Camp de Gurs, Navarrenx, Orthez, Tarbes.
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Camp de Gurs
Avec une capacité " d'accueil " de 18500 personnes, le camp de Gurs est le plus grand camp du sud de la France. Construit en 42 jours, de mars à avril 1939 pour interner les combattants de l'armée républicaine espagnole vaincue par le franquisme, il sera utilisé ensuite comme centre d'internement pour les indésirables du régime de Vichy et deviendra l'une des bases de la déportation des juifs en France. Printemps et été 1939 : le camp " héberge " les combattants de l'armée républicaine espagnole et les volontaires des Brigades internationales réfugiés en France. Eté 1940 : internement des "indésirables". Il s'agit de femmes et d'enfants allemands, autrichiens, polonais, etc. Parmi eux, beaucoup de Juifs qui avaient fui les persécutions dans leur pays pour venir se réfugier en France, comme la philosophe Hannah Arendt. Fin mai, les communistes français, des Basques espagnols républicains et des gitans français les rejoignent.
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D'octobre 1940 à novembre 1943, des juifs sont regroupés au camp de Gurs en attendant leur déportation (juifs allemands expulsés du Pays de Bade, réfugiés juifs d'Europe centrale). 1 novembre 43 : le camp est dissout mais pas fermé. Il reste 229 internés. Après la libération, le camp sert de site d'internement pour les trafiquants du marché noir, les petits collaborateurs et des prisonniers de guerre allemands. Le camp est définitivement fermé le 31 décembre 1945.
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Environ 64 000 personnes y ont été internées, et 1 072 y sont mortes. Près de 4 000 juifs furent transférés au camp de Drancy, entre le 6 août 1942 et le 3 mars 1943, puis en Pologne au camp d'Auschwitz où ils furent presque tous exécutés.
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Camp de Gurs
Le Secours Suisse. Ce petit abri est le seul vestige de bois qui soit conservé. Il s'agit de la plus petite des deux baraques du Secours Suisse. Dans cet abri vivait Elsbeth Kasser, l'infirmière suisse qui avait organisé un ravitaillement spécial en lait et en fromage à destination des nourrissons et des jeunes enfants internés. Sa gentillesse, son énergie infatigable et la douceur de son visage l'avaient fait surnommer "l'ange de Gurs". Elle aimait les enfants, les faisait lire, jouer et chanter. D'autres "œuvres philanthropiques" étaient installées au camp, comme la CIMADE protestante de Madeleine Barot ou les Quakers. Elles contribuèrent à apporter aux internés une lueur d'espoir, mais ne leur évitèrent ni l'épuisement physique et moral, ni les déportations.
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Seuil du Secours Suisse.
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Oeuvre d'art contemporaine.
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Ces 35 plots en béton supportaient d'énomes citernes d'eau à peine potable.
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Camp de Gurs
Le camp s’étendait sur 1 400 mètres de long et 200 de large, couvrant une superficie de 28 hectares. Une seule rue le traversait sur sa longueur. De part et d’autre de celle-ci étaient délimitées des parcelles de 200 mètres de long et de 100 de large, appelés îlots, sept d’un côté et six de l’autre. Les parcelles étaient séparées les unes des autres, et de la rue, par des murets qui étaient doubles sur la partie extérieure, formant un chemin emprunté par les gardes. Chaque parcelle contenait 30 baraques, pour un total de 382. A 60 internés par baraque, sa capacité d'accueil est de 20 000 personnes environ, ce qui constituera bientôt la troisième agglomération du département, après Pau et Bayonne.
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Disposition des baraques.
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Socle d'une baraque-cuisine.
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Construites pour un été, les baraques font 24 mètres de long sur 6 mètres de large. Les cloisons| et le toit, en planches fines, à peine jointes, sont recouverts de carton bitumé pour les protéger de la pluie.
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A l'intérieur, aucun équipement : ni châlits, ni rangement. La promiscuité est totale dans ces abris pouvant recevoir une soixantaine de personnes. Dans choque îlot, sont affectées des installations communes : cuisines, tinettes, lavabos. Cette misérable ville de bois a aussi ses services : électricité, adduction d'eau avec citernes, postes, entrepôts, « baraque-hôpital », « terrain de sport » et cimetière.
