Exposition Jean Daret

Exposition Daret au musée Granet, l'hôtel de Châteaurenard

<center>La Crucifixion </center>avec la Vierge des Sept douleurs, entourée de saint Pierre et de saint Antoine abbé. 1640. Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : JDaret inv et pinxt 1640
Aix-en-Provence, cathédrale Saint-Sauveur Commandé pour la chapelle de la famille Maurel (Pierre Maurel (1601-1672), négociant et intendant général des Finances était son principal mécène à Aix) en l'église Saint-Pierre des Augustins déchaux, Aix-en-Provence. Les toiles des débuts de Jean Daret traduisent  l'influence majeure du courant caravagesque qui parcourt l'ensemble de l'Europe dans cette première moitié du XVIIe siècle. C'est le cas des figures douloureuses de la Vierge et de Marie-Madeleine pleurant le corps du Christ dans la Lamentation, datée de son arrivée à Aix-en-Provence en 1636.
La Crucifixion
avec la Vierge des Sept douleurs, entourée de saint Pierre et de saint Antoine abbé. 1640. Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : JDaret inv et pinxt 1640 Aix-en-Provence, cathédrale Saint-Sauveur Commandé pour la chapelle de la famille Maurel (Pierre Maurel (1601-1672), négociant et intendant général des Finances était son principal mécène à Aix) en l'église Saint-Pierre des Augustins déchaux, Aix-en-Provence. Les toiles des débuts de Jean Daret traduisent l'influence majeure du courant caravagesque qui parcourt l'ensemble de l'Europe dans cette première moitié du XVIIe siècle. C'est le cas des figures douloureuses de la Vierge et de Marie-Madeleine pleurant le corps du Christ dans la Lamentation, datée de son arrivée à Aix-en-Provence en 1636.
1
<center>Étude pour un Christ en croix</center>Pierre noire.
Collection Michel Descours.
Étude pour un Christ en croix
Pierre noire. Collection Michel Descours.
2
<center>La Mise au tombeau</center>1640. Huile sur panneau de noyer. The Horvitz Collection, Wilmington.
La Mise au tombeau
1640. Huile sur panneau de noyer. The Horvitz Collection, Wilmington.
3
<center>Lamentation</center>1636
Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : JDaret fecit Bruciel [...] 1636.
Marseille, Musée des Beaux-Arts
Lamentation
1636 Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : JDaret fecit Bruciel [...] 1636. Marseille, Musée des Beaux-Arts
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<center>Joueur de guitare</center>1636. huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Daret Fecit – belgicae bruxeile 1636. Aix-en-Provence, musée Granet. Le Joueur de guitare, unique toile du maître conservée au musée Granet, proviendrait ainsi de la collection de Pierre Maurel. L'artiste prête ses propres traits au musicien, utilisés de manière générique afin de composer une scène de genre dans la tradition caravagesque des concerts. Si le cadrage à mi-corps, le fond neutre et le traitement de la lumière en clair-obscur la rattachent aux modèles italiens - tout comme la représentation de la guitare baroque, la précision du rendu des détails des objets confine à celle d'une nature morte flamande : rehauts de blancs dans les drapés mousseux, trame du motif du tapis, éclat de lumière dorée sur la coque bombée du luth posé sur la table.
Joueur de guitare
1636. huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Daret Fecit – belgicae bruxeile 1636. Aix-en-Provence, musée Granet. Le Joueur de guitare, unique toile du maître conservée au musée Granet, proviendrait ainsi de la collection de Pierre Maurel. L'artiste prête ses propres traits au musicien, utilisés de manière générique afin de composer une scène de genre dans la tradition caravagesque des concerts. Si le cadrage à mi-corps, le fond neutre et le traitement de la lumière en clair-obscur la rattachent aux modèles italiens - tout comme la représentation de la guitare baroque, la précision du rendu des détails des objets confine à celle d'une nature morte flamande : rehauts de blancs dans les drapés mousseux, trame du motif du tapis, éclat de lumière dorée sur la coque bombée du luth posé sur la table.
5
<center>Joueuse de luth</center>1638
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Daret Bruxel [...]/ et pinxit 1638. Une palette tout aussi colorée est à l'œuvre dans la Joueuse de luth, peint deux ans plus tard peut-être pour lui créer un pendant. L'attitude inspirée des protagonistes baignés de lumière dorée les unit dans un espace de réflexion et de délectation qui leur confère le statut d'œuvres de collection chez leur commanditaire.
Joueuse de luth
1638 Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Daret Bruxel [...]/ et pinxit 1638. Une palette tout aussi colorée est à l'œuvre dans la Joueuse de luth, peint deux ans plus tard peut-être pour lui créer un pendant. L'attitude inspirée des protagonistes baignés de lumière dorée les unit dans un espace de réflexion et de délectation qui leur confère le statut d'œuvres de collection chez leur commanditaire.
6
<center>Le Collectionnisme</center>À l'instar des portraits d'hommes de loi qui représentent la fonction à travers la personne, une clientèle aisée fait appel à Jean Daret pour l'ornement de ses résidences privées et ses œuvres de dévotion personnelle encouragée par l'Église.
Le Joueur de guitare, unique toile du maître conservée au musée Granet, proviendrait ainsi de la collection de Pierre Maurel. L'artiste prête ses propres traits au musicien, utilisés de manière générique afin de composer une scène de genre dans la tradition caravagesque des concerts. Si le cadrage à mi-corps, le fond neutre et le traitement de la lumière en clair-obscur la rattachent aux modèles italiens — tout comme la représentation de la guitare baroque, la précision du rendu des détails des objets confine à celle d'une nature morte flamande : rehauts de blancs dans les drapés mousseux, trame du motif du tapis, éclat de lumière dorée sur la coque bombée du luth posé sur la table. Une palette tout aussi colorée est à l'œuvre dans la Joueuse de luth, peint deux ans plus tard peut-être pour lui créer un pendant. L'attitude inspirée des protagonistes baignés de lumière dorée les unit dans un espace de réflexion et de délectation qui leur confère le statut d'œuvres de collection chez leur commanditaire.
Dans le XVIIe siècle de la Contre-Réforme, la dévotion à la Mère de Dieu est encouragée et particulièrement adaptée à des œuvres de format intimiste que Daret et ses contemporains reprennent de modèles italiens diffusés au retour en France en 1627 de Simon Vouet (1590-1649). L'harmonie de couleurs claires et pures de la Conversion de saint Paul n'est pas sans rappeler l'art du peintre parisien Laurent de la Hyre (1606-1656).
Le Collectionnisme
À l'instar des portraits d'hommes de loi qui représentent la fonction à travers la personne, une clientèle aisée fait appel à Jean Daret pour l'ornement de ses résidences privées et ses œuvres de dévotion personnelle encouragée par l'Église. Le Joueur de guitare, unique toile du maître conservée au musée Granet, proviendrait ainsi de la collection de Pierre Maurel. L'artiste prête ses propres traits au musicien, utilisés de manière générique afin de composer une scène de genre dans la tradition caravagesque des concerts. Si le cadrage à mi-corps, le fond neutre et le traitement de la lumière en clair-obscur la rattachent aux modèles italiens — tout comme la représentation de la guitare baroque, la précision du rendu des détails des objets confine à celle d'une nature morte flamande : rehauts de blancs dans les drapés mousseux, trame du motif du tapis, éclat de lumière dorée sur la coque bombée du luth posé sur la table. Une palette tout aussi colorée est à l'œuvre dans la Joueuse de luth, peint deux ans plus tard peut-être pour lui créer un pendant. L'attitude inspirée des protagonistes baignés de lumière dorée les unit dans un espace de réflexion et de délectation qui leur confère le statut d'œuvres de collection chez leur commanditaire. Dans le XVIIe siècle de la Contre-Réforme, la dévotion à la Mère de Dieu est encouragée et particulièrement adaptée à des œuvres de format intimiste que Daret et ses contemporains reprennent de modèles italiens diffusés au retour en France en 1627 de Simon Vouet (1590-1649). L'harmonie de couleurs claires et pures de la Conversion de saint Paul n'est pas sans rappeler l'art du peintre parisien Laurent de la Hyre (1606-1656).
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<center>Portrait de Gabriel Teste</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Huile sur toile
Avignon, collection particulière.
Portrait de Gabriel Teste
Nicolas Mignard (1606-1668) Huile sur toile Avignon, collection particulière.
8
<center>Portrait d’un magistrat</center>1638. Huile sur toile, signé et daté à droite : J. Darret 1638. Marseille, musée des Beaux-Arts.
Portrait d’un magistrat
1638. Huile sur toile, signé et daté à droite : J. Darret 1638. Marseille, musée des Beaux-Arts.
9
<center>Scène de bataille</center>Huile sur toile
The Horvitz Collection, Wilmington
Scène de bataille
Huile sur toile The Horvitz Collection, Wilmington
10
<center>La Conversion de saint Paul</center>Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Joannes Daret Invertit et fecit 164 ?
Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot. Dans le XVIIe siècle de la Contre-Réforme, la dévotion à la Mère de Dieu est encouragée et particulièrement adaptée à des œuvres de format intimiste que Daret et ses contemporains reprennent de modèles italiens diffusés au retour en France en 1627 de Simon Vouet (1 590-1649). L'harmonie de couleurs claires et pures de la Conversion de saint Paul n'est pas sans rappeler l'art du peintre parisien Laurent de la Hyre (1606-1656).
La Conversion de saint Paul
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : Joannes Daret Invertit et fecit 164 ? Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot. Dans le XVIIe siècle de la Contre-Réforme, la dévotion à la Mère de Dieu est encouragée et particulièrement adaptée à des œuvres de format intimiste que Daret et ses contemporains reprennent de modèles italiens diffusés au retour en France en 1627 de Simon Vouet (1 590-1649). L'harmonie de couleurs claires et pures de la Conversion de saint Paul n'est pas sans rappeler l'art du peintre parisien Laurent de la Hyre (1606-1656).
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<center>Vierge à l'Enfant</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Huile sur toile
Marseille, musée des Beaux-Arts
Vierge à l'Enfant
Nicolas Mignard (1606-1668) Huile sur toile Marseille, musée des Beaux-Arts
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<center>Vierge à l'Enfant</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Huile sur toile
Marseille, musée des Beaux-Arts
Vierge à l'Enfant
Nicolas Mignard (1606-1668) Huile sur toile Marseille, musée des Beaux-Arts
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<center>Vierge à l'Enfant</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Huile sur toile
Marseille, musée des Beaux-Arts
Vierge à l'Enfant
Nicolas Mignard (1606-1668) Huile sur toile Marseille, musée des Beaux-Arts
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<center>Vierge à l’Enfant</center>Reynaud Levieux (1613-1699)
Huile sur toile
Commune de Martigues, musée Ziem
Vierge à l’Enfant
Reynaud Levieux (1613-1699) Huile sur toile Commune de Martigues, musée Ziem
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<center>Vierge à l'Enfant</center>1639
Huile sur panneau, signé et daté sur le bord de la croix : 1639 DARET
Collection particulière.
