Fontainebleau et ses environs.
Le château, la ville, Barbizon, Milly la Forêt, le Cyclop et Moret sur Loing.
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Cour des Adieux.
Fontaine Belle Eau ou Fontaine Belleau puis Fontainebleau trouve officiellement son nom en 1169. Ce hameau est doté d’un rendez-vous de chasse et d’une chapelle par Louis VII. Saint Louis y fait construire un pavillon et un hôpital au XIIIe. François Ier décide de faire édifier un château de style Renaissance à l'emplacement du château féodal à partir de 1528. Plus tard, Henri IV agrandit la demeure de plusieurs ailes et de la Porte du Baptistère. Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné, et certains remanié, le château au cours de sept siècles.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval. Utilisée comme entrée principale depuis le XVIIIe siècle, cette cour juxtapose - à l'image du château - des bâtiments d'époques et d'usages successifs. A cet emplacement, une basse-cour sablée avait été aménagée par François Ier vers 1540. Un cheval de plâtre installé au centre de la cour entre les années 1563 et 1626 lui a alors valu l'appellation de cour du «Cheval blanc». La mise en scène des Adieux de l'empereur à sa vieille garde - au pied du célèbre escalier en fer à cheval, le 20 avril 1814 - a fait qu'on l'a aussi appelée «cour des Adieux».
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Cour des Adieux.
Le fameux escalier du fer à cheval a été réalisé en 1550 par Philibert Delorme, mais fut refait entre 1632 et 1634 par Jean Androuet du Cerceau. Il présente une apparence comparable à celui du château d'Anet, créé aussi par Delorme.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval Au fond, le Jeu de Paume. Le jeu de Paume est un bâtiment situé au nord du château. Ce type de construction, réservé aux divertissements royaux du jeu de Paume (ancêtre du tennis) était courant dans les demeures royales du XVIIème siècle. Le jeu de Paume de Fontainebleau fut surtout utilisé par le roi Henri IV.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval.
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Escalier du Fer à Cheval.
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Escalier du Fer à Cheval.
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Escalier du Fer à Cheval.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval. A l'ouest, la destruction en 1808 de l'aile renaissance dite de «Ferrare» - alors ruinée - a permis d'ouvrir la cour sur la ville. Le projet de Napoléon prévoyait aussi un vaste plan d'aménagement de la place et le percement d'un réseau d'avenues convergentes. Seule la magnifique grille aux emblèmes (1809-1810) par Hurtault témoigne de ce grand dessein.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval. Au nord, l'aile des ministres (v. 1530) après avoir fait l'objet de divers aménagements et restitutions (les derniers datent de 1878) est actuellement occupée par les ateliers et l'administration du château.
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Cour des Adieux.
Escalier du Fer à Cheval. Au sud, la galerie d'Ulysse (1537-1570) décorée par Primatice et Niccolo dell'Abate a été détruite afin d'être remplacée par une aile destinée à loger sur cinq niveaux une cour toujours plus nombreuse. Cette aile Louis XV (1739-1740 et 1773-1774) est due à Jacques-Ange Gabriel. Depuis 1856, elle abrite dans la partie située à droite de l'entrée des visiteurs, le théâtre construit par Hector Lefuel pour Napoléon III. Depuis l986, cette aile abrite également un musée Napoléon Ier, consacré à l'empereur et sa famille. Il présente de très importants souvenirs historiques et œuvres d'art.
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Cour des Adieux.
Poret de l'escalier du Fer à Cheval.
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Cour des Adieux.
Porte de l'escalier du Fer à Cheval.
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Cour des Adieux.
Aile des ministres.
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Cour des Adieux.
Aile des ministres.
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Aile des ministres.
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Cour des Adieux.
Aile des ministres.
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Cour des Adieux.
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Grotte des Pins.
Cette construction de 1541-1543 est la première grotte artificielle créée en France et associait à l'origine un ensemble de pierres sculptées à un décor de fresques. Elle est caractéristique du goût pour les nymphées au XVIème siècle. Elle constituait le rez-de-chaussée d'un pavillon qui ponctuait la galerie d'Ulysse construite sous François Ier et dont le décor fut exécuté durant le règne suivant par Primatice. La grotte ouvrait alors sur un jardin planté de pins maritimes. Sa construction fut probablement due à l'intervention de Serlio ou du Primatice, avec peut-être la collaboration de Vignole, mais avec une influence certaine de l'art de Jules Romain.
