Le Vésinet, Saint-Germain-en-Laye.
Accueil
Contact
1
2
Precedent
Suivant
Le Vésinet.
Le Vésinet est une commune résidentielle de l'ouest parisien, s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires. Elle présente la particularité d'être née d'un des premiers lotissements créés en région parisienne au XIXe siècle.
1
Le Vésinet.
Dans une charte de 704, le roi Childebert III octroyait la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIe siècle. Le territoire actuel du Vésinet était autrefois recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, qui fut acquise par le roi François Ier au XVIe siècle, et resta longtemps un domaine de chasse de la couronne.
2
Le Vésinet.
En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. En 1848, le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye. La gare du Vésinet est ouverte en 1862. Le 24 mai 1856 fut fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif était d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de créer une ville nouvelle. Le gérant en était Alphonse Pallu qui avait pour associé Charles Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III.
3
Le Vésinet.
La création du plan de la ville est confié au comte Paul de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville mais des voies courbes en second réseau de circulation, ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Pierre-Joseph Olive, l'architecte attitré de la société Pallu, réalise tous les travaux.
4
Le Vésinet.
La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et le 10 octobre 1858 commence la vente par adjudication des premiers lots. Un cahier des charges fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles, seuls sont autorisés à s'installer les jardiniers et fleuristes. C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.
5
Le Vésinet.
6
Le Vésinet.
7
Le Vésinet.
8
Le Vésinet.
9
Le Vésinet.
10
Le Vésinet.
11
Le Vésinet.
12
Le Vésinet.
13
Le Vésinet.
Le Pavillon des Ibis.
14
Le Vésinet.
Le Pavillon des Ibis.
15
Le Vésinet.
Le Pavillon des Ibis.
16
Le Vésinet.
17
Le Vésinet.
18
Le Vésinet.
19
Le Vésinet.
20
Le Vésinet.
21
Le Vésinet.
22
Le Vésinet.
23
Le Vésinet.
24
Le Vésinet.
25
Le Vésinet.
26
Le Vésinet.
27
Le Vésinet.
28
Le Vésinet.
29
Le Vésinet.
30
Le Vésinet.
Le Palais Rose. C'est une villa construite sur le modèle du Grand Trianon de Versailles en 1899 pour l'ingénieur Arthur Schweitzer ; celui-ci ne la conserva que deux ans car ruiné, il dut vendre le bâtiment au milliardaire Pârsî Ratanji Jamsetji Tata. À nouveau vendu, le palais est habité de 1908 à 1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa à son dernier secrétaire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 à Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d'artistes de la première moitié du XXe siècle qui, ruinée, l'abandonna à ses créanciers en 1932.
31
Le Vésinet.
Le Palais Rose. Ce pastiche du grand Trianon de Versailles ne prit le nom de "Palais Rose" qu'une fois devenu la propriété du poète Robert de MONTESQUIOU-FEZENSAC. Le célèbre dandy, modèle du Charlus de Marcel PROUST, aménagea le jardin à l'ouest du Palais autour du "Temple de l'Amour" et fit construire en 1912 "l’Ermitage" pour abriter sa très riche bibliothèque. Ses réceptions attirèrent au "Palais Rose" le tout Paris artistique et mondain, d'Anna de NOAILLES à Jean COCTEAU.
32
Le Vésinet.
Le Palais Rose.
33
Le Vésinet.
Le Palais Rose.
34
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Cette église est placée sous le patronage de saint Germain évêque de Paris au Vlème siècle, l'un des saints les plus populaires au début du Moyen Age. L'église actuelle est la quatrième construite sur le site. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne église construite en 1683 par Jules Hardouin-Mansart et devenue trop petite, qui remplaçait elle-même une première église du XIVe siècle. Le projet initial fut donné en 1764 par l'architecte Nicolas Marie Potain, et la première pierre posée le 20 novembre 1766 par le duc de Noailles.
35
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Les travaux furent rapidement arrêtés mais repris sur l'ordre de Louis XVI à la demande de l'assemblée municipale. L'architecte Pierre Rousseau, gendre de Potain, reprit le chantier. En 1789, l'église n'était qu'à moitié construite. La Révolution française provoqua l'abandon du chantier jusqu'en 1823, date à laquelle la construction fut recommencée par l'architecte Jean Aimé Moutier, élève de Percier, et le vérificateur Alexandre Jacques Malpièce. Ces derniers reprirent le projet de Potain et procédèrent à l'achèvement de l'édifice en 1827. La nouvelle église fut bénite le 2 décembre 1827 par l'évêque de Versailles Monseigneur Jean-François-Étienne Borderie. Une restauration de l'édifice fut confiée à l'architecte Joseph Nicolle. Les travaux furent achevés en 1881
36
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Le roi d'Angleterre, Jacques II (Stuart), exilé en France et accueilli par son cousin Louis XIV, résida et mourut au château de Saint-Germain, où avait vécu Louis XIV quelques décennies auparavant.
