La Rhune, Saint-Jean-de-Luz

<center>La Rhune. </center>
La Rhune.
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<center>La Rhune. </center>La Rhune est un sommet situé dans les Pyrénées occidentales, à la frontière entre l'Espagne et la France, où on relie les territoires basques traditionnels du Labourd et de la Navarre. Son altitude est de 905 mètres.
La Rhune.
La Rhune est un sommet situé dans les Pyrénées occidentales, à la frontière entre l'Espagne et la France, où on relie les territoires basques traditionnels du Labourd et de la Navarre. Son altitude est de 905 mètres.
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<center>La Rhune. </center>Des Pottoks.
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Des Pottoks.
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<center>La Rhune. </center>Des Pottoks.
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Des Pottoks.
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<center>La Rhune. </center>Des Pottoks.
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Des Pottoks.
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<center>La Rhune. </center>Des Pottoks.
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Des Pottoks.
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<center>La Rhune. </center>Au pays basque, le mot pottok signifie « petit cheval ». Le  Pottok  est  une  race  de poney rustique vivant principalement à l’ouest du pays basque  français.
La Rhune.
Au pays basque, le mot pottok signifie « petit cheval ». Le Pottok est une race de poney rustique vivant principalement à l’ouest du pays basque français.
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<center>La Rhune. </center>Arrivée au sommet.
La Rhune.
Arrivée au sommet.
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<center>La Rhune. </center>Stèle en souvenir de l'ascension de Sa Majesté l'impératrice Eugénie, accompagnée de Flaubert, le 30 septembre 1859.
La Rhune.
Stèle en souvenir de l'ascension de Sa Majesté l'impératrice Eugénie, accompagnée de Flaubert, le 30 septembre 1859.
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<center>La Rhune. </center>Stèle en souvenir de l'ascension de Sa Majesté l'impératrice Eugénie, accompagnée de Flaubert, le 30 septembre 1859.
La Rhune.
Stèle en souvenir de l'ascension de Sa Majesté l'impératrice Eugénie, accompagnée de Flaubert, le 30 septembre 1859.
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<center>La Rhune. </center>Des rapaces : vautours, aigles royaux.
La Rhune.
Des rapaces : vautours, aigles royaux.
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<center>La Rhune. </center>Vesr l'Espagne.
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Vesr l'Espagne.
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Vesr l'Espagne.
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Vesr l'Espagne.
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<center>La Rhune. </center>Au fond, l'embouchure de la Bidassoa, avec, du coté Français, Hendaye, et du coté Es^pagnol, Fontarabie (Hondarribia).
La Rhune.
Au fond, l'embouchure de la Bidassoa, avec, du coté Français, Hendaye, et du coté Es^pagnol, Fontarabie (Hondarribia).
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<center>La Rhune. </center>St-Jean-de-Luz et Ciboure.
La Rhune.
St-Jean-de-Luz et Ciboure.
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La Rhune.
St-Jean-de-Luz.
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<center>La Rhune. </center>Les cairns de la Rhune.
La Rhune.
Les cairns de la Rhune.
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<center>La Rhune. </center>Les cairns de la Rhune.
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Les cairns de la Rhune.
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<center>La Rhune. </center>Les cairns de la Rhune.
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Les cairns de la Rhune.
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<center>La Rhune. </center>Pottok.
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<center>La Rhune. </center>La descente.
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<center>La Rhune. </center>La descente.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>C'est une belle demeure du XVIIe, construite en 1643 par Joannis de Lohobiague, riche armateur luzien et bayle (maire) de Saint-Jean-de-Luz.. C'est ici qu'en mai 1660, vécut Louis XIV lors de son mariage avec l'infante d'Espagne.
Le mariage entre Louis XIV, roi de France, et Marie-Thérèse, infante d'Espagne, le 9 juin 1660, est une clause du traité des Pyrénées (signé sur l'île des Faisans sur la Bidassoa en 1659) qui met fin à la guerre de 30 ans, longue et meurtrière entre les deux royaumes.
En 1701, elle reçoit le Duc d'Anjou, qui fait étape à Saint-Jean-de-Luz avec ses 1000 hommes de troupe avant de se rendre à Madrid pour accéder au trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
C'est une belle demeure du XVIIe, construite en 1643 par Joannis de Lohobiague, riche armateur luzien et bayle (maire) de Saint-Jean-de-Luz.. C'est ici qu'en mai 1660, vécut Louis XIV lors de son mariage avec l'infante d'Espagne. Le mariage entre Louis XIV, roi de France, et Marie-Thérèse, infante d'Espagne, le 9 juin 1660, est une clause du traité des Pyrénées (signé sur l'île des Faisans sur la Bidassoa en 1659) qui met fin à la guerre de 30 ans, longue et meurtrière entre les deux royaumes. En 1701, elle reçoit le Duc d'Anjou, qui fait étape à Saint-Jean-de-Luz avec ses 1000 hommes de troupe avant de se rendre à Madrid pour accéder au trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>Constituée d'un corps de bâtiment massif sur trois niveaux, de plan presque carré, reposant sur pilotis en châtaignier, elle est encadrée par d'élégantes tourelles d'angle qui élancent sa silhouette.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
Constituée d'un corps de bâtiment massif sur trois niveaux, de plan presque carré, reposant sur pilotis en châtaignier, elle est encadrée par d'élégantes tourelles d'angle qui élancent sa silhouette.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>La façade principale, donnant sur la place Louis XIV est un bel exemple de l'architecture civile du style Louis XIII.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
La façade principale, donnant sur la place Louis XIV est un bel exemple de l'architecture civile du style Louis XIII.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>La façade principale, donnant sur la place Louis XIV est un bel exemple de l'architecture civile du style Louis XIII.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
La façade principale, donnant sur la place Louis XIV est un bel exemple de l'architecture civile du style Louis XIII.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>L'escalier.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
L'escalier.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>L'escalier.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
L'escalier.