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Rejeton de l’Arbre de Guernica, symbole de l'engagement du Peuple Basque vis-à-vis de la Liberté et de la Démocratie.
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Vers le cimetière. Sur la valise est marqué Camp de Gurs.
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Le cimetière du camp. Ici reposent 1073 corps d'hommes, de femmes et d'enfants morts au camp entre 1939 et 1943, dans des conditions de dénuement extrême. Deux stèles sont dressées. Celle des Espagnols et des volontaires des Brigades internationales, se trouve à droite en entrant. Celle des juifs est au centre.
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Le cimetière du camp.
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Le cimetière du camp.
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Le cimetière du camp. L’immense majorité des personnes qui sont enterrées ici sont juives, sur les stèles sont posés des cailloux en signe de reconnaissance.
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La première forteresse défendant l'accès est bâtie avant le XIVe siècle : il s'agit de la Casterrasse dont il ne persiste que des pierres en dehors des remparts actuels.
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Place des casernes. En 1316, le bourg reçoit le statut de bastide de la vicomtesse Marguerite de Béarn : c'est dans le centre de la cité que l'organisation reste fidèle au plan de la bastide avec place centrale, rues perpendiculaires, maisons de 6 à 7 mètres de large, jardin derrière l'habitation, et en arrière les remises; des venelles séparent les maisons.
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Place des casernes. Soucieux d'asseoir son pouvoir sur la Navarre, Henri II d'Albret renforce la valeur militaire de la cité au XVIème siècle. Après la destruction de la Casterasse par l'armée de Guillaume d'Orange en 1523, il fait construire les remparts actuels par un architecte Italien, Fabricio Siciliano. Constitués par un épaulement de terre flanqué de la muraille, ils font de la cité la principale forteresse de la vicomté.Elle devient ainsi un siècle avant Vauban la première cité bastionnée de France : elle n'a jamais été défaite.
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Place des casernes. A droite, les anciennes prisons.
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Place des casernes. Au-dessus de la fenêtre, la capacité du bâtiment est indiquée : 50 hommes.
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Sur le canon, la devise "Si moi j'y vais". C'était le nom du plus gros canon de la cité fortifiée. "Si moi j'y vais" est un défi lancé par ce canon envers les ennemis. Sur le fût, les deux vaches du Béarn.
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Remparts de 1657 mètres de long construits entre 1538 et 1547 avec des bastions, une demi-lune, des portes fortifiées et des échauguettes.
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Echauguette.
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Berges du Gave d'Oloron et Pont du XIIIième siècle. Le pont est construit en 1289. Il facilite l'accès aux cols pyrénéens et à la Navarre, notamment pour les pèlerins du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il a été reconstruit en 1583 a été réparé plusieurs fois avant de voir sa voie portée à 5.5 mètres de large en 1988.
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Dessus de la porte saint Antoine.
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Au fond, bastion de la Clochette.
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Porte Saint Antoine.
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Porte Saint Antoine.
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La Poudrière, témoignage de l'architecture militaire en pierre de taille.
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La Poudrière. Construite en 1580 pour débarrasser les bas-côtés de l'église où étaient stockées jusque-là armes et munitions, la poudrière originelle, construction carrée de 9.72 m de côté, se composait du bâtiment actuel et d'un mur d'enceinte dont une partie du tracé est marquée sur le sol ; ce mur de protection situé à 3 m du bâtiment principal entourait celui-ci sur une hauteur de 3.55 m. Les murs de 1,4 m d'épaisseur supportent un toit en tuiles canal, la hauteur totale du bâtiment ne dépassant pas 6,10m afin d'éviter le tir direct de l'assaillant ; on pouvait y entreposer 25 000 livres de poudre.
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La Poudrière.
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La maison de Jeanne d’Albret.
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La maison de Jeanne d’Albret. Vicomtesse de Béarn et Reine de Navarre de 1555 à 1572, la mère d'Henri III de Navarre et futur Henri IV de France, avait sa maison dans les principales villes de la Principauté. Cette maison ancienne datant de la Bastide (XIVème siècle) lui est attribuée, avec sa porte Renaissance en anse de panier surmontée d'un petit fronton triangulaire. Alors qu'elle se trouvait à La Rochelle, elle confia à son Lieutenant Général, le Baron Bernard d'Arros la défense de la place pendant le siège de 1569.