37
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Elle est de style basilical classique, avec 3 nefs, plafonds à caissons, abside en cul de four.
38
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. En 1849, le Maire, M. de Breuvery, confie la décoration de la nef et de l'abside, puis celle des chapelles latérales, à Amaury-Duval. Elève d’Ingres, le peintre a complété sa formation par de longs séjours en Italie et est influencé par les primitifs florentins et les mosaïques byzantines.
39
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. L'autel, en marbre, date de 1900, les chandeliers de cuivre de 1850. L'orgue de chœur a été construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1889.
40
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. L'abside, derrière l'autel, est ornée d'un Christ en majesté entouré d'anges accueillant les saints en procession, dont saint Germain et sainte Marie-Madeleine agenouillés.
41
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Le grand orgue, commandé par Louis XIV à Alexandre Thierry en 1698, Aristide Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue en gardant la partie ancienne pouvant être sauvée. En 1903 Charles Mutin refait l'instrument (44 jeux), la plus grande partie de la tuyauterie du XVIII disparait. EN 1967, l'entreprise Haerpfer-Erman effectue une restauration et réinstalle le Positif de dos vidé par Mutin. Il est classé monument historique : buffet en 1930 et partie instrumentale en 1975.
42
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
43
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
44
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. La Sacré-Coeur.
45
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Apparition du Sactré-Coeur à sainte Marguerite-Marie Alacoque.
46
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1913), par Honoré Icard.
47
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. De chaque côté du chœur, 2 statues modernes, œuvres de Jean-Paul Luthringer, représentent saint Germain et Notre-Dame de Lourdes.
48
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Notre-Dame de Lourdes.
49
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. En haut saint Germain délivre les prisonniers du fisc. En bas, le martyre de saint Vincent. Atelier Mauméjean.
50
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Sainte Thérèse de Lisieux. Peintre verrier Albert Martine.
51
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Charles Borromée. Archevêque de Milan, saint Charles est représenté lors d'une épidémie de peste. Il existait à Saint-Germain une confrérie Saint Charles dont le but était l'application des décisions du Concile de Trente.
52
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Vincent de Paul « Monsieur Vincent » eut un grand rôle au château et dans la région. Il créa la « Confrérie des Dames de charité ». Il est ici représenté visitant des orphelins avec les dames de la Cour.
53
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chapelle de la Sainte-Vierge. Une belle statue de bois doré, la Vierge à l'Enfant.
54
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1178), par Benedetto Antelami, identique à celle conservée dans la cathédrale de Parme. Elle fut offerte à l'église par une famille de la ville en 1994. Son origine est discutée : seconde version réalisée par l'artiste, copie plus tardive ? De gauche à droite : Les Saintes Femmes, Marie-Salomé, Marie-Jacobé et Marie-Madeleine ; Saint Jean ; La Vierge Marie tenant la main du Christ ; L'Eglise, sous la forme d'un diacre, tenant un calice ; Joseph d'Arimathie soutenant le corps du Christ ; Le Christ en Croix ; Nicodème sur une échelle, déclouant le bras gauche du Christ ; La Synagogue, tête baissée ; Le Centurion debout avec son bouclier ; Cinq hommes debout, représentant les nations ; Quatre soldats, assis sur des tabourets, se disputant la tunique du Christ. Au-dessus de Saint-Jean et de Marie, l’ange Gabriel met la main droite du Christ dans la main de Marie. Au-dessus du centurion et des hommes des nations, l’ange Raphaël met la main sur la tête de la Synagogue. En haut à gauche dans un encadrement végétal : le soleil. A droite dans un encadrement végétal : la lune. En haut de la sculpture, en caractères rouges, l’inscription en latin « Au second mois de l’année 1178, le sculpteur a terminé cette œuvre et le sculpteur est Benedetto Antelami ». Tout autour de la sculpture une belle frise à entrelacs, surmontée dans sa partie haute d'une guirlande à boutons.