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Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
L'escalier.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
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<center>Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV. </center>Evolution de la maison.
Lohobiaguenea dite Maison Louis XIV.
Evolution de la maison.
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<center>Ciboure.</center>
Ciboure.
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<center>Ciboure.</center>L'èglise St Vincent fut édifiée à partir de 1555 et son originalité réside en son cloché octogonal, unique en Pays Basque. Elle possède une porte réservée aux cagots, personnages habitants plus particulièrement à Ciboure et dénommés Cascarots.
Au premier plan La maison estebania ou maison Ravel. De style hollandais, elle fut construite par un armateur cibourien,  Esteban d’Etcheto. Le Cardinal Mazarin y séjourna lors du mariage de Louis XIV et de l’Infante Marie –Thérèse.
Maurice Ravel y vit le jour le 7 mars 1875.
Ciboure.
L'èglise St Vincent fut édifiée à partir de 1555 et son originalité réside en son cloché octogonal, unique en Pays Basque. Elle possède une porte réservée aux cagots, personnages habitants plus particulièrement à Ciboure et dénommés « Cascarots ». Au premier plan La maison estebania ou maison Ravel. De style hollandais, elle fut construite par un armateur cibourien, Esteban d’Etcheto. Le Cardinal Mazarin y séjourna lors du mariage de Louis XIV et de l’Infante Marie –Thérèse. Maurice Ravel y vit le jour le 7 mars 1875.
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<center>L'Hôtel de Ville. Herriko Etxea (la maison pour tous)</center>Au XVIIe siècle, Saint-Jean-de-Luz est, grâce à son activité maritime, une ville florissante de 12 000 habitants. En 1656, Jean de Casabielhe, bayle (maire) de la ville, las de tenir les assemblées communales sous le porche de l'église, décide la construction d'une grande maison commune. Le nouveau bâtiment, de taille imposante, permet d'abriter la justice, les archives de la communauté, les prisons et les magasins d'armes. Il est flanqué de deux avancées destinées à des logements indépendants mais aussi, dit-on, à masquer la vue à l'occupante de la maison Lohdbiague, Marie-Sol de Hirigoyen, jeune veuve ayant refusé les avances du bayle.
L'Hôtel de Ville. Herriko Etxea (la maison pour tous)
Au XVIIe siècle, Saint-Jean-de-Luz est, grâce à son activité maritime, une ville florissante de 12 000 habitants. En 1656, Jean de Casabielhe, bayle (maire) de la ville, las de tenir les assemblées communales sous le porche de l'église, décide la construction d'une grande maison commune. Le nouveau bâtiment, de taille imposante, permet d'abriter la justice, les archives de la communauté, les prisons et les magasins d'armes. Il est flanqué de deux avancées destinées à des logements indépendants mais aussi, dit-on, à masquer la vue à l'occupante de la maison Lohdbiague, Marie-Sol de Hirigoyen, jeune veuve ayant refusé les avances du bayle.
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<center>Place Louis XIV.</center>
Place Louis XIV.
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Place Louis XIV.
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<center>Maisons de St-Jean-de-Luz.</center>
Maisons de St-Jean-de-Luz.
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Maisons de St-Jean-de-Luz.
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Maisons de St-Jean-de-Luz.
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<center>Maisons de St-Jean-de-Luz.</center>La tour servait à repérer les baleines.
Maisons de St-Jean-de-Luz.
La tour servait à repérer les baleines.
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<center>Maisons de St-Jean-de-Luz.</center>
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<center>Maisons de St-Jean-de-Luz.</center>
Maisons de St-Jean-de-Luz.
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<center>La plage.</center>Depuis la nuit des temps, les Basques ont profité des échouages des baleines franches dites «baleines de Biscaye» qui peuplaient le golfe de Gascogne, avant de s'aventurer sur des chaloupes pour les poursuivre le long des côtes. Des textes datant du XIe siècle attestent de cette activité, très organisée, qui devient rapidement un pilier de l'économie et contribue à bâtir une solide réputation aux pêcheurs basques.
C'est une chasse dangereuse où bon nombre de marins périssent chaque année. Mais l'activité est très lucrative. Le gras permet la fabrication du savon et de l'huile, très recherchée pour l'éclairage, la préparation des cuirs, l'apprêt des étoffes et le calfatage des bateaux.
Le squelette est utilisé comme pièces de charpenterie, les fanons sont transformés en manches de couteaux, vertugadins ou éventails ; l'ambre gris sert en parfumerie.
La langue, qui peut peser une tonne, est la partie noble, réservée à l'élite. La chair, une fois salée, est nommé « lard de carême » : elle est destinée aux gens du peuple qui jeûnent alors 140 jours par an.
À partir du XVe siècle, grâce à l'invention de la boussole, les pêcheurs n'hésitent pas à traverser l'océan vers les eaux du Grand Nord et les Terres-Neuves, riches en baleines et en morues.
Le XVIe siècle marque l'apogée des grandes pêches. Saint-Jean-de-Luz devient un port d'armement et l'un des principaux centres de déchargement de produits baleiniers morutiers.
En 1578, 80 navires sont construits et 3 000 marins embarquent au printemps pour revenir à l'automne.
En 1635, le capitaine Martin Sopite invente un procédé révolutionnaire qui permet de fondre la graisse des baleines à bord des navires.
Le savoir-faire des marins basques est alors très recherché. Ainsi, harponneurs, dépeceurs, maîtres de chaloupe, coupeurs de lard sont recrutés par des compagnies anglaises, hollandaises et anglo-russes entraînant, peu à peu, la perte du monopole des Basques.
