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L'Hôtel de Ville de Bayonne
Bâti en 1843 selon les plans de l'architecte Nicolas Vionnois, cet édifice de style néo-classique assume à l'origine une triple fonction : mairie, hôtel des douanes et théâtre.
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L'Hôtel de Ville de Bayonne
A la fin du 19e s., sa façade est ornée d'un balcon et surplombée de six statues allégoriques symbolisant des activités artistiques et économiques. Aujourd'hui, le bâtiment abrite toujours le théâtre et les services administratifs de la mairie.
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L'Hôtel de Ville de Bayonne
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Place de la Liberté.
Cette place, anciennement dénommée de Gramont, a vu en 1565 le carrousel offert par Charles IX et Catherine de Médicis à Élisabeth de Savoie et à la cour d'Espagne. Blason : De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale.
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Place de la Liberté.
Blason de l'Aquitaine.
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Place de la Liberté.
Blason de la Gascogne.
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Place de la Liberté.
Blason du Labourd. L'ancien nom de Bayonne est Lapurdum (nom du camp romain qui se tenait sur l'emplacement de la ville), qui a donné son nom à la province du Labourd.
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Place de la Liberté.
Saint Esprit. C'est un des quartiers de Bayonne.
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La Cathédrale Sainte-Marie
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La Cathédrale Sainte-Marie
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Ancienne maison sur arcades. Les maisons qui ont des bardages en X sont du XVIe.
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Ancienne maison sur arcades. Les bardages verticaux sont plus tardifs.
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Ancienne maison sur arcades. Les balcons en fer forgé sont des XVIIe XIXe.
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Ancienne maison sur arcades.
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Cet immeuble en pans de bois est le dernier des 16 et 17e siècles ayant conservé une façade à pignon sur rue, caractéristique des 16e voire début 17e siècles. Bien que profondément remanié, il est représentatif des 650 maisons à façade pignon que comptait encore Bayonne à la fin du 17e siècle. Au cours du temps, la façade en encorbellement a été reculée, les piliers ont vu leurs bases reprises avec de la pierre de Bidache. L'escalier du 16e siècle a malheureusement disparu comme sur le reste de la ville. Il a toutefois conservé les arcades d'origine sur lesquelles repose la façade. Les croix de Saint-André sont caractéristiques du 17e siècle. Le bandeau filant mouluré passe par les appuis et linteaux de baies, actuellement interrompu par les portée-fenêtres. Lee fenêtres à moulure en quart de rond étaient dotées d'une croisée en bois dont il reste les départs dans les tableaux près du linteau actuel.
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La Cathédrale Sainte-Marie
La Cathédrale Sainte-Marie est placée au sommet de la butte qui domine l'Adour et la Nive, au cœur de la vieille ville. Il ne reste rien des églises qui l'ont précédée et qui furent détruites par des incendies. La construction de l'édifice actuel, commencée au début du XIIIème siècle, était terminée vers le milieu du XVIème siècle. Des restaurations et des remaniements intervinrent au XIXème siècle qui avait retrouvé le goût du gothique. Pendant cette période, l'architecture avait évolué ; pour l'essentiel cependant, la cathédrale de Bayonne appartient au style gothique rayonnant, avec une influence champenoise sensible, surtout dans l'abside et le déambulatoire. La situation politique avait, elle aussi changé : après trois siècles de domination anglaise, Bayonne fut prise en 1451 et intégrée au royaume de France. La décoration porte la trace de ces événements : les lys de France succèdent aux léopards d'Angleterre.
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La Cathédrale Sainte-Marie
Au-dessus du porche, surmontant la rosace, l'écu de France porté par deux anges. Après la victoire de 1451, le royaume de France mettait en quelque sorte son sceau sur la ville. Au sommet du pignon, une Piéta récente, reproduction de la statue originale : comme beaucoup de cathédrales gothiques françaises, Notre-Dame de Bayonne était un lieu de pèlerinage à la Vierge Marie.
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La Cathédrale Sainte-Marie
Du 12e au 15e siècles : de la Cathédrale romane à l'architecture gothique. La première cathédrale est édifiée à partir du 12e s. sous l'impulsion de l'évêque Raymond de Martres. Elle est dédiée à Notre-Dame et possède un cloître sur son côté sud. Un incendie survenu en 1258 ravage la moitié de la ville et une partie de l'édifice roman. Il faut alors reconstruire. Les travaux sont confiés à un "maître champenois" qui édifie une nouvelle cathédrale dans le style gothique du 13e s. A la fin de la présence anglaise (1451) à Bayonne, la plus grande partie de la cathédrale est désormais achevée.