55
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
56
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
57
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
58
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
59
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Vers 1124, le roi Louis VI le Gros (1081-1137), qui veut imposer son autorité aux seigneurs de l'Île-de-France, fait construire le premier château fort sur l'emplacement du château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le château médiéval réaménagé pour Saint Louis qui fit ériger la chapelle, puis sous Charles V, fut presqu’entièrement reconstruit pour François 1er à partir de 1539, sous la direction de Pierre Chambiges. Le gros œuvre était achevé à la mort du roi en 1547.
60
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Dix ans plus tard, Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le "Château Neuf", résidence principale, tandis que le "Château Vieux" abritait les Enfants de France. En même temps, d'immenses jardins en terrasse, à l'instar des jardins italiens, furent aménagés par Claude Mollet sous la direction d'Etienne du Pérac. L'abandon progressif par la cour de Saint Germain pour Versailles entraîna le déclin du domaine. En 1776, le Comte d'Artois, frère de Louis XVI, fît démolir le "Château Neuf", trop délabré. Après la Révolution, le château servit successivement d'école militaire impériale (1809-1841) et de pénitencier militaire (1836-1855). De plus, une ligne de chemin de fer coupa le Grand Parterre en 1845, saignée compensée par la création du Jardin Anglais, œuvre de l'ingénieur de la couronne Loaisel de Tréogate. En 1862, l'architecte Eugène Millet entreprit de restaurer le château pour y installer le musée des Antiquités Nationales. Il prit le parti de supprimer les adjonctions de Louis XIV, et c'est donc le château de François 1er qui fut à peu près restitué.
61
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Louis VI le Gros fait construire dans le premier tiers du XIIe siècle un château fort sur le plateau de Laye entièrement boisé. Le «Chatelet» présente deux avantages : il est un point d'observation et de défense idéal sur une boucle de la Seine, et une réserve de chasse exceptionnelle. Saint Louis l'agrandit et au début du XIIIe siècle il fait élever la chapelle à l'écart des autres constructions. Un mur de protection entoure le tout. Au XIVe siècle, au cours de la Guerre de Cent ans, les Anglais incendient le Château à l'exception de la Chapelle. Charles V fait raser les bâtiments incendiés et construire, au deuxième tiers du XIVe siècle, un château à l'emplacement des murs de protection de Saint Louis. La chapelle est alors raccordée au bâtiment. On ignore à peu près tout de ces constructions hors le fait que le donjon abritait «Vestude» du souverain.
62
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
63
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
64
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Eugène Millet est un élève de Viollet-le-Duc ; comme son maître, il fait réaliser des moulages des ; gargouilles afin de les restituer lors de la restauration du XIXe siècle, et notamment celle de la Chapelle. À l'origine, au XIIIe siècle, celles-ci étaient destinées à repousser le Mal, en représentant les figures des démons les plus effrayants, comme Lilith.
65
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. François 1er fait abattre la vieille bâtisse en 1539 et en fait reconstruire une autre sur les fondations établies sous Charles V. Après sa mort en 1547, son fils Henri II continue les travaux suivant les mêmes plans. Pierre Chambiges «maître des œuvres de maçonnerie du Roi» dirige les travaux. En 1681, Jules Hardouin-Mansart est chargé d'ajouter cinq pavillons aux angles du château de la Renaissance. Napoléon III, passionné d'archéologie, choisit de créer par décret impérial du 8 mars 1862 un « Musée des antiquités celtiques et gallo-romaines ». Les travaux sont confiés à Eugène Millet (1819-1879) et commencent aussitôt.
66
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Eugène Millet choisit de restituer l'état Renaissance du Château Vieux tout en adaptant l'agencement intérieur de celui-ci au projet muséal. Les travaux s'étalent de 1862 à 1907, soit bien après la mort d'Eugène Millet. Joseph-Auguste Lafollye, (1828-1891) poursuit la restauration du château de Saint Germain-en-Laye de 1879 à 1889 et enfin Pierre-Jérôme-Honoré Daumet (1826-1911) entreprend leur achèvement.
67
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
68
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
69
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Henri II, né à Saint-Germain-en-Laye, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le 10 juillet 1547.
70
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
71
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
72
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Le donjon.
73
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Le trophée installé au-dessus de l'entrée était initialement situé à l'entrée de la Rue Thiers. Il a été copié, puis posé au-dessus de l'entrée principale. L'original se trouve au Musée Carnavalet. Inscription : Ce château aété restauré de 1862 à 1906 d'après les dessins d'Eug. Millet Archi.
74
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
75
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
76
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
77
1
2
Precedent
Suivant
Accueil
Contact