Eglises Saint-Germain-des-Prés et Saint-Séverin.
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Candélabre Val d'Osne.
Le mât Val d'Osne posé à l'entrée de cette station a été créé dans les années 1920 pour mieux signaler et éclairer les entrées de métro grâce à un globe blanc éclairé la nuit. Encore très ouvragé, il est entouré d'une frise en fer forgé, mais l'abréviation Métro en caractères coupés remplace déjà le Métropolitain des entourages Art nouveau créés en 1900 par Hector Guimard. Son nom, Val d'Osne, provient du fondeur qui en assurait la fabrication. Il sera suivi dès 1924 d'un candélabre plus Simple dessiné par Dervaux. Puis, à partir des années 1950, par des totems qui rappellent les antennes radio, jusqu'au célèbre M jaune des années 1970. Les mâts Val d'Osne ont presque tous disparu aujourd'hui.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
La construction est longue et apporte aux problèmes architecturaux des solutions nouvelles. La construction de l'abbatiale, tour et nef, remonte à l'époque romane (XIe – XIIe siècles) ; elle est considérée comme l'un des plus anciens édifices religieux de Paris qui subsistent à ce jour. Le clocher se compose primitivement de la base, de deux étages avec une baie unique en plein cintre par face, et d'un étage de beffroi ajouré de deux baies abat-son géminées par face. Le quatrième étage a été ajouté ultérieurement, au tout début du XIIe siècle. Les curieux remplages des fenêtres du premier et du second étage sont des inventions de Baltard et ne sont aucunement inspirés par l'architecture d'origine.
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Childebert, fils de Clovis, construit vers 543 une basiliques dédiées à Saint-Vincent et à la Sainte-Croix : elle devient la nécropole des rois mérovingiens (Saint-Symphorien). Saint Germain, qui lui donne son nom, y est lui aussi inhumé en 576. Pillée, par les Normands, l’église est réédifiée à partir de l’an mille. Le clocher-porte en est le témoin. La nef est achevée vers 1050. Pierre de Montreuil ajoute à l'église en 1245 la chapelle de la Vierge et le cloître aujourd'hui disparus.
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Le clocher.
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L’abbaye bénédictine, sous la dépendance directe du pape, adopte en 1631 la règle de Saint-Maur ; elle devient un centre fécond de recherches historiques grâce à ses érudits, tel Dom Mabillon. En 1790 l'abbaye est supprimée. Si les restaurations menées dans l'église au XIXe siècle ne furent pas toujours heureuses, son architecture est désormais remise en valeur.
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Buste de Mabillon, 1632-1707. Jean Mabillon est un religieux et un historien français, né le 23 novembre 1632 à Saint-Pierremont, dans les Ardennes, et mort le 27 décembre 1707 à Saint-Germain-des-Prés. Moine bénédictin de la congrégation réformée de Saint-Maur, cet intellectuel a exercé un rôle déterminant dans la transmission des savoirs au XVIIe siècle.
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A gauche d'Apollon, reste de la tour de St Benoit qui marquait l'entrée de l'abbaye.
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Depuis 1607, un porche de style classique précède le portail occidental dans la base du clocher. Il a entraîné la modification de l'archivolte du portail gothique de 1163, et la suppression du tympan qui représentait apparemment un Dieu en majesté flanqué d'un ange et d'animaux symboliques. Le linteau ayant supporté le tympan subsiste néanmoins, mais il est très mutilé. L'on reconnaît encore qu'il comporte une représentation de la Cène. Dix Apôtres sont assis derrière une table couverte d'une nappe et de plats ronds, saint Jean appuie sa tête sur la poitrine du Christ, et Judas Iscariote mutilé se tient de l'autre côté de la table. Le portail était flanqué de huit statues nimbées en grandeur nature, ce qui est assez rare. Détruites en 1793, elles ont dû faire l'admiration des contemporains car décrites et représentées dans plusieurs ouvrages anciens.
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Les statues remplaçaient les colonnettes qui cantonnent habituellement les portails gothiques, et les chapiteaux de ces colonnettes subsistent encore. Ils sont du même style que ceux du déambulatoire et des chapelles rayonnantes, et sont sculptés de feuilles d'acanthe et de fruits d'arum, ainsi que d'harpies et de dragons.
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L'architecture de la nef évoque la période romane tardive, et plus précisément le second quart du XIIe siècle, quand le voûtement d'ogives s'impose de plus en plus, mais quand l'emploi des arcs en plein cintre persiste encore. Seuls les formerets sont en arc brisé. La nef remonte bien au début ou au premier quart du XIe siècle, et appartient à l'architecture préromane, mais son aspect a profondément changé lors de son voûtement d'ogives entre 1644 et 1646.