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La maison de Jeanne d’Albret.
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La maison de Jeanne d’Albret. A l'arrière de la maison, le jardin et la façade, visibles de la rue des remparts. La façade présente de belles fenêtres à meneaux.
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Construit en 1855 à l’emplacement de la halle de la bastide primitive située, comme dans la majorité des bastides, sur la place centrale et entourée de maisons avec couverts dont quatre furent détruites pour la circonstance, l’Hôtel-de-Ville témoigne de la relative opulence de la place au XIXe siècle. Ce bâtiment fait suite à deux « maisons de ville » située sur la rue principale, rue Saint-Germain, de 1640 à 1855. Sur le trottoir, davant la maison précédente, une inscription : "1620, Sales, gouverneur de la Narvarrenx, livre la cité à Louis XIII sans siège ni coup de canon."
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La maison du lieutenant du roi. Ce majestueux bâtiment, exemple-type de l'architecture militaire du XVIIème siècle, tire son nom de son affectation au Lieutenant du roi, officier supérieur tenant sa charge directement du souverain et exerçant souvent parallèlement les fonctions de gouverneur de la place. II fut longtemps la propriété de la famille de Gramont qui joua un rôle important dans l'histoire du Béarn et de la France et donna héréditairement ses gouverneurs au Béarn après l'Edit d'union avec la France (1620).
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L'arsenal. Construit en 1680 sur l’ancienne « maison du roi de Navarre », cet imposant et solide bâtiment de 3 corps en U, à deux étages et grenier, occupe une superficie de 819,94 m².
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L'arsenal. On pouvait entreposer : - dans la cour, 30 000 boulets ou grenades, - sous les élégantes arcades, 60 affûts de canons ou de mortiers et 150 000 balles -au 1er étage, dans deux salles, 752 fusils, mousquets, piques ou hallebardes, sur de très beaux râteliers; dans la 3ème salle, sans râteliers, 2000 pelles ou pioches, - au 2ème étage, 25000 rnèches, 13000 plombs ou balles dans une salle, les deux autres restant vides en réserve, - au grenier, 300 sacs de grain ou farine hissés par une poulie encore en place aujourd'hui.
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L'arsenal.
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L'arsenal. Copie d'un des griffons de la fontaine militaire.
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L'arsenal. Tout ce qui reste de maison du roi de Navarre : une porte murée..
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L'église Saint Germain, classée, fut construite à partir de 1551, de style gothique tardif avec des décorations intérieures en masques de pierre : l'un porte le chapeau de pèlerin. Successivement église catholique puis temple protestant Louis XIII y vint rétablir le culte catholique. Remaniée plusieurs fois, l'église subit les sévices de la Révolution et la Constituante y installa le chef-lieu du département de Basses Pyrénées pour quelques mois avant que Pau récupère ce titre. L'église est remaniée une dernière fois en 1852 par l'adjonction de son clocher d'entrée. L'église a reçu la visite de Napoléon III venu voir le Dr Darralde un des medecins de l'Impératrice et maire de la commune. On peut voir à l'entrée les tableaux offerts par l'empereur.
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L'église Saint-Germain Achevée en 1562, dotée à l'origine d'un clocher-mur remplacé en 1734 par le clocher-porche actuel, cette église est presque aussitôt transformée en temple sur oprdre de la reine Jeanne d'Albret ( mère du futur HENRI IV) qui y fait profession de foi protestante le 1er avril 1563. Le 18 octobre 1620,1e roi LOUIS XIII, venu imposer l'édit d'union du Béarn à la-France, rend 1 édifice au culte catholique en assistant en personne à une messe solennelle. Le 4 août 1790, l'assemblée des grands électeurs y siège pour confirmer Navarrenx comme chef-lieu du département des Basses-Pyrénées récemment crée par l'Assemblée nationale constituante; ce chef-lieu sera ensuite transféré à Pau. Pendant le blocus de 1814, l'église sert de réduit défensif pour les troupes napoléoniennes craignant la prise de la place par l'armée de Wellington. L'accès à l'édifice par le bas-côté gauche était imposé aux cagots par une porte réservée.
