Le Château de Champs-sur-Marne.
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L'accès à la cour d'honneur s'effectue à travers un saut-de-loup franchissant une douve sèche et une grille de ferronnerie. Placé dans l'axe de la grille d'honneur, le principal corps de logis est isolé au fond d'une cour.
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La grille de ferronnerie est couronnée du monogramme LC pour Louis Cahen d'Anvers.
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Champs est mentionné entre 1079 et 1096 dans une charte de franchise signée par Adam de Champs. La seigneurie reste dans sa famille jusqu'en 1399, date à laquelle Jeanne II de Champs la vend à la famille d'Orgemont, originaire de Lagny-sur-Marne. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, elle passe entre plusieurs mains.
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Le château a été construit près d'une boucle de la Marne entre 1703 et 1706 par les architectes Pierre Bullet et son fils Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour deux financiers de Louis XIV : Charles Renouard de La Touanne puis Paul Poisson de Bourvallais. L'arrestation de ce dernier entraîne la vente du domaine, adjugé en 1718 à la princesse de Conti qui le donne à son cousin, le duc de laVallière. Son fils Louis César entreprend d'importants travaux de décoration comme les chinoiseries peintes par Christophe Huet (1700-1759). Il loue sa demeure à son amie la marquise de Pompadour de 1757 à 1759. A la Révolution, le domaine est saisi et le mobilier vendu. Plusieurs propriétaires se succèdent, en particuliern 1858, Ernest Santerre avant que le comte Louis Cahen d’Anvers n’en soit propriétaire en 1895.
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Avec le soutien de sa femme Louise, Louis Cahen d’Anver complète le mobilier existant d’une riche collection XVIIIe siècle. Leur fille aînée Irène épousera Moïse de Camondo, grand collectionneur. Louis Cahen fait restaurer le château par l'architecte Walter André Destailleur (1867-1940). Il achète le mobilier et complète le décor du XVIIIe siècle, mais adapte la demeure au mode de vie de la grande bourgeoisie. Les jardins renaissent grâce à Henri Duchêne (1841-1902). Charles Cahen d'Anvers, fils de Louis, donne Champs à l'État en 1935 et lui vend le mobilier. De 1939 à 1974, le château est utilisé pour la réception de chefs d'État étrangers, puis le domaine est ouvert au public. La disposition actuelle des pièces et du mobilier présente la vie de la famille Cahen d'Anvers vers 1930.
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La façade côté cour d'honneur Typique de l'architecture des hôtels articuliers du XVIIIe siècle, la façade est sobre et harmonieuse. Elle superpose deux niveaux presque égaux et est scandée par trois avant-corps ; ceux des côtés sont les plus saillants et ornés de chaînes d'angle.
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L’avant-corps central, qui a pu inspirer celui du palais de l'Elysée, est surmonté d’un fronton triangulaire. Il forme un péristyle au rez-de-chaussée, avec deux colonnes toscanes et deux pilastres aux angles. Au premier étage, quatre pilastres à chapiteaux ioniques encadrent la fenêtre. On distingue 4 niveaux d’ouverture : des soupiraux pour les sous-sols qui abritent les cuisines et les réserves de bois ou de nourriture, de hautes fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée, des fenêtres au sommet en anse de panier au premier étage et les lucarnes de la toiture à la Mansart. Cette architecture classique rappelle celle des hôtels particuliers parisiens comme le second hôtel d’Evreux (actuel palais de l’Elysée)
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L'architecte Walter-André Destailleur, à la fin du XIXe siècle, a conservé les deux pavillons d'entrée couverts d'un comble brisé à la Mansart et a édifié de part et d'autre de la cour d'honneur deux murs percés de dix arcades (murs renard) et comportant en leur centre une porte surmontée d'un fronton triangulaire, qui dissimulent à gauche la cour des écuries, édifiée à la même époque, et à droite la ferme et le pigeonnier circulaire du XVIIe siècle.