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La nef est achevée vers 1050. Le chœur en hémicycle est entouré d’un déambulatoire bordé par cinq chapelles rayonnantes voûtées d'ogives (1163). L'architecture de la nef évoque la période romane tardive, et plus précisément le second quart du XIIe siècle, quand le voûtement d'ogives s'impose de plus en plus, mais quand l'emploi des arcs en plein cintre persiste encore. Seuls les formerets sont en arc brisé.
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Le chœur fut remanié à plusieurs reprises : les galeries ouvertes sur combles furent, au XVIIe siècle, abaissées, en même temps que les toits des collatéraux et du déambulatoire, afin d’agrandir les fenêtres hautes et d’améliorer l’éclairage par la lumière naturelle. En 1823, ces galeries furent transformées en triforium. Le plein cintre et l’arc brisé en tiers-point coexistent également dans le chœur : les arcades des travées droites sont en plein cintre et celles de l’abside, plus étroites, sont surhaussées et en tiers-point. Les travées de l’abside ne contiennent qu’une seule fenêtre ogivale et une seule baie de triforium, également flanquées de colonnettes. Les quatre travées en hémicycle sont consacrées aux emblèmes des évangélistes, disposés autour de l’Agneau, que Flandrin situa exactement dans l’axe.
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Sous les Mauristes entre le 6 avril 1644 et le 26 mai 1646, la nef, les bas-côtés et le transept sont voûtés d'ogives. Pour ce remaniement important, l'on imite le style gothique primitif du chœur.
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Bas-côtés droit.
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Transept sud. Les grandes fenêtres aux deux extrémités du transept pastichent le style gothique rayonnant, peut-être parce que le style gothique primitif ne propose pas de solution pour des fenêtres de cette envergure.
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Les grandes arcades ont été reprises en sous-œuvre par Étienne-Hippolyte Godde entre 1821 et 1822, et affectent depuis lors une forme en plein cintre légèrement outrepassée.
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Les arcades reposent sur les tailloirs de vingt chapiteaux, dont sept sont historiés. Huit chapiteaux sont d'origine ; douze ont été refaits sous Godde, bien qu'étant encore assez bien conservés à l'époque.
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3e arcade, côté ouest « chapiteau de Samson ».
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3e arcade, côté ouest « chapiteau de Samson ».
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4e arcade, côté est « chapiteau au Christ en majesté ».
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Chapiteau au Christ en majesté.
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Un des chapiteaux les plus anciens de l'église : le combat de David et Goliath.
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Les chapiteaux hauts sont d'ordre composite, et donc influencés par la Renaissance. Ils sont garnis de deux rangs de feuilles d'acanthe superposés
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Transept sud avec l'autel de sainte Marguerite. La statue grandeur nature en marbre de sainte Marguerite, œuvre de Jacques Bourlet, frère lai de l'abbaye au XVIIIe siècle.
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Transept sud. Le monument funéraire en marbre d'Olivier et de Louis Castellan, accompagné de deux statues féminines représentant la Fidélité et la Piété. Œuvre de François Girardon, il date de 1683. L’image des défunts est ici réduite à des portraits en médaillon tenus par les deux allégories.
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Transept nord. Les fresques au-dessus ont été peintes par Sébastien Cornu (XIXe siècle).
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Transept nord. En haut, effigies de St François d'Assise, St Pierre et St Jean à la Croix.
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Transept nord. Le monument funéraire en marbre de Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne et abbé commendataire de l'abbaye. Œuvre des frères Gaspard et Balthazar Marsy, il date de 1672 ou un peu après. Bas-relief du Fr. J. THIBAUD.
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Transept nord. Chapelle Saint François Xavier. Autel de saint François Xavier. La statue grandeur nature en marbre de saint François Xavier, œuvre de Guillaume Coustou le jeune, artiste du XVIIIe siècle
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Transept nord. Les grandes fenêtres au nord et au sud datent de 1644-1646. Elles sont d'un faux style gothique. Le remplage consiste de deux lancettes en tiers-point, surmontées d'un oculus.
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À droite, la chaire en marbre blanc est du XIXe siècle, d'inspiration néo-classique. On aperçoit, à droite, une statue qui est une allégorie de la Loi, sculptée par Georges Jacquot (1784-1874). A gauche, la Foi. La chaire est surmontée d'un dais soutenu par deux cariatides qui rappellent la mythologie antique.
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St Pierre.