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L'église Saint-Germain. Le patron de l'Eglise est Saint Germain l'Auxérrois. La construction de cette église entreprise en 1551 s'achève en 1562. Ce nouvel édifice placé sous la protection de St Germain l'Auxerrois remplace l’église Saint Antoine située près de la porte du même nom et détruite pour la construction des remparts.
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L'église Saint-Germain. Elle est bâtie sur un plan simple : une nef terminée par le chœur et deux collatéraux menant, l'un à la chapelle de la Vierge, l'autre à celle de St Joseph, primitivement dédiée à Ste Anne. Ses dimensions intérieures, hormis le porche, sont de 32,50 m de long pour 20 m de large. Le sol dallé de « lauzes », pierres locales, a été refait en 1841. Il remplace un sol primitif défoncé par les charrettes et canons entreposés dans l'église lors des conflits napoléoniens de 1812 à 1814.
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L'église Saint-Germain. Les voûtes, richement peintes elles aussi, sont de style gothique, Leur conception est classique : croisée d'ogives, une trame de liernes et tiercerons (arêtes et arcs secondaires), l’ensemble creusé de deux cavets (rainures dans la pierre en quart de cercle).
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L'église Saint-Germain. La chapelle de la Vierge.
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L'église Saint-Germain. La chapelle de saint Joseph.
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Tableau offert par l'empereur. Pietà : Adèle de Kercado d’après L. Carrache 1850. On pense que Marie de Magdala figure sur le tableau, soutenant le bras de Jésus. Les trois énormes clous ensanglantés rappellent le supplice de la crucifixion, à côté, l’éponge dans le récipient de vinaigre.
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Tableau offert par l'empereur. Les trois tableaux au fond de l'Eglise sont des copies de Murillo et L. Carrache offerts par Napoléon III et son épouse Eugénie de Montijo, en remerciement au maire de la ville le Docteur Darralde, qui avait prodigué des soins à l'impératrice. Pietà : Adèle de Kercado d’après L. Carrache 1850. On pense que Marie de Magdala figure sur le tableau, soutenant le bras de Jésus. Les trois énormes clous ensanglantés rappellent le supplice de la crucifixion, à côté, l’éponge dans le récipient de vinaigre.
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Tableau offert par l'empereur. Pietà : Adèle de Kercado d’après L. Carrache 1850. On pense que Marie de Magdala figure sur le tableau, soutenant le bras de Jésus. Les trois énormes clous ensanglantés rappellent le supplice de la crucifixion, à côté, l’éponge dans le récipient de vinaigre.
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Tableau offert par l'empereur. L’Ascension : ce grand tableau de 4 m sur 3, daté de 1848, est signé François Dubois, pensionnaire de l’académie de France à Rome.
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Tableau offert par l'empereur. Nativité de la Vierge : M. Charzy d'après une copie de Murillo. Ici, la tête auréolée, du nouveau-né fait penser à une des nombreuses nativités de Jésus mais; rien ne suggère l'ambiance de la crèche. II s'agit en effet de la nativité de Marie, sa mère, fille de Joachim et Anne que l'on voit alitée sous le baldaquin, son mari à son chevet. Un groupe de femmes contemple la grâce de Marie au milieu des anges signifiant la présence divine. Le vêtement blanc plié dans les bras de l'une inspire la prise d'habit des vierges consacrées à Dieu. Les récits sur la naissance de la Vierge sont des textes apocryphes comme le Protévangile de Jacques sur la Nativité de Marie et l’Évangile du Pseudo-Matthieu (VIe siècle). Ils forcent le ton sur les miracles et sont à l'origine de plusieurs fêtes liturgiques : célébration d'Anne et Joachim, le 26 juillet ; nativité de Marie, le 8 septembre ; présentation de Marie au Temple, le 21 novembre. L'idée générale s’inscrit dans' la perspective de l’incarnation de Jésus qu'on ne peut envisager sans l'absolue pureté de Marie. Conçue par le baiser d'Anne à Joachim, Marie est maintenue dès sa conception et sa naissance dans une sorte d’état angélique.