Vierge à l'Enfant
1639 Huile sur panneau, signé et daté sur le bord de la croix : 1639 DARET Collection particulière.
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<center>L'Annonciation</center>Huile sur toile
Saint-Martin-de-Pallières, église Saint-Etienne (ancienne église Notre-Dame de l'Assomption)
Classé monument historique par arrêté du 09.04.1993
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et de la fondation du patrimoine.
L'Annonciation
Huile sur toile Saint-Martin-de-Pallières, église Saint-Etienne (ancienne église Notre-Dame de l'Assomption) Classé monument historique par arrêté du 09.04.1993 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et de la fondation du patrimoine.
17
<center>Le Bienheureux Salvador de Horta guérissant les malades</center>1637
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : J. DARET BR / BELGI INVE ET / PINXIT ANNO / 1637
Aix-en-Provence, église Sainte-Matie-Madeleine. Commandé pour l'église des Récollets
Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910.
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public. C'est la première commande de Daret pour une église aixoise, celle de l'ordre des Récollets. Le frère franciscain y est peint agissant sous la bénédiction de la Vierge pour guérir une variété de maux. L'éventail des pigments utilisés, tels que l'azurite, le vermillon, des laques rouges ou le vert au cuivre, montre le soin et la volonté du peintre de faire de cette première commande une œuvre de qualité qui servirait sa réputation pour asseoir une clientèle.
Le Bienheureux Salvador de Horta guérissant les malades
1637 Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : J. DARET BR / BELGI INVE ET / PINXIT ANNO / 1637 Aix-en-Provence, église Sainte-Matie-Madeleine. Commandé pour l'église des Récollets Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public. C'est la première commande de Daret pour une église aixoise, celle de l'ordre des Récollets. Le frère franciscain y est peint agissant sous la bénédiction de la Vierge pour guérir une variété de maux. L'éventail des pigments utilisés, tels que l'azurite, le vermillon, des laques rouges ou le vert au cuivre, montre le soin et la volonté du peintre de faire de cette première commande une œuvre de qualité qui servirait sa réputation pour asseoir une clientèle.
18
<center>Tableaux d'Eglises.</center>La peinture religieuse destinée à orner les autels des églises et chapelles provençales occupe une place primordiale dans la production de Jean Daret. Il reçoit ainsi tout au long de sa carrière de nombreuses commandes, dont les dessins préparatoires mis en relation avec les toiles achevées permettent de comprendre le processus créatif de l'artiste.
Considéré par l'historien d'art Charles-Philippe de Chennevières en 1847 comme l'une des meilleures œuvres de l'artiste, et admiré par le peintre aixois éponyme du musée François-Marius Granet (1775-1849), Le Bienheureux Salvador de Horta guérissant les malades (1637) est la première commande de Daret pour une église aixoise, celle de l'ordre des Récollets. Le frère franciscain y est peint agissant sous la bénédiction de la Vierge pour guérir une variété de maux. L'éventail des pigments utilisés, tels que Tazurite, le vermillon, des laques rouges ou le vert au cuivre, montre le soin et la volonté du peintre de faire de cette première commande une œuvre de qualité qui servirait sa réputation pour asseoir une clientèle. De fait, Daret reçoit notamment en 1643 la commande du retable de la chapelle de la confrérie du Rosaire dans l'église des Prêcheurs, pour laquelle il use d'une palette particulièrement riche et onéreuse, et dont le grand dessin du musée Arbaud montre qu'il fut sans doute apprécié et copié. Ces iconographies liées aux ordres réformés et confréries religieuses qui fleurissent au XVIIe siècle s'observent aux côtés de thèmes traditionnels de la vie mariale et des vies de saints, qui sont autant de figures de dévotion et de moralité pour les fidèles. Les modèles de composition par José de Ribera (1591-1652) pour le Martyre de saint Barthélémy (1641), ou Philippe de Champaigne (1602-1674) pour L’Annonciation (1650) circulent alors dans les ateliers par la gravure.
Tableaux d'Eglises.
La peinture religieuse destinée à orner les autels des églises et chapelles provençales occupe une place primordiale dans la production de Jean Daret. Il reçoit ainsi tout au long de sa carrière de nombreuses commandes, dont les dessins préparatoires mis en relation avec les toiles achevées permettent de comprendre le processus créatif de l'artiste. Considéré par l'historien d'art Charles-Philippe de Chennevières en 1847 comme l'une des meilleures œuvres de l'artiste, et admiré par le peintre aixois éponyme du musée François-Marius Granet (1775-1849), Le Bienheureux Salvador de Horta guérissant les malades (1637) est la première commande de Daret pour une église aixoise, celle de l'ordre des Récollets. Le frère franciscain y est peint agissant sous la bénédiction de la Vierge pour guérir une variété de maux. L'éventail des pigments utilisés, tels que Tazurite, le vermillon, des laques rouges ou le vert au cuivre, montre le soin et la volonté du peintre de faire de cette première commande une œuvre de qualité qui servirait sa réputation pour asseoir une clientèle. De fait, Daret reçoit notamment en 1643 la commande du retable de la chapelle de la confrérie du Rosaire dans l'église des Prêcheurs, pour laquelle il use d'une palette particulièrement riche et onéreuse, et dont le grand dessin du musée Arbaud montre qu'il fut sans doute apprécié et copié. Ces iconographies liées aux ordres réformés et confréries religieuses qui fleurissent au XVIIe siècle s'observent aux côtés de thèmes traditionnels de la vie mariale et des vies de saints, qui sont autant de figures de dévotion et de moralité pour les fidèles. Les modèles de composition par José de Ribera (1591-1652) pour le Martyre de saint Barthélémy (1641), ou Philippe de Champaigne (1602-1674) pour L’Annonciation (1650) circulent alors dans les ateliers par la gravure.
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<center>Prédelle avec des scènes de la vie de saint Barthélémy</center>1641
Huile sur panneau de noyer
Aups, collégiale Saint-Pancrace
Commandé pour la chapelle du château de Fabrègues, Aups
Classé monument historique par arrête du 17.03.1908
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois  ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
Prédelle avec des scènes de la vie de saint Barthélémy
1641 Huile sur panneau de noyer Aups, collégiale Saint-Pancrace Commandé pour la chapelle du château de Fabrègues, Aups Classé monument historique par arrête du 17.03.1908 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
20
<center>Étude d'un Christ demi-nu, vu à mi-corps, reprise de la tête</center>Sanguine sur papier collé en plein
Rouen, musée des Beaux-Arts.
Étude d'un Christ demi-nu, vu à mi-corps, reprise de la tête
Sanguine sur papier collé en plein Rouen, musée des Beaux-Arts.
21
<center>Étude de Dieu</center>[au verso, saint André]
Sanguine sur papier
Étude de Dieu
[au verso, saint André] Sanguine sur papier
22
<center>Étude pour la Vierge intercédant pour la ville d'Aix assiégée par le comte d'Alais</center>Plume et encre de Chine, lavis gris sur esquisse à la pierre noire sur papier
Collection particulière
Étude pour la Vierge intercédant pour la ville d'Aix assiégée par le comte d'Alais
Plume et encre de Chine, lavis gris sur esquisse à la pierre noire sur papier Collection particulière
23
<center>La Vierge intercédant pour la ville d'Aix [fragment Vue d'Aix assiégée par le comte d'Alais]</center>1649
Huile sur toile, fragment.
Aix-en-Provence, collection du musée du Viel Aix.
La Vierge intercédant pour la ville d'Aix [fragment Vue d'Aix assiégée par le comte d'Alais]
1649 Huile sur toile, fragment. Aix-en-Provence, collection du musée du Viel Aix.
24
<center>Martyre de saint Barthélémy</center>1641
Huile sur toile, signé et daté en bas à droite I JDaret 1641
Commandé pour la chapelle du château de Fabrègues, Aups
Classé monument historique par arrête du 17.03.190. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois  ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
Martyre de saint Barthélémy
1641 Huile sur toile, signé et daté en bas à droite I JDaret 1641 Commandé pour la chapelle du château de Fabrègues, Aups Classé monument historique par arrête du 17.03.190. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
25
<center>La Nativité</center>1654
Huile sur toile, signé et daté : 1654 /?/
La Barben, Rocher Mistral.
Collection particulière
La Nativité
1654 Huile sur toile, signé et daté : 1654 /?/ La Barben, Rocher Mistral. Collection particulière
26
<center>Saint Paul ermite et saint Antoine abbé</center>Huile sur toile, signé en bas à gauche : Daret fe[...]
Vence, ancienne cathédrale Notre-Dame de la Nativité Commandé pour la chapelle Saint-Antoine de la cathédrale de Vence
Classé monument historique par arrêté du 02.05.1910. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois  ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine
Saint Paul ermite et saint Antoine abbé
Huile sur toile, signé en bas à gauche : Daret fe[...] Vence, ancienne cathédrale Notre-Dame de la Nativité Commandé pour la chapelle Saint-Antoine de la cathédrale de Vence Classé monument historique par arrêté du 02.05.1910. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en c< Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine
27
<center>Don du Rosaire</center>1643.
Huile sur toile cintrée, signé et daté : Joannes Daret Brux, inevn. Pixit 1643.
Aix en Provence, église Sainte-Marie-Madeleine. Commandé pour la chapelle du Rosaire de l'église des Prêcheurs. Classé monument historique par arrêté du 20. 0 9. 1910
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
Don du Rosaire
1643. Huile sur toile cintrée, signé et daté : Joannes Daret Brux, inevn. Pixit 1643. Aix en Provence, église Sainte-Marie-Madeleine. Commandé pour la chapelle du Rosaire de l'église des Prêcheurs. Classé monument historique par arrêté du 20. 0 9. 1910 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
28
<center>Le Don du Rosaire. </center>Pierre noire et lavis brun sur papier. Aix-en-Provence, musée Paul Arbaud.
Le Don du Rosaire.
Pierre noire et lavis brun sur papier. Aix-en-Provence, musée Paul Arbaud.
29
<center>Étude pour Saint-Dominique.</center>1643. Pierre noire sur papier Marseille, musée des Beaux-Arts.
Étude pour Saint-Dominique.
