Versailles

Les Jardins du Palais, le Potager du Roi, la Cathédrale Saint Louis, la ville de Versailles et la Bibliothèque Municipale.

<center>Les jardins de Versailles.</center>La façade côté jardin présente trois niveaux : le rez-de-chaussée, l'étage noble et l'attique. Les  fenêtres  du  premier  étage sont  particulièrement  hautes : c’est l’étage dit « noble », le plus important,  celui  des  Grands Appartements  du  Roi  et  de  la Reine, avec la galerie des Glaces en  son  centre.  Une  balustrade cache  les  toits,  en  terrasse  - reprenant   un   modèle   de l’architecture antique.
Les jardins de Versailles.
La façade côté jardin présente trois niveaux : le rez-de-chaussée, l'étage noble et l'attique. Les fenêtres du premier étage sont particulièrement hautes : c’est l’étage dit « noble », le plus important, celui des Grands Appartements du Roi et de la Reine, avec la galerie des Glaces en son centre. Une balustrade cache les toits, en terrasse - reprenant un modèle de l’architecture antique.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Façade ouest.
Les jardins de Versailles.
Façade ouest.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Corps cenral de la façade ouest.
Les jardins de Versailles.
Corps cenral de la façade ouest.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Façade ouest, au niveau du salon de la Paix..
Les jardins de Versailles.
Façade ouest, au niveau du salon de la Paix..
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<center>Les jardins de Versailles.</center> En 1661, Louis XIV charge André Le Nôtre de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles qui, à ses yeux, sont aussi importants que le Château. Les travaux sont entrepris en même temps que ceux du palais et durent une quarantaine d’années. Mais André Le Nôtre ne travaille pas seul. Jean-Baptiste Colbert, surintendant des bâtiments du Roi, de 1664 à 1683, dirige le chantier ; Charles Le Brun, nommé Premier peintre du Roi en janvier 1664, donne les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines ; enfin, le Roi lui-même se fait soumettre tous les projets et veut le « détail de tout ». Un peu plus tard, l’architecte Jules Hardouin-Mansart, devenu Premier architecte du roi et surintendant des Bâtiments, édifie l’Orangerie et donne plus de simplicité au tracé du Parc, notamment en modifiant ou décloisonnant certains bosquets.
Les jardins de Versailles.
En 1661, Louis XIV charge André Le Nôtre de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles qui, à ses yeux, sont aussi importants que le Château. Les travaux sont entrepris en même temps que ceux du palais et durent une quarantaine d’années. Mais André Le Nôtre ne travaille pas seul. Jean-Baptiste Colbert, surintendant des bâtiments du Roi, de 1664 à 1683, dirige le chantier ; Charles Le Brun, nommé Premier peintre du Roi en janvier 1664, donne les dessins d’un grand nombre de statues et fontaines ; enfin, le Roi lui-même se fait soumettre tous les projets et veut le « détail de tout ». Un peu plus tard, l’architecte Jules Hardouin-Mansart, devenu Premier architecte du roi et surintendant des Bâtiments, édifie l’Orangerie et donne plus de simplicité au tracé du Parc, notamment en modifiant ou décloisonnant certains bosquets.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> L’allée royale ou Tapis vert. Vers 1665, l’allée est élargie (elle mesure aujourd’hui environ 45 mètres de large) et sa pente considérablement adoucie. Sous Louis XVI, on ajoute à sa bordure d’ifs et de charmilles un alignement de marronniers.
Les jardins de Versailles.
L’allée royale ou Tapis vert. Vers 1665, l’allée est élargie (elle mesure aujourd’hui environ 45 mètres de large) et sa pente considérablement adoucie. Sous Louis XVI, on ajoute à sa bordure d’ifs et de charmilles un alignement de marronniers.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> André Le Nôtre a créé un jardin « à la française », c’est-à-dire dans lequel la nature est maîtrisée pour former un ensemble régulier et symétrique. Au centre de ce jardin se trouve une allée de pelouse : c’est l’axe de la perpective, qui conduit notre regard vers l’infini et l’horizon. Au premier plan, la fontaine de Latone, puis l'allée Royale, le Grand Canal.
Les jardins de Versailles.
André Le Nôtre a créé un jardin « à la française », c’est-à-dire dans lequel la nature est maîtrisée pour former un ensemble régulier et symétrique. Au centre de ce jardin se trouve une allée de pelouse : c’est l’axe de la perpective, qui conduit notre regard vers l’infini et l’horizon. Au premier plan, la fontaine de Latone, puis l'allée Royale, le Grand Canal.
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<center>Les jardins de Versailles.</center>  Au-dessus de la fontaine de Latone, se trouve la terrasse du château, dite le parterre d’Eau qui trouve sa forme définitive en 1683 : deux bassins en forme de rectangle sont entourés de groupes en bronze représentant les fleuves français et leur principal affluent.
Les jardins de Versailles.
Au-dessus de la fontaine de Latone, se trouve la terrasse du château, dite le parterre d’Eau qui trouve sa forme définitive en 1683 : deux bassins en forme de rectangle sont entourés de groupes en bronze représentant les fleuves français et leur principal affluent.
