Rueil Malmaison
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul, le château de la Malmaison, le château de la Petite Malmaison.
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Rueil-Malmaison.
L'ancienne mairie de Rueil-Malmaison, actuel musée d'histoire locale. Le bâtiment fut construit par les architectes Lebois et Prince à la demande du Maire Adrien Cramail. La première pierre fut posée le 24 mai 1868 et la mairie fut achevée l'année suivante. À l'occasion de son inauguration, Napoléon III attribua les armes de la ville, par décret en date du 1er septembre 1869.
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Rueil-Malmaison.
La place de l’église est depuis toujours et restera l’un des lieux les plus fréquentés par les rueillois. La fontaine centrale est également très appréciée pour la pureté de son eau.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
1584 : Antoine, prétendant au trône du Portugal en exil, pose la première pierre de la nouvelle église ; 632-1635 : la façade actuelle est érigée sur ordre de Richelieu, résidant au château du Val tout proche, sous la responsabilité de l’architecte Jacques Lemercier.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
1854-1857 : restauration de l’église, allongement du transept. Napoléon III charge son architecte Joseph-Eugène Lacroix des travaux et finance une partie de cette restauration sur sa cassette personnelle ; 1990 : restauration de la façade, installation des nouvelles statues.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
La façade de l’église date de 1633 et est de Jacques Lemercier, l'architecte de Richelieu, et ressemble beaucoup à celle de la chapelle de La Sorbonne, qu’il a également réalisée. Les statues de la façade du sculpteur Sarrazin, disparues à la Révolution, ont été remplacées lors de la restauration de 1990 par des statues modernes : les apôtres Pierre et Paul par Louis Lepicard, ainsi que des anges par Jean-Loup Bouvier. Sur la façade, on peut voir, au-dessus de la baie, les armes de Richelieu.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
1420-1432 : élévation du clocher roman, pendant l’occupation anglaise ; 1854-1857 : Reconstruction du clocher à l’image du clocher roman primitif.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
La nef, construite vers 1600, fait 40 mètres de long. Elle a été restaurée comme toute l’église au XIXe siècle, à cette occasion, le transept a été agrandi sur les côtés. La voûte culmine à 13 mètres de hauteur et est soutenue par 14 piliers.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Des orgues avaient été offertes à l'église par Richelieu après l'achèvement de la façade. Elles ont été vendues en 1797 comme bien national. Le buffet d'orgue actuel a été offert par Napoléon III à l’occasion de la restauration de l’église au XIXe siècle. Il est l’œuvre du sculpteur florentin Bacchio d'Agniolo et était, jusqu’à son achat par Napoléon III, dans l’église Santa Maria Novella de Florence. Il a été exécuté entre 1490 et 1520. Les orgues elles-mêmes sont de Cavaillé-Coll.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Autel de marbre, de Dex Henry, vers 1837, soutenu par 2 colonnes en granite rose. Il est adossé au support du tabernacle décoré de mosaïques. Devant l'autel (antependium), un remarquable bas-relief en bronze doré représente La descente de croix par François Anguier pour l’église du Val de Grâce à Paris, créé en 1667 et doré par Dizy en 1737. Les vitraux, de gauche à droite : saint Pierre et sa rencontre avec Jésus, le Christ Bon Pasteur, saint Paul et .sa Conversion sur la route de Damas. Deux verrières invisibles : saint Hortensius et saint Joseph.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Le Baptême de Jésus. Vitrail de H. Garnier, 1885.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
La bénédiction de sainte Geneviève, par saint Germain et saint Loup. . Vitrail de H. Garnier, 1885.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Dans les chapelles latérales du chœur se trouvent le tombeau de Joséphine ainsi que le mausolée de la reine Hortense, qui est enterrée dans une crypte sous l’église.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Le tombeau de l'impératrice Joséphine est une œuvre de l'architecte Louis-Martin Berthault et du sculpteur Pierre Cartellier. En marbre de Carrare, il représente Joséphine en orant, dans la même attitude que dans le tableau du Sacre de David. L’impératrice repose dans le socle du monument (gravé de l'épitaphe « À Joséphine, Eugène et Hortense 1825 »), dans trois cercueils de plomb, de chêne et d'acajou.
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l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Le mausolée de la reine Hortense est une œuvre de Jean-Auguste Barre, réalisée sous la direction de l’architecte Lacroix, à qui Napoléon III avait confié les travaux de restauration de l’église. Il est inauguré par Napoléon III et l’impératrice Eugénie en 1858. La sculpture représente Hortense à genoux, accompagnée d’un ange. À ses pieds, une couronne représentant son titre de Reine de Hollande et une lyre, pour ses talents de musicienne. Hortense n'est pas elle dans le monument, mais dans la crypte au fond de l'église, creusée pour elle en 1856.
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La caserne Guynemer de Rueil-Malmaison.
En 1754, le roi Louis XV confie à l’architecte suédois Charles-Axel Guillaumot la construction de trois casernes – Saint-Denis, Courbevoie et Rueil – pour les Gardes suisses. Les Gardes suisses sont des unités militaires de mercenaires suisses, qui sont alors employés, sous forme de contrats de louage, par des souverains pour leur protection ainsi que pour la garde de leurs résidences. On les trouve auprès de nombreuses cours européennes à partir du 15e siècle jusqu’au 19e siècle en France, en Autriche, en Savoie ou encore à Naples. Aujourd’hui, le seul Etat à avoir conservé des Gardes suisses est le Vatican. Dans les bâtiments tout proches autrefois annexés à la caserne, est abrité le Musée des Gardes Suisses, voué à honorer la mémoire de ce corps, présent à Rueil à partir de 1656, et rendre hommage à sa neutralité et à sa fidélité.
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Pavillon, parc du Bois-Préau.
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Le château de Bois-Préau.