1643. Pierre noire sur papier Marseille, musée des Beaux-Arts.
30
<center>Annonciation avec saint Augustin et sainte Ursule</center>1642
Mine de plomb, plume et lavis brun
Aix-en-Provence, musée Paul-Arbaud.
Annonciation avec saint Augustin et sainte Ursule
1642 Mine de plomb, plume et lavis brun Aix-en-Provence, musée Paul-Arbaud.
31
<center>Etude de figure assise pour saint Paul ermite et saint
Antoine abbé</center>[au verso, même sujet avec étude de mains]
Sanguine sur papier
Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg.
Etude de figure assise pour saint Paul ermite et saint Antoine abbé
[au verso, même sujet avec étude de mains] Sanguine sur papier Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg.
32
<center>Projet de décor religieux</center>Pierre noire, plume et encre brune, lavis gris
France, collection particulière, courtesy galerie de Bayser.
Projet de décor religieux
Pierre noire, plume et encre brune, lavis gris France, collection particulière, courtesy galerie de Bayser.
33
<center>Cabinet des dessins.</center>On connaît une centaine d'œuvres graphiques de la main de Jean Daret qui dessinent les contours d'un artiste perfectionniste et protéiforme. Habile dans ses études préparatoires pour des peintures, il travaille également à la conception de festivités éphémères, d'ensembles décoratifs et s'essaye aussi à la gravure, un pan jusqu'ici méconnu de son œuvre. Daret a l'habitude de préparer ses compositions au lavis d'encre brune {Annonciation avec saint Augustin et sainte Ursule), et d'étudier les figures de manière plus précise à la sanguine (Diogène) ou à l'encre et à la pierre noire {Saint Antoine).
Il fournit également de grands dessins pour des projets décoratifs : un probable baldaquin éphémère d'église dont l'envolée des anges notamment ne peut avoir été traduite que dans des matériaux légers, ou encore un projet de cheminée où l'on découvre un Daret concepteur de décor pour d'autres corps de métiers tels que sculpteurs, ornemanistes, stucateurs. Jean Daret a pu apprendre à travailler à l’eau-forte pendant son séjour à Paris en 1633 aux côtés de son cousin germain le graveur Pierre Daret (1604-1678), mais sa production reste limitée et très peu connue. La série profane des Vertus théologales et cardinales en neuf pièces dédiée à sa sœur Marguerite est montrée ici pour la première fois.
Cabinet des dessins.
On connaît une centaine d'œuvres graphiques de la main de Jean Daret qui dessinent les contours d'un artiste perfectionniste et protéiforme. Habile dans ses études préparatoires pour des peintures, il travaille également à la conception de festivités éphémères, d'ensembles décoratifs et s'essaye aussi à la gravure, un pan jusqu'ici méconnu de son œuvre. Daret a l'habitude de préparer ses compositions au lavis d'encre brune {Annonciation avec saint Augustin et sainte Ursule), et d'étudier les figures de manière plus précise à la sanguine (Diogène) ou à l'encre et à la pierre noire {Saint Antoine). Il fournit également de grands dessins pour des projets décoratifs : un probable baldaquin éphémère d'église dont l'envolée des anges notamment ne peut avoir été traduite que dans des matériaux légers, ou encore un projet de cheminée où l'on découvre un Daret concepteur de décor pour d'autres corps de métiers tels que sculpteurs, ornemanistes, stucateurs. Jean Daret a pu apprendre à travailler à l’eau-forte pendant son séjour à Paris en 1633 aux côtés de son cousin germain le graveur Pierre Daret (1604-1678), mais sa production reste limitée et très peu connue. La série profane des Vertus théologales et cardinales en neuf pièces dédiée à sa sœur Marguerite est montrée ici pour la première fois.
34
<center>La Mort de saint Joseph</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
1654
Huile sur toile cintrée à oreilles, signé et daté : N. Mignard invenit I et pinxit
Apenione 1654
Avignon, chapelle de Sainte-Marthe
Commandé pour l'église des Carmes déchaux, Avignon
Classé monument historique par arrêté du 04.01.1910.
La Mort de saint Joseph
Nicolas Mignard (1606-1668) 1654 Huile sur toile cintrée à oreilles, signé et daté : N. Mignard invenit I et pinxit Apenione 1654 Avignon, chapelle de Sainte-Marthe Commandé pour l'église des Carmes déchaux, Avignon Classé monument historique par arrêté du 04.01.1910.
35
<center>Le Retour de la Sainte Famille, dit aussi Trinité terrestre</center>Huile sur toile, signé et daté : J. Daret, 164 ?
Saint-Julien-le-Montagnier, église Sainte-Trinité
Inscrit monument historique par arrêté du 21.01.2021
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en Coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois  ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
Le Retour de la Sainte Famille, dit aussi Trinité terrestre
Huile sur toile, signé et daté : J. Daret, 164 ? Saint-Julien-le-Montagnier, église Sainte-Trinité Inscrit monument historique par arrêté du 21.01.2021 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration réalisée en Coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine ( CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation rée des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale de culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Rée Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la Fondation du Patrimoine.
36
<center>La chapelle de l'Association de la Sainte-Famille</center>Le décor de la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, à laquelle Daret adhère en 1648, est entièrement exécuté par l'artiste entre 1643 et 1653, à l'exception du tableau du maître autel. Située dans la cour de la congrégation de l'Oratoire, la chapelle compte alors vingt-deux représentations de saints en pied liés à la Sainte Parenté. Y sont ainsi représentés sainte Anne et sa descendance, accompagnés de quelques saints provençaux, insérés dans des lambris de bois doré. Une étude de plafond ainsi que six toiles et une étude pour une septième sont aujourd'hui connues de ce décor aux éléments détruits ou dispersés après la Révolution. Elles sont pour la première fois réunies ici.
Deux peintures, Saint Jacques le Majeur et Saint Sidoine, ont été intégrées dans un retable à l'église Notre Dame de Consolation à Aix-en-Provence. Deux autres toiles, Sainte Anne et Saint Joseph le Juste, sont conservées dans la chapelle du collège Mignet, enfin Saint Zacharie et Saint Thaddée ont été transférées dans l'église de Varages. L'état hétérogène des toiles s'explique par les conditions diverses de conservation de leur lieu d'accueil ainsi que leur histoire matérielle mouvementée. Ces traces subsistent au-delà de leur restauration pour l'exposition. Sainte Anne et Saint Joachim de l'église de Saint-Canadet proviendraient quant à eux d'un décor ultérieur, celui de la chapelle des Messieurs dans l'enceinte du couvent des Jésuites, et montrent la permanence de cette iconographie dans les années 1660. Le thème de la Mort de saint Joseph, dite «la bonne mort», courant dans l'Europe du Sud de la Contre-Réforme, connaît quant à lui un engouement particulier en Provence au milieu du XVIIe siècle.
La chapelle de l'Association de la Sainte-Famille
Le décor de la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, à laquelle Daret adhère en 1648, est entièrement exécuté par l'artiste entre 1643 et 1653, à l'exception du tableau du maître autel. Située dans la cour de la congrégation de l'Oratoire, la chapelle compte alors vingt-deux représentations de saints en pied liés à la Sainte Parenté. Y sont ainsi représentés sainte Anne et sa descendance, accompagnés de quelques saints provençaux, insérés dans des lambris de bois doré. Une étude de plafond ainsi que six toiles et une étude pour une septième sont aujourd'hui connues de ce décor aux éléments détruits ou dispersés après la Révolution. Elles sont pour la première fois réunies ici. Deux peintures, Saint Jacques le Majeur et Saint Sidoine, ont été intégrées dans un retable à l'église Notre Dame de Consolation à Aix-en-Provence. Deux autres toiles, Sainte Anne et Saint Joseph le Juste, sont conservées dans la chapelle du collège Mignet, enfin Saint Zacharie et Saint Thaddée ont été transférées dans l'église de Varages. L'état hétérogène des toiles s'explique par les conditions diverses de conservation de leur lieu d'accueil ainsi que leur histoire matérielle mouvementée. Ces traces subsistent au-delà de leur restauration pour l'exposition. Sainte Anne et Saint Joachim de l'église de Saint-Canadet proviendraient quant à eux d'un décor ultérieur, celui de la chapelle des Messieurs dans l'enceinte du couvent des Jésuites, et montrent la permanence de cette iconographie dans les années 1660. Le thème de la Mort de saint Joseph, dite «la bonne mort», courant dans l'Europe du Sud de la Contre-Réforme, connaît quant à lui un engouement particulier en Provence au milieu du XVIIe siècle.
37
<center>L'Ange Gabriel apparaît à saint Zacharie</center>Huile sur toile
Varages, église Notre-Dame de Nazareth Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence
En cours de protection au titre des Monuments historiques
Ce tableau, à l'instar de nombreuses œuvres méconnues de Jean Daret, témoigne d'une histoire matérielle bouleversée, et présente un état qui nécessiterait une restauration fondamentale. On observe encore la couche picturale originale en certains endroits, notamment sur l'autel et le visage du saint. En bas, sur la plinthe récurrente dans cette série, on peut lire une partie seulement de la lettre «s» du mot «Sanctus».
L'Ange Gabriel apparaît à saint Zacharie
Huile sur toile Varages, église Notre-Dame de Nazareth Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence En cours de protection au titre des Monuments historiques Ce tableau, à l'instar de nombreuses œuvres méconnues de Jean Daret, témoigne d'une histoire matérielle bouleversée, et présente un état qui nécessiterait une restauration fondamentale. On observe encore la couche picturale originale en certains endroits, notamment sur l'autel et le visage du saint. En bas, sur la plinthe récurrente dans cette série, on peut lire une partie seulement de la lettre «s» du mot «Sanctus».
38
<center>La Vierge donnant le scapulaire à saint Simon Stock</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Sanguine
Marseille, musée Grobet-Labadié
La Vierge donnant le scapulaire à saint Simon Stock
Nicolas Mignard (1606-1668) Sanguine Marseille, musée Grobet-Labadié
39
<center>Vierge à l'Enfant</center>Reynaud Levieux (1615-1699)
Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun sur papier, mite au carreau à la sanguine
Orléans, musée des Beaux-arts, legs Fourché en 1922
Vierge à l'Enfant
Reynaud Levieux (1615-1699) Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun sur papier, mite au carreau à la sanguine Orléans, musée des Beaux-arts, legs Fourché en 1922
40
<center>Vierge à l'Enfant</center>Reynaud Levieux (1615-1699)
Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun sur papier, mite au carreau à la sanguine
Orléans, musée des Beaux-arts, legs Fourché en 1922
Vierge à l'Enfant
Reynaud Levieux (1615-1699) Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun sur papier, mite au carreau à la sanguine Orléans, musée des Beaux-arts, legs Fourché en 1922
41
<center>Saint Jacques le Majeur</center>Huile sur toile cintrée
Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation
Commandé pour la chapelle de l'Association de k Sainte Famille, Aix-en-Provence
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
Saint Jacques le Majeur
Huile sur toile cintrée Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation Commandé pour la chapelle de l'Association de k Sainte Famille, Aix-en-Provence Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
42
<center>Saint Thaddée</center>Huile sur toile
Varages, église Notre-Dame de Nazareth Commandé pour la chapelle de l'Association de 1a Sainte Famille, Aix-en-Provence
En cours de protection au titre des Monuments historiques
Saint Thaddée
Huile sur toile Varages, église Notre-Dame de Nazareth Commandé pour la chapelle de l'Association de 1a Sainte Famille, Aix-en-Provence En cours de protection au titre des Monuments historiques
43
<center>Saint Sidoine </center>Huile sur toile cintrée
Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation
Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
Saint Sidoine
Huile sur toile cintrée Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Bouches-du-Rhône.
