Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, église Saint-Jean de Montmartre, église Saint-Leu-Saint-Gilles
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Statue équestre de saint Louis due à Hippolyte Lefèbvre et installée en 1927. Saint Louis tient la couronne d'épines dans sa main gauche. De l'autre côté, Statue équestre de Jeanne d'Arc.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Tympan du portail gauche : «Moïse faisant jaillir l'eau du rocher» par Léon Fagel (1851-1913).
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le tympan central sculpté en bas-relief par Leon Fagel, «Le coup de lance du soldat Longin après la mort du Christ»
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le chevet. La Basilique du Sacré-Cœur est un monument votif. En 1870, Garibaldi s'empare de Rome, le pape Pie IX se réfugie au Vatican. Puis vient la défaite du Second Empire face à la Prusse et l'occupation de la France. Deux notables de Poitiers émettent le vœu de faire construire un sanctuaire en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus-Christ pour que le pape soit libéré (ce qui n'arrivera qu'avec les accords du Latran en 1923) et pour que cessent les malheurs de la France. En 1872, l'archevêque de Paris, qui appuie le vœu, choisit la colline de Montmartre (qui est un terrain nu) pour la construction. En 1873, l'Assemblée Nationale déclare la basilique d'utilité publique. Les fonds seront collectés par souscription nationale.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
L'archange Saint Michel. Coupole : hauteur 55 mètres, diamètre 16 mètres. L'architecte Paul Abadie (1812-1884) est choisi pour édifier le monument en style romano-byzantin, très à la mode à cette époque. Il venait d'ailleurs de restaurer l'église Saint-Front de Périgueux dans le même style. Commencée en 1875, la basilique du Sacré-Cœur ne sera vraiment terminée qu'en 1960. C'est l'un des monuments les plus visités de Paris, mais également un haut lieu de pèlerinage. Le Saint-Sacrement y est exposé en permanence et offert à l'adoration perpétuelle des fidèles catholiques. À la mort d'Abadie en 1884, il est remplacé par Honoré Daumet (1884-1886) lui-même remplacé par Charles Laisné (1886-1891) qui fait intervenir dans la réalisation de vitraux le peintre-verrier Émile Hirsch. Puis se succèdent Henri-Pierre Rauline (1891-1904) qui dirige les travaux et Charles Garnier comme architecte conseil, Lucien Magne (1904-1916) et Jean-Louis Hulot (1916-1924).
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
En contraste avec les églises du Moyen- Age (par exemple le style gothique de Notre-Dame de Paris - 1163-1240), le style s’inspire de modèles comme Sainte Sophie de Constantinople ou encore San Marco de Venise ou Ravenne.
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Les pierres extérieures, appelées « Château-Landon », proviennent de la carrière de Souppes en Seine et Marne et ont la propriété particulière d’êtres très dures, d’avoir un grain très fin et de blanchir au contact de l’eau de pluie.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Fête des Vendanges à Montmartre.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Fête des Vendanges à Montmartre.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le campanile culmine à 91 mètres.
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Le campanile abrite la célèbre « Savoyarde ». C’est la plus grosse cloche du monde, du moins parmi celles qui peuvent se balancer. Elle pèse 19 tonnes. Sa tonalité, celle du contre-ut grave, est très caractéristique. Elle a été offerte par les 4 diocèses de Savoie et fondue en 1895 à Annecy par l’entreprise Paccard, dont la renommée date de cette époque. Tirée par 28 chevaux, transportée à grand peine sur la hauteur elle arriva dans la nuit du 16 octobre 1895 le jour de la Sainte Marguerite Marie.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La Chapelle Saint-Michel ou de l'Armée, placée aussi sous le patronage de Jeanne d'Arc. Les vitraux, posés de 1903 à 1920, mais détruits en 1944 par des bombardements, sont refaits en 1946.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sur les pierres sont inscrits les noms des donateurs.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sur les pierres sont inscrits les noms des donateurs.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Sacré-Cœur-du-Christ, statue en argent qui montre son cœur ouvert, d'Eugène Bénet (1912).
