Château de Sceaux.

<center>Le château de Sceaux. </center> Le véritable créateur de Sceaux fut Colbert qui acheta en 1670 une seigneurie remontant au XVe siècle. Epris d'un luxe qu'il condamnait chez Fouquet, il fit remplacer l'ancien château par un somptueux édifice. L'œuvre était achevée lorsqu'en 1677, Colbert reçut Louis XIV. Le domaine passa à son fils Colbert de Seignelay, puis, en 1699, au fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, le duc du Maine, qui, maladif, y menait une vie retirée. Pour oublier son union mal assortie, la duchesse du Maine, qui avait hérité l'humeur indépendante de son aïeul, le Grand Condé, se lança dans les intrigues politiques et dans les fêtes. Celles-ci sont restées célèbres sous le nom de « Nuits de Sceaux ».
Le château de Sceaux.
Le véritable créateur de Sceaux fut Colbert qui acheta en 1670 une seigneurie remontant au XVe siècle. Epris d'un luxe qu'il condamnait chez Fouquet, il fit remplacer l'ancien château par un somptueux édifice. L'œuvre était achevée lorsqu'en 1677, Colbert reçut Louis XIV. Le domaine passa à son fils Colbert de Seignelay, puis, en 1699, au fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, le duc du Maine, qui, maladif, y menait une vie retirée. Pour oublier son union mal assortie, la duchesse du Maine, qui avait hérité l'humeur indépendante de son aïeul, le Grand Condé, se lança dans les intrigues politiques et dans les fêtes. Celles-ci sont restées célèbres sous le nom de « Nuits de Sceaux ».
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<center>Le château de Sceaux. </center> À la veille de la révolution le domaine appartenait au duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, autre bâtard de Louis XIV. Le domaine fut mis en vente sous le directoire : le château fut rasé, le parc nivelé. En 1856, le duc de Trévise (fils du maréchal Mortier) fit construire dans le style Louis XIII le château actuel. Au fond, le lycée Lakanal, construit en 1896 par Anatole de Baudot.
Le château de Sceaux.
À la veille de la révolution le domaine appartenait au duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, autre bâtard de Louis XIV. Le domaine fut mis en vente sous le directoire : le château fut rasé, le parc nivelé. En 1856, le duc de Trévise (fils du maréchal Mortier) fit construire dans le style Louis XIII le château actuel. Au fond, le lycée Lakanal, construit en 1896 par Anatole de Baudot.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Groupe d'animaux par Coysevox, représentant les animaux-emblèmes de Colbert, le chien fidèle, la licorne.
Le château de Sceaux.
Groupe d'animaux par Coysevox, représentant les animaux-emblèmes de Colbert, le chien fidèle, la licorne.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Groupe d'animaux par Coysevox, représentant les animaux-emblèmes de Colbert, le chien fidèle, la licorne.
Le château de Sceaux.
Groupe d'animaux par Coysevox, représentant les animaux-emblèmes de Colbert, le chien fidèle, la licorne.
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<center>Le château de Sceaux. </center> L'orangerie, 1686, de Jules Hardouin-Mansart, qui servit surtout de salle de théâtre : Seignelay y fit représenter « l'idylle de Sceaux », de Racine et Lully, devant Louis XIV, Madame de Maintenon et la duchesse du Maine y fit jouer les comédies de Voltaire.
Le château de Sceaux.
L'orangerie, 1686, de Jules Hardouin-Mansart, qui servit surtout de salle de théâtre : Seignelay y fit représenter « l'idylle de Sceaux », de Racine et Lully, devant Louis XIV, Madame de Maintenon et la duchesse du Maine y fit jouer les comédies de Voltaire.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Premier Bourbon d'Espagne, Philippe V, duc d'Anjou, fit ses adieux au roi Louis XIV, au grand Dauphin et à la cour, le 4 décembre 1700 à Sceaux, résidence du duc et de la duchesse du Maine.
Le château de Sceaux.
Premier Bourbon d'Espagne, Philippe V, duc d'Anjou, fit ses adieux au roi Louis XIV, au grand Dauphin et à la cour, le 4 décembre 1700 à Sceaux, résidence du duc et de la duchesse du Maine.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Parc du Grand Meaulnes.
Le château de Sceaux.
Parc du Grand Meaulnes.
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<center>Le château de Sceaux. </center> L'Hercule Farnèse, moulage.
Le château de Sceaux.
L'Hercule Farnèse, moulage.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Façade ouest du château de Sceaux.
Le château de Sceaux.
Façade ouest du château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le château fut construit et aménagé par Le Soufaché, pour le duc et la duchesse de Trévise, propriétaires du domaine de Sceaux sous le Second Empire. Ils avaient souhaité, en accord avec leur architecte, une demeure agrémentée des styles historiques (néo-Louis XIII, Louis XIV et Louis XV) appréciés à l'époque.
Le château de Sceaux.
Le château fut construit et aménagé par Le Soufaché, pour le duc et la duchesse de Trévise, propriétaires du domaine de Sceaux sous le Second Empire. Ils avaient souhaité, en accord avec leur architecte, une demeure agrémentée des styles historiques (néo-Louis XIII, Louis XIV et Louis XV) appréciés à l'époque.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Façade harpée : alternance de pierres plus larges superposées aux pierres ordinaires.
Le château de Sceaux.
Façade harpée : alternance de pierres plus larges superposées aux pierres ordinaires.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> L'une des pièces parmi les plus spectaculaires, le grand salon d'honneur fut reconstitué d'après plusieurs documents anciens : lambris rechampis blanc et or, ainsi cheminée en marbre Sarrancolin des Pyrénées. Ce décor s'inspire de celui de deux salons de l'hôtel de la princesse de Soubise, situé rue des Francs-Bourgeois à Paris (aujourd'hui Archives Nationales) aménagé par Germain Boffrand au début du XVIIIe siècle.