44
<center>Saint Joseph dit Barsabas</center>1653
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : /. Daret inv.torfaciebat 1653
Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes» Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
Saint Joseph dit Barsabas
1653 Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : /. Daret inv.torfaciebat 1653 Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes» Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
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<center>Sainte Anne</center>Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : /. Daret infecit 165 ?
Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes» Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
Sainte Anne
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : /. Daret infecit 165 ? Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes» Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
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<center>Saint Joachim</center>Huile sur toile
Le Puy-Sainte-Réparade, hameau de Saint-Canadet, église Saint-Pierre-ès-Liens
Commandé pour la chapelle de la congrégation des Messieurs au couvent des Jésuites» Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 29.10.1997
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
Saint Joachim
Huile sur toile Le Puy-Sainte-Réparade, hameau de Saint-Canadet, église Saint-Pierre-ès-Liens Commandé pour la chapelle de la congrégation des Messieurs au couvent des Jésuites» Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 29.10.1997 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
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<center>Sainte Anne</center>Huile sur toile
Le Puy-Sainte-Réparade, hameau de Saint-Canadet, église Saint-Pierre-ès-Liens
Commandé pour la chapelle de la congrégation des Messieurs au couvent des Jésuites» Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 29.10.1997
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
Sainte Anne
Huile sur toile Le Puy-Sainte-Réparade, hameau de Saint-Canadet, église Saint-Pierre-ès-Liens Commandé pour la chapelle de la congrégation des Messieurs au couvent des Jésuites» Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 29.10.1997 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
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<center>La Mort de saint Joseph</center>Reynaud Levieux (1613-1699)
Huile sur toile
Sérignan-du-Comtat, église Saint-Etienne
Classé monument historique par arrêté du 13.10.1995
La Mort de saint Joseph
Reynaud Levieux (1613-1699) Huile sur toile Sérignan-du-Comtat, église Saint-Etienne Classé monument historique par arrêté du 13.10.1995
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<center>La Mort de saint Joseph</center>1649
Huile sur toile, signé et daté tut le bord du lit : J Daret invent et facieb 1649
Lambesc, église Notre-Dame-de-l'Assomption
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA)
La Mort de saint Joseph
1649 Huile sur toile, signé et daté tut le bord du lit : J Daret invent et facieb 1649 Lambesc, église Notre-Dame-de-l'Assomption Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA)
50
<center>Des Vertus Théologales et Cardinales</center>Hyeroglifiques. Frontispice
Des Vertus Théologales et Cardinales
Hyeroglifiques. Frontispice
51
<center>Des Vertus Théologales et Cardinales</center>Hyeroglifiques
Des Vertus Théologales et Cardinales
Hyeroglifiques
52
<center>Poésie galantes</center>Putto debout sous un arbre avec des livres
Eau-forte
Nancy, musée des Beaux-Arts, Lorraine, France, dotation Jacquet et Guy Thuillier
Poésie galantes
Putto debout sous un arbre avec des livres Eau-forte Nancy, musée des Beaux-Arts, Lorraine, France, dotation Jacquet et Guy Thuillier
53
<center>Le Jardinier</center>Encre à la plume et crayon graphite sur papier
Aix-en-Provence, musée Granet
Le Jardinier
Encre à la plume et crayon graphite sur papier Aix-en-Provence, musée Granet
54
<center>Étude de figure tenant un lys</center>Pierre noire, plume et lavis gris sut papier
Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg
Étude de figure tenant un lys
Pierre noire, plume et lavis gris sut papier Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg
55
<center>Le Mausolée d'Igel près de Trêves</center>Eau-forte
Paris, collection particulière.
Le Mausolée d'Igel près de Trêves
Eau-forte Paris, collection particulière.
56
<center>Hommage à Rainaud de Séguiran</center>Louis Cundier (vers 1615-1681) d'après Jean Daret
Burin
Aix-en-Provence, musée Paul Arbaud
Hommage à Rainaud de Séguiran
Louis Cundier (vers 1615-1681) d'après Jean Daret Burin Aix-en-Provence, musée Paul Arbaud
57
<center>Assomption de la Vierge</center>
Assomption de la Vierge
58
<center>Assomption de la Vierge</center>1647
Huile sur toile, signé et daté en bas à droite :
I. DARET INVENTOR FACIEBAT ANNO MDCXLVII
Pignans, collégiale de la Nativité de Notre-Dame
Classé monument historique par arrêté du 02.05.1984
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et de la fondation du patrimoine, d’Allianz France et de la Fondation pour la sauvegarde de l'Art Français, dans le cadre de l'opération « Le Plus Grand Musée de France ».
Assomption de la Vierge
1647 Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : I. DARET INVENTOR FACIEBAT ANNO MDCXLVII Pignans, collégiale de la Nativité de Notre-Dame Classé monument historique par arrêté du 02.05.1984 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et de la fondation du patrimoine, d’Allianz France et de la Fondation pour la sauvegarde de l'Art Français, dans le cadre de l'opération « Le Plus Grand Musée de France ».
59
<center>Figure agenouillée vue de dos </center>[au verso, Études pour la même figure]
Sanguine sur papier.
Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques
Figure agenouillée vue de dos
[au verso, Études pour la même figure] Sanguine sur papier. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques
60
<center>Deux études de tête d'homme de profil gauche</center>Sanguine sur papier
Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg.
Deux études de tête d'homme de profil gauche
Sanguine sur papier Saint-Cloud, département des Hauts-de-Seine, musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg.
61
<center>Feuille d'études pour l'Assomption</center>Vers 1647
Sanguine sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts
Feuille d'études pour l'Assomption
Vers 1647 Sanguine sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts
62
<center>Étude de tête féminine</center>[au verso, Homme drapé en buste]
Sanguine sur papier
Nancy. Lorraine, musée des Beaux-Arts, donation Jacques et Guy Thuillier
Étude de tête féminine
[au verso, Homme drapé en buste] Sanguine sur papier Nancy. Lorraine, musée des Beaux-Arts, donation Jacques et Guy Thuillier
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<center>Jean Daret à Aix-en-Provence</center>Avec la construction du quartier Mazarin à partir de 1646, la ville d'Aix s'agrandit d'un tiers. Y voisinent la noblesse de robe et les familles d'artistes et d'artisans qu'elle emploie pour le décor de ses hôtels particuliers. Jean Daret acquiert une première maison rue du Quatre Septembre puis une autre rue Cardinale, grâce aux prêts consentis par son mécène Pierre Maurel, qu'il rembourse en travaux de peinture et portraits pour son château de Pontevès et son hôtel sur le cours à carrosses, actuel cours Mirabeau. Un plafond à la française y a été récemment redécouvert, montrant par alternance motifs floraux et médaillons en camaïeux représentant les Sept Sages de la Grèce antique.
Le décor le plus célèbre de Daret et son chef-d'œuvre incontesté est celui de l'escalier en trompe-l'œil de l'hôtel de Châteaurenard, daté de 1654. Commandé par François Aymar d'Albi, parlementaire à la cour, ce décor d'architecture en trompe-l'œil a fait l'admiration du roi Louis XIV venu séjourner à Aix en 1660. Le visiteur, en montant la volée de marches, est accueilli par un jeune homme curieux se penchant d'une fenêtre ornée d'un rideau rouge - sans doute l'un des fils de l'artiste, Jean-Baptiste, pour découvrir une loggia ouverte sur un jardin. Les colonnes antiques peintes mènent le regard vers l'envolée de la Vertu immortelle et les voussures du plafond montrant les Arts libéraux. L'ambition, l'unité d'espace et l'iconographie érudite confirment l'importance de ce décor pour la peinture française du XVIIesiècle qui s'inspire de la quadratura italienne, l'art de la perspective illusionniste.
