Le Mont Valérien.
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Le Mont-Valérien.
Le mont Valérien1 est une colline culminant à 162 mètres, située dans le département des Hauts-de-Seine. Sa partie supérieure est occupée par la forteresse du Mont-Valérien, construite à partir de 1841, où plus d'un millier d'otages et de résistants furent exécutés de 1941 à 1944, dont 22 de l'Affiche rouge.
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Le Mont-Valérien.
La forteresse du Mont-Valérien fut le lieu de plus d'un millier d'exécutions des résistants, comme Honoré d'Estienne d'Orves ou 22 membres du groupe Manouchian. Dès le 18 juin 1946, le général de Gaulle rend à cet endroit un hommage aux « massacrés et aux fusillés . Le 11 novembre 1946, sous la direction d'Henri Frenay, alors ministre des Prisonniers, déportés et réfugiés du gouvernement provisoire, quinze corps de combattants de la Seconde Guerre mondiale, originaires de France et des colonies (Tunisie, Maroc, Tchad, Burkina Faso), dont deux femmes (Berty Albrecht et Renée Lévy) sont inhumés dans une crypte provisoire. Frenay s'est inspiré du symbole du Soldat inconnu de la Grande Guerre, et l’a adapté aux spécificités de la Seconde Guerre mondiale. Les différentes catégories de combattants (combattants de 1940, FFL, résistants, déportés, prisonniers, hommes de la France d’Outre-Mer) sont représentées par la dépouille de l’un des leurs. En 1952, on y place également le corps d'un Français résistant d'Indochine tué par les Japonais. En 1958, le général de Gaulle, revenu au pouvoir, charge l'architecte des bâtiments civils et palais nationaux Félix Brunau d'édifier un véritable monument, inauguré le 18 juin 1960.
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Le Mont-Valérien.
L'esplanade du monument fait plus de 1 000 m2. Un mur de 150 m de long, en grès rose des Vosges, est accolé au rempart en meulière de la forteresse. Au milieu de ce mur, une grande croix de Lorraine de 12 m de haut marque l'entrée de la crypte où reposent les 16 combattants. Sur le pied de la croix est gravée l'inscription extraite de l'Appel du 18 juin : « QUOI QU'IL ARRIVE LA FLAMME DE LA RESISTANCE NE S'ETEINDRA PAS. 18 juin 1940 Charles DE GAULLE » Devant la croix de Lorraine, une flamme jaillit en permanence d'un brûloir en bronze.
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Le Mont-Valérien.
L'esplanade du monument fait plus de 1 000 m2. Un mur de 150 m de long, en grès rose des Vosges, est accolé au rempart en meulière de la forteresse. Au milieu de ce mur, une grande croix de Lorraine de 12 m de haut marque l'entrée de la crypte où reposent les 16 combattants. Sur le pied de la croix est gravée l'inscription extraite de l'Appel du 18 juin : « QUOI QU'IL ARRIVE LA FLAMME DE LA RESISTANCE NE S'ETEINDRA PAS. 18 juin 1940 Charles DE GAULLE » Devant la croix de Lorraine, une flamme jaillit en permanence d'un brûloir en bronze.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. Le long du mur, 16 sculptures différentes, équivalentes des métopes grecques, en bronze, symbolisent les différentes formes des combats pour la Libération.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. Le long du mur, 16 sculptures différentes, équivalentes des métopes grecques, en bronze, symbolisent les différentes formes des combats pour la Libération.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. ALSACE (sculpteur : Jacques Rivière). Rappelant la libération de l'Alsace (novembre 1944 - février 1945), dernière région française occupée, deux mains se tendent vers les armoiries de Colmar qui forment une étoile de l'espérance.
CASABIANCA (sculpteur : Georges Saupique). L'homme lutte contre l'étreinte d'une pieuvre, à l'image du sous-marin « Casabianca » qui, le 27 novembre 1942, s'échappe du port de Toulon investi par les Allemands et devient le symbole des Forces Navales Françaises Libres
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. PARIS ( sculpteur : Marcel Damboise ) Dans Paris symbolisé par ses contours, la main de l'occupant doit lâcher prise, empoignée par la Résistance brisant les chaînes de la captivité. Dans la ville insurgée, l'arrivée de la 2ème Division Blindée du général Leclerc contraint l'ennemi à capituler, le 25 août 1944.