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<center>Les jardins de Versailles.</center>   Le parterre d’eau. En 1685, huit sculpteurs sont chargés de fournir les modèles pour des groupes représentant les quatre grands fleuves de la France par des figures masculines, ainsi que leurs affluents par des figures féminines. Le programme comprend aussi des nymphes et dans les angles huit groupes de trois enfants. Toutes les statues ont été fondues par les Keller. Le Rhône de Jean-Baptiste Tuby.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d’eau. En 1685, huit sculpteurs sont chargés de fournir les modèles pour des groupes représentant les quatre grands fleuves de la France par des figures masculines, ainsi que leurs affluents par des figures féminines. Le programme comprend aussi des nymphes et dans les angles huit groupes de trois enfants. Toutes les statues ont été fondues par les Keller. Le Rhône de Jean-Baptiste Tuby.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. Le Rhône de Jean-Baptiste Tuby.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. Le Rhône de Jean-Baptiste Tuby.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. La Seine par Etienne Le Hongre.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. La Seine par Etienne Le Hongre.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. La Marne par Etienne Le Hongre.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. La Marne par Etienne Le Hongre.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. La Loire par Thomas Regnaudin.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. La Loire par Thomas Regnaudin.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. La Loire par Thomas Regnaudin.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. La Loire par Thomas Regnaudin.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. Le Loiret par Thomas Regnaudin.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. Le Loiret par Thomas Regnaudin.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. Nymphe accoudée sur un  jeune triton, par Le Gros. Dessinées par Le Brun comme toutes les autres sculptures qui ornent le parterre d’eau, les nymphes sont sculptées par Philippe Magnier et Pierre Le Gros pour le bassin Nord, Jean Melchior Raon et Etienne Le Hongre pour le bassin Sud.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. Nymphe accoudée sur un jeune triton, par Le Gros. Dessinées par Le Brun comme toutes les autres sculptures qui ornent le parterre d’eau, les nymphes sont sculptées par Philippe Magnier et Pierre Le Gros pour le bassin Nord, Jean Melchior Raon et Etienne Le Hongre pour le bassin Sud.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre d'eau. Deux enfants et un amour par Pierre Granier.
Les jardins de Versailles.
Le parterre d'eau. Deux enfants et un amour par Pierre Granier.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre du midi ou jardin des Fleurs. L’accès central du parterre, auquel on descend par quelques marches, est encadré de deux statues de sphinx chevauchés par des Amours de bronze (transportés ici en 1685, après avoir flanqué le haut du grand degré du parterre de Latone depuis 1670). Au fond, le bâtiment de l'aile du midi.
Les jardins de Versailles.
Le parterre du midi ou jardin des Fleurs. L’accès central du parterre, auquel on descend par quelques marches, est encadré de deux statues de sphinx chevauchés par des Amours de bronze (transportés ici en 1685, après avoir flanqué le haut du grand degré du parterre de Latone depuis 1670). Au fond, le bâtiment de l'aile du midi.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre du midi ou jardin des Fleurs. Une des statues de sphinges chevauchées par des Amours.
Les jardins de Versailles.
Le parterre du midi ou jardin des Fleurs. Une des statues de sphinges chevauchées par des Amours.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre du midi ou jardin des Fleurs.
Les jardins de Versailles.
Le parterre du midi ou jardin des Fleurs.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le parterre du midi ou jardin des Fleurs.
Les jardins de Versailles.
Le parterre du midi ou jardin des Fleurs.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Jardin de l'Orangerie. A l'arrière plan, la Pièce d’eau des Suisses.
Les jardins de Versailles.
Jardin de l'Orangerie. A l'arrière plan, la Pièce d’eau des Suisses.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Jardin de l'Orangerie.
Les jardins de Versailles.
Jardin de l'Orangerie.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> L’Orangerie. En contrebas du Château, l’Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par la pureté de ses lignes, est l’un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le mieux affirmé son talent de grand architecte.
Les jardins de Versailles.
L’Orangerie. En contrebas du Château, l’Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par la pureté de ses lignes, est l’un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le mieux affirmé son talent de grand architecte.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> L’Orangerie. Le château de Versailles est doté d’une orangerie dès 1663, bâtie par Louis Le Vau. L’emplacement est excellent : orientée plein sud, elle est protégée du froid des vents dominants par sa position sous le parterre du Midi. Vingt ans plus tard, Jules Hardouin-Mansart double la longueur de cette première orangerie, ainsi que sa largeur, pour en faire un immense édifice. La galerie centrale est longue de plus de 150 mètres et sa voûte culmine à 13 mètres de haut. Deux galeries en retour s’achèvent sous les escaliers monumentaux des Cent-Marches (à gauche) qui jouent le rôle de contreforts à l’ensemble.
Les jardins de Versailles.
L’Orangerie. Le château de Versailles est doté d’une orangerie dès 1663, bâtie par Louis Le Vau. L’emplacement est excellent : orientée plein sud, elle est protégée du froid des vents dominants par sa position sous le parterre du Midi. Vingt ans plus tard, Jules Hardouin-Mansart double la longueur de cette première orangerie, ainsi que sa largeur, pour en faire un immense édifice. La galerie centrale est longue de plus de 150 mètres et sa voûte culmine à 13 mètres de haut. Deux galeries en retour s’achèvent sous les escaliers monumentaux des Cent-Marches (à gauche) qui jouent le rôle de contreforts à l’ensemble.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> L’Orangerie. La galerie centrale et la terrasse du parterre du midi. Les murs, de 4 à 5 mètres d’épaisseur, les doubles vitrages des baies et l’exposition au Midi permettent de maintenir l’hiver une température qui ne descend pas au-dessous de 5° C. Pour peupler l’Orangerie, Louis XIV rassemble tous les orangers des maisons royales et multiplie les acquisitions de nouveaux sujets en Italie, en Espagne et au Portugal. Il est alors de bon ton chez les courtisans, pour faire leur cour au roi, d’offrir leurs propres orangers.
