Les Environs de Bordeaux

Plassac, la Citadelle de Blaye, Bourg-sur-Gironde

Église Saint-Pierre de Plassac<br> Elle a été reconstruite en 1883 sur une partie de la villa gallo-romaine, ce qui a permis de la découvrir. son clocher et son portail d'entrée qui datent de la fin du XVIIIe siècle ont été conservés. Quelques rares vestiges de la façade romane ainsi que d'anciens contrefortssont reconnaissables.
Église Saint-Pierre de Plassac
Elle a été reconstruite en 1883 sur une partie de la villa gallo-romaine, ce qui a permis de la découvrir. son clocher et son portail d'entrée qui datent de la fin du XVIIIe siècle ont été conservés. Quelques rares vestiges de la façade romane ainsi que d'anciens contrefortssont reconnaissables.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br>L 'intérieur de l'église abrite les reliques de Sainte Fructose, sainte du IVe siècle, reposant dans une châsse dorée, dans la contre-allée sud, la statue en bois de Notre Dame de Montuzet du XVIIe siècle, un chemin de croix du XIXe siècle peint sur métal et les fonts baptismaux en marbre rouge, également du XIXe siècle.
Église Saint-Pierre de Plassac
L 'intérieur de l'église abrite les reliques de Sainte Fructose, sainte du IVe siècle, reposant dans une châsse dorée, dans la contre-allée sud, la statue en bois de Notre Dame de Montuzet du XVIIe siècle, un chemin de croix du XIXe siècle peint sur métal et les fonts baptismaux en marbre rouge, également du XIXe siècle.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> Notre Dame de Montuzet, Vierge à l'Enfant dite
Église Saint-Pierre de Plassac
Notre Dame de Montuzet, Vierge à l'Enfant dite "Vierge des marins", provient du sanctuaire de Montuzet, desservi par les lazaristes. Pendant la Révolution, le maire, pour la préserver, la met au fond d'une armoire de la sacristie. Puis, se ravisant, il l'emmène chez lui où elle demeure jusqu'au rétablissement du culte, en 1802.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> A gauche, les vitraux sont modernes. St Pierre
Église Saint-Pierre de Plassac
A gauche, les vitraux sont modernes. St Pierre
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> A droite, ils sont du XIX.
Église Saint-Pierre de Plassac
A droite, ils sont du XIX.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> St Bertrand du Mans.
Église Saint-Pierre de Plassac
St Bertrand du Mans.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br>
Église Saint-Pierre de Plassac
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> St Paul.
Église Saint-Pierre de Plassac
St Paul.
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Église Saint-Pierre de Plassac<br> Ste Fructose.
Église Saint-Pierre de Plassac
Ste Fructose.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Le site archéologique est révélé à l’occasion de travaux de confortement et d’extension de l’église ; une mosaïque est découverte ; faute de crédit, la protection et la présentation ne peuvent être réalisées ni par la commune ni par la paroisse. Le site est néanmoins reconnu comme le siège d’une villa gallo-romaine et identifié en 1890 par le grand historien Camille Jullian comme la propriété mentionnée dans le testament de l’évêque du Mans Bertechramnus, daté de 615 ou 616 après J.-C. En 1962, une équipe archéologique du Touring Club de France, réunie autour de Madame Gabrielle Émard, a procédé au dégagement des vestiges, dégagement que la Direction de l’Archéologie nationale de l’époque voulait systématique et totale. Grâce aux directeurs successifs et aux membres du Bureau, le site a pu faire l’objet d’un relevé complet de l’architecture, parallèlement à l’enregistrement des données des fouilles annuelles (jusqu’en 1978) et des sondages ponctuels effectués ensuite (jusqu’en 1982).
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Le site archéologique est révélé à l’occasion de travaux de confortement et d’extension de l’église ; une mosaïque est découverte ; faute de crédit, la protection et la présentation ne peuvent être réalisées ni par la commune ni par la paroisse. Le site est néanmoins reconnu comme le siège d’une villa gallo-romaine et identifié en 1890 par le grand historien Camille Jullian comme la propriété mentionnée dans le testament de l’évêque du Mans Bertechramnus, daté de 615 ou 616 après J.-C. En 1962, une équipe archéologique du Touring Club de France, réunie autour de Madame Gabrielle Émard, a procédé au dégagement des vestiges, dégagement que la Direction de l’Archéologie nationale de l’époque voulait systématique et totale. Grâce aux directeurs successifs et aux membres du Bureau, le site a pu faire l’objet d’un relevé complet de l’architecture, parallèlement à l’enregistrement des données des fouilles annuelles (jusqu’en 1978) et des sondages ponctuels effectués ensuite (jusqu’en 1982).
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> La première villa a été élevée dans les années 20-40 de notre ère, au prix de travaux considérables. En effet, pour réaliser son projet, l'architecte a dû faire aplanir toute la partie inférieure du ressaut du Chardonnet, et la prolonger même d'une vingtaine de mètres en direction du fleuve par une terrase artificielle encore visible vers le fond du site. Le plan copiait celui des palais maritimes qui florissaient alors depuis un siècle en Italie centrale et méridionale, et dont les peintures pompéiennes offrent parfois des images cavalières.<br>
Dans les années 100-120 ap. J.-C., le palais maritime est démoli pour laisser place à un autre édifice. Le nouvel ensemble reste, en gros, fondé sur les murs existants. Il ouvre toujours sur le paysage, composante de toute façon essentielle dans ce type de construction, et une salle à manger-belvédère, appuyée au mur - droit maintenant - qui ferme la villa à l'ouest, marque toujours, du côté du fleuve, le centre de la façade ouverte sur l'estuaire.<br>
La villa du Bas-Empire : Fin IVème début Vème siècle. Les vestiges de ce que nous appelons le dernier état sont a priori les plus aisément identifiables pour le visiteur, puisqu’ils affleurent partout
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
La première villa a été élevée dans les années 20-40 de notre ère, au prix de travaux considérables. En effet, pour réaliser son projet, l'architecte a dû faire aplanir toute la partie inférieure du ressaut du Chardonnet, et la prolonger même d'une vingtaine de mètres en direction du fleuve par une terrase artificielle encore visible vers le fond du site. Le plan copiait celui des palais maritimes qui florissaient alors depuis un siècle en Italie centrale et méridionale, et dont les peintures pompéiennes offrent parfois des images cavalières.
Dans les années 100-120 ap. J.-C., le palais maritime est démoli pour laisser place à un autre édifice. Le nouvel ensemble reste, en gros, fondé sur les murs existants. Il ouvre toujours sur le paysage, composante de toute façon essentielle dans ce type de construction, et une salle à manger-belvédère, appuyée au mur - droit maintenant - qui ferme la villa à l'ouest, marque toujours, du côté du fleuve, le centre de la façade ouverte sur l'estuaire.
La villa du Bas-Empire : Fin IVème début Vème siècle. Les vestiges de ce que nous appelons le dernier état sont a priori les plus aisément identifiables pour le visiteur, puisqu’ils affleurent partout
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Sur le mur, des panneaux de peintures murales au décor caractéristique du IIIème style pompéien tardif témoignent de la richesse du palais aristocratique du Ier siècle.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Sur le mur, des panneaux de peintures murales au décor caractéristique du IIIème style pompéien tardif témoignent de la richesse du palais aristocratique du Ier siècle.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Tête de Méduse sur fond noir, présentée de trois quarts, cerclée d’une bordure verte à perles blanches. Cette tête reposait sur la pseudo-corniche qui séparait la zone radiale de la zone supérieure.
Rapprochement : Tête de Méduse de la pièce I de la maison des Vettii à Pompéi. Elle se trouve au centre d'un panneau médian.
Sommet de candélabre sur fond noir. Des biches et plus haut, des oiseaux sont perchés sur les tiges qui partent des candélabres. Il s'agit là de la partie supérieure du candélabre limitée par la bande ocre jaune.
Rapprochement : Oiseaux perchés Maison de l'Ephèbe à Pompéi.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Tête de Méduse sur fond noir, présentée de trois quarts, cerclée d’une bordure verte à perles blanches. Cette tête reposait sur la pseudo-corniche qui séparait la zone radiale de la zone supérieure. Rapprochement : Tête de Méduse de la pièce I de la maison des Vettii à Pompéi. Elle se trouve au centre d'un panneau médian. Sommet de candélabre sur fond noir. Des biches et plus haut, des oiseaux sont perchés sur les tiges qui partent des candélabres. Il s'agit là de la partie supérieure du candélabre limitée par la bande ocre jaune. Rapprochement : Oiseaux perchés Maison de l'Ephèbe à Pompéi.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Tête de Méduse sur fond noir, présentée de trois quarts, cerclée d’une bordure verte à perles blanches. Cette tête reposait sur la pseudo-corniche qui séparait la zone radiale de la zone supérieure.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Tête de Méduse sur fond noir, présentée de trois quarts, cerclée d’une bordure verte à perles blanches. Cette tête reposait sur la pseudo-corniche qui séparait la zone radiale de la zone supérieure.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Masque lunaire portant, un médaillon à fleuron vert. 