On sait également que Daret conçoit pour des maîtres gypsiers, des sculpteurs et des menuisiers : il donne par exemple le dessin du retable de la Pentecôte peint en 1653 à l'église du Saint-Esprit d'Aix-en-Provence. L'ultime toile de Daret se trouve à la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence : l'immense Cène y reste inachevée à la mort de l'artiste en 1668
Jean Daret à Aix-en-Provence
Avec la construction du quartier Mazarin à partir de 1646, la ville d'Aix s'agrandit d'un tiers. Y voisinent la noblesse de robe et les familles d'artistes et d'artisans qu'elle emploie pour le décor de ses hôtels particuliers. Jean Daret acquiert une première maison rue du Quatre Septembre puis une autre rue Cardinale, grâce aux prêts consentis par son mécène Pierre Maurel, qu'il rembourse en travaux de peinture et portraits pour son château de Pontevès et son hôtel sur le cours à carrosses, actuel cours Mirabeau. Un plafond à la française y a été récemment redécouvert, montrant par alternance motifs floraux et médaillons en camaïeux représentant les Sept Sages de la Grèce antique. Le décor le plus célèbre de Daret et son chef-d'œuvre incontesté est celui de l'escalier en trompe-l'œil de l'hôtel de Châteaurenard, daté de 1654. Commandé par François Aymar d'Albi, parlementaire à la cour, ce décor d'architecture en trompe-l'œil a fait l'admiration du roi Louis XIV venu séjourner à Aix en 1660. Le visiteur, en montant la volée de marches, est accueilli par un jeune homme curieux se penchant d'une fenêtre ornée d'un rideau rouge - sans doute l'un des fils de l'artiste, Jean-Baptiste, pour découvrir une loggia ouverte sur un jardin. Les colonnes antiques peintes mènent le regard vers l'envolée de la Vertu immortelle et les voussures du plafond montrant les Arts libéraux. L'ambition, l'unité d'espace et l'iconographie érudite confirment l'importance de ce décor pour la peinture française du XVIIesiècle qui s'inspire de la quadratura italienne, l'art de la perspective illusionniste. On sait également que Daret conçoit pour des maîtres gypsiers, des sculpteurs et des menuisiers : il donne par exemple le dessin du retable de la Pentecôte peint en 1653 à l'église du Saint-Esprit d'Aix-en-Provence. L'ultime toile de Daret se trouve à la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence : l'immense Cène y reste inachevée à la mort de l'artiste en 1668
64
<center>Étude de plafond</center>Pierre noire, plume et lavis gris sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
Étude de plafond
Pierre noire, plume et lavis gris sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
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<center>Diane découvrant la grossesse de Callisto</center>1642
Huile sur toile, signé et daté : J. Daret 1642
Marseille, musée des Beaux-Arts
Diane découvrant la grossesse de Callisto
1642 Huile sur toile, signé et daté : J. Daret 1642 Marseille, musée des Beaux-Arts
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<center></center>
67
<center></center>
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<center>Le décor intérieur</center>Goût pour les jeux de perspective, recherche de l'harmonie et de la richesse des coloris, la peinture décorative permet à Jean Daret de mettre en évidence ses qualités picturales. Elles s'expriment avec force et vigueur dans la Scène de bataille et avec théâtralité dans la toile plafonnante de Diane découvrant la grossesse de Callisto, provenant probablement d'un hôtel particulier aixois. L’Allégorie du printemps, bien qu'œuvre de jeunesse également, exalte la virtuosité du peintre à décrire les roses, tulipes et œillets qui composent les éléments de nature morte du panier et du vase orfèvre, et que l'on retrouve souvent dans ses œuvres. La collaboration entre artistes pour la réalisation des décors est alors fréquente et s'apprécie particulièrement dans le somptueux ensemble de la chambre de parade de Lucrèce de Forbin de Solliers, veuve d'Henri de Rascas et prétendue maîtresse de Louis de Vendôme, gouverneur de Provence, commandé pour son hôtel rue de la Verrerie en 1667. Subsistent de ce décor dont Daret donna les dessins de boiseries, une cheminée et quatre panneaux de bois sculpté doré, dont deux sont présentés dans la salle suivante aux côtés de dessus-de-porte. Représentant les Quatre Saisons personnifiées par des enfants, les tableaux sont peints par Reynaud Levieux (1613-1699) et encadrés d'un décor sculpté par Jean-Claude Rambot (1621-1694).
Les sujets mythologiques sont aussi prisés de la clientèle privée, et les peintres puisent alors dans les Métamorphoses d'Ovide pour donner à voir des sujets sensuels tels que Pomone endormie.
Le décor intérieur
Goût pour les jeux de perspective, recherche de l'harmonie et de la richesse des coloris, la peinture décorative permet à Jean Daret de mettre en évidence ses qualités picturales. Elles s'expriment avec force et vigueur dans la Scène de bataille et avec théâtralité dans la toile plafonnante de Diane découvrant la grossesse de Callisto, provenant probablement d'un hôtel particulier aixois. L’Allégorie du printemps, bien qu'œuvre de jeunesse également, exalte la virtuosité du peintre à décrire les roses, tulipes et œillets qui composent les éléments de nature morte du panier et du vase orfèvre, et que l'on retrouve souvent dans ses œuvres. La collaboration entre artistes pour la réalisation des décors est alors fréquente et s'apprécie particulièrement dans le somptueux ensemble de la chambre de parade de Lucrèce de Forbin de Solliers, veuve d'Henri de Rascas et prétendue maîtresse de Louis de Vendôme, gouverneur de Provence, commandé pour son hôtel rue de la Verrerie en 1667. Subsistent de ce décor dont Daret donna les dessins de boiseries, une cheminée et quatre panneaux de bois sculpté doré, dont deux sont présentés dans la salle suivante aux côtés de dessus-de-porte. Représentant les Quatre Saisons personnifiées par des enfants, les tableaux sont peints par Reynaud Levieux (1613-1699) et encadrés d'un décor sculpté par Jean-Claude Rambot (1621-1694). Les sujets mythologiques sont aussi prisés de la clientèle privée, et les peintres puisent alors dans les Métamorphoses d'Ovide pour donner à voir des sujets sensuels tels que Pomone endormie.
69
<center>Esculape ressuscitant Hippolyte</center>1636
Huile sur toile, signé et daté : Daret inven et fecit bruxell 1636
Marseille, musée des Beaux-Arts
Esculape ressuscitant Hippolyte
1636 Huile sur toile, signé et daté : Daret inven et fecit bruxell 1636 Marseille, musée des Beaux-Arts
70
<center>Les Quatre Saisons</center>Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694)
Le Printemps
Vers 1667
Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré.
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
Les Quatre Saisons
Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694) Le Printemps Vers 1667 Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré. Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
71
<center>Les Quatre Saisons</center>Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694)
L'Été
Vers 1667
Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré.
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
Les Quatre Saisons
Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694) L'Été Vers 1667 Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré. Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
72
<center>Les Quatre Saisons</center>Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694)
L'Automne
Vers 1667
Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré.
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
Les Quatre Saisons
Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694) L'Automne Vers 1667 Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré. Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
73
<center>Les Quatre Saisons</center>Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694)
L'Hiver 
Vers 1667
Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré.
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
Les Quatre Saisons
Reynaud Levieux (1613-1699) et Jean-Claude Rambot (16214694) L'Hiver Vers 1667 Huile sur toiles et cadres en bois sculpté doré. Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
74
<center>Bacchus et Physcoa</center>Pierre noire, plume et encre noire, lavis gris et brun.
Paris, collection particulière.
Bacchus et Physcoa
Pierre noire, plume et encre noire, lavis gris et brun. Paris, collection particulière.
75
<center>Allégorie du Printemps</center>1641
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : DARET Belge Brux [..] Invertit et pinxit anno 1641
Collection particulière
Allégorie du Printemps
1641 Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : DARET Belge Brux [..] Invertit et pinxit anno 1641 Collection particulière
76
<center></center>Allégorie du Printemps
Allégorie du Printemps
77
<center>Bacchus</center>Gilles Garcin (1647-1702)
Huile sur toile
Marseille, musée des Beaux-Arts
Bacchus
Gilles Garcin (1647-1702) Huile sur toile Marseille, musée des Beaux-Arts
78
<center>Pomone endormie</center>1643
Huile sur toile, signé et daté : JdareU Inv [...] et Pinx IAno 1643
Paris, Musée du Louvre, département des Peintures, donation sous réserve d'usufruit au musée du Louvre, collection particulière
Pomone endormie
1643 Huile sur toile, signé et daté : JdareU Inv [...] et Pinx IAno 1643 Paris, Musée du Louvre, département des Peintures, donation sous réserve d'usufruit au musée du Louvre, collection particulière
79
<center>Danaé</center>Jacques Blanchard (1600-1638)
Huile sur toile
Lyon, musée des Beaux-Arts.
Danaé
Jacques Blanchard (1600-1638) Huile sur toile Lyon, musée des Beaux-Arts.
80
<center>Pomone</center>Gilles Garcin (1647-1702)
Huile sur toile
Marseille, musée des Beaux-Arts
Pomone
Gilles Garcin (1647-1702) Huile sur toile Marseille, musée des Beaux-Arts
81
<center></center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Angélique et Médor
Huile sur toile, ligné et daté : N. Mignard Inv. Pinxit Avenione 1639.
<br>
Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas Figures allégoriques
Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
Nicolas Mignard (1606-1668) Angélique et Médor Huile sur toile, ligné et daté : N. Mignard Inv. Pinxit Avenione 1639.
Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas Figures allégoriques Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme.
82
<center>Angélique et Médor</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Huile sur toile, ligné et daté : N. Mignard Inv. Pinxit Avenione 1639.
Angélique et Médor
Nicolas Mignard (1606-1668) Huile sur toile, ligné et daté : N. Mignard Inv. Pinxit Avenione 1639.
83
<center>Figures allégoriques</center>Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas 
Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme
Figures allégoriques
Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme
84
<center>Figures allégoriques</center>Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas 
Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré
Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme
Figures allégoriques
Décor de la chambre de parade de l’hôtel de Rascas Vers 1667, deux panneaux, huile sur bois et cadre en bols sculpté doré Aix-en-Provence, musée Granet, en dépôt au musée du Pavillon de Vendôme
85
<center>Projet décoratif de cheminée</center>[au verso, signature de l'artiste]
Pierre noire, plume et encre brune, lavis gris sur papier
Paris, Musée du Louvre, département des Arts Graphiques.
Projet décoratif de cheminée
[au verso, signature de l'artiste] Pierre noire, plume et encre brune, lavis gris sur papier Paris, Musée du Louvre, département des Arts Graphiques.
86
<center>La Nativité</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
1657
Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche :
N. Mignard inv. pinxit Avenione 1657
Aix-en-Provence, église Sainte-Marie-Madeleine Commandé pour le maître autel de Pégase de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
La Nativité
Nicolas Mignard (1606-1668) 1657 Huile sur toile, signé et daté en bas à gauche : N. Mignard inv. pinxit Avenione 1657 Aix-en-Provence, église Sainte-Marie-Madeleine Commandé pour le maître autel de Pégase de l'Oratoire, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA) et du Département des Bouches-du-Rhône.
87
<center>La Nativité</center>Nicolas Mignard (1606-1668)
Pierre noire et sanguine, plume et encres brune et noire, lavis gris, mise au carreau. Marseille, musée des beaux-arts
La Nativité
Nicolas Mignard (1606-1668) Pierre noire et sanguine, plume et encres brune et noire, lavis gris, mise au carreau. Marseille, musée des beaux-arts
88
<center>Saint Philippe Neri</center>Anonyme
Bois doré
Commune de Beaurecueil
Commandé pour le maître autel de l'église de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 03.07.2007
Saint Philippe Neri
Anonyme Bois doré Commune de Beaurecueil Commandé pour le maître autel de l'église de l'Oratoire, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 03.07.2007
89
<center>Saint Charles Borromée</center>Anonyme
Bois doré
Commune de Beaurecueil
Commandé pour le maître autel de l'église de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 03.07.2007
Saint Charles Borromée
Anonyme Bois doré Commune de Beaurecueil Commandé pour le maître autel de l'église de l'Oratoire, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 03.07.2007
90
<center>Le Grand Baroque Provençal</center>Véritable joyau du baroque provençal, le décor de l'église de l'Oratoire, dispersé après la disparition de la puissante congrégation aixoise à la Révolution, est ici en partie réuni. Les meilleurs peintres provençaux fournissent les toiles des retables architectures aux sujets liés à la doctrine oratorienne du culte de l'Enfant Jésus : Nicolas Mignard (1606-1668) peint la Nativité pour le maître-autel en 1658, encadrée de l'éclat doré de sculptures dont Saint Charles Borromée et Saint Philippe Néri, le fondateur de l'ordre. L'une des chapelles dans l'église est alors ornée d'un tableau réalisé par le peintre marseillais Jean-Pierre Crozier (vers 1623/1626-1658) à l'iconographie singulière, Les Saints Innocents ressuscites par l'Enfant Jésus, qui s'inspire d'une révélation de la carmélite Marguerite de Beaune.