Les jardins de Versailles.
L’Orangerie. La galerie centrale et la terrasse du parterre du midi. Les murs, de 4 à 5 mètres d’épaisseur, les doubles vitrages des baies et l’exposition au Midi permettent de maintenir l’hiver une température qui ne descend pas au-dessous de 5° C. Pour peupler l’Orangerie, Louis XIV rassemble tous les orangers des maisons royales et multiplie les acquisitions de nouveaux sujets en Italie, en Espagne et au Portugal. Il est alors de bon ton chez les courtisans, pour faire leur cour au roi, d’offrir leurs propres orangers.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Statue du portail au sud de l'orangerie, donnant  accés à la pièce d'eau des Suisses.
Les jardins de Versailles.
Statue du portail au sud de l'orangerie, donnant accés à la pièce d'eau des Suisses.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Statue du portail au sud de l'orangerie, donnant  accés à la pièce d'eau des Suisses.
Les jardins de Versailles.
Statue du portail au sud de l'orangerie, donnant accés à la pièce d'eau des Suisses.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Creusée en 1678, la Pièce d’eau des Suisses – nommée d'après les Gardes suisses qui la creusèrent – se situait dans une région marécageuse, au sud du château. Cet élément d’eau, d'une superficie supérieure à 15 hectares, est le plus vaste à Versailles, après le Grand Canal. À son extrémité sud on avait installé une statue équestre par Le Bernin, représentant Louis XIV transformé ensuite en Marcus Curtius par François Girardon (remplacé depuis par une copie, l'original se trouve dans l'Orangerie). La pièce d'eau longe le potager du Roi, auquel il pouvait accéder de ce côté par la « grille royale », sur la gauche.
Les jardins de Versailles.
Creusée en 1678, la Pièce d’eau des Suisses – nommée d'après les Gardes suisses qui la creusèrent – se situait dans une région marécageuse, au sud du château. Cet élément d’eau, d'une superficie supérieure à 15 hectares, est le plus vaste à Versailles, après le Grand Canal. À son extrémité sud on avait installé une statue équestre par Le Bernin, représentant Louis XIV transformé ensuite en Marcus Curtius par François Girardon (remplacé depuis par une copie, l'original se trouve dans l'Orangerie). La pièce d'eau longe le potager du Roi, auquel il pouvait accéder de ce côté par la « grille royale », sur la gauche.
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<center>Les jardins de Versailles.</center>Le bassin de Latone, avec, de chaque côté les jardins de Latone. Puis, au centre, l’Allée royale,le bassin d’Apollon. et le Grand Canal. Vers 1665, l’allée royal est élargie (elle mesure aujourd’hui environ 45 mètres de large) et sa pente considérablement adoucie. Sous Louis XVI, on ajoute à sa bordure d’ifs et de charmilles un alignement de marronniers.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone, avec, de chaque côté les jardins de Latone. Puis, au centre, l’Allée royale,le bassin d’Apollon. et le Grand Canal. Vers 1665, l’allée royal est élargie (elle mesure aujourd’hui environ 45 mètres de large) et sa pente considérablement adoucie. Sous Louis XVI, on ajoute à sa bordure d’ifs et de charmilles un alignement de marronniers.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone. Il se prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des Lézards de chaque côté.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone. Il se prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des Lézards de chaque côté.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone. Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone (ou Léto) illustre la légende de la mère d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en transformant les Lyciens en grenouilles et en lézards. On choisit cet épisode mythologique en raison de l'allusion aux révoltes de la Fronde, qui éclatèrent pendant la minorité de Louis XIV.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone. Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone (ou Léto) illustre la légende de la mère d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en transformant les Lyciens en grenouilles et en lézards. On choisit cet épisode mythologique en raison de l'allusion aux révoltes de la Fronde, qui éclatèrent pendant la minorité de Louis XIV.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone. Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy, représente Latone et ses enfants. Elle aurait voulu laver dans une source, mais des bergers l'en empêchèrent. Latone implora Zeus qui les transforma en grenouilles. Le groupe était, lors de la création du bassin en 1668, placé sur un rocher et entouré des six figures de paysans en train de se transformer, tandis que vingt-quatre grenouilles étaient disposées sur la plate-forme de gazon entourant le bassin. La déesse regardait alors vers le Château. Cet aménagement fut modifié par Jules Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à une pyramide de marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone. Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy, représente Latone et ses enfants. Elle aurait voulu laver dans une source, mais des bergers l'en empêchèrent. Latone implora Zeus qui les transforma en grenouilles. Le groupe était, lors de la création du bassin en 1668, placé sur un rocher et entouré des six figures de paysans en train de se transformer, tandis que vingt-quatre grenouilles étaient disposées sur la plate-forme de gazon entourant le bassin. La déesse regardait alors vers le Château. Cet aménagement fut modifié par Jules Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à une pyramide de marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latoneet un des deux bassins des Lézards.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latoneet un des deux bassins des Lézards.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le jardin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le jardin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le jardin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le jardin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le jardin de Latone.
Les jardins de Versailles.
