Exposition au MUCEM : Une autre Histoire du Monde
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LES ESPACES-TEMPS DU MONDE
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La Guerre de Chine. Les Européens assiégés par les Boxers, à Pékin Papeteries de Clairefontaine (éd.) Etival. Vosges, France. La Guerre de Chine. Prise de Pékin - Délivrance des Légations (14 août 1900) Papeteries de Clairefontaine (éd.) Etival, Vosges. France. La France au Soudan. Assaut et prise de Diena Marcel Vagné (éd.) Pont-à-Mousson, Moselle, France. Prise d'Abomey (17 novembre 1892) Marcel Vagné (éd.) Pont-à-Mousson, Moselle, France. Les Français à Madagascar. Découverte de Madagascar (1500) Papeteries de Clairefontaine (éd Etival, Vosges. France. Les Français à Madagascar. Le brigandage à Madagascar Papeteries de Clairefontaine (éd.) Etival, Vosges, France.
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Ces images à visée pédagogique contribuent à la diffusion d’un imaginaire impérialiste hégémonique où l'Europe joue le premier rôle. Les grands «découvreurs» sont de magnanimes conquérants, les campagnes militaires françaises outre-mer, de brillantes victoires aux enjeux civilisateurs. À l'inverse de la représentation des Occidentaux, la vision proposée des multiples nations du monde relève du stéréotype.
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Image publicitaire Oberthür et Bognard (éd.) Christophe Colomb, né en 1435, découvre l'Amérique en 1492, meurt en 1506 Paris. 1876-1890.
Image publicitaire pour le chocolat Louit Romanet (éd.) Christophe Colomb. Paris 1900-1907.
Image publicitaire pour la chicorée Norgeu A. et Bouillon-Rivoyre (éd.) 1518-1519 - Fernand Cortez, Espagnol, parti pour la conquête du Mexique reçoit les présents de l'empereur Montezuma Paris 1877-1893.
Image publicitaire pour la Tisane des Pères Célestins Romanet (éd J Les Explorateurs célèbres, 1494-1554: Jacques Cartier, entrevue de Jacques Cartier et des chefs Indiens Paris 1877-1907
Image publicitaire pour l'extrait de viande Liebig Liebig (éd.) Troupes Impériales chinoises et boxers dans l'arsenal de Tien-Tsin Anvers Belgique 1900.
Gengis-Khan à la tête de ses hordes innombrables, franchit la grande muraille de Chine (1211) ;
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Image publicitaire pour le chocolat Guérin-Boutron Testu et Massin (éd.) Les Bienfaiteurs de l'humanité : Christophe Colomb. Paris 1900-1903. Image publicitaire pour le chocolat Lombart Gouweloos, Norgeu A. et Bouillon-Rivoyre (éd.) 1272-1295- Voyage en Asie par Marco Polo Paris 1877-1893. Image publicitaire pour l'extrait de viande Liebig Liebig (éd.) La Terre et ses habitants : Europe ; Asie. Tamerlan, après avoir défait les turcs à Angora, fait amener Bajazet devant lui (1402) ; Mahomet II, après avoir emporté d'assaut Constantinople, fait son entrée triomphale dans l'église de Ste. Sophie (1453) ;
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Image publicitaire pour les biscuits Pernot Laas (éd.) 1511-1547-Cortez Paris 1878-1905. Image publicitaire pour le chocolat d’Aiguebelle Editions de la chocolaterie d’Aiguebelle (éd.) Vasco de Gama-caraque portugaise 1900-1919. Image publicitaire pour l'extrait de viande Liebig Liebig (éd.) La Terre et ses habitants : Afrique ; Amérique du Nord. Fernand Cortez est reçu à Mexico par Montezuma, roi des Aztèques (1519) ; Robert Clive, par la victoire de Plassey, sur Surajah Dowlah, le maître du Bengale, donne à l'Angleterre l'empire des Indes (1757).
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Image publicitaire pour La Pâte flamande Courbe-Rouzet (écü Les Explorateurs célèbres, 1769: Cook, explorateur anglais Entrevue avec les chefs maories pendant une expédition, en Nouvelle-Zélande Les Explorateurs célèbres, 1827-1828: René Caillié, explorateur français visite le Dahomey Paris, France Paris, France 1880-1900. Image publicitaire pour l'extrait de viande Liebig Liebig (éd.) La Terre et ses habitants : Amérique du Sud ; Océanie. Image publicitaire pour le chocolat Poulain Poulain et Jéhenne (éd.) No 7, Dahomey Paris Fin du XIXe-début du XXe siècle Mucem, Marseille. Image publicitaire pour la chicorée Casiez Bourgeois Germain G. et Jéhenne (éd) Campagne du Dahomey (1893) : entrée du drapeau à Abomey Paris. Vers 1895. Chromolithographie.
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Allégorie à la gloire de Napoléon.
Alexandre Véron-Bellecourt (1773-1849). Paris. 1er quart du XIXe siècle. Huile sur toile. Musée du Louvre» département des Peintures, Paris. Clio, une muse à la gloire de Napoléon et de l’Empire français : La muse présente une liste de faits mémorables du règne de l'empereur des Français. Un discours historique adressé au monde entier : De nombreux représentants des peuples du monde apparaissent sur ce tableau : russe, autochtone américain, mandchou, han chinois, africain, arabe... Un grand récit à remettre en question : En observant leurs réactions ces peuples représentés ne semblent pas être convaincus par ce grand récit français et européen et seraient plutôt réfractaires au message porté par la muse. Chacun de ces peuples possède sa propre conception de l'Histoire et aucune nation n'en a le monopole. Napoléon Ier : l'héritier d'une longue histoire européenne. Napoléon Bonaparte, couronné de lauriers et comparé à Jules César, est présenté comme l'héritier de l'Empire romain.
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La Vraie Carte du monde.
Chéri Samba (né en 1956) 2011 Acrylique et paillettes sur toile Collection Fondation Cartier pour l'art contemporain. Paris L'artiste se représente au cœur d'un planisphère mondial inversé. Celui-ci s'inspire de la projection de Peters, qui respecte les surfaces réelles de chaque continent. L'hémisphère nord se retrouve ainsi aplati, au registre inférieur de la toile, détournant les cartographies traditionnelles du monde qui placent l'Europe en haut et au centre, en position dominante.
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Ce n’est qu’avec la diffusion mondiale du calendrier grégorien et l’adoption du méridien de Greenwich comme référence du «Temps universel », il y a environ un siècle et demi, que le découpage du temps est devenu commun à tous sur Terre. Auparavant, une grande diversité d’« historicités » (c'est-à-dire de rapports au temps) prévalait sur la planète. Chaque société possédait sa manière de découper et d'ordonner le fil du temps, par rapport au soleil ou à la lune, au climat, au cycle végétal, ou encore aux activités agricoles. Ces différentes façons de compter le temps donnent un sens à l'histoire qui ne correspond pas à notre vision linéaire et évolutionniste.
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Calendrier universel et perpétuel, contenant les calendriers julien, grec, russe et égyptien, français, grégorien et cophte, arabe, turc, persan ou l'hégire[...]
J.-A. Ricard Paris. 1806. Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris
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Ruznâme [Calendrier perpétuel].
SuIaymân Hikmatî (1757-1774). Turquie, 1760-1761, an 1174 de l'hègire. Musée de l'IMA, Nabil Boutros
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Ruznâme [Calendrier perpétuel].
SuIaymân Hikmatî (1757-1774). Turquie, 1760-1761, an 1174 de l'hègire. Musée de l'IMA, Nabil Boutros
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Ruznâme [Calendrier perpétuel].
SuIaymân Hikmatî (1757-1774). Turquie, 1760-1761, an 1174 de l'hègire. Musée de l'IMA, Nabil Boutros
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Adhäïdvïpa.
Auteur anonyme. Fin du XIXe-début du XXe siècle. Empire des Indes, sous le Rj britannique (1858-1947), actuel État de Gujarat, Inde. Peinture à la détrempe sur toile. Bibliothèque nationale de France. Paris. Cette peinture cosmologique représente le monde dit « médian ». où vit l'humanité, situé entre le monde céleste réservé aux divinités et les enfers. Il est composé de deux continents et demi et de deux océans qui leur sont associés. Au milieu, le mont Meru constitue le cœur du Jambudvipa, le continent central, où se trouve l'Inde.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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[Apprendre l'histoire du Japon]
Kikuchi Katsunosuke. 1930. Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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Pustaha [Livre de divination batak].
Auteur anonyme. Indes néerlandaises, actuelle île de Sumatra. Indonésie. Fin du XIXe - début du XXe siècle. Bois, écorce battue, pigments. Musée du quai Branly-Jacques Chirac Paris Ce manuscrit de divination et de médecine contient des textes et des dessins qui représentent des formules magiques, des rites, mais également des informations cosmiques et calendaires dérivées des mandalas indiens.
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Pustaha [Livre de divination batak].
Auteur anonyme. Indes néerlandaises, actuelle île de Sumatra. Indonésie. Fin du XIXe - début du XXe siècle. Bois, écorce battue, pigments. Musée du quai Branly-Jacques Chirac Paris Ce manuscrit de divination et de médecine contient des textes et des dessins qui représentent des formules magiques, des rites, mais également des informations cosmiques et calendaires dérivées des mandalas indiens.
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Hwezâ. (Calendrier du roi et du peuple)
Auteur anonyme. Royaume du Danhomè sous domination coloniale, actuel Bénin. Avant 1936. Bois Pyrogravé. Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Paris. Ce calendrier divinatoire est une copie fidèle de l'original que possédait le célèbre devin Gèdègbé, attaché à la cour du royaume du Danhomè, ami et confident du roi Glélé (1858-1889). Il permettait de prédire l'avenir du pays sur sa face postérieure et celui du roi sur sa face antérieure. Le recto associe les seize du, signes principaux de l’art divinatoire du Fa (du nom de la divinité de la Sagesse et du Développement intellectuel
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Calendrier luni-solaire.
Auteur anonyme. Tibet. XVIIIe ou XIXe siècle. Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris. Le calendrier tibétain est un calendrier luni-solaire dérivé du calendrier indien, officiellement en vigueur depuis 1027. Chaque année associe un des douze animaux du calendrier et un des cinq éléments astrologiques (bois, feu, terre, métal, eau).
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Globus B.
Latia Echakhch (née en 1974). 2010. Planisphère froissé, vernis. Courtesy de l’artiste.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
En 1697, le voyageur italien Giovanni Francesco Gemelli Careri a l'opportunité de copier un manuscrit autochtone unique en son genre, conservé dans la ville de Mexico. Combinant une carte et un récit historique, il s'agit du seul document connu relatant, sur près de quatre cents ans, l'entièreté de la migration du peuple mexica (ou aztèque) jusqu'à la fondation de ta capitale de Tenochtitlan, future Mexico, en 1325. 1. Aztlan, lieu d'origine mythique des Aztèques Les Aztèques sont contraints à l'exil suite au déluge qui s’abat sur leurs terres. 2. Les chefs aztèques mènent la migration Les glyphes au sommet de leurs crânes permettent d’identifier leurs lignages. 3. Glyphe calendaire représentant une liasse de roseaux Il marque la clôture d’un cycle de 52 ans. Nous le retrouvons à plusieurs reprises sur la carte, scandant près de 400ans d’histoire.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
Combinant une carte et un récit historique, il s'agit du seul document connu relatant, sur près de quatre cents ans, l'entièreté de la migration du peuple mexica (ou aztèque) jusqu'à la fondation de la capitale de Tenochtitlan, future Mexico, en 1325.
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Voyage du tour du monde. Tome sixième. De la nouvelle Espagne.
Giovanni Francesco Gemelli Carreri (1648-1724). Paris, France. 1727. Ouvrage imprimé. Bibliothèque nationale de France. Paris. En 1697, le voyageur italien Giovanni Francesco Gemelli Careri a l'opportunité de copier un manuscrit autochtone unique en son genre, conservé dans la ville de Mexico. Combinant une carte et un récit historique, il s'agit du seul document connu relatant, sur près de quatre cents ans, l'entièreté de la migration du peuple mexica (ou aztèque) jusqu'à la fondation de la capitale de Tenochtitlan, future Mexico, en 1325.
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Voyage du tour du monde. Tome sixième. De la nouvelle Espagne.