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La Cathédrale Sainte-Marie
Au 19e siècle : le temps des restaurations. Au milieu du 19e siècle, des travaux d'envergure sont menés par l'architecte Emile Boeswillwald, grâce au legs de Jacques Lormand. banquier et grand bienfaiteur de la ville. La tour sud est restaurée dans un style flamboyant, le dôme supprimé afin d'élever ne flèche : la tour nord construite dans le style rayonnant permet d'élever la seconde flèche. La cathédrale gothique est ainsi largement restaurée. Ses deux flèches sont depuis lors un signal fort dans le paysage urbain de la ville.
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La Cathédrale Sainte-Marie
La cathédrale conserve de sa longue histoire de nombreux trésors tels que le portail sculpté du 13es. évoquant les thèmes de la Vierge Marie et du Jugement Dernier.
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En haut de la tour.
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L'église a la forme d'une croix latine, longue de 80 mètres et large de 33 mètres.
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A gauche, église St-André, à droite, Château-Neuf.
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La Cathédrale Sainte-Marie
La faculté avec ses amphis enterrés. A gauche, sous la résille, la bibliothèque.
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La Nive.
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Ancienne porte du rempart.
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Au pied de l'entrée de la carhédrale. En haut, la bibliothèque de la ville, ancien palais épiscopal.
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L'Adour.
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Les arènes.
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L'Adour.
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L'Adour et au fond l'océan.
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Château-Vieux.
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Le pont St-Esprit., avec au fond, dans la verdure, le château Caradoc. Au début du XIXe siècle, Lord Caradoc, ambassadeur, fit construire le château de Caradoc entouré d'un parc de plusieurs hectares.
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Les têtes sont celles des évêques François II Lacroix, qui lança les travaux de restauration au milieu du XIXe et Arthur-Xavier Ducellier sous lequel se termina ces travaux.
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D'autres têtes représentent un apprenti sculpteur, un tailleur de pierres, etc.
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Construite au XIVème siècle, la nef centrale est haute de 26 m 50 et comprend sept travées de trois étages. Au-dessus des arcs d'ogive court une galerie qui fait le tour de l'édifice.
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Un Christ ressuscité est situé sur le pilier droit du transept à l'entrée du chœur. Le vaste chœur de la cathédrale s'étendant jusqu'au transept est en deux parties. La partie dans l'abside, plus en hauteur comprend l'ancien maître-autel en marbre de Carrare surmonté d'un haut ciborium. Dans la partie située à la croisée du transept, se situe le nouveau mobilier liturgique : autel, ambon, cathèdre, fauteuils, bancs.
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Le ciborium néo-gothique, Sainte-Chapelle miniature, formant un immense dais carré au-dessus de l'autel, est surmonté par quatre anges aux angles montrant les instruments de la Passion du Christ. Les six piliers du chœur sont cylindriques avec quatre colonnettes engagées.
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Les vitraux du chœur, qui datent du début du XXe siècle, sont signés de Paul Louzier et Edmond Socard. Les vitraux du triforium illustrent les quinze mystères du rosaire en cinq verrières de trois lancettes. Ceux des hautes verrières représentent au centre l'Ascension du Christ et l'Assomption de la Vierge, entourés à leur droite des évangélistes Matthieu, Jean, Marc et Luc
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et à leur gauche des prophètes Isaïe, Jérémie,
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et Ézéchiel et Daniel.
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St Luc et St Marc.
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Blasons des différents évêques.
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Vitraux du transept.
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Vitraux de la partie gauche de la nef. Sous les voûtes, des vitraux de la Renaissance, restaurés à la fin du XIXème siècle, conservent quelques belles couleurs. Les sujets sont empruntés à la Genèse (Adam et Eve) et à l'Evangile (scènes de l'enfance de Jésus et de la Passion).
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Vitraux de la partie droite de la nef.
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La chapelle des Fonts baptismaux relève du gothique flamboyant (fenêtre). La chapelle fut fondée par la famille Laduch pour y placer le tombeau familial.
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Chapelle des Fonts baptismaux. Baptême de Jésus.