MAQUIS ( sculpteur : Raymond Corbin ). Patriotes, réfractaires, proscrits forment les maquis, groupes armés cachés dans des zones écartées. Dans l'ombre des forêts, les maquisards guettent, prêts à frapper sous le regard d'une France vigilante et résolue.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. ALENCON ( sculpteur : René Leleu ) Tel le phénix renaissant de ses cendres, la 2ème Division Blindée du général Leclerc, débarquée en Normandie, libère Alençon le 11 août 1944. L'armée française livre ainsi sur le sol national, sa première grande bataille pour la libération.
SAUMUR ( sculpteur : Pierre Duroux ) Le soldat qui tombe, frappé au coeur, symbolise le combattant de 1940 qui, comme à Saumur du 19 au 21 juin, mène un combat inégal mais se bat jusqu'au sacrifice pour l'honneur.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. DEPORTATION ( sculpteur : Henri Laggrifoul ) Ces mains émaciées essayant d'arracher les barbelés qui lacèrent un coeur torturé, sont celles de déportés qui, pour acte de résistance ou parce qu' ils sont juifs, sont envoyés dans des camps, où beaucoup trouveront la mort.
FORCES AERIENNES FRANCAISES LIBRES ( sculpteur : Claude Grange) Combattant sur tous les fronts, les Forces Aériennes Françaises Libres assurent les missions de défense aérienne et d'attaque au sol sous la menace permanente des forces ennemies, ici symbolisées par des rapaces aux serres redoutables.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. ACTION ( sculpteur : Alfred Janniot ) Du refus de l'armistice de 1940, symbolisé par l'appel du général de Gaulle, le 18 juin, naîtront les Forces Françaises Libres et la résistance intérieure. Cette volonté d'action est traduite par l'image d'une France livrant un combat farouche, serrant contre elle ses fils immolés, pour que survive la Patrie.
FEZZAN ( sculpteur : Aimé Bizette-Lindet ) Tel ce lion blessé attaquant le serpent, les troupes du général Leclerc s'emparent de l'oasis de Koufra (Libye), le 2 mars 1941, puis conquièrent le désert du Fezzan, témoignant de la renaissance de la France au combat.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. FUSILLES ( sculpteur : Maurice Calka ) Résistants ou otages, nombre de Français et d'étrangers sont fusillés entre 1940 et 1944. Par cette forme transpercée, chair lacérée par les balles, l'homme exprime l'anathème contre l'oppression et la guerre.
CASSINO ( sculpteur : Ulysse Gemignani ) La manoeuvre des troupes du général Juin permet aux Alliés de s'emparer en mai 1944 du Monte Cassino, point fort de la défense allemande en Italie. Etranglé par une main gantée de fer, l'aigle ennemi commence à faiblir.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. BIR HAKEIM ( sculpteur : Raymond Martin ) Du 27 mai au 10 juin 1942, en Libye, la 1ère Brigade Française Libre du général Koenig défend la position de Bir Hakeim investie par les forces germano-italiennes, forçant par le glaive le barrage de fer et de feu qui l'encercle.
NARVIK ( sculpteur : Robert Juvin ) Le 28 mai 1940, des unités françaises s'emparent de Narvik puis regagnent la France menacée d'invasion. Une partie d'entre elles rejoint les Forces Françaises Libres du général de Gaulle. Le corps expéditionnaire quitte la Norvège tel ce drakkar bravant les flèches.
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Les hauts reliefs du Mémorial de la France combattante. SIENNE ( sculpteur : René Andrei ) Après la libération de Sienne, le 3 juillet 1944, le corps expéditionnaire français achève glorieusement sa campagne en Italie. Ce relief associe la France victorieuse et le cheval, emblème de la ville.
RHIN ( sculpteur : Louis Dideron ) L'armée française repousse victorieusement l'offensive allemande sur Strasbourg et franchit le Rhin le 31 mars 1945. Ce relief symbolise Strasbourg, ville mutilée mais indomptée, brisant ses chaînes et libérant le fleuve.
