Exposition Bonnard
Eglise Saint-Jean-de-Malte, Exposition Bonnard à l'Hôtel de Caumont
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L'église Saint-Jean-de-Malte
Édifiée à l'extérieur des remparts entre 1220 et 1280, l'église Saint-Jean-de-Malte est le premier édifice gothique construit en Provence. La façade est ornée de deux rosaces qui renforcent le caractère gothique. Elle a été construite sur l'emplacement d'une première chapelle érigée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à leur installation à Aix, au XIIe siècle. Le clocher compte 67 mètres de hauteur, ce qui en fait le point le plus haut de la ville d'Aix-en-Provence. Si l'on ajoute à cela ses caractéristiques gothiques, tout le rapproche de nombreux édifices religieux du Nord de la France par son aspect rigide et austère. La partie inférieure du clocher est montée sur un carré massif et épaulée par des contreforts. Le tout ne possède pas d'ouverture. Le premier étage, en revanche, possède quatre baies allongées dans le sens de la hauteur et abrite l'unique cloche16. Au-dessus, la flèche est entourée de quatre clochetons et ajourée par huit lucarnes. Au Moyen-Âge, le tout était couronné d'un épi de métal surmonté d'une croix latine. Celui-ci a été remplacé, en septembre 1755 par une croix de Malte.
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L'église Saint-Jean-de-Malte
La façade telle qu'on peut la voir aujourd'hui a été remaniée au XVIIe siècle, même si elle a été construite au XIIIe siècle. Le pignon qui la domine est surmonté d'une croix de Malte. Le détail architectural qui frappe le plus au regard de la façade est ces deux tours octogonales, hautes de trente-deux mètres, qui se dressent de part et d'autre de l'édifice. Elles sont percées de meurtrières étroites et surmontées d'une coiffe en pyramide. À leur sommet, un balcon les relie et surmonte une grande rose de 4 mètres de diamètre. La tour de gauche date de la construction du clocher, tandis que celle de droite a été réalisée en même temps que le balcon, en 1691. Le portail, quant à lui, possède deux vantaux datés de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. Ils étaient décorés à l'origine de croix de Malte, mais cette décoration a été supprimée. Au-dessus, on peut apercevoir deux gargouilles à tête de chien que l'on peut rapprocher des armoiries du prieur Jean-Claude Viany. La porte est divisée en deux baies et au-dessus d'elles se trouve un tympan décoré de trèfles et d'arcs trilobés. L'ensemble de la façade est restauré par l'architecte aixois Henri Révoil entre 1851 et 1858.
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L'église Saint-Jean-de-Malte
Sa nef centrale fut érigée sur les fondations d'une église plus ancienne au XIIIe siècle et servait comme église de l'hôpital qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel musée Granet. L'église était alors au service de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, d'où son nom. Le chevet plat et le transept ne sont que légèrement postérieurs. Elle devient ensuite commanderie de Rhodes puis de Malte. Elle devient alors dépendance du grand prieuré de Saint-Gilles. L’intérieur, avant la construction de ses chapelles latérales, comportait seulement la nef en forme de croix latine. Elle est longue de 45 m. et voûtée sur croisée d’ogives ; elle ne possède ni bas-côtés, latérales ni déambulatoire. Elle a conservé, de nos jours, son plan d’origine très simple et d’une certaine noblesse dans sa simplicité, malgré quelques transformations. Au XIVe s., deux chapelles ont été construites : l’une dans le bas du clocher, l’autre dans le transept (bras nord) et dédiée à saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse ; le décor flamboyant de cette dernière contraste avec le gothique provençal sobre de la nef. Dans la deuxième partie du XVIIe s., le prieur Viany – qui fit construire la deuxième tourelle et le balcon de la façade – ouvrit six chapelles sur la nef, entre les contreforts.
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L'église Saint-Jean-de-Malte
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L'église Saint-Jean-de-Malte
Chaire en bois doré (XVIIe s.). Elle t présente sur ses panneaux les instruments de la passion.
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
Porte en fer forgé (XIVe siècle).
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
Font baptismaux, 1793.
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
Le baptême de Jésus
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
Saint Jean-Baptiste.
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
Mort de la Vierge (1678) d'André Boisson. Comme l'Annonciation, ce tableau avait été commandé pour la chapelle de la Cour des comptes de l'ancien palais.
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Chapelle Notre Dame du Bon Voyage
Saint Bruno au pied de la Vierge (1663) par Levieux-Reynaud, peint à l'origine pour le maître-autel de la chartreuse d'Aix.
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
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Chapelle de Notre Dame d'Espérance
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Chapelle Saint Blaise
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Chapelle Saint Blaise
Autel (XVIIIe s.) en bois peint et doré.
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Chapelle Saint Blaise
Les saints Roch, Bernardin de Sienne et Sébastien (Florence, XIVe s.)
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Chapelle Saint Blaise
Miracle de Saint Blaise (1690) de Gilles Garcin.
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Chapelle Saint Blaise
Transfiguration par Nathalie Pegand (2006).
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Chapelle Saint Blaise
Apothéose de saint Jean de Grenade par J. Jouvenet (1691)
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Chapelle Saint Blaise
Apparition du Ressuscité à Thomas par Jacques Macadre (1614)
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Chapelle Saint Joseph
Nicolas Pinson (1635-1681) Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, 1673. Huile sur toile, 335 x 170 cm Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1910. Une des trois œuvres de Nicolas Pinson qui proviennent de l'ancien palais comtal (1673).
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Chapelle Saint Joseph
Nicolas Pinson (1635-1681) La Femme adultère, 1673 Huile sur toile, 340 x 170 cm Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1910
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Chapelle Saint Joseph
Buste de Jean-Claude Viany par Thomas Veyrier (XVIIe s.). Des chapelles sont ajoutées au XIVe siècle4, mais c'est surtout le prieur Jean-Claude Viany qui réalise les apports architecturaux les plus importants, en ajoutant notamment de nouvelles chapelles qu'il finance en vendant des terrains libres contigus à l'église1. Ces importants travaux de restauration sont réalisés entre 1670 et 1695.
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Chapelle Saint Joseph
Nicolas Pinson (1635-1681) Le Jugement de Salomon, 1673 Huile sur toile, 340 x 170 cm Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1910.
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Chapelle Saint Joseph
Nicolas Mignard (1606-1668) La Vierge donnant le scapulaire à saint Simon Stock (dit aussi La Vierge du Carmel), 1648 huile sur toile, 375 x 205 cm. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1910. Tableau venant de l'église des Grands-Carmes ; il est transféré à l'église du Saint-Esprit à la Révolution, puis à Saint-Jean.
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Chapelle du Saint Sacrement
ou de Saint-Louis d'Anjou : (construite par Hélion de Villeneuve au XIVe s. A droite de l’autel : Saint Jean-Baptiste enfant, le bras appuyé sur l’agneau. A gauche de l’autel : Jésus enfant couché sur la croix.
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Chapelle du Saint Sacrement
Visage du Christ sur le linge de Sainte Véronique.