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Le déambulatoire.
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Chemin de Croix.
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Chapelle de Saint Jean-Baptiste.
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Chapelle de la Vierge ou chapelle du Saint-Cœur-de-Marie avec une statue de Notre-Dame de la Paix de Gustave Crauk, surmontant un autel en marbre de Carrare.
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Chapelle de la Vierge.
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Chapelle de la Vierge.
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Chapelle de la Vierge. Mosaïque de l'Assomption (70 m², exécutée par René Martin d'après les cartons de Marcel Magne).
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Chapelle Saint-Ignace de Loyola.
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Chapelle Saint-Ignace de Loyola, consacrée à l'ordre des jésuites. A gauche, vitrail de Louiis de Gonzague et à droite celui de Claude de la Colombière.
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Chapelle Saint-Ignace de Loyola.
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Chapelle Sainte-Ursule
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Chapelle de Saint-Vincent-de-Paul. A gauche, St Vincent, petit berger, vide sa bourse dans les mains d'un pauvre. Au centre, il envoie des prêtres évangéliser les travailleurs des champs. A droite, il confie des enfants trouvés à Louise de Marillac et aux filles de la charité.
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L'aigle et le pélican.
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Construit en 1898, c’est le dernier grand instrument de l’illustre Aristide Cavaillé-Coll. A l’origine, c’est un « simple » particulier, le baron de l’Espée, qui l’avait commandé pour son gigantesque château situé à Biarritz ! Il avait désiré ce qui pouvait se faire de mieux à l’époque, et n’avait pas regardé à la dépense. Le baron revendit son orgue quelques années plus tard à Charles Mutin, le successeur de Cavaillé, et la basilique en fit l’acquisition en 1919.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le chœur de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et son retable en marbre de Carrare. Le chœur est fermé par onze arcades romanes, étrangement allongées.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Le maître-autel en marbre de Sienne dans le chœur est de Rauline. Le retable de Lucien Magne est orné d'une représentation du Christ en croix, entouré de chaque côté des apôtres. Le tabernacle est surmonté d'un ciborium en argent doré : conçu en 1902, il est orné de deux anges supportant l'ostensoir qui renferme le corps divin. Au premier plan, le maître-autel, reproduction en bronze d'un autel de Cluny
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La coupole.
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La coupole.
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La coupole.
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La coupole.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La mosaïque du chœur est due à Olivier Merson, H. M. Magne et R. Martin. Elle représente le Christ ressuscité, vêtu de blanc, les bras grands ouverts, laissant voir un cœur d’or.. Avec une surface totale de 475m2, c'est l'une des plus grandes du monde. Autour du Christ, à des échelles différentes, tout un monde d’adorateurs est représenté, dont les Saints protecteurs de la France : en grand, la Vierge Marie et Saint Michel, Sainte Jeanne d’Arc, ainsi que la France personnifiée offrant sa couronne à droite et le Pape Léon XIII offrant le monde à gauche.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
De chaque côté, sur deux rangs sous des architectures dorées, l’hommage de l’Eglise (à gauche) et de la France (à droite) au Sacré-Cœur. L’Eglise du Ciel est placée au « deuxième étage » de la mosaïque, entourant le plafond du chœur sur lequel est représentée de manière figurée la Sainte Trinité (au-dessus du Christ, colombe de l’Esprit Saint et visage du Père qui tient et bénit le monde), sur deux rangs : les Saints qui sont particulièrement liés au Sacré-Cœur de Jésus (à gauche) et les Saints de France (à droite). A la base de cette mosaïque court en latin la formule qui illustre la construction de la Basilique comme un don de toute la France au Cœur du Christ : « Au Cœur Sacré de Jésus, la France fervente, pénitente et reconnaissante ».