Le château de Sceaux.
L'une des pièces parmi les plus spectaculaires, le grand salon d'honneur fut reconstitué d'après plusieurs documents anciens : lambris rechampis blanc et or, ainsi cheminée en marbre Sarrancolin des Pyrénées. Ce décor s'inspire de celui de deux salons de l'hôtel de la princesse de Soubise, situé rue des Francs-Bourgeois à Paris (aujourd'hui Archives Nationales) aménagé par Germain Boffrand au début du XVIIIe siècle.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Dans les coins, allégories des quatre cotinents. Le chameau pour l'Asie.
Le château de Sceaux.
Dans les coins, allégories des quatre cotinents. Le chameau pour l'Asie.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le cheval pour l'Europe.
Le château de Sceaux.
Le cheval pour l'Europe.
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<center>Le château de Sceaux. </center> L'alligator pour les Amériques.
Le château de Sceaux.
L'alligator pour les Amériques.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le lion pour l'Afrique.
Le château de Sceaux.
Le lion pour l'Afrique.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Salon d'époque Louis XVI. Bois rechampi et soie. Six fauteuils, quatre chaises et un canapé, en bois sculpté rechampi gris et doré, recouvert de soie rose foncé, constituent ce salon estampillé Jean-Baptiste Boulard. Ce menuisier parisien, actif dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, fournisseur de la couronne, livra de nombreux sièges pour les maisons royales. L'une de ses créations parmi les plus remarquables fut le lit du roi Louis XVI au château de Fontainebleau. Ce mobilier porte une marque au fer sous la forme d'une ancre de marine, laissant supposer que ces sièges furent destinés à un amiral, vraisemblablement Louis Jean Marie de Bourbon, huitième duc de Penthièvre (1725-1793), amiral de France en 1734 et propriétaire du domaine de Sceaux de 1775 à 1793.
Le château de Sceaux.
Salon d'époque Louis XVI. Bois rechampi et soie. Six fauteuils, quatre chaises et un canapé, en bois sculpté rechampi gris et doré, recouvert de soie rose foncé, constituent ce salon estampillé Jean-Baptiste Boulard. Ce menuisier parisien, actif dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, fournisseur de la couronne, livra de nombreux sièges pour les maisons royales. L'une de ses créations parmi les plus remarquables fut le lit du roi Louis XVI au château de Fontainebleau. Ce mobilier porte une marque au fer sous la forme d'une ancre de marine, laissant supposer que ces sièges furent destinés à un amiral, vraisemblablement Louis Jean Marie de Bourbon, huitième duc de Penthièvre (1725-1793), amiral de France en 1734 et propriétaire du domaine de Sceaux de 1775 à 1793.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Jean-Baptiste Charpentier. Paris 1728, Paris 1806. Portrait de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793.) Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Jean-Baptiste Charpentier. Paris 1728, Paris 1806. Portrait de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793.) Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Fondeur anonyme. Taque de cheminée, aux armes de Colbert. XVIIe siècle. Fonte montée.
Le XVIIIe siècle est évoqué par deux portraits royaux, Louis XV jeune et son épouse Marie Leszczinska, partant en amazone, pour une chasse au faucon, à Fontainebleau.
Portrait du roi Louis XV. Huile sur toile XVIIIe siècle. Peintre anonyme.
Le château de Sceaux.
Fondeur anonyme. Taque de cheminée, aux armes de Colbert. XVIIe siècle. Fonte montée. Le XVIIIe siècle est évoqué par deux portraits royaux, Louis XV jeune et son épouse Marie Leszczinska, partant en amazone, pour une chasse au faucon, à Fontainebleau. Portrait du roi Louis XV. Huile sur toile XVIIIe siècle. Peintre anonyme.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le XVIIIe siècle est évoqué par deux portraits royaux, Louis XV jeune et son épouse Marie Leszczinska, partant en amazone, pour une chasse au faucon, à Fontainebleau. Attribué à Jean-Baptiste MARTIN, dit Martin des Batailles (Paris, 1659- 1735). Portrait équestre de Maria LESZCZINSKA (1703-1768). Chasse au faucon, abords du château de Fontainebleau. Fille du roi de Pologne Stanislas Leszczinski, elle épouse le roi Louis XV, en 1725. Vers 1725. Huile sur toile
Le château de Sceaux.
Le XVIIIe siècle est évoqué par deux portraits royaux, Louis XV jeune et son épouse Marie Leszczinska, partant en amazone, pour une chasse au faucon, à Fontainebleau. Attribué à Jean-Baptiste MARTIN, dit Martin des Batailles (Paris, 1659- 1735). Portrait équestre de Maria LESZCZINSKA (1703-1768). Chasse au faucon, abords du château de Fontainebleau. Fille du roi de Pologne Stanislas Leszczinski, elle épouse le roi Louis XV, en 1725. Vers 1725. Huile sur toile
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<center>Le château de Sceaux. </center> Sur les lambris sont accrochés plusieurs portraits des artistes qui ornèrent le domaine pour les Colbert, dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Jean - Baptiste Mauzaisse. Corbeil, 1784 ; Paris, 1844. Portrait de Charles Le Brun 1834. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Sur les lambris sont accrochés plusieurs portraits des artistes qui ornèrent le domaine pour les Colbert, dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Jean - Baptiste Mauzaisse. Corbeil, 1784 ; Paris, 1844. Portrait de Charles Le Brun 1834. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait d'André Le Nôtre 1834. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait d'André Le Nôtre 1834. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait de Pierre Puget 1834. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait de Pierre Puget 1834. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait de Coysevox 1834. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Jean - Baptiste Mauzaisse. Portrait de Coysevox 1834. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Salle Mortier de Trévise.
Le château de Sceaux.
Salle Mortier de Trévise.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Charles-Philippe LARIVIERE (Paris, 1798 - Paris, 1876). Portrait de Napoléon-César-Edouard Mortier, deuxième duc de Trévise (1818-1869). Entre 1840 et 1845 ou 1856. Huile sur toile
Le château de Sceaux.
