La Ville de Bordeaux.

Place des Quinquonces, Quartier des Chatrons, les Quais des Chatrons, Quartier Saint-Michel, Porte de Bourgogne, la Grosse Cloche, Rue de la Rousselle, Quai Sainte-Croix, Palais Gallien, Place du Chapelet, Passage Sarget, Place du Parlement, Quartier St Pierre, la Porte Cailhau, Place Camille Jullian, Le Grand Théâtre.

<center></center>Sous cette rue coule un affluent de la Garonne.
Sous cette rue coule un affluent de la Garonne.
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<center>Rue de la Rousselle.</center>
Rue de la Rousselle.
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<center>Rue de la Rousselle.</center>Balconnades.
Rue de la Rousselle.
Balconnades.
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<center>Mascarons à tous les étages.</center>
Mascarons à tous les étages.
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<center>Mascarons à tous les étages.</center>
Mascarons à tous les étages.
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<center>Maison sans pignon.</center>Construite sous Louis XIV.
Maison sans pignon.
Construite sous Louis XIV.
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<center>Maison sans pignon.</center>
Maison sans pignon.
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<center>Ancien hangar</center>On y stockait le pastel du pays de cocagne.
Ancien hangar
On y stockait le pastel du pays de cocagne.
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<center>Porte de la Monnaie</center>
Porte de la Monnaie
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<center>RUE PEYRONNET </center>Ce mur est un vestige de la troisième enceinte de la ville élevée en 1302, achevée en 1327. Au XVIe siècle la rue Peyronnet était un chemin de ronde Il courait entre le rempart et le ruisseau de Sainte-Croix qui se jetait dans la Garonne.
RUE PEYRONNET
Ce mur est un vestige de la troisième enceinte de la ville élevée en 1302, achevée en 1327. Au XVIe siècle la rue Peyronnet était un chemin de ronde Il courait entre le rempart et le ruisseau de Sainte-Croix qui se jetait dans la Garonne.
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<center>Quai Sainte Croix</center>
Quai Sainte Croix
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<center>Quai Sainte Croix</center>
Quai Sainte Croix
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<center>Quai Sainte Croix</center>
Quai Sainte Croix
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<center>Le Palais Gallien </center>L'amphithéâtre romain de Bordeaux, dit Palais Gallien, est une arène romaine datant du début du IIe siècle et dont il ne reste aujourd'hui que des vestiges. C'est le seul vestige encore visible de l'antique Burdigala gallo-romaine. De forme elliptique, mesurant 130 mètres sur 110, il est construit avec des murs de moellons et de briques, il était équipé de gradins en bois et pouvait accueillir environ 22 000 spectateurs venus assister à des jeux et à des combats de gladiateurs.
Le Palais Gallien
L'amphithéâtre romain de Bordeaux, dit Palais Gallien, est une arène romaine datant du début du IIe siècle et dont il ne reste aujourd'hui que des vestiges. C'est le seul vestige encore visible de l'antique Burdigala gallo-romaine. De forme elliptique, mesurant 130 mètres sur 110, il est construit avec des murs de moellons et de briques, il était équipé de gradins en bois et pouvait accueillir environ 22 000 spectateurs venus assister à des jeux et à des combats de gladiateurs.
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<center>Le Palais Gallien </center>Seules, quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain sont encore visibles. Son nom actuel provient de deux interprétations anciennes erronées. Au Moyen Âge, on considérait que le Palacium Galiane abritait les restes d’un palais que Charlemagne aurait fait construire pour sa concubine légendaire Galiène. Cette légende est abandonnée dès la fin du XVIe siècle au profit d’une réalité plus historique. Les ruines sont identifiées avec raison à celle d’un amphithéâtre antique, mais elles sont alors, à tort, associées à Gallien, empereur des années 250/260 ap. J.-C.
Le Palais Gallien
Seules, quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain sont encore visibles. Son nom actuel provient de deux interprétations anciennes erronées. Au Moyen Âge, on considérait que le Palacium Galiane abritait les restes d’un palais que Charlemagne aurait fait construire pour sa concubine légendaire Galiène. Cette légende est abandonnée dès la fin du XVIe siècle au profit d’une réalité plus historique. Les ruines sont identifiées avec raison à celle d’un amphithéâtre antique, mais elles sont alors, à tort, associées à Gallien, empereur des années 250/260 ap. J.-C.
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<center>Le Palais Gallien </center>Tombé dans l'oubli après le IIIème siècle, cette ruine fantastique se voit attribuer le nom de « Palais Galien » autour de l'an 1300. Au XVIème siècle, il est associé à l'Empereur Gallien qui l'aurait fait construire. Ou bien, selon la légende carolingienne, son nom serait celui d'une princesse sarrasine, Galliena, qui aurait été la promise de l'empereur Charlemagne. Dès le début du Moyen Âge, le site est abandonné. Ses ruines s’élèvent au milieu des vignes dépendant de l’église Saint-Seurin, toute proche. Quelques siècles plus tard, à l’époque moderne, il devient un lieu de promenade, mais aussi de débauche. Il sert alors de repères aux duellistes et aux prostituées, avant d’être transformé en dépotoir.
Jugée inutile à la révolution, la ruine est vouée à la destruction et au lotissement. Elle disparait sous le bâti d'un nouveau quartier dès 1793. Préservée de la démolition, la porte du
Le Palais Gallien
Tombé dans l'oubli après le IIIème siècle, cette ruine fantastique se voit attribuer le nom de « Palais Galien » autour de l'an 1300. Au XVIème siècle, il est associé à l'Empereur Gallien qui l'aurait fait construire. Ou bien, selon la légende carolingienne, son nom serait celui d'une princesse sarrasine, Galliena, qui aurait été la promise de l'empereur Charlemagne. Dès le début du Moyen Âge, le site est abandonné. Ses ruines s’élèvent au milieu des vignes dépendant de l’église Saint-Seurin, toute proche. Quelques siècles plus tard, à l’époque moderne, il devient un lieu de promenade, mais aussi de débauche. Il sert alors de repères aux duellistes et aux prostituées, avant d’être transformé en dépotoir. Jugée inutile à la révolution, la ruine est vouée à la destruction et au lotissement. Elle disparait sous le bâti d'un nouveau quartier dès 1793. Préservée de la démolition, la porte du "couchant" est le dernier vestige du monument.
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<center>Le Palais Gallien </center>L’amphithéâtre de Bordeaux est bâti sur une structure creuse. La façade de la porte principale nord-ouest est en grande partie conservée. On rentrait dans son enceinte par deux portes, les gradins en bois supportés par une ossature en bois prenaient place dans un ensemble de 7 ellipses concentriques composées de 64 travées.
Le Palais Gallien
L’amphithéâtre de Bordeaux est bâti sur une structure creuse. La façade de la porte principale nord-ouest est en grande partie conservée. On rentrait dans son enceinte par deux portes, les gradins en bois supportés par une ossature en bois prenaient place dans un ensemble de 7 ellipses concentriques composées de 64 travées.