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Chapelle Ste Anne. Education de Marie, de Bardin (1732 - 1809).
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Tableaux du transept.
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Le déambulatoire comprend deux chapelles quadrangulaires et cinq chapelles polygonales reliées par un chemin de ronde. Les peintures sont de Steinheil père (XIXème siècle). Chapelle du Sacré-Coeur.
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Les vitraux de style gothique des chapelles absidiales datent du XIXe siècle et ont été réalisés d'après des cartons de Louis Steinheil.
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Chapelle de la Virege.
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Chapelle de Saint Joseph.
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Chapelle de Saint Pierre.
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Chapelle St Martin dont les peintures sont dues à Steinheil fils.
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La chapelle de Saint-Jérôme offre le plus beau vitrail : la prière de la Cananéenne pour sa fille (Matthieu 15,22). C'est un véritable tableau avec plusieurs plans en profondeur. Au centre, la Cananéenne à genoux devant Jésus entouré de ses apôtres. Le paysage (pierres et arbustes) veut évoquer l'Orient méditerranéen. Dans le lointain, on entrevoit une grande ville. A gauche l'enfant est délivrée : on voit s'esquiver un démon aux ailes de chauve-souris. Au bas du vitrail les deux donateurs agenouillés, les époux Ducasse, et leur devise : Nunc et semper (maintenant et toujours). Au-dessus, l'emblème de François 1er, la salamandre. Le vitrail porte la date de 1531.
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A la hauteur de la sacristie, la clef de voûte (XIVème siècle), représente une nef bayonnaise avec son équipage, placée sous la protection des quatre évangélistes dont les emblèmes et les noms entourent le vaisseau. Souvenir d'une époque où le port de Bayonne commerçait avec l'Angleterre, l'Espagne les Flandres.
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Aux clefs de voûte on reconnaît les armes d'Angleterre (trois léopards), de France (fleurs de lys) et celles du cardinal bayonnais Godin, bienfaiteur de la cathédrale.
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Les léopards, emblèmes du royaume d'Angleterre, décorent la clé de voûte de la première travée de la nef. La clé de droite représente un château à triple donjon, entouré de 2 léopards, signe de la domination anglaise pendant la construction de l'édifice.
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Au fond de la nef centrale, La clé de voute représente les fleurs de lys symbolisant le pouvoir français qui côtoient les trois léopards symbolisant le pouvoir anglo-gascon.
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Le miracle de la Croix Blanche marque la fin de la guerre de cent ans. Il s'est produit le 20 août 1451 dans la Ville de Bayonne. Le 6 août 1451, le siège de Bayonne débute. Les français l'emportent, l'ennemi capitule par traité le 19 août 1451 et accepte de payer une rançon de 40 000 écus d'or. Ainsi, pour la première fois, le royaume de France est entièrement revenu à son roi, exceptée Calais qui ne sera libérée que bien plus tard, en 1598. Le lendemain matin, dans un ciel clair, le Christ en croix apparait au-dessus de la ville, le miracle est visible une heure. La couronne d'épines du Christ se transforme en fleur de lys. C'est le signe que le royaume de France est revenu à son roi. La guerre de cent ans est terminée.
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La chaire, en acajou des îles Canaries, avec ses belles sculptures, date de 1760. Sur ses panneaux bombés sont représentées les allégories des trois vertus théologales : l'espérance (s'appuyant sur une ancre), la charité (tenant un cœur enflammé dans la main droite), et la foi (portant un voile rabattu sur le front, tenant une croix dans la main droite et un calice dans la main gauche) ainsi que l'allégorie de la justice (tenant un glaive dans la main droite et une balance dans la main gauche), une des quatre vertus cardinales. On accède à la chaire par un escalier outillé d'une rampe en fer forgé de la même époque, ornée des lettres entrelacées A et M pour Ave Maria.
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les grandes orgues sont installées par Merklin au milieu du 19e s. La tribune et le buffet sont de 1705.
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La sacristie. A l'intérieurse trouve le portail gothique qui donnait accès au cloître, le seul à avoir conservé les sculptures du XIIIème siècle.
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La sacristie. Saint-Paul (glaive), Saint-Pierre.
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La sacristie. Au tympan de gauche, la Vierge à l'enfant entourée d'anges musiciens (flageolet, tambourin). Cette image de la Vierge sert de sceau au Chapitre de la Cathédrale.