Masque d’un homme âgé difficile à identifier.
La barbe et les traits rappellent le dieu Océan, mais la couronne de feuillages ferait plutôt penser à un Bacchus.
Placé dans la partie supérieure, ce médaillon devrait être juste au-dessus d'un candélabre.
Rapprochement : Dieu Océan. Péristyle de la maison des Vettii à Pompéi.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Masque lunaire portant, un médaillon à fleuron vert. Masque d’un homme âgé difficile à identifier. La barbe et les traits rappellent le dieu Océan, mais la couronne de feuillages ferait plutôt penser à un Bacchus. Placé dans la partie supérieure, ce médaillon devrait être juste au-dessus d'un candélabre. Rapprochement : Dieu Océan. Péristyle de la maison des Vettii à Pompéi.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Masque d'un homme âgé difficile à identifier.
La barbe et les traits rappellent le dieu Océan, mais la couronne de feuillages ferait plutôt penser à un Bacchus.
Placé dans la partie supérieure, ce médaillon devrait être juste au-dessus d'un candélabre.
Rapprochement : Dieu Océan. Péristyle de la maison des Vettii à Pompéi.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Masque d'un homme âgé difficile à identifier. La barbe et les traits rappellent le dieu Océan, mais la couronne de feuillages ferait plutôt penser à un Bacchus. Placé dans la partie supérieure, ce médaillon devrait être juste au-dessus d'un candélabre. Rapprochement : Dieu Océan. Péristyle de la maison des Vettii à Pompéi.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Masque lunaire portant un médaillon à fleuron rouge vermillon. De la tête très ronde, sur fond noir, sortent deux cornes en forme de lyre qui soutiennent un médaillon à fleuron. Cette tête faisait partie de la zone supérieure du décor.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Masque lunaire portant un médaillon à fleuron rouge vermillon. De la tête très ronde, sur fond noir, sortent deux cornes en forme de lyre qui soutiennent un médaillon à fleuron. Cette tête faisait partie de la zone supérieure du décor.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Amour conduisant un cygne. Sur fond noir, un amour est dressé sur le dos d’un cygne en vol qu’il tient en bride
De l'amour ne subsistent qu'une jambe et le bas du ventre.
Ce groupe se situait en
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Amour conduisant un cygne. Sur fond noir, un amour est dressé sur le dos d’un cygne en vol qu’il tient en bride De l'amour ne subsistent qu'une jambe et le bas du ventre. Ce groupe se situait en "figure volante" au milieu du panneau médian
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Ce candélabre sur fond noir avec chèvres. Sur les tiges qui partent des candélabres, des chèvres sont juchées dos à dos.
Le candélabre est encadré par des lampes lisses à boules et à barres et par des filets d'encadrement verts. Le candélabre servait de séparation entre deux panneaux.
Rapprochement : Chèvre perchée sur une tige. Décor de Commugny (Suisse).
Bas de candélabre sur fond noir.
Ce candélabre, dont la base s'appuie sur la zone inférieure sépare deux panneaux de la zone médiane. Le fond de la partie médiane est entièrement noir. Cette base est en forme de base de colonnette.
Rapprochement : Cette base de candélabre de la pièce n°8 de la villa de Varano à Stables (Italie) en forme de base de colonne, est du même type.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Ce candélabre sur fond noir avec chèvres. Sur les tiges qui partent des candélabres, des chèvres sont juchées dos à dos. Le candélabre est encadré par des lampes lisses à boules et à barres et par des filets d'encadrement verts. Le candélabre servait de séparation entre deux panneaux. Rapprochement : Chèvre perchée sur une tige. Décor de Commugny (Suisse). Bas de candélabre sur fond noir. Ce candélabre, dont la base s'appuie sur la zone inférieure sépare deux panneaux de la zone médiane. Le fond de la partie médiane est entièrement noir. Cette base est en forme de base de colonnette. Rapprochement : Cette base de candélabre de la pièce n°8 de la villa de Varano à Stables (Italie) en forme de base de colonne, est du même type.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Ce candélabre sur fond noir avec chèvres. Sur les tiges qui partent des candélabres, des chèvres sont juchées dos à dos.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Ce candélabre sur fond noir avec chèvres. Sur les tiges qui partent des candélabres, des chèvres sont juchées dos à dos.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Amour conduisant des dauphins
Sur fond noir, un amour est grimpé sur l'échine d'un dauphin.
Il tient les rênes reliées aux bouches des dauphins. On ne voit qu'une partie du dos et de la queue du deuxième dauphin.
Ce groupe se situait au milieu d’un panneau médian.
Rapprochement: On trouve un amour associé à des dauphins, mais qui sont attelés à un char, dans 1(atrium de la maison des Vettii à Pompéi (italie ).
Le thème de 1’amour associé à des animaux et particulièrement aux dauphins est très ancien.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Amour conduisant des dauphins Sur fond noir, un amour est grimpé sur l'échine d'un dauphin. Il tient les rênes reliées aux bouches des dauphins. On ne voit qu'une partie du dos et de la queue du deuxième dauphin. Ce groupe se situait au milieu d’un panneau médian. Rapprochement: On trouve un amour associé à des dauphins, mais qui sont attelés à un char, dans 1(atrium de la maison des Vettii à Pompéi (italie ). Le thème de 1’amour associé à des animaux et particulièrement aux dauphins est très ancien.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Sur fond noir, ce cygne au long cou ployé est perché sur le rebord d’un entablement II semble prêt à s’envoler. Dans la restitution du décor de PLASSAC, il n’y a pas de tableau à entablement. Il correspond soit à une variante soit à un décor différent.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Sur fond noir, ce cygne au long cou ployé est perché sur le rebord d’un entablement II semble prêt à s’envoler. Dans la restitution du décor de PLASSAC, il n’y a pas de tableau à entablement. Il correspond soit à une variante soit à un décor différent.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Oiseaux perchés sur des tiges. Il s’agit de motifs associés au candélabre de séparation des panneaux médians.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Oiseaux perchés sur des tiges. Il s’agit de motifs associés au candélabre de séparation des panneaux médians.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Chez les gaulois le taureau était une divinité puissante, dispensatrice de bienfaits et de richesses. Les trois cornes ajoutaient encore à cette puissance.
C’est dans l’est de la Gaule, chez les Séquanes, que le culte du taureau semble avoir été le plus important. Les statuettes en bronze devaient y être vendues comme objets de piété. Ceci explique les quelques trouvailles éparpillées comme à PLASSAC.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Chez les gaulois le taureau était une divinité puissante, dispensatrice de bienfaits et de richesses. Les trois cornes ajoutaient encore à cette puissance. C’est dans l’est de la Gaule, chez les Séquanes, que le culte du taureau semble avoir été le plus important. Les statuettes en bronze devaient y être vendues comme objets de piété. Ceci explique les quelques trouvailles éparpillées comme à PLASSAC.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> LES SACRIFICES SANGLANTS :
On sacrifiait le plus souvent des bœufs, des moutons ou des porcs. Le choix des victimes, la façon de les immoler, obéissaient à des prescriptions rigoureuses.
LES SACRIFICES NON SANGLANTS (LIBATIONS) :
On répandait l’offrande dans la flamme allumée sur l’autel. Cela pouvait être du vin, du lait, du parfum, du miel, du sel, des gâteaux...
Le sacrifice devait être accompli le haut de la tête et la nuque couverts avec la toge, accompagné de formules liturgiques ou de prières.
La moindre erreur, dans la prière ou les gestes rituels, le moindre bruit, imposaient de recommencer toute la cérémonie.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
LES SACRIFICES SANGLANTS : On sacrifiait le plus souvent des bœufs, des moutons ou des porcs. Le choix des victimes, la façon de les immoler, obéissaient à des prescriptions rigoureuses. LES SACRIFICES NON SANGLANTS (LIBATIONS) : On répandait l’offrande dans la flamme allumée sur l’autel. Cela pouvait être du vin, du lait, du parfum, du miel, du sel, des gâteaux... Le sacrifice devait être accompli le haut de la tête et la nuque couverts avec la toge, accompagné de formules liturgiques ou de prières. La moindre erreur, dans la prière ou les gestes rituels, le moindre bruit, imposaient de recommencer toute la cérémonie.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>Toiture.
La tuile supérieure recouvrait en partie la tuile inférieure.
Les crans permettaient qu’elles s’emboîtent et évitaient le glissement de la tuile supérieure.
