VIIIe siècle, œuvre de Paul de Laboulaye, compagnon des « Ateliers d'Art Sacré ». Le saint en majesté, bras ouverts, se détache sur une carte paysagée représentant la Germanie, ses fleuves, ses lacs, ses forêts...
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Au Ve siècle, la conversion de l'Irlande par saint Patrick et saint Colomban, œuvre signée conjointement par Pauline Peugniez et Charles Plessard, avec pour fond des scènes pastorales dans des paysages évocateurs de l'Irlande.
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L'évangélisation du monde romain et grec, par Saint Pierre et Saint Paul, décoration due à Maurice Denis.
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Saint Théophane Vénard mis à mort en Indochine au milieu du XIXe siècle. Cette œuvre est de Raymond Virac.
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Pour le XVIIe siècle, Robert-Albert Génicot consacre un panneau au Bienheureux Alphonse Navarrete des frères Prêcheurs, apôtre du Japon où il fut martyrisé. En fond, se profilent l'Océan Pacifique et les côtes de l’île de Hondo
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Au XIVe siècle, l'histoire des Missions se poursuit avec l'évocation du franciscain Johannes de Montecorvivo, premier archevêque de Pékin peint par Emile Marie Beaume,
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Au XVIe siècle, saint François-Xavier, de la Compagnie de Jésus, apôtre des Indes et du Japon, œuvre de Lucien Simon.
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Au XVIe siècle, l'œuvre d'Henri de Maistre, représente les jésuites martyrs des iroquois au Canada en 1642-1443. Avec un souci profond d'authenticité, l'artiste individualise chacun de ces martyrs dont l'histoire est bien connue : les pères Le Jeune, Bréboeuf, Lallemand et Jogues
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Panneau où George Desvallières dresse une synthèse de l’histoire du christianisme en Afrique au XIXe siècle et XXe siècle, depuis le cardinal Lavigerie jusqu'au père de Foucauld.
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Les statues-colonnes, représentant les « Béatitudes », adossées aux piliers et donnant leur élan aux portants de la voûte sont l'œuvre de deux artistes Raymond Delamarre évoque quatre des huit félicités énoncées par saint Matthieu lors de son sermon sur la montagne en Syrie. Les quatre autres béatitudes sont dues à Anne-Marie Roux-Colas (née en 1898), comme celle-ci où elle a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Statue d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Les 4 statues centrales sont signées Raymond Delamarre. On les reconnaît à leur drapé droit et au port de tête plus altier que les 4 autres statues d'Anne-Marie Roux-Colas.
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Les 4 statues centrales sont signées Raymond Delamarre. On les reconnaît à leur drapé droit et au port de tête plus altier que les 4 autres statues d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Les 4 statues centrales sont signées Raymond Delamarre. On les reconnaît à leur drapé droit et au port de tête plus altier que les 4 autres statues d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Les 4 statues centrales sont signées Raymond Delamarre. On les reconnaît à leur drapé droit et au port de tête plus altier que les 4 autres statues d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Les 4 autres statues sont d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Les 4 autres statues sont d'Anne-Marie Roux-Colas, qui a cherché à attirer l'attention en privilégiant l'expression des visages et les attitudes.
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Au fond de l'église en haut, une exceptionnelle rosace par sa conception de Marguerite Huré. Elle est constituée d'un ensemble de briques de verre et d'un entourage en ciment incorporant sur une face, un verre blanc et sur l'autre un verre coloré. On constate une réfraction de la lumière qui donne à la rosace une intensité exceptionnelle.
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Saint Enfant Jésus de Prague.
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Au fond de l'église se trouve le baptistère dont le sol est en contrebas de celui de l'église pour figurer selon une coutume ancienne le lit du Jourdain. Il est décoré par Elisabeth Branly (épouse de Paul Tournon).
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Notre-Dame-des-Missions.
Dans la zone médiane : l'Eglise militante. Les vertus combattent les vices, la force contre la colère, la foi contre l'orgueil, la tempérance contre la gourmandise, la prudence contre la luxure» la justice contre l'envie, l'espérance contre la paresse, la charité contre l'avarice
Dans la zone inférieure l'Eglise souffrante Les âmes attendent une délivrance au purgatoire. Les unes pleurent, les autres tendent les bras cependant qu'une colombe leur apparaît, tenant dans son bec un rameau d'olivier.
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Notre-Dame-des-Missions.