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Le monument commémoratif pour le peintre Hippolyte Flandrin, qui est l'auteur des peintures murales du chœur et de la nef (à ne pas confondre l'ornementation peinte qui les encadre, qui est de Denuelle). Le monument date de 1864 et se trouve dans le bas-côté nord de la nef.
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Tout autour du chœur et de la nef, Hippolyte Flandrin, le plus célèbre des élèves d'Ingres, a peint à la cire une suite de compositions tirées de l'Ancien (à droite) et du Nouveau Testament (à gauche). Fresques du XIXe siècle. Côté gauche. En haut, Adam et Eve, Abel et Enoch. A gauche, l'Annonciation, à droite, le Buisson Ardent.
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Noé, Abraham et Isaac, Melchisedech. La Nativité et Adam et Eve.
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Jacob, Joseph et Moïses, Job. L'Adoration des Mages et les oracles de Balaam et le Veau d'or.
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Aaron, Josué et Marie, Jahel et Deborah. Le Baptême de Jésus et la Traversée de la mer Rouge.
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Judirh, Gédéon et Samson. L'Eucharistie et Melchisédek
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Côté droit.
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Côté droit. Samuel et David et Salomon. Le Baiser de Judas et Joseph vendu par ses frères.
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Samuel et David et Salomon. Le Baiser de Judas et Joseph vendu par ses frères. Isaïe, Ezechias. La Crucifixion
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Isaïe, Ezechias et Jérémie, Baruch. La Crucifixion et le Sacrifice d'Abraham.
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Isaïe, Ezechias et Jérémie, Baruch. La Crucifixion et le Sacrifice d'Abraham. Après restauration.
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Ezechiel, Daniel et Elias, Elisée. La Résurrection et Jonas.
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Habacuc, Sophonias et Oseas, Joel. Remise des clés à St Pierre, mission des apôtres et Babel.
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Michée et Amos Malachie Nahum. l'Ascension et l'Apocalypse.
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En 1802 on rendit le rang de paroisse à l'église de l'ancienne abbaye Saint Germain. On y installa l'orgue de St Victor, abbatiale démolie à la fin du XVIII. Après plusieurs restaurations, la manufacture Haerpfer-Erman en 1973 le rendit compatible, aussi bien pour la musique français que pour l'interprétation de musiques d'un autre style.
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Une peinture «mays de St Germain» de 1718 due à la corporation des orfèvres : le baptême de l'eunuque de la reine Candace par BERTIN, 1718.
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Peinture de Laurent LA HYRE (XVIIe) : L'entrée de Jésus à Jérusalem.
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Peinture de VERDIER (1677): La résurrection de Lazare.
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Fonts baptismaux. Cuve de marbre XVIIIe provenant de Saint-Landry.
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La statue grandeur nature en marbre de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-de-Consolation, datant du XIVe siècle. Elle provient de la chapelle Saint Jean Baptiste de la cathédrale Notre-Dame de Paris et a été confiée à l'église en 1802. On la trouve à l'extrémité occidentale du bas-côté sud, devant l'arcade bouchée vers la chapelle Saint-Symphorien, sous un dais de M. Lassus.
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La chapelle Saint-Symphorien a été bâtie sous l'abbé Morard, en même temps que le clocher-porche, et sans doute un peu avant la nef, à la fin du Xe siècle. Cette chapelle est d'une grande simplicité, et sa luminosité contraste agréablement avec l'ambiance sombre de la nef.Elle bénéficie d'une profonde restauration en 1690. Des boiseries sont posées en 1696. Plus aucune trace ne subsiste à l'intérieur des travaux de 1619, qui ont porté sur une restauration, mais aussi sur une adaptation de l'aménagement intérieur au goût du jour. Les boiseries ont été retirées lors d'un récente restauration.
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Chapelle Saint-Symphorien. En 756, les restes de Saint Germain furent transférés à l'intérieur de la basilique, mais le souvenir du premier emplacement de ce tombeau se perpétua à travers la chapelle Saint- Symphorien, dont la date de la construction reste au demeurant douteuse.
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Chapelle Saint-Symphorien. Plafond plat en bois, comme devait l'être celui de la nef, celui de Philibert Delorme, au XVIe.
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Chapelle Saint-Symphorien. Les fenêtres en plein cintre sont situées très haut sur les murs, et elles sont fortement ébrasées.
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Chapelle Saint-Symphorien. Chapiteau encastré dans le mur oriental.
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Chapelle Saint-Symphorien.
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Chapelle Saint-Symphorien. En septembre 1792, une cinquantaine de prisonniers, prêtres pour la plupart, y sont enfermés avant d’être massacrés dans la prison de l'abbaye. Ce tracé rouge marque l'emplacement de la prison.
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