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L'église Saint-Germain. L’église est percée de onze baies dont chaque remplage (dentelle de pierre au-dessus du vitrail) est différent. Voici l'interprétation des onze vitraux en partant de la droite dès l’entrée. Baptême de Jésus par Jean-Baptiste.
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L'église Saint-Germain. Deux apôtres dont Saint Simon avec une scie.
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L'église Saint-Germain. Saint Pierre et Saint Paul.
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L'église Saint-Germain. L'Annonciation.
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L'église Saint-Germain. Saint Germain évêque.
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La fontaine militaire. Sans doute aménagé avant la construction des remparts, cette fontaine est située à 4,60 m au-dessous du niveau du sol et l'on y accède par 21 marches d'un escalier de belles pierres. Son débit, de 1700 litres/heure en été, suffisait largement aux besoins des habitants de la place, civils et militaires. Sa source dont l'emplacement reste incertain n'a jamais été détournée ni empoisonnée par l'ennemi lors des sièges et blocus de la cité.
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La fontaine militaire. Son trop-plein a longtemps alimenté un abreuvoir situé à l'opposé, à l'extrémité de la rue du même nom, et capable d'abreuver vingt escadrons de cavalerie ; cet abreuvoir n'existe plus aujourd'hui. Pour des raisons sanitaires, la fontaine fut comblée en 1952 ; en raison de son intérêt historique, elle fut heureusement dégagée en 1989 mais son eau n'est pas potable.
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La fontaine militaire.
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La fontaine militaire.
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Dessus de porte.
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Orthez
Le Pont Vieux, bijou de rêve dans son décor de rochers et d’eaux vives, avec sa tour et ses arches inégales est né aux 13è et 14è siècles, il fut commencé par Gaston VII de Moncade au moment où celui-ci fit d’Orthez la capitale du Béarn et y transporta sa cour. Il résista à 2 assauts importants : en 1569 aux troupes protestantes de Montgomery et en 1814, à celles du Duc de Wellignton lancées derrière les troupes napoléoniennes en retraite.
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Le gave de Pau.
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Orthez
Le Pont Vieux. Construit au XIII e siècle par Gaston VII de Moncade ce pont fortifié en zone frontière constitue l’un des rares points de franchissement permettant le passage des pèlerins et des marchandises sur le Gave en toute saison. Témoin de drames sanglants pendant les guerres de religions, il a résisté aux charges de poudres destinées à le faire sauter lors de la retraite des armées napoléoniennes conduites par le Maréchal Soult ( Bataille d’Orthez 1814).
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Orthez
Contemporain du pont Valentré de Cahors, il constitue, avec sa tour-porte, l’un des plus beaux exemples d’architecture militaire défensive médiévale conservé de nos jours. Le Pont-Vieux qui apparaît figuré sur les poids et les armoiries de la ville dès le 13e siècle est demeuré le monument emblématique de la ville.
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Orthez
Sur la première représentation que nous en connaissions et qui date du XIII e siècle, il comprend une arche centrale en plein cintre défendue par deux tours crénelées. Ce pont correspond aujourd’hui à la grande arche qui enjambe le gave. Quant aux tours, elles étaient édifiées sur les deux culées en forme d’amande. La tour qui a disparu correspond au retrait pour piétons du côté du quartier Départ. A cette époque le pont était relié aux rives droite et gauche par des tabliers en bois facilement escamotables en cas de danger par les défenseurs.
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Sur la première représentation que nous en connaissions et qui date du XIII e siècle, il comprend une arche centrale en plein cintre défendue par deux tours crénelées. Ce pont correspond aujourd’hui à la grande arche qui enjambe le gave. Quant aux tours, elles étaient édifiées sur les deux culées en forme d’amande. La tour qui a disparu correspond au retrait pour piétons du côté du quartier Départ. A cette époque le pont était relié aux rives droite et gauche par des tabliers en bois facilement escamotables en cas de danger par les défenseurs.
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C’est probablement à la campagne de travaux de renforcements des édifices militaires hérités de Gaston VII et menée par Gaston Fébus vers 1370 que le pont doit sa forme actuelle. Dès la fin du XIV e siècle, le pont a perdu sa tour côté départ qui fut remplacée par un châtelet renfermant un dispositif de pont-levis.