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Grotte des Pins.
La façade en appareil rustique ornée de sculptures de géants s'inscrit dans la manière italienne des années 1520-1530, elle se réfère explicitement aux dessins de Jules Romain pour le palais du Té à Mantoue. L'intérieur, peint à fresques, était encore orné de stucs et de mosaïques de cailloux.
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Jardin Anglais.
Ce jardin aménagé sous le Ier empire répond à une mode bien établie depuis les années 1760, celle des jardins irréguliers alors replantés en réaction au certain formalisme du style français. A Fontainebleau, la création du jardin Anglais entre 1810 et 1812 correspond au développement contemporain des idées romantiques
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Jardin Anglais.
Napoléon charge donc l'architecte Hurtault- déjà auteur de la grille (1808-1809) ouvrant la cour d'honneur sur la ville de repenser le jardin du Midi. Celui-ci se situe à l'emplacement de l'ancien jardin des Pins de François Ier dont subsistent à l'extrémité occidentale, la grotte des Pins (1542). Sur ce jardin ouvrent les fenêtres de l'aile Louis XV (1738) et du Gros Pavillon (1754) tous deux œuvres des Gabriel
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Jardin Anglais.
Une rivière pittoresque, jaillissant d'un rocher de la cascade constituent les premiers aménagements, alors que la prairie est plantée de quelques belles essences d'arbres (tilleuls, érables, platanes, cyprès chauves, épicéas, sophoras du Japon, peupliers d'Italie, cèdres et tulipiers de Virginie...). Les plus anciens de ces sujets régulièrement replantés datent du premier quart du XIXe siècle. Ils viennent à la fois ombrager les allées sinueuses qui parcourent ce jardin et répondre à la vogue des collections d'espèces végétales née dans la seconde moitié du XVIIIe siècle au retour des grandes expéditions outre-mer et entretenues par les récits de marins voyageurs.
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Jardin Anglais.
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Jardin Anglais.
Depuis 1813, des statues en bronze d'après l'Antique ornent les pelouses et bosquets de ce jardin : le Gladiateur combattant dit le Gladiateur Borghèse (École française, XVIIe le siècle), Le gladiateur mourant (Vinache, 1688), le Télémaque assis dans l'île d'Ogygie (Joseph-Charles Marin, 1804).
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Jardin Anglais.
Henri IV y plante le premier platane, essence rare à l'époque. Plus nombreux aujourd'hui, les platanes côtoient plusieurs cyprès chauves.
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Jardin Anglais.
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Jardin Anglais.
Fontaine Bliaud: Située au milieu du jardin, la fontaine Bliaud ou Blaut, appelée Belle-Eau dès le XVIème siècle et qui donna son nom au château, s'écoule dans un petit bassin carré à pans coupés. Au fond, l'obélisque. Cet obélisque est la réplique en plus petit de celui de la Place Saint-Pierre à Rome. La légende veut qu'il ait été offert à Marie-Antoinette par les Bellifontains, mais son origine provient en fait des crédits de travaux du château.
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Jardin Anglais.
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Etang des Carpes.
Au centre de l'étang s'élève un pavillon d'agrément octogonal édifié sous Henri IV, reconstruit sous Louis XIV en 1662 par Le Vau et restauré par Napoléon Ier en 1810-1811.
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Etang des Carpes.
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Etang des Carpes.
A gauche, coin du Gros Pavillon. Au fond, l'Aile de la belle Cheminée, avec, devant la fontaine.
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Etang des Carpes.
Au centre, le Gros Pavillon. C'est un pavillon d'angle qui remplace le pavillon des Poêles, appelé ainsi à cause des poëles à l'allemande qui y ont été installés. Il a été édifié par Jacques-Ange Gabriel en 1750. L'ancienne chambre de Henri II dans le pavillon des Poêles faisait office de grand cabinet de la Reine, ornée par Jean Cotelle, elle était décorée de paysages à sujets bibliques peints par Mauperché vers 1664. Son plafond était peint en camaïeu. Toute la chambre a été détruite en 1750, lors de la reconstruction du pavillon. Le musée chinois y est installé au rez-de-chaussée.