La terre de Bois-Préau, qui dépendait au Moyen Âge de l'abbaye de Saint-Denis, est achetée en 1696 conjointement par Frédéric Léonard et par son fils Frédéric-Pierre Léonard, tous deux imprimeurs et libraires ordinaires du Roi. Ils font bâtir entre 1697 et 1700 une assez vaste demeure entourée de jardins agrémentés de pièces d'eau. En 1765 le marquis de Prie fait transformer le château par l'architecte Claude Baccarit. En 1774, il revend la propriété au banquier Louis Julien qui y meurt en 1796, laissant le château à sa fille Anne-Marie.
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Le château de Bois-Préau.
Joséphine de Beauharnais, devenue propriétaire du château de Malmaison voisin en 1799, cherche à acheter Bois-Préau pour agrandir son domaine, mais Anne-Marie Julien refuse. Ce n'est qu'après sa mort accidentelle que Joséphine peut enfin conclure la vente avec ses héritiers le 29 janvier 1810.
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Le château de Bois-Préau.
Statue de Joséphine par Gabriel-Vital Dubray. Elle entreprend de faire redessiner les jardins par son paysagiste attitré Louis-Martin Berthault. Ces travaux sont interrompus par la mort de l'Impératrice en 1814.
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Le château de Bois-Préau.
Le château de Bois-Préau se trouve dans un parc à l'anglaise de 16,1 hectares qui était autrefois relié à celui du château de Malmaison. Ce parc est une annexe de la forêt de Malmaison. Il comporte un bassin d'ornement et une rivière artificiels. Certains de ses arbres sont bicentenaires, dont des noisetiers de Byzance.
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Le château de Bois-Préau.
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Le Mausolée du prince impérial.
Cet édifice fut construit en hommage au prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte (1856-1879), fils de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, tué par les Zoulous au Natal (Afrique du Sud), tandis qu'il combattait dans les rangs de l'armée anglaise. Le monument est le résultat d'une souscription nationale, à la suite de l'émotion suscitée par la mort prématurée du prince. Un terrain fut acquis lors du lotissement du Champ-de-Mars au 6 rue de la Bourdonnais. L'impératrice Eugénie fait construire un premier mausolée, dressé sur des colonnes cannelées géminées à chapiteaux corinthiens, de 1881 à 1883 sur les plans de l'architecte Hippolyte Destailleur. Le monument ne fut jamais terminé.
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Le Mausolée du prince impérial.
L'impératrice acquit un terrain en 1912 proche du château de la Malmaison à Rueil-Malmaison. Elle fait transférer le monument depuis le Champ-de-Mars et il est remonté en 1913, mais la guerre interrompt l'opération, qui ne s'achève qu'après la mort d'Eugénie. Le mausolée est réédifié entre 1936 et 1938. par l'architecte Jean Hulot Similaire, il bénéficie néanmoins de nouvelles colonnes renflées en marbre, provenant du bâtiment parisien de la Cour des comptes. On y fait installer une épreuve en bronze de la statue de Carpeaux représentant le jeune prince impérial et son chien Néro (1865) offert en 1924 par le prince Victor. Le prince est enterré dans la crypte impériale de Farnborough, en Angleterre.
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Le château de Malmaison.
'origine du nom de Malmaison serait liée à l'existence d'un repaire d'envahisseurs normands exerçant des razzias sur les environs. Cette "Mala domus" (mauvaise maison) apparaît dans les textes pour la première fois en 1244. Une demeure seigneuriale est mentionnée au XIVe siècle sous le nom de La Malmaison. En 1390, la terre est achetée par Guillaume Goudet sergent d'armes de Charles VI et reste dans sa descendance jusqu'en 1763, par les familles Dauvergne, Perrot et Barentin. A partir de 1737, le château est loué à de riches financiers qui y reçoivent une société choisie. En 1763 la terre passe au fils du chancelier d'Aguesseau puis en 1771 à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay riche banquier du royaume. Madame du Molay y tient un salon littéraire où elle reçoit l'Abbé Delille, Mme Vigée-Lebrun, Grimm et Bernardin de Saint-Pierre. La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu'ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte pour une somme de 325 000 francs. Cet achat est confirmé par Bonaparte à son retour d'Egypte et il devient ainsi le véritable propriétaire du domaine. De 1800 à 1802 ce petit château devient avec les Tuileries le siège du gouvernement de la France où les ministres du Consulat se réunissent fréquemment.
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Le château de Malmaison.
A l'automne 1802 le consul et sa famille s'installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au "Palais impérial de Malmaison" pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l'Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c'est à Malmaison qu'elle meurt le 29 mai 1814. Son fils le prince Eugène en hérite mais sa veuve cède Malmaison en 1828 au banquier suédois Jonas Hagerman. En 1842, la reine Christine d'Espagne, veuve du roi Ferdinand VII, l'acquiert pour en faire sa résidence puis le revend en 1861 à Napoléon III, le petit-fils de Joséphine. Endommagé par les combats de la guerre de 1870, puis par l'installation d'une caserne dans le château, le domaine est vendu en 1877 par l'Etat à un marchand de biens qui lotit le parc peu à peu. En 1896, Daniel Iffla dit Osiris, mécène et philanthrope, achète le château avec son parc réduit à 6 hectares et l'offre à l'Etat en 1903 . Un musée y est ouvert en 1905.
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Le château de Malmaison.
Joséphine acquiert le domaine en 1799, trois ans après son mariage avec Bonaparte. Les architectes Fontaine et Percier le mettent au goût du jour et l'Impératrice ne cesse de l’agrandir. Elle prend quelques temps un jardinier anglais, se passionne pour la botanique et les roses, élève une orangerie et une serre-chaude. Entrée principale : "La tente" fut ajoutée en 1801; elle permettait aux domestiques d'être à l'abri lorsqu'ils accueillaient des visiteurs. Elle affecte la forme d'une tente militaire.
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Le château de Malmaison.
Le hall d'entrée.
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Le château de Malmaison.
Le hall d'entrée. Buste de Louis Bonaparte.
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Le château de Malmaison.
Le hall d'entrée. Buste de Joseph Bonaparte.
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Le château de Malmaison.