Charles-Philippe LARIVIERE (Paris, 1798 - Paris, 1876). Portrait de Napoléon-César-Edouard Mortier, deuxième duc de Trévise (1818-1869). Entre 1840 et 1845 ou 1856. Huile sur toile
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<center>Le château de Sceaux. </center> Quatre panneaux décoratifs. Théodore CARUELLE D'ALIGNY (Paris, 1798 - Paris, 1876). 
La Pêche, les Vendanges, les Fruits et la Chasse. 1847. Huile sur toile. Décors commandés par le baron Léopold Double pour la salle à manger de son hôtel particulier de la rue Louis-le-Grand à Paris, puis installés au château de Saint-Prix d'Oise).
Le château de Sceaux.
Quatre panneaux décoratifs. Théodore CARUELLE D'ALIGNY (Paris, 1798 - Paris, 1876). La Pêche, les Vendanges, les Fruits et la Chasse. 1847. Huile sur toile. Décors commandés par le baron Léopold Double pour la salle à manger de son hôtel particulier de la rue Louis-le-Grand à Paris, puis installés au château de Saint-Prix d'Oise).
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<center>Le château de Sceaux. </center> Georges Michel. (Paris, 1766 - Paris, 1843). Vue prise de la plaine Saint-Denis. Première moitié du XIXe siècle Huile sur toile. 
Paul Huet (Paris, 1803 - Paris, 1869). Le Bois de Ville-d'Avray, 1868. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Georges Michel. (Paris, 1766 - Paris, 1843). Vue prise de la plaine Saint-Denis. Première moitié du XIXe siècle Huile sur toile. Paul Huet (Paris, 1803 - Paris, 1869). Le Bois de Ville-d'Avray, 1868. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Bureau Cylindre. Ebéniste anonyme, époque Louis XVI. Bois de merisier, marqueterie, ornements de bronzes dorés.
Pendule. Horloger anonyme, époque Louis XVI. Pendule ornée d'une allégorie du bon gouvernement admirant un médaillon d'Henri présenté par un enfant. Bronze doré, marbre blanc.
Le château de Sceaux.
Bureau Cylindre. Ebéniste anonyme, époque Louis XVI. Bois de merisier, marqueterie, ornements de bronzes dorés. Pendule. Horloger anonyme, époque Louis XVI. Pendule ornée d'une allégorie du bon gouvernement admirant un médaillon d'Henri présenté par un enfant. Bronze doré, marbre blanc.
34
<center>Le château de Sceaux. </center> Mobilier d'un salon. Pierre-Benoît Marcion, époque Empire. Mobilier offert par Napoléon Ier au Maréchal Mortier. Paire de chaises, ployant et repose pied. Bois doré.
Le château de Sceaux.
Mobilier d'un salon. Pierre-Benoît Marcion, époque Empire. Mobilier offert par Napoléon Ier au Maréchal Mortier. Paire de chaises, ployant et repose pied. Bois doré.
35
<center>Le château de Sceaux. </center> Ebéniste anonyme, époque Empire. Paire de fauteuils provenant du château de Chantilly. Bois peint blanc et or.
Parquet marqueté provenant d'une maison d'Asnières, construite en 1890 par l'architecte Alfred Léonard. Marqueterie de chêne, sycomore, palissandre, bois de violette, ébène, macassar, noyer, acajou, avodiré.
Le château de Sceaux.
Ebéniste anonyme, époque Empire. Paire de fauteuils provenant du château de Chantilly. Bois peint blanc et or. Parquet marqueté provenant d'une maison d'Asnières, construite en 1890 par l'architecte Alfred Léonard. Marqueterie de chêne, sycomore, palissandre, bois de violette, ébène, macassar, noyer, acajou, avodiré.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> La manufacture de Sceaux, installée rue des Imbergères, connaît son essor à partir de 1748 lorsque Jacques Chapelle, «modeleur en porcelaine» à Vincennes, en devient le directeur.
La manufacture de Vincennes ayant un privilège exclusif pour la fabrication de la porcelaine, Jacques Chapelle s'efforce d'imiter ce produit par une délicate faïence à l'émail d'un blanc laiteux. Décorée au petit feu dans une gamme de vives couleurs, elle prend le nom de «faïence japonnée » et aura un réel succès.
En 1763 Chapelle alors unique propriétaire de la faïencerie décide de retourner travailler à Paris. Il loue la manufacture de Sceaux à deux de ses employés, le peintre Joseph Jullien et le sculpteur Symphorien Jacques. Poursuivant avec succès l'œuvre de leur prédécesseur, ils se lancent également dans la production de la porcelaine tendre (les privilèges de Vincennes n'ayant plus cours).
Le château de Sceaux.
La manufacture de Sceaux, installée rue des Imbergères, connaît son essor à partir de 1748 lorsque Jacques Chapelle, «modeleur en porcelaine» à Vincennes, en devient le directeur. La manufacture de Vincennes ayant un privilège exclusif pour la fabrication de la porcelaine, Jacques Chapelle s'efforce d'imiter ce produit par une délicate faïence à l'émail d'un blanc laiteux. Décorée au petit feu dans une gamme de vives couleurs, elle prend le nom de «faïence japonnée » et aura un réel succès. En 1763 Chapelle alors unique propriétaire de la faïencerie décide de retourner travailler à Paris. Il loue la manufacture de Sceaux à deux de ses employés, le peintre Joseph Jullien et le sculpteur Symphorien Jacques. Poursuivant avec succès l'œuvre de leur prédécesseur, ils se lancent également dans la production de la porcelaine tendre (les privilèges de Vincennes n'ayant plus cours).