En 1713, la signature des traités d'Utrecht dépossède la France de ses territoires de pêche canadiens et de l'île de Terre-Neuve au profit de la Grande-Bretagne. Dès lors, la pêche et le commerce périclitent et Saint-Jean-de-Luz, ravagée par la mer, s'enfonce peu à peu dans la misère.
La plage.
Depuis la nuit des temps, les Basques ont profité des échouages des baleines franches dites «baleines de Biscaye» qui peuplaient le golfe de Gascogne, avant de s'aventurer sur des chaloupes pour les poursuivre le long des côtes. Des textes datant du XIe siècle attestent de cette activité, très organisée, qui devient rapidement un pilier de l'économie et contribue à bâtir une solide réputation aux pêcheurs basques. C'est une chasse dangereuse où bon nombre de marins périssent chaque année. Mais l'activité est très lucrative. Le gras permet la fabrication du savon et de l'huile, très recherchée pour l'éclairage, la préparation des cuirs, l'apprêt des étoffes et le calfatage des bateaux. Le squelette est utilisé comme pièces de charpenterie, les fanons sont transformés en manches de couteaux, vertugadins ou éventails ; l'ambre gris sert en parfumerie. La langue, qui peut peser une tonne, est la partie noble, réservée à l'élite. La chair, une fois salée, est nommé « lard de carême » : elle est destinée aux gens du peuple qui jeûnent alors 140 jours par an. À partir du XVe siècle, grâce à l'invention de la boussole, les pêcheurs n'hésitent pas à traverser l'océan vers les eaux du Grand Nord et les Terres-Neuves, riches en baleines et en morues. Le XVIe siècle marque l'apogée des grandes pêches. Saint-Jean-de-Luz devient un port d'armement et l'un des principaux centres de déchargement de produits baleiniers morutiers. En 1578, 80 navires sont construits et 3 000 marins embarquent au printemps pour revenir à l'automne. En 1635, le capitaine Martin Sopite invente un procédé révolutionnaire qui permet de fondre la graisse des baleines à bord des navires. Le savoir-faire des marins basques est alors très recherché. Ainsi, harponneurs, dépeceurs, maîtres de chaloupe, coupeurs de lard sont recrutés par des compagnies anglaises, hollandaises et anglo-russes entraînant, peu à peu, la perte du monopole des Basques. En 1713, la signature des traités d'Utrecht dépossède la France de ses territoires de pêche canadiens et de l'île de Terre-Neuve au profit de la Grande-Bretagne. Dès lors, la pêche et le commerce périclitent et Saint-Jean-de-Luz, ravagée par la mer, s'enfonce peu à peu dans la misère.
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<center>Alexandrenia et la Maison des Trois canons</center>Ces deux maisons sont caractéristiques de l'architecture de Saint-Jean-de-Luz des XVIIe et XVIIe siècles.
Si elles possèdent les mêmes dimensions de parcelle et une façade orientée vers l'est, tournant le dos au mauvais temps qui vient de la mer, la maison labourdine obéit à une logique régionale tandis que la maison bourgeoise répond à une logique économique.
Alexandrenia est la transposition urbaine de l'Etxe, la ferme traditionnelle labourdine.
Construite au XVI ou XVIIe siècle sur le parcellaire médiéval elle présente une façade en pignon et un faîtage perpendiculaire à la rue, permettant l'écoulement des eaux de pluie le long des murs gouttereaux.
Elle est transformée en 1690 comme en atteste la poutre ouvragée du premier niveau. La belle porte d'entrée et les deux œil-de-bœuf datent aussi de cette époque.
La façade est constituée d'un maillage de pans de bois ou colombages, chaque étage venant en encorbellement sur le précèdent. Les avancées reposent sur des abouts de solives sculptées.
Au début du XXe siècle, la toiture est surélevée pour créer un quatrième niveau avec loggia.
La couleur traditionnelle des bois, rouge basque, viendrait du sang de bœuf utilisé à l'époque comme teinture.
Alexandrenia et la Maison des Trois canons
Ces deux maisons sont caractéristiques de l'architecture de Saint-Jean-de-Luz des XVIIe et XVIIe siècles. Si elles possèdent les mêmes dimensions de parcelle et une façade orientée vers l'est, tournant le dos au mauvais temps qui vient de la mer, la maison labourdine obéit à une logique régionale tandis que la maison bourgeoise répond à une logique économique. Alexandrenia est la transposition urbaine de l'Etxe, la ferme traditionnelle labourdine. Construite au XVI ou XVIIe siècle sur le parcellaire médiéval elle présente une façade en pignon et un faîtage perpendiculaire à la rue, permettant l'écoulement des eaux de pluie le long des murs gouttereaux. Elle est transformée en 1690 comme en atteste la poutre ouvragée du premier niveau. La belle porte d'entrée et les deux œil-de-bœuf datent aussi de cette époque. La façade est constituée d'un maillage de pans de bois ou colombages, chaque étage venant en encorbellement sur le précèdent. Les avancées reposent sur des abouts de solives sculptées. Au début du XXe siècle, la toiture est surélevée pour créer un quatrième niveau avec loggia. La couleur traditionnelle des bois, rouge basque, viendrait du sang de bœuf utilisé à l'époque comme teinture.
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<center>Alexandrenia et la Maison des Trois canons</center>La Maison «des Trois canons» est l'exemple des maisons de la bourgeoisie, armateurs ou riches négociants soucieux de signifier leur réussite sociale.
Elle doit son nom aux trois canons décoratifs, sorte de gargouilles en terre cuite fixées sur la corniche permettant d'écarter les eaux pluviales de la façade.