1. Aztlan, lieu d'origine mythique des Aztèques Les Aztèques sont contraints à l'exil suite au déluge qui s’abat sur leurs terres. 2. Les chefs aztèques mènent la migration Les glyphes au sommet de leurs crânes permettent d’identifier leurs lignages. 3. Glyphe calendaire représentant une liasse de roseaux Il marque la clôture d’un cycle de 52 ans. Nous le retrouvons à plusieurs reprises sur la carte, scandant près de 400ans d’histoire.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
1. Aztlan, lieu d'origine mythique des Aztèques Les Aztèques sont contraints à l'exil suite au déluge qui s’abat sur leurs terres. 2. Les chefs aztèques mènent la migration Les glyphes au sommet de leurs crânes permettent d’identifier leurs lignages. 3. Glyphe calendaire représentant une liasse de roseaux Il marque la clôture d’un cycle de 52 ans. Nous le retrouvons à plusieurs reprises sur la carte, scandant près de 400ans d’histoire.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
4. La colline de Chapultepec. Les Aztèques y subissent une lourde débite qui les contraint à un nouvel exil. Les pertes subies lors de la bataille sont incarnées par deux personnages morts, aux corps ensanglantés. 5. Les souverains aztèques battus sont décapités 6. Les Aztèques se soumettent à leur vainqueur, Cocoxtli, souverain de Culhuacan Deux guerriers sont figurés, suppliants, face au roi, qui les autorise à s'installer au sud-ouest de la vallée de Mexico. 7. Lac de Texcoco, vallée de Mexico L'étendue herbeuse montre la lagune marécageuse Initialement inhospitalière où sont contraints de s'installer les Aztèques défaits.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
4. La colline de Chapultepec. Les Aztèques y subissent une lourde débite qui les contraint à un nouvel exil. Les pertes subies lors de la bataille sont incarnées par deux personnages morts, aux corps ensanglantés. 5. Les souverains aztèques battus sont décapités (à gauche, à l'envers) 6. Les Aztèques se soumettent à leur vainqueur, Cocoxtli, souverain de Culhuacan. Deux guerriers sont figurés, suppliants, face au roi, qui les autorise à s'installer au sud-ouest de la vallée de Mexico (en-dessous de 5).
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Voyage du tour du monde. Tome sixième. De la nouvelle Espagne.
4. La colline de Chapultepec. Les Aztèques y subissent une lourde débite qui les contraint à un nouvel exil. Les pertes subies lors de la bataille sont incarnées par deux personnages morts, aux corps ensanglantés. 5. Les souverains aztèques battus sont décapités (caché) 6. Les Aztèques se soumettent à leur vainqueur, Cocoxtli, souverain de Culhuacan. Deux guerriers sont figurés, suppliants, face au roi, qui les autorise à s'installer au sud-ouest de la vallée de Mexico (caché). 7. Lac de Texcoco, vallée de Mexico L'étendue herbeuse montre la lagune marécageuse Initialement inhospitalière où sont contraints de s'installer les Aztèques défaits (à droite). 8. Tenochtitlan. Le rocher surmonté d’un nopal (cactus) représente le lieu de fondation de la capitale aztèque. Son plan est organisé par quatre canaux principaux, en bleu sur cette carte.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
4. La colline de Chapultepec. Les Aztèques y subissent une lourde débite qui les contraint à un nouvel exil. Les pertes subies lors de la bataille sont incarnées par deux personnages morts, aux corps ensanglantés. 7. Lac de Texcoco, vallée de Mexico L'étendue herbeuse montre la lagune marécageuse Initialement inhospitalière où sont contraints de s'installer les Aztèques défaits (à droite). 8. Tenochtitlan. Le rocher surmonté d’un nopal (cactus) représente le lieu de fondation de la capitale aztèque. Son plan est organisé par quatre canaux principaux, en bleu sur cette carte.
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La carte originale dite Mapa de Sigüenza.
8. Tenochtitlan Le rocher surmonté d’un nopal (cactus) représente le lieu de fondation de la capitale aztèque. Son plan est organisé par quatre canaux principaux, en bleu sur cette carte. La lecture de Giovanni Francesco Gemelli Careri : des différences à relever : Les chefs aztèques sont vêtus de toges colorées dont le drapé rappelle le canon antique. Leurs traits autochtones ont été européanisés. L'auteur n’a pas compris cette scène et représente deux personnages agenouillés, et non morts et ensanglantés.
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LA GRANDE FAMILLE DES CODEX
Deux siècles plus tard, une autre copie par Jean-Frédéric Waldeck, antiquaire, dessinateur et explorateur français Passionné par les civilisations du Mexique ancien, Jean-Frédéric Waldeck se montre plus fidèle au manuscrit original que Giovanni Francesco Gemelli Careri. Les codex aztèques préexistent à la conquête coloniale et perdurent ensuite. Cartes, manuscrits en accordéon ou livres à l'européenne, ils sont de précieux témoignages de l'art pictural aztèque. Ils constituent aujourd’hui des sources indispensables pour connaître l’histoire précoloniale du Mexique. Codex Mexicanus, XVIIe siècle, papier d’amate. 10 x 20cm. 47 feuillets. Bibliothèque nationale de France. Paris Relié sous forme d’album, ce codex relate l’histoire des Aztèques depuis leur départ d'Aztlan au XIIe siècle (situé à gauche) jusqu'en 1590. Ce n'est pas le format de carte historiée qui a été choisi ici pour figurer la longue migration du peuple mexica, mais celui d'une chronologie. Chaque année, signifiée par un glyphe calendaire, succède à la précédente le long d'une ligne continue. Au-dessus de cette ligne, des dessins, ou pictogrammes, représentent les évènements reliés à des dates précises. Codex Xolotl, XVIe siècle; encre noire et pigment colorés sur papier amate, 42 x 48 cm. Bibliothèque nationale de France. Paris Tout comme la Mapa de Sigüenza, ce document est une carte historiée. Elle raconte l'histoire de la ville de Texcoco, dans la vallée de Mexico, depuis l’arrivée des Aztèques en 1224 jusqu'à leur victoire sur leurs voisins et suzerains, les Tepanec, en 1427. De ce conflit émergea l’empire aztèque
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Copie du Codex Mexicanus
Père José Antonio Pichardo (1748-1812) Mexico. Nouvelle-Espagne, actuel Mexique Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle Encre sur papier européen. Bibliothèque nationale de France. Paris Réalisé 60 ans après la conquête du Mexique, ce codex est une vaste compilation d'informations diverses relatives à la vie quotidienne et à l'histoire de la Nouvelle-Espagne, incluant la période précoloniale. La page présentée ici est le début de la longue chronique historique relatant, année après année, l'histoire du peuple mexica (aztèque), depuis sa migration originelle jusqu'aux premières années suivant la chute de son empire.
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Copie du Codex Mexicanus
Père José Antonio Pichardo (1748-1812) Mexico. Nouvelle-Espagne, actuel Mexique Fin du XVIIIe - début du XIXe siècle Encre sur papier européen. Bibliothèque nationale de France. Paris Réalisé 60 ans après la conquête du Mexique, ce codex est une vaste compilation d'informations diverses relatives à la vie quotidienne et à l'histoire de la Nouvelle-Espagne, incluant la période précoloniale. La page présentée ici est le début de la longue chronique historique relatant, année après année, l'histoire du peuple mexica (aztèque), depuis sa migration originelle jusqu'aux premières années suivant la chute de son empire.
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Conquête de l'empereur Qianlong : une campagne de Taiwan.
Auteur anonyme. Chine. 1786, dynastie Qing, 51e année du règne de Qianlong (1735-1796). Estampe. Musée national des arts asiatiques-Guimet, Paris. Faisant partie d'une série d'estampes gravées et imprimées en France pour l'empereur Qianlong, cette œuvre relate les campagnes militaires chinoises en Asie centrale, au Tibet, à Taiwan, contre les Birmans, les Vietnamiens ou les Gurkhas.
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Ch’on hado p’al Sibil Guk [Carte du monde au-dessous du ciel).
Auteur anonyme. Dynastie Chosõn, actuelle Corée. Milieu du XVIIIe siècle, périodz Chosõn (1892-1897). Vers 1860. Cette «carte de Sous-le-Ciel » (en coréen: ch'onhado ou cheonhado. en chinois ; tianxiatu) offre une image du monde centrée sur la Chine, entourée de quelques voisins, la Corée évidemment, le Japon, les îles Ryükyü ou encore le Viêtnam. Mais la majorité des toponymes renvoi à des pays ou des îles mythiques, tandis que les limites extérieures de cette carte circulaire sont parfois interprétées comme représentant le Ciel rond par rapport à une terre carrée, conformément aux principes de la cosmologie chinoise. La carte est plus ou moins centrée sur deux montagnes au cœur des cosmographies asiatiques, les monts Kunlun et Meru.
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Ch’on hado p’al Sibil Guk [Carte du monde au-dessous du ciel).
Auteur anonyme. Dynastie Chosõn, actuelle Corée. Milieu du XVIIIe siècle, périodz Chosõn (1892-1897). Vers 1860. Cette «carte de Sous-le-Ciel » (en coréen: ch'onhado ou cheonhado. en chinois ; tianxiatu) offre une image du monde centrée sur la Chine, entourée de quelques voisins, la Corée évidemment, le Japon, les îles Ryükyü ou encore le Viêtnam. Mais la majorité des toponymes renvoi à des pays ou des îles mythiques, tandis que les limites extérieures de cette carte circulaire sont parfois interprétées comme représentant le Ciel rond par rapport à une terre carrée, conformément aux principes de la cosmologie chinoise. La carte est plus ou moins centrée sur deux montagnes au cœur des cosmographies asiatiques, les monts Kunlun et Meru.
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Bankoku ichiran zu [Carte générale de tous les pays sur la terre]
Koyano Ishun (1756-1812). Japon. 1809, époque d’Edo (1603-1868) 9e année du règne de l'empereur Ninkô Tennô (1817-1846) Manuscrit. Collection particulière. Cette mappemonde japonaise était destinée aux élèves des écoles. Elle contribua à diffuser les connaissances géographiques européennes, tout en conservant la centralité traditionnelle bouddhiste.
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[La Perle inviolée des merveilles et le Joyau des curiosités]
Copie anonyme d’après Sirâg al-Din Abu Hafs Umar ibn al-Wardî (meurt en 1457). Maroc. An 883 de l’hégire, 1479. Encre pigment sur papier. Bibliothèque nationale de France, Paris. Rapportée du Maroc en 1683 par Jean-François Pétis de La Croix (1653-1713). La carte d’Ibn al-Wardî représente l’étendue du monde connue au début du XVe siècle. Elle n’est pas géographiquement précise : elle ne tient pas fidèlement compte des distances entre les pays et les continents et indique des lieux imaginaires, comme la fontaine de Jouvence. Il s'agit en effet d’une vision cosmographique du monde, conçu comme le reflet de l’œuvre divine.
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[La Perle inviolée des merveilles et le Joyau des curiosités]
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[La Perle inviolée des merveilles et le Joyau des curiosités]
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[La Perle inviolée des merveilles et le Joyau des curiosités]
Au centre de la carte et du monde, la péninsule arabique et la ville sainte de l'Islam, La Mecque. Asie : L’océan Indien est structuré en quatre mers sillonnées par les navigateurs arabes ; Bilad al-Hind, l’Inde ; Bilad al-Turk wa l-Sïn, le pays des Turcs et de la Chine ; Ayn al-Hyat, la source de Vie ou fontaine de Joiuvence ; Al-Rus, la Russie. Afrique : Le Nil est représenté de manière schématique depuis sa source aux monts de la Lune jusqu'à son embouchure : Bilad al-Magrib, l'Occident musulman ou le Maghreb. Méditerranée Europe : La ville de Constantinople a une forme de croissant. Elle incarne un « bouclier» contre les «peuples de la Croix» ; « les peuples chrétiens ».
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[La Perle inviolée des merveilles et le Joyau des curiosités]
Méditerranée Europe : La ville de Constantinople a une forme de croissant. Elle incarne un « bouclier» contre les «peuples de la Croix» ; « les peuples chrétiens ». Le monde et l'océan qui l'entoure sont enserrés par un premier représentant la plus lointaine extrémité du monde, le mont Qâf, et par un second anneau qui figure la mer des ténèbres.