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Etang des Carpes.
Vue de la Cour de la Fontaine, avec le Gros Pavillon, suivi de l'aile des reines Mères édifiée entre 1558 et 1566. Au fond, l'aile des appartements royaux, avec, au premier le salon François Ier.
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Cour de la Fontaine.
L'aile de la Belle Cheminée, dite aussi aile de l'Ancienne Comédie, bâtie entre 1565 et 1570 en pierre de Saint-Leu, tire son nom de la cheminée la grande salle au XVIIIème siècle. Elle fut abattue et ses sculptures furent dispersées. Le nom d'Ancienne Comédie lui vient de la salle de théâtre que Louis XV y avait fait emménager. D'abord dite « salle de la Belle Cheminée » de 1597 à 1601, elle fut appelée « salle de spectacle » dès 1725, à l'occasion du mariage de Louis XV, mais fut détruite en 1856 par un incendie. L'escalier exterieur monumental à deux rampes à l'italienne (rampes droites et opposées) fait le lien avec la cour de la Fontaine.
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Cour de la Fontaine.
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Cour de la Fontaine.
La Galerie François Ier.
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Cour de la Fontaine.
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Cour de la Fontaine.
Le Donjon.
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Cour de la Fontaine.
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Cour de la Fontaine.
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Cour de la Fontaine.
La fontaine, située en face de l'étang des carpes, à l'extrémité de la cour, donnait une eau très pure, réservée au roi, d'où l'affectation de deux sentinelle à la garde de la fontaine. La fontaine, élevée en 1541 par le Primatice était ornée d'une statue d'Hercule par Michel-Ange. Le monument actuel a été construit en 1812, et est surmonté d'une statue représentant Ulysse, exécutée par Petitot en 1819 et installée au sommet de la fontaine en 1824.
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La Porte Dorée.
La porte Dorée vue du parterre.
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La Porte Dorée.
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La Porte Dorée.
La porte Dorée (1528), est ornée d'un remarquable vestibule à fresques. Châtelet d'entrée, elle a longtemps marqué l'accès principal du château. Porte de l'orée de la forêt sur laquelle elle ouvre, elle date de la première reconstruction générale du château commandée par François Ier à son retour de captivité à Madrid. Pourvue d'appartements particulièrement confortables et bien exposés, c'est dans celui du premier étage, fermé par un vitrage sous Louis XIII, que Madame de Maintenon était logée et dans son cabinet que s'est conclue la Révocation de l'édit de Nantes (17 octobre 1685).
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La Porte Dorée.
Entre l'arc de la porte et le vestibule, Benvenuto Cellini avait imaginé et fondu en bronze la fameuse nymphe de Fontainebleau, qui ne sera jamais installée sur place, ayant été offerte à Diane de Poitiers par Henri II pour le château d'Anet.
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La Porte Dorée.
Vestibule. Le tympan est orné de la Salamandre de François Ier.
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La Porte Dorée.
Vestibule. Le porche de la porte Dorée fut orné en 1534 par le Primatice de deux scènes de l'Histoire d'Hercule, et celui-ci décora le vestibule de six scènes, dont plusieurs tirées de l'Iliade.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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La Porte Dorée.
Vestibule.
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Cour Ovale.
La cour Ovale, au centre du château, tient sa forme singulière de l'ordonnancement de l'ancien château-fort, celui-ci délimitant une cour octogonale aux angles arrondis. Elle fut considérablement modifiée sous Henri IV (celui-ci la fit agrandir à l'Est et fermer par la Porte du Baptistère).
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Cour Ovale.
A gauche, salon François Ier, salon des Tapisseries, l'Antichambre de l'Impératrice. Au fond, la Porte du Baptistère. A droite, la salle de Bal et la Chapelle St Saturnin.
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Cour Ovale.
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Cour Ovale.
La salle de Bal au premier et le clocher de Saint-Saturnin.
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Cour Ovale.
La tour d'escalier carrée (v. 1545) desservant la grande loggia qui ouvre sur les jardins (salle de Bal) a été construite sous François Ier.
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Cour Ovale.
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Cour Ovale.
Vue de la porte du Baptistère, avec le Donjon.
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Cour Ovale.