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
L’hommage de la France : Partant de la droite, différents événements historiques liant la France au Sacré-Cœur sont évoqués : le vœu de Marseille lors de la peste de 1720 ; le vœu du Temple avec Louis XVI et la famille royale (1792) ; le Vœu national avec les généraux de Sonis et de Charrette portant la bannière du Sacré-Cœur (1870) ; les initiateurs du Vœu, M. Legentil et M. Rohault de Fleury (1871) ; le rapporteur du projet de loi devant l’Assemblée nationale (1873) ; les cardinaux de Paris (Card. Guibert, Richard, et Amette)qui ont collaboré à la construction et à l’embellissement de la Basilique. Au-dessu, la France du Ciel : St Lazare de Marseille, Ste Marie-Madeleine et Ste Marthe, St Denis, St Martin, Ste Geneviève, St Bernard, St Louis, St François de Sales, St Vincent de Paul, Ste Marguerite-Marie, St Jean-Eudes, Ste Madeleine-Sophie Barrat.
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L’hommage de la France : partant de la droite, différents événements historiques liant la France au Sacré-Cœur sont évoqués : le vœu de Marseille lors de la peste de 1720 ; le vœu du Temple avec Louis XVI et la famille royale (1792) ;
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le Vœu national avec les généraux de Sonis et de Charrette portant la bannière du Sacré-Cœur (1870) ; les initiateurs du Vœu, M. Legentil et M. Rohault de Fleury (1871) ; le rapporteur du projet de loi devant l’Assemblée nationale (1873) ; les cardinaux de Paris (Card. Guibert, Richard, et Amette)qui ont collaboré à la construction et à l’embellissement de la Basilique.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La France du Ciel : St Lazare de Marseille, Ste Marie-Madeleine et Ste Marthe, St Denis, St Martin, Ste Geneviève, St Bernard, St Louis, St François de Sales, St Vincent de Paul, Ste Marguerite-Marie, St Jean-Eudes, Ste Madeleine-Sophie Barrat.
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La France du Ciel : St Lazare de Marseille, Ste Marie-Madeleine et Ste Marthe, St Denis, St Martin, Ste Geneviève, St Bernard, St Louis, St François de Sales, St Vincent de Paul, Ste Marguerite-Marie, St Jean-Eudes, Ste Madeleine-Sophie Barrat.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
L’hommage de l’Eglise catholique : partant de la gauche, on aperçoit le Pape Clément XIII qui institue la fête du Sacré-Cœur.
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puis le Pape Pie IX qui l’étend à l’Eglise universelle,
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enfin, à droite, le Pape Léon XIII (qui tend le globe) consacrant le genre humain au Sacré-Cœur. Il est suivi par des personnages symbolisant les cinq continents.
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L’Eglise du Ciel : St Pierre, St Jean, St Paul, St Ignace d’Antioche, Ste Agnès, St Augustin, St Dominique, St François d’Assise, St Ignace de Loyola, Ste Gertrude, Ste Catherine de Sienne, Ste Rose de Lima, Ste Thérèse d’Avila.
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Chapelle de la Marine, avec la statue Stella Maris, de Fagel.
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Chapelle de la Marine. A gauche, bénédiction des croisés avant l'embarquement. A droite, Monseigneur de Belzunce remet aux marins des images du Sacré-Coeur.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Chapelle de la Marine. Jésus marche sur l'eau. De H. Pinta.
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Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Chapelle de la Marine. rencontre de Jésus avec Simon, André, Jacques et Jean, pécheurs du lac de Tibériade et ses premiers disciples. De Guilbert Martin.