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Le Palais Gallien
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Le Palais Gallien
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Le Palais Gallien
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<center>Le Palais Gallien </center>Les parois verticales étaient bâties en opus vittatum mixtum où alternent sept rangs de moellons avec trois arases de brique. Le sol au rez-de-chaussée est au niveau de l’esplanade extérieure et toutes les galeries supérieures, tous les escaliers d’accès aux étages étaient en bois.
Le Palais Gallien
Les parois verticales étaient bâties en opus vittatum mixtum où alternent sept rangs de moellons avec trois arases de brique. Le sol au rez-de-chaussée est au niveau de l’esplanade extérieure et toutes les galeries supérieures, tous les escaliers d’accès aux étages étaient en bois.
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<center>Le Palais Gallien </center>Les vestiges présentent des éléments intéressants du bâtiment : l’arrondi du mur extérieur et son élévation en arcade sur trois niveaux. L’ensemble est construit en brique et en pierre.
Le Palais Gallien
Les vestiges présentent des éléments intéressants du bâtiment : l’arrondi du mur extérieur et son élévation en arcade sur trois niveaux. L’ensemble est construit en brique et en pierre.
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<center>Place et statue de De Tourny</center>En 1744, Tourny, fils d’Urbain Aubert, marquis de Tourny, baron de Nuly, né à Paris le 16 mai 1695, est devenu intendant de Guyenne en 1743, et mourra en 1760 dans la capitale.
Place et statue de De Tourny
En 1744, Tourny, fils d’Urbain Aubert, marquis de Tourny, baron de Nuly, né à Paris le 16 mai 1695, est devenu intendant de Guyenne en 1743, et mourra en 1760 dans la capitale.
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<center>Place des Grands Hommes</center>
Place des Grands Hommes
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<center>Ancien couvent des Dominicains.</center>Cour Mably. L’un des deux cloîtres d’origine est la cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l’architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention militaire.
Jean-Jacques Bel le lègue avec ses livres à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux qui en fait la bibliothèque publique de Bordeaux en 1740. C’est en 1790 que sa notoriété explose avec l’arrivée de la société des amis de la Constitution, formée par les Girondins. Propriété nationale en 1793, la cour Mably est donnée ensuite à la Ville par l’État en 1803. Elle abrita le musée des Antiquités à partir 1887.
Ancien couvent des Dominicains.
Cour Mably. L’un des deux cloîtres d’origine est la cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l’architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention militaire. Jean-Jacques Bel le lègue avec ses livres à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux qui en fait la bibliothèque publique de Bordeaux en 1740. C’est en 1790 que sa notoriété explose avec l’arrivée de la société des amis de la Constitution, formée par les Girondins. Propriété nationale en 1793, la cour Mably est donnée ensuite à la Ville par l’État en 1803. Elle abrita le musée des Antiquités à partir 1887.
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<center>Ancien couvent des Dominicains.</center>Aujourd’hui c’est la Chambre régionale de la Cour des comptes qui est installée Cour Mably dans des bâtiments totalement réhabilités depuis septembre 1994.
Ancien couvent des Dominicains.
Aujourd’hui c’est la Chambre régionale de la Cour des comptes qui est installée Cour Mably dans des bâtiments totalement réhabilités depuis septembre 1994.
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<center>Ancien couvent des Dominicains.</center>
Ancien couvent des Dominicains.
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<center>Place du Chapelet</center>Ll’appartenance chrétienne est particulièrement illustrée par l’ancien Hôtel de Nice et du Commerce sur la place du Chapelet. Les mascarons de la façade présentent les vertus chrétiennes : la foi avec la croix et le calice,
Place du Chapelet
Ll’appartenance chrétienne est particulièrement illustrée par l’ancien Hôtel de Nice et du Commerce sur la place du Chapelet. Les mascarons de la façade présentent les vertus chrétiennes : la foi avec la croix et le calice,
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<center>Place du Chapelet</center>la Charité,
Place du Chapelet
la Charité,
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<center>Place du Chapelet</center>la prudence avec le miroir et le serpent, la justice avec la balance,
Place du Chapelet
la prudence avec le miroir et le serpent, la justice avec la balance,
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<center>Place du Chapelet</center>l'espérance avec l'ancre.
Place du Chapelet
l'espérance avec l'ancre.
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<center>Place du Chapelet</center>
Place du Chapelet
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<center>Place du Chapelet</center>
Place du Chapelet
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<center>Place du Chapelet</center>Cette place porte le vocable de l'Eglise-Notre-Dame-du-Chapelet, église construite entre 1684 et 1707 d'après les plans de  l'architecte et ingénieur du roi Pierre Duplessy-Michel. C'est dans cette église qu'ont été célébrées le 17 avril 1828, les obsèques du peintre Francisco Goya y Lucientes, décédé le 16 avril 1828 dans son dernier domicile bordelais. Sculpteur Mariano nenlliure y Gil, 1902.
Place du Chapelet
Cette place porte le vocable de l'Eglise-Notre-Dame-du-Chapelet, église construite entre 1684 et 1707 d'après les plans de l'architecte et ingénieur du roi Pierre Duplessy-Michel. C'est dans cette église qu'ont été célébrées le 17 avril 1828, les obsèques du peintre Francisco Goya y Lucientes, décédé le 16 avril 1828 dans son dernier domicile bordelais. Sculpteur Mariano nenlliure y Gil, 1902.
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<center>Passage Sarget</center>Le passage Sarget est l'un des deux passages de Bordeaux, avec la galerie Bordelaise. Il est dominé par une verrière du XIXe siècle classique des constructions faites sous la Restauration. Le passage Sarget a été construit en 1833.
Passage Sarget
Le passage Sarget est l'un des deux passages de Bordeaux, avec la galerie Bordelaise. Il est dominé par une verrière du XIXe siècle classique des constructions faites sous la Restauration. Le passage Sarget a été construit en 1833.
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<center>Passage Sarget</center>Ce passage initialement privé, a été financé par le négociant et armateur bordelais Jean-Auguste Sarget. Il sera ouvert au public en 1878, il est accessible par le Cours de l'intendance. Longue de plusieurs mètres, sa verrière relie le Cours de l'intendance à la place du Chapelet.
Passage Sarget
Ce passage initialement privé, a été financé par le négociant et armateur bordelais Jean-Auguste Sarget. Il sera ouvert au public en 1878, il est accessible par le Cours de l'intendance. Longue de plusieurs mètres, sa verrière relie le Cours de l'intendance à la place du Chapelet.
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<center>Cours de l'Intendance</center>Ancien hôtel du XVIIème siècle, qui est probablement un des immeubles les plus beaux et les plus décorés de la ville. il a été construit entre 1610 et 1614, pour le président du Parlement de Bordeaux, François de Pichon, qui a donné son nom au célèbre domaine viticole de la région de Pauillac : Château Pichon Longueville. Il a hébergé le Roi Louis XIV de retour de Saint-Jean de Luz après son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche. L'Hôtel sera décoré de cariatides vers 1900.