38
<center>Le château de Sceaux. </center> En 1770, Jullien et Jacques décident de s'installer à Bourg-la-Reine. Alors Chapelle vend l'établissement à Richard Glot, proche du duc de Penthièvre nouveau propriétaire de Sceaux, qui accorde sa protection à la manufacture. Sous l'autorité de Richard Glot, la faïencerie de Sceaux connaît jusqu'à la Révolution française une constante perfection.
Le traité de commerce de 1786 permettant l'entrée libre en France de la faïence anglaise et les remous économiques dus à la Révolution française portent un coup fatal à la manufacture de Sceaux, comme à toute la production de céramique française. L'établissement fermera set portes a la fin du XIX siècle.
Le château de Sceaux.
En 1770, Jullien et Jacques décident de s'installer à Bourg-la-Reine. Alors Chapelle vend l'établissement à Richard Glot, proche du duc de Penthièvre nouveau propriétaire de Sceaux, qui accorde sa protection à la manufacture. Sous l'autorité de Richard Glot, la faïencerie de Sceaux connaît jusqu'à la Révolution française une constante perfection. Le traité de commerce de 1786 permettant l'entrée libre en France de la faïence anglaise et les remous économiques dus à la Révolution française portent un coup fatal à la manufacture de Sceaux, comme à toute la production de céramique française. L'établissement fermera set portes a la fin du XIX siècle.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Décors de petit feu polychrome, seconde moitié du XVIIIe.
Le château de Sceaux.
Décors de petit feu polychrome, seconde moitié du XVIIIe.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Fondeur anonyme. Taque de cheminée, aux armes de Colbert. XVIIe siècle Fonte montée.
Le château de Sceaux.
Fondeur anonyme. Taque de cheminée, aux armes de Colbert. XVIIe siècle Fonte montée.
43
<center>Le château de Sceaux. </center> François de Troy (1645-1730. Portrait de Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine (1715). Collection de Malon de Bercy, au château de Bercy, XVIIIe siècle. Huile sur toile
Le château de Sceaux.
François de Troy (1645-1730. Portrait de Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine (1715). Collection de Malon de Bercy, au château de Bercy, XVIIIe siècle. Huile sur toile
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<center>Le château de Sceaux. </center> Antoine Coysevox (1640-1720). Buste de Jean-Baptiste Colbert. 1677 Marbre. Il s'agit du buste offert à Colbert, le 24 avril 1677, par l'Académie royale de peinture et de Sculpture. Colbert, qui avait acquis Sceaux en 1670, était à ce moment-là surintendant des Bâtiments de Louis XIV et protecteur de l'Académie. Antoine Coysevox est, avec François Girardon, l'un des deux plus grands sculpteurs du règne de Louis XIV. Il travailla beaucoup pour Versailles et Colbert le fit intervenir à Sceaux, notamment dans la conception et la réalisation des éléments sculptés de la cascade.
Le château de Sceaux.
Antoine Coysevox (1640-1720). Buste de Jean-Baptiste Colbert. 1677 Marbre. Il s'agit du buste offert à Colbert, le 24 avril 1677, par l'Académie royale de peinture et de Sculpture. Colbert, qui avait acquis Sceaux en 1670, était à ce moment-là surintendant des Bâtiments de Louis XIV et protecteur de l'Académie. Antoine Coysevox est, avec François Girardon, l'un des deux plus grands sculpteurs du règne de Louis XIV. Il travailla beaucoup pour Versailles et Colbert le fit intervenir à Sceaux, notamment dans la conception et la réalisation des éléments sculptés de la cascade.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> François de Troy (1645-1730). Le Peintre et sa famille. Vers 1715. 
Ce très beau tableau, dont il existe une réplique autographe au musée de Tessé au Mans représente l'artiste se préparant à brosser le portrait de son épouse, Jeanne Cotelle, fille d'un peintre ornemaniste chez qui de Troy avait fait ses débuts. La scène se situe dans l'hôtel particulier que le peintre habitait alors à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, juste en face de la rue Vivienne. Six enfants issus du couple sont représentés alentour : quatre filles et deux fils. L'un d'eux se fit moine chartreux, sous le nom de Dom de Troy, et l'autre suivit la carrière de son père : Jean-François de Troy (1679-1752), auteur de tableaux aussi célèbres que le déjeuner d'huitres (Chantilly, musée Condé) ou La Lecture de Molière (collection particulière), devint directeur de l'Académie de France à Rome.
Le château de Sceaux.
François de Troy (1645-1730). Le Peintre et sa famille. Vers 1715. Ce très beau tableau, dont il existe une réplique autographe au musée de Tessé au Mans représente l'artiste se préparant à brosser le portrait de son épouse, Jeanne Cotelle, fille d'un peintre ornemaniste chez qui de Troy avait fait ses débuts. La scène se situe dans l'hôtel particulier que le peintre habitait alors à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, juste en face de la rue Vivienne. Six enfants issus du couple sont représentés alentour : quatre filles et deux fils. L'un d'eux se fit moine chartreux, sous le nom de Dom de Troy, et l'autre suivit la carrière de son père : Jean-François de Troy (1679-1752), auteur de tableaux aussi célèbres que le déjeuner d'huitres (Chantilly, musée Condé) ou La Lecture de Molière (collection particulière), devint directeur de l'Académie de France à Rome.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Attribué à Jean Nocret. Nancy 1615, Paris 1672. Portrait de Louis XIV, Roi de France et de Navarre (1643-1715), vêtu à l'Antique. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Attribué à Jean Nocret. Nancy 1615, Paris 1672. Portrait de Louis XIV, Roi de France et de Navarre (1643-1715), vêtu à l'Antique. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Pierre Mignard (1612-1695). Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay (I651-1690). Vers 1685
Fils aîné du Grand Colbert, le marquis de Seignelay, secrétaire d'Etat à la marine, hérita du Domaine de Sceaux en 1683. Il en agrandit le parc, demanda à Le Nôtre de creuser le Grand Canal et à Jules Hardouin-Mansart de construire l'Orangerie (1686). Collectionneur éclairé (toiles de Carrache, Reni, Poussin...), le marquis de Seignelay fît appel à Pierre Mignard pour brosser ce portrait d'esprit classique à une époque où, cependant, des artistes de la génération suivante, comme François de Troy, Nicolas de Largillierre ou Hyacinthe Rigaud proposaient déjà des compositions plus dynamiques, moins influencées par le modèle romain (cher à Mignard) que par l'exemple flamand.