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Cape d'apparat
Auteur anonyme. XIXe siècle. Grandes Plaines, actuel Dakota du Sud, États- Unis. Peau de bison, pigments appliqués Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Paris Collecte de Paul Chabanaud (1876-1959), Dakota du Sud, premier quart du XXe siècle. Cette peau peinte relate les exploits guerriers de son auteur ou commanditaire Sioux (tribus Dakota, Lakota et Nakota). Constituant un récit historique et biographique aux nombreuses péripéties, la peinture était rendue vivante par le biais de son conteur, qui détenait les clés de lecture de chaque épisode. Seuls les guerriers de grande réputation pouvaient porter ce type de robe.
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Le Potala entouré des grands temples et monastères gelugpa.
Auteur anonyme Tibet. Fin du XIXe siècle, 13e dalaï-lama. Thubten Gyatso (1895-1933) Peinture à la détrempe sur toile. Musée national des Arts asiatiques-Guimet Paris. Ce thangka (peinture sur toile) présente les principaux monuments du Tibet central : le palais-monastère-forteresse du Potala au centre, le temple de jokhang en bas à droite et celui du Ramoché au centre droit pour Lhassa, ainsi que d'importants monastères répartis tout autour. Ce probable souvenir de pèlerinage constituait un support de prière pour des Tibétains ou des Bhoutanais aisés.
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Shâhnâmeh [Livre des Rois]
Auteur anonyme, d'après Abü-I-Qäsim Mansür ibn Hasan al-Tüsï surnommé Ferdowsi (940-vers 1020) Perse, actuel Iran. Manuscrit enluminé. Musée Champollion- Les Écritures du monde. Figeac. Plus célèbre livre d'histoire de Perse, épopée fondatrice souvent copiée, le Shâhnâmeh relate les vies des rois iraniens jusqu'à la conquête arabe de la région. Il est une compilation de sources préexistantes diverses, à la fois légendaires et historiques : mythes persans, chroniques royales, littérature romanesque ou encore sources orales.
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Shâhnâmeh [Livre des Rois]
Auteur anonyme, d'après Abü-I-Qäsim Mansür ibn Hasan al-Tüsï surnommé Ferdowsi (940-vers 1020) Perse, actuel Iran. Manuscrit enluminé. Musée Champollion- Les Écritures du monde. Figeac. Plus célèbre livre d'histoire de Perse, épopée fondatrice souvent copiée, le Shâhnâmeh relate les vies des rois iraniens jusqu'à la conquête arabe de la région. Il est une compilation de sources préexistantes diverses, à la fois légendaires et historiques : mythes persans, chroniques royales, littérature romanesque ou encore sources orales.
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Shâhnâmeh [Livre des Rois]
Auteur anonyme, d'après Abü-I-Qäsim Mansür ibn Hasan al-Tüsï surnommé Ferdowsi (940-vers 1020) Perse, actuel Iran. Manuscrit enluminé. Musée Champollion- Les Écritures du monde. Figeac. Plus célèbre livre d'histoire de Perse, épopée fondatrice souvent copiée, le Shâhnâmeh relate les vies des rois iraniens jusqu'à la conquête arabe de la région. Il est une compilation de sources préexistantes diverses, à la fois légendaires et historiques : mythes persans, chroniques royales, littérature romanesque ou encore sources orales.
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HISTOIRES ORALES.
La cartographie européenne s’est imposée au détriment de multiples traditions de représentation préexistantes constituant des visions alternatives du monde depuis deux millénaires. Les cartes asiatiques, arabes, américaines ou océaniennes possèdent leurs propres centralités, géographiques ou mythologiques. Aux territoires profanes, certaines de ces cartographies associent en effet étroitement des espaces sacrés, parfois immatériels et spirituels.
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Khipu.
Auteur anonyme. Empire inca, actuel Pérou. Entre 1450 et 1532. Coton teint et noué Musée du quai Branly- Jacques Chirac. Paris Legs de Louis Capitan (1854-1929), médecin, anthropologue, archéologue et américaniste français au musée d'Ethnographie du Trocadéro.
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Khipu.
Les khipus incas se composent d’un cordon supérieur auquel sont suspendues différentes cordelettes pendantes, dont les nœuds indiquent des nombres décimaux. Leur sens s'est perdu aujourd'hui, mais l'on sait grâce aux chroniques coloniales que leurs usages étaient multiples. Ils permettaient notamment d’enregistrer et de transmettre données démographiques, inventaires, tributs, histoires, généalogies ou biographies.
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« Représentation et Description du Soulèvement des IV Princes Du Mogol contre l'empereur leur père » dans Atlas ou Nouvelle Introduction à l'Histoire, à la Chronologie & a la Géographie Ancienne & Moderne [...]
Henri Abraham Châtelain (1684-1743), Nicolas Gueudeville (1652-1721), Henri-Philippe Limiers ( ? 1728) Amsterdam, Pays-Bas, 1719. Ouvrage imprimé. Bibliothèque municipale de Lyon. Cette planche est une copie d'une miniature indienne représentant une scène de bataille survenue durant la guerre de succession, entre les quatre fils de l'empereur moghol Shâh Jahân, entre 1657 et 1658. Aurangzeb (1658-1707), troisième dans l'ordre original de succession, en sorti vainqueur et mena l'empire moghol à sa dernière apogée.
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« Représentation et Description du Soulèvement des IV Princes Du Mogol contre l'empereur leur père » dans Atlas ou Nouvelle Introduction à l'Histoire, à la Chronologie & a la Géographie Ancienne & Moderne [...]
Cette planche est une copie d'une miniature indienne représentant une scène de bataille survenue durant la guerre de succession, entre les quatre fils de l'empereur moghol Shâh Jahân, entre 1657 et 1658. Aurangzeb (1658-1707), troisième dans l'ordre original de succession, en sorti vainqueur et mena l'empire moghol à sa dernière apogée.
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Altan Tobci [Chronique d'or]
Copie par Jamyang-Güng (1864-1930), d'après le moine Luvsangdanzan. Oulan-Bator, actuelle Mongolie. 1801 1900, d'après un original du XVIIe siècle Manuscrit Bibliothèque nationale de France. Paris Copie par Jamyang-Güng, président du comité scientifique des peuples de la république de Mongolie et envoyée à l’orientaliste français Paul Pelliot (1878-1945) en 1927 : don de Paul Pelli à la bibliothèque à la bibliothèque nationale de France. Cette chronique est une œuvre poétique et historique majeure de la culture mongole. Le récit aux accents épiques mêle prose et vers et relate les conquêtes et le règne de Gengis Khan. Il reprend en grande partie la transcription chinoise, réalisée au XVIe siècle, d'un document privé découvert dans le palais d empereurs mongols après la chute la dynastie Yuan, désormais connu sous le titre d’Histoire secrète des Mongols.
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Portrait des rois bamoun de Nchare à Njimoluh Seidou.
Ibrahim Njoya (vers 1887-1962). Royaume bamoun, Cameroun. 1928-1933. Ce dessin hagiographique célèbre la dynastie Papier, encre, crayons de couleur, crayon graphite. Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris. Dessin exposé dans le pavillon du Cameroun de l’Exposition internationale de 1937 à Paris ; ancienne collection du musée national des Arts d'Afrique et d’Océanie (ancien musée des Colonies puis musée de la France d’Outre-Mer).
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Shiji [Mémoires historiques]
Sima Tan (165-110 av. J.-C.) et son fils Sima Qian (145-86 av. J.-C.) Chine 1600. XVIIe siècle, d'après le texte original achevé vers 100 av. J.-C., sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C). Ouvrage imprimé Bibliothèque nationale de France. Paris Le Shiji est une œuvre fondatrice de la tradition historiographique chinoise, officielle ou non. Elle entend présenter l’histoire de la « Civilisation », en se concentrant sur l'empire du Milieu.
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Shiji [Mémoires historiques]
Sima Tan (165-110 av. J.-C.) et son fils Sima Qian (145-86 av. J.-C.) Chine 1600. XVIIe siècle, d'après le texte original achevé vers 100 av. J.-C., sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C). Ouvrage imprimé Bibliothèque nationale de France. Paris Le Shiji est une œuvre fondatrice de la tradition historiographique chinoise, officielle ou non. Elle entend présenter l’histoire de la « Civilisation », en se concentrant sur l'empire du Milieu.
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Shiji [Mémoires historiques]
Sima Tan (165-110 av. J.-C.) et son fils Sima Qian (145-86 av. J.-C.) Chine 1600. XVIIe siècle, d'après le texte original achevé vers 100 av. J.-C., sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C). Ouvrage imprimé Bibliothèque nationale de France. Paris Le Shiji est une œuvre fondatrice de la tradition historiographique chinoise, officielle ou non. Elle entend présenter l’histoire de la « Civilisation », en se concentrant sur l'empire du Milieu.
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Râjavaliya, [Histoire des rois de Ceylan].
Royaume de Kandy, actuel Sri Lanka 11768. 34ème année du règne de Kirti Sri Rajasinha (1747- 1782) Manuscrit sur feuilles de palmier. Bibliothèque nationale de France. Paris. Cette chronique historique fut originellement rédigée au XVIIe siècle en singhalais. Elle narre l'histoire du Sri Lanka, du prince Vijaya (VIe siècle av. J.-C.) au roi Vimala Dharma Suriya II (XVIIe-XVIIIe siècle apr. J.-C.), mettant notamment en scène ses relations avec les Hollandais.
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Chapitre de la chronique Mahikavatichi Bakhar (Mémoire historique sur l’Inde).
Au premier plan, à droite. Auteur anonyme, XVe-XVIe siècle, empire moghol. Copie du XIXe siècle. Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris Collecté en Inde de par Charles d’Ochoa à (1816-1846), indianiste, 1843 ; don à la bibliothèque royale, 1844.
A gauche, Ngu chê Viêt su tông vinh tâp nam. Au fond, [Récit d'histoire générale du monde musulman].
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Ngu chê Viêt su tông vinh tâp nam
Poèmes sur les personnalités et les faits importants de l'histoire du Viêtnam. Tu Durc (1829-1883). 1877, dynastie Nguyen, 30ème année du règne de l’empereur Tu Durc (1848-1883). Ouvrage imprimé. Bibliothèque nationale de France. Paris.
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[Récit d'histoire générale du monde musulman]
Auteur anonyme. Empire ottoman, actuelle Turquie. 926-974 de l'hégire, règne de Soleïman II (1520-1566). Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris
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Yochi Shiryaku [Compilation des connaissances géographiques]
Auteur anonyme. Empire ottoman, actuelle Turquie. 926-974 de l'hégire, règne de Soleïman II (1520-1566). Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris
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Retranscription de la stèle commémorative du départ de Yang Hao
Corée. Stèle élevée le huitième mois de 1835. Impression sur papier. Collège de France, Paris Ces feuilles reproduisent le texte d'une stèle élevée en 1835 en hommage à Yang Hao, un général chinois de la dynastie des Ming, qui aida, en 1597, la dynastie Chosôn à repousser de Corée les invasions japonaises menées par le daimyo Toyotomi Hideyoshi (1537-1598).
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ORIENTER LE MONDE.
La cartographie européenne s’est imposée au détriment de multiples traditions de représentation préexistantes constituant des visions alternatives du monde depuis deux millénaires. Les cartes asiatiques, arabes, américaines ou océaniennes possèdent leurs propres centralités, géographiques ou mythologiques. Aux territoires profanes, certaines de ces cartographies associent en effet étroitement des espaces sacrés, parfois immatériels et spirituels.
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Carte générale du globe tirée de la Géographie d'Al-Idrîsî
Auteur anonyme, d’après Muhammad ibn Muhammad Al-Idrîsî (1100-1165) Original : milieu du XIIe siècle. Copie exposée : 1926. Bibliothèque nationale de France. Paris.
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Carte générale du globe tirée de la Géographie d'Al-Idrîsî
Cette carte d’AI-Idrîsî, savant arabe vivant à la cour de Roger II de Sicile, révèle l’étendue des connaissances géographiques arabes au milieu du XIIe siècle en Méditerranée. Elle présente notamment les principales villes, les routes, les frontières, les mers, les fleuves et les montagnes du «vieux monde », de l’Atlantique à l’Asie de l'Est.