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La chapelle.. Place Franz Stock. La place devant le Mémorial de la France combattante, qui rappelle le souvenir de la résistance des Français à l’armée allemande d’occupation, porte le nom de l’abbé Franz Stock, depuis le 15 septembre 1990. Elle est en forme de V, barrée par deux allées qui représentent les deux branches de la croix de Lorraine.
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La chapelle..
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La chapelle.. Pour honorer la mémoire des fusillés du Mont-Valérien, le gouvernement reprit une proposition de loi de M. Badinter, votée par le Sénat le 22 octobre 1997, et décida d'édifier un monument en hommage aux résistants et otages qui donnèrent leur vie pour la France et pour la liberté entre 1941 et 1944 dans ce lieu. Après la guerre, le nombre de fusillés était estimé à 4 500. Les recherches menées par les membres de la commission du Mont-Valérien dans les archives, en France et en Allemagne, ont permis de ramener ce nombre à un peu plus de 1000. Inauguré en 2003, le monument en bronze, œuvre du sculpteur Pascal Convert, a la forme d'une cloche, qui rassemble la communauté par l'appel du tocsin, le glas des morts et la sonnerie de la victoire. Y sont gravés les noms des fusillés, inscrits selon la chronologie de leur exécution et par ordre alphabétique. La dédicace est complétée par un hommage « à tous ceux qui n'ont pas été identifiés ».
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La chapelle..
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La chapelle.. C'est là où les condamnés étaient enfermés avant d'être conduits dans une clairière située à une centaine de mètres en contrebas.
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La chapelle..
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La chapelle.. Ces 5 poteaux d'exécution étaient érigés dans la clairière du Mont-Valérien. Juste avant la reddition de la forteresse, les troupes allemandes les ont retirés pour ne pas laisser de traces. Les cercueils présentés ici servaient au transport de-corps jusqu'aux lieux de sépulture.
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La chapelle.. Stéle de Bernard Courtault. C'est le père de Bernard Courtault qui la fit ériger à l'origine dans la clairière où il fut fusillé. La stèle comporte le portrait et la dernière lettre de Bernard Courtault. Il exerçait la profession de carrossier dans un garage, rue Duret (XVIe arr.). Membre du groupe de la Résistance étudiante chrétienne du lycée Langevin, Bernard Courtault assurait le 12 juillet 1943 la protection d’André Gaudin, étudiant qui lança vers 8 heures une grenade dans la salle du café de L’Hôtel de la Terrasse 74 avenue de la Grande-Armée (XVIIe arr.), où une quarantaine de soldats allemands prenaient leur petit déjeuner. Trois soldats allemands furent blessés dont un gravement, ainsi qu’une interprète allemande et deux serveuses.
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La chapelle.. Graffiti des condamnés.
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La chapelle.. Graffiti des condamnés.
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La chapelle.. Graffiti des condamnés.
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La chapelle.. Graffiti des condamnés.
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La chapelle.. Graffiti des condamnés.
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La chapelle..
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Chemin menant à la clairière.
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La clairrière. Les fusillades suivent un schéma préétabli : les prisonniers sont transportés en camions militaires dans l'enceinte du fort. Arrivés à la clairière, un officier leur notifie en allemand la décision du tribunal qui les a condamnés ou l'ordonnance qui les a désignés pour être exécutés comme otages. Par petits groupes de 3 ou de 5, ils sont attachés mains derrière le dos aux poteaux, les yeux bandés s'ils le désirent. Le peloton (qui peut comporter jusqu'à 40 soldats) procède à la mise à mort, parfois devant les camarades qui vont leur succéder. L'officier allemand donne le coup de grâce, puis un médecin militaire constate le décès.
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La clairrière.
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La clairrière.
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La clairrière. Emplacement du peloton.
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La clairrière. Emplacement des cinq poteaux d'exécution. Après les exécutions, les corps des fusillés étaient transportés vers différents cimetières de la région parisienne pour y être inhumés dans des fosses communes ou des tombes individuelles : essentiellement à Ivry-sur-Seine mais aussi à Suresnes, Puteaux, Bois-Colombes, Thiais ou encore au Père Lachaise où ils étaient incinérés. La dispersion et l'anonymat des corps imposés par les forces d'occupation avaient pour but d'éviter que ces sépultures ne deviennent des lieux de rassemblement et des symboles des martyrs de la Résistance
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La clairrière.