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Vue de l'escalier d'honneur, le vestibule sobre et monumental est carrelé comme tout espace de passage.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
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Grand Salon. Il ouvre sur le jardin par trois grandes baies cintrées. L'avant-corps central présente un salon en rotonde sur le jardin qui permet de jouir de vues plus variées tout en ménageant un effet de transparence de la cour jusqu'au parc, disposition dite "traversante" initiée vers 1660 par Le Vau à Vaux-Le-Vicomte
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Grand Salon. Les ducs de la Vallière, les Cahen d’Anvers puis plus tard, De Gaulle, utilisent ce salon comme principale pièce de réception, voire, au temps des Cahen d’Anvers, comme salle à manger lors d’occasions spéciales (les noces de leur fille Alice en 1898 ou de leur fils Charles en 1907). On y discute, on y joue après les repas donnés dans la salle à manger. Différents points de discussion sont aménagés dans la pièce et matérialisés par des tapis au sol. Walter Destailleur fait détruire le plafond en mauvais état et reconstitue la peinture originale : une balustrade en trompe-l’œil et un ciel ouvert, invitation à la contemplation de la nature, très présente dans cette « maison à la campagne ».
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Grand Salon. Le mobilier présenté ici comme dans le reste du château fut acheté par les Cahen d’Anvers sur différents marchés de l’art et du mobilier ancien (antiquaires ou salle des ventes, comme Drouot). On peut donc observer des éléments de mobilier d’époques différentes mais surtout du XVIIIe siècle (époque Régence, époque Louis XV et mobilier 1900 qui pastiche parfois le mobilier du XVIIIe siècle). Les fauteuils de tapisserie et les fauteuils en cuir datent du XVIIIe siècle. Le long du mur, on peut voir un canapé vert dit en ottomane devant lequel est placé un bureau à cylindre d’époque Louis XV (les meubles fabriqués au XVIIIe siècle sont dit «d’époque» et ceux fabriqués au XIXe siècle sont dit «de style»). Estampillé par Léonard Boudin, ce type de bureau est très apprécié au XVIIIe siècle car on pouvait refermer le couvercle en forme de quart de cylindre, afin de préserver les secrets qu’il contient sans avoir à ranger ses papiers. Il fut offert à Charles Cahen d’Anvers comme cadeau de mariage en 1907 et son emplacement montre la volonté du propriétaire d’exposer sa collection aux yeux du visiteur.
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Grand Salon. Derrière la console, le grand paravent en laque de Coromandel, du nom de la côte orientale de l’Inde de laquelle partaient les laques exportés vers l’Europe, représente un palais chinois avec, au centre, la présentation officielle à un prince d’enfants de sa famille et à droite le quartier des femmes avec une princesse. Au dos, sont figurés des arbres.
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Grand Salon.
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Grand Salon.
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Grand Salon. Au milieu de la pièce est installée une vasque en marbre du XVIIIe siècle en provenance d'Italie. Cette vasque aux deux dauphins est une cuve baptismale provenant d’une chapelle italienne. Elle fut utilisée par les Cahen d’Anvers pour accueillir des plantes vertes ; il faut imaginer cette pièce décorée de plantes et de bouquets de fleurs coupées.
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Grand Salon. L'hiver.
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Grand Salon. L'été.
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Grand Salon. L'automne.
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Grand Salon. Le printemps.
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Grand Salon. Destailleur fait revivre la dorure autour des miroirs, ce qui est assez rare dans les décors des maisons de plaisance mais signe, chez Bourvallais, d’une volonté d’afficher sa réussite sociale
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Grand Salon.
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Vue du grand Salon. Le parc marie avec harmonie deux styles de jardins réputés antagonistes : l'un régulier , « à la française », l’autre, irrégulier, "à l’anglaise ». Le premier associe lignes droites, symétrie, grands axes, perspective en pente douce, bassins et broderies de buis ; le second l’entoure, l'enrichit, par des bosquets* et des cabinets de verdure où les grands arbres veillent sur les prairies. Ordonné autour d'un axe principal nord-sud, la grande perspective de 900m est ponctuée de deux bassins dont les jets d'eau donnent de la fraîcheur à l'ensemble : le bassin de Scylla et le grand bassin.