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La tour Moncade. Château construit par Gaston VI Moncade de 1242 à 1262, protégé par 3 lignes de fortifications, et un fossé maçonné en « V ». Le corps de logis protégeait la porte d’entrée du donjon. Le rez-de-chaussée donjon pentagonal, sans porte servait de prison, au premier étage était la salle-des gardes. Château réaménagé par Gaston Fébus au XIVe siècle. Il a été le siège de la cour fastueuse de Béarn dont les chroniques de Froissart se sont faites l’écho. Incendié lors des guerres de religion, en 1569, et vendu, à la révolution, à des démolisseurs qui l'ont démantelé. Vestiges restaurés en 1845, dès lors, le donjon mesure 31 mètres.
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Construit sur une butte culminant à 100 m d’altitude, il était protégé par 3 enceintes dont il ne demeure actuellement que quelques vestiges. Incendié en 1569 lors des épisodes sanglants des guerres de religion, le château Moncade est devenu propriété de la couronne en 1620 lors de l’annexion du Béarn à la France. A partir de cette période, il abritera une garnison militaire jusqu’en 1685. Le château fut racheté à la France par les jurats de la ville en 1743, mais son entretien devenant trop onéreux, il sera revendu par lots à des entrepreneurs en démolition au lendemain de la révolution. Racheté de nouveau par la municipalité en 1841 sa tour est rapidement couronnée de mâchicoulis en béton qui permettront d’en limiter les désordres.
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Le logis seigneurial dont il subsiste quelques vestiges intéressants nous est assez bien connu par les descriptions contenues dans les chroniques de Jean Froissart qui y séjourna en 1388. Il s’appuyait sur la face ouest du donjon qu’il prolonge et que la masse énorme de ce dernier protégeait.
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Le logis seigneurial était couvert d’un toit à double pente dont la trace du larmier est encore visible et il comprenait un rez-de-chaussée et deux étages soutenus par trois piliers. Grâce aux descriptions de Froissart nous savons que le premier étage était occupé par un tinel et une galerie qui regardait sur l’esplanade. L’accès au premier étage se faisait par un escalier dont il reste des vestiges intéressants. Cet escalier rampant le long du bâtiment était couvert d’une galerie et était protégé par une porte barrée défendue par une meurtrière percée dans le mur du logis.
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Le donjon, situé au centre d’une cour délimitée par une première ligne de fortification de forme pentagonale, est l’élément principal du château d’Orthez. Il est de forme pentagonale au sol et heptagonale à partir du premier étage et présente un éperon au nord ouest regardant le chemin vicomtal qui permettait de dévier les éventuels projectiles de machines de jet.
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Le 1e étage du donjon était occupé par une salle des gardes. Le seul accès possible au donjon, pièce maîtresse et ultime du système défensif se faisait par les étages du logis seigneurial. Ce niveau à vocation essentiellement défensive est percé de trois niches d’archères en plein cintre aux proportions imposantes et d’une fenêtre haute logée à 3 mètres du plancher. Une porte à linteau surmontée d’un assommoir dissimulé dans une niche et accolée à la salle de la maison aujourd’hui détruite constituait l’accès principal de la tour.
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La tour Moncade.
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Le puits citerne (en bas, à droite). L’autonomie en eau de la forteresse était assurée par le puits citerne situé au centre de l’esplanade. Profond de 28 m, il a été creusé dans la roche et ses parois intérieures sont constituées d’un appareil très soigné. Sa margelle actuelle ne date que des années 1980 L’alimentation de cette citerne était assurée par les seules eaux de pluie provenant des toits du château. Elles étaient acheminées par une gouttière encore visible sur le mur de la maison noble jusqu’à un caniveau qui se déversait dans le puits. Deux autres caniveaux équipés de vannes étaient destinés à récupérer les eaux du trop-plein de la citerne pour les évacuer dans un canal collecteur qui se déversait dans le fossé par une archère. Les caniveaux sont taillés dans de la pierre et le collecteur semble avoir été conçu pour recevoir une plaque de couverture.