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Transept Nord
A gauche : tombeau des comtes de Provence (Alphonse II et Raimond-Béranger) : copie réalisée en 1828 par Bastiani Pesetti, grâce à une souscription publique à laquelle a notamment participé Charles X. Le tombeau de Béatrice de Provence (dont on voie la satatue), lui, n'a pas été reconstitué. Descente de Croix (1612) par André Gaudion.
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Transept Nord
Descente de croix, André Gaudion (1612). Ce tableau proviendrait d'un couvent franciscain d'Aix, omme le laisse penser la présence de saint François d’Assise (à gauche) reconnaissable à ses stigmates. Au pied de la Croix se trouvent Marie-Madeleine et saint Jean. Derrière le Christ se trouve sa mère que l’on peut voir presque évanouie, une représentation peu habituelle surout à cette époque.
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Vierge à l’Enfant : bois doré XVIIIe s.
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Maître-autel (1970) et Pupitre XVIIe siècle.
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Verrière du chevet : Vitrail de Charles Maréchal (1859) : les trois rencontres de Jésus et Jean-Baptiste (Visitation, Baptême et Jésus désigné comme Agneau de Dieu). En dessous : Abraham, Moïse et les quatre grands prophètes : Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel. La partie supérieure est historique avec les chevaliers et les comtes (Raimond-Béranger, comte de Provence, tenant l'église Saint-Jean dans sa main et Béatrix de Provence, reine de Naples, la fille de Raimond-Béranger), le tout dominé par Dieu le Père. Au centre, Le bienheureux Gérard fondateur de l'Ordre, à gauche, Le prieur Jean-Claude Viany, chapelain de l'ordre de Saint-Jean de Jérusale et à droite, On a attribué la construction de l’église Saint-Jean de Malte au frère Bérenger Monge, commandeur d’Aix.
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Transept Sud
Le Christ ressuscité (1610) par Louis Finson.
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Transept Sud
La Résurrection du Christ (1610) par Louis Finson. Ce tableau est la plus ancienne œuvre de Finson répertoriée en Provence. Il se trouve dans l'église Saint-Jean-de-Malte depuis le Consulat
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Transept Sud
Epitaphe de Dragonet de Mondragon - † Janvier 1310. Tête de Jean-Baptiste, enfants autour de la croix.
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Transept Sud
Vitrail de Henri Guerin (1983).
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Chapelle Saint Paul
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Chapelle Saint Paul
Statue de procession de Notre-Dame des Calissons, patronne des calissonniers aixois (XVIIe s.)
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Chapelle Saint Paul
L'Annonciation (1678) d'André Boisson, tableau commandé pour la chapelle de la Cour des comptes de l'ancien palais.
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Chapelle Saint Paul
Sainte-Thérèse d'Avila (Avila, 1515-Alba de Tormes, 1582) Réformatrice du Carmel et patronne des tambourinaires de Provence. La grande mystique espagnole voulait retrouver la stricte observance de la règle primitive qui exigeait notamment claustration totale, silence, jeûne, pénitence et pauvreté. Toutefois elle ne voulait pas de religieuses tristes. Dans les couvents qu'elle avait fondés au cours des récréations, on déclamait des poèmes, on chantait où on improvisait des chants et la Mère elle-même jouait quelques airs de danse sur des instruments très proches du galoubet et du tambourin de Provence. C'est pourquoi les tambourinaires l'ont choisi pour sainte patronne et la fête chaque année au mois d'octobre, en l'église Saint-Jean de Malte. Le tambourin et les deux pitos de Sainte-Thérèse sont conservés à Avila, au couvent Saint-Joseph qu'elle avait fondé en 1562.
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Chapelle Saint Paul
Christ en Croix (1820) d'Eugène Delacroix (Don de Maurice et Ute Genoyer en 1998). Ce tableau est une œuvre de jeunesse de Delacroix (1798-1863) : on peut lire la signature et la date (1820) en bas, sur la gauche. Il s'agit d'une « copie » d'une toile de Van Dyck qui se trouve aujourd'hui dans l'église Notre-Dame, à Bruges.
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Chapelle Saint Paul
Saint Benoit-Joseph Labre (1748-1783)
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Chapelle Saint Roch
Descente de Croix, 1611. Ce tableau est l’oeuvre de Martin Guillaume dit « Adam », artiste originaire de Lyon, qui a séjourné Aix de 1602 à 1634 et il étaitt destiné à la chapelle des Pénitents Noirs. Acheté en 1771 par Joseph-Félix Alphéran – futur prieur et avan dernier avant la disparition des prieurs de saint Jean – ce tableau est une ccopie d’une composition de Baroche (1528-1612), célèbre peintre italien, dont les descentes de croix ont sevi de modèles à de nombreux artistes. On remarque des hommes robustes, montés sur des échèlles, qui descendent le corps du Christ. C’est l’apôtre Jean qui reçoit le corps de Jésus dans ses bras tandis que la Vierge évanouie est soutenue par Marie Madeleine tandis que deux femmes tendent les bras vers elle.
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Chapelle Saint Roch
La Sagrada Familia par Vincent Roux (1989)
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Chapelle Saint Roch
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Chapelle Saint Roch
La Théologie (1. On a longtemps cru devoir l’attribuer à Carle van Loo.749) de Dandre-Bardon
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Chapelle Saint Roch
Crucifix du XIXe siècle.
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Chapelle des âmes du Purgatoire
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Chapelle des âmes du Purgatoire
Fontaine géminée (XIVe s.) ou caveau monumentalisé par un enfeu, implanté au contact de la chapelle édifiée à partir de 1330 par Hélion de Villeneuve.
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Chapelle des âmes du Purgatoire
Fresques de Garcin (très endommagées) : scènes de la Passion du Christ (XVIIe s.)
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Chapelle des âmes du Purgatoire
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Chapelle Notre Dame du Bon Voyage
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Chapelle Notre Dame du Bon Voyage
Le Christ apparaissant à Marie-Madeleine (1696) de Gilles Garcin.
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Chapelle Notre Dame du Bon Voyage
Notre-Dame de Lorette par G. Caldieri (XVIIe siècle)
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Chapelle Notre Dame du Bon Voyage
Saint André devant la croix, attribué à C. Magnone (XVIIE s.)
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Orgue Daniel Kern avec deux volets mobiles peints par Sama : « Hommage à Paul Cézanne » (2006, centenaire de la mort de Paul Cézanne). Au-dessus de l'orgue, rosace de Louis André maître-verrier aixois (1896).
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La rosace a été inaugurée le 24 novembre 1896. Cette rose, d'un diamètre de 4 mètres est l'oeuvre d'un verrier aixois Louis André qui a fourni un nombre important de verrières aux églises d'Aix, d'Arles et de Salon.
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La fontaine des Quatre-Dauphins
Elle fut sculptée en 1667 par Jean-Claude Rambot sur l’ancienne place Mazarine. Elle se compose d’un bassin circulaire réalisé en pierre froide de la Sainte Baume, dont le centre est occupé par un obélisque coiffé d’une pomme de pin, décalé et supporté par quatre dauphins. Leurs nageoires caudales sont quant à elles sculptées dans de la pierre de Calissanne
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Hôtel Villeneuve d'Ansouis.