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Cour Ovale.
Le Donjon.
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Cour Ovale.
Épousant le tracé de la cour Ovale jusqu'au donjon, l'aile du nord (XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) date dans sa configuration actuelle des règnes de François Ier et d’Henri IV. Elle est soulignée par un portique et une colonnade (1541). Cette galerie sur colonnes permettait d'assurer, depuis l'extérieur, la circulation et le service de l'enfilade des Grands Appartements des souverains.
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Cour Ovale.
Portique.
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Porte du Baptistère.
Vue de la cour Ovale. Des bustes (copies d'antiques) ornent les niches de la façade intérieure.
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Porte du Baptistère.
La Porte du Baptistère, ou Porte Dauphine, doit son nom au Baptême de Louis XIII et ses sœurs, Elisabeth et Chrétienne, qui a eu lieu le 14 septembre 1606, à l'emplacement de la plate forme. Située à l'emplacement d'une ancienne porte aux bossages rustiques construite en 1565 par Le Primatice, la porte actuelle possède un étage en forme d'arcade surmonté d'un dôme à pans dont le fronton triangulaire est orné de sculptures représentant deux victoires soutenant les armes de Henri IV. Des bustes (copies d'antiques) ornent les niches de la façade intérieure.
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Porte du Baptistère.
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Porte du Baptistère.
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Cour des Offices.
La cour des Offices ou Cour des cuisines, édifiée par Henri IV entre 1606 et 1609 est accessible par une entrée gardée par deux têtes d'Hermès en grès réalisés par Gilles Guérin en 1640. De forme rectangulaire, elle est fermée par trois ailes de bâtiments en grès, briques et moellons au style sobre, ponctuées de pavillons trapus.
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Cour des Offices.
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Cour des Offices.
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Cour des Offices.
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Chapelle Saint-Saturnin.
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Le Jardin de Diane.
Au nord du château, le jardin de Diane actuel est une réalisation du XIXe siècle. Il acquit ses limites présentes sous le Second Empire et le mur le séparant de la rue Denecourt a été élevé en 1861. Jardin privé du roi ou des reines, des empereurs et impératrices, il est devenu depuis la Troisième République, par sa proximité avec la ville, le jardin préféré des Bellifontains.
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Le Jardin de Diane.
Le jardin tire son nom d'une statue représentant Diane à la biche. Catherine de Médicis y a fait placer ce groupe antique en marbre au centre. Henri IV le fit ramener au Louvre, où il est toujours, pour le mettre à l'abri et, en 1602, en fit réaliser une copie en bronze par Barthélemy Prieur (1536 - 1611) pour orner une fontaine due à l'ingénieur hydraulicien florentin Tommaso Francini (1571 - 1651). Quatre chiens assis de bronze et autant de têtes de cerfs par Pierre Biard (1559 - 1611) complétaient ce décor. Le piédestal était l'œuvre du sculpteur florentin Francesco Bordoni (1580 - 1654). Privée de ses bronzes à la Révolution, la fontaine fut restaurée sous la conduite de l'architecte Maximilien- Joseph Hurtault (1765 - 1824) en 1813 : une nouvelle Diane de bronze, fondue par les frères Keller en 1684 pour le château de Marly, remplaça la précédente. On l'installa sur un piédestal circulaire en marbre dont le soubassement fut orné des quatre têtes de cerf de l'ancienne fontaine. Au pourtour, un garde-corps métallique fut déposé entre des dés de marbre supportant des vases Médicis. Les quatre chiens restèrent Saint-Cloud où ils avaient été déposés. En 1964, le service des Monuments historiques restitua la fontaine dans son état du début du XVIIe siècle
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Le Jardin de Diane.
Galerie des Cerfs au rez-de-chaussée, Galerie de Diane au premier.
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Le Jardin de Diane.
A gauche, la Vérité, de Noël-Jules Girard (1816-1886) - 1863, se dévoile toute nue, le miroir est un de ses attributs. C’est une statue en marbre exposée au Salon de 1864, elle est à Fontainebleau depuis 1865 et remplace un Bacchus en plâtre. L'artiste fut élève de David d'Angers et de Petitot. A droite, Psyché enfreint l'ordre de l'Amour et s'apprête à éclairer son visage avec une lampe à huile. lgnorant si elle a à faire à ù un monstre, elle a posé à ses pieds un poignard. Statue en marbre d’Etienne Montagny (1816-1895), exposée au Salon de 1863, elle est à Fontainebleau depuis 1805 et remplace une Amazone en plâtre. L'artiste fut élève de David d'Angers et de Rude
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Le Jardin de Diane.