Cours de l'Intendance
Ancien hôtel du XVIIème siècle, qui est probablement un des immeubles les plus beaux et les plus décorés de la ville. il a été construit entre 1610 et 1614, pour le président du Parlement de Bordeaux, François de Pichon, qui a donné son nom au célèbre domaine viticole de la région de Pauillac : Château Pichon Longueville. Il a hébergé le Roi Louis XIV de retour de Saint-Jean de Luz après son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche. L'Hôtel sera décoré de cariatides vers 1900.
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<center>Sanna</center>Sculpture de Jaume Plensa, 2013.
Sanna
Sculpture de Jaume Plensa, 2013. "Sanna", un apaisé visage féminin de 7 mètres de haut en fonte de fer, qui s'intègre en douceur sur un espace piéton place de la Comédie à Bordeaux, avait fait l'objet d'une souscription lancée par la municipalité, après l'engouement auprès du public rencontré par l'exposition d'oeuvres de Plensa à travers la ville, en 2013. Mais à la clôture de celle-ci, en juin dernier, à peine plus de 54.000 euros venant de 501 donateurs avaient été recueillis, bien loin du prix estimé de l'oeuvre, 4 à 500.000 euros. La Ville s'apprêtait donc à déboulonner Sanna pour la rendre à l'artiste, mais dernièrement, un mécène qui souhaite garder l'anonymat - apparemment un Bordelais d'origine vivant ailleurs - s'est manifesté pour acquérir la sculpture, et a décidé de la laisser à disposition de l'espace public, pour cinq ans a priori.
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<center>Grand Hôtel de Bordeaux</center>Sa façade de style néoclassique, est en harmonie avec celle du Grand Théâtre, toutes deux étant créées par l’architecte Victor Louis en 1776.
Grand Hôtel de Bordeaux
Sa façade de style néoclassique, est en harmonie avec celle du Grand Théâtre, toutes deux étant créées par l’architecte Victor Louis en 1776.
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<center>Bordeaux.</center>
Bordeaux.
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<center>La galerie Bordelaise</center>La Galerie Bordelaise est une galerie commerçante située à Bordeaux. Elle est, avec le passage Sarget, l’un des deux passages couverts de la ville. Très en vogue durant la première moitié du XIXe siècle, cette galerie de province rivalise d’élégance avec les passages parisiens.
Sa construction a été commencée en 1833 sous la direction de l'architecte Gabriel-Joseph Durand (1792-1858) et a été ouverte au public le 1er avril 1834. La création du passage est due à l'initiative de quatre riches négociants sud-américains, vivant à Bordeaux après avoir quitté le Mexique lors de la guerre au Mexique . Ceux sont le marquis de la Torre et MM. Gimet, de Yrigoyen et Caillavet.
La galerie Bordelaise
La Galerie Bordelaise est une galerie commerçante située à Bordeaux. Elle est, avec le passage Sarget, l’un des deux passages couverts de la ville. Très en vogue durant la première moitié du XIXe siècle, cette galerie de province rivalise d’élégance avec les passages parisiens. Sa construction a été commencée en 1833 sous la direction de l'architecte Gabriel-Joseph Durand (1792-1858) et a été ouverte au public le 1er avril 1834. La création du passage est due à l'initiative de quatre riches négociants sud-américains, vivant à Bordeaux après avoir quitté le Mexique lors de la guerre au Mexique . Ceux sont le marquis de la Torre et MM. Gimet, de Yrigoyen et Caillavet.
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<center>Place du Parlement</center>La place du Parlement a été créée en 1760 sous le nom de place du Marché Royal puis elle a été rebaptisée place du Marché de la Liberté à la Révolution française. Sa dénomination actuelle garde la mémoire du Parlement de Bordeaux institué en 1451 et supprimé en 1790.
Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire do
Place du Parlement
La place du Parlement a été créée en 1760 sous le nom de place du Marché Royal puis elle a été rebaptisée place du Marché de la Liberté à la Révolution française. Sa dénomination actuelle garde la mémoire du Parlement de Bordeaux institué en 1451 et supprimé en 1790. Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire do
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<center>Place du Parlement</center>Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d’agrafes. Elles sont surmontées de balustrades, de balcons en fer forgé.
Place du Parlement
Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d’agrafes. Elles sont surmontées de balustrades, de balcons en fer forgé.
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<center>Place du Parlement</center>
Place du Parlement
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<center>Place du Parlement</center>La fontaine du Parlement date du Second Empire. Elle fut installée en 1865 et dessinée par l'architecte bordelais Louis-Michel Garros, à qui l'on doit également l'hôtel Exshaw, belle illustration du style néogothique anglais, sa plus belle réalisation. Son soubassement est composé de grosses dalles de pierre dorées.
Place du Parlement
La fontaine du Parlement date du Second Empire. Elle fut installée en 1865 et dessinée par l'architecte bordelais Louis-Michel Garros, à qui l'on doit également l'hôtel Exshaw, belle illustration du style néogothique anglais, sa plus belle réalisation. Son soubassement est composé de grosses dalles de pierre dorées.
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<center>Place du Parlement</center>
Place du Parlement
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<center>Quartier St Pierre</center>
Quartier St Pierre
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<center>Quartier St Pierre</center>La hauteur des immeubles est la même que celle du castrum romain.
Quartier St Pierre
La hauteur des immeubles est la même que celle du castrum romain.
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<center>Quartier St Pierre</center>Maison de l'angelot. Au rez-de-chaussée décoré de bossages se trouve une porte en anse de panier. Les ouvertures au 1e étage possèdent de beaux garde-corps en fer forgé. Au 2e étage se trouve, sous les fenêtres, un beau décor sculpté représentant un personnage appelé par certain
Quartier St Pierre
Maison de l'angelot. Au rez-de-chaussée décoré de bossages se trouve une porte en anse de panier. Les ouvertures au 1e étage possèdent de beaux garde-corps en fer forgé. Au 2e étage se trouve, sous les fenêtres, un beau décor sculpté représentant un personnage appelé par certain "Bacchus" ou "L'Angelot" . De part et d'autre des chaînes de refends délimitent la façade. Le 3e étage recoit deux lucarnes en plein cintre sur brisis (pente raide de toit) d'ardoise . Le terrasson (pente de toit à 30%) est en tuiles "canal", ce type de toiture est appelé comble à la "Mansart".
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<center>Quartier St Pierre</center>Maison de l'angelot.
Quartier St Pierre
Maison de l'angelot.
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<center>Place du Palais.</center>Voici une petite place discrète qui se cache à l'ombre de la porte Cailhau. Autour de l'an 1000, se dressait ici l'imposant et austère donjon de l'Arbalesteyre. Était-ce lui qui donna son nom de palais de l'Ombrière à la forteresse privée de lumière ? Certains préfèrent se souvenir des ormeaux qui balayaient de leur ombre le château d'hier. Au Moyen Age on trouvait ici la demeure des ducs d'Aquitaine qui s'appelait alors le
Place du Palais.