Rebâtie au milieu du 18e siècle, sa façade équilibrée et gracieuse, due à Georges Vallon, est caractéristique de son temps. Son organisation régulière est divisée en trois trames, une centrale à trois fenêtres, séparée des trames latérales par des pilastres doriques très simples, superposés, qui élancent l'hôtel à la verticale. Le niveau médian est parcouru sur toute sa longueur par une ferronnerie légère marquant l'horizontalité. Le balcon, discrètement renflé au centre du bâtiment, permet de souligner la symétrie de l'ensemble de la façade. Les fenêtres élégantes élancées sont ornés de clés à mascaron au rez-de-chaussée et de riches écussons floraux qui palpitent sur les étages supérieurs
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Hôtel Villeneuve d'Ansouis.
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Hôtel du Baron de Saizieu
Le peintre Jean Daret a acquis le 17 octobre 1648 un terrain. Le 17 février, le maître maçon Jean Jaubert et le maître menuisier Durand Phelip se sont engagés à construire l'hôtel. Le 6 juin 1652 il a sollicité le maître gypier Jacques Escuran pour travailler à la décoration intérieure. Il l'a vendu en 1665 mais a continué à y vivre et y est mort en 1668. Il a été acquis plus tard par la famille de Saizieu qui le transforme. Élégante façade de la fin du XVIIIe siècle.
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Hôtel du Baron de Saizieu
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Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Arrière et jardin de l'hôtel.
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Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Jardin de l'hôtel.
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Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Jardin de l'hôtel.
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Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Façade latérale de l'hôtel, rue du 4 septembre.
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Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Construit entre 1647 et 1650 pour le marchand drapier Pierre Maurel, il est le plus ancien du cours Mirabeau et reflète la réussite de son propriétaire. Ce riche négociant, qu'une charge à la Cour des comptes de Provence avait anobli, épousa Diana de Pontevès en 1645. Il devint Trésorier des États de Provence en 1653. L'ordonnance classique, dorique au premier étage, Ionique au second, corinthien au troisième y est respectée. Les atlantes, de Jacques Fossé, support du balcon, inaugurent ce thème à Aix et la porte impressionne par ses heurtoirs à tête de lion. La qualité de la décoration de la façade se retrouvait dans la disposition intérieure, en partie inspirée à Pierre Pavillon par le peintre Jean Daret, célèbre jusqu’à devenir peintre du roi Louis XIV.
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LA PROMENADE DES NOURRICES, FRISE DES FIACRES
1897 Paravent constitué d'une suite de quatre feuilles lithographiées en cinq couleurs LE CANNET, MUSÉE BONNARD Ce paravent représentant une scène de rue place de la Concorde est une composition ambitieuse où les trois quarts de la surface sont occupés par le fond vierge du support. Les personnages traités en aplats comme dans les estampes japonaises, se détachent de l'espace sans profondeur dans un savant équilibre de vides et de pleins emprunté au Japon. Il s'agissait à l'origine d'un paravent peint en 1894 dont Bonnard fait réaliser, deux ans plus tard, une édition lithographiée en couleurs par Moline. Le paravent complet, non assemblé, coûtait la somme modique de 40 francs contre 60 francs pour sa version montée.
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EXPOSITION DES MAÎTRES JAPONAIS DU 25 AVRIL AU 22 MAI
Jules Chéret 1890 Lithographie PARIS MUSÉES / MUSÉE CARNAVALET-HISTOIRE DE PARIS L'exposition sur la gravure japonaise organisée par Siegfried Bing en 1890 est une révélation pour Bonnard. Avec ses amis de l'Académie Julian (Maurice Denis, Paul- Élie Ranson ou Paul Sérusier), il visite l'exposition organisée à l'École des beaux-arts de Paris qui réunit 760 estampes du XVII au XIXème siècle. Cette visite permet à Bonnard de découvrir pour la première fois des tirages originaux signés des grands maîtres de l'estampe japonaise : Hokusai, Hiroshige, Utamaro Eisen, Kunisada et bien d'autres encore.
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LA REVOLUTION DU REGARD.
L'influence du Japon sur les artistes occidentaux est à l'origine d'innovations fondamentales dans l'art au tournant du XXe siècle. En 1867, l'année de la naissance de Pierre Bonnard, se tient à Paris la septième Exposition universelle qui présente pour la première fois des œuvres et des produits en provenance du Pays du Soleil-Levant. Si cet événement contribue au lancement de la vogue du japonisme en France, c'est à la fin des années 1880 que Bonnard tombe sous le charme des estampes japonaises, et commence une collection comprenant plus d'une centaine de gravures. Au fil du temps, celles-ci constituent une source d'inspiration et de références pour son travail. Ces images, venues d'un pays lointain, enseignent à Bonnard de nouveaux principes esthétiques qui bouleversent sa pratique artistique. Loin d'être sous l'influence d'un engouement passager et d'une fascination purement formelle, Bonnard intègre également dans son art certains principes de la philosophie nippone inspirés par le bouddhisme, comme la méditation sur l'impermanence du monde, la contemplation de la nature, le goût pour l'hédonisme ou encore l'attention aux détails de l'existence quotidienne. Les estampes japonaises, dont il tombe amoureux très jeune sans jamais se rendre au Japon, mènent « le plus japonais de tous les peintres français », comme le qualifiait le critique d'art Chartes Saunier, sur la voie d'une révolution du regard qu'il accomplit depuis les années 1890 jusqu'à la fin de sa vie en 1947.
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FEMMES AU JARDIN FEMME À LA ROBE A POIS BLANCS ; FEMME ASSISE AU CHAT: FEMME À LA PÈLERINES-FEMME À LA ROBE QUADRILLÉE
1890-1891 Détrempé à la colle sur toile, panneaux décoratifs PARIS. MUSÉE D’ORSAY En mars 1891 l'artiste fait des débuts remarqués au Salon des indépendants avec ce chef-d'œuvre de jeunesse qui était à l'origine conçu comme un paravent. Bonnard accroche finalement chaque panneau séparément car, comme il l'indique dans une lettre à sa mère : « ils vont bien mieux contre un mur. C'était trop tableau pour un paravent ». Le caractère élancé des silhouettes est accentué par les lignes en arabesque et par le format allongé inspiré des kakémonos japonais. Le thème de la femme entourée de végétation, récurrent dans les estampes japonaises, est ici stylisé à l'extrême dans un espace sans profondeur. Ces panneaux peuvent être regardés comme un ensemble où chaque composition se répond ou bien s'oppose, mais ils peuvent aussi bien se regarder de manière séparée. Les femmes au jardin ont parfois été interprétées comme une représentation des saisons de l’année à l’exclusion de l'hiver.
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L'OMNIBUS
Vers 1895 Huile sur toile COLLECTION PARTICULIÈRE La silhouette désarticulée de cette passante à la taille de guêpe semble entraînée par la rotation de l'énorme roue d'un véhicule placé derrière elle. Ce motif vu en gros plan représente, à la manière d'une métonymie, un omnibus hippomobile alors en service à Paris pour transporter les citadins. Ici le mouvement est au cœur de la représentation avec un effet d'instantanéité renforcé par la répétition des rayons de la roue. Le contraste entre la puissance de celle-ci et la fragilité de la jeune femme est renforcé par l'opposition entre le brun et le jaune, couleurs des omnibus du quartier des Batignolles où Bonnard avait son atelier.