A gauche, Homéride (Jeune homme debout lisant Homère) de Charles-Auguste Lebourg (1829-1906). Statue en marbre exposée au Salon de 1864, elle est à Fontainebleau depuis 1865 et remplace une copie en plâtre de l'Antinoüs du Vatican. L'artiste fut un élève de Rude ; son oeuvre la plus populaire est le modèle des fontaines offertes par Richard Wallace à la Ville de Paris. A droite, Persée, de Jean Claude Petit (1819-1903), statue en marbre exposée au Salon de 1863, elle est à Fontainebleau depuis 1865 et remplace un Achille en plâtre. L'artiste fut élève de David d'Angers et Grand Prix de Roma en 1839.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
Le « Parterre », ou « Grand Jardin », ou encore « Jardin du Roi » a été créé sous François Ier, et retracé sous Henri IV puis redessiné par André Le Nôtre. Les bassins du Tibre et du Romulus puisent leur nom dans un groupe sculptural qui les orna successivement au XVIème et XVIIème siècle. Fondu pendant la Révolution, le Tibre, moulé à nouveau d'après l'original conservé au Louvre a aujourd'hui retrouvé sa place. Clos de murs entre 1528 et 1533, Serlio avait imaginé pour ce jardin un pavillon d'agrément. Aménagé entre 1660 et 1664, il comportait des rinceaux formant les chiffres du roi et de la reine-mère, qui disparurent au XVIIIe siècle. Les terrasses furent plantées de tilleuls sous Napoléon Ier.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
Le bassin central fut orné en 1817 d'une vasque succédant à une fontaine en forme de rocher dite le « Pot Bouillant » qui existait à cet emplacement au XVIIème siècle.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
Le Tibre.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
Pavillon de Sully.
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Le Parterre ou Jardin du Roi.
Vasque du Bassin central et le grand Canal.
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Le Parc et le Grand Canal.
Le Parc de près de 80 hectares a été créé sous Henri IV qui y fait creuser le Grand-canal de 1,2 km de long entre 1606 et 1609 et y fait planter plusieurs essences d'arbres, notamment des sapins, des ormes et des arbres fruitiers. Le canal, précédant de près de 60 ans celui de Versailles, devient vite un lieu d'attraction. On pouvait s'y promener en bateau et Louis XIII y fit naviguer une galère. Il est alimenté par plusieurs aqueducs établis au XVIe siècle.
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Le Parc.
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Le bassin des Cascades.
Le bassin des cascades a été édifié en 1661-1662, mais depuis le XVIIIe siècle, ne présente plus qu'un bassin aux niches ornées de marbre. Le bassin est orné depuis 1866 d'un Aigle défendant sa proie en bronze.
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Le bassin des Cascades.
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Le bassin des Cascades.
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Le bassin des Cascades.
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Mairie de Fontainebleau.
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Mairie de Fontainebleau.
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Hôtel de l'Aigle Noir.
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Théâtre municipal.
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Eglise Saint-Louis.
Cet édifice fut construit en 1614, sur l'ancienne paroisse d'Avion, comme simple chapelle, au service de la population qui s'était installée autour du château. Elle fut érigée en paroisse indépendante en 1661 par Anne d(Autriche, et confiée aux Prêtres de la Mission fondée par Saint Vincent de Paul. Elle fut restaurée et agrandie sous Napoléon III, en particulier par l'adjonction de la Chapelle de la Sainte Vierge, par Lebois, architecte de la ville. Les murs latéraux sont percés de baies encadrées en briques. Un clocheton à base polygonale avec abat-sons est placé au dessus de la croisée du transept, au faîte de la toiture. L'ensemble de l'édifice est couvert d'une toiture à double pente.
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Eglise Saint-Louis.