De même facture que la précédente, elle fait l'objet de transformations au XVIIIe siècle. La façade traditionnelle disparaît au profit d'une façade de pierre de taille, très symétrique, dotée de portes- fenêtres avec balconnet en pierre et garde-corps en fer forgé.
La toiture est remplacée par un toit à la «Mansart» avec un brisis habillé de tuile plate et un terrasson couvert de tuile canal.
Alexandrenia et la Maison des Trois canons
La Maison «des Trois canons» est l'exemple des maisons de la bourgeoisie, armateurs ou riches négociants soucieux de signifier leur réussite sociale. Elle doit son nom aux trois canons décoratifs, sorte de gargouilles en terre cuite fixées sur la corniche permettant d'écarter les eaux pluviales de la façade. De même facture que la précédente, elle fait l'objet de transformations au XVIIIe siècle. La façade traditionnelle disparaît au profit d'une façade de pierre de taille, très symétrique, dotée de portes- fenêtres avec balconnet en pierre et garde-corps en fer forgé. La toiture est remplacée par un toit à la «Mansart» avec un brisis habillé de tuile plate et un terrasson couvert de tuile canal.
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<center>Joanoenia dite Maison de l'Infante</center>Construite vers la fin du XVIe siècle, cette demeure aurait été offerte par la ville à Joannot de Haraneder, capitaine de navires et riche armateur, en remerciement de ses libéralités envers la communauté luzienne.
Son blason, un prunier dont le tronc sert de stangue à une ancre, orne la porte d'entrée.
Bénéficiant d'une situation exceptionnelle sur le port, la maison possède une indéniable beauté architecturale.
Ses doubles arcs de galeries à la vénitienne, ses fenêtres régulièrement espacées, ses colonnades, ses frontons, son porche altier, l'élégant mariage de la pierre fauve et de la brique rose lui confèrent un classicisme que ne possèdent pas les demeures aux alentours, d'une architecture plus sobre.
Joanoenia dite "Maison de l'Infante"
Construite vers la fin du XVIe siècle, cette demeure aurait été offerte par la ville à Joannot de Haraneder, capitaine de navires et riche armateur, en remerciement de ses libéralités envers la communauté luzienne. Son blason, un prunier dont le tronc sert de stangue à une ancre, orne la porte d'entrée. Bénéficiant d'une situation exceptionnelle sur le port, la maison possède une indéniable beauté architecturale. Ses doubles arcs de galeries à la vénitienne, ses fenêtres régulièrement espacées, ses colonnades, ses frontons, son porche altier, l'élégant mariage de la pierre fauve et de la brique rose lui confèrent un classicisme que ne possèdent pas les demeures aux alentours, d'une architecture plus sobre.
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<center>Joanoenia dite Maison de l'Infante</center>Le 8 mai 1660, Joanoenia accueille Anne d'Autriche, venue à Saint-Jean-de-Luz avec la Cour pour le mariage de son fils, Louis XIV. Elle est rejointe le 7 juin par l'Infante d'Espagne, future reine de France, qui réside jusqu'au 15 juin 1660. Depuis, Joanoenia est appelée « maison de l'Infante ».
En 1701, la maison offre l'hospitalité à Charles, Duc de Berry et à Louis, Duc de Bourgogne, qui accompagnent leur frère Philippe, Duc d'Anjou, héritier du trône d'Espagne.
En 1854, Napoléon III découvre la baie du haut de la tour de vigie de Joanoenia et décide la fermeture de la rade par trois grandes digues.
Joanoenia dite "Maison de l'Infante"
Le 8 mai 1660, Joanoenia accueille Anne d'Autriche, venue à Saint-Jean-de-Luz avec la Cour pour le mariage de son fils, Louis XIV. Elle est rejointe le 7 juin par l'Infante d'Espagne, future reine de France, qui réside jusqu'au 15 juin 1660. Depuis, Joanoenia est appelée « maison de l'Infante ». En 1701, la maison offre l'hospitalité à Charles, Duc de Berry et à Louis, Duc de Bourgogne, qui accompagnent leur frère Philippe, Duc d'Anjou, héritier du trône d'Espagne. En 1854, Napoléon III découvre la baie du haut de la tour de vigie de Joanoenia et décide la fermeture de la rade par trois grandes digues.
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<center>Joanoenia dite Maison de l'Infante</center>Une plaque de marbre noir, apposée au-dessus de la porte d'entrée, et le buste de Louis XIV réalisé par le sculpteur Maxime Real del Sarte rappellent la présence royale.
Joanoenia dite "Maison de l'Infante"
Une plaque de marbre noir, apposée au-dessus de la porte d'entrée, et le buste de Louis XIV réalisé par le sculpteur Maxime Real del Sarte rappellent la présence royale.
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<center>Joanoenia dite Maison de l'Infante</center>Une plaque de marbre noir, apposée au-dessus de la porte d'entrée, et le buste de Louis XIV réalisé par le sculpteur Maxime Real del Sarte rappellent la présence royale.
Joanoenia dite "Maison de l'Infante"
Une plaque de marbre noir, apposée au-dessus de la porte d'entrée, et le buste de Louis XIV réalisé par le sculpteur Maxime Real del Sarte rappellent la présence royale.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Dédiée à Jean-le-Baptiste, patron de la ville, l'église actuelle a vraisemblablement été édifiée sur les ruines d'une église primitive. Elle est mentionnée pour la première fois en 1186.
Les parties les plus anciennes comme le clocher-porche et quelques fenêtres donnant sur la rue Gambetta, datent du XIVe ou XVe siècle.
Le bâtiment est maintes fois détruit lors des invasions espagnoles qui ravagent régulièrement la ville.