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DEUX CHIENS
1891 Huile sur toile SOUTH AMPTON. CITY ART GALLERY
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Utagawa Hiroshige LORIOT DE CHINE SUR UN HIBISCUS Vers1834 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige COQ ET HORTENSIAS Vers 1130-38 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige LA DESCENTE DES OIES SUR L’ETANG SHINOBAZUIKE Série « Huit vues de la capitale de l’Est» Vers 1835-38 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Kuniyoshi ASAKUSA Série « Huit vues de visites nocturnes aux temples et sanctuaires» Vers 18445-458 COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LES ESTAMPES JAPONAISES.
Nombreux sont les artistes occidentaux à être fascinés par les gravures japonaises aux couleurs séduisantes. Dans les années 60, suite à l'ouverture commerciale du Japon avec la France, les gravures de type ukiyo-e servent à caler les produits manufacturés dans les caisses d'expédition. À la base de la production se tient l'éditeur qui choisit son peintre en fonction du sujet qu'il veut réaliser. Le dessin passe ensuite entre les mains du graveur puis de l'imprimeur qui applique chaque couleur les unes après les autres en posant le papier sur les planches gravées Bonnard va être marqué par des caractéristiques esthétiques que l'on trouve dans les estampes japonaises comme la vivacité des couleurs, la planéité de la composition, l'absence de plan médian et l’utilisation des vides et des pleins. Le terme de ukiyo-e - composé de ukiyo traduit par monde flottant, et e qui signifie image, estampe ou peinture - désigne un mouvement artistique de l'époque Edo (1603 à 1868). Le « monde flottant » fait référence au principe bouddhiste de l’impermanence du temps qui évoque le caractère éphémère des phénomènes la beauté mystérieuse de la nature et des êtres ainsi que le charme subtil des choses
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Utagawa Kuniyoshi SCÈNE HISTORIQUE: TOKIVA GOZEN. AMANTE DE MINAMOTO NO YOSHITOMO Estampe COLLECTION PARTICULIÈRE
Utagawa Kunisada NAKAMUPA UTAEMON DANS UNE SCÈNE DE KABUKI Estampe COLLECTION PARTICULIÈRE
Utagawa Yoshimura JEUNE FEMME DANS UNE BARQUE Estampe COLLECTION PARTICULIERE
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Utagawa Hiroshige Série « Cent vues célèbres d’Edo» Vers 1857 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige Série « Cinquante-trois stations de la route Tôkaidô» Vers 1833-35 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige Série « Cent vues célèbres d’Edo»AVEC LE KAMURO SAKURA ET HAMAJI Vers 1857 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige Série « Cinquante-trois stations de la route Tôkaidô» Vers 1833-35 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Isoda Korysai, NISHKIGI DE LA MAISON CHOJIYA AVEC LES KAMURONSAKURA ET HAMAJI SERIE « MODELES POUR LA MODE »
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PENSER COMME UN JAPONAIS
A une époque où il cherche à s'émanciper de la pratique enseignée à l'École des beaux-arts, Bonnard considère les estampes japonaises comme un modèle essentiel pour son engagement sur la voie de la modernité. Il s'inspire de leurs dessins, libres de leurs couleurs vives et de leurs perspectives sans profondeur pour créer des œuvres dans un style simplifié, dynamique et plein de gaieté. En 1888, avec Paul Sérusier, Edouard Vuillard, Maurice Denis et Paul-Élie Ranson, il forme le premier noyau du groupe des Nabis, un mot dérivé de Neviim, « prophètes » en hébreu. Les Nabis contribuent à inventer un nouveau langage plastique stylisé avec une juxtaposition de plans colorés. Pierre Bonnard, surnommé le « Nabi très Japonard » par le critique d'art Félix Fénéon, est fasciné par la puissance des couleurs posées en aplats, sans relief ni ombre, des estampes japonaises. Il se met dès lors à utiliser des taches colorées avec des voisinages chromatiques audacieux laissant passer une lumière venue du motif lui-même, et non plus d'une source extérieure. En outre, l'art de l'estampe affranchit Bonnard des recettes de la perspective linéaire occidentale, basée sur l'illusion de la profondeur, et lui enseigne une nouvelle façon de représenter l'espace. Influencé également par le style calligraphique et ses lignes fluides en arabesque, Bonnard emprunte aux japonais une stylisation décorative qui sera l'une des grandes caractéristiques de sa peinture.
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LES CHAPEAUX ROUGES
1894 Huile sur toile GENEVE, COLLECTION BOWERS
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AU BAR
1892. Huile sur carton monté sur panneaux. COLLECTION PARTICULIERE
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AMIS DE QUATRE SAISONS, LE JARDIN D’HIVER
Utagawa Hiroshige Vers 1849-50 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESK0WICZ
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COUVERTURE DE L'ALBUM D'ESTAMPES ORIGINALES DE LA GALERIE VOLLARD
2ème ANNÉE 1897 Lithographie PARIS. BIBLIOTHEQUE DE L'INSTITUT NATIONAL D'HISTOIRE DE L'ART, COLLECTION JACQUES DOUCET
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LA REVUE BLANCHE
1894 Affiche lithographiée en quatre couleurs sur vélin PARIS, GALERIE BERÈS
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FRANCE-CHAMPAGNE
1891 Affiche lithographiée en trois couleurs sur vélin LE CANNET, MUSÉE BONNARD Dans cette affiche éditée en 1891, Bonnard réalise de nombreux emprunts aux graveurs de l’ukiyo-e pour dessiner sa buveuse de Champagne. La mousse abondante qui s'échappe de sa coupe est traitée à la manière de l'écume de La Grande Vague, chef d'œuvre de Hokusai. En effet, pour évoquer les bulles en expansion autour de la jeune femme, Bonnard laisse en réserve le blanc de la feuille de papier comme l'avait fait le grand maître Katsushika Hokusai (1760-1849) pour évoquer le bouillonnement de cette vague monumentale de tsunami.
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L'ESTAMPE PAR BONNARD
La technique de l’estampe japonaise permet de reproduire une même mage en de multiples exemplaires. Fasciné par l'idée d'un art populaire accessible au plus grand nombre, Bonnard décide de se lancer dans l'édition d'affiches. Il utilise une autre technique d'impression alors entièrement nouvelle la lithographie en couleurs, bientôt reprise par l'artiste Toulouse-Lautrec pour ses affiches sur les spectacles parisiens. Son premier succès survient en 1891 avec France-Champagne», une affiche au style incisif, placardée dans les rues de Paris. A la suite de cette réussite. Bonnard abandonne définitivement le projet d'une carrière juridique pour se consacrer entièrement à son art.
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SOUS LA VAGUE AU LARGE DE KANAGAVA
Katsushika Hokusai Série « Les Trente-six vues du Mont Fuji » 1830 COLLECTION GEORGES LESKOWICZ Fac-similé.
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GRAND FEU D'ARTIFICE DE RYÔGOKU
Utagawa Hiroshige Vers 1849-51 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESK0WICZ.