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Alors que les fossés des châteaux contemporains ne sont généralement que de simples douves en eau, celui qui entoure la première enceinte du château Moncade préfigure déjà les progrès et les recherches des siècles à venir en matière d’architecture militaire. L’inclinaison pratiquement verticale des escarpes de même que le soin apporté à l’appareillage des parois du fossé rendaient aux assaillants l’escalade de la contre escarpe très malaisée. Une fois pris dans le piège infernal de ce fossé, ils tombaient sous les flèches et les projectiles des défenseurs sans avoir la moindre possibilité de se replier ou de se protéger à couvert. En effet, le tracé ellipsoïdal de l’enceinte associé à l’inclinaison de l’escarpe supprime tous les angles morts pour les défenseurs. Ce chef d’œuvre d’architecture militaire médiévale a contribué à rendre cette forteresse inexpugnable au cours des siècles.
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L’enceinte qui protège l’esplanade du château était équipée sur chacun des ses côtés d’un système original d’archères : une niche (en bas, à gauche) aménagée dans l’épaisseur du rempart et voûtée en berceau abritait une meurtrière centrale très profonde permettant de battre l’escarpe, et deux arbalétrières latérales permettant le tir flanquant. Cette enceinte était équipée d’un châtelet qui renfermait l’équipement du pont-levis en son rez-de-chaussée. Ce dispositif était surmonté d’une salle de garde au premier étage et d’une chapelle castrale au second étage. Le système défensif était renforcé par une barbacane percée de meurtrières qui contrôlait le chemin vicomtal et dont subsistent quelques vestiges.
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Une maison du Bourg Neuf.
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Une maison du Bourg Neuf.
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Une maison du Bourg Neuf.
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Ancien cloitre des capucins.
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L’Hotel de la Lune. Elément d’architecture défensive au rôle bien précis et situé à l’emplacement de l’hôtel qui abrita le chroniqueur Froissard, ce bâtiment du 16è siècle est aujourd’hui en partie une halte pour les pélerins de Saint Jacques de Compostelle.
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Le bâtiment désigné sous le nom d’Hôtel de la Lune ne date que de la fin du XV e siècle. Néanmoins, cette très belle demeure reste proche de l’urbanisme médiéval orthézien. Mais ses larges croisées ornées de modillons soigneusement sculptés sont peu conformes aux étroites ouvertures que l’on observe dans les autres maisons anciennes d’Orthez. Cette demeure est équipée de dispositifs défensifs. Il subsiste dans la cour un puits citerne et un évier ainsi que des traces d’auges.
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La tourelle en porte-à-faux garde une disposition médiévale : son accès devait se faire primitivement par un escalier en bois que l’on pouvait détruire en cas de danger. De ce fait il n’y avait aucune communication directe entre le rez-de-chaussée et les étages.
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La maison Jeanne d Albret. Riche demeure bourgeoise du 16è siècle, elle fut donnée par Arnaud de Gachissans au roi Antoine de Bourbon et à Jeanne d’Albret, mère du futur Henri IV. Elle accueille aujourd’hui au rez de chaussée l’Office de Tourisme, et au premier étage Le Musée du Protestantisme Béarnais.
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Maison fortifiée puis gentilhommière du XV e siècle, la Maison Jeanne d’Albret fut offerte au XVI e siècle par son propriétaire aux rois de Navarre (Jeanne d’Albret et Antoine de Bourbon). Elle sera dès lors appelée « Maison du Roy ». Elle devait servir de refuge à Jeanne d’Albret et à son jeune fils, le futur Henry IV, alors que le château et la ville de Pau étaient menacés par les épidémies. Ses façades sont percées de belles et larges croisées et aménagées de balcons.
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La communication entre les étages est assurée par un escalier à vis extérieur protégé par une tour hexagonale.
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A l’intérieur, l’escalier dessert des portes surmontées d’arcades tandis que de petites niches ont été aménagées dans les parois des murs pour y loger de l’éclairage.
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Le Musée du Protestantisme Béarnais.
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Le Musée du Protestantisme Béarnais. Un méreau ou jeton de présence pour les ecclésiastiques : il donnait droit à un repas ou à une portion de pain. Les ecclésiastiques pouvaient ensuite l'utiliser en guise d’aumône et d’en faire profiter les pauvres.