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La sacristie.
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La sacristie.
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La sacristie.
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La sacristie. Saint Jean et Saint-André (croix).
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La sacristie. Le tympan de droite représente le jugement dernier. Au centre, le Christ montrant ses plaies ; à droite et à gauche, des anges avec les instruments de la Passion ; aux angles, les symboles des quatre évangélistes. Dans les voussures, des scènes de la fin du monde : des morts qui sortent de leur tombeau, des élus entrant au paradis, des damnés entraînés aux enfers. Parmi les damnés, un personnage couronné et un autre mitré qu'un démon fait bouillir dans une marmite.
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La sacristie. En bas de la voussure intérieure, parmi les damnés, un personnage couronné et un autre mitré qu'un démon fait bouillir dans une marmite.
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La sacristie.
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La sacristie. Saint-Matthieu.
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La sacristie. Saint-Jacques, (bâton de pèlerin).
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La sacristie.
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Le cloître. Les trois parties qui subsistent forment un vaste ensemble gothique homogène (XIVème siècle).
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître. Tout le long du cloître on aperçoit des tombeaux anciens. Le plus imposant se trouve à l'ouest, près de la porte menant à la cathédrale ; il contient les restes de la princesse Léopoldine de Lorraine, morte en 1759. Architecture classique influencée par l'art grec.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître. La couleur plus claire de la pierre permet de distinguer aisément les constructions du XIXème siècle : la flèche ajoutée à la tour sud, seule primitive ; la tour nord, elle aussi surmontée d'une flèche (80 m). La restauration des tours et la construction des deux flèches, véritable chef-d'œuvre (1872-1880) sont dues à Boeswilwald, disciple de Viollet le Duc.
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Le cloître.
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Le cloître. Arcs-boutants avec leurs contreforts surmontés de pinnacles.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le cloître.
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Le porche nord (XIVème siècle) a, lui aussi, perdu ses statues pendant la Révolution. Il reste une curiosité : le heurtoir, en bronze, de la porte, finement ciselé (XIIIème siècle). Il servait peut-être d'anneau d'asile : le fugitif qui y mettait sa main se plaçait sous la protection épiscopale.
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Vue d'ensemble de l'abside : chapelles basses, fenêtres de chœur et leur volée d'arcs-boutants.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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Pont Pannecau.
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Pont Pannecau.
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La Maison Moulis de Bayonne.
Cette maison remarquable présente un décor et des caractéristiques architecturales typiques de la Renaissance. Elle allie une façade en pierre avec des fenêtres à croisées de la fin du 16e s et des pans de bois sculptés. Son aspect actuel résulte des profonds remaniements opérés à la fin du 19e s.
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La Maison Moulis de Bayonne.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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Maisons sur les quais de la Nive. Les anciennes halles.
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Château-Neuf.
Le Château Neuf, qui surplombe le Petit Bayonne, est édifié par Charles VII, juste après la guerre de Cent Ans. Quant à la Citadelle, œuvre de Vauban, sa porte principale s'ouvre au sud sur un magnifique panorama.
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Château-Neuf.
Le Château Neuf, qui surplombe le Petit Bayonne, est édifié par Charles VII, juste après la guerre de Cent Ans. Quant à la Citadelle, œuvre de Vauban, sa porte principale s'ouvre au sud sur un magnifique panorama.
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Atelier de fabrication du jambon de Bayonne.
Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Atelier de fabrication du jambon de Bayonne.
Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Atelier de fabrication du jambon de Bayonne.
Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Atelier de fabrication du jambon de Bayonne.
Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Atelier de fabrication du jambon de Bayonne.
Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Chez un artisan conserveur salaisonnier, Pierre Ibaïalde.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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Maisons sur les quais de la Nive.
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La Nive au pont Mayou , confluent avec l'Adour.
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La Maison Dagourette.
Cette maison de négociant est construite au début au 17e s. sur l'emplacement d'un ancien chantier naval. Le vaste rez-de-chaussée est alors dédié à l'entrepôt des marchandises déchargées sur le quai. Devenue couvent puis hôpital aux siècles suivants, l'édifice conserve de ce passé un tour aménagé dans sa façade latérale pour l'abandon des enfants. Restauré dans sa physionomie originelle à la fin du 20es., il abrite désormais le Musée Basque et de l'Histoire de Bayonne.