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Église Saint-Pierre de Montmartre.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Place des abbesses où s'éléève l'église St Jean de Montmarte. Le couvent qui s'y trouvait avait mauvaise réputation. Il paraitrait que Henri IV a partagé le lit avec l'abbesse.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Deux tourelles d'escalier encadrent une haute verrière. L'emploi du ciment armé en façade de l'église a amené de Baudot à renouveler la technique de décoration. De l'alliance de deux produits de l'industrie moderne : la céramique et le ciment armé, il a tiré une esthétique novatrice.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Les grés de Bigot, pastilles et triangles de grès cérame émaillé coloré ont été fixés dans le ciment frais. Ils soulignent les parties courbes du porche, animent la façade et, à l'intérieur de l'église, décorent la balustrade de la tribune et l'autel.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Céramiques d'art d'Alexandre Bigot au-dessus du portail et sculptures de Pierre Roche représentant saint Jean l'Évangéliste entouré de deux anges. Peu connu du grand public Anatole de Baudot, disciple d'Eugène Viollet-le-Duc et de Henri Labrouste, n'en demeure pas moins l'un des maîtres à penser de l'architecture du dernier tiers du XIXe et du début du XXe siècle. La raison en est simple : si le ciment armé revêt tant d'intérêt aux yeux d'Anatole de Baudot, c'est qu'à la différence du fer, il peut être à la fois ossature et enveloppe de l'édifice. Anatole de Baudot se démarque ainsi nettement des architectes qui, comme Boileau au Bon Marché, utilisent ce matériau nouveau qu'est le fer en le réduisant à n'être que le support de formes anciennes, sans l'intégrer pleinement à des formules neuves, comme celles qui sont à l'origine du renom architectural de Saint-Jean-de-Montmartre.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Au béton armé, Baudot préférera le ciment armé qui permet de plus faibles épaisseurs. Il choisira donc le système Cottancin qui utilise de minces dalles de ciment armé renforcées de contreforts pour les parties horizontales et des briques enfilées sur des tringles de fer pour les parties verticales. Ces deux parties reliées entre elles forment un véritable monolithe indéformable, les murs n'intervenant plus que comme remplissage ne portant pas de charges. Le système Cottancin disparaîtra après 1914 au profit du système Hennebique, qui lui, emploie le béton armé.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
A gauche, un bas-relief de saint Jean avec un aigle, sculpture de Guéniot.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
En 2007, le sculpteur et orfèvre Goudji, créé et réalise une cuve baptismale en pierre de Pontijou, fer forgé, argent et jaspe.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Quarante-huit petits vitraux curvilignes forment un ensemble unique de par son ampleur, dédié aux mérites de la Sainte Vierge. Ils sont classés par thème, ordonnés en partant du bas-côté gauche de l'église et font état des qualités innombrables de Marie.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
La crucifixion, 1901, par L.D Tournel et ses fils. Au-dessous sont représentés les quatre évangélistes avec leurs symboles habituels.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Les cavaliers de l'Apocalypse, de part et d'autre de la tribune.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Les cavaliers de l'Apocalypse, de part et d'autre de la tribune.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Les « draperies », qui tapissent Ie fond du chœur, évoquent l’auteur du quatrième évangile par la multiplicité des têtes d'aigle qui y sont peintes. Les sculptures de bronze et terre vernissée de Pierre Roche (1855-1922) décorent le maître-autel dans le style 1900. Elles représentent les 4 évangélistes. Alexandre Bigot, célèbre céramiste, est l'auteur du grès décorant la façade, ainsi que le maitre autel.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
La chapelle de la Vierge. La peinture murale est une œuvre d'Eugène Thiery qui a également réalisé les quatre stations du chemin de croix. Autour de la Vierge Marie, consolatrice des affligés, le peintre a représenté des scènes et des personnages liés à la Grande Guerre : à gauche, un soldat agonise, la tête posée sur les genoux d'une religieuse de Saint Vincent de Paul, à droite, un poilu, casque sous le bras, accompagné de sa jeune épousée.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
Il faudra attendre le premier quart du XXe siècle pour que le vitrail, comme l'ensemble du décor peint des églises, soit portés par une véritable dynamique créative, liée en grande partie à la création des Ateliers d'Art sacré par Maurice Denis et George Desvallières (1919). Les vitraux de Saint-Jean de Montmartre sont une bonne illustration de cette résurrection du vitrail, Jac Galland excellant dans un art figuratif, nettement affranchi des canons de l'imagerie saint-sulpicienne. Les cartons des vitraux sont dus à Pascal Blanchard. La Multiplication des pains.
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L’église Saint-Jean de Montmartre.