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Le Musée du Protestantisme Béarnais. Bibles et psautiers. Ces livres ont servi en Béarn pendant la période du Désert. On arrachait les pages de titre pour que les soldats, assez ignorants, ne sachent pas de quels livres il s'agissait.
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Orthez
Une demeure ancienne du XIII-XIVe siècle.
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Orthez
Ancienne halle de la Moutète. Le club de basket d'Orthez a longtemps évolué au sein de la Moutète, marché couvert d'Orthez, dont le sol était recouvert de moquette pour accueillir les basketteurs.
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Tarbes.
Maison natale du Maréchal Foch. Située à proximité de la Cathédrale de la Sède, la maison bigourdane du XVIIIe siècle où est né en 1851 le tarbais le plus célèbre au monde intéressera par son cachet architectural tout autant que par son cadre, propice à l'évocation historique... C'est là que le vainqueur de la Grande guerre, trois fois Maréchal, vécut les douze premières années de sa vie.
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Maison natale du Maréchal Foch. Bustes du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Objets offerts au Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Objets offerts au Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Objet offert au Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Le Maréchal Foch par Kossak, 1923.
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Maison natale du Maréchal Foch. Allégorie de la victoire. Femme ailée surmontant un casque gris, tenant une couronne de chêne-lauriers. Pierre Teitu.
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Maison natale du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Tapes de bouche des tourelles de 100 mm du porte avions Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch.
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Maison natale du Maréchal Foch. Fauteuil où est mort le Maréchal Foch.
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Lycée Théophile Gautier.
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Le Jardin Massey. Parc paysager du milieu du XIXème siècle
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Placide Massey. Hommage au donateur du jardin, le buste de Placide Massey monté sur piédestal nous accueille à l'entrée principale du Jardin, œuvre réalisée en 1881 par Isidore Nelli, sculpteur Tarbais. Massey était un horticulteur de talent et directeur du Potager de Versailles au XIXe siècle.
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Le Jardin Massey.
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Le Jardin Massey. St Christophe, œuvre du sculpteur Jules Félix Coutan (1848-1939).
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Le Jardin Massey. Ce cloître est un ensemble d'éléments architecturaux assemblés, provenant en grande partie du démontage de l'abbaye bénédictine de Saint-Sever-de-Rustan. En 1889, la ville de Tarbes l'achète et le réinstalle dans le jardin Massey, sans respecter l'ordre initial. Il est ainsi sauvé d'un départ pour l'Amérique.
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Le Jardin Massey. L'ensemble est constitué principalement de chapiteaux gothiques historiés des XIVe et XVe siècles. Cependant, certains restent d'origine inconnue
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Le Jardin Massey. La Descente de Croix.
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Le Jardin Massey.
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Le Jardin Massey.
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Le Jardin Massey.
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L'ancienne demeure de style mauresque avec une tour d'observation sur les Pyrénées, abrite un musée moderne d'Art et d'Histoire. Le musée Massey est le premier musée au monde à présenter une collection retraçant l'histoire des hussards. Ce corps d'armée de cavalerie légères, qui puise ses origines en Hongrie, a contribué au renom de la ville de Tarbes.
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Le colback est un couvre-chef militaire d’origine turque. Sous le Premier Empire, il est réservé aux hussards et se compose d’une armature en osier, recouverte de peau et de poils d’ours. Le dolman est un vêtement militaire. Il était très porté au XIXe siècle, notamment chez les officiers. Il pouvait être tressé ou comporter des brandebourgs
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Dolmans. Contre le mur, des sabres et des sabretaches. Une sabretache est une sacoche. Elle était déjà en usage du temps des premiers hussards qui vinrent de Hongrie en France, au XVIIe siècle. Au départ, il s'agissait d'un sac destiné à transporter de petits objets, voire un peu de nourriture. Elle s'orna ensuite de symboles, royaux ou impériaux selon les pays, puis de numéros, correspondant en général à celui du régiment (France revolutionnaire puis Empire).
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En bas, des massues.
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sabretache. A droite, un charivari ou surculotte.
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Dolmans des hussards de l'empire allemand..
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