Au XVIIe siècle, avec le développement de la pêche à la baleine et à la morue, Saint-Jean-de-Luz devient une ville florissante de près de 12 000 âmes et les fidèles sont à l'étroit dans l'église.
En 1649, on fait appel à Louis de Milhet, architecte du Roi fixé à Bayonne, qui établit de nouveaux plans.
Ceux-ci visent à doubler la superficie de l'édifice en repoussant le mur Nord au détriment du cimetière.
C'est dans une église en chantier que se marient Louis XIV et l'Infante Marie-Thérèse, le 9 juin 1660.
Les travaux s'achèvent en 1680 avec la construction de l'abside et des chapelles latérales.
. L'église telle que nous la voyons aujourd'hui est de la deuxième moitié du XVIIe siècle, date de son agrandissement.
Eglise St-Jean Baptiste.
Dédiée à Jean-le-Baptiste, patron de la ville, l'église actuelle a vraisemblablement été édifiée sur les ruines d'une église primitive. Elle est mentionnée pour la première fois en 1186. Les parties les plus anciennes comme le clocher-porche et quelques fenêtres donnant sur la rue Gambetta, datent du XIVe ou XVe siècle. Le bâtiment est maintes fois détruit lors des invasions espagnoles qui ravagent régulièrement la ville. Au XVIIe siècle, avec le développement de la pêche à la baleine et à la morue, Saint-Jean-de-Luz devient une ville florissante de près de 12 000 âmes et les fidèles sont à l'étroit dans l'église. En 1649, on fait appel à Louis de Milhet, architecte du Roi fixé à Bayonne, qui établit de nouveaux plans. Ceux-ci visent à doubler la superficie de l'édifice en repoussant le mur Nord au détriment du cimetière. C'est dans une église en chantier que se marient Louis XIV et l'Infante Marie-Thérèse, le 9 juin 1660. Les travaux s'achèvent en 1680 avec la construction de l'abside et des chapelles latérales. . L'église telle que nous la voyons aujourd'hui est de la deuxième moitié du XVIIe siècle, date de son agrandissement.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le porche occidental et le bas de la tour qui le surmonte sont de de caractère gothique.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le porche occidental et le bas de la tour qui le surmonte sont de de caractère gothique.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Tout en décrochements, le bâtiment mesure 50 mètres de long, 17 mètres de large et 20 mètres de haut. Il est dominé par un imposant clocher-porche dont le dernier étage, octogonal, culmine à 35 mètres.
Eglise St-Jean Baptiste.
Tout en décrochements, le bâtiment mesure 50 mètres de long, 17 mètres de large et 20 mètres de haut. Il est dominé par un imposant clocher-porche dont le dernier étage, octogonal, culmine à 35 mètres.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>La porte, par laquelle le couple royal est entré, n'aurait pas été murée à l'issue de la cérémonie comme l'indique la plaque commémorant l'événement, mais quelques années plus tard, suite au percement du grand portail
Eglise St-Jean Baptiste.
La porte, par laquelle le couple royal est entré, n'aurait pas été murée à l'issue de la cérémonie comme l'indique la plaque commémorant l'événement, mais quelques années plus tard, suite au percement du grand portail
80
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le portail principal, orné de la statue de Saint-Jean-Baptiste tenant son bâton de berger à la main, est percé entre 1664 et 1666.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le portail principal, orné de la statue de Saint-Jean-Baptiste tenant son bâton de berger à la main, est percé entre 1664 et 1666.
81
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>L'escalier extérieur et sa balustrade, qui permet d'accéder aux tribunes, datent de 1755.
Eglise St-Jean Baptiste.
L'escalier extérieur et sa balustrade, qui permet d'accéder aux tribunes, datent de 1755.
82
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>L'intérieur est constitué par une nef unique, prolongée par un transept, un avant-chœur formant deuxième transept, et un chœur surmonté d'un magnifique retable.
Le retable est la partie décorée, sculptée qui se trouve derrière l'autel où l'on célèbre l'eucharistie. Il est de style baroque, de 1669, en bois doré pour exprimer non pas la richesse de l'église mais la présence et la beauté divine.
Eglise St-Jean Baptiste.
L'intérieur est constitué par une nef unique, prolongée par un transept, un avant-chœur formant deuxième transept, et un chœur surmonté d'un magnifique retable. Le retable est la partie décorée, sculptée qui se trouve derrière l'autel où l'on célèbre l'eucharistie. Il est de style baroque, de 1669, en bois doré pour exprimer non pas la richesse de l'église mais la présence et la beauté divine.
83
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>L'avant chœur. Deux chapelles latérales richement décorées de retables viennent élargir le chœur en accentuant encore sa dimension grandiose.
Eglise St-Jean Baptiste.
L'avant chœur. Deux chapelles latérales richement décorées de retables viennent élargir le chœur en accentuant encore sa dimension grandiose.
84
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Conçu dans le genre espagnol, le chœur se caractérise par une harmonie et un équilibre parfaits, avec un dessin et une finesse qui donnent une note Française d'une distinction particulière. La partie principale est constituée par l'alignement vertical, partant du tabernacle contenant la présence du Christ dans le pain de vie, surmonté de la croix et de la colombe symbolisant l'Esprit saint. Au dessus, la statue de St-Jean Baptiste montrant l'agneau de Dieu, surmonté d'un tableau représentant Marie emportée au ciel par les anges de l'assomption. Sur le fronton supérieur, une belle représentation de Dieu le Père-Créateur, bénissant ses enfants et protégeant la terre. Enfin, tout au sommet, une figure animale représentant un pélican aux ailes déployées, se déchirant la poitrine pour nourrir ses petits de son sang. Il symbolise le Christ qui a donné sa vie, en versant son sang pour renouer l'alliance entre Dieu et les hommes.