Le jardin de Latone.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Reine. Il a remplacé le célèbre bosquet du Labyrinthe, tracé en 1665-1666 puis agrémenté, en 1677, d’un ensemble de trente-neuf fontaines en plomb peintes au naturel mettant en scène les animaux des fables d’Ésope. Cette merveille fut détruite lors de la replantation des jardins en 1775-1776, et remplacée par l’actuel bosquet qui prit d’abord le nom de bosquet de Vénus puis de bosquet de la Reine. Le nouveau tracé, simple mais élégant, avait été conçu pour mettre en valeur, au centre, une essence récemment introduite en France : le tulipier de Virginie. Le décor sculpté actuel fut mis en place à la fin du XIXe siècle.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Reine. Il a remplacé le célèbre bosquet du Labyrinthe, tracé en 1665-1666 puis agrémenté, en 1677, d’un ensemble de trente-neuf fontaines en plomb peintes au naturel mettant en scène les animaux des fables d’Ésope. Cette merveille fut détruite lors de la replantation des jardins en 1775-1776, et remplacée par l’actuel bosquet qui prit d’abord le nom de bosquet de Vénus puis de bosquet de la Reine. Le nouveau tracé, simple mais élégant, avait été conçu pour mettre en valeur, au centre, une essence récemment introduite en France : le tulipier de Virginie. Le décor sculpté actuel fut mis en place à la fin du XIXe siècle.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Minerve en marbre polychrome, dans le bosquet de la reine.
Les jardins de Versailles.
Minerve en marbre polychrome, dans le bosquet de la reine.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le jardin s’organise autour d’allées parallèles ou perpendiculaires à l’allée royale et dont le tracé définit les espaces boisés où sont aménagés les bosquets. Aux quatre carrefours des principales allées, des bassins, aménagés dans les années 1670, sont consacrés au quatre saisons.
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le jardin s’organise autour d’allées parallèles ou perpendiculaires à l’allée royale et dont le tracé définit les espaces boisés où sont aménagés les bosquets. Aux quatre carrefours des principales allées, des bassins, aménagés dans les années 1670, sont consacrés au quatre saisons.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Les Fontaines ont été dessinées par Le Brun. Au nord, le bassin de Flore ou du Printemps (1674) et le bassin de Cérès ou de l’Été (1673) ; au sud, le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674) et le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677). Ici, le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Les Fontaines ont été dessinées par Le Brun. Au nord, le bassin de Flore ou du Printemps (1674) et le bassin de Cérès ou de l’Été (1673) ; au sud, le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674) et le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677). Ici, le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Bacchus ou de l’Automne (1674)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Flore ou du Printemps (1674)
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Flore ou du Printemps (1674)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Cérès ou de l’Été (1673)
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Cérès ou de l’Été (1673)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677), par François Girardon.
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677), par François Girardon.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677).
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677).
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677).
Les jardins de Versailles.
Les quatre bassins des saisons. Le bassin de Saturne ou de l’Hiver (1677).
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bosquet de l'Encelade. Il a été créé en 1675 par Louis XIV et mis en œuvre par André Le Nôtre entre 1675 et 1678. La fontaine de l’Encelade fut exécutée en plomb par Gaspard Marsy entre 1675 et 1677. Le sujet en est emprunté à l’histoire de la chute des Titans, ensevelis sous les rochers de l’Olympe par les dieux qu’ils avaient voulu détrôner. Le  pourtour est scandé par des pavillons de treillage reliés par des berceaux.
Les jardins de Versailles.
Le bosquet de l'Encelade. Il a été créé en 1675 par Louis XIV et mis en œuvre par André Le Nôtre entre 1675 et 1678. La fontaine de l’Encelade fut exécutée en plomb par Gaspard Marsy entre 1675 et 1677. Le sujet en est emprunté à l’histoire de la chute des Titans, ensevelis sous les rochers de l’Olympe par les dieux qu’ils avaient voulu détrôner. Le pourtour est scandé par des pavillons de treillage reliés par des berceaux.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bosquet de l'Encelade. Le sculpteur a représenté le géant Encelade à demi englouti sous un amoncèlement rocheux, luttant contre la mort et dont la souffrance se traduit par le puissant jet qui s’échappe de sa bouche, comme un cri.
Les jardins de Versailles.
Le bosquet de l'Encelade. Le sculpteur a représenté le géant Encelade à demi englouti sous un amoncèlement rocheux, luttant contre la mort et dont la souffrance se traduit par le puissant jet qui s’échappe de sa bouche, comme un cri.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bosquet de l'Encelade.
Les jardins de Versailles.
Le bosquet de l'Encelade.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bosquet de l'Encelade.
Les jardins de Versailles.