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Carte générale du globe tirée de la Géographie d'Al-Idrîsî
Cette carte d’AI-Idrîsî, savant arabe vivant à la cour de Roger II de Sicile, révèle l’étendue des connaissances géographiques arabes au milieu du XIIe siècle en Méditerranée. Elle présente notamment les principales villes, les routes, les frontières, les mers, les fleuves et les montagnes du «vieux monde », de l’Atlantique à l’Asie de l'Est.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
Auteur anonyme Japon. 2e moitié du XVIIe siècle. Époque d’Edo (1603-1868). Encre de Chine, papier, gouache Bibliothèque nationale de France. Paris. Cette dochuzu (carte itinéraire) produite au Japon représente les principales voies de communication terrestres et maritimes de l'archipel, dont les célèbres Gokaidô conçus et développés au cours de l'époque d'Edo ou dite du shogunat Tokugawa (1603-1868). Ces cinq routes majeures, partant de la ville d'Edo (actuelle Tokyo), sont jalonnées de shukuba (stations) regroupant auberges, postes de contrôle et relais de chevaux.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
Achevé dès 1624, le Tôkaidô (« route de la mer de l'Est»), qui relie Edo à Kyoto, constitue l'axe majeur de ce réseau. Cette carte, adoptant de multiples échelles, détaille notamment les différents quartiers de Tokyo, autour du palais du shogun (dirigeant civil et militaire du Japon), ainsi que le port de Nagasaki, ouvert aux Chinois et aux Hollandais.
Sur le droite, en haut, la baie de Nagasaki.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
Achevé dès 1624, le Tôkaidô (« route de la mer de l'Est»), qui relie Edo à Kyoto, constitue l'axe majeur de ce réseau. Cette carte, adoptant de multiples échelles, détaille notamment les différents quartiers de Tokyo, autour du palais du shogun (dirigeant civil et militaire du Japon), ainsi que le port de Nagasaki, ouvert aux Chinois et aux Hollandais.
Sur le droite, en haut, la baie de Nagasaki.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
Île Iki.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
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La baie de Nagasaki et ses comptoirs commerciaux.
Ces îles artificielles étaient reliées au reste de la ville par des ponts surveillés nuit et jour par les autorités japonaises. Entre 1650 et 1842, durant l'époque d’Edo, la politique du Sakoku (littéralement «fermeture du pays») permet au seul port de Nagasaki d'accueillir des commerçants européens, en l'occurrence hollandais. L’île de Dashima est construite en 1634 par le shôgun Tokugawa lemitsu, dans le cadre de la politique isolationniste du Japon. Après l'expulsion des Portugais en 1639, les Hollandais de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (Vereenigde Oostindische Compagnie ou VOC) s’établissent sur cet îlot artificiel. Nagasaki abrite également un quartier dévolu aux marchands chinois (Tôjin-yashiki). dans lequel ils étaient confinés durant la politique du Sakoku. Une jonque chinoise est représentée à l'entrée de la baie de Nagasaki pour mettre en valeur le commerce depuis la Chine vers le port japonais Une fois par an, deux navires de le Compagnie néerlandaise des Indes orientales sont autorisés à venir faite relâche au large de Nagasaki, pour communiquer avec l’île de Deshima.
A gauche, Les routes maritimes autour de l'ale de Küyshü.
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La baie de Nagasaki et ses comptoirs commerciaux.
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Carte japonaise des routes maritimes et terrestres de Nagasaki à Edo.
Île de Goto.
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Modèle réduit de pirogue à balancier latéral. Tahiti, Polynésie. Premier quart du XXe siècle. Bois, rotin, ficelle. Musée national de la voiture, château de Compiègne. Donc des établissements français de l'Océanie et, 1937.
Modèle réduit de pirogue à balancier Auteur anonyme. Sri Lanka. XXe siècle. Bois, textile, rotin, métal. Muséum d'histoire naturelle, Le Havre.
Modèle réduit de mtepe, voilier swahili à un mât. Ile de Zanzibar, Tanzanie. XXe siècle. Bois, fibres végétales. Musée des explorations du monde, Cannes.
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Modèle réduit de pirogue à balancier.
Auteur anonyme. Sri Lanka. XXe siècle. Bois, textile, rotin, métal. Muséum d'histoire naturelle, Le Havre.
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Modèle réduit de pirogue à balancier latéral.
Tahiti, Polynésie. Premier quart du XXe siècle. Bois, rotin, ficelle. Musée national de la voiture, château de Compiègne. Donc des établissements français de l'Océanie et, 1937.
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Modèle réduit de mtepe, voilier swahili à un mât.
Ile de Zanzibar, Tanzanie. XXe siècle. Bois, fibres végétales. Musée des explorations du monde, Cannes. En usage jusque dans les années 1930, le mtepe est un voilier qui présente une forme vernaculaire originale, à la voile carrée faite de nattes et à la coque cousue, réalisée en planches de bois et fibre de coco. Cette coque était conçue pour être flexible et permettait une navigation sécurisée au-dessus des récifs immergés à marée haute, nombreux dans la région.
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Modèle réduit de jonque chinoise.
Auteur anonyme. Chine. XXe siècle. Bois, toile. Musée agathois Jules Baudou. Ville d'Agde. Navire emblématique d'Extrême-Orient la jonque chinoise se distingue de l'architecture navale européenne par ses voiles lattées, son fond plat, l'absence de quille compensée par un imposant gouvernail, ainsi que par une ossature composée de cloisons pleines et étanches, qui limitent les risques de voie d’eau.
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Modèle réduit de jonque chinoise de petit cabotage.
Indochine, actuel Vietnam. 1er quart du XXe siècle. Bois, textile. Musée national de la Voiture, château de Compiègne Don du gouvernement général de la Cochinchine. 1937.
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Modèle réduit de jonque chinoise de petit cabotage.
Indochine, actuel Vietnam. 1er quart du XXe siècle. Bois, textile. Musée national de la Voiture, château de Compiègne Don du gouvernement général de la Cochinchine. 1937.
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Au fond, Modèle réduit de vëkêkaré, pirogue à double balancier à voile. Au premier plan, Modèle réduit de va’a tira, pirogue double.
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Modèle réduit de vëkêkaré, pirogue à double balancier à voile.
Nouvelle Calédonie. Fin du XIXe siècle Bois, fibres végétale. Collection de l'Œuvre de la propagation.de la foi. Dépôt en 1979, musée des Confluences, Lyon Collecté sur l’île aux Pins, en Nouvelle Calédonie par le chanoine Brachet, à la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle. Cette forme de bateau adoptée par les Kanaks fut Introduite par des populations en provenance des Tonga, Fidji, Wallis, archipels distants de plus de 1000 milles nautiques (1850 kilomètres) de la Nouvelle-Calédonie. Elle révèle le parcours de traditions nautiques sophistiquées sur de vastes étendues au sein des différentes aires culturelles de l’Océanie.
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Modèle réduit de va’a tira, pirogue double.
Auteur anonyme. 1er quart du XXe siècle. Îles Sous-le-Vent, Polynésie. Bois, corde. Musée national de la Voiture, château de Compiègne. Don des établissements français de l'Océanie, 1937. Utilisé pour la pêche au thon, ce bateau était manœuvré à la pagaie. D'une longueur moyenne de 10 mètres, il était divisé en deux branches aux extrémités desquelles s'accrochaient une ligne et un hameçon. Entre les deux coques, un vivier suspendu conservait les appâts vivants.
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The Arrival of Vasco de Gama
Pushpamala N. (née en 1956). 2014. Tirage d’exposition. Courtesy de l’artiste et Nature morte, Delhi. L'artiste indienne crée un tableau photographique reprenant une toile du peintre portugais José Maria Velosco Salgado de 1898. Elle s'y représente dans le costume du célèbre navigateur Vasco de Gama, reçu par le seigneur de Calicut en 1498, et subvertit ainsi l'image iconique de l’arrivée des Européens en Inde.
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Ornement perlé.
Auteur anonyme. Région du Nil Blanc Soudan du Sud. Parchemin blanc reliure occidentale Bibliothèque nationale de France, Paris. Collecté dans les années 1860 dans la région du Nil Blanc par le voyageur et géographe français Guillaume Lejean (1824-1871) ; entré au musée de Marine du Louvre, ensuite transféré au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye; déposé au musée d'Ethnographie du Trocadéro en 1930. Ce perlage exceptionnel réunit deux types d'ornements précieux circulant sur de très longues distances avant d'être utilisés en Afrique : des perles multicolores en verre opaque et translucide, d'importation européenne, et des cauris, coquillages collectés et échangés d'un bord à l'autre de l'océan Indien, qui servaient également de monnaie.
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Ornement perlé.
Ce perlage exceptionnel réunit deux types d'ornements précieux circulant sur de très longues distances avant d'être utilisés en Afrique : des perles multicolores en verre opaque et translucide, d'importation européenne, et des cauris, coquillages collectés et échangés d'un bord à l'autre de l'océan Indien, qui servaient également de monnaie.
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Ornement perlé.
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Ornement perlé.
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« 1243 - Afrique Occidentale - Boucle du Niger, comptage des Kawris dans un poste »
Mali, vers 1905, collection générale Fortier, Dakar
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Perles.
Égypte ou Moyen-Orient VIIe-XVe siècle. Pâte de verre colorée Musée itinérant de la Perle ancienne en France Collection Màrcia de Castro et Guy Maurette, Paris Ces perles ont été retrouvées en Afrique de l'Ouest. Originellement fabriquées dans de grands centres perliers islamiques comme Le Caire ou Bagdad, elles traversaient les continents africain, européen et asiatique par voie caravanière. Au XVe siècle, Venise s'imposa comme le nouvel épicentre mondial de production des perles en verre.
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Perles
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Perles.
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Perles
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Perles.
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UNE MONDIALISATION D’ABORD MARITIME
Du XIIIe au XVIe siècle, le centre économique du Vieux Monde se situe non pas en Europe mais à la croisée des routes maritimes des «épices» dans l'océan Indien. Les navigateurs arabes, persans, javanais, gujaratis et chinois précèdent les Européens dans cet océan et sur la côte orientale africaine. Les Polynésiens, pour leur part, ont exploré méthodiquement les milliers d’îles de l'océan Pacifique. Les modèles réduits de navires permettent de dévoiler l’extraordinaire diversité des embarcations qui sont au cœur de cette première forme de mondialisation.
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Rebbelib [Carte de navigation]
Auteur anonyme. Îles Marshall, Micronésie. XXe siècle. Bois, stipe de cocotier, fibres végétales, coquillages. Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris.
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Tenkei Wakumon Chukai [Questions et réponses sur l'astronomie, cartes hémisphériquess]
You Yi (vers 1700-1749). Édition Suharaya. Japon, 1780, époque d’Edo (1603-1868), première années du règne de Kôkaku Tennô(1780-1817). Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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Tenkei Wakumon Chukai [Questions et réponses sur l'astronomie, cartes hémisphériquess]
You Yi (vers 1700-1749). Édition Suharaya. Japon, 1780, époque d’Edo (1603-1868), première années du règne de Kôkaku Tennô(1780-1817). Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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Tenkei Wakumon Chukai [Questions et réponses sur l'astronomie, cartes hémisphériquess]
You Yi (vers 1700-1749). Édition Suharaya. Japon, 1780, époque d’Edo (1603-1868), première années du règne de Kôkaku Tennô(1780-1817). Ouvrage imprimé. Collection particulière.
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Haedong Cheguk Chongdo.
[Carte générale des pays à l'Est des mers] publée dans Haedong Chegukki. Sin Suk-Chu (1417-1475). Corée. Original : 1471. Copie manuscrite : fin du XIXe-XXe siècle
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Haedong Cheguk Chongdo.
[Carte générale des pays à l'Est des mers] publée dans Haedong Chegukki. Sin Suk-Chu (1417-1475). Corée. Original : 1471. Copie manuscrite : fin du XIXe-XXe siècle
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Haedong Cheguk Chongdo.
[Carte générale des pays à l'Est des mers] publée dans Haedong Chegukki. Sin Suk-Chu (1417-1475). Corée. Original : 1471. Copie manuscrite : fin du XIXe-XXe siècle
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Paddenring silino [tenture murale]
Auteur anonyme. Île Sulawesi, Indonésie. Fin du XIXe siècle – 1ère moitié du XXe siècle. Textile brodé Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris. Achat à Haji Zainuddin, informateur local par Gilbert Hamonic, chargé de recherches au CNRS et Christian Peiras, ethnologue, en 1977.
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Paddenring silino [tenture murale]
Cette impressionnante tenture murale brodée de 13 mètres de long raconte des épisodes de la vie de la princesse Wé Tenrileieang (1ère moitié du XVIIIe siècle) et représente notamment des navires et des soldats hollandais, le fort de Makassar ainsi que la vie quotidienne et villageoise des Bugis, peuple de l'île Sulawesi.