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La clairrière.
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Crocets pour attacher les chevaux.
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La crypte..
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La crypte.. La crypte où reposent les 16 combattants. Le caveau no 9 attend le dernier compagnon de la Libération. Les 17 caveaux sont disposés en arc de cercle.
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La crypte.. La crypte où reposent les 16 combattants. Le caveau no 9 attend le dernier compagnon de la Libération. Les 17 caveaux sont disposés en arc de cercle.
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La crypte.. Les 17 caveaux sont disposés en arc de cercle, avec au centre une urne contenant des cendres recueillies dans des camps de concentration, ornée d'une sculpture en métal représentant une flamme.
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La crypte.. Les 17 caveaux sont disposés en arc de cercle, avec au centre une urne contenant des cendres recueillies dans des camps de concentration, ornée d'une sculpture en métal représentant une flamme.
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Cimetière Américain de Suresnes.
Le cimetière couvre un terrain de trois hectares dont la libre disposition, exempte de taxes et d'impôts, a été accordée à perpétuité aux Etats-Unis d'Amérique par le gouvernement français. Etabli en 1917 par le "Graves Registration Service" du Corps d'Intendance de l'armée, il était destiné à accueillir pour leur ultime repos, les soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Nombre d'entre eux moururent de leurs blessures ou de maladie dans les hôpitaux de Paris, ou furent victimes de l'épidémie de grippe qui sévit durant la période 1918-1919.
A la fin de la Seconde Guerre, il fut décidé que ce cimetière serait consacré aux victimes des deux guerres mondiales; un carré de tombes supplémentaire fut ainsi créé pour accueillir les dépouilles des 24 soldats inconnus, tombés pendant la Seconde Guerre.
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Ce cimetière américain particulier fut inauguré en 1919, le jour du Memorial Day, par le président Wilson, le général Pershing et le maréchal Joffre. Il a été récemment visité par George W. Bush lors de l’une de ses visites en France.
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Cimetière Américain de Suresnes.
Conçu à l’origine pour l’inhumation des victimes de la Première Guerre mondiale, ce cimetière est le seul cimetière américain en Europe à abriter des tombes des deux guerres mondiales. Contrairement aux autres cimetières de ce type qui sont situés à proximité des champs de bataille, celui-ci a été choisi par sa proximité des hôpitaux de la région. Par conséquent, il intègre les sépultures de soldats de 41 divisions d’infanterie sur un total de 43, ainsi que des membres de toutes les autres unités du Corps Expéditionnaire américain.
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Les 1541 soldats américains morts au cours de la Première Guerre mondiale reposent aux cotés de 24 soldats inconnus de la Deuxième Guerre.
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Les croix disposées en V de part et d’autre de l’allée centrale mènent à la chapelle.
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L'enclos des sépultures comporte quatre carrés de tombes ; trois d'entre eux pour la Première Guerre avec un total de 1541 tombes et un quatrième où reposent 24 soldats, marins ou aviateurs, tous inconnus, tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale.
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Croix d'un bombattant de confession israélite.
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Sur chaque croix sont inscrits le nom de la victime, son grade et sa division, le lieu de son enrôlement et la date de sa mort.
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Croix d'une infirmière.
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Tombe d'un pilote de l'escadrille La Fayette. En dessous, il est indiqué qu'il a reçu la Croix de Guerre et la Médaille Militaire.
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Les croix des 24 soldats inconnus de la Deuxième Guerre forment une croix.
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Sur ces croix, il est marqué que ces soldats ne sont connus que par Dieu.
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La chapelle est due à l’architecte Charles A. Platt et achevée en 1932 pour l’American Battle Monuments Commission. Des loggias et des salles mémorial ont été ajoutées en 1952 par les fils du premier architecte, William et Geoffrey Platt, pour commémorer les soldats américains morts soit à la Première, soit à la Seconde Guerre mondiale.