La salle de billard. L’état actuel remonte aux réfections exécutées en 1812 par l’architecte Louis-Martin Berthault Les couleurs d’origine, vert sur les murs et terre d’Egypte avec filets couleur amarante sur les portes, ont été dégagées, puis restaurées dans leur état d’origine en 1994-1995. Billard, porte-queues, queues et deux tableaux de marques, provenant du château de Bussy-Rabutin (Bourgogne), Mathurin-Louis Cosson, vers 1810-1815. Grand vase en porphyre, autrefois placé au centre de la fontaine devant la serre chaude du parc de Malmaison.
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Le château de Malmaison.
Lustre de billard en tôle peinte, premier empire.
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Le château de Malmaison.
Antichambre du salon. L’huissier de service se tenait dans cette pièce qui servait aussi à ranger les tables à jeux lorsqu'elles ne servaient pas dans le salon de billard. Console provenant de l'hôtel de Brienne, résidence de Madame Mère ; Molitor, vers 1803. Six portraits de Cheikhs du Divan du Caire, par Michèle Rigo (vers 1800) ; ces portraits figuraient dans la pièce sous l'Empire. Tête de Méduse d'après l'antique, par Chinard, vers 1810 ; un exemplaire de cette sculpture figurait dans la pièce en 1814. Deux vases en albâtre peint, début XIXème ; à l’Élysée du temps de Murat (1805-1608). baromètre en forme de cartels ; bronze attribué à Galle, 1806. Mouvement du cartel par Godard ; Baromètre par Gohin père et fils, ingénieurs associés.
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Le château de Malmaison.
Antichambre du salon.. Pendule en forme de cartels ; bronze attribué à Galle, 1806. Mouvement du cartel par Godard ; baromètre par Gohin père et fils, ingénieurs associés. Lustre à deux lampes dites « à courant d'air », restitution moderne. Au premier plan, portrait du cheikh Maalem Guerguis, dit El-Gohari.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. Rapidement aménagée en 1800, la pièce était ornée d'un lambris d’acajou surmonté de pilastres qu’encadrait un tissu vert sur lequel se détachaient les tableaux de Gérard et de Girodet. Sièges en bois doré ou acajou couverts en-gros de Tours, du salon de Madame Bonaparte à Saint-Cloud. Guéridon provenant de Malmaison, attribué à Jacob- Desmalter d’après un dessin de Percier, vers 1805. Tapis du salon de Musique de Joséphine à Saint-Cloud ; manufacture de Tournai, dessin de Percier, 1805.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. Aux murs, quatre médaillons (sur six à l’origine), Histoire de Daphnis et Chloé, par Delécluze, 1811, proviennent du décor mural de la pièce. A gauche de la cheminée, Ossian évoque les fantômes au son de la harpe sur les bords du Lora, répétition avec variantes de la toile de Gérard commandée en 1800 pour la pièce (détruite à Berlin en 1945). Deux candélabres, bonze doré et marbre vert, fin XVIIIe- début XIXe siècle. Pendule, Le Génie des Arts, malachite et pierres dures, provient de la famille Demidof, bronze par Thomire, mouvement par Bourdier.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. Après le divorce, l’Impératrice demanda à Berthault un décor plus riant composé de panneaux blancs et or sur lesquels se détachaient des médaillons exécutés en 1810-1811 par le jeune peintre Delécluze. Le salon ayant été fortement endommagé pendant la guerre de 1870, il ne subsiste plus aujourd'hui de ce second état que le plafond, la corniche, les portes et quatre médaillons sur six. Lustre du boudoir de l’impératrice Joséphine à Saint- Cloud, attribué à Galle, vers 1802.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. A droite, a été replacée l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté, par Girodet (Salon de 1802).
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. Métier à broder provenant de l’impératrice Marie-Louise, 1810, Maigret.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. La cheminée, cadeau de Pie VII à Bonaparte en 1802, a perdu ses incrustations de pierres dures et de mosaïques pendant la guerre de 1870.
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Le château de Malmaison.
Salon de compagnie. Sur le chevalet, le tableau d’Hector Viger (Salon de 1865) L'Impératrice recevant la visite de l’empereur Alexandre montre l’état du salon après le divorce. A qui elle recommande ses enfants, le prince Eugène, la reine Hortense et ses fils Napoléon-Louis et Louis-Napoléon (futur Napoléon III) (mai 1814).
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Le décor de la pièce exécuté en dix jours par les frères Jacob et le peintre Moench d’après les dessins de Percier et Fontaine est parvenu presque intact et a été restauré en 1997 dans son état de 1800. Deux canapés (sur quatre) et quatre fauteuils (Jacob-Frères, vers 1800), ainsi que la harpe de l’Impératrice par Cousineau ont repris leur place dans la pièce. Deux bustes d'empereurs romains d’après l’antique (Caracalla et Maximin). Trois lustres forme lampe antique, l’un par Denière, 1830, les deux autres copiés en 1867.
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Pianoforte de la reine Hortense, Erard, 1812.
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Pianoforte vertical dit en forme d'orgue. Pfeiffer et Petzold à Paris, vers 1806-1814. Harpe de l’Impératrice par Cousineau.. Au mur, La Mélancolie, François-André Vincent, Salon de 1801. Buste de Maximin Ier le Thrace ou Maximin Ier ou Maximin le Thrace (Caius Julius Verus Maximinus Thrax), (° vers 173 - †238), est un empereur romain qui régna de 235 à 238, pendant la période dite de l'Anarchie militaire.
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Jeanne de Navarre conduisant son fils Arthur au tombeau de son père Jean IV, duc de Bretagne, Henriette Lorimier, 1806.
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Salon de musique. Honneurs rendus à Raphaël après sa mort, Pierre-Nolasque Bergeret (répétition avec variantes du tableau acheté par l’Impératrice au Salon de 1806). En-dessous : Charles VII écrivant e la pointe de son épée ses adieux à sa maîtresse Agnès Sore, sous la forme d'un poème, sur une dalle du sol de sa chambreses. Fleury-François Richard (répétition du tableau exposé au Salon de 1804). Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers, allant à la mort, Fleury-François Richard, Salon de 1806. Valentine de Milan, Fleury-François Richard, version inachevée du tableau exposé au Salon de 1802.