Eglise St-Jean Baptiste.
Conçu dans le genre espagnol, le chœur se caractérise par une harmonie et un équilibre parfaits, avec un dessin et une finesse qui donnent une note Française d'une distinction particulière. La partie principale est constituée par l'alignement vertical, partant du tabernacle contenant la présence du Christ dans le pain de vie, surmonté de la croix et de la colombe symbolisant l'Esprit saint. Au dessus, la statue de St-Jean Baptiste montrant l'agneau de Dieu, surmonté d'un tableau représentant Marie emportée au ciel par les anges de l'assomption. Sur le fronton supérieur, une belle représentation de Dieu le Père-Créateur, bénissant ses enfants et protégeant la terre. Enfin, tout au sommet, une figure animale représentant un pélican aux ailes déployées, se déchirant la poitrine pour nourrir ses petits de son sang. Il symbolise le Christ qui a donné sa vie, en versant son sang pour renouer l'alliance entre Dieu et les hommes.
85
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>L'Assomption de Marie entourée d'angelots.
le Père éternel bénissant le monde surmonté du Pélican, symbole de l'Amour divin, offert à tous les hommes. De chaque coté, des femmes porte-livre.
Eglise St-Jean Baptiste.
L'Assomption de Marie entourée d'angelots. le Père éternel bénissant le monde surmonté du Pélican, symbole de l'Amour divin, offert à tous les hommes. De chaque coté, des femmes porte-livre.
86
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Saint Jean-Baptiste, saint patron de la ville (centre du retable) annonciateur de la venue du fils de Dieu. A gauche, St Louis et St François d'Assise. A droite, St Benoit et Ste Jeanne de France.
Eglise St-Jean Baptiste.
Saint Jean-Baptiste, saint patron de la ville (centre du retable) annonciateur de la venue du fils de Dieu. A gauche, St Louis et St François d'Assise. A droite, St Benoit et Ste Jeanne de France.
87
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Si les statues des étages supérieurs sont en bois doré à la feuille d'or, celles du premier étage sont en carton pierre, suite aux détériorations dues à la révolution. Les statues de gauche sont St Augustin, St Etienne et St Fabien.
Eglise St-Jean Baptiste.
Si les statues des étages supérieurs sont en bois doré à la feuille d'or, celles du premier étage sont en carton pierre, suite aux détériorations dues à la révolution. Les statues de gauche sont St Augustin, St Etienne et St Fabien.
88
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Au centre, St Gabriel, la Vierge à l'Enfant, le tabernacle, St Joseph et St Pierre.
Eglise St-Jean Baptiste.
Au centre, St Gabriel, la Vierge à l'Enfant, le tabernacle, St Joseph et St Pierre.
89
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le tabernacle et l'autel.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le tabernacle et l'autel.
90
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>A droite, St Léon, st Antoine, St Roch.
Eglise St-Jean Baptiste.
A droite, St Léon, st Antoine, St Roch.
91
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le tabernacle accueille la présence réelle du Christ dans le Saint Sacrement. C'est le lieu le plus sacré de l'église et de la vénération des fidèles. Il est surmonté de la croix et de la colombe.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le tabernacle accueille la présence réelle du Christ dans le Saint Sacrement. C'est le lieu le plus sacré de l'église et de la vénération des fidèles. Il est surmonté de la croix et de la colombe.
92
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>A gauche, en haut, St Joseph et le vitrail de St Pierre.
Eglise St-Jean Baptiste.
A gauche, en haut, St Joseph et le vitrail de St Pierre.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Joseph
Eglise St-Jean Baptiste.
St Joseph
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Pierre
Eglise St-Jean Baptiste.
St Pierre
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>A droite, en haut, St-Jean-Baptiste et Ste Catherine.
Eglise St-Jean Baptiste.
A droite, en haut, St-Jean-Baptiste et Ste Catherine.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Ste Catherine.
Eglise St-Jean Baptiste.
Ste Catherine.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St-Jean-Baptiste.
Eglise St-Jean Baptiste.
St-Jean-Baptiste.
98
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>En ba, Saint Michel terrassant le démon. En haut, Saint Martin partageant son manteau.
Eglise St-Jean Baptiste.
En ba, Saint Michel terrassant le démon. En haut, Saint Martin partageant son manteau.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>En ba, Saint Michel terrassant le démon. En haut, Saint Martin partageant son manteau.
Eglise St-Jean Baptiste.
En ba, Saint Michel terrassant le démon. En haut, Saint Martin partageant son manteau.
100
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
101
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>L'Ascension.
Eglise St-Jean Baptiste.
L'Ascension.
102
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>En bas, l'Annonciation. En haut, le martyre de Sainte Catherine de Sienne.
Eglise St-Jean Baptiste.
En bas, l'Annonciation. En haut, le martyre de Sainte Catherine de Sienne.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>En bas, l'Annonciation. En haut, le martyre de Sainte Catherine de Sienne.
Eglise St-Jean Baptiste.
En bas, l'Annonciation. En haut, le martyre de Sainte Catherine de Sienne.
104
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>«L'adoration des mages» par J. Restout. La chapelle de droite accueille un tableau du peintre rouennais Jean Restout, daté de 1727: l'adoration des mages. Cette œuvre évoque la fête de l'Epiphanie que la communauté chrétienne de Saint-Jean-de-Luz célèbre en janvier depuis le XVIe siècle pour permettre aux pêcheurs de la ville qui étaient absents lors de la Fête Dieu (juin) de pouvoir vénérer le Saint-Sacrement par une procession composée d'enfants costumés représentant les Mages suivant l'étoile portée par l'ange.
Eglise St-Jean Baptiste.