Dans la zone médiane : l'Eglise militante. Les vertus combattent les vices, la force contre la colère, la foi contre l'orgueil, la tempérance contre la gourmandise, la prudence contre la luxure» la justice contre l'envie, l'espérance contre la paresse, la charité contre l'avarice
Dans la zone inférieure l'Eglise souffrante Les âmes attendent une délivrance au purgatoire. Les unes pleurent, les autres tendent les bras cependant qu'une colombe leur apparaît, tenant dans son bec un rameau d'olivier.
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Notre-Dame-des-Missions.
Dans la zone supérieure : l'Eglise triomphante. Les anges se réjouissent, chantent et dansent, ils portent des présents de fleurs et d'oiseaux.
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Notre-Dame-des-Missions.
Chapelle de droite.
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Notre-Dame-des-Missions.
Chapelle de gauche, de la Vierge.
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Notre-Dame-des-Missions.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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Notre-Dame-des-Missions.
Saint Joseph.
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Notre-Dame-des-Missions.
Sainte Jeanne d'Arc.
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Notre-Dame-des-Missions.
Saint Antoine de Padoue.
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Notre-Dame-des-Missions.
Saint Ftrançois Xavier.
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Notre-Dame-des-Missions.
Notre Dame de Lourdes.
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Notre-Dame-des-Missions.
Saint Michel (?) ou Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars.
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Notre-Dame-des-Missions.
Saint François d'Assise.
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Missions étrangères
Les Missions étrangères de Paris (MEP) sont une société de vie apostolique catholique basée à Paris ayant pour but le travail d'évangélisation dans les pays non chrétiens. À ce titre, elle ne constitue, au sens canonique du terme, ni une congrégation ni un ordre, pas plus que ses membres ne sont considérés comme des religieux.
L’objectif de cette société est l’évangélisation des peuples, par la fondation d’églises et le développement d'un clergé local sous la juridiction d’évêques. Afin de recruter et de former des missionnaires volontaires, une maison fut fondée en 1663 rue du Bac à Paris, où elle est toujours située actuellement. Connue sous le nom de « Séminaire des Missions étrangères », elle reçut l'approbation du pape Alexandre VII et la reconnaissance légale du gouvernement français.
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Missions étrangères
La construction de la chapelle de la société des Missions étrangères débute en 1683 sous la direction de l’architecte Lambert. Auparavant, elle occupe l’une des salles du rez-de-chaussée du bâtiment principal, béni le 27 octobre 1663 en présence de l’évêque de Babylone mais aussi de Bossuet qui prononce un sermon de circonstance.
Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre le 24 avril 1683, une médaille à l’effigie de Louis XIV est placée dans les fondations marquant officiellement la bienveillance du roi envers le séminaire. Le 7 août 1683, la crypte est bénie et, sous le nom de Chapelle de l’Épiphanie (première manifestation de Jésus aux Gentils), devient chapelle provisoire.
La construction s’achève en 1697.
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Missions étrangères
Intérieur de la chapelle de l'Épiphanie des Missions étrangères. Le choeur est dominé par l’étoile des mages au dessus d’un tableau représentant l’épiphanie, l’adoration de l’enfant Jésus par les mages venus d’Orient , entre les statues de St Joseph et d'un saint missionnaire
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Missions étrangères
Tout au long du XVIIIe siècle, elle voit partir des missionnaires.
Caserne de la garde nationale pendant la Révolution, elle est déclarée en 1798 bien national (comme le séminaire) ; mise en vente, elle est discrètement rachetée.
En 1802, elle ouvre à nouveau ses portes sous le nom d’église Saint-François-Xavier, église succursale de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin, et voit augmenter le nombre et l’importance des départs en mission.
Le 8 juillet 1848, elle accueille les obsèques de l’un de ses paroissiens : François-René de Chateaubriand, en présence de Victor Hugo, Sainte-Beuve, Honoré de Balzac et presque tout l’Institut.
En 1851, Charles Gounod, organiste attitré, compose la musique du Chant pour le départ des missionnaires, puis celle du Chant pour l’anniversaire des Martyrs. En 1874, la construction d’une nouvelle église paroissiale place du Président-Mithouard, l’église Saint-François-Xavier-des-Missions-étrangères, s’achève.
La chapelle de la rue du Bac revient alors à sa première destination et reprend son nom d’origine.