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Vue du salon de musique. Au centre, encadrées par une double rangées de tilleuls, les broderies dessinent des formes géométriques subtiles et colorées. Des topiaires émergent des massifs fleuris pour donner une dimension verticale à cette composition horizontale. Au fond, le groupe sculpté des Chevaux d’Apollon, copie dix fois plus grande d’un groupe qui ornait la grotte de Thétis à Versailles.
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Grand Salon.
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Grand Salon. Les trois portes vitrées répondent aux trois fenêtres qui ouvrent sur les jardins, créant une symétrie et amplifiant la luminosité de la pièce.
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Grand Salon.
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Grand Salon. Cache-pot blanc décoré de poissons bleus et rouges.
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Grand Salon. Vase de porcelaine chinoise monté en lampe au XIXe siècle.
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Grand Salon.
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Grand Salon. Cette petite table à liqueur ou table d’en-cas présente une histoire singulière : d’époque Louis XV, ce petit meuble était dans les collections royales du château de Marly-le-Roi et fut à l’usage du Comte de Provence, futur Louis XVIII. Mais cette table était au XVIIIe siècle une chaise d’affaires : il faut l’imaginer avec les pieds plus courts et une lunette à l’intérieur. Elle fut transformée au XIXe siècle pour accueillir des liqueurs et autres alcools. Mais les Cahen d’Anvers n’en savaient rien.
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Fumoir. Au XVIIIe siècle, cette pièce sert de salle de billard ou de salon de musique selon les propriétaires. Louis Cahen d’Anvers fait repeindre les boiseries en blanc et y installe le billard. À la mort de son père en 1922, Charles emménage au château, il fait passer le billard dans la pièce voisine. Puis il fait décaper les boiseries en 1928 pour faire de cette pièce un fumoir. Les invités fumaient entre amis après dîner. De nombreux hôtes illustres s’y sont d’ailleurs succédés comme Marcel Proust, Albert Ier de Monaco. Une œuvre remarquable est le lustre en bronze d’André-Charles Boulle, connu pour la marqueterie du même nom. Ce lustre représente les 4 âges de la vie et les 4 mascarons représentent les saisons : il n’en existe que trois exemplaires dans le monde dont celui de Champs.
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Fumoir. Le canapé confortable et les sièges de damas vert de 1928 ont été spécialement commandés pour cette pièce ; la modernité est donc assumée par le commanditaire. L’ensemble du mobilier est soit du XVIIIe siècle soit du XIXe siècle mais reprenant des techniques du XVIIIe siècle.
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Fumoir.
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Fumoir. Charles a fait poser une tapisserie de Beauvais du XVIIIe siècle, issue d’une tenture de 9 tapisseries à l’origine représentant l’empereur de Chine Kangxi (1661-1722), contemporain de Louis XIV. Ici, on voit l’empereur sur son palanquin se rendant au temple. Sur les marches, un Jésuite, le père Adam Schall von Bell, l’attend avec une sphère armillaire dans les mains car les Jésuites s’appuyaient sur l’astronomie pour convertir les Chinois.
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Fumoir. Sur les marches, un Jésuite, le père Adam Schall von Bell, l’attend avec une sphère armillaire dans les mains car les Jésuites s’appuyaient sur l’astronomie pour convertir les Chinois.
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Fumoir.
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Fumoir. Réplique des chevaux de Marly.
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Fumoir.
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Fumoir. Walter Destailleur fait poser les lambris au-dessus des portes ; d’époque régence, ils viennent d’un autre château du XVIIIe siècle.
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Salon Chinois. Par la richesse de son décor, le salon chinois est une pièce majeure du château. Si cette pièce devait être originellement le cabinet de Madame, elle devint rapidement un salon d’assemblée où on se réunit pour jouer aux cartes et discuter. Des tables de jeux (tric-trac, cartes) sont d’ailleurs exposées de part et d’autre de la cheminée. Mais il semble plus probable que les Cahen d’Anvers en fassent une pièce d’apparat à faire visiter aux invités. Dans les années 1960, les chefs d’Etat invités y regardent la télévision. Les six fauteuils de style Louis XV, le tabouret, le canapé et l’écran en bois face à la cheminée datent du XIXe siècle. Ils ont été recouverts de tapisseries du XVIIIe siècle provenant de la manufacture de Beauvais et représentant des fables de La Fontaine, inspirés des gravures d’Oudry. Les rideaux ont été retissés d’après le modèle posé par les Cahen d’Anvers, des lampas de chinoiseries sur fond rouge. Des sous-rideaux blancs ont été replacés au moment de la restauration pour rappeler les sous-rideaux de soie brodée installés par les Cahen d’Anvers.