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Salon de musique. Au mur, Clémence de Napoléon envers Madame de Hatzfeld, Marguerite Gérard, Salon de 1808. Buste de Caracalla (4 avril 188 - 8 avril 217), né Lucius Septimius Bassianus puis appelé Marcus Aurelius Severus Antoninus Augustus, est un empereur romain, qui régna de 211 à 217. Il est l'auteur de l'édit de Caracalla qui étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants de l'Empire romain.
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Lecture de la tragédie de l'Orphelin de la Chine de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin, Gabriel Lemonnier, Salon de 1814. En-dessous : L'Offrande à Flore, Jan Frans Van Dael, 1799 (réduction du grand tableau ayant appartenu à l’Impératrice). Vue prise à Florence sur le vieux pont, Lancelot Théodore Turpin de Crisse, Salon de 1812
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Le tombeau de Julie, 1803–1804. Jan Frans Van Dael..
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Le tombeau de Julie, 1803–1804. Jan Frans Van Dael.
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Le château de Malmaison.
Salon de musique. Réduction de L'Amour et Psyché, d’après Canova, XIXe s.
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Le château de Malmaison.
La Salle a manger. Elle a été décorée dans le goût pompéien en 1800 par Fontaine. en 1812, Berthault ajoute les astragales entourant les portes et les fenêtres. L'astragale est une moulure arrondie, sorte d'anneau ou de boudin, encadrée par deux filets. L’importante campagne de restauration (1985-1987) a permis de retrouver les tons délicats et les motifs dissimulés sous plusieurs couches de peinture : décor des portes, des encadrements des fenêtres, des gros piliers et des pilastres de la rotonde. Les trépieds et le décor du mur côté vestibule ont été restitués d’après une photographie ancienne..
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Le château de Malmaison.
La Salle a manger. Au somptueux dallage de marbre noir et blanc, dont les carreaux forment dans l'hémicycle un demi-cercle en étoile à cinq branches, répond un décor peint faisant référence à l'Antiquité: huit grandes figures de danseuses de style pompéien peintes sur stuc par Louis Lafitte d’après des dessins de Percier. Table en acajou, aux Tuileries sous l’Empire, Jacob-Desmalter. Douze chaises livrées pour le palais des Tuileries Jacob Frères, vers 1800. Deux candélabres en bronze doré, Thomire.
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Le château de Malmaison.
La Salle a manger. Deux lustres à douze lumières, en cristat et bronze doré (restitution, 1988)
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Le château de Malmaison.
La Salle a manger. Le lavabo de marbre blanc qui s'y trouve encore était surmonté d'une statuette de la déesse Hébé versant le nectar aux dieux.
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Le château de Malmaison.
Salle du Conseil. Les fréquentes réunions des ministres à Malmaison ont très vite nécessité la création d'une salle du conseil qui fut rapidement aménagée par l’architecte Fontaine en dix jours. Tout le mobilier ainsi que les portes ont été restaurés en 1992-1993 grâce à un don de la ville de Memphis (Tennessee).
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Le château de Malmaison.
Salle du Conseil. Table de conseil (restitution moderne). Quatre fauteuils et six chaises en bois doré du premier ameublement de Saint-Cloud, Jacob Frères, vers 1802. Cet ensemble figurait déjà ici sous Napoléon III. Quatre tabourets en X (sur dix à l'origine), deux provenant et deux autres du même modèle le chambre de parade du palais de l’Elysée, Jacob Frères et Jacob-Desmatter. Tapis de la chambre de Joséphine à Saint-Cloud, manufacture de Tournai, vers 1802. Flambeau couvert en bronze doré, début XIXe.
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Le château de Malmaison.
Salle du Conseil. Portrait de Joséphine Bonaparte, Gérard, 1801 ; réplique autographe de l’original (aujourd'hui au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg) qui se trouvait à cet emplacement sous l’Empire. Sur la cheminée, deux grands candélabres en bronze doré et patiné, modèle du bronzier Rémond, vers 1800. Pendule, Minerve casquée, modèle attribué à Galle fils.
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Salle du Conseil. Portrait de Madame Mère, Gérard, vers 1804 (à gauche); provient du salon de Joséphine à Saint-Cloud.
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Le château de Malmaison.
Salle du Conseil. Secrétaire en if et acajou ronceux offerts par la ville de Paris à l’Empereur pour sa fête le 15 août 1806, puis placés dans l’appartement de Joséphine aux Tuileries, Mansion, 1805. Sur le secrétaire, petit vase en granit noir.
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Le château de Malmaison.