Le bosquet de l'Encelade.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade. Construite à partir de 1685 par Jules Hardouin-Mansart, la Colonnade a remplacé un bosquet créé par Le Nôtre en 1679 : le bosquet des Sources. Péristyle circulaire de plus de quarante mètres de diamètre, l’ouvrage s’appuie sur trente-deux pilastres servant de contreforts aux arcades que soutiennent trente-deux colonnes ioniques. Les pilastres sont tous en marbre du Languedoc tandis que les colonnes alternent entre marbre bleu turquin, brèche violette et marbre du Languedoc. Cette discrète polychromie contribue à faire ressortir la blancheur du marbre de Carrare employé pour les arcades et les vases de la corniche. Le décor sculpté des écoinçons, réalisé entre 1685 et 1687 par les sculpteurs Coysevox, Le Hongre, Tuby, Mazière, Leconte, Granier et Vigier, représente des Amours s’adonnant à la musique ou à des jeux champêtres.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade. Construite à partir de 1685 par Jules Hardouin-Mansart, la Colonnade a remplacé un bosquet créé par Le Nôtre en 1679 : le bosquet des Sources. Péristyle circulaire de plus de quarante mètres de diamètre, l’ouvrage s’appuie sur trente-deux pilastres servant de contreforts aux arcades que soutiennent trente-deux colonnes ioniques. Les pilastres sont tous en marbre du Languedoc tandis que les colonnes alternent entre marbre bleu turquin, brèche violette et marbre du Languedoc. Cette discrète polychromie contribue à faire ressortir la blancheur du marbre de Carrare employé pour les arcades et les vases de la corniche. Le décor sculpté des écoinçons, réalisé entre 1685 et 1687 par les sculpteurs Coysevox, Le Hongre, Tuby, Mazière, Leconte, Granier et Vigier, représente des Amours s’adonnant à la musique ou à des jeux champêtres.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade. Le décor sculpté des écoinçons, réalisé entre 1685 et 1687 par les sculpteurs Coysevox, Le Hongre, Tuby, Mazière, Leconte, Granier et Vigier, représente des Amours s’adonnant à la musique ou à des jeux champêtres. Sous vingt-huit des trente-deux arcades, dont les clés d’arc sont ornées de masques de divinités marines ou agrestes, des fontaines jaillissantes se déversent dans une goulotte qui entoure le péristyle. Au centre, le bassin d’origine a été remplacé dès 1696 par le groupe de Girardon, L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade. Le décor sculpté des écoinçons, réalisé entre 1685 et 1687 par les sculpteurs Coysevox, Le Hongre, Tuby, Mazière, Leconte, Granier et Vigier, représente des Amours s’adonnant à la musique ou à des jeux champêtres. Sous vingt-huit des trente-deux arcades, dont les clés d’arc sont ornées de masques de divinités marines ou agrestes, des fontaines jaillissantes se déversent dans une goulotte qui entoure le péristyle. Au centre, le bassin d’origine a été remplacé dès 1696 par le groupe de Girardon, L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade. Au centre, le bassin d’origine a été remplacé dès 1696 par le groupe de Girardon, L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade. Au centre, le bassin d’origine a été remplacé dès 1696 par le groupe de Girardon, L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade. Sous vingt-huit des trente-deux arcades, dont les clés d’arc sont ornées de masques de divinités marines ou agrestes, des fontaines jaillissantes se déversent dans une goulotte qui entoure le péristyle.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade. Sous vingt-huit des trente-deux arcades, dont les clés d’arc sont ornées de masques de divinités marines ou agrestes, des fontaines jaillissantes se déversent dans une goulotte qui entoure le péristyle.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Colonnade.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Colonnade.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal. Le bosquet de la Salle de Bal est le dernier bosquet que Le Nôtre aménagea dans les jardins. Les travaux, commencés en 1680, s’achevèrent en 1685. Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, y donna un grand souper pour son inauguration. Le bosquet est traité comme un amphithéâtre de verdure. Au centre, l’arène avait été dotée d’un îlot ceinturé d’un canal à deux niveaux et accessible par quatre petits ponts. Cet îlot, destiné à la danse, fut supprimé par Jules Hardouin-Mansart en 1707.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal. Le bosquet de la Salle de Bal est le dernier bosquet que Le Nôtre aménagea dans les jardins. Les travaux, commencés en 1680, s’achevèrent en 1685. Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, y donna un grand souper pour son inauguration. Le bosquet est traité comme un amphithéâtre de verdure. Au centre, l’arène avait été dotée d’un îlot ceinturé d’un canal à deux niveaux et accessible par quatre petits ponts. Cet îlot, destiné à la danse, fut supprimé par Jules Hardouin-Mansart en 1707.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal. Le Nôtre utilisa habilement l’importante déclivité provoquée par les rampes du parterre de Latone pour concevoir une grande cascade – la seule de Versailles – qui occupe tout le côté oriental de l’amphithéâtre. Cette cascade à huit degrés est scandée de rampes de marbre. L’ensemble a reçu un décor de pierres de meulière et de coquillages, auquel s’ajoutent de grands guéridons et des vases de plomb doré.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal. Le Nôtre utilisa habilement l’importante déclivité provoquée par les rampes du parterre de Latone pour concevoir une grande cascade – la seule de Versailles – qui occupe tout le côté oriental de l’amphithéâtre. Cette cascade à huit degrés est scandée de rampes de marbre. L’ensemble a reçu un décor de pierres de meulière et de coquillages, auquel s’ajoutent de grands guéridons et des vases de plomb doré.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal. Les gradins destinés aux spectateurs sont soulignés par des buis taillés.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal. Les gradins destinés aux spectateurs sont soulignés par des buis taillés.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de la Salle de Bal.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de la Salle de Bal.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet des Dômes. Fréquemment remanié, ce bosquet changea de nom au gré des modifications apportées à son décor. Créé par Le Nôtre en 1675, il adopte un tracé en amphithéâtre dont l’arène est occupée par un bassin hexagonal entouré d’une balustrade de métal doré. Entre 1677 et 1681, Jules Hardouin-Mansart, dont c’est ici la première intervention dans les jardins, édifie, de part et d’autre de l’amphithéâtre, deux pavillons richement décorés et coiffés d’un dôme, démolis en 1820. Il prend ensuite son nom définitif de bosquet des Dômes. En 1705, la balustrade du bassin est remplacée par une nouvelle balustrade composée de balustres de marbre blanc et dont les rampes et piliers sont de marbre rouge, ce qui en fait une sorte de négatif de la rampe supérieure. Enfin, en 1708, la fontaine centrale est remplacée par une vasque de marbre blanc soutenue par des dauphins.
Les jardins de Versailles.