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Salon Chinois, boiseries de 1748. Les sièges sont recouverts de tapisseries provenant de la Manufacture de beauvais, et représentant des scènes tirées des fables de La Fontaine. Le mobilier mixte (fauteuils rouge, fauteuils de tapisserie, fauteuils de lampas de fleurs) témoigne d’un goût des Cahen d’Anvers pour un XVIIIe siècle revisité. Le reste du mobilier date du XVIIIe siècle. En réaction au mobilier Louis XIV aux lignes droites, le style Régence et le style Louis XV innovent avec des lignes plus courbes (pied galbé des fauteuils, accotoirs plus en arrière et parfois disparition de l’entretoise). Dans la partie centrale, deux tables sont richement décorées : la plus petite qui possède des pieds en forme de dragons est attribuée à un menuisier marseillais, Bernard Toro, et la plus grande supporte une vasque en porcelaine dont les encoches permettaient de tenir des bouteilles afin de les rafraîchir dans de la glace mais qui fut utilisé en jardinière sous les Cahen d’Anvers.
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Salon Chinois. Le second duc de la Vallière rénove cette pièce vers 1748. Il commande alors à Christophe Huet (1700-1759), célèbre peintre animalier, un décor exotique (le terme de « chinoiseries » apparaissant au XIXe siècle). On vient dans cette maison de plaisance pour s’amuser, danser, écouter de la musique, profiter des plaisirs de la nature et badiner. Toutefois, ces représentations naïves sont fantaisistes, comme le montre la chasse à l’autruche, animal méconnu en Chine ou encore les représentations physiques des Chinois, plus ou moins hasardeuses (chapeau chinois, natte tressée). À l’angle de la pièce, une table triangulaire supporte une boîte à grillons, mode chinoise pour accéder à la vie éternelle.
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Salon Chinois. La chasse est représentée sur les panneaux à droite de la cheminée (chasse à l’autruche mais aussi chasse au faucon, chasse de petit gibier avec chien).
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Salon Chinois, sièges Louis XV. Sur le panneau supérieur, à gauche du miroir proche du fumoir, on assiste à un jeu de cabrioles et de cerceaux alors que les panneaux inférieurs évoquent musique et danse (Bacchus dansant, musiciens). Christophe Huet, peintre animalier, s’est aussi attaché à représenter de nombreux animaux (chiens et oiseaux exotiques) dans les panneaux inférieurs ou ceux encadrant les dessus de porte.
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Salon Chinois.
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Salon Chinois. Les panneaux de la porte donnant au salon rouge représentent des scènes de pêche.
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Salon Chinois. Jeu de cabrioles et de cerceaux.
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Salon Chinois. Transport de l’oranger.
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Salon Chinois. Chasse à l’autruche.
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Salon Chinois. A l’angle proche du fumoir jeu sur une mule.
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Salon Chinois. A l’angle proche du fumoir, tir au pigeon.
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Salon Chinois. Le jardinage.
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Salon Chinois. Le jardinage.
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Salon Chinois. Le jardinage.
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Salon Chinois. Sur la cheminée, des motifs décoratifs en porcelaine de Meissen ornent la pendule et les candélabres qui l’entourent.
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Salon Chinois. Sur la cheminée, des motifs décoratifs en porcelaine de Meissen ornent la pendule et les candélabres qui l’entourent.
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Salon Chinois. Sur la cheminée, des motifs décoratifs en porcelaine de Meissen ornent la pendule et les candélabres qui l’entourent.
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Salon Chinois.
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Salon Chinois.
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Salon Chinois. Au centre, un magnifique lustre en cristal de roche renforce la solennité de la pièce.