Salle du Conseil.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque aménagée en 1800 par Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine. En abattant les cloisons de trois petites pièces, Fontaine a su créer une vaste bibliothèque dont les boiseries d’acajou ont ôté confiées aux frères Jacob. Assez peu restaurée, la pièce a conservé ses délicates couleurs d'origine. Guéridon en bronze de l'appartement de Joséphine aux Tuileries. Globe céleste provenant des Tuileries sous la Restauration, Lemaire horloger, 1788. Baromètre de la salle du Trône des Tuileries, Chevallier, ingénieur, 1804. Tapis provenant des Tuileries.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Les quelque 500 livres placés dans l’hémicycle proviennent tous de la bibliothèque de Malmaison qui en comptait 13 000 en 1614. La plupart portent le B-P Bona-parte et sont reliés en veau. Les autres ouvrages reliés en maroquin, au nombre d'environ 700, proviennent des bibliothèques impériales et portent les armes de l’Empereur et de l'impératrice Marie-Louise.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Entre les colonnes, obélisque en granit placé dans la pièce sous Napoléon III. Le bureau repose sur le sol par l'intermédiaire d'un socle plaqué d'acajou, aux angles duquel se dressent quatre pieds formés par des couples de lions ailés adossés, en bois sculpté, peint en faux bronze et doré. Ces quatre pieds portent un épais plateau qu'un mécanisme transforme en table de travail, dont un riche décor de bronze doré recouvre presque entièrement les faces latérales. Le plateau supérieur coulisse vers l'arrière, tandis que la face antérieure de la ceinture s'abat vers l'avant, dégageant ainsi la table de travail; l'ensemble peut se refermer d'un seul geste, tout en laissant en place le travail en cours, mis ainsi en sécurité. elon Bourrienne, secrétaire particulier de Bonaparte, le Premier consul lui-même avait conçu l'ingénieux système et en avait confié la réalisation aux frères Jacob. Napoléon posséda deux meubles semblables dans ses bibliothèques de Fontainebleau et de Compiègne.Sur le bureau : deux serre-papiers en forme de chiens qui se trouvaient sur ce bureau aux Tuileries sous l’Empire ; flambeau couvert du palais de Bordeaux, Galle, 1808 ; écritoire en ébène et bronze doré ; classeur de la Régie de Malmaison.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Lafitte est probablement l’auteur des figures du plafond qui représentent les grands écrivains antiques et classiques encadrant Apollon et Minerve. A droite, Socrate.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Ossian, barde écossais du IIIe siècle.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Ovide.
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Le château de Malmaison.
La bibliothèque. Feux du salon des Ambassadeurs aux Tuileries.
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Le château de Malmaison.
Salon de l’Empereur. Le Prince Eugène de Beauharnais, Butz d’après Stieler, après 1815. Napoléon Ier en grand costume de sacre, atelier de François Gérard. La reine Hortense, Girodet, 1813. Deux vases Médicis, Campements d’Arabes et de Cosaques, peints par Swebach. Manufacture de Sèvres, 1812-1813.
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Le château de Malmaison.
Salon de l’Empereur. Guéridon octogonal provenant d’une vente de Malmaison sous la Restauration ; tacheté par Napoléon III.
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Salon de l’Empereur. Vase Médicis, Campement de Cosaques, peint par Swebach. Manufacture de Sèvres, 1812-1813. La reine Hortense, Girodet, 1813.
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Le château de Malmaison.
Salon de l’Empereur. L’Impératrice Joséphine, Henri-François Riesener.
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Salon de l’Empereur.
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Le château de Malmaison.
Salon de l’Empereur. Joachim Murat, roi de Naples, Joseph Franque, vers 1814.
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Le château de Malmaison.
Chambre à coucher de l’Empereur tendue de gourgouran. La présentation actuelle remonte à l'ouverture de l'appartement au public en 1969. Lit du Prince Eugène aux Tuileries, Jacob-Desmalter, 1806. Athénienne du type de celles réservées au souverain, attribuée à Marcion ; lavabo en porcelaine de Sèvres, 1813. Tapis moquette à fleurs, d‘un modèle utilisé dans les palais impériaux.
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Le château de Malmaison.
Chambre à coucher de l’Empereur. Canapé appartement du Grand Maréchal Duroc aux Tuileries et cinq fauteuils, certains provenant du cabinet du Premier Consul aux Tuileries, et d’autres de sa chambre à coucher de Saint-Cloud, Jacob Frères ; les sièges sont recouverts de Casimir jaune à galon noir conforme à la description de l'inventaire de Malmaison en 1814. Guéridon avec plateau de porphyre rouge, livré pour Murat à l'Élysée, Jacob Frères. Portrait du général Bonaparte, Bâcler d’Albe, an V (1796-1797).
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Le château de Malmaison.
Chambre à coucher de l’Empereur. Victoire en bronze que tenait la statue de l’Empereur au sommet de la colonne Vendôme, Chaudet, 1810.
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Le château de Malmaison.
Chambre à coucher de l’Empereur. Bonaparte, en habit de consul, distribue des sabres aux grenadiers de la Garde lors d'une revue des troupes deux jours après la bataille de Marengo. Gros, an XI.
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Le château de Malmaison.
Chambre à coucher de l’Empereur. Tapis moquette à fleurs, d‘un modèle utilisé dans les palais impériaux. Jacques-Louis David (1748-1825). Ce tableau, commandé à David par le roi d’Espagne Charles IV pour le Palais royal de Madrid, fut peint entre septembre 1800 et janvier 1801 le peintre en exécuta quatre répétitions avec des variantes (aujourd’hui conservées à Versailles, Berlin et Vienne). Legs Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa, 1949.
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Le château de Malmaison.
Table dite d'Austerlitz. Plateau peint par Jean-Baptiste Isabey 1767-1855. Piètement sculpté par François-Antoine Gérard 1760-1843. Bronzes de Pierre-Philippe Thomire 1751-1843. Porcelaine, bronze doré, âme de chêne. Cette table fut commandée en 1806 à la manufacture de Sèvres, en même temps que trois autres tables sur divers sujets. Le dessin d'ensemble fut confié à Percier qui choisit, pour le plateau, le parti d'un médaillon central avec le portrait de l'Empereur, entouré de rayons portant des noms de batailles et séparant de plus petits médaillons avec les portraits de ses compagnons (c'est improprement que cet ouvrage fut parfois appelé table des Maréchaux). L'auteur des médaillons est Isabey.
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Le château de Malmaison.
Pièces des services de l'Impératrice Joséphine et du prince Eugène. Manufacture de Dihl et Guerard, Paris. Porcelaine dure, 1811-1813. En mai 1811, l’impératrice Joséphine avait reçu livraison d’un service composé de 80 assiettes et d’un important surtout de table doré, complété en 1812 et 1813. Le prince Eugène avait également commandé un service, moins important, avec seulement 48 assiettes et sans surtout. A la mort de sa mère, il hérita de son service qui vint s’ajouter au sien.
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Pièces des services de l'Impératrice Joséphine et du prince Eugène. Manufacture de Dihl et Guerard, Paris. Porcelaine dure, 1811-1813. Vues d'Italie.