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FEMME DANS UN PAYSAGE AU CLAIR DE LUNE
1891 Encre de Chine au pinceau sur papier GALERIE AB - AGNÈS AITTOUARES Depuis l'âge de14ans, Bonnard ne cesse de crayonner sur ses carnets. C'est un passionné de dessin qui aime la spontanéité de cette technique qu'il peut pratiquer partout et à tout moment. Cettépp représentation à l'encre de Chine de sa cousine Berthe Schaëdlin, dont il est secrètement amoureux, témoigne de l'influence de l'art de la calligraphie japonaise. La composition, pleine de vibrations, est marquée par des lignes en arabesque qui traduisent la sensation de l'air qui circule. Bonnard, tout comme ses modèles japonais, cherche à figurer des éléments atmosphériques insaisissables et éphémères.
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FEMMES ET FLEURS, PROJET D'EVENTAIL
1895 Aquarelle, gouache et encre de Chine VAN GOGH MUSEUM. AMSTERDAM
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VILLA BACK ANDRÉE ET SON CHIEN Vers 1891 Aquarelle et encre de Chine sur papier PARIS. GALERIE BERÈS
DESSIN PREPARATOIRE POUR FEMMES ET FLEURS, PROJET D'EVENTAIL Vers 1891 Encre sépia et mine de plomb, sur papier COLLECTION PARTICULIÈRE
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FEMMES AU JARDIN
1890 Encre de Chine et aquarelle sur papier LE CANNET» MUSÉE BONNARD
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LE JARDIN DE PARIS
1896-1902 Huile sur toile COLLECTION PARTICULIERE, AVEC L'AIMABLE CONCOURS DE DUHAMEL FINE ARTS. PARIS La ville-lumière ne dort jamais. Chaque soir, après le travail dans son atelier. Bonnard assiste à toutes sortes de spectacles. Il apprécie autant la musique classique que tes romances des cafés-concerts, les sérénades des musiciens de rue, les danses et les attractions du cirque. Ici. Bonnard représente l'élégante assemblée qui fréquentait le Jardin de Paris, un café-concert réputé installé sur les Champs-Elysées. Il se passionne également dans sa jeunesse pour le théâtre d'avant-garde, et collabore notamment avec Vuillard. Sérusier. Toulouse-Lautrec et Ranson pour la création de décors et de costumes.
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LE TRAMWAY VERT
(Personnages dans la rue au tramway vert). Vers 1905. Huile sur toile. GENEVE, COLLECTION BOWERS P.M.F.V. Dans cette scène de rue, le jeu des vides et des plains participe à la représentation du mouvement dans l'image. Ici les bords s'animent et laisse le centre vide, comme dans l'art japonais, proposant ainsi une narration discontinue qui permet à Bonnard de suggérer l'agitation chaotique de la ville. Le charme des motifs, comme le vendeur de ballons, évoque un monde fourmillant de détails intrigants et drôles. Le tramway vert à l'arrière-plan, tronqué par le bord de la toile, sous-entend un mouvement qui s'étend au-delà de la composition et de ses limites.
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PLACE DE CLICHY, SCENE DE RUE
1898 Huile sur carton. COLLECTION VICTOR SCHMIT.
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LES QUAIS DE PARIS
Vers 1906 Huile sur carton NAHMAD COLLECTION
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LES GRANDS BOULEVARDS
Vers 1895. Encre de Chine avec rehauts de gouache LE CANNET MUSEE BONNARD
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LA PARADE
Vers 1892. Huile sur toile COLLECTION PARTICULIÈRE, AVEC L'AIMABLE CONCOURS DE DUHAMEL FINE ARTS, PARIS
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BOULEVARD DE CLICHY
1911 Huile sur toile COLLECTION RAPHAËL SCHMIT
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Utagawa Hiroshige ELEGANTES FLEURS D'EDO Vers 1847-41 Xylogravure polychrome
Utagawa Hiroshige LA COLLINE KINOKUNIZAKA ET L'ÉTANG TAMEIKE À AKASAKAZ AVEC UNE VUE LOINTAINE Série « Cent vues célèbres d'Edo » Vers 1857 Xylogravure polychrome
Utagawa Hiroshige TOTSUKA Série « Cinquante-trois stations de la route Tôkaidô» Vers 1833-35. Xylogravure polychrome <br Utagawa Hiroshige LE BAC PRÉS DE SAKASAI Série « Cent vues célèbres d'Edo » Vers 1857 Xylogravure polychrome
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ELEGANTES FLEURS D'EDO
Utagawa Hiroshige Vers 1847-41 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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TOTSUKA
Utagawa Hiroshige Série « Cinquante-trois stations de la route Tôkaidô» Vers 1833-35. Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LA COLLINE KINOKUNIZAKA ET L'ÉTANG TAMEIKE À AKASAKAZ AVEC UNE VUE LOINTAINE
Utagawa Hiroshige Série « Cent vues célèbres d'Edo » Vers 1857 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LE BAC PRÉS DE SAKASAI
Utagawa Hiroshige Série « Cent vues célèbres d'Edo » Vers 1857 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LES PATINEURS
1897 Encre de chine et aquarelle sur papier. LE CANNET, MUSÉE BONNARD
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COIN DE RUE, BOULEVARD
Portfolio Quelques Aspects de la vie de Paris édité par A. Voilard. 1895-1899. Lithographies PARIS, BIBLIOTHEQUE DE L'INSTITUT NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ART. COLLECTION JACQUES DOUCET. En 1896, le marchand Ambroise Vollard commande un portfolio de treize lithographiesà Bonnard composant un album intitulé Quelques aspects de la vie de Paris. Edité en 1899, l’album est tiré à cent exemplaires.
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AU THÉÂTRE, AVENUE DU BOIS
Portfolio Quelques Aspects de la vie de Paris édité par A. Voilard. 1895-1899. Lithographies PARIS, BIBLIOTHEQUE DE L'INSTITUT NATIONAL D’HISTOIRE DE L’ART. COLLECTION JACQUES DOUCET. En 1896, le marchand Ambroise Vollard commande un portfolio de treize lithographiesà Bonnard composant un album intitulé Quelques aspects de la vie de Paris. Edité en 1899, l’album est tiré à cent exemplaires.