La Femme adultère
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Le martyre de Saint Denis.
La tradition rapporte qu’au IIIème siècle, Denis premier évêque de Lutèce, aurait été décapité sur le Mons Mercurius, appelé aujourd’hui Montmartre, Mont des Martyrs. A la fin du Vème siècle, à l’instigation de sainte Geneviève, une chapelle fut construite à l’endroit supposé du martyre. Elle devint au cours des siècles un important lieu de pèlerinage. En 1133 le roi Louis VI le Gros et sa femme Adélaïde de Savoie fondent l’abbaye royale des Bénédictines de Montmartre à laquelle sera désormais rattachée la chapelle des Martyrs. Celle-ci est un lieu de pèlerinage pour les plus humbles comme pour les plus grands. Bernard de Clairvaux, Pierre le Vénérable les papes Eugène III et Alexandre III, Thomas Beckett et bien d’autres. Les rois de France viennent y témoigner de leur dévotion envers saint Denis, patron du royaume. La chapelle, gravement endommagée lors du siège de Paris par Henri IV, est rebâtie en 1611 par les soins de l’abbesse Marie de Beauvilliers avec le concours de Marie de Médicis et de nombreux bienfaiteurs. C’est au Martyrium que, le 2 février 1791, en pleine tourmente révolutionnaire, Pierre de Clorivière vient avec cinq compagnons fonder un institut “adapté aux besoins présents de la chrétienté” : la Société du Cœur de Jésus. Un oratoire est construit ici en 1870. La Crypte est rétablie à la fin du 19ème siècle.
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Le martyre de Saint Denis.
Pierre sculptée, datée 1253, provenant en toute vraisemblance de l'abbaye bénédictine primitive édifiée sur la butte Montmarte et dont il ne reste que l'église Saint Pierre.
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Le martyre de Saint Denis.
Dans la matinée du 15 août 1534, Ignace de Loyola (au centre) se rend à Montmartre avec un groupe de six compagnons, étudiants comme lui à l’Université de Paris. Parmi eux se trouve François Xavier (à gauche, de dos). Au cours de la messe présidée par Pierre Favre, chacun, ayant décidé de consacrer sa vie à la gloire de Dieu et au salut des hommes, prononce le vœu qui fait du Martyrium la première étape d’une histoire qui conduira à la fondation de la Compagnie de Jésus, officiellement reconnue par le pape Paul III six ans plus tard.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Eglise dasn le 1er arrondissement, 92, rue Saint Denis. De style gothique, l'église dispose d'une façade principale avec deux tourelles caractéristiques.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Son intérieur relativement modeste présente de nombreux vitraux. L'édifice est organisé en nef unique sans transept, flanquée de collatéraux.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Au XIII ème siècle, Il y avait alors entre les numéros 84 et 92 de la rue St Denis, une abbaye, l’Abbaye Saint Magloire, qui était occupée par des Bénédictins. Pour répondre aux besoins de ses fidèles, fut construite en 1235 une petite chapelle dédiée à Saint Gilles. L’importance de la population du quartier au début du XIVème siècle et la petitesse de la Chapelle Saint Gilles, rendirent nécessaire la construction d’une église plus adaptée : on édifia donc, en 1319, et à l’emplacement de la nef actuelle une église qui prit le nom de Saint Leu -Saint Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
En 1611, création du chœur actuel (la décoration en a été refaite au XIXe siècle). En 1727, réaménagement des bas-côtés. Création de voûtes en plâtre pour les quatre premières travées, sur le modèle des deux autres, en pierre. En 1857, au moment du percement du Boulevard Sébastopol on supprime le chevet et on confia à Baltard le réaménagement de l'église : reprise du déambulatoire, chapelles latérales, construction de bâtiments annexes vers la rue de la Grande Truanderie, décoration du chœur, détails du portail.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Gilles, a vécu en Provence comme ermite, au VIIe siècle ; il était connu par la légende pour avoir été nourri par une biche qu’il avait sauvée des chasseurs. Saint Leu, (ou Saint Loup) évêque de Sens au VIe siècle, protecteur des enfants, est un saint dont les nombreux miracles ont fait qu’il était l’usage, dans plusieurs familles de Paris et des environs, de porter à St Leu ou de recommander les enfants nouveau-nés. Aussi bien les rois et les nobles de France que les artisans et ouvriers de ce quartier, recouraient à sa protection.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