Voici une petite place discrète qui se cache à l'ombre de la porte Cailhau. Autour de l'an 1000, se dressait ici l'imposant et austère donjon de l'Arbalesteyre. Était-ce lui qui donna son nom de palais de l'Ombrière à la forteresse privée de lumière ? Certains préfèrent se souvenir des ormeaux qui balayaient de leur ombre le château d'hier. Au Moyen Age on trouvait ici la demeure des ducs d'Aquitaine qui s'appelait alors le "palais de l'Ombrière". C'est ainsi que la place a trouvé l'origine de son nom qui fut tout d'abord "plassa de l'Umbryra", puis après quelques déclinaisons "place de l'Ombrière" et enfin "place du Palais" dès le XVIIIe siècle. Durant la Révolution elle s'est appelée "place Brutus" en référence au palais Brutus qui avait usage de prison, elle retrouvera ensuite le nom que nous connaissons aujourd'hui : place de Palais.
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<center>La porte Cailhau</center>Erigée à la fin du XVe siècle (1493-1496), elle commémore la victoire de Charles VIII lors de la bataille Italienne de Fornoue. D’un point de vue architectural, c'est un monument de transition gothique-Renaissance : mâchicoulis le long de tout le périmètre de la tour, herse, lucarnes et meurtrières trahissent son caractère défensif directement hérité du Moyen Âge. Alors que les accolades au-dessus des fenêtres à meneau, la toiture élancée aux élégantes tourelles ou encore les dais flamboyants au-dessus des niches annoncent déjà un caractère plus décoratif propre à la Renaissance. A droite, on voit la section du rempart (environ 2 m. d’épaisseur et 8 à 10 m de hauteur) dans l’épaisseur duquel passe un étroit chemin de ronde.
La porte Cailhau
Erigée à la fin du XVe siècle (1493-1496), elle commémore la victoire de Charles VIII lors de la bataille Italienne de Fornoue. D’un point de vue architectural, c'est un monument de transition gothique-Renaissance : mâchicoulis le long de tout le périmètre de la tour, herse, lucarnes et meurtrières trahissent son caractère défensif directement hérité du Moyen Âge. Alors que les accolades au-dessus des fenêtres à meneau, la toiture élancée aux élégantes tourelles ou encore les dais flamboyants au-dessus des niches annoncent déjà un caractère plus décoratif propre à la Renaissance. A droite, on voit la section du rempart (environ 2 m. d’épaisseur et 8 à 10 m de hauteur) dans l’épaisseur duquel passe un étroit chemin de ronde.
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<center>La porte Cailhau</center>Sur sa façade côté ville, on peut voir au centre un écusson à fleurs de lys porté par deux anges.
La porte Cailhau
Sur sa façade côté ville, on peut voir au centre un écusson à fleurs de lys porté par deux anges.
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<center>La porte Cailhau</center>La porte, côté quai. Elle faisait office à la fois de porte défensive et d'arc de triomphe (présence d'une niche à l'effigie du roi. Il est à noter que les archères donnent du côté du fleuve mais aussi du côté de la ville pour lutter contre des révoltes éventuelles.
La porte Cailhau
La porte, côté quai. Elle faisait office à la fois de porte défensive et d'arc de triomphe (présence d'une niche à l'effigie du roi. Il est à noter que les archères donnent du côté du fleuve mais aussi du côté de la ville pour lutter contre des révoltes éventuelles.
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<center>La porte Cailhau</center>Sur sa façade côté quais, on peut voir  plusieurs statues dont la représentation du Cardinal d'Epernay, à droite, archevêque de Bordeaux, qui était aux côtés de Charles VIII, au centre,  lors de la bataille de Fornoue. A gauche, Saint-Jean l'Évangéliste.
La porte Cailhau
Sur sa façade côté quais, on peut voir plusieurs statues dont la représentation du Cardinal d'Epernay, à droite, archevêque de Bordeaux, qui était aux côtés de Charles VIII, au centre, lors de la bataille de Fornoue. A gauche, Saint-Jean l'Évangéliste.
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<center>La porte Cailhau</center>Au centre, Charles VIII.
La porte Cailhau
Au centre, Charles VIII.
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<center>La porte Cailhau</center>
La porte Cailhau
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<center>Rue des Bahutiers</center>Elle commença à porter ce nom au XVIIIe siècle, lorsque des fabricants de malles ou de coffres appelés bahuts s'y établir. Auparavant elle s'appelait rue d'Enfern ou d'Enfer, rue
Rue des Bahutiers
Elle commença à porter ce nom au XVIIIe siècle, lorsque des fabricants de malles ou de coffres appelés bahuts s'y établir. Auparavant elle s'appelait rue d'Enfern ou d'Enfer, rue "Deu Putz-deus-Judius" (rue du petit judas). Immeuble du XVIe siècle. La baie du 3e étage plus petite et sans meneau conserve les mêmes caractéristiques. Toutes ces baies comportent des vitraux. La façade se termine par un mur pignon très aigu. La bordure du toit supporte des décors (crosses) ainsi qu'une statue (lion) de type médiéval. La toiture est constituée de deux versants à fortes pentes recouverts de tuiles plates et dite "à la guise de France". Ce type de toiture était souvent utilisé au XVIe siècle.
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<center>Rue des Bahutiers</center>Immeuble du XVIe siècle 
La façade est construite en pierre de ribot (moellon) recouverte d'un crépis de chaux grasse. Les pierres d'angle ou A côté, immeuble du XVIIe siècle. La façade est en pierre de taille. Les hauteurs d'assises de ces pierres sont irrégulières, ce qui pourrait faire penser à des pierres de réemploi. Ce fut en effet souvent le cas jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Le rez-de-chaussée comporte deux ouvertures. Une porte d'entrée avec encadrement, une baie en anse de panier comportant des claveaux à pointe de diamant typique du XVIIe siècle. Cette ouverture est une modification de la façade originelle, car le linteau d'une baie avec meneau apparait au-dessus des claveaux de cette anse de panier. Les baies du 1er et 2e étage sont constituées de croisées à meneaux avec encadrements et de demi-croisées. La façade se termine par un mur pignon. La toiture recouverte de tuiles "Canal" est à faible pente (30%) et dite "à la guise de Bordeaux"." title="" />
Rue des Bahutiers
Immeuble du XVIe siècle La façade est construite en pierre de ribot (moellon) recouverte d'un crépis de chaux grasse. Les pierres d'angle ou "Chaînettes", les rampants et encadrements des baies sont en pierre de taille. Le rez-de-chaussée comporte une ouverture en plein cintre. Les baies du 1er, 2e étage sont constituées de larges croisées séparées par des meneaux. De larges moulures s'y interpénètrent A ces niveaux se trouvent également des petites ouvertures dites "fenêtres bâtardes".