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Le Salon Rouge. Cette pièce fut la chambre des épouses des propriétaires, sauf pour Madame de Bourvallais et Suzanne Lévy. Elle fut occupée par Louise Cahen d’Anvers avant que son fils Charles n’en fasse son bureau, après la mort de sa mère. Le décor est marqué par Louise qui en fit sa chambre : elle choisit un lampas rouge, orné de plumes blanches et de dentelles. Son fils Charles fit décaper les boiseries, poser le bandeau à galon d’application sur la partie supérieure et fait peindre la corniche en faux bois.
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Le Salon Rouge. Des chaises cannées et des fauteuils à la reine de velours rouge. Le reste du mobilier est d'époque Régence.
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Le Salon Rouge. Les dessus de portes et les peintures sont des huiles sur toile de la fin du XVIIIe siècle, inspirées de toiles hollandaises qui représentent des paysages et des scènes champêtres.
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Le Salon Rouge. Les dessus de portes et les peintures sont des huiles sur toile de la fin du XVIIIe siècle, inspirées de toiles hollandaises qui représentent des paysages et des scènes champêtres.
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Le Salon Rouge. Les dessus de portes et les peintures sont des huiles sur toile de la fin du XVIIIe siècle, inspirées de toiles hollandaises qui représentent des paysages et des scènes champêtres.
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Le Salon Rouge. Le portrait de femme attribué à Pompéo Battoni date du XVIIIe siècle et faisait la fierté des Cahen d’Anvers qui pensaient détenir un portrait de la Pompadour peinte par Drouais ; or il n’en est rien, son identité restant inconnue. Cependant, situé dans cette pièce, ce tableau rappelle que la marquise de Pompadour y dormit.
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Le Salon Rouge. Deux pièces exceptionnelles sont les deux grandes armoires du XVIIIe siècle, décorées de personnages, allégories des quatre saisons.
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Le Salon Rouge. Une chaise longue du XVIIIe siècle, une bergère à oreilles ou un confessionnal de velours rouge à gauche.
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Le Salon Rouge. En 1927, Charles choisit d’y présenter une de ses acquisitions, le portrait d’homme au pastel par Joseph Vivien (1657-1734).
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Le Salon Rouge.
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Le Salon Rouge.
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Le cabinet en camaïeu. Jusqu’en 1928, la pièce servit de cabinet de toilette à la maîtresse de maison. Charles Cahen d’Anvers en fit ensuite son cabinet d’étude. Le décor de bleu rappelle les couleurs blanche et bleue des vases chinois. On le doit à Christophe Huet qui réalisa les décors du salon chinois en 1748. Les bas lambris sont ornés d’oiseaux, de fleurs exotiques et d’arabesques. Destailleur restaure les peintures de Huet et crée la frise du plafond. Le lustre est du XIXe siècle sauf ses fleurs en porcelaine du XVIIIe siècle. Les appliques et autres lampes fonctionnaient à l’électricité mais pas les lustres.
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Le cabinet en camaïeu. Au XIXe siècle, ce décor démodé est recouvert de blanc par Jacques-Maurice Grosjean et sert de chambre à coucher pour Ernest Santerre. Son fils Sébastien décide de la redécorer et se serait aperçu des décors de Christophe Huet. Destailleur restaure les peintures de Huet. La peau de bête est une peau de panthère des neiges (once) vivant dans les vallées isolées des montagnes d’Asie centrale. Très à la mode à la Belle époque, elle rappelle que les Cahen d’Anvers aimaient beaucoup la chasse. Louise Cahen d’Anvers utilisait cette pièce comme cabinet de toilette. Charles transforme cette pièce en cabinet d’étude tout en gardant le mobilier bleu et blanc de sa mère (des sièges d’époque Louis XV dont quatre chaises en cabriolet estampillés Lebat, un fauteuil estampillé Chenevat et une duchesse brisée).
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Le cabinet en camaïeu. On peut y voir des Chinois et des Chinoises s’adonner aux plaisirs champêtres (art de fumer, art d’agencer les bouquets, art de pêcher...)
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Le cabinet en camaïeu. On peut y voir des Chinois et des Chinoises s’adonner aux plaisirs champêtres (art de fumer, art d’agencer les bouquets, art de pêcher...)
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Le cabinet en camaïeu. On peut y voir des Chinois et des Chinoises s’adonner aux plaisirs champêtres (art de fumer, art d’agencer les bouquets, art de pêcher...)