Bosquet des Dômes. Fréquemment remanié, ce bosquet changea de nom au gré des modifications apportées à son décor. Créé par Le Nôtre en 1675, il adopte un tracé en amphithéâtre dont l’arène est occupée par un bassin hexagonal entouré d’une balustrade de métal doré. Entre 1677 et 1681, Jules Hardouin-Mansart, dont c’est ici la première intervention dans les jardins, édifie, de part et d’autre de l’amphithéâtre, deux pavillons richement décorés et coiffés d’un dôme, démolis en 1820. Il prend ensuite son nom définitif de bosquet des Dômes. En 1705, la balustrade du bassin est remplacée par une nouvelle balustrade composée de balustres de marbre blanc et dont les rampes et piliers sont de marbre rouge, ce qui en fait une sorte de négatif de la rampe supérieure. Enfin, en 1708, la fontaine centrale est remplacée par une vasque de marbre blanc soutenue par des dauphins.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de l’Obélisque. Du bosquet de la Salle des Festins aménagé par Le Nôtre entre 1671 et 1674, il ne reste que le tracé général. Il fut entièrement repris par Jules Hardouin-Mansart en 1705-1706. L’architecte y creusa un vaste bassin rectangulaire à deux niveaux d’où jaillissent une multitude de jets formant un obélisque liquide.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de l’Obélisque. Du bosquet de la Salle des Festins aménagé par Le Nôtre entre 1671 et 1674, il ne reste que le tracé général. Il fut entièrement repris par Jules Hardouin-Mansart en 1705-1706. L’architecte y creusa un vaste bassin rectangulaire à deux niveaux d’où jaillissent une multitude de jets formant un obélisque liquide.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet de l’Obélisque. Le bassin supérieur se déverse par quatre escaliers d’eau dans le bassin inférieur.
Les jardins de Versailles.
Bosquet de l’Obélisque. Le bassin supérieur se déverse par quatre escaliers d’eau dans le bassin inférieur.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Bassin du Miroir. Le bassin du Miroir a été creusé en 1672. Il venait compléter le grand bassin de l’Île royale qui lui faisait face, aujourd’hui le Jardin du Roi. Les deux pièces d’eau étaient séparées par une allée. Jouant avec la différence de niveau qui plaçait l’Île royale plus bas que le Miroir, le Nôtre avait aménagé le mur de soutènement de l’Île royale en cascades d’architecture.
Les jardins de Versailles.
Le Bassin du Miroir. Le bassin du Miroir a été creusé en 1672. Il venait compléter le grand bassin de l’Île royale qui lui faisait face, aujourd’hui le Jardin du Roi. Les deux pièces d’eau étaient séparées par une allée. Jouant avec la différence de niveau qui plaçait l’Île royale plus bas que le Miroir, le Nôtre avait aménagé le mur de soutènement de l’Île royale en cascades d’architecture.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Bassin du Miroir.
Les jardins de Versailles.
Le Bassin du Miroir.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Bassin du Miroir.
Les jardins de Versailles.
Le Bassin du Miroir.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Bassin du Miroir.
Les jardins de Versailles.
Le Bassin du Miroir.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Bassin du Miroir.
Les jardins de Versailles.
Le Bassin du Miroir.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Jardin du Roi. Le Jardin du Roi a été aménagé en 1817 sur le tracé exact de l’ancien bassin de l’Île royale, creusé en 1671. Ce bassin avait à l’origine une fonction de drainage des terrains de ce secteur du jardin. Mal entretenu après 1789, il se transforme peu à peu en marécage. En 1816, Louis XVIII charge l’architecte du palais, Alexandre Dufour, de le combler et de planter à sa place un jardin paysager.
Les jardins de Versailles.
Le Jardin du Roi. Le Jardin du Roi a été aménagé en 1817 sur le tracé exact de l’ancien bassin de l’Île royale, creusé en 1671. Ce bassin avait à l’origine une fonction de drainage des terrains de ce secteur du jardin. Mal entretenu après 1789, il se transforme peu à peu en marécage. En 1816, Louis XVIII charge l’architecte du palais, Alexandre Dufour, de le combler et de planter à sa place un jardin paysager.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet des Bains d’Apollon. Le bosquet des Bains d’Apollon actuel date du règne de Louis XVI et fut aménagé entre 1778 et 1781. À son emplacement, Le Nôtre avait d’abord créé, vers 1670, le pittoresque bosquet du Marais. En 1705, ce bosquet plein de fantaisie disparaît pour laisser la place aux groupes d’Apollon servi par les nymphes (les néréides) et des Chevaux du Soleil que Jules Hardouin-Mansart place sous des baldaquins de plomb doré et sur des socles bordés par un bassin. La partie ouest du bosquet est aménagée sous Louis XV pour le dauphin. Les deux parties du bosquet sont totalement modifiées sous Louis XVI et le peintre Hubert Robert y conçoit un jardin à l’anglaise dont le centre est occupé par un lac que domine un immense rocher factice agrémenté de cascades et creusé d’une grotte dans laquelle est installé le groupe d’Apollon, tandis que les deux groupes des Chevaux du Soleil sont placés de part et d’autre.
Les jardins de Versailles.