Jean Daret, Décor de l'hôtel Maurel de Pontevès, Les Sept Sages de la Grèce antique (détail), huile sur plâtre Aix-en-Provence, hôtel Maurel de Pontevès (actuel Tribunal de commerce), cours Mirabeau, salle du rez-de-chaussée, classé au titre des monuments historiques par arrêté du 8 février 1990
Le Grand Baroque Provençal
Véritable joyau du baroque provençal, le décor de l'église de l'Oratoire, dispersé après la disparition de la puissante congrégation aixoise à la Révolution, est ici en partie réuni. Les meilleurs peintres provençaux fournissent les toiles des retables architectures aux sujets liés à la doctrine oratorienne du culte de l'Enfant Jésus : Nicolas Mignard (1606-1668) peint la Nativité pour le maître-autel en 1658, encadrée de l'éclat doré de sculptures dont Saint Charles Borromée et Saint Philippe Néri, le fondateur de l'ordre. L'une des chapelles dans l'église est alors ornée d'un tableau réalisé par le peintre marseillais Jean-Pierre Crozier (vers 1623/1626-1658) à l'iconographie singulière, Les Saints Innocents ressuscites par l'Enfant Jésus, qui s'inspire d'une révélation de la carmélite Marguerite de Beaune. Jean Daret, Décor de l'hôtel Maurel de Pontevès, Les Sept Sages de la Grèce antique (détail), huile sur plâtre Aix-en-Provence, hôtel Maurel de Pontevès (actuel Tribunal de commerce), cours Mirabeau, salle du rez-de-chaussée, classé au titre des monuments historiques par arrêté du 8 février 1990
91
<center>L'Ange gardien</center>1647
Huile sur toile, signé et daté en bas :
/. DARET INVENTOR FACIBATANNO
MDCXLVU
Simiane-Collongue, église Saint-Pierre-aux-Liens Commandé pour la chapelle de l'Ange gardien, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 11.01.1982
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Fondation du Patrimoine.
L'Ange gardien
1647 Huile sur toile, signé et daté en bas : /. DARET INVENTOR FACIBATANNO MDCXLVU Simiane-Collongue, église Saint-Pierre-aux-Liens Commandé pour la chapelle de l'Ange gardien, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 11.01.1982 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Fondation du Patrimoine.
92
<center>Les Saints Innocents ressuscités par l'Enfant Jésus</center>Jean-Pierre Crozier (vers 1623/1626-1658)
1654
Huile sur toile, signé et daté en bas et à droite : Pingebat Aquis J.R Crozier Inventer 1654
Aix-en-Provence, musée des Tapisseries, dépôt de l'État, 1909
Commandé pour la chapelle des Saints-Innocents, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 28.02.1907
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA)
Les Saints Innocents ressuscités par l'Enfant Jésus
Jean-Pierre Crozier (vers 1623/1626-1658) 1654 Huile sur toile, signé et daté en bas et à droite : Pingebat Aquis J.R Crozier Inventer 1654 Aix-en-Provence, musée des Tapisseries, dépôt de l'État, 1909 Commandé pour la chapelle des Saints-Innocents, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 28.02.1907 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monument» historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes Côte d'Azur (DRAC PACA)
93
<center>Sainte Elisabeth et saint Jean-Baptiste</center>Pierre Bainville (vert 1640-1715)
Vers 1681. Huile sur toile.
Simiane-Collongue, église Saint-Pierre-aux-Liens Commandé pour la chapelle de l'Ange gardien, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence
Inscrit monument historique par arrêté du 30.03.1981.
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Fondation du Patrimoine.
Sainte Elisabeth et saint Jean-Baptiste
Pierre Bainville (vert 1640-1715) Vers 1681. Huile sur toile. Simiane-Collongue, église Saint-Pierre-aux-Liens Commandé pour la chapelle de l'Ange gardien, église de l'Oratoire, Aix-en-Provence Inscrit monument historique par arrêté du 30.03.1981. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône et de la Fondation du Patrimoine.
94
<center>L'Assomption</center>Reynaud Levieux (1613-1699)
1662
Huile sur toile
Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes»
Commandé pour la chapelle de l'hôtel de ville,Aix-en-Provence
Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône.
L'Assomption
Reynaud Levieux (1613-1699) 1662 Huile sur toile Aix-en-Provence, chapelle du collège Mignet, dite «chapelle des Andrettes» Commandé pour la chapelle de l'hôtel de ville,Aix-en-Provence Classé monument historique par arrêté du 20.09.1910 Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, du Département des Bouches-du-Rhône.
95
<center>La Sainte Famille avec sainte Anne et saint Jean-Baptiste</center>1668
Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : Jean Daret inventor anno 1668.
Apt, cathédrale Sainte-Anne. Inscrit monument historique par arrêté du 24.10.2019.
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Sainte Famille avec sainte Anne et saint Jean-Baptiste
1668 Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : Jean Daret inventor anno 1668. Apt, cathédrale Sainte-Anne. Inscrit monument historique par arrêté du 24.10.2019. Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) à Marseille, de vingt-trois tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), de la Direction régionale des Affaires culturelles Provence -Alpes-Côte d'Azur (DRAC PACA), de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
96
<center>La Justice de Trajan</center>Nicolas Pinson (vers 1636-1681)
Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet
Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
La Justice de Trajan
Nicolas Pinson (vers 1636-1681) Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
97
<center>La Justice de Trajan</center>Nicolas Pinson (vers 1636-1681)
Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet
Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
La Justice de Trajan
Nicolas Pinson (vers 1636-1681) Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
98
<center>La Justice de Trajan</center>Nicolas Pinson (vers 1636-1681)
Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet
Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
La Justice de Trajan
Nicolas Pinson (vers 1636-1681) Huile sur toile Aix-en-Provence, musée Granet Commandé pour la grande salle du palais Comtal.
99
<center>Les dernières années</center>Deux tableaux seulement sont datés du second séjour de Daret dans la capitale entre 1659 et 1663, liés à Antoine Godeau, membre de l'Académie française et évêque de Vence. Le calme ordonnancement de Saint Matthieu et l'ange avec saint Antoine de Padoue (1661) traduit une proximité avec le milieu artistique parisien. Récemment apparu sur le marché de l'art, le Portrait de Robert du Pille en Chasseur est considéré comme le chef-d'œuvre du peintre pour être le premier portrait connu d'un chasseur de la peinture française. Réalisé en association avec Nicasius Bernaerts (1620-1678), artiste flamand spécialiste de natures mortes et de peinture animalière, il montre à Paris la permanence des contacts de Daret avec ses compatriotes - tous deux entrent à l'Académie de peinture en 1663 et sont engagés dans des commandes royales prestigieuses.
De retour à Aix, Jean Daret est appelé pour le décor du palais comtal, tout en poursuivant ses travaux pour les édifices religieux, mais il décède en 1668 avant de débuter cette commande. La génération suivante prend le relais : Nicolas Pinson (1635-1681), peintre français que le fils de Daret, Jean-Baptiste, suit à Rome en 1675, réalise notamment l'impressionnante Justice de Trajan pour la Grande Chambre du parlement de Provence. L'église Saint-Jean-de-Malte conserve trois autres de ses toiles pour le palais comtal, aux côtés de deux tableaux d'André Boisson réalisés pour la chapelle de la cour des comptes. Deux autres toiles sont visibles dans l'exposition « Aix au Grand Siècle », actuellement au musée du Vieil Aix.
Les dernières années
Deux tableaux seulement sont datés du second séjour de Daret dans la capitale entre 1659 et 1663, liés à Antoine Godeau, membre de l'Académie française et évêque de Vence. Le calme ordonnancement de Saint Matthieu et l'ange avec saint Antoine de Padoue (1661) traduit une proximité avec le milieu artistique parisien. Récemment apparu sur le marché de l'art, le Portrait de Robert du Pille en Chasseur est considéré comme le chef-d'œuvre du peintre pour être le premier portrait connu d'un chasseur de la peinture française. Réalisé en association avec Nicasius Bernaerts (1620-1678), artiste flamand spécialiste de natures mortes et de peinture animalière, il montre à Paris la permanence des contacts de Daret avec ses compatriotes - tous deux entrent à l'Académie de peinture en 1663 et sont engagés dans des commandes royales prestigieuses. De retour à Aix, Jean Daret est appelé pour le décor du palais comtal, tout en poursuivant ses travaux pour les édifices religieux, mais il décède en 1668 avant de débuter cette commande. La génération suivante prend le relais : Nicolas Pinson (1635-1681), peintre français que le fils de Daret, Jean-Baptiste, suit à Rome en 1675, réalise notamment l'impressionnante Justice de Trajan pour la Grande Chambre du parlement de Provence. L'église Saint-Jean-de-Malte conserve trois autres de ses toiles pour le palais comtal, aux côtés de deux tableaux d'André Boisson réalisés pour la chapelle de la cour des comptes. Deux autres toiles sont visibles dans l'exposition « Aix au Grand Siècle », actuellement au musée du Vieil Aix.
100
<center>Saint Matthieu et l’ange, saint Antoine de Padoue, le bienheureux Pierre de Luxembourg</center>1661
Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : Daret inv tor faciebat Parisiis 1661
Saint-Paul-de-Vence, ancienne collégiale de la Conversion-de-Saint-Paul
Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation
Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence
Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP)  à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à  un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH),  de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Alpes-Maritimes.
Saint Matthieu et l’ange, saint Antoine de Padoue, le bienheureux Pierre de Luxembourg
1661 Huile sur toile, signé et daté en bas à droite : Daret inv tor faciebat Parisiis 1661 Saint-Paul-de-Vence, ancienne collégiale de la Conversion-de-Saint-Paul Aix-en-Provence, chapelle Notre Dame de la Consolation Commandé pour la chapelle de l'Association de la Sainte Famille, Aix-en-Provence Ce tableau fait partie de la campagne de restauration, réalisée en coopération au Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine ( CICRP) à Marseille, de 23 tableaux d'églises présentés pour la première fois ici à un large public, bénéficiant du soutien de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur ( DRAC PACA) et du département des Alpes-Maritimes.