A côté, immeuble du XVIIe siècle. La façade est en pierre de taille. Les hauteurs d'assises de ces pierres sont irrégulières, ce qui pourrait faire penser à des pierres de réemploi. Ce fut en effet souvent le cas jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Le rez-de-chaussée comporte deux ouvertures. Une porte d'entrée avec encadrement, une baie en anse de panier comportant des claveaux à pointe de diamant typique du XVIIe siècle. Cette ouverture est une modification de la façade originelle, car le linteau d'une baie avec meneau apparait au-dessus des claveaux de cette anse de panier. Les baies du 1er et 2e étage sont constituées de croisées à meneaux avec encadrements et de demi-croisées. La façade se termine par un mur pignon. La toiture recouverte de tuiles "Canal" est à faible pente (30%) et dite "à la guise de Bordeaux".
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<center>Square Vinet</center>Couleurs, jeux, fontaine et végétation… Le square Vinet offre un effet visuel très fort en plein centre de Bordeaux. Ce nouveau square, dédié aux amoureux des espaces verts, ainsi qu’aux enfants, accueille le plus long jardin vertical jamais réalisé à ce jour.
Square Vinet
Couleurs, jeux, fontaine et végétation… Le square Vinet offre un effet visuel très fort en plein centre de Bordeaux. Ce nouveau square, dédié aux amoureux des espaces verts, ainsi qu’aux enfants, accueille le plus long jardin vertical jamais réalisé à ce jour.
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<center>Square Vinet</center>Un immense mur végétal dû à Patrick Blanc.
Square Vinet
Un immense mur végétal dû à Patrick Blanc.
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<center>Place Camille Jullian</center>Camille Jullian, né à Marseille le 15 mars 1859 et mort à Paris le 12 décembre 1933, est un historien, philologue et épigraphiste français. Élu au Collège de France en 1905, il y crée la chaire des Antiquités nationales. Il est l'auteur d'une monumentale Histoire de la Gaule, parue entre 1907 et 1928, première approche scientifique de la Gaule. C'est par hasard des affectations que ce Marseillais vint à Bordeaux. Mais il se prit d'affection pour cette ville ; il y fit une grande part de sa carrière et devint le plus grand historien de Bordeaux.
Place Camille Jullian
Camille Jullian, né à Marseille le 15 mars 1859 et mort à Paris le 12 décembre 1933, est un historien, philologue et épigraphiste français. Élu au Collège de France en 1905, il y crée la chaire des Antiquités nationales. Il est l'auteur d'une monumentale Histoire de la Gaule, parue entre 1907 et 1928, première approche scientifique de la Gaule. C'est par hasard des affectations que ce Marseillais vint à Bordeaux. Mais il se prit d'affection pour cette ville ; il y fit une grande part de sa carrière et devint le plus grand historien de Bordeaux.
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<center>Place Camille Jullian</center>En 1938, la ville de Bordeaux éleva à Camille Jullian, sur la place qui porte son nom, un petit monument fait de vestiges gallo-romains du IVe siècle, trouvés en 1921. C'est l'architecte Jacques d'Welles qui a assemblé ces pierres sur un piedestal.
Place Camille Jullian
En 1938, la ville de Bordeaux éleva à Camille Jullian, sur la place qui porte son nom, un petit monument fait de vestiges gallo-romains du IVe siècle, trouvés en 1921. C'est l'architecte Jacques d'Welles qui a assemblé ces pierres sur un piedestal.
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<center>Place Camille Jullian</center>Plan partiel de Bordeaux, tracé des remparts du 4ème siècle, ancien port intérieur.
Place Camille Jullian
Plan partiel de Bordeaux, tracé des remparts du 4ème siècle, ancien port intérieur.
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<center>Place Camille Jullian</center>
Place Camille Jullian
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<center>Place Camille Jullian</center>L’église Saint Simeon du 14ème siècle, dont l’architecture est très reconnaissable avec ses grandes voûtes, apporte beaucoup de charmes à cette place. Depuis 1999, cette église est transformée en cinéma: Utopia.
Place Camille Jullian
L’église Saint Simeon du 14ème siècle, dont l’architecture est très reconnaissable avec ses grandes voûtes, apporte beaucoup de charmes à cette place. Depuis 1999, cette église est transformée en cinéma: Utopia.
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<center>Place Camille Jullian</center>
Place Camille Jullian
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Long de 88 mètres, le péristyle de la façade est supporté par douze colonnes corinthiennes. Celles-ci sont maintenues par une armature métallique intérieure (le « clou »). La corniche est surmontée de 12 statues de pierre d'une hauteur de 2,3 mètres. Celles-ci ont été conçues par le sculpteur Pierre-François Berruer (1733-1797) : avec 3 déesses ( Vénus, l'amour, la 3ème, Junon, la fécondité, la 9ème, Minerve, la sagesse et la guerre raisonnée, la 10ème) et les 9 muses (Euterpe, la musique; Uranie, l'astronomie ; Calliope, la poésie ; Terpsichore, la danse ;Melpomène, la tragédie ; Thalie, la comédie ; Polymnie, la rhétorique ; Érato, la poésie lyrique ; Clio, l'histoire).
Pierre Berruer réalise lui-même 4 sculptures et son assistant Van den Drix exécute les 8 autres selon les modèles du maître.
Le Grand Théâtre.
Long de 88 mètres, le péristyle de la façade est supporté par douze colonnes corinthiennes. Celles-ci sont maintenues par une armature métallique intérieure (le « clou »). La corniche est surmontée de 12 statues de pierre d'une hauteur de 2,3 mètres. Celles-ci ont été conçues par le sculpteur Pierre-François Berruer (1733-1797) : avec 3 déesses ( Vénus, l'amour, la 3ème, Junon, la fécondité, la 9ème, Minerve, la sagesse et la guerre raisonnée, la 10ème) et les 9 muses (Euterpe, la musique; Uranie, l'astronomie ; Calliope, la poésie ; Terpsichore, la danse ;Melpomène, la tragédie ; Thalie, la comédie ; Polymnie, la rhétorique ; Érato, la poésie lyrique ; Clio, l'histoire). Pierre Berruer réalise lui-même 4 sculptures et son assistant Van den Drix exécute les 8 autres selon les modèles du maître.
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<center>Le Grand-Théâtre. </center>
Le Grand-Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>A droite, le Cours rouge. Les extérieurs du Grand Théâtre sont conçus comme un espace de distractions et de promenades avec des boutiques dans les ailes nord et sud, trois cafés, onze appartements et des marchands ambulants qui s'installaient entre les colonnes. Le Grand Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l'architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l'Athalie de Jean Racine. C'est l'appareilleur André Durand qui dirige les travaux de pierre pour le Grand Théâtre. Les fondations sont construites avec la pierre de Bourg. Les façades et le péristyle sont édifiés avec la pierre de Saint-Macaire, la pierre de Rauzan est utilisée pour l'escalier et la pierre de Barsac pour le dallage.
Le Grand Théâtre.