Les toits étaient couverts de tuiles plates à report (Tegulae), et de tuiles demi-rondes (Imbrices) servant de « couvre-joint ».
La tuile demi-ronde servant de couvre-joint était fixée sur les tuiles plates à l’aide de mortier de chaux.
La première tuile du bar était tenue par un clou.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Toiture. La tuile supérieure recouvrait en partie la tuile inférieure. Les crans permettaient qu’elles s’emboîtent et évitaient le glissement de la tuile supérieure. Les toits étaient couverts de tuiles plates à report (Tegulae), et de tuiles demi-rondes (Imbrices) servant de « couvre-joint ». La tuile demi-ronde servant de couvre-joint était fixée sur les tuiles plates à l’aide de mortier de chaux. La première tuile du bar était tenue par un clou.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Bureau ou chambre.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Bureau ou chambre.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Au premier plan, le salon/ salle à manger de la 3ème villa. Derrière une salle en abside chauffée.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Au premier plan, le salon/ salle à manger de la 3ème villa. Derrière une salle en abside chauffée.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Le salon/ salle à manger de la 3ème villa.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Le salon/ salle à manger de la 3ème villa.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Salle en abside chauffée. De chaque côtée, deux conduits d'air chaud.
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Salle en abside chauffée. De chaque côtée, deux conduits d'air chaud.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> deuxième salle en abside.
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deuxième salle en abside.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Acanthe.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Acanthe.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> La première villa. La particularité la plus remarquable en était le grand développement de la façade dominant la mer, ici, l'estuaire. Cette façade se composait d'un vaste hémicycle central prolongé de chaque côté (à Plassac, on ne connait que la partie nord), parallèlement au rivage, par des corps de bâtiments. Salle à manger de la Ière villa.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
La première villa. La particularité la plus remarquable en était le grand développement de la façade dominant la mer, ici, l'estuaire. Cette façade se composait d'un vaste hémicycle central prolongé de chaque côté (à Plassac, on ne connait que la partie nord), parallèlement au rivage, par des corps de bâtiments. Salle à manger de la Ière villa.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Portique.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Portique.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Entrée.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Entrée.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> De chaque côté de l'entrée, des petits salons.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
De chaque côté de l'entrée, des petits salons.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Le chauffage au sol (hypocauste) est apparu en Gaule dès le Ier siècle dans les maisons les plus riches. Même si l’on n'en a trouvé aucune trace, il est vraisemblable que les premières villae de PLASSAC disposaient de ces aménagements.
Ce sont les équipements de chauffage de la 3eme villa qui ont été conservés.
La différence de température correspond à deux types d'aménagements :
les salles à pilettes où l'air chaud circule sous l'ensemble de la surface du sol et où l'on peut atteindre des températures de 25 à 27°C ;
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Le chauffage au sol (hypocauste) est apparu en Gaule dès le Ier siècle dans les maisons les plus riches. Même si l’on n'en a trouvé aucune trace, il est vraisemblable que les premières villae de PLASSAC disposaient de ces aménagements. Ce sont les équipements de chauffage de la 3eme villa qui ont été conservés. La différence de température correspond à deux types d'aménagements : les salles à pilettes où l'air chaud circule sous l'ensemble de la surface du sol et où l'on peut atteindre des températures de 25 à 27°C ;
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> les salles à canaux rayonnants, solution simplifiée, qui sont des salles tièdes (environ 20°C). Les hypocaustes à conduits rayonnants possèdent, outre les conduits en diagonale, des canalisations de chauffe périphériques.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
les salles à canaux rayonnants, solution simplifiée, qui sont des salles tièdes (environ 20°C). Les hypocaustes à conduits rayonnants possèdent, outre les conduits en diagonale, des canalisations de chauffe périphériques.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Chauffage à canons rayonnants.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Chauffage à canons rayonnants.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Le tirage est assuré par des conduits dans le mur, ce qui permet un chauffage supplémentaire. Ces conduits peuvent occuper toute la surface du mur. L'air chaud peut circuler, par exemple, derrière des briques à mamelles.
Dans certains cas, seules quelques canalisations en tubuli de terre cuite servent au tirage.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Le tirage est assuré par des conduits dans le mur, ce qui permet un chauffage supplémentaire. Ces conduits peuvent occuper toute la surface du mur. L'air chaud peut circuler, par exemple, derrière des briques à mamelles. Dans certains cas, seules quelques canalisations en tubuli de terre cuite servent au tirage.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br>
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Source.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Source.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. <br> Canalisation de la première villa.
La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
Canalisation de la première villa.
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Pêche au carrelet.
Pêche au carrelet.
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Pêche au carrelet.
Pêche au carrelet.
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Citadelle de Blaye<br>. Rampe d'accès. Dès l'Antiquité, le promontoire rocheux de Blaye, dominant l'estuaire de la Gironde, est occupé par un camp militaire romain. Au Moyen Age, le village romain se transforme en village médiéval et le castrum laisse place à un château fort dont on peut encore voir les vestiges aujourd’hui. Par la suite, les fortifications subissent de nombreux travaux mais c'est grâce au génie de Vauban qu'elles deviennent un système de défense moderne : une citadelle. En entrant dans cette cïtade11e, on observe les éléments de défense encore  intacts-mis en place par Vauban qui témoignent de la stratégie militaire du grand ingénieur. La citadelle est vendue par l’armée à la ville de Blaye après la seconde guerre mondiale. Dès lors, on tente de protéger le site et de restaurer les bâtiments. En 2007, les 33 hectares du site sont classés Monuments Historiques et en 2008, la citadelle de Blaye, le Fort Pâté et le Fort-Médoc, avec 11  autres fortifications de Vauban, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Citadelle de Blaye
. Rampe d'accès. Dès l'Antiquité, le promontoire rocheux de Blaye, dominant l'estuaire de la Gironde, est occupé par un camp militaire romain. Au Moyen Age, le village romain se transforme en village médiéval et le castrum laisse place à un château fort dont on peut encore voir les vestiges aujourd’hui. Par la suite, les fortifications subissent de nombreux travaux mais c'est grâce au génie de Vauban qu'elles deviennent un système de défense moderne : une citadelle. En entrant dans cette cïtade11e, on observe les éléments de défense encore intacts-mis en place par Vauban qui témoignent de la stratégie militaire du grand ingénieur. La citadelle est vendue par l’armée à la ville de Blaye après la seconde guerre mondiale. Dès lors, on tente de protéger le site et de restaurer les bâtiments. En 2007, les 33 hectares du site sont classés Monuments Historiques et en 2008, la citadelle de Blaye, le Fort Pâté et le Fort-Médoc, avec 11 autres fortifications de Vauban, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Citadelle de Blaye<br>. La demi-lune précédant la porte Dauphine (1689) qui est, avec la porte royale, l'un des deux accès à la citadelle. Afin de tenir à distance l’assiégeant, la demi-lune fait fonction de défense avancée.
Citadelle de Blaye
. La demi-lune précédant la porte Dauphine (1689) qui est, avec la porte royale, l'un des deux accès à la citadelle. Afin de tenir à distance l’assiégeant, la demi-lune fait fonction de défense avancée.
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>. La demi-lune, dont l'entrée volontairement décalée est conçue pour éviter l'exposition à des tirs en enfilade.
Citadelle de Blaye
. La demi-lune, dont l'entrée volontairement décalée est conçue pour éviter l'exposition à des tirs en enfilade.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Dauphine est précédée d'un pont dormant édifié en 1770. Ce pont étroit relie la demi-lune à l’enceinte de la citadelle en enjambant un fossé sec.
Citadelle de Blaye
. La porte Dauphine est précédée d'un pont dormant édifié en 1770. Ce pont étroit relie la demi-lune à l’enceinte de la citadelle en enjambant un fossé sec.
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Citadelle de Blaye<br>. Le pont dormant. Au cours du XVIIe siècle, l’ancienne cité fortifiée médiévale est progressivement confortée par plusieurs campagnes de travaux. Ces dernières marquent la volonté du gouvernement de transformer Blaye en une important place forte militaire. Sa création s'accompagne de la venue d’une nombreuse garnison qui, avec son administration, envahit l’ancienne cité.
En 1680, l’ingénieur Ferry est l’auteur du premier plan systématique de reconstruction de la citadelle. Son Mémoire reçoit un commencement d’exécution. Cependant en 1685, Louis XIV confie le projet définitif à Vauban. Ce dernier applique son principe de fortification bastionniée. Dès lors, les lieux entièrement fortifiés deviennent place forte avec arsenal et casernement.
Vauban adapte toujours ses constructions aux conditions de chaque lieu. Ici, à Blaye, il utilise le promontoire côté fleuve, et absorbe ingénieusement les lignes défensives déjà existantes côté terre, intégrant les fortifications médiévales préexistantes. Deux entrées en commandent l’accès : la porte Royale, à l’est, et ici, au sud, la porte Dauphine.