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Paddenring silino [tenture murale]
Cette impressionnante tenture murale brodée de 13 mètres de long raconte des épisodes de la vie de la princesse Wé Tenrileieang (1ère moitié du XVIIIe siècle) et représente notamment des navires et des soldats hollandais, le fort de Makassar ainsi que la vie quotidienne et villageoise des Bugis, peuple de l'île Sulawesi.
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Paddenring silino [tenture murale]
Cette impressionnante tenture murale brodée de 13 mètres de long raconte des épisodes de la vie de la princesse Wé Tenrileieang (1ère moitié du XVIIIe siècle) et représente notamment des navires et des soldats hollandais, le fort de Makassar ainsi que la vie quotidienne et villageoise des Bugis, peuple de l'île Sulawesi.
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Paddenring silino [tenture murale]
Cette impressionnante tenture murale brodée de 13 mètres de long raconte des épisodes de la vie de la princesse Wé Tenrileieang (1ère moitié du XVIIIe siècle) et représente notamment des navires et des soldats hollandais, le fort de Makassar ainsi que la vie quotidienne et villageoise des Bugis, peuple de l'île Sulawesi.
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LA MULTIPLICITE DES EXPLORATIONS ET DES MONDIALISATIONS
L'historiographie occidentale s'est longtemps focalisée exclusivement sur le prétendu exceptionnalisme des «grandes découvertes» européennes. À l'inverse les recherches récentes restituent le rôle décisif des voyageurs, moines, pèlerins, marchands et savants arabes, africains, asiatiques et océaniens dans le décloisonnement du monde et l'émergence, à partir du XIIIe siècle, de réseaux de communication terrestres et maritimes sur de très longues distances. Ces phénomènes de mises en contact et de circulations globales en Asie, en Afrique, en Amérique ou dans le Pacifique sont ainsi attestés bien avant les premières relations avec l'Occident
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Carte dite de Liu Gang.
Chine. XXIe siècle. Reproduction Photo l2/Alamy/CPA Media Pte Ltd. Cette carte aurait été découverte en 2001 chez un antiquaire de Shanghai par le collectionneur Liu Gang. Elle fut présentée comme une reproduction datant de 1763 d'une mappemonde originale de 1418, qui prouverait que Zheng He a «découvert» l'Amérique avant Christophe Colomb. Cette forgerie cartographique (fausse carte fabriquée à dessein) témoigne de la volonté de la Chine de se mettre en scène comme moteur de la mondialisation.
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Wubei Zhi [Traité sur la préparation au combat]
Mao Yuanyi (1594-1641) Chine. 1621, dynastie Ming, deuxième année du règne de l'empereur Tianqi (1620-1627). Reproduction d'après l'ouvrage original. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Le Wubei Zhi [Traité sur la préparation au combat], publié par l'officier Mao Yuanyi en 1621, retrace probablement l’itinéraire maritime des expéditions de l’amiral Zheng He entre 1405 et 1433. L'ouvrage consacre 17 pages à la description des côtes chinoises, 15 pages à l’Asie du Sud-Est, et 8 pages à l'Asie du Sud, l’Arabie et l'Afrique. Cette longue carte itinéraire est accompagnée d’une boussole à vingt-quatre divisions, d'instructions pour la navigation aux étoiles et de relevés bathymétriques (profondeur des eaux et récifs), informations absentes des portulans européens de la même époque.
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Planche du Wubei Zhi [Traité sur la préparation au combat]
Mao Yuanyi (1594-1641) Chine. 1621, dynastie Ming, deuxième année du règne de l'empereur Tianqi (1620-1627). Reproduction d'après l'ouvrage original. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Des orientations multiples modèlent la cartographie. Cette carte nautique chinoise met sur le même plan de multiples orientations pour les routes maritimes le long des côtes de la mer de Chine et de l'océan Indien.
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Des orientations multiples modèlent la cartographie.
Cette carte nautique chinoise met sur le même plan de multiples orientations pour les routes maritimes le long des côtes de la mer de Chine et de l'océan Indien.
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Cette représentation du globe terrestre a été créée par l’architecte et designer américain Richard BucKminster Fuller en 1954. Elle permet de conserver au plus près les proportions et les formes de chacun des continents, sans établir de hiérarchie parmi l’ensemble des terres habitées par l'humanité.
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[Observations faites au cours d'un voyage autour du monde, sur la géographie physique, l'histoire naturelle et la philosophie]
Johann Reinhotd Forster (1729-1798). Londres. 1778. Ouvrage imprimé. Bibliothèque nationale de France. Paris.
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UN CHEF-D'ŒUVRE DU METISSAGE CARTOGRAPHIQUE
Ce document est un témoignage exceptionnel de la richesse des savoirs géographiques des peuples du Pacifique au XVIIIème siècle, et également de nos difficultés à y accéder. Cette carte publiée en Europe a d'abord été dressée par le capitaine James Cook qui commande une expédition britannique dans le Pacifique entre 1768 et 1771. Pourtant, cette œuvre ne correspond pas à la cartographie européenne de l'époque. Elle apparaît comme une ambitieuse tentative de métissage des savoirs géographiques polynésiens et européens. Elle révèle également les connaissances extraordinaires de son auteur présumé, Tupai'a, sur un monde insulaire polynésien qui s'étend de l'archipel des Samoa à l'île de Pâques et des îles de la Société à l'archipel d'Hawaii, c'est-à-dire sur un espace maritime équivalent à la superficie de l'ensemble du continent européen.
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Maori échangeant une écrevisse avec Joseph Banks. par Tupai’a, 1769, dessin. British Library, Londres British Library Board. All Rights Reserved / Bridgeman Images.
Tupai’a, explorateur polynésien Entre 1769 et 1770, Tupai’a, ari'imaro 'tira (noble), arioi(prêtre) et explorateur originaire de Ra'iàtea, en Polynésie française actuelle, guide le navigateur britannique James Cook grâce à une singulière maîtrise de la géographie du Grand Océan. L'Endeavour au large de la Terre de Feu par Alexander Buchan, date non connue, gouache sur papier. British Library. Londres. British Library Board. All Rights Reserved / Bridgeman Images
Une adaptation européenne des savoirs polynésiens Lors de l'escale à Tahiti en 1169, Tupaïa embarque sur le HMB Endeavour, le navire de l'expédition britannique, et établit cette carte détaillée du Pacifique Sud, qui mentionne plus de 70 îles et symbolise la transmission de ses connaissances astronomiques, géographiques et maritimes aux Britanniques.
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Une carte exceptionnelle encore entourée de mystères.
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Une carte exceptionnelle encore entourée de mystères.
Une œuvre unique au XVIIIe siècle. Cette carte résulte de la rencontre de deux manières de cartographier le monde. Contrairement aux cartes européennes, les îles mentionnées ne sont pas nommées ou identifiées, et les distances paraissent faussées si nous les comparons à nos repères cartographiques contemporains. Ce document donne à voir un autre rapport au monde et à la navigation, avec le navire qui sert de référence et de boussole mobile, tandis que la houle, les courants, le soleil et les étoiles permettent de retrouver la route des îles.
Un témoignage unique des savoirs géographiques. Cette carte constitue en outre un point d'entrée unique pour appréhender la complexité des savoirs maritimes mémorisés et transmis oralement de génération en génération dans le monde polynésien. Absentes des sources écrites du XVIIIe siècle, ces connaissances nous sont accessibles grâce au dessin de Cook et à sa publication à destination du public européen.
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Une carte exceptionnelle encore entourée de mystères.
Ici, les distances et les mentions des îles s'avèrent moins utiles que sur leurs pendants européens. Toutefois, depuis quelques années, les recherches sur les différentes versions de ce document ont permis de replacer les îles sur une carte moderne du Pacifique et de mieux comprendre l'étendue des connaissances géographiques de Tupai'a. Les îles mentionnées pourraient représenter un immense espace maritime de plus de 7000 kilomètres d'est en ouest et de 5000 kilomètres du nord au sud.
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Une carte exceptionnelle encore entourée de mystères.
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Paravent
Auteur anonyme. Chine. XVIIe siècle, dynastie Qing, règne de Kangxi (1664-1722) pour les quatre feuilles, XIXe siècle pour l'encadrement Laque gravée, peinte et dorée. Musée de la Compagnie des Indes, Ville de Lorient Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Paravent
Ce paravent en laque de Coromandel à quatre feuilles est décoré d’une scène de chasse qui se lit de droite à gauche. Les Hollandais y sont vêtus à l'occidentale avec leur nez proéminent. Ces caractéristiques physiques et vestimentaires correspondent aux conventions de représentation des Européens par les artistes chinois à l'époque.
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Tenture appliquée.
Ateliers royaux Hantan et Zinflou ou atelier Yémadjé. Abomey, royaume du Danhomè, l’actuel Bénin.Cers 1856. Coton et soie d'importation européenne Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris. Offerte par le roi Ghézo à l’empereur Napoléon III en 1856 : donnée par l’empereur au musée de Marine du Louvre en janvier 1857 : transférée au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye ; déposée au musée d’Ethnographie du Trocadéro en 1930. Ce présent diplomatique figure des soldats danhoméens, reconnaissables à leur peau rouge, vainquant des adversaires yoruba ou mahi à la peau noire et aux joues scarifiées. L'iconographie choisie exprime ainsi la force militaire, la souveraineté et l'impérialisme du roi Ghézo, en miroir de son homologue français.
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Portrait de l’empereur Qianlong
Auteur anonyme, d’après Giuseppe Castiglione (aussi nommé Làng Shinfng) (1688-1766) Chine 1ère moitié du XVIIIe siècle, dynastie Qing, règne de l'empereur Qianlong (1736-1795) Peinture à la colle sur papier Musée national des Arts asiatiques - Guimet Paris. Ce portrait de l’empereur Qianlong en bonnet noir et robe dragon richement ornée, réalisé par le peintre jésuite italien de la cour des Qing, illustre l’influence de l’art occidental au sein de la cour chinoise, en particulier dans l'art du portrait.
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Portrait de l’impératrice
Auteur anonyme, d’après Guiseppe Castiglione (aussi nommé Làng Shining) (1688-1766) Chine. 1ère moitié du XVIIIe siècle, dynastie Qing, règne de l'empereur Qianlong (1736-1795) Peinture à la colle sur papier Musée national des Arts asiatiques - Guimet Paris.
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ALTERITES PLURIELLES.
A partir du XVIIe siècle, les interactions entre les différentes parties du monde s'intensifient. De nouvelles élites globalisées se forment, constituant une communauté internationale multipolaire, s'affrontant tantôt sur la scène diplomatique, tantôt sur la scène militaire. Des objets, images et écrits hybrides, reflets d échangés et d’influences croisés entre continents, circulent aux quatre coins de la planète. De ces diverses mises en relation, directes ou indirectes, émergent des imaginaires qui renouvèlent les rapports aux Autres. En attestent les entreprises encyclopédiques et universalistes menées en Asie, au Proche-Orient et en Europe, qui résultent d’une volonté de se positionner dans un monde étendu comme jamais jusqu'alors.
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Le Nawab Shuja ud-Daula tire au mousquet de la terrasse de son palais.
Auteur anonyme, style de Dip Chand. Company School. Fairzabad, Inde. Vers 1765, 11e année du règne de Shuja ud-Daula, nawab d’Awadh (17554-1775). Gouache sur papier. Bibliothèque nationale de France. Paris. Collecté entre 1762 et 1775 par le colonel d'infanterie Jean-Baptiste Joseph Gentil, (1726-1799) : don à la bibliothèque du roi Louis XIV, 1785. Sur la terrasse de son palais de grès rose, le nawab Shuja ud-Dauia essaie un long mousquet à mèche, entouré d’un petit groupe, dont trois Européens. Cette peinture appartient au groupe des Company School ou Company Paintings. Ce terme désigne les peintures réalisées par artistes indiens pour le compte des Britanniques durant les XVIIIe et XIXe siècles. Leur facture s'inspire du style européen et elles composent souvent des suites reliées à destination des voyageurs.
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Tapis
Auteur anonyme. Perse : 127. Occident : vers 1900. Laine, coton. Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris. Originellement dans la collection de Mr Osman Ali Himan (1886-1967), le dernier souverain de l'état princier d’Hyderabad (Inde) : acquis après la mort d'Ali Himan par Heinrich-Friedrich Gersdorff, marchand et collectionneur allemand : entre dans la collection de l'industriel allemand Heinz Keller (1810-1970) à une date indéterminée : acquise par la galerie Hadi Maltabi en 2013 : achat auprès de la galerie par le musée du quai Branly-Jacques Chirac la même année. Ce tapis a été tissé à Kerman, ville iranienne réputée pour ses tapis à décors figuratifs. Il commémore l’Exposition universelle de 1893 qui a célébré le 400e anniversaire de la «découverte» de l’Amérique par Christophe Colomb (World’s Columbian Exposition, à Chicago). Il associe les pavillons nationaux construits pour l'évènement aux portraits des principaux chefs d’état du monde à l'époque.