A droite, le Cours rouge. Les extérieurs du Grand Théâtre sont conçus comme un espace de distractions et de promenades avec des boutiques dans les ailes nord et sud, trois cafés, onze appartements et des marchands ambulants qui s'installaient entre les colonnes. Le Grand Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l'architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l'Athalie de Jean Racine. C'est l'appareilleur André Durand qui dirige les travaux de pierre pour le Grand Théâtre. Les fondations sont construites avec la pierre de Bourg. Les façades et le péristyle sont édifiés avec la pierre de Saint-Macaire, la pierre de Rauzan est utilisée pour l'escalier et la pierre de Barsac pour le dallage.
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<center>Le grand Théâtre.</center>
Le grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>La galerie de la façade principale est constituée d'une voûte plate à caissons. Afin de récupérer les efforts aux extrémités de la galerie, les deux caissons extrêmes possèdent des pierres taillées en diagonale et des tirants métalliques. Ainsi l'architecte Victor Louis a mis en place une armature en fer dans les deux caissons d'angle, non visible, afin de relier les colonnes et l'architrave au mur de la façade. Ce dispositif constructif novateur permet de reporter les efforts vers les murs latéraux et ainsi évite la construction d'une culée. Ce principe, similaire à celui du futur béton armé, est appelé le clou de Louis.
Le Grand Théâtre.
La galerie de la façade principale est constituée d'une voûte plate à caissons. Afin de récupérer les efforts aux extrémités de la galerie, les deux caissons extrêmes possèdent des pierres taillées en diagonale et des tirants métalliques. Ainsi l'architecte Victor Louis a mis en place une armature en fer dans les deux caissons d'angle, non visible, afin de relier les colonnes et l'architrave au mur de la façade. Ce dispositif constructif novateur permet de reporter les efforts vers les murs latéraux et ainsi évite la construction d'une culée. Ce principe, similaire à celui du futur béton armé, est appelé le clou de Louis.
208
<center>Le Grand Théâtre.</center>Vaste vestibule orné de colonnes cannelées à chapiteaux doriques ouvre sur un escalier monumental, formant un T, ayant à l'origine pour fonction de mettre en scène l'aristocratie.
Le Grand Théâtre.
Vaste vestibule orné de colonnes cannelées à chapiteaux doriques ouvre sur un escalier monumental, formant un T, ayant à l'origine pour fonction de mettre en scène l'aristocratie.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>L'escalier d'honneur, à trois volées, conduit à un premier palier desservant une porte imposante, encadrée de deux cariatides du sculpteur Pierre-François Berruer  : Thalie et Melpomène. Puis l'escalier se divise en deux nouvelles rampes menant au 2e étage, vers la salle de spectacle et le foyer. Près d'un siècle plus tard, cet escalier inspirera Charles Garnier pour le dessin de celui de l'opéra de Paris.
Le Grand Théâtre.
L'escalier d'honneur, à trois volées, conduit à un premier palier desservant une porte imposante, encadrée de deux cariatides du sculpteur Pierre-François Berruer : Thalie et Melpomène. Puis l'escalier se divise en deux nouvelles rampes menant au 2e étage, vers la salle de spectacle et le foyer. Près d'un siècle plus tard, cet escalier inspirera Charles Garnier pour le dessin de celui de l'opéra de Paris.
211
<center>Le Grand Théâtre.</center>Thalie, muse de la comédie, elle tient dans les mains le asque comique. de l'autre côté de la porte Melpomène, muse de la tragédie tient un poignard.
Le Grand Théâtre.
Thalie, muse de la comédie, elle tient dans les mains le asque comique. de l'autre côté de la porte Melpomène, muse de la tragédie tient un poignard.
212
<center>Le Grand Théâtre.</center>Beaucoup de signes maçonniques sont présents.Le maréchal-duc de Richelieu, petit-neveu du Cardinal, nommé gouverneur de la Guyenne en 1755 est franc-maçon.  Victor Louis (1731-1800) est affilié en 1775-1779 à la loge la « Française de l'Orient » de Bordeaux. La première pierre est posée, le 13 avril 1776 par Louis-Philippe d'Orléans alors Grand Maître des maçons français. L'escalier en forme de T, la rampe évoqueu ne colonne vertébrale qui soutient le monde, en dessous des svastikas qui sont chez les francs-maçons, le symbole de l'univers, le centre du svastika représentant l'étoile polaire, tandis les quatre branches symbolisent les quatre points cardinaux.
Le Grand Théâtre.
Beaucoup de signes maçonniques sont présents.Le maréchal-duc de Richelieu, petit-neveu du Cardinal, nommé gouverneur de la Guyenne en 1755 est franc-maçon. Victor Louis (1731-1800) est affilié en 1775-1779 à la loge la « Française de l'Orient » de Bordeaux. La première pierre est posée, le 13 avril 1776 par Louis-Philippe d'Orléans alors Grand Maître des maçons français. L'escalier en forme de T, la rampe évoqueu ne colonne vertébrale qui soutient le monde, en dessous des svastikas qui sont chez les francs-maçons, le symbole de l'univers, le centre du svastika représentant l'étoile polaire, tandis les quatre branches symbolisent les quatre points cardinaux.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>L'escalier est surmonté et éclairé par un dôme auquel Louis a imprimé un caractère imposant. De quadrilatère qu'il est dans la partie où se trouve d'abord l'escalier, et à la suite du développement des alles de cet escalier, deux galenes parallèles , il devient hémisphérique dans le haut. L'aspect de cette admirable voûte, percée à la naissance de la courbe par douze arcs doubleaux supportés par une colonnade et une riche corniche, est d'un effet grandiose.
Le Grand Théâtre.
L'escalier est surmonté et éclairé par un dôme auquel Louis a imprimé un caractère imposant. De quadrilatère qu'il est dans la partie où se trouve d'abord l'escalier, et à la suite du développement des alles de cet escalier, deux galenes parallèles , il devient hémisphérique dans le haut. L'aspect de cette admirable voûte, percée à la naissance de la courbe par douze arcs doubleaux supportés par une colonnade et une riche corniche, est d'un effet grandiose.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Dôme plat.
Le Grand Théâtre.
Dôme plat.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Cette coupole hypètre est construite en pierre. Les colonnes des galeries, de vingt pieds d'élévation et d'un diamètre bien proportionné, ont un chapiteau ionique; la décoration de ces portiques est d'une noble simplicité.
Le Grand Théâtre.
Cette coupole hypètre est construite en pierre. Les colonnes des galeries, de vingt pieds d'élévation et d'un diamètre bien proportionné, ont un chapiteau ionique; la décoration de ces portiques est d'une noble simplicité.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>La lumière qui y pénètre, du haut de la coupole, éclaire parfaitement aussi le grand escalier. Celle qui se reflète par les arcs-doubleaux dans les entre-colonnements des vestibules, répandue par douze tourelles vitrées, dans le comble, qui recouvrent des promenoirs au-dessus des portiques, forme une demi-teinte qui contribue à faire paraître plus vif encore le jour réverbéré à-plomb par l'œil-de-dôme.
Le Grand Théâtre.