Le château de Sceaux.
Pierre Mignard (1612-1695). Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay (I651-1690). Vers 1685 Fils aîné du Grand Colbert, le marquis de Seignelay, secrétaire d'Etat à la marine, hérita du Domaine de Sceaux en 1683. Il en agrandit le parc, demanda à Le Nôtre de creuser le Grand Canal et à Jules Hardouin-Mansart de construire l'Orangerie (1686). Collectionneur éclairé (toiles de Carrache, Reni, Poussin...), le marquis de Seignelay fît appel à Pierre Mignard pour brosser ce portrait d'esprit classique à une époque où, cependant, des artistes de la génération suivante, comme François de Troy, Nicolas de Largillierre ou Hyacinthe Rigaud proposaient déjà des compositions plus dynamiques, moins influencées par le modèle romain (cher à Mignard) que par l'exemple flamand.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Attribué à l'ébéniste Bernard II van Risamburgh. Commode de forme galbée en laque de Coromandel. Décor polychrome de personnages dans des paysages animés de ponts, pagodes et bateaux. Elle ouvre à deux tiroirs sans traverse et repose sur des pieds cambrés. Ornée de bronze ciselé et doré : chutes ajourées, frises d'encadrement à volutes et feuillage, moulures à oves, culots et sabots. Marque au feu (Sceaux-Penthièvre) : « SX », une encre de marine au centre et la partie inférieure d'une couronne fermée dans la partie supérieure.
Le château de Sceaux.
Attribué à l'ébéniste Bernard II van Risamburgh. Commode de forme galbée en laque de Coromandel. Décor polychrome de personnages dans des paysages animés de ponts, pagodes et bateaux. Elle ouvre à deux tiroirs sans traverse et repose sur des pieds cambrés. Ornée de bronze ciselé et doré : chutes ajourées, frises d'encadrement à volutes et feuillage, moulures à oves, culots et sabots. Marque au feu (Sceaux-Penthièvre) : « SX », une encre de marine au centre et la partie inférieure d'une couronne fermée dans la partie supérieure.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Escalier d'Honneur. L'étude des archives et des documents anciens ainsi que des recherches sur la polychromie d'origine ont permis de restituer en partie le décor du Second Empire, à l'occasion de la restauration du château (1992-1994). L'escalier d'honneur présentait une ornementation en trompe-l'oeil en harmonie avec le sol du vestibule et de la galerie recouvert de marbres polychromes : rouge royal du Languedoc, grand antique noir et Campan des Pyrénées.
Le château de Sceaux.
Escalier d'Honneur. L'étude des archives et des documents anciens ainsi que des recherches sur la polychromie d'origine ont permis de restituer en partie le décor du Second Empire, à l'occasion de la restauration du château (1992-1994). L'escalier d'honneur présentait une ornementation en trompe-l'oeil en harmonie avec le sol du vestibule et de la galerie recouvert de marbres polychromes : rouge royal du Languedoc, grand antique noir et Campan des Pyrénées.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le plafond de la cage d'escalier était orné d'une peinture représentant un aigle aux ailes déployées dont les serres tiennent une branche de laurier. Lors de la restauration sont apparus six médaillons qui figurent les profils de Charlemagne, Saint-Louis, François 1er, Louis XIV. Les deux derniers portraits montrent les empereurs Napoléon 1er et Napoléon III, rappel de la fidélité du maréchal Mortier et hommage de son fils à son souverain.
Le château de Sceaux.
Le plafond de la cage d'escalier était orné d'une peinture représentant un aigle aux ailes déployées dont les serres tiennent une branche de laurier. Lors de la restauration sont apparus six médaillons qui figurent les profils de Charlemagne, Saint-Louis, François 1er, Louis XIV. Les deux derniers portraits montrent les empereurs Napoléon 1er et Napoléon III, rappel de la fidélité du maréchal Mortier et hommage de son fils à son souverain.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Sur le palier du premier étage sont présentés
Le château de Sceaux.
Sur le palier du premier étage sont présentés "la Renommée" et "le Mercure", statues équestres en bronze doré, réductions des originaux d'Antoine Coysevox qui avaient été initialement conçus pour orner l'abreuvoir de Marly.
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<center>Le château de Sceaux. </center> La renommée.
Le château de Sceaux.
La renommée.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Ecole française du XVIII siècle. Portrait de Louis Philippe, duc d'Orléans (1747-1793) et de son fils Louis Philippe enfant, duc de Chartres (1773-1850). Dernier quart du XVIIIe siècle. Miniatures à la gouache sur os.
Le château de Sceaux.
Ecole française du XVIII siècle. Portrait de Louis Philippe, duc d'Orléans (1747-1793) et de son fils Louis Philippe enfant, duc de Chartres (1773-1850). Dernier quart du XVIIIe siècle. Miniatures à la gouache sur os.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Piery (Sculpteur français). Buste de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre
1790. Plâtre original moulé. Le duc de Penthièvre hérita du domaine de Sceaux de son cousin le comte d'Eu, en 1775. Il fit réaménager plusieurs appartements du château et transformer la partie nord du parc en jardin anglais. En 1791, il donna Sceaux à sa fille, la duchesse d'Orléans, et se retira dans son château de Bizy, où il mourut en 1793.
Le château de Sceaux.