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Stèles funéraires du Pays Basque
Parmi les monuments funéraires apparus au Pays Basque, la stèle discoïdale est la plus emblématique. Pourtant cette forme est bien antérieure au christianisme et sa production n'est pas l'exclusivité des Basques. A la protohistoire, le cercle est privilégié dans l'art funéraire et dès cette lointaine époque des pierres discoïdales sont utilisées au sud des Pyrénées. L'art lapidaire produit d'autres formes funéraires : la croix née du christianisme, la stèle tabulaire, la dalle plate dite siège d'église (jarleku), vestige de l'époque où les morts étaient enterrés à l'intérieur du lieu de culte. Jusqu'au XIXe siècle, les tailleurs de pierre exploitent le matériau disponible sur place, principalement les grès jaune, blanc ou rose. La sculpture est en champlevé (technique consistant à creuser une surface autour d'un motif qui se dégage en faible relief), très rarement en ronde-bosse. L'ornementation des stèles est très variée, le texte et la date ne sont pas systématiques. Le métier du mort est parfois figuré par des pictogrammes. Le décor souvent géométrique allie les représentations de végétaux, d'hommes et d'animaux, de signes astronomiques, de monogrammes Le premier relevé systématique des motifs et inscriptions funéraires du Pays Basque Nord est réalisé par Louis Colas au début du XXe siècle, suivi par les études de José Miguel de Barandiaran et de Maurice Schmidt. A la du XXe siècle l'association Lauburu effectue l'inventaire systématique des stèles basques. Le sauvetage et l'étude
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Kaikuak
Pour recueillir le lait pendant la traite.
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Pierres d'ophite
Passées au feu et plongées dans les kaikuak pour tiédir le lait.
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Manech et Gachucha
Poupées en feuilles de maïs.
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Habit de deuil.
Jusqu'au milieu du 20e s., dans les campagnes, les voisins jouent un rôle essentiel fors des rites funéraires. La mort est annoncée aux abeilles et au premier voisin. Celui-ci, aidé de son épouse, prend en charge tous les préparatifs des funérailles ainsi que les travaux domestiques de la maison. Il va à l'église chercher la croix paroissiale pour l'installer dans la chambre mortuaire. Il s'occupe aussi d'avertir les autres membres de la famille. Les voisines lavent et préparent le défunt; elles glissent entre ses doigts son chapelet. Les murs de fa chambre sont tendus de linges piqués de rameaux bénis. La première voisine accueille les visiteurs et les conduit auprès du défunt. Elle reçoit les offrandes de lumière et de prières. Le cortège funèbre emprunte hilbidea, le chemin sacré, qui relie la maison à l'église. Le premier voisin marche en tête portant fa croix paroissiale. Son épouse tient les cires de deuil allumées dans un panier. Les voisins se chargent du cercueil; les femmes suivent, revêtues de leurs longues capes noires. L'enterrement est suivi d'un repas qui rassemble la famille et le voisinage. Durant toute une année, les proches du défunt vivent en marge des fêtes et des divertissements. La cire de deuil est allumée quotidiennement à l'église, sur le jarleku de la maison. Au cimetière, la tombe est régulièrement entretenue. Aux 17e et 18e s., elle est surmontée d'une stèle discoïdale, tabulaire ou cruciforme richement ornée.
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La maison.
Jusqu'au 20e s., la maison occupe dans la société basque comme ailleurs dans les Pyrénées une place prépondérante. Lieu d'habitation, c'est aussi un cadre économique et social au sein duquel se situe l'individu. - La maison, pivot de l'organisation économique et sociale. La maison donne son nom à la famille, qui s'identifie à elle. Elle est transmise à un héritier unique, l'aîné, fille ou garçon. Selon le principe de la co-seigneurie, celui-ci est associé à la gestion et à la jouissance du patrimoine familial dès son mariage. Le jeune ménage, "maîtres jeunes", acquiert les mêmes droits et devoirs que les parents, "maîtres vieux". La maison est représentée à l'église par jarlekua,| emplacement réservé à la maîtresse de maison et aux femmes de la famille, ainsi qu'au cimetière par hill harrie, pierre qui marque la tombe de la famille. Maison et sépulture forment un tout indissociable dont le lien physique est hibidea, chemin emprunté lors des enterrements. Jusqu'à la Révolution, tous les maîtres de maison se réunissent en assemblée paroissiale pour gérer les affaires de la communauté.