Citadelle de Blaye
. Le pont dormant. Au cours du XVIIe siècle, l’ancienne cité fortifiée médiévale est progressivement confortée par plusieurs campagnes de travaux. Ces dernières marquent la volonté du gouvernement de transformer Blaye en une important place forte militaire. Sa création s'accompagne de la venue d’une nombreuse garnison qui, avec son administration, envahit l’ancienne cité. En 1680, l’ingénieur Ferry est l’auteur du premier plan systématique de reconstruction de la citadelle. Son Mémoire reçoit un commencement d’exécution. Cependant en 1685, Louis XIV confie le projet définitif à Vauban. Ce dernier applique son principe de fortification bastionniée. Dès lors, les lieux entièrement fortifiés deviennent place forte avec arsenal et casernement. Vauban adapte toujours ses constructions aux conditions de chaque lieu. Ici, à Blaye, il utilise le promontoire côté fleuve, et absorbe ingénieusement les lignes défensives déjà existantes côté terre, intégrant les fortifications médiévales préexistantes. Deux entrées en commandent l’accès : la porte Royale, à l’est, et ici, au sud, la porte Dauphine.
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Citadelle de Blaye<br>. Dans sa configuration actuelle, la citadelle apparaît comme un ensemble hémicylindrique formé d'une enceinte à quatre bastions et trois demi-lunes, ceinturé par de profondes douves et par un glacis. Les demi-lunes, de forme triangulaire, sont conçues afin de protéger les courtines et les entrées de la citadelle. Celles-ci sont au nombre de deux : la porte royale et la porte dauphine, lesquelles sont précédées de ponts dormants en pierre. Ceux-ci sont le résultat d'une campagne de modernisation de la citadelle intervenue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : celui de la porte dauphine date de 1770, tandis que celui de la porte royale date de 1780. Auparavant, la citadelle était équipée de ponts-dormants en bois, matériau jugé trop peu fiable en cas d'attaque. L'intérieur de la forteresse forme une véritable
Citadelle de Blaye
. Dans sa configuration actuelle, la citadelle apparaît comme un ensemble hémicylindrique formé d'une enceinte à quatre bastions et trois demi-lunes, ceinturé par de profondes douves et par un glacis. Les demi-lunes, de forme triangulaire, sont conçues afin de protéger les courtines et les entrées de la citadelle. Celles-ci sont au nombre de deux : la porte royale et la porte dauphine, lesquelles sont précédées de ponts dormants en pierre. Ceux-ci sont le résultat d'une campagne de modernisation de la citadelle intervenue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : celui de la porte dauphine date de 1770, tandis que celui de la porte royale date de 1780. Auparavant, la citadelle était équipée de ponts-dormants en bois, matériau jugé trop peu fiable en cas d'attaque. L'intérieur de la forteresse forme une véritable " ville-close " s'articulant autour de la place d'armes.
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Citadelle de Blaye<br>. Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995. Une seconde guérite en pierre a été remontée en 1998.
Citadelle de Blaye
. Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995. Une seconde guérite en pierre a été remontée en 1998.
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Citadelle de Blaye<br>. Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995.
Citadelle de Blaye
. Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995.
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Citadelle de Blaye<br>.
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Citadelle de Blaye<br>. Au fond, guérite en pierre du bastion des Pères, surmontée d'une fleur de lys, emblème de la monarchie française.
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. Au fond, guérite en pierre du bastion des Pères, surmontée d'une fleur de lys, emblème de la monarchie française.
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Citadelle de Blaye<br>.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Dauphine. Elle est avec la porte Royale l'un des deux accès à la place-forte. Édifiée en 1689, elle est précédée d'un pont dormant et d'une demi-lune. L’entrée de la porte Dauphine est percée dans l’enceinte ceinturant la place. Elle ouvre sur un passage couvert qui débouche sur un corps de garde.
Citadelle de Blaye
. La porte Dauphine. Elle est avec la porte Royale l'un des deux accès à la place-forte. Édifiée en 1689, elle est précédée d'un pont dormant et d'une demi-lune. L’entrée de la porte Dauphine est percée dans l’enceinte ceinturant la place. Elle ouvre sur un passage couvert qui débouche sur un corps de garde.
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Citadelle de Blaye<br>. Le corps de garde.
Citadelle de Blaye
. Le corps de garde.
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Citadelle de Blaye<br>. Casernements.
Citadelle de Blaye
. Casernements.
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Citadelle de Blaye<br>.
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Citadelle de Blaye<br>. Ancienne cuisine.
Citadelle de Blaye
. Ancienne cuisine.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. C'est un ensemble monastique érigé sous le règne du roi Henri IV afin de servir de lieu de culte à la garnison établie dans l'ancienne place-forte. Aujourd'hui désacralisé, il se compose d'une église flanquée d'un clocher trapu couronné d'un dôme, de bâtiments conventuels et d'un cloître conservant des voûtes présentant des traces de décor peint.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. C'est un ensemble monastique érigé sous le règne du roi Henri IV afin de servir de lieu de culte à la garnison établie dans l'ancienne place-forte. Aujourd'hui désacralisé, il se compose d'une église flanquée d'un clocher trapu couronné d'un dôme, de bâtiments conventuels et d'un cloître conservant des voûtes présentant des traces de décor peint.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. Jusqu’à la construction du Couvent des Minimes, la ville haute n’intègre aucune vie religieuse. Hors ses murs, les églises paroissiales de Saint-Romain et Saint-Sauveur assurent ce rôle. A la sortie des guerres de religion, le gouverneur de Blaye, Jean-Paul d’Esparbès de Lussan, décide d’offrir la possibilité d’un service cultuel aux gens d’armes cantonnés dans la ville close.
Ainsi, au XVIIe siècle, l’ordre des Minimes, l’une des congrégations les plus austères constituées par l’église, s’y implante. Il s’agit d’un positionnement catholique incontestable contre tout développement de la pensée réformée protestante. La première pierre du couvent est posée le 13 mai 1607 et l’édifice terminé en 1611 est consacré par le Cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. Jusqu’à la construction du Couvent des Minimes, la ville haute n’intègre aucune vie religieuse. Hors ses murs, les églises paroissiales de Saint-Romain et Saint-Sauveur assurent ce rôle. A la sortie des guerres de religion, le gouverneur de Blaye, Jean-Paul d’Esparbès de Lussan, décide d’offrir la possibilité d’un service cultuel aux gens d’armes cantonnés dans la ville close. Ainsi, au XVIIe siècle, l’ordre des Minimes, l’une des congrégations les plus austères constituées par l’église, s’y implante. Il s’agit d’un positionnement catholique incontestable contre tout développement de la pensée réformée protestante. La première pierre du couvent est posée le 13 mai 1607 et l’édifice terminé en 1611 est consacré par le Cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. Lorsque la ville haute est transformée en place militaire par Vauban, le couvent est conservé.
Les Pères Minimes officient jusqu’à la Révolution. Ils administrent les sacrements aux malades, servent d’aumôniers auprès de la garnison de la citadelle et du Fort-Pâté. En outre, ils rendent service aux curés du voisinage. A la Révolution, le couvent composé d’une église, de bâtiments conventuels et d’un cloître est déconsacré et réquisitionné.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. Lorsque la ville haute est transformée en place militaire par Vauban, le couvent est conservé. Les Pères Minimes officient jusqu’à la Révolution. Ils administrent les sacrements aux malades, servent d’aumôniers auprès de la garnison de la citadelle et du Fort-Pâté. En outre, ils rendent service aux curés du voisinage. A la Révolution, le couvent composé d’une église, de bâtiments conventuels et d’un cloître est déconsacré et réquisitionné.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. L’ordre mendiant des Minimes impose le vœu de pauvreté. Cependant, malgré l’architecture sévère, on peut remarquer le soin apporté aux décors qui sont parvenus jusqu’à nous, dans la chapelle latérale et le déambulatoire du cloître.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. L’ordre mendiant des Minimes impose le vœu de pauvreté. Cependant, malgré l’architecture sévère, on peut remarquer le soin apporté aux décors qui sont parvenus jusqu’à nous, dans la chapelle latérale et le déambulatoire du cloître.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. L’ordre mendiant des Minimes impose le vœu de pauvreté. Cependant, malgré l’architecture sévère, on peut remarquer le soin apporté aux décors qui sont parvenus jusqu’à nous, dans la chapelle latérale et le déambulatoire du cloître.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. L’ordre mendiant des Minimes impose le vœu de pauvreté. Cependant, malgré l’architecture sévère, on peut remarquer le soin apporté aux décors qui sont parvenus jusqu’à nous, dans la chapelle latérale et le déambulatoire du cloître.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. Traces de décor peint du XVIIe. Roses et feuilles de chêne.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. Traces de décor peint du XVIIe. Roses et feuilles de chêne.