Piery (Sculpteur français). Buste de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre 1790. Plâtre original moulé. Le duc de Penthièvre hérita du domaine de Sceaux de son cousin le comte d'Eu, en 1775. Il fit réaménager plusieurs appartements du château et transformer la partie nord du parc en jardin anglais. En 1791, il donna Sceaux à sa fille, la duchesse d'Orléans, et se retira dans son château de Bizy, où il mourut en 1793.
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<center>Le château de Sceaux. </center> François de Troy. La leçon d'astronomie de la duchesse du Maine.
Le peintre représente Nicolas de Malézieu donnant une leçon d'astronomie à Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine. Portant tunique et cothurne, à la manière d'un savant de l'Antiquité, Malézieu paraît dans un ample manteau de satin, qui lui confère l'autorité requise pour initier la princesse aux sciences. En 1696, ce remarquable pédagogue avait été nommé maître de mathématiques du jeune duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, avant d'être élu membre de l'Académie des sciences.
Face à lui, la princesse paraît dans un fauteuil au dossier garni de velours et d'une large bordure dorée. Devant elle, la table de travail porte, outre un encrier et sa boîte à poudre, plusieurs ustensiles évoquant les attributs de l'astronomie : une sphère art millénaire, un compas, une règle et un rapporteur. Effectuant le geste du savoir, Malézieu semble questionner son élève. Celle-ci pose la main sur un grand livre.
Au fond, à gauche, l'abbé Charles Claude Genest (1639 – 1719) épie la scène dans l'embrasure d'une porte, un rien moqueur, lorgnon en main, en allusion à la myopie dont souffrait Malézieu. Cette touche humoristique atténue ainsi le sérieux de cette studieuse séance de travail.
Le château de Sceaux.
François de Troy. La leçon d'astronomie de la duchesse du Maine. Le peintre représente Nicolas de Malézieu donnant une leçon d'astronomie à Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine. Portant tunique et cothurne, à la manière d'un savant de l'Antiquité, Malézieu paraît dans un ample manteau de satin, qui lui confère l'autorité requise pour initier la princesse aux sciences. En 1696, ce remarquable pédagogue avait été nommé maître de mathématiques du jeune duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, avant d'être élu membre de l'Académie des sciences. Face à lui, la princesse paraît dans un fauteuil au dossier garni de velours et d'une large bordure dorée. Devant elle, la table de travail porte, outre un encrier et sa boîte à poudre, plusieurs ustensiles évoquant les attributs de l'astronomie : une sphère art millénaire, un compas, une règle et un rapporteur. Effectuant le geste du savoir, Malézieu semble questionner son élève. Celle-ci pose la main sur un grand livre. Au fond, à gauche, l'abbé Charles Claude Genest (1639 – 1719) épie la scène dans l'embrasure d'une porte, un rien moqueur, lorgnon en main, en allusion à la myopie dont souffrait Malézieu. Cette touche humoristique atténue ainsi le sérieux de cette studieuse séance de travail.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Table à transformation en secrétaire dite
Le château de Sceaux.
Table à transformation en secrétaire dite "à la bourgeoise". Jean-Pierre Latz, né dans la région de Cologne vers 1691 - mort a Paris en 1754. Fabrication parisienne. Vers 1755. Marqueterie d'amarante, bois de rose, sycomore et bronzes dorés. Ce meuble exceptionnel, une table transformable en secrétaire en fonction combinée, présente un plateau orné d'outils de jardin réunis par une guirlande de fleurs. A l'ouverture, il découvre un intérieur en marqueterie à motifs de rinceaux végétaux. La partie avant bascule pour former un plateau de secrétaire. La partie arrière redressée permet de faire coulisser vers le haut un casier composé de sept tiroirs. Il est également orné de bronzes finement ciselés et dorés.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Sur la table :
Terrine couverte et présentoir. Manufacture de Sceaux, XVIIIe siècle. Faïence Stanifére à décor en relief polychrome.
Coupe garnie de noix en trompe-l'œil. Manufacture de Sceaux, vers 1755. Faïence Stanifère à décor de petit feu polychrome.
Assiette à décor au barbeaux. Manufacture de Chantilly, vers 1770. Porcelaine tendre à décor polychrome.
Salière à trois compartiments en forme de panier. Manufacture de Sceaux. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Porcelaine tendre.
Verre à pied du XVIIIe siècle.
Le château de Sceaux.
Sur la table : Terrine couverte et présentoir. Manufacture de Sceaux, XVIIIe siècle. Faïence Stanifére à décor en relief polychrome. Coupe garnie de noix en trompe-l'œil. Manufacture de Sceaux, vers 1755. Faïence Stanifère à décor de petit feu polychrome. Assiette à décor au barbeaux. Manufacture de Chantilly, vers 1770. Porcelaine tendre à décor polychrome. Salière à trois compartiments en forme de panier. Manufacture de Sceaux. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Porcelaine tendre. Verre à pied du XVIIIe siècle.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Trumeau de glace. Décoré de trophées de chasse les chiffres de Louis Charles de Bourbon comte d'Eu, propriétaire du domaine de Sceaux de 1755 à 1775. 1771. Bois sculpté, et doré.
École française du XVIIIe siècle. Buste de jeunes femmes. XVIIIe siècle. Marbre blanc.
Jacques Pierre Letellier. Reçu maître en 1747. Suite de fauteuils cabriolet du château de Vaux-le-Pénil, vers 1770. Bois sculpté et foncé de canne.
Le château de Sceaux.
Trumeau de glace. Décoré de trophées de chasse les chiffres de Louis Charles de Bourbon comte d'Eu, propriétaire du domaine de Sceaux de 1755 à 1775. 1771. Bois sculpté, et doré. École française du XVIIIe siècle. Buste de jeunes femmes. XVIIIe siècle. Marbre blanc. Jacques Pierre Letellier. Reçu maître en 1747. Suite de fauteuils cabriolet du château de Vaux-le-Pénil, vers 1770. Bois sculpté et foncé de canne.