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La construction et l’entretien de cette nécropole, d’une superficie de plus de 3 hectares, sont sous la responsabilité de la Commission des monuments de guerre américains. La Libre disposition du terrain a été gracieusement concédée, à perpétuité, par le peuple français.
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Le revêtement extérieur est en pierre calcaire du Val d'Arion et les quatre colonnes du péristyle sont monolithiques.
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Céramique de Barry Faulkner. A l'intérieur de la chapelle, les murs et les colonnes sont en pierre de Rocheret. Le plafond est lambrissé de chêne.
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Quatre plaques en bronze portent les noms de 974 hommes inhumés ou perdus en mer durant la Première Guerre mondiale, entre 1917 et 1920.
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La porte du côté gauche de la chapelle mène vers la loggia de la Première Guerre, un passage couvert dont l'ouverture latérale permet de découvrir les carrés de tombes vers le bas et, au loin, Paris. Le revêtement des murs est en pierre calcaire.
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La porte du côté droit de la chapelle mène vers la loggia de la Seconde Guerre, semblable à celle de la Première Guerre, à l'exception des inscriptions sur les murs.
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Le caveau provisoire.
Dès 1945, le Gouvernement provisoire de la République française, présidé par le général de Gaulle, décide d'ériger au Mont-Valérien, lieu d'exécution de nombreux résistants et otages sous l'Occupation, un monument commémoratif aux « Morts pour la France » de la Seconde Guerre mondiale. À l'initiative d'Henri Frenay, alors ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, une cérémonie grandiose se déroule les 10 et 11 novembre 1945. Les corps de quinze combattants sont accompagnés à travers Paris en cortège jusqu'à l'Arc de Triomphe, ils sont ensuite déposés au cours d'une prise d'armes solennelle dans une casemate du fort du Mont-Valérien transformée en caveau provisoire. Les 15 noms sont gravés sur le mur.
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Le caveau provisoire.
Sur la paroi est gravée l'inscription qui se retrouve dans la crypte : « Nous sommes ici pour témoigner devant l'histoire que de 1939 à 1945 ses fils ont lutté pour que la France vive libre ».
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Le caveau provisoire.
Les quinze dépouilles symbolisent la France au combat de 1939 à 1945 et les divers aspects de la lutte engagée : les soldats de la campagne de 1939-1940, ceux des Forces françaises libres, les résistants de l'intérieur, et les combattants de l'armée de Libération. Une résistante déportée est également choisie pour évoquer le martyr de la déportation. Un 16e corps, celui d'un soldat fusillé par les Japonais en 1945 en Indochine, est transféré au Mont-Valérien le 9 mars 1952.
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Le Mont-Valérien.
Dès le Moyen Âge, le mont Valérien accueille une communauté d'ermites. En 1556, une chapelle et trois grandes croix y sont édifiées, lui valant le nom de « calvaire » pendant plus de deux siècles. En 1645, la congrégation des Prêtres du Calvaire s'installe dans la nouvelle église bâtie au sommet du mont et anime le pèlerinage de la Semaine Sainte. Après une période de déclin lors de la Révolution, les pèlerinages connaissent une nouvelle vogue sous la Monarchie de Juillet. La vocation religieuse du lieu disparaît à partir de 1841. Le mont Valérien est couronné par un fort, polygone à cinq côtés. Pendant la guerre de 1870-1871, le fort joue un rôle lors de la bataille de Buzenval et de l'écrasement de la commune par les « Versaillais ».
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Le fort du Mont Valérien.
Pigeonnier pour les pigeons voyageurs.
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Pigeonnier pour les pigeons voyageurs.
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Pigeonnier pour les pigeons voyageurs.
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Vol de pigeons voyageurs.
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Bâtiment de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructures et des systèmes d'information d'Île de France / 8e régiment de transmissions (DIRISI IDF/8e RT), née de la fusion du 8e régiment de transmissions avec la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information.
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Émetteur militaire TSF de la tour Eiffel de 1914 à 1919.
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Transmetteur à arc, fréquence musicale.
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Appareil Morse. Lecture du signal sur bande de papier. 1917.
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Le téléphone du général De Gaulle. Appareil installé par le 8e RT en 1969. Mis à la disposition du général De Gaulle dans ses bureaux au 37 avenue de Breteuil à Paris.
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