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Le cabinet en camaïeu. On peut y voir des Chinois et des Chinoises s’adonner aux plaisirs champêtres (art de fumer, art d’agencer les bouquets, art de pêcher...)
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Le cabinet en camaïeu. On peut y voir des Chinois et des Chinoises s’adonner aux plaisirs champêtres (art de fumer, art d’agencer les bouquets, art de pêcher...)
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La bibliothèque-billard prolonge la décoration du fumoir. Le billard français de 1906 en chêne est présenté avec ses accessoires.
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La bibliothèque-billard. Au XVIIIe siècle, cette pièce est un dégagement et une antichambre. Dans les années 1870, Ernest Santerre réunit ces pièces pour en faire une bibliothèque Bibliothèque qui garda le même usage pour Louise. En 1928, Charles Cahen d’Anvers y installe le billard et fait décaper les boiseries blanches, afin de créer une unité avec le fumoir et son bureau.
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La bibliothèque-billard. Buste de Meyer Joseph Cahen d’Anvers (1804-1881), père de Louis et fondateur de la banque qui fit la fortune de la famille sous le Second Empire. Il fut maire de la commune de Nainville-les-roches dont il habitait le château. À sa mort, son fils Louis le vend pour acheter le domaine de Champs-sur-Marne.
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Escalier pour les domsetiques.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Avant le milieu du XVIIIe siècle, le repas était pris dans la chambre ou l’antichambre. On disait d’ailleurs « dresser la table » pour installer une table pour les repas. La salle à manger de Champs-sur-Marne est parfois considérée comme une des premières destinées à cet usage en France ; en fait, d’autres apparaissent plus tôt comme à l’hôtel de Sully en 1620-1630 ou à Vaux-le-Vicomte dès 1660 mais cette pièce de 1708 en possède toutes les caractéristiques.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Dès l’origine, la décoration est sobre. La pièce est orientée au nord pour conserver la fraîcheur. Le sol carrelé en facilite le nettoyage. Sur le mur du fond, deux fontaines dorées du XVIIIe siècle permettent de rafraîchir les bouteilles et d’acheminer l’eau qui provient d’un réservoir situé derrière le mur et qui s’écoule par la bouche d’un dieu marin.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Dès le XVIIIe siècle, deux consoles de marbre rouge facilitent la desserte des plats.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Des chaises cannées de style sont disposées autour de la table.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Dessus de table. . Les groupes sculptés posés sur la table sont des porcelaines représentant des couples badinant sous un palmier issus de la manufacture italienne de Capodimonte au début du XIXe siècle.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Dessus de table. . Les groupes sculptés posés sur la table sont des porcelaines représentant des couples badinant sous un palmier issus de la manufacture italienne de Capodimonte au début du XIXe siècle.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Dessus de table. . Les groupes sculptés posés sur la table sont des porcelaines représentant des couples badinant sous un palmier issus de la manufacture italienne de Capodimonte au début du XIXe siècle.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. La statue équestre de Louis XIV fut acquise par Meyer Cahen d’Anvers qui l’a transmise à Louis.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. La console en marbre avec de chaque côté une vasque rafraichissoire.
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Salle à manger destinée à ce seul usage.
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Salle à manger destinée à ce seul usage.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Une vasque rafraichissoire.
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Salle à manger destinée à ce seul usage.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Le grand tableau actuel se compose d’une partie supérieure peinte au XVIIIe siècle qui ne représente pas Champs et d’une partie inférieure qui est un ajout de scène de chasse à courre du XIXe siècle.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Pour les dessus de portes, les Cahen d’Anvers ont employé des toiles (trois portraits de chiens de Alexandre-François Desportes et le renard chassant de J.B. Oudry) qu’ils ont élargies pour les faire rentrer dans le cadre, comme pour celle située au-dessus de l’entrée de la chambre de Gilbert.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Pour les dessus de portes, les Cahen d’Anvers ont employé des toiles (trois portraits de chiens de Alexandre-François Desportes et le renard chassant de J.B. Oudry) qu’ils ont élargies pour les faire rentrer dans le cadre, comme pour celle située au-dessus de l’entrée de la chambre de Gilbert.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Pour les dessus de portes, les Cahen d’Anvers ont employé des toiles (trois portraits de chiens de Alexandre-François Desportes et le renard chassant de J.B. Oudry) qu’ils ont élargies pour les faire rentrer dans le cadre, comme pour celle située au-dessus de l’entrée de la chambre de Gilbert.