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<center>Le château de Sceaux. </center> D'après François Boucher. Arion sauvé par le dauphin (l'Eau). XVIIIe siècle. Huile sur toile.
Pierre Gobert (Fontainebleau, 1662 – Paris, 1744). Portrait de Françoise Marie de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois. Vers 1700. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
D'après François Boucher. Arion sauvé par le dauphin (l'Eau). XVIIIe siècle. Huile sur toile. Pierre Gobert (Fontainebleau, 1662 – Paris, 1744). Portrait de Françoise Marie de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois. Vers 1700. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Pierre Gobert (Fontainebleau, 1662 – Paris, 1744). Portrait de Françoise Marie de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois. Vers 1700. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Pierre Gobert (Fontainebleau, 1662 – Paris, 1744). Portrait de Françoise Marie de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois. Vers 1700. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Attribué à Charles Amédée Van Loo (Turin, 1717 – Paris, 1795). Portrait de Rodolphe Perronet. XVIIIe siècle. Huile sur toile.
Attribué à Jean-Baptiste Charpentier (Paris, 1728 – 1806). Portrait de la famille du duc de Penthièvre, vers 1770. Huile sur papier marouflé sur carton.
Le château de Sceaux.
Attribué à Charles Amédée Van Loo (Turin, 1717 – Paris, 1795). Portrait de Rodolphe Perronet. XVIIIe siècle. Huile sur toile. Attribué à Jean-Baptiste Charpentier (Paris, 1728 – 1806). Portrait de la famille du duc de Penthièvre, vers 1770. Huile sur papier marouflé sur carton.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Bernard II van Risamburg (Paris, 1075 – 1766). Bureau en pente du château de Saint-Hubert, 1758. Placage de bois de rose, violette et amarante, marqueterie en bois de violette, bâti de chênes et résineux, bronze ciselé et doré.
Le château de Sceaux.
Bernard II van Risamburg (Paris, 1075 – 1766). Bureau en pente du château de Saint-Hubert, 1758. Placage de bois de rose, violette et amarante, marqueterie en bois de violette, bâti de chênes et résineux, bronze ciselé et doré.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> D'après Hubert Robert. Le décintrement du pont de Neuilly Dernier quart du XVIIIe siècle. 
Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
D'après Hubert Robert. Le décintrement du pont de Neuilly Dernier quart du XVIIIe siècle. Huile sur toile.
72
<center>Le château de Sceaux. </center> Georges Jacob. Cheny l739, Paris 1814. Paire de consoles provenant du château de Neuilly. Acajou et marbre, fleur de pêcher 1830 - 1847
Le château de Sceaux.
Georges Jacob. Cheny l739, Paris 1814. Paire de consoles provenant du château de Neuilly. Acajou et marbre, fleur de pêcher 1830 - 1847
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<center>Le château de Sceaux. </center> Henry SCHEFFER (La Haye, 1798 - Paris, 1862). Portrait du duc Ferdinand-Philippe d'Orléans. (1810-1842). Collection famille d'Orléans 1842. Huile sur toile.
Le château de Sceaux.
Henry SCHEFFER (La Haye, 1798 - Paris, 1862). Portrait du duc Ferdinand-Philippe d'Orléans. (1810-1842). Collection famille d'Orléans 1842. Huile sur toile.
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<center>Le château de Sceaux. </center> François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter. Paris 1799-1841. Lit provenant de la chambre du roi Louis-Philippe, au château de Neuilly, probablement collections de Caroline Murat, puis de Pauline Borghèse. Vers 1803. Acajou, ébène, bronze doré et ciselé.
Le château de Sceaux.
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter. Paris 1799-1841. Lit provenant de la chambre du roi Louis-Philippe, au château de Neuilly, probablement collections de Caroline Murat, puis de Pauline Borghèse. Vers 1803. Acajou, ébène, bronze doré et ciselé.
75
<center>Le château de Sceaux. </center> Zarafa, première girafe de France. Cette jeune girafe est capturée dans un désert du futur Soudan. Son nom signifie l'agréable ou la charmante. Elle rallie Alexandrie par felouque sur le Nil. Puis elle traverse la Méditerranée à bord d'un brigantin à deux mâts, dont un carré du pont a été scié pour que son cou puisse émerger de la cale. Trois vaches l'accompagne et lui procure un lait nourriciers. Elle arrive à Marseille le 23 octobre 1826 où elle est mise en quarantaine au lazaret. Elle reste à Marseille tout l'hiver.
Le château de Sceaux.
Zarafa, première girafe de France. Cette jeune girafe est capturée dans un désert du futur Soudan. Son nom signifie l'agréable ou la charmante. Elle rallie Alexandrie par felouque sur le Nil. Puis elle traverse la Méditerranée à bord d'un brigantin à deux mâts, dont un carré du pont a été scié pour que son cou puisse émerger de la cale. Trois vaches l'accompagne et lui procure un lait nourriciers. Elle arrive à Marseille le 23 octobre 1826 où elle est mise en quarantaine au lazaret. Elle reste à Marseille tout l'hiver.
76
<center>Le château de Sceaux. </center> Le 20 mai 1827,  Zarafa quitte Marseille. Elle remonte à sabots la vallée du Rhône avant d'atteindre la capitale. La présentation au roi Charles X et aux enfants de la duchesse de Berry se déroule le 9 juillet 1827. Dès lors une véritable girafomania s'empare du pays. Médaille, statuettes en bronze, encrier, vaisselle, etc. à l'effigie de la girafe passionnent les contemporains. Elle est ensuite installée au Jardin des Plantes ou 600 000 parisiens viennent l'admirer. Elle mourut dans sa 21e année, au début de 1845.
Le château de Sceaux.