L'orgue de Guy Jolly (1658-1659) est reconstruit en 1788 par François Henri Clicquot puis transformé en 1855 par Antoine Louis Suret. Le buffet d'orgues, 1869.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
La croix de Terre Sainte ou croix de Jérusalem.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Le déambulatoire.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Trois bas-reliefs en albâtre du XVe siècle : La cène. La trahison de Judas. La flagellation. Ils proviennent vraisemblablement d'un ensemble plus important, qui, selon la tradition, pourrait être le cimetière des Innocents, supprimé en 1786. Ils sont attribués à l'école anglaise de Nottingham.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Sainte Anne et la Vierge Ce beau groupe en marbre tendre est dû au Ciseau de Jean BULLANT (1515-1578). Celui-ci est davantage connu comme l'architecte qui poursuivit les travaux des Tuileries après 1570 et construisit pour Catherine de Médicis l'hôtel de la Reine (ou de Soissons) en 1572, à l'emplacement de l'actuelle bourse du Commerce (et dont il subsiste la colonne votive dédiée au roi HENRI II) Il travailla aussi au château d’Ecouen, et ce groupe semble bien être une des rares œuvres sculptées par BULLANT pour cette demeure. Il fut envoyé aux Petits - Augustins en 1798, puis donné à Joséphine en 1801 pour la Malmaison. Nous ignorons comment il parvint à Saint-Leu, où il passe pour avoir été découvert au XIXe siècle lors de travaux dans une chapelle de l'église.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Ce bas-relief en bois doré du XVIIe siècle est orné d'un sujet rare pour un devant d'autel, à savoir la Création du monde. Son origine est inconnue. Sculpture sur bois recouverte de dorure à la feuille. La couleur qui apparaît par endroit provient d'une couche d'enduit poreux, rouge, appliquée sur le bois; cet enduit permet l'application des feuilles d'or. Il semble que l'artiste ait voulu s'arrêter sur la création « de la verdure, des animaux ». On remarque les plans de vigne et l'agneau qui accompagnent le Père. Préfiguration déjà du Salut du monde par le Christ. Tableau : Sainte Geneviève assise. XVIIIe siècle, école Française.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Rois. Arbre de Jdessé. Au-dessus de Jessé, le roi David avec sa lyre. Les Vitraux sont de Henri Chabin, autour 1880.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de Marie. En bas, de gauche à droite, puis rangées au-dessus. Mariage de Joachim et Anne, le grand prêtre refuse l'offrande de Joachim, Anne donne aux pauvres. L'Annonciation, la rencontre à la porte dorée, naissance de Marie. Présentation de Marie.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Antoine. En bas, les dépouilles des Franciscains martyrs du Maroc sont ramenées au Portugal?, St François donne à St Antoine l'autorisation d'instruire les frères, Antoine prédicateur. La réconciliation des deux époux, le comte voit Antoine avec l’Enfant Jésus dans ses bras, guérison d'une femme stérile. En haut, saint Antoine de Padoue prêchant aux poissons, Antoine et l'usurier « ton cœur se trouve là où est ton trésor », un novice revient tout penaud avec le psautier volé et demande à Antoine son pardon.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
La genèse. Création du soleil et des étoiles, Création du ciel, de la terre et de la mer, Création du monde végétal, Création du monde animal, Création d’Adam, Création d’Eve, Adam et Eve chassés du Paradis.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Les Apôtres. En haut, entourant le Christ, st Pierre et st Jean. En dessous : Philippe, Jacques le Majeur, André. Barthélémy, Matthieu, Simon le Zélote. Jude Thaddée, Jacques le Mineur, Thomas. Vitrail de Henri Chabin, 1880.