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Salle à manger destinée à ce seul usage. Pour les dessus de portes, les Cahen d’Anvers ont employé des toiles (trois portraits de chiens de Alexandre-François Desportes et le renard chassant de J.B. Oudry) qu’ils ont élargies pour les faire rentrer dans le cadre, comme pour celle située au-dessus de l’entrée de la chambre de Gilbert.
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Actuelle chambre d'amis, à l'origine, celle de Gilbert Cahen d'Anvers. Cette pièce n’a pas encore été restaurée et garde sa peinture des années 1960. Jusqu’en 1716, elle fut utilisée comme chambre à coucher par les premiers propriétaires des lieux, Paul Poisson de Bourvallais et son épouse puis comme salon d’assemblée pour recevoir dans une pièce plus petite que le grand salon. Au début du XXe siècle, cette chambre fut occupée par le fils aîné de Charles, Gilbert Cahen d’Anvers à partir de sa majorité. Les décors ont beaucoup évolué au gré des propriétaires
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Actuelle chambre d'amis, à l'origine, celle de Gilbert Cahen d'Anvers. Destailleur recrée des boiseries qui sont donc de style et non d’époque et fait peindre la pièce en brun réchampi d’un marron foncé. C’est à De Gaulle qu’on doit la couleur de cette pièce en bleu pastel, jugé plus au goût du XVIIIe siècle. Le bureau dit « Mazarin» est appelé ainsi par les marchands d’art du XIXe siècle bien que Mazarin n’ait jamais connu ce type de bureau. C’est l’ancêtre du bureau-ministre mais avec des tiroirs qui ne descendent pas jusqu’au sol et des pieds reliés par des entretoises.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Actuelle chambre d'amis, à l'origine, celle de Gilbert Cahen d'Anvers
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Le château de Champs-sur-Marne.
Actuelle chambre d'amis, à l'origine, celle de Gilbert Cahen d'Anvers.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Dans le couloir des offices.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Dans le couloir des offices. Le buffet abrite une vaisselle en porcelaine de Chantilly, datée du XVIIIe siècle.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Dans le couloir des offices. Les domestiques pouvaient être appelés grâce au tableau d’appel électrique installé par les Cahen d’Anvers.
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Salle à manger des enfants, ancienne salle de bain de la Pompadour. Au XVIIIe siècle, le second duc de la Vallière fait aménager cette pièce en salle de bains, la première du château. Le décor est si simple que la marquise de Pompadour, son amie, demande à son architecte Ange-Jacques Gabriel de décorer la salle. Il dessine lui-même les lambris et fait appel à un stucateur, surnommé Chevalier, pour établir un décor de stuc qui imite parfaitement le marbre et est très apprécié dans une salle de bains puisqu’il supporte bien l’humidité.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Salle à manger des enfants, ancienne salle de bain de la Pompadour. Au XIXe siècle, les propriétaires font de cette salle une cuisine ou un office. Les Cahen d’Anvers décident de l’aménager en salle à manger des enfants. Les chaises de style Louis XIII qui appartenaient aux Santerre ont été reléguées dans cette pièce car elles étaient passées de mode. Le tableau représente Robert Cahen d’Anvers. Cette pièce permet de rappeler que les enfants sont séparés des adultes et sont élevés par des nourrices anglaises, réputées pour leur éducation très stricte.
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Escalier d'honneur. Une table permettait à l’huissier de contrôler les entrées et les sorties dans le château.
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Escalier d'honneur. Achetée par les Cahen d’Anvers, la statue en pierre polychrome date du XVIIIe siècle. Il s’agit probablement d’un Saint-Michel terrassant le dragon. Sur sa cuirasse, seraient peut-être représentées les armoiries de Menton, où les Cahen d’Anvers avaient une villa.
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Escalier d'honneur.
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