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Citadelle de Blaye<br>. Le couvent des Minimes. Traces de décor peint du XVIIIe. Le cadre est moderne.
Citadelle de Blaye
. Le couvent des Minimes. Traces de décor peint du XVIIIe. Le cadre est moderne.
88
Citadelle de Blaye<br>. Plus grand estuaire d’Europe, la Gironde s’étend de l’océan au Bec d’Ambès, point de confluence entre la Dordogne et la Garonne. Cette voie maritime a connu de nombreux conflits, notamment lors des incursions vikings, à l’époque où le duché de Guyenne fut possession des rois d’Angleterre entre 1188 et 1453, ou encore lors des guerres napoléoniennes. Dès le Moyen Âge, les échanges commerciaux s’intensifient, Bordeaux devient un port majeur Cependant, si le fleuve garantit l’essor économique de la cité girondine, il n’en représente pas moins une porte ouverte vers Bordeaux et donc une faiblesse.
Pour contrôler cette voie d’accès, Louis XIV demande à Sébastien Le Prestre de Vauban, futur maréchal de France, alors commissaire général aux fortifications, d’améliorer la défense de Blaye. En 1685, celui-ci visite ce promontoire déjà militarisé situé à 30 km en aval de Bordeaux et 60 km en amont de l’océan. Vauban y reprend l’idée du gouverneur de la ville, le duc de Saint-Simon : verrouiller l’estuaire.
Citadelle de Blaye
. Plus grand estuaire d’Europe, la Gironde s’étend de l’océan au Bec d’Ambès, point de confluence entre la Dordogne et la Garonne. Cette voie maritime a connu de nombreux conflits, notamment lors des incursions vikings, à l’époque où le duché de Guyenne fut possession des rois d’Angleterre entre 1188 et 1453, ou encore lors des guerres napoléoniennes. Dès le Moyen Âge, les échanges commerciaux s’intensifient, Bordeaux devient un port majeur Cependant, si le fleuve garantit l’essor économique de la cité girondine, il n’en représente pas moins une porte ouverte vers Bordeaux et donc une faiblesse. Pour contrôler cette voie d’accès, Louis XIV demande à Sébastien Le Prestre de Vauban, futur maréchal de France, alors commissaire général aux fortifications, d’améliorer la défense de Blaye. En 1685, celui-ci visite ce promontoire déjà militarisé situé à 30 km en aval de Bordeaux et 60 km en amont de l’océan. Vauban y reprend l’idée du gouverneur de la ville, le duc de Saint-Simon : verrouiller l’estuaire.
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Citadelle de Blaye<br>. LE VERROU DE L’ESTUAIRE<br> Ingénieur et architecte, Vauban améliore et perfectionne la défense des places fortes pour les adapter aux progrès de l’artillerie. Il met en place une véritable « ceinture de fer » sur les frontières du royaume de France et réalise pas loin de 160 ouvrages fortifiés.
La portée des canons ne permettant pas de couvrir les quelque 3 km de large d l’estuaire dans le secteur de Blaye, Vauban y établit un triptyque aussi défensif qu’offensif avec la citadelle de Blaye sur la rive droite, Fort-Pâté au centre sur une île artificielle (banc de sable né en 1650 et stabilisé par le fort), et Fort-Médoc sur la rive gauche, le Verrou est créé. Il ne connaîtra aucune attaque jusqu’en 1814.
Citadelle de Blaye
. LE VERROU DE L’ESTUAIRE
Ingénieur et architecte, Vauban améliore et perfectionne la défense des places fortes pour les adapter aux progrès de l’artillerie. Il met en place une véritable « ceinture de fer » sur les frontières du royaume de France et réalise pas loin de 160 ouvrages fortifiés. La portée des canons ne permettant pas de couvrir les quelque 3 km de large d l’estuaire dans le secteur de Blaye, Vauban y établit un triptyque aussi défensif qu’offensif avec la citadelle de Blaye sur la rive droite, Fort-Pâté au centre sur une île artificielle (banc de sable né en 1650 et stabilisé par le fort), et Fort-Médoc sur la rive gauche, le Verrou est créé. Il ne connaîtra aucune attaque jusqu’en 1814.
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Citadelle de Blaye<br>. Place d'armes.
Citadelle de Blaye
. Place d'armes.
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Citadelle de Blaye<br>. Jardin des soldats.
Citadelle de Blaye
. Jardin des soldats.
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Citadelle de Blaye<br>. 
La manutention (Musée archéologique). Originellement conçu comme prison militaire, ce bâtiment doit sa construction au gouverneur Claude de Rouvroy de Saint-Simon. La trace de ses armoiries, martelées à la Révolution, est encore perceptible sur la façade. Converti en manutention et en boulangerie en 1831, il est désaffecté au sortir de la Seconde Guerre mondiale et accueille depuis peu le musée archéologique de la ville. Divers instruments utilisés pour le triage des céréales (trieur à étage, tarare) illustrent les techniques de meunerie d'autrefois, et rappellent que la citadelle était autrefois dotée de ses propres moulins et de ses propres enclos cultivés (potagers, enclos céréaliers).
Citadelle de Blaye
. La manutention (Musée archéologique). Originellement conçu comme prison militaire, ce bâtiment doit sa construction au gouverneur Claude de Rouvroy de Saint-Simon. La trace de ses armoiries, martelées à la Révolution, est encore perceptible sur la façade. Converti en manutention et en boulangerie en 1831, il est désaffecté au sortir de la Seconde Guerre mondiale et accueille depuis peu le musée archéologique de la ville. Divers instruments utilisés pour le triage des céréales (trieur à étage, tarare) illustrent les techniques de meunerie d'autrefois, et rappellent que la citadelle était autrefois dotée de ses propres moulins et de ses propres enclos cultivés (potagers, enclos céréaliers).
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Citadelle de Blaye<br>. Ce pavillon hébergeait les officiers supérieurs, ainsi que le commandant de la place. La duchesse de Berry, Marie Caroline, y fut emprisonnée du 15 novembre 1832 au 8 juin 1833, sous la surveillance de Bugeaud.
Citadelle de Blaye
. Ce pavillon hébergeait les officiers supérieurs, ainsi que le commandant de la place. La duchesse de Berry, Marie Caroline, y fut emprisonnée du 15 novembre 1832 au 8 juin 1833, sous la surveillance de Bugeaud.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte de Liverneuf. 
Elle est l'une des anciennes portes médiévales de l'ancienne ville-haute de Blaye, détruite au XVIIe siècle pour laisser la place à la citadelle. Édifiée au XIIIe siècle, elle se compose d'une porte ogivale surmontée d'une tour barlongue, laquelle est agrandie au XVIIe siècle afin de servir de logement aux officiers.
Citadelle de Blaye
. La porte de Liverneuf. Elle est l'une des anciennes portes médiévales de l'ancienne ville-haute de Blaye, détruite au XVIIe siècle pour laisser la place à la citadelle. Édifiée au XIIIe siècle, elle se compose d'une porte ogivale surmontée d'une tour barlongue, laquelle est agrandie au XVIIe siècle afin de servir de logement aux officiers.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Royale. Réalisée en 1685, elle est l'un des deux accès à la citadelle. La sophistication de son système de défense en fait l'une des réalisations majeures de Vauban : deux ponts-dormants, une demi-lune, une poivrière et un vestibule de forme ovoïde barré par deux ponts-levis étaient conçus pour protéger la porte d'éventuelles velléités ennemies.
Citadelle de Blaye
. La porte Royale. Réalisée en 1685, elle est l'un des deux accès à la citadelle. La sophistication de son système de défense en fait l'une des réalisations majeures de Vauban : deux ponts-dormants, une demi-lune, une poivrière et un vestibule de forme ovoïde barré par deux ponts-levis étaient conçus pour protéger la porte d'éventuelles velléités ennemies.
96
Citadelle de Blaye<br>. La Porte Royale est l'entrée principale conçue par Vauban..
Citadelle de Blaye
. La Porte Royale est l'entrée principale conçue par Vauban..
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Royale.
Citadelle de Blaye
. La porte Royale.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Royale. Le vestibule de forme ovoïde.
Citadelle de Blaye
. La porte Royale. Le vestibule de forme ovoïde.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Royale. Le vestibule de forme ovoïde.
Citadelle de Blaye
. La porte Royale. Le vestibule de forme ovoïde.
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Citadelle de Blaye<br>. La porte Royale. Le pont dorant et le pont-levis.
Citadelle de Blaye
. La porte Royale. Le pont dorant et le pont-levis.
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Citadelle de Blaye<br>. Bouches à canon pour tirer dans les douves sèches.