«L'adoration des mages» par J. Restout. La chapelle de droite accueille un tableau du peintre rouennais Jean Restout, daté de 1727: l'adoration des mages. Cette œuvre évoque la fête de l'Epiphanie que la communauté chrétienne de Saint-Jean-de-Luz célèbre en janvier depuis le XVIe siècle pour permettre aux pêcheurs de la ville qui étaient absents lors de la Fête Dieu (juin) de pouvoir vénérer le Saint-Sacrement par une procession composée d'enfants costumés représentant les Mages suivant l'étoile portée par l'ange.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>«L'adoration des mages» par J. Restout. La chapelle de droite accueille un tableau du peintre rouennais Jean Restout, daté de 1727: l'adoration des mages. Cette œuvre évoque la fête de l'Epiphanie que la communauté chrétienne de Saint-Jean-de-Luz célèbre en janvier depuis le XVIe siècle pour permettre aux pêcheurs de la ville qui étaient absents lors de la Fête Dieu (juin) de pouvoir vénérer le Saint-Sacrement par une procession composée d'enfants costumés représentant les Mages suivant l'étoile portée par l'ange.
Eglise St-Jean Baptiste.
«L'adoration des mages» par J. Restout. La chapelle de droite accueille un tableau du peintre rouennais Jean Restout, daté de 1727: l'adoration des mages. Cette œuvre évoque la fête de l'Epiphanie que la communauté chrétienne de Saint-Jean-de-Luz célèbre en janvier depuis le XVIe siècle pour permettre aux pêcheurs de la ville qui étaient absents lors de la Fête Dieu (juin) de pouvoir vénérer le Saint-Sacrement par une procession composée d'enfants costumés représentant les Mages suivant l'étoile portée par l'ange.
106
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>La Décollation de Sainte Quitterie, princesse wisigothe, martyrisée en 476, à Aire-sur-l'Adour. Tableau anonyme du XVIIe siècle.
Eglise St-Jean Baptiste.
La Décollation de Sainte Quitterie, princesse wisigothe, martyrisée en 476, à Aire-sur-l'Adour. Tableau anonyme du XVIIe siècle.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Augustin.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Augustin.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Ste Catherine.
Eglise St-Jean Baptiste.
Ste Catherine.
111
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Sébastien.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Sébastien.
112
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Jacques le Majeur.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Jacques le Majeur.
113
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
114
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Voûte du chœur.
Eglise St-Jean Baptiste.
Voûte du chœur.
115
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Voûte de l'avant-chœur.
Eglise St-Jean Baptiste.
Voûte de l'avant-chœur.
116
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le transept est séparé de l'avant-chœur par une sorte d'arc triomphal qui épouse la voûte et ses piliers.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le transept est séparé de l'avant-chœur par une sorte d'arc triomphal qui épouse la voûte et ses piliers.
117
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>La voûte de la nef en châtaignier évoque la carène d'un navire.
Eglise St-Jean Baptiste.
La voûte de la nef en châtaignier évoque la carène d'un navire.
118
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>A hauteur de la porte principale, un navire à aube, «l'impératrice Eugénie», du nom de l'épouse de l'empereur Napoléon III, est suspendu à un filin métallique. Une tradition rapporte que l'épouse de Napoléon III offrit cet ex-voto à la suite d'un naufrage dont elle fut miraculeusement sauvée.
Eglise St-Jean Baptiste.
A hauteur de la porte principale, un navire à aube, «l'impératrice Eugénie», du nom de l'épouse de l'empereur Napoléon III, est suspendu à un filin métallique. Une tradition rapporte que l'épouse de Napoléon III offrit cet ex-voto à la suite d'un naufrage dont elle fut miraculeusement sauvée.
119
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Ce qui frappe le plus le visiteur non familiarisé avec les églises du Pays Basque, ce sont les imposantes galeries en bois qui courent le long des murs. Il s'agit là d'une véritable caractéristique architecturale des églises du Pays Basque Nord (à noter que l'on ne trouve pas ces galeries dans les églises du Pays Basque Sud).
L'idée des galeries est née au XVIe siècle. Le Pays Basque connaissant, en pleine période de chrétienté, une importante expansion économique et démographique (due principalement à la pêche et à l'arrivée du maïs), les églises s'avèrent être trop petites. L'évêque de Bayonne (originaire d'Ascain) suggère alors aux curés d'agrandir leurs églises sans toucher aux murs : en ajoutant ces galeries qui permettent d'augmenter d'environ un tiers la capacité d'accueil de l'édifice.
Eglise St-Jean Baptiste.
Ce qui frappe le plus le visiteur non familiarisé avec les églises du Pays Basque, ce sont les imposantes galeries en bois qui courent le long des murs. Il s'agit là d'une véritable caractéristique architecturale des églises du Pays Basque Nord (à noter que l'on ne trouve pas ces galeries dans les églises du Pays Basque Sud). L'idée des galeries est née au XVIe siècle. Le Pays Basque connaissant, en pleine période de chrétienté, une importante expansion économique et démographique (due principalement à la pêche et à l'arrivée du maïs), les églises s'avèrent être trop petites. L'évêque de Bayonne (originaire d'Ascain) suggère alors aux curés d'agrandir leurs églises sans toucher aux murs : en ajoutant ces galeries qui permettent d'augmenter d'environ un tiers la capacité d'accueil de l'édifice.
120
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Trois étages de galeries en bois de chêne longent les murs latéraux, entourant un orgue majestueux, dont le buffet date de 1710 .
Jusque dans les années 1960, elles étaient réservées aux hommes. Les femmes, gardiennes du culte des défunts, occupaient la nef sur leurs chaises placées sur la pierre tombale familiale.