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Tapis
A gauche : le deuxième, Guangxu, (règne 1875-1906), empereur de Chine ; le troisième, Abdülhamidll (règne 1876-1909), sultan de l'empire ottoman. A droite : en haut, Alexandre III (règne 1881-1894), empereur de Russie ; au centre, 3ème ligne, George Washington (mandat 1789-1797), premier président des États-Unis : 5ème ligne, au bord, Victoria (règne 1837-1901), reine de Grande-Bretagne et d’Irlande, impératrice des Indes.
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Tapis
Au pied de l'arbre, à gauche : Isabelle Ière de Castille et d'Aragon. (règne 1474-1504) Son règne fut marqué par deux évènements majeurs: la conquête du royaume musulman de Grenade (1482-1492) et la découverte des Caraïbes par Christophe Colomb ; à droite, Christophe Colomb (1451-1506). Ce navigateur et commerçant génois envisage d’atteindre les Indes par l'ouest plutôt que par l'océan indien. Ayant vu son projet rejeté par le roi du Portugal en 1484, il se tourne vers les Rois catholiques d'Espagne, qui financeront son expédition huit ans plus tard. En bas, à gauche, les navires de Christophe Colomb, représentés sur le lac Michigan, la Santa Maria, la Pinta et la Nina. Dans la bordure, à droite : Thomas W. Palmer (1830-1913), président de l’exposition ; Dans le coin, Naser al-Din Shah Qajar (1848-1896), chah de Perse.
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Tapis
A gauche : le deuxième, Guangxu, (règne 1875-1906), empereur de Chine ; le troisième, Abdülhamidll (règne 1876-1909), sultan de l'empire ottoman. A droite, en bas, George Washington (mandat 1789-1797), premier président des États-Unis.
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Tapis
Au pied de l'arbre, à gauche : Isabelle Ière de Castille et d'Aragon. (règne 1474-1504) Son règne fut marqué par deux évènements majeurs: la conquête du royaume musulman de Grenade (1482-1492) et la découverte des Caraïbes par Christophe Colomb ; à droite, Christophe Colomb (1451-1506). Ce navigateur et commerçant génois envisage d’atteindre les Indes par l'ouest plutôt que par l'océan indien. Ayant vu son projet rejeté par le roi du Portugal en 1484, il se tourne vers les Rois catholiques d'Espagne, qui financeront son expédition huit ans plus tard. En bas, à gauche, les navires de Christophe Colomb, représentés sur le lac Michigan, la Santa Maria, la Pinta et la Nina
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Tapis
A droite : en haut, Alexandre III (règne 1881-1894), empereur de Russie ; au centre, 3ème ligne, George Washington (mandat 1789-1797), premier président des États-Unis.
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Tapis
5ème ligne, au bord, Victoria (règne 1837-1901), reine de Grande-Bretagne et d’Irlande, impératrice des Indes.
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« Bankoku Meisho Zukushi no Uchi » Énumération complète des lieux célèbres des pays étrangers]
Paris, capitale de la France. Vue panoramique de la ville de Nankin. Le Port de Londres, Angleterre. Hiroshige II (1826-1869). Japon. 1862-1863, époque d'Edo, empereur Kômei Tennô (1846-1867) Estampes Musée national des Arts asiatiques - Guimet. Paris Au Japon, les représentations fantaisistes de l'Europe se multiplient dans les ukiyo-e (estampes japonaises) au cours du XIXe siècle. Dans cette série, l'artiste Utagawa Yoshitora s'inspire des Yoko (estampes de l'école de Yokohama) et de gravures européennes d'ouvrages néerlandais et britanniques pour imaginer les paysages urbains de Paris ou de Londres, dont l'architecture semble parfois davantage évoquer Amsterdam, Venise ou Le Caire.
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Vue panoramique de la ville de Nankin.
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Bambou historié.
Auteur anonyme. Nouvelle-Calédonie. Vers 1860. Pyrogravure sur bambou Musée du quai Branly - Jacques Chirac. Paris Don de Victor de Rochas (1830-1878), chirurgien de marine, écrivain et explorateur. Les bambous pyrogravés kanaks préexistaient à la colonisation de la Nouvelle-Calédonie. Ils semblent cependant connaître un essor important après cet évènement. Ils intègrent alors des scènes d’inspiration européenne inédites. Cette apogée sera brève, les bambous disparaissant rapidement après la répression d’une révolte kanak par l'administration coloniale en 1917.
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Bambou historié.
Un voilier français. Poste télégraphique. Fusiliers marins surmontés d’une rangée de fusils.
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Bambou historié.
Un voilier français. Poste télégraphique. Fusiliers marins surmontés d’une rangée de fusils.
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Bambou historié.
Fusiliers marins surmontés d’une rangée de fusils. Chef blanc coiffé d’un casque colonial et fumant la pipe, entouré de poules, à l’image d’un chef kanak.
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Bambou historié.
Poste télégraphique. Fusiliers marins surmontés d’une rangée de fusils. Chef blanc coiffé d’un casque colonial et fumant la pipe, entouré de poules, à l’image d’un chef kanak.
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Bambou historié.
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Bambou historié.
Construction d'une case kanak. Les prêtres installent la flèche faîtière, qui représente un ancêtre.
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Tabala. tambour dit d’Ahmadou Tall
Auteur anonyme. Ouossébougou, Mali. Avant 1890 Bois, cuir, rivets métalliques Muséum d’histoire naturelle, Le Havre. Remis au générai français Louis Archinard (1850-1932) à l’issue de la bataille d’Ouossébougou, en avril 1890 : don du générai au muséum d’histoire naturelle du Havre, sa ville natale, en 1929. Ce tabala, ou tambour royal, était originellement utilisé lors de grands événements et comme moyen de communication. En avril 1890, il aurait résonné pendant toute la bataille d’Ouossébougou, place forte de l'empire toucouleur d'Ahmadou Tall alors assiégée par les troupes françaises et leurs alliés bamana. Victorieux, ces derniers offrent le tambour fendu au meneur de cette campagne militaire, le général Louis Archinard.
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LE RECIT HISTORIQUE COMME OUTIL DE RESISTANCE.
Loin d'être uniforme sur l’ensemble des territoires officiellement soumis, la domination coloniale est sans cesse contestée par des résistances multiformes et s'avère instable. Le puissant récit européen est mis en doute par des contre-récits autochtones qui se diffusent notamment par l’imagerie populaire. Recomposant subtilement le passé et le présent, ces narrations sont tantôt critiques, satiriques, héroïques, voire contrefactuelles lorsqu'elles imaginent des victoires remportées sur le colon.
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Bamba rencontrant l'armée coloniale à Fewul en août 1895.
Bamba à cheval se rendant à la prière du vendredi.
Lat Dior « Dame!» de Cayor.
Amadou Bamba et ses quatre successeurs.
Auteur anonyme. Dakar, Sénégal. Entre 1948 et 1960. Peintures sous verre. Musée du quai Branly - Jacques Chirac. Paris. Acheté en 1994 auprès de Maurice Dedieu, collectionneur d'imagerie populaire sénégalaise, par le musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, Paris. Ces images populaires représentent des figures historiques de résistance à la colonisation : Lat Dior, damel (roi) du Cayor, qui meurt au combat contre les troupes françaises en 1883, et cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de l'importante confrérie de Touba, exilé à plusieurs reprises par le pouvoir colonial dans les années 1900-1910. À l'indépendance du Sénégal en 1960.1e président Léopold Senghor érigera Lat Dior en héros national.
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Copie de la Tira de Tepechpan [Histoire synchronique et seigneuriale de Tepechpan et de Mexico]
Joseph Aubin (1802-1891). Mexico, Mexique. Encre sur papier européen La Tira de Tepechpan est une chronique historique créée à l'époque coloniale qui présente les histoires conjointes de la capitale aztèque, Tenochtitlan, et de la cité-État secondaire de Tepechpan. Les derniers feuillets du manuscrit témoignent des bouleversements culturels et sociaux qui frappent la population autochtone suite à la conquête du Mexique par les Espagnols. Le document s'arrête brutalement en 1588, année marquée par une énième épidémie dévastatrice.
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Copie de la Tira de Tepechpan [Histoire synchronique et seigneuriale de Tepechpan et de Mexico]
Compte-long ou calendrier. La ligne centrale est constituée de signes calendaires. Chacun d'entre eux correspond à une année. Un légendage en chiffres arabes facilite la lecture pour le lecteur européen.
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Copie de la Tira de Tepechpan [Histoire synchronique et seigneuriale de Tepechpan et de Mexico]
Au-dessus du compte long ou calendrier : Histoire de Tepechpan. Année 6 silex-1576. Année 7 maison -1577. Ces crânes témoignent d’une forte mortalité en 1576 et 1577. Année 10 silex — 1580. Espagnol assis sur une chaise pliable, vêtu de bleu, avec des bottes en cuir et portant une couronne. Arrivée de Don Lorenzo Suàrez de Mendoza, vice-roi. en 1580. Il décède 3 ans plus tard, comme l’indique le fardeau funéraire placé sous le signe de l’année 1583. Année 13 roseau -1583. Fardeau funéraire, 1583. Décès de Don Lorenzo Suàrez de Mendoza.
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Copie de la Tira de Tepechpan [Histoire synchronique et seigneuriale de Tepechpan et de Mexico]
Au-dessous du compte long ou calendrier : Histoire de Tenochtitlan puis de la Nouvelle- Espagne. Année 6 silex-1576 Année 7 maison -1577 Homme nu, orienté vers le bas, les yeux fermés, du sang coulant de sa bouche et de son nez. Ce pictogramme illustre une épidémie de fièvre hémorragique appelée cocoliztli en langue nahua. Année 8 lapin -1578 Arrivée de Felipe de Valdés Ce bureaucrate est envoyé par le régime colonial pour évaluer l’ampleur de la mortalité causée par l’épidémie de 1576 et recenser la population autochtone. Année 2 maison — 1585 Arrivée du nouveau vice-roi en 1585, Alvaro Manrique de Zuñiga.
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Première édition complète en fac-similé de El primer nueva coronica y buen gobierno. [La Première Nouvelle Chronique et bon gouvernement]
Portrait de Huayna Capac, Inca XII. Portrait de Huascar, Inca XIII.
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Première édition complète en fac-similé de El primer nueva coronica y buen gobierno. [La Première Nouvelle Chronique et bon gouvernement]
D’après Felipe Guamén Poma de Ayala (vers 1535-1616) Pérou : ouvrage original : 1615. Institut d'ethnologie institut d'ethnologie : 1936. Ouvrage imprimé Collections de la Bibliothèque universitaire des langues et des civilisations (BULAC), Paris. Cette longue lettre illustrée, rédigée en espagnol et annotée en quechua et en aymara, fut adressée en 1615 au roi d'Espagne Philippe III par Guamàn Poma, scribe et interprète polyglotte indigène. Il y relate l'histoire de son peuple et de son infortune sous la férule coloniale. Œuvre singulière par sa forme et son contenu, cette chronique est l'une des rares voix
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Portrait de Huayna Capac, Inca XII. Portrait de Huascar, Inca XIII.
Auteur anonyme. Pérou, XIXe siècle. Huiles sur toile. Musée du quai Branly - Jacques Chirac. Paris. Peints peu de temps avant ou après l'indépendance du Pérou, ces portraits s'inspirent des généalogies royales apparues à l'époque coloniale, qui montraient les monarques espagnols succéder naturellement aux Incas. Les symboles coloniaux ont cependant disparu ici et la dynastie impériale péruvienne s'achève par ses deux derniers représentants autochtones et légitimes. Huayna Capac et Huascar.
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Carte du fleuve Rouge et de ses affluents
Auteur anonyme Encre et couleurs sur papier Collection particulière Cette carte présente la progression des troupes coloniales françaises lors de l’expédition du Tonkin dans l'empire d’Annam, entre 1883 et 1885. La toponymie en partie romanisée facilitait son usage par les officiers français. Cette œuvre vernaculaire constitue donc à la fois un témoignage et un indispensable outil de la conquête coloniale. Cette œuvre vernaculaire constitue donc à la fois un témoignage et un indispensable outil de la conquête coloniale.