Citadelle de Blaye
. Bouches à canon pour tirer dans les douves sèches.
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Citadelle de Blaye<br>. Les tours arasées du château des Rudel.
Citadelle de Blaye
. Les tours arasées du château des Rudel.
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Citadelle de Blaye<br>. Les souterrains permettaient de relier les différents bastions à l'abri des tirs de l'adversaire.
Citadelle de Blaye
. Les souterrains permettaient de relier les différents bastions à l'abri des tirs de l'adversaire.
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Citadelle de Blaye<br>. Salle de tir.
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. Salle de tir.
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>. La puissante tour de Diane dont les fondations de mesure 9 m de diamètre. Un escalier à vis aménagé dans l’épaisseur du mur intérieur la desservait.
Citadelle de Blaye
. La puissante tour de Diane dont les fondations de mesure 9 m de diamètre. Un escalier à vis aménagé dans l’épaisseur du mur intérieur la desservait.
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>. Stand de tir.
Citadelle de Blaye
. Stand de tir.
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Citadelle de Blaye<br>. Stand de tir.
Citadelle de Blaye
. Stand de tir.
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>.
Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye<br>. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. La construction du château dit « des Rudel » se fait essentiellement entre le XIIe et le XIVe siècle. À cette époque le promontoire qu’offre Blaye sur la Gironde est déjà un poste militaire important qu’il faut placer sous bonne garde. Cette résidence des seigneurs de la Blaye tient son nom des premiers châtelains du site, et notamment de Jaufré Rudel, dit « prince de Blaye ». Ce dernier est l’un des premiers troubadours ainsi qu’un des fondateurs de la langue d’Oc et de la notion d’amour courtois.
Citadelle de Blaye
. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. La construction du château dit « des Rudel » se fait essentiellement entre le XIIe et le XIVe siècle. À cette époque le promontoire qu’offre Blaye sur la Gironde est déjà un poste militaire important qu’il faut placer sous bonne garde. Cette résidence des seigneurs de la Blaye tient son nom des premiers châtelains du site, et notamment de Jaufré Rudel, dit « prince de Blaye ». Ce dernier est l’un des premiers troubadours ainsi qu’un des fondateurs de la langue d’Oc et de la notion d’amour courtois.
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Citadelle de Blaye<br>. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. Aujourd’hui à l’état des vestiges, le château médiéval est cependant préservé et maintenu en état lors des transformations opérées par Vauban à la fin du XVIIe siècle. Il sert un effet de résidence au gouverneur de la citadelle. Après le siège de 1814 par les Anglais, les autorités militaires décident d’araser les sommets de ces tours qui peuvent gêner les tirs d’artillerie.
De plan triangulaire, le château a cependant fière allure avec ses tours et son chemin de ronde. Il en subsiste notamment une porte entre deux tours, une barbacane absorbé dans le bastion de Vauban, des tours arasées, des courtines et des contreforts rajoutés par Ferry.
Citadelle de Blaye
. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. Aujourd’hui à l’état des vestiges, le château médiéval est cependant préservé et maintenu en état lors des transformations opérées par Vauban à la fin du XVIIe siècle. Il sert un effet de résidence au gouverneur de la citadelle. Après le siège de 1814 par les Anglais, les autorités militaires décident d’araser les sommets de ces tours qui peuvent gêner les tirs d’artillerie. De plan triangulaire, le château a cependant fière allure avec ses tours et son chemin de ronde. Il en subsiste notamment une porte entre deux tours, une barbacane absorbé dans le bastion de Vauban, des tours arasées, des courtines et des contreforts rajoutés par Ferry.
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Citadelle de Blaye<br>. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. L'ancien château-fort des seigneurs de Blaye construit par Wulgrin Rudel(XIIe siècle) est intégré à la citadelle par Vauban. Il possédait 6 tours (Donjon, tour de la Cloche, tour de la Décharge, tour du Trésor, tour de Diane et tour de la Porte). Transformé en logis pour les gouverneurs militaires de la place, il est partiellement remanié au XVIIe siècle. Abandonné à partir de 1820, le château est en cours de restauration.
Citadelle de Blaye
. Ruines du château des Rudel dans la citadelle. L'ancien château-fort des seigneurs de Blaye construit par Wulgrin Rudel(XIIe siècle) est intégré à la citadelle par Vauban. Il possédait 6 tours (Donjon, tour de la Cloche, tour de la Décharge, tour du Trésor, tour de Diane et tour de la Porte). Transformé en logis pour les gouverneurs militaires de la place, il est partiellement remanié au XVIIe siècle. Abandonné à partir de 1820, le château est en cours de restauration.
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Citadelle de Blaye<br>. Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 le long des frontières et des côtes françaises. Ce système défensif remplace les fortifications bastionnées mises en place notamment par Vauban. Il doit son nom (non officiel) à son concepteur et promoteur, le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. Suite à la guerre de l870 et grâce aux formidables .progrès de l'artillerie des années 1880, l’estuaire est protégé dès son embouchure (11 km de large) par différentes batteries (entre le Verdon et Royan). Une deuxième ligne de batteries est implantée au niveau du Verrou de l’estuaire, sur les mêmes emplacements que ceux choisis par Vauban. 
Les ouvrages présents sont les «vestiges de .ces batteries d’artillerie. Sur la butte en terre sont placés des canons de gros calibre, dont subsiste encore au sol les rails permettant d’ajuster les tirs. Entre ceux-ci, on y trouve des magasins à obus, fermés par des portes métalliques.
Les nouveaux explosifs particulièrement efficaces, il devient indispensable de stocker les poudres nécessaires au tir, ainsi que certaines munitions, à l’abri sous terre. Ainsi, les galeries existantes sont réutilisées pour construire des magasins à poudre, et un monte-charge est installé, afin d’approvisionner rapidement en munitions les batteries de surface.
Citadelle de Blaye
. Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 le long des frontières et des côtes françaises. Ce système défensif remplace les fortifications bastionnées mises en place notamment par Vauban. Il doit son nom (non officiel) à son concepteur et promoteur, le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. Suite à la guerre de l870 et grâce aux formidables .progrès de l'artillerie des années 1880, l’estuaire est protégé dès son embouchure (11 km de large) par différentes batteries (entre le Verdon et Royan). Une deuxième ligne de batteries est implantée au niveau du Verrou de l’estuaire, sur les mêmes emplacements que ceux choisis par Vauban. Les ouvrages présents sont les «vestiges de .ces batteries d’artillerie. Sur la butte en terre sont placés des canons de gros calibre, dont subsiste encore au sol les rails permettant d’ajuster les tirs. Entre ceux-ci, on y trouve des magasins à obus, fermés par des portes métalliques. Les nouveaux explosifs particulièrement efficaces, il devient indispensable de stocker les poudres nécessaires au tir, ainsi que certaines munitions, à l’abri sous terre. Ainsi, les galeries existantes sont réutilisées pour construire des magasins à poudre, et un monte-charge est installé, afin d’approvisionner rapidement en munitions les batteries de surface.
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Citadelle de Blaye<br>.La poudrière. L’endroit le plus dangereux d’une citadelle vouée à l’artillerie est celui où l’on conserve les munitions, en l’occurrence de la poudre servant à tirer au canon. Ce bâtiment, appelé « poudrière » ou « magasin à poudre », peut contenir environ 25 tonnes de poudre réparties en plus de 500 tonnelets cerclés de bois de 100 livres chacun renfermant de la poudre noire, mélange de soufre, de salpêtre et de charbon de bois. Comme l’affirme Vauban : « Si par malheur le feu y prenait, cette catastrophe serait capable de tuer la moitié des habitants. »
Citadelle de Blaye
.La poudrière. L’endroit le plus dangereux d’une citadelle vouée à l’artillerie est celui où l’on conserve les munitions, en l’occurrence de la poudre servant à tirer au canon. Ce bâtiment, appelé « poudrière » ou « magasin à poudre », peut contenir environ 25 tonnes de poudre réparties en plus de 500 tonnelets cerclés de bois de 100 livres chacun renfermant de la poudre noire, mélange de soufre, de salpêtre et de charbon de bois. Comme l’affirme Vauban : « Si par malheur le feu y prenait, cette catastrophe serait capable de tuer la moitié des habitants. »
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Citadelle de Blaye<br>.La poudrière. Aussi, la construction d’une poudrière implique-t-elle une série de précautions. Il faut éviter les accidents, prévenir les intentions criminelles, la protéger des tirs ennemis. C’est pourquoi Vauban établit un plan-type, que l’on retrouve dans plusieurs de ses places fortes. C’est donc le même dispositif architectural que l'on peut voir ici à la citadelle de Blaye ou au Fort-Médoc, sur l’autre rive de la Gironde. Sur le toit, deux paratonnerres.