La lumière qui y pénètre, du haut de la coupole, éclaire parfaitement aussi le grand escalier. Celle qui se reflète par les arcs-doubleaux dans les entre-colonnements des vestibules, répandue par douze tourelles vitrées, dans le comble, qui recouvrent des promenoirs au-dessus des portiques, forme une demi-teinte qui contribue à faire paraître plus vif encore le jour réverbéré à-plomb par l'œil-de-dôme.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>À la demande du conseil municipal qui avait décidé de la destruction de la salle des concerts telle qu'elle a été concue un siècle plus tôt par Victor Louis, l'architecte Richard-François Bonfin intervient pour la transformer en « salle de réunions et de banquets » en 1833. Trente ans après l'intervention de Bonfin, le conseil municipal de Bordeaux valide, le 20 juin 1864, une vaste campagne de restauration du Grand Théâtre avec l'architecte Charles Burguet. Il transforme complètement la « salle de réunions et de banquets » pour qu'elle redevienne une salle de concerts. Le plafond est élevé, les murs des vestibules sont détruits et remplacés par des colonnes supportant des arcades pour intégrer les anciens couloirs à la pièce centrale qui est « travaillée » pour en améliorer les qualités acoustiques. Nommée à tort « Grand Foyer » nos jours, elle acquiert le nom de « Salon Gérard Boireau » en hommage à l’un des plus célèbres directeurs du Grand-Théâtre, disparu en 2004.
Le Grand Théâtre.
À la demande du conseil municipal qui avait décidé de la destruction de la salle des concerts telle qu'elle a été concue un siècle plus tôt par Victor Louis, l'architecte Richard-François Bonfin intervient pour la transformer en « salle de réunions et de banquets » en 1833. Trente ans après l'intervention de Bonfin, le conseil municipal de Bordeaux valide, le 20 juin 1864, une vaste campagne de restauration du Grand Théâtre avec l'architecte Charles Burguet. Il transforme complètement la « salle de réunions et de banquets » pour qu'elle redevienne une salle de concerts. Le plafond est élevé, les murs des vestibules sont détruits et remplacés par des colonnes supportant des arcades pour intégrer les anciens couloirs à la pièce centrale qui est « travaillée » pour en améliorer les qualités acoustiques. Nommée à tort « Grand Foyer » nos jours, elle acquiert le nom de « Salon Gérard Boireau » en hommage à l’un des plus célèbres directeurs du Grand-Théâtre, disparu en 2004.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Le décor monumental rythmé d’arcades reposant sur des pilastres accouplés d’ordre corinthien est un écho aux éléments architecturaux originels présents dans le reste de l’édifice. Les angles de la salle sont arrondis pour augmenter la qualité acoustique.
Le Grand Théâtre.
Le décor monumental rythmé d’arcades reposant sur des pilastres accouplés d’ordre corinthien est un écho aux éléments architecturaux originels présents dans le reste de l’édifice. Les angles de la salle sont arrondis pour augmenter la qualité acoustique.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>La partie centrale reçoit en guise d’ultime ornement, les peintures de William Bouguereau. Il exécute en 1865 l’imposante œuvre de forme ovale ornant le plafond. Celle-ci évoque Apollon entouré des dieux de l’Olympe et des muses.
Le Grand Théâtre.
La partie centrale reçoit en guise d’ultime ornement, les peintures de William Bouguereau. Il exécute en 1865 l’imposante œuvre de forme ovale ornant le plafond. Celle-ci évoque Apollon entouré des dieux de l’Olympe et des muses.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Pour cette pièce d’apparat, le peintre réalise également dix-huit écoinçons et quatorze médaillons offrant au public de précieux portraits de musiciens célèbres. Auber, Beethoven.
Le Grand Théâtre.
Pour cette pièce d’apparat, le peintre réalise également dix-huit écoinçons et quatorze médaillons offrant au public de précieux portraits de musiciens célèbres. Auber, Beethoven.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Rossini, Mozart, Weber.
Le Grand Théâtre.
Rossini, Mozart, Weber.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Weber, au fond, Herold et Boieldieu,
Le Grand Théâtre.
Weber, au fond, Herold et Boieldieu,
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Au fond, Boieldieu, Halevy, Haydn
Le Grand Théâtre.
Au fond, Boieldieu, Halevy, Haydn
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Halevy, Haydn, Meyerbeer
Le Grand Théâtre.
Halevy, Haydn, Meyerbeer
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Gretry, Gluck.
Le Grand Théâtre.
Gretry, Gluck.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Au fond, Garat, à droite Auber. le tour est bouclé.
Le Grand Théâtre.
Au fond, Garat, à droite Auber. le tour est bouclé.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Rode et Garat.
Le Grand Théâtre.
Rode et Garat.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Herold et Boieldieu.
Le Grand Théâtre.
Herold et Boieldieu.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>
Le Grand Théâtre.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet. De part et d’autre de la grande salle, les foyers d’hiver et d’été sont eux aussi, selon les mots même de Burguet, vêtus d’un décor « de style Louis XVI. ». Ici, l'ancien foyer sud (foyer d'hiver).
Le Grand Théâtre.
Salon Thierry Fouquet. De part et d’autre de la grande salle, les foyers d’hiver et d’été sont eux aussi, selon les mots même de Burguet, vêtus d’un décor « de style Louis XVI. ». Ici, l'ancien foyer sud (foyer d'hiver).
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet.
Le Grand Théâtre.
Salon Thierry Fouquet.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet.
Le Grand Théâtre.
Salon Thierry Fouquet.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet.
Le Grand Théâtre.
Salon Thierry Fouquet.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet.
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Salon Thierry Fouquet.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Salon Thierry Fouquet.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Petit escalier intérieur
Le Grand Théâtre.
Petit escalier intérieur
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Cet imposant bâtiment abrite une salled de spectacles aux couleurs de la royauté (le bleu, le blanc et l'or), exemple parfait de théâtre à l'italienne, pouvant accueillir 1 114 personnes. Le Grand-Théâtre offre toujours au public des spectacles d'art lyrique, des ballets et des concerts.
Le Grand Théâtre.
Cet imposant bâtiment abrite une salled de spectacles aux couleurs de la royauté (le bleu, le blanc et l'or), exemple parfait de théâtre à l'italienne, pouvant accueillir 1 114 personnes. Le Grand-Théâtre offre toujours au public des spectacles d'art lyrique, des ballets et des concerts.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Le soin d’orner la coupole de la salle de spectacle a été confié Jean-Baptiste Robin à la fin du XVIIIe siècle. Le thème retenu par l’artiste, « Apollon et les muses agréent la dédicace d’un temple élevé par la ville de Bordeaux », est un triple hommage, à la fois allégorique et réaliste, aux arts, aux artisans ayant bâti le théâtre(on distingue des tailleurs de pierre et l’angle sud-ouest du bâtiment) et à la ville de Bordeaux (les scènes du port témoignent tant de l’activité de la ville que de sa richesse). L’éclairage originel de la salle provoqua la détérioration de la peinture. De fait, vers 1798, les fumées avaient impitoyablement noirci l’œuvre de Robin qui dut être remplacée. Divers peintres se succédèrent au fil des ans pour offrir le fruit de leur inspiration à la coupole jusqu’à ce qu’en 1917 Maurice Roganeau exécute une fidèle reproduction de la peinture originale.