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Carte du fleuve Rouge et de ses affluents
A gauche, au milieu, Diên Biên Phu.
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Carte du fleuve Rouge et de ses affluents
Les établissements français sont marqués d'un drapeau français.
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Carte du fleuve Rouge et de ses affluents
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Cartes des provinces cambodgiennes sous protectorat français.
Province de Stoung à droite. Province de Loeuk Dek en bas. Province de Prey Veng à gauche..
Auteur anonyme. Actuel Cambodge. 1875-1899. Manuscrits. École française d'Extrême-Orient Paris. Au Cambodge, devenu protectorat français en 1863, les autorités coloniales demandent aux élites locales de cartographier chacune des provinces du pays pour le compte de l'administration française. Ces œuvres, élaborées sur le papier fourni par les militaires français, offrent une extraordinaire diversité esthétique, alliant traditions locales d’inspiration indienne ou birmane et modèles chinois ou vietnamiens.
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UNIVERSALISMES ET ENCYCLOPEDISMES.
L'universalisme est habituellement considéré comme l’apanage de l’Occident. Pourtant de Gengis Khan aux grands moghols en Inde, de nombreux dirigeants fondent également leur expansion sur l'idée d'un empire universel. Les empereurs de Chine possèdent un mandat céleste sur le tianxia (« le monde sous le ciel ») et identifient leur empire à la totalité du monde. L’encyclopédisme n’est pas non plus un monopole européen. En Chine ou au Japon les compilations de textes ou de portraits offrent un ambitieux regard sur la diversité de la planète.
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Qinding gujin tushu jicheng [La Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent.]
Chen Menglei (1650-1741). Chine. Avant 1726, dynastie Qing, règne de l'empereur Kangxi (1662-1722). Ouvrage imprimé. Bibliothèque nationale de France. Paris. La Grande Encyclopédie impériale, rédigée sous le règne de l'empereur Kangxi, revêt, avec ses 10 040 chapitres et 5 020 fascicules, une ampleur sans équivalent dans le monde. Le texte fut imprimé avec des caractères
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Qinding gujin tushu jicheng [La Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent.]
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Qinding gujin tushu jicheng [La Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent.]
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Qinding gujin tushu jicheng [La Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent.]
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Qinding gujin tushu jicheng [La Grande Encyclopédie impériale illustrée des temps passé et présent.]
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Yochi Shiryaku [Compilation des connaissances géographiques]
Uchida Masao (1838-1876). Japon. 1871-1880.4e année du règne de l’empereur Meiji Tennô (1867-1912). Ouvrage imprimé. Collection particulière. Après un séjour en Europe, Uchida Mesao publie cette encyclopédie géographique qui bénéficie du soutien du ministère de l'Education japonais. L'ouvrage comprend les premiers plans en japonais de Paris et de Londres. Sur le modèle européen de l’époque, il classe les populations du globe en différentes catégories, des plus «civilisées » au plus «sauvages». Seul le Japon échappe à cette opération hiérarchisante.
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Yochi Shiryaku [Compilation des connaissances géographiques]
Uchida Masao (1838-1876). Japon. 1871-1880.4e année du règne de l’empereur Meiji Tennô (1867-1912). Ouvrage imprimé. Collection particulière. Après un séjour en Europe, Uchida Mesao publie cette encyclopédie géographique qui bénéficie du soutien du ministère de l'Education japonais. L'ouvrage comprend les premiers plans en japonais de Paris et de Londres. Sur le modèle européen de l’époque, il classe les populations du globe en différentes catégories, des plus «civilisées » au plus «sauvages». Seul le Japon échappe à cette opération hiérarchisante.
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Histoire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et Fernand Cortés.
Auteur anonyme. Empire ottoman, actuelle Turquie. An 1078 de l'hégire, 19e année du règne du sultan Mehmed IV (1648-1687). 1667-1668. Manuscrit. Bibliothèque nationale de France. Paris. Un texte à succès. C’est la première histoire ottomane des Amériques, dont le texte original a été rédigé par un auteur anonyme vers 1580, avant d’être réédité à plusieurs reprises. Des sources européennes. L’auteur ottoman n’a pas voyagé aux Amériques mais a adapté un ouvrage de l’historien espagnol Francisco Lôpez de Gômara, paru en 1552. Ce texte compilait lui-même divers témoignages de seconde main parvenus jusqu’en Europe. Les lustrations du texte sont donc peu réalistes, voire fantaisistes.
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Ikoku jinbutsu zue. [Peuples de toutes les nations].
Attribué à Jô Girin (1779-1859). Le Japon. Première moitié du XIXe siècle, époque d’Edo (1603-1868). Gouache sur papier. Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris. Ce makimono (long rouleau peint qui se déroule horizontalement) représente afférentes nations étrangères, thème récurrent au Japon entre le XVIe et le XIXe siècle. Originellement, cette iconographie est associée à une bankoku sozu (mappemonde). Ici les nations - en particulier d'Asie de l’Est et du Sud-Est, d'Europe et d'Amérique - sont figurées par des couples accompagnés de courtes descriptions de chacun des pays. Le rouleau mentionne près de 40 peuples du monde : Chinois, Mongole, Coréenne, Okinawaïens, Vietnamiennes, Javanais, Habitant de Mindanao (Philippines), Siamois, Arabe, Hollandais, Perses, Turcs, Moscovites, Espagnols, Portugais, Italiens, Anglais, Russe, Nord-Africains, Guinéens, Arméniens, Américains, Mauritaniens, Danois, Hongrois, Canadiens Luconiens,
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Kitab-i févaid [Description de la France et de la ville de Paris
Auteur anonyme Empire ottoman, actuelle Turquie. 2e moitié du XVIIe siècle. Bibliothèque nationale de France. Paris. Ce récit, rédigé sous la forme d'un dialogue qui se tient en Égypte entre un haut fonctionnaire du divan, nommé Ahmed Agha, et un personnage nommé Soleïman, dépeint la France et ses mœurs au XVIIe siècle
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Cette représentation du globe terrestre a été créée par l’architecte et designer américain Richard BucKminster Fuller en 1954. Elle permet de conserver au plus près les proportions et les formes de chacun des continents, sans établir de hiérarchie parmi l’ensemble des terres habitées par l'humanité. Mais la figure est obtenue au détriment de la distance réelle entre les terres émergées.
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LE YUANMING YUAN, UN MICROCOSME CACHE.
Cet ensemble palatial chinois immense et complexe, situé à dix kilomètres au nord-ouest de Bejing, protégé et dissimulé par un mur de 4,5 mètres de hauteur, est réservé au bon plaisir d'une seule personne: l'empereur, entouré de son épouse, ses enfants et ses eunuques. Conçu au début du XVIIIe siècle comme une réplique de la Chine en miniature, le Yuanming Yuan accueille par exemple des reconstitutions de sites et jardins pittoresques célèbres de Hangzhou et Suzhou. Afin de concrétiser son projet universaliste, l'empereur Qianlong (1735-1796) entend transformer ce palais en microcosme, comprenant un vaste parc zoologique et un jardin botanique qui rassemblent la faune et la flore dignes d'être connues. Le Yuanming Yuan permet ainsi au souverain d'habiter son empire (et au-delà le tianxia, «tout ce qui est sous le ciel »), de le posséder et de le contrôler symboliquement. Il est la traduction architecturale et paysagère de l'encyclopédisme des empereurs Qing, symbolisé par les 36 000 volumes du Siku Quanshu, «collection complète des quatre bibliothèques».
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Album représentant quarante vues de l'ancien palais d'Été ou parc du Yuanming Yuan
Auteur anonyme, d'après Sun Hu. (Actif entre 1000 728 745) et She Yuan (actif entre 1727 et 1751). Chine. 1745. Gravures sur bois rehaussées à l'aquarelle. Musée du Louvre, département des objets d'art, Paris. Acquis par Chrétien-Louis-Joseph de Guignes (1759-1845), négociant, ambassadeur et sinologue résidant en Chine de 1784 à 1820 : entrée dans la collection d'Adolphe Thiers (1797-1877), président de la république française, legs de son épouse Élise Thiers (1818-1881) : au musée du Louvre en 1881.
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POUR REPRESENTER L’INVISIBLE : LES 40 SCENES DE LA CLARTE PARFAITE.
Ce paradis terrestre est immortalisé par les Quarante scènes de la clarté parfaite peintes sur soie, réalisées en 1744, dont l'exemplaire original, saisi par les soldats français, se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque nationale de France. Ces 40 scènes ont été copiées dans des albums comme celui-ci, légué au Louvre par Adolphe Thiers et son épouse. Contrairement aux apparences, cette œuvre n'a pas été saisie au palais d'Été à l'occasion du sac de 1860, mais a été produite en Chine pour les collectionneurs européens, comme en témoignent l'origine occidentale du papier, la technique de l'assemblage en album, ainsi que le sens de lecture de gauche à droite.
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Album représentant quarante vues de l'ancien palais d'Été ou parc du Yuanming Yuan
Le jardin de la clarté parfaite, l'ancien palais d'Été, vue n°17., vue n°8, vue n°12.
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Album représentant quarante vues de l'ancien palais d'Été ou parc du Yuanming Yuan
Le jardin de la clarté parfaite, l'ancien palais d'Été, vue n°6.
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Album représentant quarante vues de l'ancien palais d'Été ou parc du Yuanming Yuan
Le jardin de la clarté parfaite, l'ancien palais d'Été, vue n°29., vue n°34.
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Pavillons de style européen, Jardin du Printemps éternel.
D'après Giuseppe Castiglione (aussi nommé Lang Shining) (1688-1766).
Palais européens du Changchun, Jardin du printemps éternel, planches n°12, n°5, n°4, n°16.
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Pavillons de style européen, Jardin du Printemps éternel.
D'après Giuseppe Castiglione (aussi nommé Lang Shining) (1688-1766). Chine. Vers 1783, dynastie Qing, règne de l'empereur Qanlong (1735-1796). Estampes, Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris.
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Pavillons de style européen, Jardin du Printemps éternel.
D'après Giuseppe Castiglione (aussi nommé Lang Shining) (1688-1766). Chine. Vers 1783, dynastie Qing, règne de l'empereur Qanlong (1735-1796). Estampes, Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris.
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Pavillons de style européen, Jardin du Printemps éternel.
D'après Giuseppe Castiglione (aussi nommé Lang Shining) (1688-1766). Chine. Vers 1783, dynastie Qing, règne de l'empereur Qanlong (1735-1796). Estampes, Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris.
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Sculpture représentant la reine Victoria.
Auteur anonyme. Lagos, pays yoruba sous domination coloniale, actuel Nigéria Fin du XIXe- début du XXe siècle. Bois sculpté. Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris. Acquise au début du XXe siècle par R. M. Laycock sur l'île de Lagos : achetée en vente publique par le musée du quai Branly-Jacques Chirac en 2003.
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Portrait photographique da la reine Victoria par Alexander Bassano (1829-1913). 1882. tirage sur papier albuminé. Royal Collection Trust. Photo 12.
Un portrait royal. Cette statuette prend pour modéle le portrait photographique officiel de la reine du Royaume-Uni Victoria (règne 1837-1901).
L'œuvre d'un artiste yoruba. Membre de la diaspora de la traite négrière revenu sur ses terres d’origine, il maîtrisait les codes vestimentaires et artistiques occidentaux.
Un objet de prestige. Les élites yoruba pouvaient exposer ce type d’effigie bienveillante de la souveraine dans leurs intérieurs à l’européenne pour marquer leur position d'intermédiaires auprès de l'Empire britannique.
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Turs. [Bouclier].
Auteur anonyme. Tanzanie, île de Zanzibar. XIX siècle. Peau de rhinocéros, métal. Musée des confluences, Lyon. Collecte sur l'île de Zanzibar, achat du muséum d'histoire naturelle de Lyon, 1880.
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Turs. [Bouclier].
Les voyageurs européens ont collecté avec un grand intérêt ces boucliers, qui étaient portés par les soldats employés par le sultanat d'Oman pour protéger les caravaniers parcourant la corne de l'Afrique.
Un témoignage de la mondialisation. Des analyses chimiques récentes ont permis d'établir que ce bouclier a été fabriqué par des artisans installés sur la côte africaine orientale, notamment à Zanzibar, d'après des modèles omanais.