Citadelle de Blaye
.La poudrière. Aussi, la construction d’une poudrière implique-t-elle une série de précautions. Il faut éviter les accidents, prévenir les intentions criminelles, la protéger des tirs ennemis. C’est pourquoi Vauban établit un plan-type, que l’on retrouve dans plusieurs de ses places fortes. C’est donc le même dispositif architectural que l'on peut voir ici à la citadelle de Blaye ou au Fort-Médoc, sur l’autre rive de la Gironde. Sur le toit, deux paratonnerres.
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Citadelle de Blaye<br>.La poudrière. Le bâtiment est de plan rectangulaire. A l'intérieur, une salle unique à l'épreuve des projectiles est voûtée en berceau, le sol étant en plancher de bois pour lutter contre l'humidité
Citadelle de Blaye
.La poudrière. Le bâtiment est de plan rectangulaire. A l'intérieur, une salle unique à l'épreuve des projectiles est voûtée en berceau, le sol étant en plancher de bois pour lutter contre l'humidité
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Citadelle de Blaye<br>.La poudrière. Les murs peuvent atteindre 2 m d’épaisseur et sont renforcés à l'extérieur par des contreforts qui les consolident en cas d’explosion. Les évents d’aération sont percés en chicane. Enfin, on y pénètre chaussé de sabots de bois afin d’éviter toute étincelle.
Citadelle de Blaye
.La poudrière. Les murs peuvent atteindre 2 m d’épaisseur et sont renforcés à l'extérieur par des contreforts qui les consolident en cas d’explosion. Les évents d’aération sont percés en chicane. Enfin, on y pénètre chaussé de sabots de bois afin d’éviter toute étincelle.
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Citadelle de Blaye<br>.La poudrière.
Citadelle de Blaye
.La poudrière.
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Citadelle de Blaye<br>. Vue de la ville avec le vignoble de l'échauguette.
Citadelle de Blaye
. Vue de la ville avec le vignoble de l'échauguette.
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Le bec d'Ambès.
Le bec d'Ambès.
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Le bec d'Ambès.
Le bec d'Ambès.
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Bourg sur Gironde. <br> Porte de Blaye.
Bourg sur Gironde.
Porte de Blaye.
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Bourg sur Gironde. <br> Porte de Blaye.
Bourg sur Gironde.
Porte de Blaye.
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Bourg sur Gironde. <br>1638-1988. 350ème anniversaire de la naissance du roi Louis XIV. Cette plaque a été apposée le 17 septembre 1988 en présence de Monseigneur le duc d'Anjou, ainé des descendants du Grand Roi et de Monsieur le docteur Groulier, maire de Bourg-sur-Gironde, afin de rappeler le séjour que firent le jeune roi et sa mère en 1650, attendant la reddition de Bordeaux et la fin de la fronde en cette ville fidèle.
Bourg sur Gironde.
1638-1988. 350ème anniversaire de la naissance du roi Louis XIV. Cette plaque a été apposée le 17 septembre 1988 en présence de Monseigneur le duc d'Anjou, ainé des descendants du Grand Roi et de Monsieur le docteur Groulier, maire de Bourg-sur-Gironde, afin de rappeler le séjour que firent le jeune roi et sa mère en 1650, attendant la reddition de Bordeaux et la fin de la fronde en cette ville fidèle.
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Bourg sur Gironde. <br>
Bourg sur Gironde.
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Bourg sur Gironde. <br>
Bourg sur Gironde.
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Bourg sur Gironde. <br> L’emplacement a connu successivement la villa gallo-romaine des Pontii, un château médiéval, une citadelle aménagée à la fin du XVIème siècle et une chartreuse, appelée « Château de la Citadelle ». La citadelle a tant marqué la population et l’histoire qu’aujourd’hui encore, et même après sa destruction en 1664, les Bourquais appellent « Château de la Citadelle », la chartreuse qui lui a succédée en 1723. Le « Château » connaît donc une vie sans histoire passant entre les mains de nobles familles et même d’un archevêque et ce  jusqu’en 1940, mais à  l’Occupation les Allemands le réquisitionnent. Ils incendieront le bâtiment lors de la Débâcle, en août 1944. La ville reconstruira la chartreuse en 1963 en ne conservant que les murs extérieurs. Ses jardins à la française et sa terrasse surplombant la Dordogne, lui confèrent un caractère qui fait la fierté des Bourquais.
Bourg sur Gironde.
L’emplacement a connu successivement la villa gallo-romaine des Pontii, un château médiéval, une citadelle aménagée à la fin du XVIème siècle et une chartreuse, appelée « Château de la Citadelle ». La citadelle a tant marqué la population et l’histoire qu’aujourd’hui encore, et même après sa destruction en 1664, les Bourquais appellent « Château de la Citadelle », la chartreuse qui lui a succédée en 1723. Le « Château » connaît donc une vie sans histoire passant entre les mains de nobles familles et même d’un archevêque et ce jusqu’en 1940, mais à l’Occupation les Allemands le réquisitionnent. Ils incendieront le bâtiment lors de la Débâcle, en août 1944. La ville reconstruira la chartreuse en 1963 en ne conservant que les murs extérieurs. Ses jardins à la française et sa terrasse surplombant la Dordogne, lui confèrent un caractère qui fait la fierté des Bourquais.
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Bourg sur Gironde. <br> La première pierre de taille qu’on posa sur cet emplacement fut pour la résidence gallo-romaine des Pontii, noble famille de la nouvelle cité de «Burgus Leonti» qui s’établit dans ce paysage déjà enchanteur.
C’est au Moyen-Âge que le site devient une place forte avec la construction d’un château bâti sur la hauteur, “montagne dont le sommet était entouré de hautes murailles et de tours dont le faîte servait à la fois à l’ornement et à la défense'’ (S. Apollinaire, Ve siècle).
Bourg sur Gironde.
La première pierre de taille qu’on posa sur cet emplacement fut pour la résidence gallo-romaine des Pontii, noble famille de la nouvelle cité de «Burgus Leonti» qui s’établit dans ce paysage déjà enchanteur. C’est au Moyen-Âge que le site devient une place forte avec la construction d’un château bâti sur la hauteur, “montagne dont le sommet était entouré de hautes murailles et de tours dont le faîte servait à la fois à l’ornement et à la défense'’ (S. Apollinaire, Ve siècle).
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Bourg sur Gironde. <br> A la fin des guerres de religion, le Duc d’Epernon transforme ce fortin en une véritable citadelle qu’il destine au roi Henri IV en 1596. Mais celle-ci est détruite en 1663.
On érige un nouveau château - tel qu’il nous apparaît aujourd’hui - en 1723 en lui conservant la dénomination de citadelle.
Depuis, à côté de cette chartreuse néo-classique, les aménagements architecturaux et paysagers offrent de multiples curiosités et un point de vue incomparable.
Lieu d’agrément et de découvertes, la citadelle devient un lieu de promenade bucolique et historique.
Bourg sur Gironde.
A la fin des guerres de religion, le Duc d’Epernon transforme ce fortin en une véritable citadelle qu’il destine au roi Henri IV en 1596. Mais celle-ci est détruite en 1663. On érige un nouveau château - tel qu’il nous apparaît aujourd’hui - en 1723 en lui conservant la dénomination de citadelle. Depuis, à côté de cette chartreuse néo-classique, les aménagements architecturaux et paysagers offrent de multiples curiosités et un point de vue incomparable. Lieu d’agrément et de découvertes, la citadelle devient un lieu de promenade bucolique et historique.
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Bourg sur Gironde. <br> D'anciennes carrières de pierre situées dans la falaise, sous le château de la citadelle, sont transformées en cuves à pétrole en 1939. Sept cuves de 44 à 65 mètres de long sont creusées, sur une hauteur de 11 mètres sous plafond et 8,50 mètres de large. En juin 1940, l'armée allemande en prend possession. Elle y stockera des produits pétroliers livrés par des cargos italiens jusqu'en 1944. Un pétrolier italien, le Clizia, sera sabordé par la Kriegsmarine en août 1944. Son épave gît encore dans la Dordogne.
Bourg sur Gironde.
D'anciennes carrières de pierre situées dans la falaise, sous le château de la citadelle, sont transformées en cuves à pétrole en 1939. Sept cuves de 44 à 65 mètres de long sont creusées, sur une hauteur de 11 mètres sous plafond et 8,50 mètres de large. En juin 1940, l'armée allemande en prend possession. Elle y stockera des produits pétroliers livrés par des cargos italiens jusqu'en 1944. Un pétrolier italien, le Clizia, sera sabordé par la Kriegsmarine en août 1944. Son épave gît encore dans la Dordogne.
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Bourg sur Gironde. <br>
Bourg sur Gironde.