Entrée principale. Marie de Médicis, épouse d’Henri IV demanda à son époux le roi, la construction de cette église. Elle n’en vit jamais la réalisation complète. Il aura fallu 2 siècles pour achever la construction de l’église Saint Louis de Fontainebleau en 1868 par la reconstruction du grand portail en grès et pierre de vergelé. Façade à trois niveaux superposés pyramidant. Une porte en arc cintré ouvre le premier niveau et est encadrée à l'antique de doubles colonnes corinthiennes engagées supportant un fronton triangulaire ; le second niveau est creusé de trois niches abritant des statues (Saint Vincent, le roi Saint Louis et Saint Eugène). Le troisième niveau est composé de pilastres corinthiens cannelés, surmonté d'un fronton brisé à volutes supérieures rentrantes.
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Eglise Saint-Louis.
Entrée latérale.
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Eglise Saint-Louis.
L'intérieur est entièrement peint - pilastres et entablements dans la nef et le chœur, motifs ornementaux à la voûte - décor dont la conception, à travers les reprises successives, remonte bien au XVII ème siècle.
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Eglise Saint-Louis.
Maître Autel en marbre provenant de la chapelle de la Trinité du château, avec son tabernacle aux motifs en bronze doré de François Girardon, daté de 1678. Elévation intérieure : deux niveaux d'élévation de grandes arcades contrées et fenêtres hautes, couvert d'une voûte cintrée recouverte de peintures à motifs décoratifs.
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Eglise Saint-Louis.
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Eglise Saint-Louis.
Orgue en bois de chêne et sapin. Le grand orgue est offert à l'église en 1666, par le roi Louis XIV, après que l'église est érigée en paroisse. Son buffet à deux corps est d'origine, cependant, l'instrument a été retouché à 5 reprises, la dernière fois en 1992, par la maison Benoist et Sarilot. Il passe de 25 à 40 jeux, permettant ainsi d'élargir le répertoire.
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Eglise Saint-Louis.
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Eglise Saint-Louis.
Saint Vincent de Paul.
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Eglise Saint-Louis.
Saint Louis.
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Eglise Saint-Louis.
Mort du roi Saint Louis 25 août 1270 au pied, de la- citadelle de Carthage. Ce tableau, fut réalisé en 1840, par Tierceville, élève d’Ingres puis restauré, en 1984, par Oreste Binenbaum. Le roi, soutenu par, son frère, le Comte de Poitiers, remet ses dernières instructions à son fils, Philippe le Hardi. Mort d’un roi, conscient de ses responsabilités. Mort d’un saint qui serre le crucifix sur sa poitrine en prononçant les dernières paroles du Christ “Père, je remets mon âme entre tes mains”.
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Eglise Saint-Louis.
La guérison du paralytique par Quentin Varin (1570-1634, premier maître de Nicolas Poussin). Ce tableau, offert par Louis XIII en 1624 à la chapelle de Fontainebleau, figura d’abord au retable. Déposé au milieu du XIXe siècle, détérioré, gauchement restauré à la fin du siècle, il a retrouvé, en 1983, sa splendeur, grâce au travail de M Oreste Binenbaum. Il évoque de façon saisissante la parole du Christ rapportée par Saint Jean en son évangile “Lève-toi et marche !”
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Eglise Saint-Louis.
Chapelle Notre Dame de Franchart. Notre Dame de Franchart, bois sculpté du XVème siècle. Selon la tradition cette statue fut rapportée de l'Ermitage de Franchard par un paysan au cours de la Révolution. Ne parvenant pas â la dissimuler toute entière, il lui aurait scié le bas de la robe. Elle a été conservée par les Filles de la Charité jusqu'à leur départ, en 1982, date à laquelle elles en ont fait don à la Paroisse.
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Eglise Saint-Louis.
Noms des Saints qui figurent sur les statuettes qui entourent le tabernacle : Saint JOSEPH - Sainte THERESE LE BON PASTEUR - Sainte ANNE - Saint BENOIT. Vitraux consacrés à Marie.
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Bâtiment de la Mission.
Ce bâtiment, de facture classique, est construit pour accueillir les prêtres de Saint-Vincent-de-Paul. Pendant la Révolution, le bâtiment est attribué à la municipalité, qui y installe un grenier d'abondance et la gendarmerie. La tourmente révolutionnaire passée, l'église veut rentrer en possession de son bâtiment. S'en suivent maintes péripéties. En 1830, par un arrêté préfectoral, l'édifice est séparé en deux, entre la cure et la municipalité tandis que le jardin est définitivement transformé en place publique. L'arrêté de 1830 est toujours en vigueur.