101
<center>Portrait de Robert du Pille en chasseur</center>Jean Daret et Nicasius Bernaerts (1620-1678)
1661
Signé et daté en bas à droite
J Daret inv[en]tor et Pinxit / Parisijs 1661/ Nicasius fecit. / Annimallia
Paris, musée de la Chasse et de la Nature
Portrait de Robert du Pille en chasseur
Jean Daret et Nicasius Bernaerts (1620-1678) 1661 Signé et daté en bas à droite J Daret inv[en]tor et Pinxit / Parisijs 1661/ Nicasius fecit. / Annimallia Paris, musée de la Chasse et de la Nature
102
<center>Un ambitieux programme de restaurations</center>Le projet d'exposition consacré à Jean Daret, porté par le musée Granet et la Conservation régionale des Monuments historiques de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, a été l'occasion d'associer d'emblée le Centre interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP) à travers l'accompagnement et la supervision scientifique des opérations de restauration menées sur dix-neuf peintures de Jean Daret et quatre autres réalisées par ses contemporains -Nicolas Mignard, Reynaud Levieux, Jean-Pierre Crozier ou encore Pierre Bainville -, accueillies dans ses ateliers. À celles-ci se sont ajoutées des œuvres destinées au parcours « Hors les murs », à Aix-en-Provence et dans trois départements concernés par le dispositif. Le CICRP a également effectué une mission d'assistance scientifique dans le cadre du chantier de restauration de l'hôtel de Châteaurenard décoré par Daret lui-même.
Ce projet culturel d'envergure a constitué l'occasion unique de rassembler au CICRP des œuvres témoignant de l'activité de l'artiste sur plus de trois décennies et sur différents supports. Les données collectées puis analysées par l'équipe scientifique ont aidé d'une part à identifier les problématiques d'altération et à élaborer des protocoles de restauration, tout en alimentant d'autre part un projet de recherche qui favorise une meilleure connaissance historique et picturale de l'artiste, en étudiant notamment sa palette et ses procédés de mise en œuvre. Le film projeté ici révèle la chaîne opératoire constituée de professionnels du patrimoine : restaurateurs et restauratrices de toutes spécialités, scientifiques et personnel de la conservation aux compétences variées et complémentaires, historiens de l'art, qui ont concouru à mettre en valeur auprès du public cet important artiste.
Le CICRP est une institution unique en France par ses missions et son statut. Groupement d'intérêt public à caractère culturel inauguré en 2002, il est soutenu depuis ses origines par les mêmes partenaires : ministère de la Culture, Ville de Marseille, conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur et conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Ses équipes pluridisciplinaires et ses équipements scientifiques lui permettent d'assister les collectivités territoriales et l'État dans leurs missions de conservation et de restauration du patrimoine - sur site ou dans ses ateliers - et de développer des programmes de recherche.
Un ambitieux programme de restaurations
Le projet d'exposition consacré à Jean Daret, porté par le musée Granet et la Conservation régionale des Monuments historiques de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur, a été l'occasion d'associer d'emblée le Centre interdisciplinaire de Conservation et de Restauration du Patrimoine (CICRP) à travers l'accompagnement et la supervision scientifique des opérations de restauration menées sur dix-neuf peintures de Jean Daret et quatre autres réalisées par ses contemporains -Nicolas Mignard, Reynaud Levieux, Jean-Pierre Crozier ou encore Pierre Bainville -, accueillies dans ses ateliers. À celles-ci se sont ajoutées des œuvres destinées au parcours « Hors les murs », à Aix-en-Provence et dans trois départements concernés par le dispositif. Le CICRP a également effectué une mission d'assistance scientifique dans le cadre du chantier de restauration de l'hôtel de Châteaurenard décoré par Daret lui-même. Ce projet culturel d'envergure a constitué l'occasion unique de rassembler au CICRP des œuvres témoignant de l'activité de l'artiste sur plus de trois décennies et sur différents supports. Les données collectées puis analysées par l'équipe scientifique ont aidé d'une part à identifier les problématiques d'altération et à élaborer des protocoles de restauration, tout en alimentant d'autre part un projet de recherche qui favorise une meilleure connaissance historique et picturale de l'artiste, en étudiant notamment sa palette et ses procédés de mise en œuvre. Le film projeté ici révèle la chaîne opératoire constituée de professionnels du patrimoine : restaurateurs et restauratrices de toutes spécialités, scientifiques et personnel de la conservation aux compétences variées et complémentaires, historiens de l'art, qui ont concouru à mettre en valeur auprès du public cet important artiste. Le CICRP est une institution unique en France par ses missions et son statut. Groupement d'intérêt public à caractère culturel inauguré en 2002, il est soutenu depuis ses origines par les mêmes partenaires : ministère de la Culture, Ville de Marseille, conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur et conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Ses équipes pluridisciplinaires et ses équipements scientifiques lui permettent d'assister les collectivités territoriales et l'État dans leurs missions de conservation et de restauration du patrimoine - sur site ou dans ses ateliers - et de développer des programmes de recherche.
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<center>Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet</center>Construit entre 1647 et 1650 pour le marchand drapier Pierre Maurel, il est le plus ancien du cours Mirabeau et reflète la réussite de son propriétaire. Ce riche négociant, qu'une charge à la Cour des comptes de Provence avait anobli, épousa Diana de Pontevès en 1645. Il devint Trésorier des États de Provence en 1653. L'ordonnance classique, dorique au premier étage, Ionique au second, corinthien au troisième y est respectée. Les atlantes, de Jacques Fossé, support du balcon, inaugurent ce thème à Aix et la porte impressionne par ses heurtoirs à tête de lion. La qualité de la décoration de la façade se retrouvait dans la disposition intérieure, en partie inspirée à Pierre Pavillon par le peintre Jean Daret, célèbre jusqu’à devenir peintre du roi Louis XIV.
Hôtel Maurel de Pontevès dit l'Espagnet
Construit entre 1647 et 1650 pour le marchand drapier Pierre Maurel, il est le plus ancien du cours Mirabeau et reflète la réussite de son propriétaire. Ce riche négociant, qu'une charge à la Cour des comptes de Provence avait anobli, épousa Diana de Pontevès en 1645. Il devint Trésorier des États de Provence en 1653. L'ordonnance classique, dorique au premier étage, Ionique au second, corinthien au troisième y est respectée. Les atlantes, de Jacques Fossé, support du balcon, inaugurent ce thème à Aix et la porte impressionne par ses heurtoirs à tête de lion. La qualité de la décoration de la façade se retrouvait dans la disposition intérieure, en partie inspirée à Pierre Pavillon par le peintre Jean Daret, célèbre jusqu’à devenir peintre du roi Louis XIV.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>L'hôtel de Châteaurenard a été bâti pour Jean-François d’Aymar, baron de Châteaurenard et conseiller au Parlement de Provence (situé dans le Palais comtal, aujourd'hui détruit). Celui-ci fait appel à l'architecte parisien Pierre Pavillon (1612-1670) en 1647 pour la construction, tandis que le revêtement peint de la cage d'escalier est exécuté par l'artiste Jean Daret (1614-1668), et achevé en 1654.
L'hôtel de Châteaurenard
L'hôtel de Châteaurenard a été bâti pour Jean-François d’Aymar, baron de Châteaurenard et conseiller au Parlement de Provence (situé dans le Palais comtal, aujourd'hui détruit). Celui-ci fait appel à l'architecte parisien Pierre Pavillon (1612-1670) en 1647 pour la construction, tandis que le revêtement peint de la cage d'escalier est exécuté par l'artiste Jean Daret (1614-1668), et achevé en 1654.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Bâti sur l'ancien cardo maximus, l'axe principal Nord-Sud de la ville romaine, l'Hôtel de Châteaurenard se situe dans le cœur historique de la cité. Contrairement au nouveau quartier Mazarin, alloti entre 1646 et 1654, où les hôtels particuliers peuvent déployer des cours ou jardins, ce quartier du Bourg Saint-Sauveur, bâti sur le parcellaire médiéval, est exigu. Le décor d'architecture feinte, ou quadratura, peint par Jean Daret réussit l'exploit de dilater l'espace vers des extérieurs bucoliques, rares dans ce quartier si minéral : il ouvre l'escalier sur un portique à l'antique, une loggia et un jardin.
L'hôtel de Châteaurenard
Bâti sur l'ancien cardo maximus, l'axe principal Nord-Sud de la ville romaine, l'Hôtel de Châteaurenard se situe dans le cœur historique de la cité. Contrairement au nouveau quartier Mazarin, alloti entre 1646 et 1654, où les hôtels particuliers peuvent déployer des cours ou jardins, ce quartier du Bourg Saint-Sauveur, bâti sur le parcellaire médiéval, est exigu. Le décor d'architecture feinte, ou quadratura, peint par Jean Daret réussit l'exploit de dilater l'espace vers des extérieurs bucoliques, rares dans ce quartier si minéral : il ouvre l'escalier sur un portique à l'antique, une loggia et un jardin.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
L'hôtel de Châteaurenard
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le décor le plus célèbre de Daret et son chef-d'œuvre incontesté est celui de l'escalier en trompe-l'œil de l'hôtel de Châteaurenard, daté de 1654. Commandé par François Aymar d'Albi, parlementaire à la cour, ce décor d'architecture en trompe-l'œil a fait l'admiration du roi Louis XIV venu séjourner à Aix en 1660. Le visiteur, en montant la volée de marches, est accueilli par un jeune homme curieux se penchant d'une fenêtre ornée d'un rideau rouge - sans doute l'un des fils de l'artiste, Jean-Baptiste, pour découvrir une loggia ouverte sur un jardin.
L'hôtel de Châteaurenard
Le décor le plus célèbre de Daret et son chef-d'œuvre incontesté est celui de l'escalier en trompe-l'œil de l'hôtel de Châteaurenard, daté de 1654. Commandé par François Aymar d'Albi, parlementaire à la cour, ce décor d'architecture en trompe-l'œil a fait l'admiration du roi Louis XIV venu séjourner à Aix en 1660. Le visiteur, en montant la volée de marches, est accueilli par un jeune homme curieux se penchant d'une fenêtre ornée d'un rideau rouge - sans doute l'un des fils de l'artiste, Jean-Baptiste, pour découvrir une loggia ouverte sur un jardin.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Daret a élaboré un programme iconographique complet sur le triomphe de la Vertu.
Les parois figurent dans des niches des modèles de vertu : un empereur romain sur la paroi est (ce pourrait être Scipion l'Africain, Trajan ou Marc-Aurèle). Hercule sur le mur nord, et Salomon à l'ouest.
Des éléments débordent du cadre et jouent sur la perception du spectateur. L'ensemble du décor est traité avec beaucoup de soins, qui rendent celui-ci aussi exceptionnel de près que de loin.