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La maison.
- La maison rurale, quelques éléments d'architecture. Les constructions rurales anciennes visibles aujourd'hui ne remontent guère au-delà des 17-18e s. Pourtant, leur nom est parfois connu dès le Moyen-âge. Edifice rectangulaire abritant sous un même toit hommes, animaux, outils et récoltes, la maison présente en général une façade orientée à l'Est, tournant le dos aux intempéries. En Labourd, la dissymétrie fréquente du toit résulte d'un agrandissement de la maison primitive. Les façades à colombages sont souvent percées d'un lorio (grand porche abrité). En Basse-Navarre, la porte d'entrée en pierre de taille peut être monumentale et ornée d'un linteau. La maison souletine, montagnarde comme sa voisine béarnaise, se présente souvent en deux bâtiments reliés en angle droit, couverts d'ardoise. L'intérieur de la maison basque est organisé autour de l'ezkaratz, vaste pièce centrale, lieu de circulation, de travail et de stockage.
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Tapisserie royale du début du 16e s
Cette tapisserie a été restaurée par Rachida Mallogi, dans son atelier en Provence, de mai 2011 à avril 2012. L'origine et la date « d'Aubusson fin XVIe s. " mentionnées dans le répertoire des œuvres récupérées en 1953 semblent peu probable. L'étude stylistique plaide plutôt en faveur d'une création dans l'esprit du 15e s., probablement réalisée au début du 16e s. La composition de la frise supérieure figurant deux paysannes et leurs vaches tête-bêche évoque une gravure sur cuivre du Hollandais Lucas Van Leyden datée de 1510. Les costumes et les coiffures des femmes représentées au premier plan rappellent les costumes basques grevés au milieu du 16e s. à partir de dessins plus anciens de voyageurs, comme ceux d'Enea Vico dont le musée conserve la série presque complète. Le texte français des phylactères mentionnant des villages du Guipuzcoa et la ville de Mont -de- Marsan suggère la production d'un atelier au service des rois de Navarre. En effet, les souverains navarrais entretiennent depuis le Moyen-Age des liens féodaux avec les seigneurs guipuzcoans. Et Marguerite d'Angoulême (1492-1549), sœur de François 1er, devenue reine de Navarre après son union avec d'Henri II d'Albret an 1527, établit à Mont-de-Marsan l'une de ses résidences principales. Il est vraisemblable que cette femme lettrée, encourageant les Arts, Instigatrice da la rénovation architecturale du château de Pau, ait passé commande d'une tenture mettant an scène des femmes de ses terres d'Albret et de Navarre. Leurs vêtements luxueux, étoles d'hermine et colliers de perles, évoquent une origine aristocratique sinon royale de ces dames : le grand chapeau rouge que tient l'une d'elles rappelle celui porté par la reine sur son portrait attribué à Jean Clouet, daté de 1530. Marguerite d'Angoulême connaît las productions des tisserands flamands protégés par l'Empereur Charles Quint qu'elle rencontre à Madrid en 1525 pour négocier la libération de son frère après la défaite de Pavie. Ella a pu voir à l'occasion de ce voyage des dessins de costumes régionaux. Et peut-être a-t-elle encouragé, après son mariage quelques lissiers des Flandres à venir travailler pour elle à la cour de Navarre ?
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Gouvernail d'étambot.
18e s., fabricant Bonneton, Boucau (Pyrénées Atlantiques). Les traditions religieuses sont très enracinées dans la mentalité basque. Or, la christianisation a été tardive et longtemps précaire. • Au Moyen Age, le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice marque profondément le Pays Basque, situé au carrefour des routes empruntées par des milliers de pèlerins venus de toute l'Europe. Les fondations pieuses ou charitables apparues à cette époque le long de l'itinéraire constituent la trame de l'organisation religieuse pour plusieurs siècles.