La construction de ces galeries est avant tout une solution originale à la croissance démographique du XVIIe siècle dans le Labourd. En effet, elles permettent d'accroitre la capacité d'accueil de l'église d'un tiers. Elles constituent une des particularités des églises basques du Labourd.
Eglise St-Jean Baptiste.
Trois étages de galeries en bois de chêne longent les murs latéraux, entourant un orgue majestueux, dont le buffet date de 1710 . Jusque dans les années 1960, elles étaient réservées aux hommes. Les femmes, gardiennes du culte des défunts, occupaient la nef sur leurs chaises placées sur la pierre tombale familiale. La construction de ces galeries est avant tout une solution originale à la croissance démographique du XVIIe siècle dans le Labourd. En effet, elles permettent d'accroitre la capacité d'accueil de l'église d'un tiers. Elles constituent une des particularités des églises basques du Labourd.
121
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>La chaire. Avant l'utilisation des moyens modernes d'amplification de la voix, les prêtres prêchaient du haut de la chaire afin d'être entendus de tous. On y accédait par un escalier tournant.
Eglise St-Jean Baptiste.
La chaire. Avant l'utilisation des moyens modernes d'amplification de la voix, les prêtres prêchaient du haut de la chaire afin d'être entendus de tous. On y accédait par un escalier tournant.
122
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Soutenue par quatre monstres ailés, elle est en bois foncé et a de belles proportions
Eglise St-Jean Baptiste.
Soutenue par quatre monstres ailés, elle est en bois foncé et a de belles proportions
123
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Michel terrassant le démon.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Michel terrassant le démon.
124
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Ses panneaux sculptés représentent Saint Jean-Baptiste et les quatre Évangélistes.
Eglise St-Jean Baptiste.
Ses panneaux sculptés représentent Saint Jean-Baptiste et les quatre Évangélistes.
125
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Marc et St Mathieu.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Marc et St Mathieu.
126
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>St Jean et St Luc.
Eglise St-Jean Baptiste.
St Jean et St Luc.
127
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Face à la porte d'entrée, une niche creusée dans l'épaisseur du mur accueille les fonts baptismaux.
Eglise St-Jean Baptiste.
Face à la porte d'entrée, une niche creusée dans l'épaisseur du mur accueille les fonts baptismaux.
128
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Les fonts baptismaux portent une ornementation très fine qui évoque le baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste. Des inscriptions en basque sur la voûte expriment le sens de ce sacrement qui fait entrer l'enfant, «héritier du Christ», dans la communauté chrétienne. Cet ensemble est du XVIIIe siècle.
Eglise St-Jean Baptiste.
Les fonts baptismaux portent une ornementation très fine qui évoque le baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste. Des inscriptions en basque sur la voûte expriment le sens de ce sacrement qui fait entrer l'enfant, «héritier du Christ», dans la communauté chrétienne. Cet ensemble est du XVIIIe siècle.
129
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le banc d'œuvre. Les élus de la ville siègent sur le banc d'œuvre lors des cérémonies importantes (Epiphanie, Pâques, fête de la Saint-Jean...).
Eglise St-Jean Baptiste.
Le banc d'œuvre. Les élus de la ville siègent sur le banc d'œuvre lors des cérémonies importantes (Epiphanie, Pâques, fête de la Saint-Jean...).
130
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>LLe jugement du Christ (XVIIe siècle) Au-dessus du banc d'œuvre se trouve un tableau particulièrement original représentant le procès du Christ face aux pharisiens et aux scribes du Sanhédrin, le grand tribunal de la Palestine du 1er siècle. Chaque personnage donne son avis dans une bulle qui porte son nom.
Eglise St-Jean Baptiste.
LLe jugement du Christ (XVIIe siècle) Au-dessus du banc d'œuvre se trouve un tableau particulièrement original représentant le procès du Christ face aux pharisiens et aux scribes du Sanhédrin, le grand tribunal de la Palestine du 1er siècle. Chaque personnage donne son avis dans une bulle qui porte son nom.
131
<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le chemin de croix. Ces quatorze panneaux polychromes sont l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte et datent de 1950.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le chemin de croix. Ces quatorze panneaux polychromes sont l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte et datent de 1950.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Le chemin de croix. Ces quatorze panneaux polychromes sont l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte et datent de 1950.
Eglise St-Jean Baptiste.
Le chemin de croix. Ces quatorze panneaux polychromes sont l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte et datent de 1950.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Tout à côté du banc d'œuvre, une crucifixion de style espagnol, avec des personnages d'un réalisme étonnant. Cet ensemble est adossé à l'emplacement de l'ancienne porte de l'église, par où entra le cortège du mariage royal en 1660.
Eglise St-Jean Baptiste.
Tout à côté du banc d'œuvre, une crucifixion de style espagnol, avec des personnages d'un réalisme étonnant. Cet ensemble est adossé à l'emplacement de l'ancienne porte de l'église, par où entra le cortège du mariage royal en 1660.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>Tout à côté du banc d'œuvre, une crucifixion de style espagnol, avec des personnages d'un réalisme étonnant. Cet ensemble est adossé à l'emplacement de l'ancienne porte de l'église, par où entra le cortège du mariage royal en 1660.
Eglise St-Jean Baptiste.
Tout à côté du banc d'œuvre, une crucifixion de style espagnol, avec des personnages d'un réalisme étonnant. Cet ensemble est adossé à l'emplacement de l'ancienne porte de l'église, par où entra le cortège du mariage royal en 1660.
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<center>Eglise St-Jean Baptiste.</center>
Eglise St-Jean Baptiste.
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<center>Chapelle St Michel.</center>
Chapelle St Michel.
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<center>Chapelle St Michel.</center>
Chapelle St Michel.
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