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Le Départ, 1868. Toile offerte par l'auteur, Charles-Louis de Frédy de Coubertin, le père de Pierre.
On célèbre le départ des Missionnaires qui se préparent à partir en outre-mer.
Sont représentés sur ce tableau : Mgr Jacques Thomine-Demazures, vicaire apostolique du Tibet. Quatre missionnaires qui seront martyrs en Corée : Just de Bretenières, serrant la main à un zouave ; Henri Dorie, les bras croisés ; Louis Beaulieu, embrassant le compositeur Charles Gounod, Luc Huin. Etienne Albrand, supérieur du Séminaire. Henri Lacordaire (tonsure), Charles de Coubertin, le peintre, avec sa mère Caroline de Pardieu ; son épouse Marie Marcelle de Crisenoy ; ses enfants : Paul, Marie qui tient Pierre, son jeune frère âgé de 5 ans, d’une manière protectrice par la main.
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Dans la crypte a été aménagée une chapelle très dépouillée
Cette crypte contient les reliques de très nombreux martyrs. Elles sont conservées dans des reliquaires de tailles différentes . Certains concernent des missionnaires martyrs canonisés ou béatifiés. D’autres , plus discrets sont regroupés dans un grand ensemble à tiroirs sur lequel leur liste est gravée.
Premiers Vicaires apostoliques fondateurs de la société des Missions Étrangères
François Pallu, né à Tours (Indre-et-Loire) le 21 août 1626, décédé le 29 octobre 1684 à Muyang (Chine).
Pierre Lambert de la Motte, né à La Boissière (Calvados) le 16 janvier 1624, décédé le 15 juin 1679 à Juthia (Siam).
Ignace Cotolendi, né à Brignoles (Var) le 23 mars 1630, décédé le 16 août 1662 près de Masulipatam (Inde).
François de Laval de Montmorency, | a Montigny-sur-Avre (Eure-et-Loir) le 30 avril 1622, décédé le 6 mai 1708 près du séminaire de Québec (Canada).
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Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps.
Tableau de droite : décapitation de saint Borie (1838). Dans le préfet lui signifie à la décision impériale le condamnant à mort, il dit : « je ne me suis prosterné que devant Dieu. Mais maintenant, je demande à remercier le grand mandarin pour l'insigne faveur dont il me fait part. »
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Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps.
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Salle des Martyrs aux Missions étrangères de Paris. Ce qui ressemble à une échelle au milieu est la cangue qu'a portée Pierre Dumoulin-Borie en captivité.
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Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Saint Ignace
L'église Saint-Ignace est une grande chapelle catholique située au 33 rue de Sèvres dans le 6e arrondissement de Paris. Elle est dédiée à saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Construite en 1855, elle est de style néo-gothique. Cette chapelle, dont les services pastoraux et liturgiques sont assurés par les jésuites sans qu'elle soit pour autant une paroisse, jouxte le Centre Sèvres, faculté de philosophie et de théologie des jésuites de France. Elle ne possède pas de façade apparente sur rue.
Les peintures murales sont dues à Jules Vibert, 1868.
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Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Au centre, saint Paul Miki, à gauche, saint Jean de Goto, à droite, saint Jacques Kisaï
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Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Le Bienheureux Ignace de Azevedo, portugais, massacré sur le bateau qui l'emmène au Brésil, le 15 juillet 1570.
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Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Exécution des jésuites japonais crucifiés à Nagasaki en 1597
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Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. Au centre, saint François Régis, à gauche saint François Borgia, à droite, saint François de Géronimo.
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Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. St François Régis dans les montagnes du Velay.
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Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. Mort de St François Régis à la Louvesc.
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Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. La statue, au centre de la chapelle, représente saint Louis de Gonzague, à gauche, saint Stanislas Kostka, à droite, saint Jean Berchmans.
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Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. 1ère communion de St Louis de Gonzague.
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Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. Mort de St Stanislas Kostka.
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Saint Ignace
Chapelle de saint Ignace. La statue, au centre de la chapelle, représente saint Ignace, à ses pieds un angelot lui présente le livre des Constitutions de la Compagnie de Jésus. La peinture murale représente l'Apparition du Seigneur à saint Ignace.
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Saint Ignace
Chapelle de saint François Xavier. La statue, au centre de la chapelle, représente saint François Xavier en train d’évangéliser un jeune indien.
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Saint Ignace
Chapelle de saint François Xavier. Les adieux de saint François Xavier à saint Ignace.