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Chapelle de la Sainte Vierge.
Cette chapelle est en prolongement de l'abside.
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Immeuble avec les emblèmes des Francs-maçons.
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Le jeu de Paume du Château.
Le jeu de Paume est un bâtiment situé au nord du château. Ce type de construction, réservé aux divertissements royaux du jeu de Paume (ancêtre du tennis) était courant dans les demeures royales du XVIIème siècle. Le jeu de Paume de Fontainebleau fut surtout utilisé par le roi Henri IV.
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Le jeu de Paume du Château.
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Le jeu de Paume du Château.
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Centre Sportif d'Equitation Militaire.
Au Sud-est du château et au-delà du mur d'enceinte, témoignage de l'éphémère École Spéciale Militaire installée par Napoléon, le manège Sénarmont (1806-1809) appartient aujourd'hui au ministère de la Défense.
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Centre Sportif d'Equitation Militaire.
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Centre Sportif d'Equitation Militaire.
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Centre Sportif d'Equitation Militaire.
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Hippodrome de la Solle.
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Hippodrome de la Solle.
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Barbizon.
En 1815 la création du prix de Rome de paysage, l'influence des peintres paysagistes anglais: Constable, Bonington, Turner... fait s'enthousiasmer de jeunes peintres qui vont quitter les ateliers parisiens et aller "peindre sur le motif", en extérieur pour étudier le paysage tel qu'ils le voient. Barbizon, situé entre plaine et forêt va très vite devenir le lieu de prédilection pour tous les jeunes artistes en quête de liberté d'expression. Vers 1834, l'invention du tube de couleurs facilite leur entreprise et c'est à cette même époque que Monsieur et Madame Ganne, le couple d'épiciers du village ouvrent une auberge, permettant ainsi à ces jeunes "rapins" de trouver un hébergement et un couvert familial.
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Barbizon.
Pendant la période 1834- 1875, Barbizon, accueillera de nombreux artistes venus de France et de l'étranger : Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) ; Narcisse Diaz de la Pena ( 1807-1869) ; Charles François Daubigny (1817-1878) ; Felix Ziem (1821-1911) ; Olivier De Penne (1831-1897) Charles Jacque (1813-1894) ; Georges Gassies (1829-1919) : Nicolae Grigorescu (1838 - 1907) ; Alfred de Kniff (1819 - 1886) ; Karl Bodmer (1809- 1893)... et bien d'autres. En 1863, les jeunes impressionnistes tels Monet, Sisley, Bazille... vont venir à Barbizon pour y rencontrer les grands maîtres de cette époque et Monet peindra au printemps 1863 "le déjeuner sur l'herbe"à Chailly en Bière. Mais ils ne vont pas rester car ce hameau connaît déjà un engouement touristique et la tranquillité ne sera plus vraiment au rendez-vous.
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Barbizon.
Monument à la mémoire de Théodore Roussseau et Jean-François Millet, par Chapu, fondeur Barbedienne. En 1847, Théodore Rousseau ( 1812-1867), l'un des grands Maîtres de cette période, peintre de la forêt et des hautes futaies, s'installe définitivement dans la Grande rue et y restera jusqu'à sa mort en 1867. En 1849, Jean François Millet ( 1814-1875), qui cherche à fuir les épidémies de choléra qui sévissent à Paris et les émeutes de la Révolution de 48, vient avec sa famille habiter au village. Il restera à Barbizon jusqu'à sa mort en 1875 et laissera de grandes œuvres comme "l'Angélus", ou "les Glaneuses" peints dans la plaine de Bière.
128
Barbizon.
129
Barbizon.
Hôtellerie du Bas-Bréau : créée en 1867, elle eut comme hôte Robert Louis Stevenson de 1873 à 1877.
130
Barbizon.
Maison de Jean-Baptisyes Gassies, peintre, 1829-1919.
131
Barbizon.
Maison de Antoine Louis Barye, sculpteur, 1796-1875.
132
Barbizon.
Maison de Victor Lecomte, peintre, 1856-1820.
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