L'hôtel de Châteaurenard
Daret a élaboré un programme iconographique complet sur le triomphe de la Vertu. Les parois figurent dans des niches des modèles de vertu : un empereur romain sur la paroi est (ce pourrait être Scipion l'Africain, Trajan ou Marc-Aurèle). Hercule sur le mur nord, et Salomon à l'ouest. Des éléments débordent du cadre et jouent sur la perception du spectateur. L'ensemble du décor est traité avec beaucoup de soins, qui rendent celui-ci aussi exceptionnel de près que de loin.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le décor d'architecture feinte, ou quadratura, peint par Jean Daret réussit l'exploit de dilater l'espace vers des extérieurs bucoliques, rares dans ce quartier si minéral : il ouvre l'escalier sur un portique à l'antique, une loggia et un jardin. La balustrade en pierre de l'escalier rampe sur rampe se poursuit dans la peinture, tandis qu'une colonnade dorique ouvre sur une loggia, qui elle-même se prolonge par un jardin fictif sur le mur nord.
L'hôtel de Châteaurenard
Le décor d'architecture feinte, ou quadratura, peint par Jean Daret réussit l'exploit de dilater l'espace vers des extérieurs bucoliques, rares dans ce quartier si minéral : il ouvre l'escalier sur un portique à l'antique, une loggia et un jardin. La balustrade en pierre de l'escalier rampe sur rampe se poursuit dans la peinture, tandis qu'une colonnade dorique ouvre sur une loggia, qui elle-même se prolonge par un jardin fictif sur le mur nord.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
L'hôtel de Châteaurenard
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le jeu d'illusionnisme se poursuit de part et d'autre de l'escalier : deux baies comportent un rideau rouge, dont celle à l'est figure un jeune laquais qui surgit, comme pour vérifier l'identité de celui qui monte les marches. Ce motif  apparaît comme une référence à une tradition picturale antique, réapparue à la Renaissance, qui consiste à montrer sa virtuosité en trompant les sens du spectateur. En outre, le motif de la figure à la fenêtre rappelle l'iconographie hollandaise que l'on voit se développer dans les premières années du XVIIe siècle.
L'hôtel de Châteaurenard
Le jeu d'illusionnisme se poursuit de part et d'autre de l'escalier : deux baies comportent un rideau rouge, dont celle à l'est figure un jeune laquais qui surgit, comme pour vérifier l'identité de celui qui monte les marches. Ce motif apparaît comme une référence à une tradition picturale antique, réapparue à la Renaissance, qui consiste à montrer sa virtuosité en trompant les sens du spectateur. En outre, le motif de la figure à la fenêtre rappelle l'iconographie hollandaise que l'on voit se développer dans les premières années du XVIIe siècle.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>L'ambition, l'unité d'espace et l'iconographie érudite confirment l'importance de ce décor pour la peinture française du XVIIe siècle qui s'inspire de la quadratura italienne, l'art de la perspective illusionniste.
L'hôtel de Châteaurenard
L'ambition, l'unité d'espace et l'iconographie érudite confirment l'importance de ce décor pour la peinture française du XVIIe siècle qui s'inspire de la quadratura italienne, l'art de la perspective illusionniste.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Jean Daret a réalisé une composition élaborée et colorée, les colonnes antiques peintes menant le regard vers l'envolée de la Vertu immortelle et les voussures du plafond montrant les Arts libéraux. Ces figures se dégagent sur fond sombre leur donnant force et volume. L'effet de trompe-l'œil est accentué par les détails architecturaux, sculptures, rideaux, pilastres et colonnes feints, apportant un grand dynamisme à l'ensemble. Les figures sont aussi typiques de l'art de Daret avec des draperies lourdes et riches.
L'hôtel de Châteaurenard
Jean Daret a réalisé une composition élaborée et colorée, les colonnes antiques peintes menant le regard vers l'envolée de la Vertu immortelle et les voussures du plafond montrant les Arts libéraux. Ces figures se dégagent sur fond sombre leur donnant force et volume. L'effet de trompe-l'œil est accentué par les détails architecturaux, sculptures, rideaux, pilastres et colonnes feints, apportant un grand dynamisme à l'ensemble. Les figures sont aussi typiques de l'art de Daret avec des draperies lourdes et riches.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Les voussures montrent les arts libéraux. Définis au cours de l'Antiquité puis du Moyen Âge, ce sont les enseignements intellectuels et dispensés à l'Université, traditionnellement au nombre de sept : le Trivium (Grammaire. Dialectique/Logique, Rhétorique) puis le Quadrium (Arithmétique. Géométrie. Astronomie et Musique). Jean Daret y a rajouté la peinture, comme pour consacrer son propre art et assurer sa reconnaissance.
Ces disciplines prennent l'apparence de figures féminines sculptées, avec leurs attributs traditionnels. Entre ces figures se trouvent des bustes feints en marbre.
L'hôtel de Châteaurenard
Les voussures montrent les arts libéraux. Définis au cours de l'Antiquité puis du Moyen Âge, ce sont les enseignements intellectuels et dispensés à l'Université, traditionnellement au nombre de sept : le Trivium (Grammaire. Dialectique/Logique, Rhétorique) puis le Quadrium (Arithmétique. Géométrie. Astronomie et Musique). Jean Daret y a rajouté la peinture, comme pour consacrer son propre art et assurer sa reconnaissance. Ces disciplines prennent l'apparence de figures féminines sculptées, avec leurs attributs traditionnels. Entre ces figures se trouvent des bustes feints en marbre.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Mur est. La Logique porte un cadenas sur lequel sont inscrits les noms du propriétaire et de l'artiste. Un génie tient une grande clé servant à l'ouvrir. 
La Peinture tient des pinceaux et une palette pour un génie qui peint les armes de la famille d’Aymar
L'hôtel de Châteaurenard
Mur est. La Logique porte un cadenas sur lequel sont inscrits les noms du propriétaire et de l'artiste. Un génie tient une grande clé servant à l'ouvrir. La Peinture tient des pinceaux et une palette pour un génie qui peint les armes de la famille d’Aymar
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Un empereur romain sur la paroi est (ce pourrait être Scipion l'Africain, Trajan ou Marc-Aurèle).
L'hôtel de Châteaurenard
Un empereur romain sur la paroi est (ce pourrait être Scipion l'Africain, Trajan ou Marc-Aurèle).
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
L'hôtel de Châteaurenard
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Mur nord. Dans les loggias, des paysages fictifs, l'un à moitié caché par un rideau.
L'hôtel de Châteaurenard
Mur nord. Dans les loggias, des paysages fictifs, l'un à moitié caché par un rideau.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Mur Nord.
 La Musique bat pour les putti musiciens.
 L'Astronomie et les putti étudient le ciel. Une sphère montre la constellation du zodiaque. Buste feint de Pallas (voussure nord entre la Musique et l'Astronomie)
L'hôtel de Châteaurenard
Mur Nord. La Musique bat pour les putti musiciens. L'Astronomie et les putti étudient le ciel. Une sphère montre la constellation du zodiaque. Buste feint de Pallas (voussure nord entre la Musique et l'Astronomie)
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Hercule sur le mur nord.
L'hôtel de Châteaurenard
Hercule sur le mur nord.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le mur ouest.
L'hôtel de Châteaurenard
Le mur ouest.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Mur Ouest
 L'Arithmétique est accompagnée de putti faisant des calculs. Elle désigne de la main la date d'achèvement du décor, 1654.
La Géométrie tient un compas, tandis que les génies prennent des mesures. Buste feint d'Apollon (voussure ouest, entre Arithmétique et Géométrie).
L'hôtel de Châteaurenard
Mur Ouest L'Arithmétique est accompagnée de putti faisant des calculs. Elle désigne de la main la date d'achèvement du décor, 1654. La Géométrie tient un compas, tandis que les génies prennent des mesures. Buste feint d'Apollon (voussure ouest, entre Arithmétique et Géométrie).
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Salomon à l'ouest.
L'hôtel de Châteaurenard
Salomon à l'ouest.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
L'hôtel de Châteaurenard
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le mur sud et le plafond.
L'hôtel de Châteaurenard
Le mur sud et le plafond.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Mur Sud 
La Grammaire se distingue par les textes qu'elle tient en main.
 L’attribut de la Rhétorique est le caducée, symbole d'Hermès, Dieu de l'éloquence. Buste feint d'Athéna.
L'hôtel de Châteaurenard
Mur Sud La Grammaire se distingue par les textes qu'elle tient en main. L’attribut de la Rhétorique est le caducée, symbole d'Hermès, Dieu de l'éloquence. Buste feint d'Athéna.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Le buste d'Athéna (entre la Rhétorique et la Grammaire). Elle seule dispose d'yeux, tournés vers le plafond où figure Pallas Athéna.
L'hôtel de Châteaurenard
Le buste d'Athéna (entre la Rhétorique et la Grammaire). Elle seule dispose d'yeux, tournés vers le plafond où figure Pallas Athéna.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Pallas Athéna est cette jeune compagne d'Athéna, tuée par erreur par celle-ci, et qui se trouve immortalisée ici et surplombe le décor. Pour la faire paraître encore plus élevée pour le spectateur, Daret a là aussi peint une architecture feinte : des putti se terminant en feuillage soutiennent un entablement. Elle incarne une image d'éternité, la Vertu immortelle, et préside à l'ensemble du décor. Elle en est la clef de voûte. Elle tient à la main la Verge des sciences, avec ces paroles inscrites VIRTUS IMMORTALIS
L'hôtel de Châteaurenard
Pallas Athéna est cette jeune compagne d'Athéna, tuée par erreur par celle-ci, et qui se trouve immortalisée ici et surplombe le décor. Pour la faire paraître encore plus élevée pour le spectateur, Daret a là aussi peint une architecture feinte : des putti se terminant en feuillage soutiennent un entablement. Elle incarne une image d'éternité, la Vertu immortelle, et préside à l'ensemble du décor. Elle en est la clef de voûte. Elle tient à la main la Verge des sciences, avec ces paroles inscrites VIRTUS IMMORTALIS
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Porte du premier étage.
L'hôtel de Châteaurenard
Porte du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>Dessus de la porte d'entrée de la salle du premier étage.
L'hôtel de Châteaurenard
Dessus de la porte d'entrée de la salle du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>La salle du premier étage.
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La salle du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>La salle du premier étage.
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La salle du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>La salle du premier étage.
L'hôtel de Châteaurenard
La salle du premier étage.
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L'hôtel de Châteaurenard
La salle du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>La salle du premier étage.
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La salle du premier étage.
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<center>L'hôtel de Châteaurenard</center>La salle du premier étage.
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La salle du premier étage.
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