Le Grand Théâtre.
Le soin d’orner la coupole de la salle de spectacle a été confié Jean-Baptiste Robin à la fin du XVIIIe siècle. Le thème retenu par l’artiste, « Apollon et les muses agréent la dédicace d’un temple élevé par la ville de Bordeaux », est un triple hommage, à la fois allégorique et réaliste, aux arts, aux artisans ayant bâti le théâtre(on distingue des tailleurs de pierre et l’angle sud-ouest du bâtiment) et à la ville de Bordeaux (les scènes du port témoignent tant de l’activité de la ville que de sa richesse). L’éclairage originel de la salle provoqua la détérioration de la peinture. De fait, vers 1798, les fumées avaient impitoyablement noirci l’œuvre de Robin qui dut être remplacée. Divers peintres se succédèrent au fil des ans pour offrir le fruit de leur inspiration à la coupole jusqu’à ce qu’en 1917 Maurice Roganeau exécute une fidèle reproduction de la peinture originale.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>A gauche. La ville de Bordeaux, protégée par le gouvernement , sous la figure de la Sagesse , fait son offrande à Apollon et aux muses. L'encens fume ; un sacrificateur immole des victimes. Mercure, dieu du Commerce, préside à celui de Bordeaux, indiqué par des vaisseaux , des travailleurs au port, et un capitaine qui tient des nègres à sa suite. Bacchus et ses attributs annoncent l'une des grandes richesses de la Guienne . Le peuple unit ses hommages à ceux de la ville.<br
A droite, en bas. La Garonne, qui prend sa source dans les Pyrénées, verse les eaux de son urne. Des dieux marins s'efforçant d'en arrêter le cours, caractérisent l'effet de la marée sur cette rivière . La Paix plante un olivier sur ses bords ; la Libéralité dispense ses richesses.<br>
A droite, en haut. L'Architecture, sur un tas de pierres à demi-taillées, commande à des ateliers de charpentiers et de serruriers. La Géométrie et le Calcul l'accompagnent. La Sculpture, occupée à ciseler le buste du Roi, et la Peinture, présentent à Apollon les instruments de leur art. Le Temple élevé près de la Garonne, est une portion de la façade du Grand-Théâtre de Bordeaux, construit par M. Louis. Des nymphes ayant amassé des fleurs sur les bords de la Garonne, les distribuent aux Ris et aux Jeux, qui décorent de festons ce temple de la gaîtë.
Le Grand Théâtre.
A gauche. La ville de Bordeaux, protégée par le gouvernement , sous la figure de la Sagesse , fait son offrande à Apollon et aux muses. L'encens fume ; un sacrificateur immole des victimes. Mercure, dieu du Commerce, préside à celui de Bordeaux, indiqué par des vaisseaux , des travailleurs au port, et un capitaine qui tient des nègres à sa suite. Bacchus et ses attributs annoncent l'une des grandes richesses de la Guienne . Le peuple unit ses hommages à ceux de la ville.<br A droite, en bas. La Garonne, qui prend sa source dans les Pyrénées, verse les eaux de son urne. Des dieux marins s'efforçant d'en arrêter le cours, caractérisent l'effet de la marée sur cette rivière . La Paix plante un olivier sur ses bords ; la Libéralité dispense ses richesses.
A droite, en haut. L'Architecture, sur un tas de pierres à demi-taillées, commande à des ateliers de charpentiers et de serruriers. La Géométrie et le Calcul l'accompagnent. La Sculpture, occupée à ciseler le buste du Roi, et la Peinture, présentent à Apollon les instruments de leur art. Le Temple élevé près de la Garonne, est une portion de la façade du Grand-Théâtre de Bordeaux, construit par M. Louis. Des nymphes ayant amassé des fleurs sur les bords de la Garonne, les distribuent aux Ris et aux Jeux, qui décorent de festons ce temple de la gaîtë.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>A gauche. Momus, monté sur Pégase, s'élance vers l'Olympe ; il tient sa marotte, symbole de la gaîté ; il en distribue à plusieurs génies, qui les répandent parmi les spectateurs. D'autres se sont chargés des couronnes placées près d'Apollon, pour les distribuer aux auteurs et acteurs dramatiques qui auront mérité l'approbation publique. Les lis et l'aigle perpétuent le passage à Bordeaux, en 1777, les frères du Roi, Monsieur et le comte d'Artois, et de l'Empereur Joseph II. Les lis et l'aigle sont aussi l'emblème de la pureté et de la sublimité, caractères essentiels que doivent avoir les productions dramatiques.<br>
A gauche, près du lustre. Apollon et les Muses agréent la dédicace d'un temple élevé par la ville de Bordeaux. Le dieu tient sa lyre et après de lui, des couronnes de lauriers. Melpomène et Thalie, au-dessous, sont accompagnées de Clio Uranie et Polymnie. A la droite, Therpsicore, Euterpe et Erato rassemblent, en un groupe, les talens qui constituent l'opéra. Calliope est près d'Apollon.
Le Grand Théâtre.
A gauche. Momus, monté sur Pégase, s'élance vers l'Olympe ; il tient sa marotte, symbole de la gaîté ; il en distribue à plusieurs génies, qui les répandent parmi les spectateurs. D'autres se sont chargés des couronnes placées près d'Apollon, pour les distribuer aux auteurs et acteurs dramatiques qui auront mérité l'approbation publique. Les lis et l'aigle perpétuent le passage à Bordeaux, en 1777, les frères du Roi, Monsieur et le comte d'Artois, et de l'Empereur Joseph II. Les lis et l'aigle sont aussi l'emblème de la pureté et de la sublimité, caractères essentiels que doivent avoir les productions dramatiques.
A gauche, près du lustre. Apollon et les Muses agréent la dédicace d'un temple élevé par la ville de Bordeaux. Le dieu tient sa lyre et après de lui, des couronnes de lauriers. Melpomène et Thalie, au-dessous, sont accompagnées de Clio Uranie et Polymnie. A la droite, Therpsicore, Euterpe et Erato rassemblent, en un groupe, les talens qui constituent l'opéra. Calliope est près d'Apollon.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Dans le médaillon, Corneille.
Le Grand Théâtre.
Dans le médaillon, Corneille.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Dans le médaillon, Molière.
Le Grand Théâtre.
Dans le médaillon, Molière.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Dans le médaillon, Rameau.
Le Grand Théâtre.
Dans le médaillon, Rameau.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Dans le médaillon, Quinault.
Le Grand Théâtre.
Dans le médaillon, Quinault.
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<center>Le Grand Théâtre.</center>Plafond de l'auditorium, ancien foyer Nord (d'été).
Le Grand Théâtre.
Plafond de l'auditorium, ancien foyer Nord (d'été).
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