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RUE, LE SOIR SOUS LA PLUIE
Portfolio Quelques Aspects de la vie de Paris édité par A.Vollard 1895-1899 Lithographie PARIS, MUSÉE / PETIT PALAIS - MUSÉE DES BEAUX ARTS DE LA VILLE DE PARIS
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COIN DE RUE VUE D'EN HAUT
Portfolio Quelques Aspects de la vie de Paris édité par A. Vollard 1895-1899 Lithographie PARIS, BIBLIOTHÈQUE DE L'INSTITUT NATIONAL D'HISTOIRE DE L'ART. COLLECTION JACQUES DOUCET
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CARPE
Utagawa Hiroshige Série « Grands poissons » Vers 1840 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LA VUE DU MONT ASUKAYAMA, PROCESSION DE MAPIAGE DE RENARD SUR LA ROUTE DE OJI
Utagawa Kuniyoshi Vers 1840-42 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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POULPES DE TÂKASAGO DANS LA PROVINCE DE HARIMA
Utagawa Kuniyoshi Série « Trésors adorés de la montagne et la mer » Vers 1852 COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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YÛGAO
Utagawa Kuniyoshi Série « Dits de Genji comparaison des nuages et l’image de monde flottant » Vers 1842-46 COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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L’ECUYERE
1897 Huile sur carton AIX-LES-BAINS, MUSÉE FAURE. COLLECTION JEAN FAURE
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JEUNES FILLES AU CHIEN (DEUX DES FILLES D'ALEXANDRE NATANSON)
1910 Huile sur toile COURTESY OF ROBILANT+VOENA Bonnard a un rapport particulier aux chiens et notamment aux teckels qui partagent sa vie comme Fachol, Ravageau ou Poucette. De tous les animaux qui peuplent son bestiaire affectif, c'est assurément le chien qui apparaît le plus souvent dans ses œuvres. Ici, l'animal occupe la place principale du tableau, permettant un doux moment de jeu aux filles de son ami et mécène Alexandre Natanson. Le caractère instantané de l'œuvre, qui semble être prise sur le vif, n'est pas sans lien avec la pratique de la photographie que Bonnard affectionne.
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SCENES DE LA VIE FAMILIERE.
Les estampes japonaises illustrent avec charme des scènes affectueuses ayant pour protagonistes des enfants ou des animaux. Des scènes de maternité, gravées par Utamaro ou Kuniyoshi, ont été regardées par Bonnard qui, n'ayant pas eu d'enfant, s'était passionné pour la représentation de ses neveux et nièces, enfants de sa sœur Andrée et du compositeur Claude Terrasse. L'artiste dessine, peint ou photographie les joies de l'âge tendre dans des scènes intimes et familiales, marquées par la présence d'animaux dont la bonhomie facétieuse ajoute une tendresse toute innocente à la composition. Les maîtres de l'ukiyo-e représentent également la complicité avec les animaux qui illustrent souvent des contes ou des légendes. Dans ses œuvres, Bonnard travaille l'attitude de ses compagnons à quatre pattes et se plait à opposer, ou au contraire confondre, les expressions humaines et animales. Bonnard, homme timide, a avoué combien il souffrait de ne pouvoir confier ses émotions et ses humeurs, si ce n'est à son chien ou à son chat, car les animaux, disait-il, ne jugent pas. Dans sa peinture, les chats et les chiens semblent souverains, et la complicité entre humains et animaux se reflète par des regards et des gestes éloquents, témoins d'une affection profonde.
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GROUPE DE CHIEN DANSANT PROJET DE MEUBLE
1891 Aquarelle, plume et encre COLLECTION PARTICULIÈRE
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ESPIÈGLERIE (VIEUX ROSE)
Vers 1895 Encre et aquarelle sur papier COLLECTION PARTICULIÈRE
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L’OURS Pour Histoires naturelles de Jules Renard 1904 Pinceau et encre de Chine COLLECTION PARTICULIÈRE
LE COQ Pour Histoires naturelles de Jules Renard 1904 Lavis d'encre de Chine COLLECTION PARTICULIÈRE, PRÊTÉ PAR L'INTERMÉDIAIRE DE G-P-F. DAUBERVILLE & ARCHIVES BERNHEIM-JEUNE
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UN CHIEN
Vers 1890 Huile sur carton COLLECTION PARTICULIERE
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HISTOIRES NATURELLES
Dessins de Pierre Bonnard, Paris, Flammarion 1904 LE CANNET. MUSÉE BONNARD Histoires naturelles de Jules Renard est un recueil de textes courts consacrés aux animaux. Pour illustrer cet ouvrage empli d'humour et de poésie, Bonnard réalise 67 dessins à la plume, au pinceau et à l'encre de Chine noire. Tel un calligraphe japonais, il modèle ses formes en jouant sur le blanc du papier laissé en réserve, témoignant ainsi d'une grande maîtrise technique. Placés en vis-à-vis des textes de l'auteur, ces dessins composent une suite de portraits imagés et poétiques reflétant la personnalité des animaux en fonction de leur espèce.
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PARIS. INTERIEUR. À LA LUMIÈRE DE LA LAMPE
Vers 1912 Huile sur toile MILAN GALLERIA D‘ARTE MODERMA
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FEMME TENANT UN CHIEN SUR SES GENOUX
1914 Huile sur toile FNAC 5170 CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES. DÉPÔT AU MUSÉE DE GRENOBLE
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POISSONS DANS UN BASSIN OU LE BASSIN D'AGÉNOR
Vers 1943 Huile sur toile COLLECTION PARTICULIÈRE
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ÉTUDE POUR SCÈNE DE FAMILLE
1893 Pastel et craie blanche sur papier PARIS, GALERIE BERES
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ÉTUDE POUR SCÈNE DE FAMILLE
1893 Pastel et craie blanche sur papier PARIS, GALERIE BERES
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SCENE DE FAMILLE 1892 Lithographie en trois couleurs LE CANNET, MUSÉE BONNARD
JEUNE FEMME ET ENFANT DANS LA RUE 1891-92 Encre de Chine au pinceau sur traces de crayon COLLECTION WINTER
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GRAND-MÈRE, MERE ET ENFANT
1893 Huile sur toile SAINT-CLAUDE, MUSÉE DE L'ABBAYE. DONATION GUY BARDONE - RENÉ GENIS
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ENFANT
Kitagawa Utamaro Série « Élégantes sept beautés » Vers 1802-03 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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MÈRE ALLAITANT SOUS LA MOUSTIQUAIRE
Kitagawa Utamaro Vers 1794-95 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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Félix Bracquemond PLAT OVALE, SERVICE « À CRÊTES » Entre 1866 et 1875 Faïence PARIS MUSÉES/PETIT PALAIS MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS
Félix Bracquemond DEUX ASSIETTES PLATES. SERVICE DES « TREIZE GRACES JAPONAISES » 1868 porcelaine PARIS MUSÉES/PETIT PALAIS MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS
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PLANCHE 9 POUR LE SERVICE DE TABLE DE LA MAISON ROUSSEAU : COQ, RAIE, PLANTES ET FAISAN.
Félix Bracquemond 1868 Eu forte et pointe-sèche pour papier Japon PARIS MUSÉES/PETIT PALAIS MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA VILLE DE PARIS
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La question de la représentation du temps qui s'écoule et des variations incessantes du spectacle du monde et des êtres, est centrale chez Bonnard. Le peintre partage avec les artistes Japonais une sensibilité à la succession des saisons et aux variations climatiques. Chaque jour, il note dans ses petits agendas de poche, le temps qu'il fait de manière à se remémorer l'impact de la lumière sur les couleurs de la nature. À partir de 1900, il loue successivement plusieurs villas avec jardins dans les environs de Paris, avant d'acheter une maison à Ver non, en Normandie. En 1909, il découvre le sud de la France qui l'inspirera jusqu'à la fin de sa vie. Alors que sa palette normande est dominée par toutes sortes de verts, celle-ci se transforme dans le Midi en jaunes lumineux et en bleus profonds, relevés de touches de rose et d'orangé. Les couleurs-lumières de sa palette expriment la plénitude d'un temps suspendu. En 1936, Bonnard écrit pour lui-même dans un de ses carnets, « L'œuvre d'art : un arrêt du temps », une réflexion qui témoigne de son désir de suspendre l'instant présent. Cette apologie de la beauté de l'éphémère s'applique notamment à la contemplation de la nature ou à des scènes d'intérieur. Ces dernières montrent ses proches dans un décor ordinaire avec u n e attention particulière portée aux objets du quotidien s'apparentant à la célébration des choses subtiles et évanescentes du concept japonais de wahi sabi.