Salon de 1841. Peinture. Un poste d'Arabes appartenant à la garde de l’imam, Mascate, par Colin. Gravure publiée dans Le Magasin Pittoresque, 1er janvier 1841 P 31. Bibliothèque nationale de France, Paris.
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Robe de chambre, forme kimono.
Auteur anonyme. Côte de Coromandel, Inde. Calendrier national indien : 1622-1647. calendrier occidental : 1700-1725. Satin peint, coton imprimé. Fries Muséum. Leeuwarden. Pays-Bas. Destinée au marché européen, cette robe de chambre est une création hybride. Sa technique de teinte sur coton est indienne, mais sa coupe et son motif combinant pin, prunus et bambou s'inspirent de modèles japonais… datés du siècle précédent. Les commerçants hollandais, qui exportaient ces vêtements du Japon jusqu’en Inde, n'avaient sans doute pas conscience d'acheter des pièces depuis longtemps démodées.
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Drapeau.
Auteur anonyme. Ghana, territoires fanti. XXe siècle Textile Musée des Confluences, Lyon Donation Denise et Michel Meynet. 2021. Ce drapeau, déployé lors de festivités è caractère militaire, était l'emblème d'une compagnie de guerriers fanti du Ghana nommée asafo. Il montre un représentant de l'administration britannique face à un chef local. Une certaine ironie transparaît dans cette image : le casque colonial porté par le chef questionne la légitimité de son pouvoir, tandis que la couronne posée sur la table côtoie trivialement une carafe, un verre et une bouteille d'alcool.
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FACE AU « VOL DE L’HISTOIRE »
L’expansion européenne prend un tournant au XIXe siècle. Elle se distingue par son ambition planétaire, sa dimension coopérative et sa capacité inégalée à produire de puissants récits sur elle-même la présentant comme moteur du devenir historique mondial. L'Europe impose brutalement de nouvelles normes politiques, économiques et culturelles aux sociétés autochtones dont elle nie l'historicité. Les colonisateurs détruisent parfois les sources vernaculaires, capturent les objets historiques, les outils computationnels (de mesure du temps) et les œuvres généalogiques, tout en effaçant les acteurs natifs dans les documents réalisés d'après leurs propres savoirs. Les œuvres réunies ici témoignent des effets sans précédent de ce choc colonial pour les populations autochtones à travers le monde.
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LES MULTIPLES VIES D’UN OBJET
Objet de cour prestigieux, butin de guerre colonial, «chef-d'œuvre» de l'art africain exposé en musée : cette plaque en bronze créée au XVIe siècle par un artiste du royaume de Bénin a connu plusieurs vies au fil des siècles. Les nombreux travaux de recherches en provenance menés ces dernières années sur le corpus des bronzes du Bénin, et notamment sur cette œuvre, permettent désormais de retracer, étape par étape, leur parcours.
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Plaque figurative.
Maître de la croix cerclée. Royaume de Bénin, actuel Nigéria. XVIe siècle. Alliage cuivreux, faute à la cire perdue. Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris.
Les deux personnages portent dans chacune de leur main des bols en étain, produits en Europe avant d'être échangés au royaume de Bénin. Ces deux personnages sont des marchands portugais, reconnaissables à leurs traits et à leurs vêtements : visages allongés, cheveux lisses, casques, vestes à boutons, jupes plissées et bottes. Le motif de croix grecque entourée d’un cercle estampillé sur le fond de la plaque a permis d'attribuer cette œuvre à un artisan bronzier, surnommé le « maître de la croix cerclée ».
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Plaque figurative.
Les deux personnages portent dans chacune de leur main des bols en étain, produits en Europe avant d'être échangés au royaume de Bénin. Ces deux personnages sont des marchands portugais, reconnaissables à leurs traits et à leurs vêtements : visages allongés, cheveux lisses, casques, vestes à boutons, jupes plissées et bottes.
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Plaque figurative.
Le motif de croix grecque entourée d’un cercle estampillé sur le fond de la plaque a permis d'attribuer cette œuvre à un artisan bronzier, surnommé le « maître de la croix cerclée ».
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Plaque figurative.
1486. Arrivée des premiers commerçants portugais sur la côte du royaume de Bénin (actuelle ville de Nigeria). XVIe siècle. Les échanges entre le Portugal et le royaume de Bénin (esclaves, poivre, ivoire, textiles contre armes et métaux européens) favorisent une production artistique abondante. Les guildes d’artisans liées à la cour de l’oba (roi de Bénin) créent des milliers d'objets en fonte à la cire perdue. Février 1897. L'armée britannique envahit la ville de Bénin, en représailles d’une attaque meurtrière subie par une délégation anglaise, et pille le palais royal. Le butin, partagé entre les militaires du corps expéditionnaire, arrive à Londres et est rapidement dispersé. 1910-1920. Cette plaque est exposée en Angleterre, chez George W. Neuville, banquier et agent de compagnies maritimes à qui une part du butin a été octroyée en 1897. 1er mai 1930. Le marchand d’art parisien Charles Ration achète la plaque lors de la vente après décès de la collection de Neuville. Son collègue Louis Carré l’intègre à sa collection. 2002. Le musée du quai Branly - Jacques Chirac acquiert l’œuvre, qui intègre ainsi les collections publiques nationales françaises.
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REECRITURES CONTEMPORAINES DE L'HISTOIRE.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle pour l'Amérique latine, et dans le deuxième tiers du XXe siècle pour la majeure partie de l'Asie, de l'Afrique puis de l'Océanie, le processus de décolonisation permet l'émergence d'une multitude de récits et d'historiographies nationaux puis régionaux construits contre une vision européo centrée du passé. Les gouvernements des jeunes États indépendants élaborent une mémoire officielle à travers l'écriture d'un roman national où le passé précolonial se mue souvent en un âge d'or. Au-delà du cadre académique, cette narration historique soucieuse de restituer la pluralité des voix du passé mobilise aujourd'hui de nombreux acteurs issus de la société civile, dont les artistes.
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Yangcun dazhan [La Bataille du village de Yang].
Lujun yu tuanmin aozhan tu [Un tableau de la lutte acharnée entre l'armée occidentale et les Boxers].
Auteur anonyme. Chine, 1899-1901. Gravures sur bois. Collection particulière. Pendant la guerre des Boxers, l'un des moyens choisis par les jeunes rebelles chinois pour diffuser leur message politique était de faire circuler des nianhua, ou « images du Nouvel An » vivement colorées. Les insurgés utilisèrent des affiches, des estampes contrefactuelles, des pancartes et des drapeaux pour mobiliser la population face aux puissances occidentales et au Japon.
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Progrès de la civilisation.
Bicyclette. Conflit des générations. Dancing français. Piétons incommodés par le bruit des automobiles. Hanoi, Viêtnam, 1954. Impressions xylographiques sur papier journal. École française d'Extrême-Orient Paris. Acquises par Maurice Durand (1914-1966), directeur du centre de l'EFEO à Hanoi de 1954 à 1957 ; léguées à l’EFEO à son retour en France. Ces estampes populaires expriment un regard curieux mais critique sur les incarnations de la colonisation : les nouveaux objets et pratiques culturelles (les avions, les dancings, la bicyclette...) qui perturbent les us et coutumes vietnamiens, mais aussi la prétendue modernité apportée par les Français, moquée au détour d'œuvres titrées Progrès de la civilisation.
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Chasse au cerf dans l’île de Java.
Raden Saleh Ben Jaggia (1811-1880) Pays-Bas. 1847. Huile sur toile Musée du Louvre. Département des Peintures. Paris Ce tableau représente la cérémonie sacrificielle du rampog macan, au cours de laquelle un buffle domestique affronte un tigre. Le fauve, semblable à celui qui figure sur le blason de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, symbolise le pouvoir des colonisateurs européens, tandis que le buffle incarne le peuple javanais. Le cerf, presque invisible, ne semble qu'un prétexte pour relater l'inéluctable émancipation des colonisés.
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Projet « Mansudae Master Class»
Che Onejoon (né en 1979). Achevé en 2018 Tirages jet d'encre sur papier. Musée du quai Branly-Jacques Chirac. Paris (résidence Photoquai. 2012) Programme réalisé avec le soutien de la Fondation d'entreprise Total. L'artiste interdisciplinaire sud-coréen a photographié les nombreux monuments et édifices publics africains construits des années 1980 aux années 2000 par la Corée du Nord dans près d'une quinzaine de pays différents (Éthiopie, Bostwana, Namibie, etc). Ces ouvrages représentent des leaders indépendantistes ou incarnent des idéaux de progrès, de modernité et de panafricanisme dans un style néo socialiste marqué. Ils illustrent des relations géopolitiques, économiques et culturelles méconnues entre l'Afrique et la Corée du Nord.
Botswana, The Three Dikgosi Monument (built by North Korea), Botswana, Gaborone 2013.
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Projet « Mansudae Master Class»
En haut : Sénégal African Renaissance, Dakar 2013 ; Namibie, China Town, 2013. En bas : Namibia, independence hall (built by North Korea), Namibia 2013 ; Zimbabwe, ZANU PF headquarters (Zimbabwe African National Union Patriotic Front).
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Adonon Hangbè Amazone #1 Série «Amazones»
Roméo Mivekannin (né en 1986). 2020. Acrylique et bain d'élixir sur toile libre. Courtesy de l'artiste et galerie Cécile Fakhoury, Paris Ces trois portraits monumentaux représentent des agbodje, surnommées «Amazones» par les Français, célèbres femmes-soldats du royaume du Danhomè (actuel Bénin) mythifiées par l'imaginaire colonial. Grâce à l'artiste, qui leur donne les traits de ses tantes d'ascendance royale, elles retrouvent une individualité et semblent toiser l’observateur, s'émancipant du récit euro centré.
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Adonon Hangbè Amazone #1 Série «Amazones»
Roméo Mivekannin (né en 1986). 2020. Acrylique et bain d'élixir sur toile libre. Courtesy de l'artiste et galerie Cécile Fakhoury, Paris Ces trois portraits monumentaux représentent des agbodje, surnommées «Amazones» par les Français, célèbres femmes-soldats du royaume du Danhomè (actuel Bénin) mythifiées par l'imaginaire colonial. Grâce à l'artiste, qui leur donne les traits de ses tantes d'ascendance royale, elles retrouvent une individualité et semblent toiser l’observateur, s'émancipant du récit euro centré.
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L’AVENEMENT DES RÉCITS NATIONAUX
Rien de plus international que le roman national élaboré en Europe, en Afrique, en Asie ou dans les Amériques aujourd’hui. Les idéologies étatiques contemporaines mobilisent ainsi des éléments historiques afin de fabriquer de nouveaux imaginaires, entre fantasme et réalité, sans toujours y parvenir. Les nombreux blockbusters, produits par les studios de cinéma et de télévision asiatiques, africains et arabes, soutenus par les pouvoirs politiques, en sont de parfaits outils de diffusion à l’échelle de la planète.
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L’AVENEMENT DES RÉCITS NATIONAUX
Panipat. Inde, 2019 Réalisateur : Ashutosh Gowariker Affiche indienne Collection Christofel Paris Ashutosh Gowariker Procuctions/VisionWorld Films/Zee Musice Company. Arslan Affiche turque Collection Christofel. Paris TRT / Tekden Film
Ba bai [La Brigade des 800] Chine 2020 Réalisateur : Hu Guan Affiche chinoise Crédit : Photol2/7e Art/Huayi Brothers Media
Payitaht Abdülhamid Série TV Turquie 2017-2021 Réalisateurs : Emre Konuk. Dogan Ümit Karaca, Serdar Akar, Sevki Es Affiche turque Crédit : Photol2/7e Art/Es Yapim/ES Film
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L’AVENEMENT DES RÉCITS NATIONAUX
Dirilis: Ertugrul [Résurrection : Ertugrul] Série TV Turquie 2014-2019 Créateur : Mehmet Bozdag Réalisateurs :Metin Günay, Akif Ôzkan, Hakan
Manikarnika: The Queen of jhansi Inde 2019 Réalisateurs : Radha Krishna Jagarlamudi, Kangana Ranaut Affiche Indienne
Myeong-ryang [The Admirai: Roarlng Currents] Corée du Sud 2014 Réalisateur : Han-min Kim. Affiche chinoise. Crédit : Photol2/7eArt/CJ Entertainment/Big Stone Pictures.
Jodhaa Akbar Inde 2008 Réalisateur : Ashutosh Gowariker Affiche française Crédit : Photol2/7e Art/Ashutosh Gowariker Productions
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