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Pièces des services de l'Impératrice Joséphine et du prince Eugène. Manufacture de Dihl et Guerard, Paris. Porcelaine dure, 1811-1813. Candélabre en vermeil de Biennais. L'amour caresse avant de blesser, d'après Prudhon. Paysage champêtre avec bergers. Vue d'une des Barrières de Paris.
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Pièces des services de l'Impératrice Joséphine et du prince Eugène. Manufacture de Dihl et Guerard, Paris. Porcelaine dure, 1811-1813. Fumeur et femme âgée au pichet et au verre. D'après Van Ostade
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Pièces des services de l'Impératrice Joséphine et du prince Eugène. Manufacture de Dihl et Guerard, Paris. Porcelaine dure, 1811-1813. En mai 1811, l’impératrice Joséphine avait reçu livraison d’un service composé de 80 assiettes et d’un important surtout de table doré, complété en 1812 et 1813. Le prince Eugène avait également commandé un service, moins important, avec seulement 48 assiettes et sans surtout. A la mort de sa mère, il hérita de son service qui vint s’ajouter au sien.
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En bas, assiettes à dessert de Joséphine, décor de fleurs. Manufacture de Sèvres, 1809
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Manufacture de Dagoty. Créée vers 1798 à Paris par Pierre Louis Dagoty et ses frères Isidore et Etienne Jean-Baptiste, la manufacture de Dagoty perdure jusque dans les années 1823. Issus d’une famille d’artistes français et fils du célèbre peintre de cour Jean-Baptiste André Gauthier Dagoty, ils sont formés dès leur plus jeune âge. En 1800, la mort de ses frères laisse Pierre Louis Dagoty seul à la direction de l’atelier, dont la qualité le fait très vite connaitre. En 1804, la manufacture obtient le soutien de l’impératrice Joséphine et l’autorise à signer ses porcelaines : « Manufacture de S.M. l'Impératrice, P.L. Dagoty à Paris ». Lors de la chute de Napoléon Ier en 1814, la manufacture perd son privilège et se place en 1815 en temps que manufacture de la Duchesse d'Angoulême jusqu’en 1820. Dès 1816, Pierre Louis s’associe avec François Maurice Honoré. Ils travaillent ensemble jusqu’à leur séparation en 1820, où la production se fit plus réduite aboutissant au retrait de Dagoty et à la vente de son atelier en 1823. La manufacture de Dagoty a toujours été connue pour ses décors très antiquisants et l’influence des arts décoratifs de l’Empire.
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Salle n°4. Elle occupe l’emplacement de la chambre de Mlle Avrillion femme de chambre de l’Impératrice Joséphine et de la salle de bain de Joséphine. Guéridon du salon de l’hôtel de la rue de la Victoire, Jacob Frères sur un dessin de Percier, vers 1798. Statuette de l’Amour se rendant chez Psyché, achetée par Napoléon III pour Malmaison. Chaises bois doré et tapisserie de Beauvais provenant de l’aile Louis XV à Fontainebleau, Jacob-Desmalter, 1810. Console provenant de l’hôtel de la rue de la Victoire , attribué à Jacob Frères, vers 1800. Deux vases à fond mauve du cabinet de l’Empereur à Saint-Cloud, porcelaine de Sèvres, 1808. Deux vases à fond écaille du salon de l’hôtel de la rue de la Victoire porcelaine de Pans, vers 1798. Deux vases à fond bleu, porcelaine de Sèvres, 1819, à Malmaison sous le Second Empire. Buste de la reine Hortense, Bosio, vers 1809. Buste du prince Eugène, vice-roi d’Italie, Comolli, 1809. Frise du salon de l’hôtel de la rue de la Victoire, démoli sous le Second Empire ; remontée à Malmaison en 1961. Elle représente un cortège antique avec divinités mythologiques, Muses, Grâces...
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Salle n°4. A droite, table de toilette en if du boudoir de l’Impératrice aux Tuileries, Jacob-Desmalter, vers 1800, ou par les frères Jacob avant 1803. Quatre pieds de bronze figurant des lyres antiques sont réunis deux à deux par des pantins de bois plaqués en if et par deux balustres de bronze. la ceinture s'orne de divers motifs de bronze doré: rosaces, palmettes, lauriers, têtes féminines dans des médaillons, profils antiques de personnages coiffés de vignes et de lierre, symbolisant l'automne et l'hiver. Sur le plateau de marbre blanc de dressent deux montants formant candélabres, soutenant un grand miroir octogonal à deux faces, bordé d'if et de bronze doré. Au centre, Table à ouvrage achetée par Napoléon III pour Malmaison. Une des deux jardinières en acajou du boudoir de la reine Hortense, rue Cerutti, à Paris, vers 1810. A gauche, commode à motifs égyptiens de l’appartement d’atours de Joséphine aux Tuileries, Jacob Frères, vers 1800. Deux gaines en acajou, Thomire, 1812. Sur les gaines, deux candélabres en bronze doré, époque Empire. Partie centrale du tapis de la chambre à coucher des impératrices Joséphine puis Marie-Louise aux Tuileries, manufacture de Sallandrouze, 1808. Buste de Joséphine, Bartolini, vers 1805.
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Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) : Portrait (inachevé) de l'impératrice Joséphine.
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Firmin Massot (1766-1849) : Portrait de l’impératrice Joséphine en parure de corail. (vers 1812). Répétition réduite du portrait peint vers 1812 (Saint Pétersbourg, Musée de l’Ermitage), l’un des plus ressemblants selon les contemporains.