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de Ste Geneviève. En bas, rencontre avec st Germain d'Auxerre, elle rend la vue à sa mère, elle reçoit à Paris le voile des vierges des mains de l'évêque Wllicus. Au centre, elle visite de nuit le chantier de la basilique de Saint-Denis avec ses compagnes, quand le vent éteint le cierge, elle prend le cierge qui se rallume assitôt, un enfant aveugle sourd muet et boiteux retrouve la santé, saint Germain prend sa défense auprès des Parisiens. En haut, Ste Geneviève défend Paris, elle ravitaille les parisiens, elle arrache la libération des prisonniers à Childéric. Tout en haut, la châsse où se trouvent ses reliques est portée en procession à travers Paris.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Joseph. En bas, Mariage de Joseph et Marie et La Nativité. Au milieu, Présentation au temple de Jésus et La fuite en égypte. En haut, L’enfance de Jésus et Jésus enseigne au temple. Tout en haut, La mort de St Joseph entourée de deux anges.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail du jugement dernier. En haut, la Vierge, le Christ, la Bible. Les anges annonciateurs. Saint Michel entouré des Apôtres, au premier desquels figure Saint Pierre. D'un coté les Elus (martyrs, évêques...), de l'autre les Damnés jetés dans les flammes sous le regard du Diable, et au milieu, l'ange qui va guider les élus au paradis et l'ange au glaive de feu .
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Jean Baptiste. Devant Hérode et Hérodiade. Danse de Salomé. La tête de St Jean-Baptiste. L’enfance. Le prêche. Baptême de Jésus. L’annonce à son père. La visitation. La naissance.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
? et saint Augustin. Statues : à gauche, St Joseph, à droite St Paul.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Luc.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Jean.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des anges : La Reine des anges, L’ange du baptême, L’ange de l’Eucharistie, L’ange du mariage, L’ange du viatique, L’archange St Michel, L’archange Raphaël.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Abdias, le quatrièmes des douze petits prophètes, Saint Basile
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail du sacré Coeur. En haut, le Sacré Coeur. Procession, la basilique du Sacré Coeur à Montmartre. Tempête sur le lac, apparition du Sacré Coeur à Marguerite Alacoque. La Cène, Le coeur crucifié.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Martyrs. En bas St Innocent, St Julien. Au milieu, St Fortunat, St Victor. En haut, St Denis, St Eleuthère
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Saints et Saintes. En bas, St Leu et St Gilles. Au milieu, Ste Aude et St Géran. En haut, Ste Cordule et Ste Clotilde.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
A gauche, statue de St Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Marc.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Mathieu.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
En 1325, les membres d’une confrérie, les Chevaliers du Saint Sépulcre, bâtirent rue Saint Denis une église à laquelle ils donnèrent le nom de Saint Sépulcre. Cette confrérie réunissait des chevaliers qui avaient été au cours des Croisades, armés sur le tombeau du Christ en Palestine, ainsi que de nombreux pèlerins allant en Terre Sainte. En 1780, leur église ayant été détruite, ils choisirent pour église capitulaire l’église Saint Leu (à 200 mètres de leur église) : une crypte fut aménagée sous le chœur par eux, pour leur permettre d’y tenir chapitre et d’y célébrer des offices. Ils y déposèrent un gisant et quelques tableaux provenant de leur ancienne église. A partir de 1828, et surtout après la Révolution de 1830, les Chevaliers se dispersèrent. Ce n’est que 100 ans plus tard, presque jour pour jour, qu’ils réintégrèrent solennellement leur église capitulaire de Saint Leu - Saint Gilles sur la demande du Chanoine Panel, le curé d’alors. Grâce à eux, les reliques de Sainte Hélène, vénérées autrefois à l'Abbaye de Hauvilliers près d'Epernay, ont été ramenées à Saint-Leu et placées dans le reliquaire qui se trouve dans la crypte. Des frères orthodoxes viennent les vénérer tous les vendredis.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
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Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Mosaïque de Guillemand.
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