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• Au 16e s. et début du 17e s., différents événements marquent la vie religieuse : conflit franco-espagnol, guerres de religion, procès de sorcellerie... Au 18e s., les églises rassemblent des fidèles de plus en plus nombreux. Des galeries de bois sont aménagées sur les côtés et le fond de la nef. Le chœur s'enrichit d'un retable de bois sculpté, peint et doré, de style baroque. • Le 19e s. marque l'apogée du catholicisme qui imprègne la vie quotidienne, où se mêlent encore merveilleux chrétien et croyances dérivées du paganisme. La célébration des fêtes liturgiques donne lieu à un folklore très riche. C'est le cas, en juin, pour la Fête-Dieu en Basse-Navarre. Les hommes du village costumés en soldats, forment une "garde nationale" accompagnée de musiciens. Pendant la cérémonie et la procession, ils montent la garde dans l'église, effectuent des manœuvres militaires et exécutent des danses. Le culte des saints alimente toute l'année les fêtes de village et les pèlerinages aux sanctuaires isolés, occasions de détente et de retrouvailles entre villages voisins.
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Zamalzain
ROBY, Gabriel (Bayonne 1878-1917). Homme-cheval, l'un des personnages principaux de la mascarade souletine, effectuant la danse du verre. Huile sur toile, 1914
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Bolantak
ROBY, Gabriel (Bayonne 1878-1917). Danseurs "volants" du Pays de Cize, personnages de la cavalcade bas-navarraise. Huile sur toile, 1914
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Bayonne.
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Bayonne.
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Le Château-Vieux, forteresse médiévale de Bayonne.
Le Château-Vieux, construit à la fin du 12e s. par les rois d'Angleterre, s'élève à l'angle nord-ouest de l'ancien castrum, probablement sur les bases d'une forteresse édifiée par les vicomtes de Labourd. Il s'appuie sur trois tours de l'enceinte romaine puissamment renforcées. Au milieu de la cour, se dresse un imposant donjon hexagonal aujourd'hui disparu, la tour de Floripès. Avec son château dominant la ville haute, Bayonne est alors un des bastions de la domination anglaise sur le continent. Au 17e s., cette forteresse quadrangulaire ceinturée de grosses tours rondes est profondément remaniée. Son donjon est démoli sur les ordres du maréchal de Vauban qui le juge délabré et nuisible â l'ensemble de l'édifice. Le château est doté d'une avant-cour et fortifié côté ville par les Gramont, gouverneurs de la ville, qui y résident. Les fossés, aujourd'hui comblés, accentuent alors son caractère imposant.
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Le Château-Vieux, forteresse médiévale de Bayonne.
Au fil du temps, le Château-Vieux perd sa vocation militaire. Napoléon Ier envisage même sa démolition dans le plan d'urbanisme qu'il préconise en 1808 pour l'ensemble de la ville. Le décret impérial restera heureusement sans effet... Le Château-Vieux est classé Monument Historique en 1931 : il constitue dès lors un remarquable conservatoire des différents matériaux utilisés depuis l'époque romaine en matière de fortification.
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Le Château-Vieux, forteresse médiévale de Bayonne.
Les hôtes illustres du château Au cours des siècles, le Château-Vieux est l'étape inévitable des rois, reines et personnages illustres : au 14e s.. Pedro le Cruel, roi détrôné de Castille et le Prince de Galles dit le Prince Noir rendant visite à Du Guesclin interné au château : Louis XI en 1463 ; en 1565. Catherine de Médicis accompagnant son fils Charles IX et recevant Philippe II d'Espagne ; en 1615. Elisabeth de France, fille d'Henri IV et Anne d'Autriche, fiancée de Louis XIII ; en 1655. Mazarin ; cinq ans plus tard, le roi Louis XIV et Marie-Thérèse qu'il vient épouser à Saint-Jean-de-Luz ; de 1706 à 1712. Marie-Anne de Neubourg, reine douairière d'Espagne exilée à Bayonne... Le séjour de ces grands personnages au Château-Vieux témoigne du rôle national et International de Bayonne. ville frontalière située aux confins du Royaume, sous l'Ancien Régime.
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Le Château-Vieux, forteresse médiévale de Bayonne.
Construit sur l'emplacement du castrum romain par Bertrand vicomte de Bayonne. Il a été habité par Don Alfonso le batailleur, roi de Navarre (1130), le Prince noir, Du Guesclin, Don Pedro le cruel roi de Castille (1367), Louis XI (1463), François Ier (1520), Charles IX (1565), Louis XIV (1660), Marie Anne de Neubourg, reine d'Espagne (1706), et le général Palafox, défenseur de Saragosse (1809). C'est là où fut rassemblé la rançon de François Ier après la défaite de Pavie (1525).
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Le Château-Vieux, forteresse médiévale de Bayonne.
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Bayonne.
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Maison Velten.
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