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Chambre de Joséphine de Beauharnais. La chambre consulaire de forme rectangulaire ornée d’une frise sur des dessins de Percier a cédé la place en 1812 à une chambre de forme circulaire richement décorée sur un projet de Berthault. L’état actuel correspond à la restitution faite sous Napoléon III à partir d’une aquarelle ancienne, à l’exception du plafond de Blondel qui représentait Junon sur son char, aujourd’hui perdu. Les sièges placés ici par Napoléon III ont été ornés du chiffre J en 1865 ; ils comprennent six fauteuils de la chambre de l’appartement d’atours de l’impératrice Marie-Louise aux Tuileries, Jacob-Desmalter, 1810, et deux petits canapés dits paumiers, provenant des palais de Strasbourg et de Compiègne. Sept aquarelles représentant des bouquets de fleurs, copies d’aprés les originaux de Pierre-Joseph Redouté, par Denis Meiilassoux et Nicolas Riel, 2005-2006. Lavabo de la chambre à coucher de Monsieur, futur Charles X, aux Tuileries ; Mme Morillon, 1818. Pot à eau et sa jatte, porcelaine de Sèvres, 1832.
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Chambre de Joséphine de Beauharnais. L’Impératrice rendit le dernier soupir dans la splendide couchette livrée pour la pièce en 1812 par Jacob-Desmalter. Le lit, de même que les sièges, fut livré par Jacob-Desmalter, mais c'est très vraisemblablement Berthault qui fournit le dessin de la couchette, assez proche de celle qu'il dessina peu de temps auparavant pour l'impératrice à Compiègne. Le lit, à deux chevets inégaux, est porté par quatre pieds formés par la pointe de cornes d'abondance. A la tête, les cornes sont surmontées de deux grands cygnes, ailes dressées et cou replié; au pied, les cornes sont remplies de fleurs et de fruits. Sur la traverse sont sculptés de larges rinceaux se terminant par des fleurs de lotus d'où s'échappe une épaisse guirlande de fleurs au centre de laquelle un médaillon contient le monogramme J.
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Chambre de Joséphine de Beauharnais. Nécessaire de toilette livré à l’impératrice Joséphine aux Tuileries en 1806, puis passé à Malmaison au moment du divorce : Rémond, ébéniste ; Schey, ornements en acier ; Leplain, orfèvre ; Vigneux, miniaturiste.
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Chambre ordinaire dans l'appartement de Joséphine. L’Impératrice se tenait plus volontiers dans cette pièce beaucoup plus claire et riante que dans la grande chambre à coucher d’apparat. Lit d’acajou sans provenance historique.
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Chambre ordinaire dans l'appartement de Joséphine. Table à ouvrage, proviendrait de l’impératrice Joséphine.
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Chambre ordinaire dans l'appartement de Joséphine. Serre-bijoux au chiffre de Joséphine Bonaparte, acajou avec ornements d’acier taillé à facettes, Biennais. Miroir de toilette portatif, Biennais. Deux vases du salon de l’Impératrice au palais de Laeken, près de Bruxelles, porcelaine de Sèvres, 1805. Deux chaises et deux fauteuils livrés en 1810 pour le château de Navarre, résidence de l’impératrice Joséphine, près d’Evreux ; attribués à Jacob-Desmalter.
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Boudoir de Joséphine. Un fauteuil gondole et trois tabourets (soit la moitié des sièges d’origine), attribués à Jacob Frères, vers 1800-1802. Serre papiers aux armes de Joséphine, Biennais, vers 1805-1810.. Ce type de coffre à papiers est, bien que luxueux, un objet assez usuel, semble-t-il, dans les riches demeures sous l'Empire. Ce petit meuble élégant et à secret contenait le courrier arrivé, ce qui, à première vue, soulève une énigme car aucune ouverture n'est visible. A y bien regarder, nous apercevons que les pages fines, lettres ou rapports, pouvaient être introduites dans les fentes de la partie supérieure et incurvée du meuble. Pour consulter le courrier dérobé au regard et inaccessible, il était nécessaire d'utiliser une clé qui ouvrait la serrure, cachée sous un médaillon de bronze portant les armes de l'impératrice.
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Boudoir de Joséphine. Une table à thé, attribuée à Jacob Frères, vers 1800-1802. Pendule, L’Ecouteuse, mouvement de Boileau.
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De gauche à droite : Comtesse de Lavalette, née Beauharnais, dame d’atours. Julie Clary, épouse de Joseph Bonaparte. Pauline Bonaparte, princesse Borghèse. Baronne de Vaux, dame du palais. Comtesse de Lucay, dame du palais. Bonaparte 1er Consul. Joséphine Bonaparte. Hortense de Beauharnais, Caroline Bonaparte. Comtesse d'Arberg, dame du palaisEn fond, le temple de l'Amour est une œuvre de l’architecture Berthault exécutée en 1807. Six colonnes d’ordre dorique supportent un entablement surmonté d’un fronton orné d’une couronne de fleurs encadrées par des rubans. nne de fleurs encadrées par des rubans.
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Manteau de cour attribué à l’Impératrice. macro sur broderie.
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En haut, à droite nécessaire à broder de la reine Hortense. En bas, de gauche à droite : Nécessaire de la reine Hortense. Petit nécessaire de toilette de l'impératrice Joséphine. Nécessaire à broder de l'impératrice Joséphine. Nécessaire à broder de la reine Hortense.
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Nécessaire d'aquarelliste et de miniaturiste de la reine Hortense.
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En haut : Nécessaire de mathématiques de Napoléon Ier. En bas, à droite : Nécessaire du général Brayer.
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Commencé en 1802, ce service fut livré à l’impératrice Joséphine en 1805 par la Manufacture de Sèvres ; les plantes s’inspiraient des planches gravées de trois grands ouvrages de botanique parus à l’époque : - Les Liliacées (1802-1816), - Histoire des Plantes grasses (1799), - Le Jardin de la Malmaison (1803-1805). Ces planches étaient toutes gravées d’après les dessins de Pierre Joseph Redouté (1759-1840). L’Impératrice fit porter ce service à Malmaison. Il quitta 1e château en 1806 pour être offert en cadeau de mariage à Stéphanie de Beauharnais, parente du vicomte de Beauharnais, premier époux de Joséphine. Celle-ci décida d’agrandir le service en 1811 et commanda à la manufacture parisienne Stone, Coquerel et Legros d’Anisy un certain nombre d’assiettes, inspirées par les planches de la Flore parisienne de Turpin et Poiteau (publiée en livraisons jusqu’en 1813) ; elles reprennent le décor créé par Sèvres pour le reste des assiettes.