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Utagawa Hiroshige LA FORET PRES DU SANCTUAIRE SUIJIN ET MASAKI DU BORD DE LA RIVIERE SUMIDAGAWA Série « Cent vues célèbres d'Edo » vers 1856 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige DANS LE SANCTUAIRE D'AKIBA À UKEJI Série « Cent vues célèbres d'Edo » vers Î8S7 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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Utagawa Hiroshige PLUIE NOCURNE PRES DU JARDIN DE PAULOWNIA A AKASAKA Série « Cent vues célèbres d'Edo » vers 1859 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
Utagawa Hiroshige KANBARA| Série « Cinquante-trois stations de la route du Tôkaidô » vers 1833-35 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LA CHARMILLE
1901 Huile sur carton GRENOBLE, FONDATION GLÉNAT
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BOIS EN AUTOMNE
Vers 1939 Huile sur panneau NAHMAD COLLECTION
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TERRASSE DANS LE MIDI
Vers 1925 Huile sur toile GRENOBLE. FONDATION GLÉNAT
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CONVERSATION PROVENCALE
1911, retravaillé en 1927 Huile sur toile PRAGUE, NATIONAL GALLERY Les deux personnages au premier plan servent de faire-valoir à un décor méditerranéen vu des hauteurs de Grasse. À gauche se tient le peintre Josef Pankiewicz (1866-1940), un artiste d'origine polonaise que Bonnard a rencontré en 1908. Derrière une table de style chinois en laque rouge, se trouve une jeune femme blonde, Marthe probablement, à demi étendue sur le sol. Le duo mystérieux ne se regarde pas et tourne le dos à la vue sur la mer. Ici la juxtaposition entre la terre et l'eau est composée à la manière japonaise à l'aide d'un étagement de plans sous la forme de bandes horizontales colorées. En regardant longuement les œuvres de Bonnard, des surprises se révèlent comme les petits chats à la gauche de la scène.
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PORTRAIT DE MADAME FREDERIC MERTZDORFF, GRAND-MÈRE DE L'ARTISTE
1895 Huile sur carton PARIS. GALERIE BERÈS
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LE DÉJEUNER DES ENFANTS
1897 Huile sur bois NANCY. MUSÉE DES BEAUX-ARTS
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CHEZ LA BRODEUSE (FEMMES À LA FENÊTRE)
1895 Huile sur panneau NAHMAD COLLECTION
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LA NAPPE BLANCHE
1925 Huile sur toile WUPPERTAL, MUSÉE VON DER HEYDT
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LES IRIS
Vers 1930 Gouache ARCHIVES GALERIE LE MINOTAURE
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LE DESSERT
1940 Huile sur toile RIEHEN/BÂLE, FONDATION BEYELER. BEYELER COLLECTION Bonnard peint des natures mortes aux formes autonomes qui se combinent et se répondent selon leurs couleurs. L'objet s'émancipe de sa fonction utilitaire pour devenir un signe graphique et chromatique. Dans ce chef-d'œuvre de la fin de sa vie, les desserts de Bonnard se détachent sur un fond doré tandis que la nappe rouge qui recouvrait habituellement la table de la salle à manger de sa maison du Cannet figure à l'arrière-plan. Le cadrage en surplomb et l'intensité de la lumière dissolvent le contour et les détails, donnant un caractère presque abstrait aux motifs. Une force joyeuse émane des natures mortes de Bonnard où la lumière rayonne à partir des objets mêmes.
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VUE DE BAC À ROKUGO
Utagawa Hiroshige Vers 1851 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LE CRÉPUSCULE AU PHARE D'UHLENHORST
1913 Huile sur toile HAMBOURG, KUNSTHALLE
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VOILIERS ET RÉGATES
Vers 1930 11 Huile sur papier collé sur panneau COLLECTION WINTER
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MITSUMATAWAKARE NO FUCHI
Utagawa Hiroshige Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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BAIGNEURS À LA FIN DU JOUR
Vers 1945 Huile sur toile LE CANNET, MUSÉE BONNARD Ce tableau célèbre le plaisir de l'eau après une chaude journée d'été. La composition s'organise en bandes horizontales de couleurs fondues ou contrastées où la mer occupe la majeure partie de la toile. Eclairés par les derniers feux du couchant, les baigneurs sont réduits à des taches lumineuses jaune et rouge orangé. Dans le cercle chromatique, ces teintes s'opposent au bleu outremer et au vert émeraude. Placées côte à côte, elles se renforcent mutuellement donnant une luminosité intense à cette composition qui a appartenu au célèbre critique et éditeur d'ouvrages d'art Tériade.
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L’HEURE DU TIGRE
Le Japon ancien distinguait les heures du jour en les associant aux douze animaux du zodiaque chinois. De trois à cinq heures du matin, c'est l'Heure du tigre, l'heure où les clients des maisons closes quittent les courtisanes. Adulées comme les plus belles femmes de leur époque, les geishas étaient recherchées comme modèles par les peintres. Le nu féminin était également traité par les maîtres japonais à travers la représentation de courtisanes du célèbre quartier des plaisirs qui s'ouvrit en 1617, dans la capitale Edo, sous le nom de Yoshiwara. Cette apologie du dévoilement du corps nu est partagée par Bonnard qui est notamment fasciné par la toilette féminine, prétexte à de somptueux nus féminins peints en pleine lumière. Il exécute un nombre impressionnant de dessins, d'aquarelles et de toiles sur le sujet. Les premiers représentent presque exclusivement sa compagne Marthe, ou son corps imaginaire. D'autres modèles ne tardent pas à apparaître, comme ses amies, ses amantes, ou même des poseuses professionnelles. Bonnard considère le sujet du nu comme l'un des plus exigeants, non seulement en raison de la fascination érotique que ce dernier provoque, mais aussi de l'interaction du modèle vivant avec son environnement. Pour rompre avec une formule classique du nu installé au centre de la composition, les modèles de Bonnard évoluent dans des espaces complexes, traités de manière décorative et abstraite, où le corps se mêle au carrelage vibrant de mille nuances de la salle de bains.