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Bourg sur Gironde. <br> Place du District. Cette place est baptisée ainsi en souvenir du statut de chef-lieu de District octroyé à Bourg en 1790. A cet endroit, se trouvaient jusqu'alors, les jardins du couvent des Pères Récollets.
C'est en 1820 que l'on réaménage la place et que l'on plante en bordure de falaise, un alignement d'ormes, dont un seul subsiste aujourd'hui.
Bourg sur Gironde.
Place du District. Cette place est baptisée ainsi en souvenir du statut de chef-lieu de District octroyé à Bourg en 1790. A cet endroit, se trouvaient jusqu'alors, les jardins du couvent des Pères Récollets. C'est en 1820 que l'on réaménage la place et que l'on plante en bordure de falaise, un alignement d'ormes, dont un seul subsiste aujourd'hui.
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Bourg sur Gironde. <br> Place du District. En 1898, François Daleau, préhistorien de renom, qui découvre en 1881, la grotte de Pair-non-Pair et dont une partie des collections est conservée au Musée d'Aquitaine et au Muséum d'histoire naturelle à Bordeaux, fait installer sur la place, deux canons datés de 1784 afin de rappeler qu'autrefois Bourg était une cité fortifiée et redoutée.
Bourg sur Gironde.
Place du District. En 1898, François Daleau, préhistorien de renom, qui découvre en 1881, la grotte de Pair-non-Pair et dont une partie des collections est conservée au Musée d'Aquitaine et au Muséum d'histoire naturelle à Bordeaux, fait installer sur la place, deux canons datés de 1784 afin de rappeler qu'autrefois Bourg était une cité fortifiée et redoutée.
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Bourg sur Gironde. <br> Place du District. En 1933, une stèle commémorative est érigée ici en son hommage par Gabrielle Dumontet, sculpteur-statuaire, originaire de Bourg.
Bourg sur Gironde.
Place du District. En 1933, une stèle commémorative est érigée ici en son hommage par Gabrielle Dumontet, sculpteur-statuaire, originaire de Bourg.
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Bourg sur Gironde. <br> La Halle. 
Dès 1535, Bourg possède une halle Située au cœur de la ville.
C'est en 1867 que l'architecte Brun, propose les plans de l'actuelle halle, un bâti à l'allure fine et élancée composé de 14 colonnettes en fonte, d'un soubassement en pierre, le tout surmonté par un toit en ardoise.
Bourg sur Gironde.
La Halle. Dès 1535, Bourg possède une halle Située au cœur de la ville. C'est en 1867 que l'architecte Brun, propose les plans de l'actuelle halle, un bâti à l'allure fine et élancée composé de 14 colonnettes en fonte, d'un soubassement en pierre, le tout surmonté par un toit en ardoise.
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Bourg sur Gironde. <br> La Halle. La halle étant entourée de tous les côtés par de hauts immeubles; ce choix Architectural permet ainsi d'éviter une sensation d'étouffement. Certains immeubles réalisés au XVIIIème siècle, sont reconnaissables à leurs mascarons, motifs architecturaux typiques de cette époque.
Aujourd'hui la halle accueille le marché hebdomadaire.
Bourg sur Gironde.
La Halle. La halle étant entourée de tous les côtés par de hauts immeubles; ce choix Architectural permet ainsi d'éviter une sensation d'étouffement. Certains immeubles réalisés au XVIIIème siècle, sont reconnaissables à leurs mascarons, motifs architecturaux typiques de cette époque. Aujourd'hui la halle accueille le marché hebdomadaire.
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Bourg sur Gironde. <br> La Jurade. 
C'est dans ce bâtiment que se réunissent les Jurats qui administrent la ville.
Ils possèdent depuis le XIIIème siècle, un pouvoir de justice en matière criminelle.
Au XVIIIème siècle, le maire exerce encore ce même pouvoir sur ses administrés.
Le fronton qui couronne la porte d'entrée garde en son centre la balance de la justice.
En effet le tribunal de Justice de Paix s'est installé en ces lieux à la fin de la Révolution.
Aujourd'hui l'Hôtel de la Jurade, dont la façade et le campanile datent de XVIIIème siècle, abrite l’office du Tourisme et le Syndicat d'initiative du Canton de Bourg.
Bourg sur Gironde.
La Jurade. C'est dans ce bâtiment que se réunissent les Jurats qui administrent la ville. Ils possèdent depuis le XIIIème siècle, un pouvoir de justice en matière criminelle. Au XVIIIème siècle, le maire exerce encore ce même pouvoir sur ses administrés. Le fronton qui couronne la porte d'entrée garde en son centre la balance de la justice. En effet le tribunal de Justice de Paix s'est installé en ces lieux à la fin de la Révolution. Aujourd'hui l'Hôtel de la Jurade, dont la façade et le campanile datent de XVIIIème siècle, abrite l’office du Tourisme et le Syndicat d'initiative du Canton de Bourg.
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Bourg sur Gironde. <br> Sur le côté de l’hôtel la Jurade, la maison dominant le fleuve a été construite par Martial Brizard, frère de Marie Brizard, la célèbre liquoriste bordelaise.
Bourg sur Gironde.
Sur le côté de l’hôtel la Jurade, la maison dominant le fleuve a été construite par Martial Brizard, frère de Marie Brizard, la célèbre liquoriste bordelaise.
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Bourg sur Gironde. <br> Certains immeubles réalisés au XVIIIème siècle, sont reconnaissables à leurs mascarons, motifs architecturaux typiques de cette époque.
Bourg sur Gironde.
Certains immeubles réalisés au XVIIIème siècle, sont reconnaissables à leurs mascarons, motifs architecturaux typiques de cette époque.
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Bourg sur Gironde. <br> Porte de la Mer ou du Port.
Bourg sur Gironde.
Porte de la Mer ou du Port.
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Bourg sur Gironde. <br>
Bourg sur Gironde.
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Bourg sur Gironde. <br>
Bourg sur Gironde.
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Bourg sur Gironde. <br> Porte de la Mer ou du Port, et son écusson anglais tout en haut.  Sa position inclinée est fort rare. Il est surmonté d'un casque de face, et il a pour tenants deux oiseaux, dont celui de droite est un coq ; la tête de l'autre est si fruste, qu'on n'en peut voir sa formen, mais c'est, peut être, un autre coq. Ces armoiries sont attribuées à l'un des Andron, seigneurs de Lansac, qui tiennent le château de Bourg pour le roi d'Angleterre jusqu'au XVe siècle.
Bourg sur Gironde.
Porte de la Mer ou du Port, et son écusson anglais tout en haut. Sa position inclinée est fort rare. Il est surmonté d'un casque de face, et il a pour tenants deux oiseaux, dont celui de droite est un coq ; la tête de l'autre est si fruste, qu'on n'en peut voir sa formen, mais c'est, peut être, un autre coq. Ces armoiries sont attribuées à l'un des Andron, seigneurs de Lansac, qui tiennent le château de Bourg pour le roi d'Angleterre jusqu'au XVe siècle.
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Bourg sur Gironde. <br> Maison mauresque. Cette villa de style mauresque surplombe le village et les rives de la Dordogne. Construite vers le début du XXème siècle,  le propriétaire,  fonctionnaire coloniale, souhaitait profiter de sa retraite à Bourg tout en gardant les souvenirs de ses états de service passés en Afrique du nord. Aujourd'hui propriété privée, ses extérieurs surprennent encore les visiteurs qui l'aperçoivent depuis le port ou du haut de la Porte de la mer.
Bourg sur Gironde.
Maison mauresque. Cette villa de style mauresque surplombe le village et les rives de la Dordogne. Construite vers le début du XXème siècle, le propriétaire, fonctionnaire coloniale, souhaitait profiter de sa retraite à Bourg tout en gardant les souvenirs de ses états de service passés en Afrique du nord. Aujourd'hui propriété privée, ses extérieurs surprennent encore les visiteurs qui l'aperçoivent depuis le port ou du haut de la Porte de la mer.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828.
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828. Il est construit en pierre du Bourgeais et se présente sous forme de deux grands bassins : un bac de lavage et un de rinçage. Les lavandières y conversaient tant que ce lavoir fut rebâptisé par les Bourquais, habitants de Bourg, la
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828. Il est construit en pierre du Bourgeais et se présente sous forme de deux grands bassins : un bac de lavage et un de rinçage. Les lavandières y conversaient tant que ce lavoir fut rebâptisé par les Bourquais, habitants de Bourg, la "Chambre des députées" ! Il est continuellement alimenté en eau par une fontaine situé 20 mètres plus loin, aux pieds de la falaise.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828.
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828.
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828.
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828.
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Bourg sur Gironde. <br> Le lavoir couvert de 1828, au-dessus la ville mauresque..
Bourg sur Gironde.
Le lavoir couvert de 1828, au-dessus la ville mauresque..
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