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Robe de chambre portée par Napoléon à Sainte-Hélène. Avant le départ de Napoléon pour Sainte-Hélène en 1815, Marchand premier serviteur de l’Empereur, prit des dispositions pour mettre à l’abri les habits impériaux. Seuls furent emportés en exil les vêtements auxquels Napoléon était attaché et ceux pouvant lui être utiles. Réveillé très tôt, Napoléon revêtait sa tenue du matin : robe de chambre en piqué blanc, pantalon à pied, pantoufles et, sur la tête, un madras.
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Pavillon des voitures. Ce sont les anciennes écuries. Les écuries sont postérieures à l'époque de Joséphine (construites vers 1830).
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Pavillon des voitures. Fourgon-dormeuse de l’équipage de la suite de l’Empereur. Livré par Devaux carrossier des équipages impériaux. Il permettait à Napoléon de dormir tout en continuant à voyager sur les routes de l'Empire. Pris sur le champ de bataille de Waterloo. A l'intérieur, des panneaux amovibles se rabattent pour permettre aux voyageurs d'allonger les jambes. Cette voiture de campagne fut donnée par l’Impératrice Eugénie au Prince Murat Don du Prince Murat, 1913
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Pavillon des voitures. Char funèbre de Napoléon utilisé à Sainte-Hélène le 9 mai 1821 Voiture transformée en corbillard pour la circonstance : seuls subsistent les roues, les essieux, le timon et la suspension. La caisse a été remplacée par un plateau rectangulaire qui portait le cercueil. L'armature métallique fixée sur le plateau supportait les draperies. Offert à Napoléon III par la reine Victoria et remis à la France le 5 novembre 1858.
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Pavillon des voitures. Landau en berline du service de campagne de Napoléon. Livré le 12 juin 1812 par les carrossiers Cauyette et Getting fournisseurs brevetés de l’Empereur. Pris par les troupes du feld-maréchal Blücher, prince de Wahlstatt après la bataille de Waterloo à Genappe le 18 juin 1815. Cette voiture, spécialement aménagée pour Napoléon, porte encore la marque du fabricant Getting et les numéros 429 et 301 qui lui furent attribués par le Service du Grand Ecuyer Caulaincourt, duc de Vicence. Don du Comte Blücher Von Wahlstatt, 1975
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Pavillon des voitures. Landau en berline du service de campagne de Napoléon.
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Apollon du Belvédère. Fondu par Luigi Valadier en 1780 pour le comte d’Orsay, ce bronze fut saisi avec ses biens à la Révolution ; il fut apporté à Malmaison en 1801. Placé d’abord sur le pont de pierre, au centre de la façade sur jardin, en pendant de la Diane de Fontainebleau, il fut ensuite disposé dans le parc.
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NEPTUNE. Statue de marbre. Italie, XVIIe siècle. Elle se trouvait placée au bassin de Neptune ou Naumachie dans le parc de Malmaison en 1807.
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Pavillon des voitures. Ce sont les anciennes écuries. Les anneauxservaient à attacher les chevaux à l'extérieur.
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Pavillon des voitures. Ce sont les anciennes écuries.
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Le château de Malmaison.
En 1801, quatre statues en bronze sont installées sur le pont du fossé, en avant de la façade sud-ouest du château. Elles représentent le centaure jeune et le centaure âgé, fontes de la fin du XVIIIe siècle, qui reproduisaient les sculptures antiques en marbre de la Villa Adriana à Tivoli. Les deux centaures ont été remplacés sur le pont par les fontes de 1937 exécutées par la maison Rudier.
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Statues d'une des façades.
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Statue d'Apollon dans le jardin du château de Malmaison.
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Le château de Malmaison.
Statue d'Apollon dans le jardin du château de Malmaison.
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Le château de Malmaison.
Cèdre du Liban planté à proximité de la demeure par Joséphine pour son mari Bonaparte en commémoration de la bataille de Marengo.
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Le château de Malmaison.
Cèdre du Liban planté à proximité de la demeure par Joséphine pour son mari Bonaparte en commémoration de la bataille de Marengo.
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Le château de Malmaison.
Pont sur la rivière anglaise.
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Le château de Malmaison.
Le Pavillon d’été. Vers 1790 le propriétaire du château de Malmaison, Jacques-Jean Le Couteulx du Molay, fait construire par l’architecte F. Cointeraux. Selon la tradition, ce pavillon fut utilisé par Napoléon comme cabinet d’été, s’ouvrant alors à l’extérieur sur un bosquet à la française avec allées rayonnantes. De nos jours, on ne retrouve que la forme octogonale de ce bâtiment et le toit est désormais recouvert d’ardoises. Cette transformation radicale date peut-être de la reine Marie-Christine d’Espagne, propriétaire du château de 1842 à 1861.
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Le Pavillon d’été.
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Les grilles du parc.
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Commencé par Morel entre 1803 et 1805, terminé par Thibault et Vignon en 1805. Pour l'impératrice Joséphine, propriétaire du château de Malmaison voisin, il s'agissait d'un pavillon de réception attenant à une vaste serre chaude, aujourd'hui détruite. Parc aménagé par Berthault en 1807.
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Le château de la Petite Malmaison.
Il est aujourd’hui la propriété de la famille du comte Stefan Czarnecki qui s’attache depuis 1969 à le sauvegarder et le restaurer afin de lui redonner sa vocation d’origine.
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Le bâtiment abritant une suite de salons.
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Salon central en rotonde décoré par Louis-Martin Berthault en 1807, d'où il était possible de contempler les plantes rares en se reposant après la visite de la serre
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Le pavillon est luxueusement décoré et meublé par les meilleurs artisans de l'époque tels le marbrier Gilet et l'ébéniste Jacob Desmalter. Les salons furent redécorés en partie vers 1828 par le nouveau propriétaire, le banquier suédois Jonas-Philip Hagerman.
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