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L'HEURE DE DRAGON
Kitagawa Utamaro Série « Douze heures de la maison verte » Vers1794 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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DEUX COUPLES AMOUREUX DANS LA MAISON VERTE À YOSHIWARA
(ABUNA-E)Suzuki Harunobu 1765-1770 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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JEUNE HOMME CHEZ UNE COURTISANE DANS SON RÊVE
Kitagawa Utamaro Série «Rêve profitable à voir absolument d'un coup de sommeil » vers 1801-02 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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COURTISANE DE YOSHIWARA
Kitagawa Utamaro Vers 1796 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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MARTHE AU BAS NOIR
1893 Encre de Chine sur traits de crayon COLLECTION PARTICULIÈRE
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FEMME EN CHEMISE
1893 Encre de Chine sur papier MARSEILLE. MUSÉE CANTINI
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MARTHE NUE DE FACE
Étude pour Marie 1898 Encre de Chine au pinceau GALERIE AB - AGNES AITT0UARES
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FILLE ASSISE
1894 Huile sur carton PORTUGAL, COLLECTION PARTICULIÈRE
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NATURE MORTE AU BOUQUET DE FLEURS OU LA VÉNUS DE CYRÈNE
1930 Huile sur toile BÂLE, KUNSTMUSEUM
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NU A LA LUMIÈRE
1908 Huile sur toile MAH MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE, VILLE DE GENEVE. LEGS VASSILY PHOTIADES 1977.
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NU DEBOUT VU DE DOS DEVANT LA CHEMINÉE
1913 Huile sur toile COLLECTION PARTICULIÈRE, PRETE PAR L’INTERMEDIAIRE DE G-P.F DAUBERVILLE & ARCHIVES BERNHEIM-JEUNE. Messieurs Josse et Gaston Bernheim-Jeune eurent sous contrat Pierre Bonnard de 1904 à 1940. Leurs descendants. Jean et Henry Dauberville, publièrent le catalogue raisonné de l’œuvre peint de Pierre Bonnard en 4 tomes, Guy-Patrice et Floriane Dauberville ont établi le cinquième tome de ce catalogue raisonné de l’œuvre peint de cet artiste
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NU CONTRE LA BAIGNOIRE
Vers 1930 Aquarelle sur traits de crayon COLLECTION PARTICULIÈRE
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LA BAIGNADE
1893 Huile sur panneau COLLECTION BELGE LGR
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NU ACCROUPI
(Dina Vierny) 1938 Aquarelle et gouache COLLECTION ANISABELLE BERÈS MONTANARI
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NU DANS LA BAIGNOIRE
1940| Aquarelle et gouache sur papier COLLECTION PARTICULIÈRE. PRÊTÉ PAR L'INTERMÉDIAIRE DE G-P.F. DAUBERVILLE & ARCHIVES BERNHEIM-JEUNE Messieurs Josse et Gaston Bernheim-Jeune eurent sous contrat Pierre Bonnard de 1904 à 1940. Leurs descendants, Guy-Patrice et Floriane Dauberville ont établi le tome I du catalogue raisonné des aquarelles, gouaches, pastels, crayons de couleur et lavis de cet artiste.
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FLEURS SUR UN TAPIS ROUGE AU CANNET
1928 Huile sur toile LYON, MUSEES DES BEAUX ARTS, LEGS JACQUELINE DELUBAC, 1977
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OISEAU SUR CHRYSANTHÈME
Utagawa Hiroshige Vers 1830-32 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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LE NOUVEAU FUJI À MEGURO
Utagawa Hiroshige Série « Cent vues célèbres d'Edo » Vers 1857 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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ADMIRER DES FLEURS SUR LA DIGUE DE LA RIVIERE SUMIDAGAWA
Utagawa Hiroshige Vers 1849-50 Xylogravure polychrome COLLECTION GEORGES LESKOWICZ
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HANAMI
Au Japon, la Coutume du hanami, c'est-à-dire de la contemplation de la floraison des cerisiers et des pruniers, célèbre le renouveau de la nature après l'hiver. Bonnard est particulièrement sensible à ce thème sur lequel il a réalisé un nombre important d'œuvres représentant des fleurs, des arbres en fleurs ou des bouquets. Fasciné par la beauté des fleurs coupées, il exalte l'éclat éphémère de leurs corolles assemblées en bouquets. Ses compositions réalisées sur le motif, et pour la plupart dans la salle à manger de sa villa du Cannet, exaltent la beauté de la nature. Une méditation qui n'est pas exempte d'une certaine mélancolie à la manière des vanités. Quant à ses jardins fleuris débordants de couleurs contrastées, ils se rattachent à la tradition du sublime avec des compositions montrant la nature à son zénith. Chaque année, comme les Japonais au moment de sakura (la célébration des cerisiers en fleurs), Bonnard guette l'éclosion des fleurs blanches de son amandier. Au-delà de cette contemplation de la beauté passagère des éléments, se cache une méditation plus profonde proche du concept esthétique de yugen qui met l'accent sur le charme subtil des choses. Les tableaux de Bonnard ne décrivent pas une réalité concrète mais permettent de pénétrer la profondeur des phénomènes
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NU GRIS DE PROFIL
Vers 1933 Huile sur toile. Vienne, musée Albertina, la collection Batliner. En 1893, À Paris, Bonnard rencontre sa future compagne à la descente d'un tramway. Celle-ci se présente sous le nom de Marthe de Méligny, un patronyme à la sonorité aristocratique qui ressemble à un pseudonyme d'actrice ou de cocotte. Marthe, de son vrai nom Maria Boursin, est ici représentée dans l'espace de la salle de bains du Cannet, traité comme un assemblage de formes géométriques imbriquées. Alors que le nu est vu strictement de profil, le décor semble basculer verticalement dans une perspective aplatie. La couleur ambrée du corps s'oppose au blanc bleuté des éléments en céramique et à l'outre-mer du carrelage de la pièce. Mais l'élément principal du tableau est la lumière qui dissout l'espace et zèbre le corps de Marthe d'ombres bleutées.
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LE JARDIN AU CANNET
1945 Huile sur toile SAINT CLAUDE, MUSÉE DE L'ABBAYE. DONATION GUY BARDONE - RENÉ GENIS
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L'AMANDIER EN FLEURS
Vers 1930 Huile sur toile LE CANNET, MUSÉE BONNARD, DON DE LA FONDATION MEYER Bonnard confie que l’amandier de son jardin, qui est le premier arbre à fleurir à la sortie de l’hiver lui donne « la force de le peindre chaque année ». Planté au fond du jardin du Cannet, où il se trouve encore aujourd'hui, l'amandier en fleurs est la sentinelle du retour du printemps. La mousse blanche des fleurs, qui occupe toute la hauteur du tableau témoigne de la vitalité de la nature. L'arbre se détache sur un ciel d'azur, où l’air circule entre les branches, apportant un sentiment de paix et d'harmonie. En 1930, l'année de l'exécution de cette toile, la peinture de Bonnard atteint sa plénitude.
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LA PETITE FENÊTRE
1946 Huile sur toile COLLECTION BELGE LGR Après avoir acquis en 1912 un tableau de son ami Matisse représentant un paysage vu à travers une fenêtre ouverte. Bonnard se lance à son tour dans des compositions où la fenêtre, un élément géométrique et stable, sert de cadre à des vues foisonnantes. Il met ici en scène la vue qu'il contemple quotidiennement depuis la chambre à coucher de sa maison du Cannet. Le jardin, résumé à deux plans contrastés dominés par des jaunes et des bleutés, est traité de manière synthétique comme une expansion de couleurs en fusion, de lumière et d'ombre sous un ciel pommelé de petites touches de nuances nacrées.
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