Bosquet des Bains d’Apollon. Le bosquet des Bains d’Apollon actuel date du règne de Louis XVI et fut aménagé entre 1778 et 1781. À son emplacement, Le Nôtre avait d’abord créé, vers 1670, le pittoresque bosquet du Marais. En 1705, ce bosquet plein de fantaisie disparaît pour laisser la place aux groupes d’Apollon servi par les nymphes (les néréides) et des Chevaux du Soleil que Jules Hardouin-Mansart place sous des baldaquins de plomb doré et sur des socles bordés par un bassin. La partie ouest du bosquet est aménagée sous Louis XV pour le dauphin. Les deux parties du bosquet sont totalement modifiées sous Louis XVI et le peintre Hubert Robert y conçoit un jardin à l’anglaise dont le centre est occupé par un lac que domine un immense rocher factice agrémenté de cascades et creusé d’une grotte dans laquelle est installé le groupe d’Apollon, tandis que les deux groupes des Chevaux du Soleil sont placés de part et d’autre.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Bosquet des Bains d’Apollon. La grotte dans laquelle est installé le groupe d’Apollon par François Giraudon , tandis que les deux groupes des Chevaux du Soleil, par Gilles Guérin, sont placés de part et d’autre. Apollon est inspiré de celui du Belvédère, le célèbre antique, mais son identification à Louis XIV est attestée par la représentation du passage du Rhin sur le vase.
Les jardins de Versailles.
Bosquet des Bains d’Apollon. La grotte dans laquelle est installé le groupe d’Apollon par François Giraudon , tandis que les deux groupes des Chevaux du Soleil, par Gilles Guérin, sont placés de part et d’autre. Apollon est inspiré de celui du Belvédère, le célèbre antique, mais son identification à Louis XIV est attestée par la représentation du passage du Rhin sur le vase.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin d’Apollon. Dès 1636, sous Louis XIII, existait à cet endroit un bassin, dit alors des Cygnes, que Louis XIV fit orner de l’impressionnant et célèbre ensemble en plomb doré représentant Apollon sur son char. L’œuvre de Tuby, d’après un dessin de Le Brun, s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi et montre le dieu jaillissant de l’onde et s’apprêtant à effectuer sa course quotidienne au-dessus de la terre. Tuby exécuta ce groupe monumental entre 1668 et 1670 à la manufacture des Gobelins, date à laquelle il fut transporté à Versailles puis mis en place et doré l’année suivante.
Les jardins de Versailles.
Le bassin d’Apollon. Dès 1636, sous Louis XIII, existait à cet endroit un bassin, dit alors des Cygnes, que Louis XIV fit orner de l’impressionnant et célèbre ensemble en plomb doré représentant Apollon sur son char. L’œuvre de Tuby, d’après un dessin de Le Brun, s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi et montre le dieu jaillissant de l’onde et s’apprêtant à effectuer sa course quotidienne au-dessus de la terre. Tuby exécuta ce groupe monumental entre 1668 et 1670 à la manufacture des Gobelins, date à laquelle il fut transporté à Versailles puis mis en place et doré l’année suivante.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin d’Apollon.
Les jardins de Versailles.
Le bassin d’Apollon.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin d’Apollon.
Les jardins de Versailles.
Le bassin d’Apollon.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin d’Apollon.
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Le bassin d’Apollon.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin d’Apollon.
Les jardins de Versailles.
Le bassin d’Apollon.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les Cabinets des Animaux. À l’ouest du parterre d’Eau, de part et d’autre de l’axe centrale, deux fontaines dessinées par Jules Hardouin-Mansart et achevées en 1687 mettent en scène avec un grand réalisme des combats d’animaux. Au sud, le cabinet du Point du Jour est orné d’un tigre terrassant un ours et d’un limier terrassant un cerf (par Jacques Houzeau).
Les jardins de Versailles.
Les Cabinets des Animaux. À l’ouest du parterre d’Eau, de part et d’autre de l’axe centrale, deux fontaines dessinées par Jules Hardouin-Mansart et achevées en 1687 mettent en scène avec un grand réalisme des combats d’animaux. Au sud, le cabinet du Point du Jour est orné d’un tigre terrassant un ours et d’un limier terrassant un cerf (par Jacques Houzeau).
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les Cabinets des Animaux. Un limier terrassant un cerf (par Jacques Houzeau). Dans tous les groupes, le jet des animaux vainqueurs est dirigé vers le bassin supérieur tandis que celui des animaux vaincus retombe dans le bassin inférieur.
Les jardins de Versailles.
Les Cabinets des Animaux. Un limier terrassant un cerf (par Jacques Houzeau). Dans tous les groupes, le jet des animaux vainqueurs est dirigé vers le bassin supérieur tandis que celui des animaux vaincus retombe dans le bassin inférieur.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Les Cabinets des Animaux. Au nord, le cabinet de Diane ou du Soir présente un lion terrassant un loup (par Cornelius Van Cleve) et un lion terrassant un sanglier (par Jean Raon)
Les jardins de Versailles.
Les Cabinets des Animaux. Au nord, le cabinet de Diane ou du Soir présente un lion terrassant un loup (par Cornelius Van Cleve) et un lion terrassant un sanglier (par Jean Raon)
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Aile et parterre du Nord.
Les jardins de Versailles.
Aile et parterre du Nord.
88
<center>Les jardins de Versailles.</center> Le Rémouleur, la copie en marbre par Giovanni Battista Foggini de 1684 fut  remplacée par le bronze fondu des Keller en 1688. Il se trouve à l'entrée du parterre du Nord.
Les jardins de Versailles.
Le Rémouleur, la copie en marbre par Giovanni Battista Foggini de 1684 fut remplacée par le bronze fondu des Keller en 1688. Il se trouve à l'entrée du parterre du Nord.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Parterre du Nord.
Les jardins de Versailles.
Parterre du Nord.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Parterre du Nord. Le parterre est divisé en deux grandes parties centrées chacune sur un bassin circulaire.
Les jardins de Versailles.
Parterre du Nord. Le parterre est divisé en deux grandes parties centrées chacune sur un bassin circulaire.