Le 20 mai 1827, Zarafa quitte Marseille. Elle remonte à sabots la vallée du Rhône avant d'atteindre la capitale. La présentation au roi Charles X et aux enfants de la duchesse de Berry se déroule le 9 juillet 1827. Dès lors une véritable girafomania s'empare du pays. Médaille, statuettes en bronze, encrier, vaisselle, etc. à l'effigie de la girafe passionnent les contemporains. Elle est ensuite installée au Jardin des Plantes ou 600 000 parisiens viennent l'admirer. Elle mourut dans sa 21e année, au début de 1845.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Plaine des quatre statues.
Le château de Sceaux.
Plaine des quatre statues.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l’Aurore abrite l'une des compositions parmi les plus remarquables réalisées par Charles Le Brun, après Vaux-le-Vicomte et avant les grands décors de Versailles.
Jean-Baptiste Colbert, baron de Sceaux, surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures, en 1664, fit construire dans les premières années 1670, cet élégant pavillon de jardin, expression de son goût pour une architecture appelée classique.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l’Aurore abrite l'une des compositions parmi les plus remarquables réalisées par Charles Le Brun, après Vaux-le-Vicomte et avant les grands décors de Versailles. Jean-Baptiste Colbert, baron de Sceaux, surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures, en 1664, fit construire dans les premières années 1670, cet élégant pavillon de jardin, expression de son goût pour une architecture appelée classique.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. En 1677, devant les membres de l’Académie française, Colbert fit lire une longue description en vers, composée par Philippe Quinault, commentant le décor de ce « Cabinet de l’Aurore ». Plus tard, le souverain et la cour admirèrent l’édifice lors d’une grande fête ordonnée par Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, fils du précédent, en 1685. Dans les années 1714 et 1715, Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine choisit ce gracieux édifice pour la scénographie de ses fêtes, « les Grandes Nuits de Sceaux ».
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. En 1677, devant les membres de l’Académie française, Colbert fit lire une longue description en vers, composée par Philippe Quinault, commentant le décor de ce « Cabinet de l’Aurore ». Plus tard, le souverain et la cour admirèrent l’édifice lors d’une grande fête ordonnée par Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, fils du précédent, en 1685. Dans les années 1714 et 1715, Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine choisit ce gracieux édifice pour la scénographie de ses fêtes, « les Grandes Nuits de Sceaux ».
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Il constitua l’écrin pour une remarquable composition picturale sur le thème de l’Aurore, précédant le lever du soleil, œuvre de Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV. Cette célèbre coupole, élaborée avant les grands décors de Versailles, domine un salon en rotonde encadré de deux cabinets quadrangulaires.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Il constitua l’écrin pour une remarquable composition picturale sur le thème de l’Aurore, précédant le lever du soleil, œuvre de Charles Le Brun, premier peintre du roi Louis XIV. Cette célèbre coupole, élaborée avant les grands décors de Versailles, domine un salon en rotonde encadré de deux cabinets quadrangulaires.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore.  Cette composition s’inspire des épisodes mythologiques et a un sens politique. En effet, l’Aurore symbolise Colbert qui prépare l’arrivée du Soleil, le roi Louis XIV. L’Aurore, conduisant sur son char doré, accompagnée de la Rosée et du Bruit, monte vers le Zénith tandis que la Nuit fuit vers l’occident. Les signes du Zodiaque, les divinités mythologiques et les saisons sont également figurées.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Cette composition s’inspire des épisodes mythologiques et a un sens politique. En effet, l’Aurore symbolise Colbert qui prépare l’arrivée du Soleil, le roi Louis XIV. L’Aurore, conduisant sur son char doré, accompagnée de la Rosée et du Bruit, monte vers le Zénith tandis que la Nuit fuit vers l’occident. Les signes du Zodiaque, les divinités mythologiques et les saisons sont également figurées.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore.  La Nuit, avec son manteau, fuit vers l’occident.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. La Nuit, avec son manteau, fuit vers l’occident.
87
<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. La figure lascive de l'Eté couronnée d'épis de blé est une Cérès, figure emblématique de la saison.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. La figure lascive de l'Eté couronnée d'épis de blé est une Cérès, figure emblématique de la saison.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Flore pour le Printemps.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Flore pour le Printemps.
89
<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Bacchus pour l'automne, avec Silène qui dort.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Bacchus pour l'automne, avec Silène qui dort.
90
<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Castor sur son cheval.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Castor sur son cheval.
91
<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Saturne pour l'hiver.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Saturne pour l'hiver.
92
<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Pollux sur son cheval.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Pollux sur son cheval.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Pollux sur son cheval.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Pollux sur son cheval.
94
<center>Le château de Sceaux. </center> La couleuvre de Colbert, enroulée sur les rameaux de chêne.
Le château de Sceaux.
La couleuvre de Colbert, enroulée sur les rameaux de chêne.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore. Monogramme de Jean Baptiste Colbert, avec la couleuvre.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore. Monogramme de Jean Baptiste Colbert, avec la couleuvre.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore.
98
<center>Le château de Sceaux. </center> Les plafonds des cabinets latéraux sont de Delaubel.
Le château de Sceaux.
Les plafonds des cabinets latéraux sont de Delaubel.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Les plafonds des cabinets latéraux sont de Delaubel.
Le château de Sceaux.
Les plafonds des cabinets latéraux sont de Delaubel.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le Pavillon de l'Aurore.
Le château de Sceaux.
Le Pavillon de l'Aurore.
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<center>Le château de Sceaux. </center>
Le château de Sceaux.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Les écuries d'Antoine Le Pautre.
Le château de Sceaux.
Les écuries d'Antoine Le Pautre.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Bain des chevaux d'Antoine Le Pautre.
Le château de Sceaux.
Bain des chevaux d'Antoine Le Pautre.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Bain des chevaux d'Antoine Le Pautre.
Le château de Sceaux.
Bain des chevaux d'Antoine Le Pautre.
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<center>Le château de Sceaux. </center> Le pont d'entrée.
Le château de Sceaux.
Le pont d'entrée.
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