91
<center>Les jardins de Versailles.</center> Parterre du Nord. A droite, le bassin de la Pyramide qui marque la fin du perterre et le début de l'allée d'Eau qui descend jusqu'au bassin de Neptune.
Les jardins de Versailles.
Parterre du Nord. A droite, le bassin de la Pyramide qui marque la fin du perterre et le début de l'allée d'Eau qui descend jusqu'au bassin de Neptune.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de la pyramide. Exécutée par le sculpteur François Girardon sur un dessin de Le Brun, la Pyramide, au centre de son bassin, demanda trois ans de travail. Elle est composée de quatre vasques de plomb superposées, supportées par des tritons, des dauphins et des écrevisses en plomb.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de la pyramide. Exécutée par le sculpteur François Girardon sur un dessin de Le Brun, la Pyramide, au centre de son bassin, demanda trois ans de travail. Elle est composée de quatre vasques de plomb superposées, supportées par des tritons, des dauphins et des écrevisses en plomb.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> L’allée d’Eau ou allée des Marmousets est un élément majeur de l’axe nord-sud du jardin partant du bassin de Neptune. Tracée par Le Nôtre au moins dès 1664, elle est ornée de quatorze fontaines (1668-1670) réalisées d’abord entièrement en plomb puis dont les figures furent fondues en bronze entre 1684 et 1688 et les vasques réalisées en marbre rouge de Languedoc. Ces fontaines représentent des groupes d’enfants, de tritons et de satyres. Chaque groupe est reproduit en 2 exemplaires se faisant pendant de part et d’autre de l’allée, sans doute imaginés par Claude Perrault, le frère de Charles.
Les jardins de Versailles.
L’allée d’Eau ou allée des Marmousets est un élément majeur de l’axe nord-sud du jardin partant du bassin de Neptune. Tracée par Le Nôtre au moins dès 1664, elle est ornée de quatorze fontaines (1668-1670) réalisées d’abord entièrement en plomb puis dont les figures furent fondues en bronze entre 1684 et 1688 et les vasques réalisées en marbre rouge de Languedoc. Ces fontaines représentent des groupes d’enfants, de tritons et de satyres. Chaque groupe est reproduit en 2 exemplaires se faisant pendant de part et d’autre de l’allée, sans doute imaginés par Claude Perrault, le frère de Charles.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin du Dragon. L’allée d’Eau débouche par une demi-lune sur le bassin du Dragon qui représente un des épisodes de la légende apollinienne : le serpent Python, qui fut tué d’une flèche par le jeune Apollon. Le jet d’eau principal s’élève à vingt-sept mètres de haut, c’est le plus haut des fontaines des jardins de Versailles.
Les jardins de Versailles.
Le bassin du Dragon. L’allée d’Eau débouche par une demi-lune sur le bassin du Dragon qui représente un des épisodes de la légende apollinienne : le serpent Python, qui fut tué d’une flèche par le jeune Apollon. Le jet d’eau principal s’élève à vingt-sept mètres de haut, c’est le plus haut des fontaines des jardins de Versailles.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin du Dragon. Le reptile est entouré de dauphins, d'Amours armés d’arcs et de flèches, montés sur des cygnes.  De chaque côté de ce bassin, dont le groupe central a été restitué en 1889, des allées donnent accès à deux bosquets, celui de la France Triomphante et à l’ouest, celui des Trois Fontaines.
Les jardins de Versailles.
Le bassin du Dragon. Le reptile est entouré de dauphins, d'Amours armés d’arcs et de flèches, montés sur des cygnes. De chaque côté de ce bassin, dont le groupe central a été restitué en 1889, des allées donnent accès à deux bosquets, celui de la France Triomphante et à l’ouest, celui des Trois Fontaines.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Neptune. C’est sous la direction de Le Nôtre que fut entrepris, entre 1679 et 1682, le bassin de Neptune, nommé alors pièce d’eau sous le Dragon, ou pièce des Sapins. Un décor marin dédié à Neptune est prévu, mais les grands groupes projetés ne sont pas réalisés sous Louis XIV. Sous le règne de son successeur, Ange-Jacques Gabriel modifia légèrement le tracé du bassin en 1736 et, en 1740, on mit en place le décor sculpté définitif, composé de trois groupes : Neptune et Amphitrite, par les frères Lambert, Protée par Edme Bouchardon et Océan par Jean-Baptiste Lemoyne.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Neptune. C’est sous la direction de Le Nôtre que fut entrepris, entre 1679 et 1682, le bassin de Neptune, nommé alors pièce d’eau sous le Dragon, ou pièce des Sapins. Un décor marin dédié à Neptune est prévu, mais les grands groupes projetés ne sont pas réalisés sous Louis XIV. Sous le règne de son successeur, Ange-Jacques Gabriel modifia légèrement le tracé du bassin en 1736 et, en 1740, on mit en place le décor sculpté définitif, composé de trois groupes : Neptune et Amphitrite, par les frères Lambert, Protée par Edme Bouchardon et Océan par Jean-Baptiste Lemoyne.
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<center>Les jardins de Versailles.</center> Le bassin de Neptune. Le nouveau bassin, inauguré par Louis XV, suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant sur les sculptures de plomb. Il compte aujourd’hui quatre-vingt-dix-neuf jets qui constituent un extraordinaire ensemble hydraulique.
Les jardins de Versailles.
Le bassin de Neptune. Le nouveau bassin, inauguré par Louis XV, suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant sur les sculptures de plomb. Il compte aujourd’hui quatre-vingt-dix-neuf jets qui constituent un extraordinaire ensemble hydraulique.
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