<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de l’Immaculée  Conception. A la voûte : l’Assomption de Marie
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de l’Immaculée Conception. A la voûte : l’Assomption de Marie
155
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de l’Immaculée Conception. Au mur de face : la chute des anges rebelles
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de l’Immaculée Conception. Au mur de face : la chute des anges rebelles
156
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Le retable du premier quart du XVIIIe siècle provient de l’église des Carmes de Perpignan, les deux fondateurs de l’ordre figurent au soubassement et sur l’autel. Au bas du retable, deux statuettes : Saint François-Xavier (1506 – 1552), missionnaire jésuite en Inde et en Extrême-Orient et Saint Jérôme, ermite en Palestine, et traducteur au IVème siècle de la Bible. Au couronnement du retable le buste de Dieu le Père tenant dans ses mains le monde.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Le retable du premier quart du XVIIIe siècle provient de l’église des Carmes de Perpignan, les deux fondateurs de l’ordre figurent au soubassement et sur l’autel. Au bas du retable, deux statuettes : Saint François-Xavier (1506 – 1552), missionnaire jésuite en Inde et en Extrême-Orient et Saint Jérôme, ermite en Palestine, et traducteur au IVème siècle de la Bible. Au couronnement du retable le buste de Dieu le Père tenant dans ses mains le monde.
157
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Au centre la Vierge présente le scapulaire, symbole de protection, que les affiliés portent sous leurs vêtements.
De part et d’autre, deux saints jésuites dont la canonisation donna lieu en 1727 à des fêtes marquantes à Perpignan : Saint Stanislas Kostka (1550 – 1568), novice jésuite polonais et Saint Louis de Gonzague (1568 – 1591. Au-dessus de la niche centrale Saint Étienne tenant dans sa main la palme du martyre et de l’autre un livre supportant des pierres qui rappellent qu’Étienne mourut lapidé.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Au centre la Vierge présente le scapulaire, symbole de protection, que les affiliés portent sous leurs vêtements. De part et d’autre, deux saints jésuites dont la canonisation donna lieu en 1727 à des fêtes marquantes à Perpignan : Saint Stanislas Kostka (1550 – 1568), novice jésuite polonais et Saint Louis de Gonzague (1568 – 1591. Au-dessus de la niche centrale Saint Étienne tenant dans sa main la palme du martyre et de l’autre un livre supportant des pierres qui rappellent qu’Étienne mourut lapidé.
158
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Saint Léon et Sainte Émilie
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de Notre-Dame du Mont Carmel. Saint Léon et Sainte Émilie
159
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
160
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
161
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Le grand orgue. Le buffet (1500) et les volets (1504) qui servaient à protéger l'instrument de la poussière constituent un monument exceptionnel, unique en Europe par sa taille et son ancienneté. Le buffet est une structure en bois sculpté de style gothique flamboyant. La décoration sculptée est d'inspiration végétale, feuilles et rinceaux finement ciselés. L'instrument fut modifié au cours des siècles jusqu'à sa reconstruction en 1854 par le facteur Aristide Cavaillé-Coll avec 58 jeux sur quatre claviers manuels et pédalier.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Le grand orgue. Le buffet (1500) et les volets (1504) qui servaient à protéger l'instrument de la poussière constituent un monument exceptionnel, unique en Europe par sa taille et son ancienneté. Le buffet est une structure en bois sculpté de style gothique flamboyant. La décoration sculptée est d'inspiration végétale, feuilles et rinceaux finement ciselés. L'instrument fut modifié au cours des siècles jusqu'à sa reconstruction en 1854 par le facteur Aristide Cavaillé-Coll avec 58 jeux sur quatre claviers manuels et pédalier.
162
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Le grand orgue. Une tribune le soutient, semblant portée par une voûte en bois dont la clé pendante est sculptée d'une tête de maure. Celle-ci a une mâchoire articulée que l'organiste pouvait autrefois actionner à l'aide d'une pédale, à la grande joie des enfants. Elle semblait ricaner. Ce dispositif qui symbolise la possibilité de refuser la foi n'est pas rare dans les orgues hispaniques anciens.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Le grand orgue. Une tribune le soutient, semblant portée par une voûte en bois dont la clé pendante est sculptée d'une tête de maure. Celle-ci a une mâchoire articulée que l'organiste pouvait autrefois actionner à l'aide d'une pédale, à la grande joie des enfants. Elle semblait ricaner. Ce dispositif qui symbolise la possibilité de refuser la foi n'est pas rare dans les orgues hispaniques anciens.
163
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint-Laurent. Le retable (1873), néoclassique, en marbre de Villefranche, présente une unique niche abritant une belle statue grandeur nature en marbre de Carrare de saint Laurent, vêtu de la dalmatique des diacres, portant la palme et un gril rappelant son martyre., C'est une œuvre de Scipione Tadolini  (1822-1892). De part et d'autre, deux statuettes de production industrielle, à gauche Sainte Agnès, à droite Sainte Philomène.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint-Laurent. Le retable (1873), néoclassique, en marbre de Villefranche, présente une unique niche abritant une belle statue grandeur nature en marbre de Carrare de saint Laurent, vêtu de la dalmatique des diacres, portant la palme et un gril rappelant son martyre., C'est une œuvre de Scipione Tadolini (1822-1892). De part et d'autre, deux statuettes de production industrielle, à gauche Sainte Agnès, à droite Sainte Philomène.
164
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint-Laurent. Saint-Laurent et Sainte Catherine d’Alexandrie. De chaque coté, deux peintures murales : Saint-Barthélemy apôtre et Saint-Ferréol, martyr.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint-Laurent. Saint-Laurent et Sainte Catherine d’Alexandrie. De chaque coté, deux peintures murales : Saint-Barthélemy apôtre et Saint-Ferréol, martyr.
165
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>La chaire ventrue est ornée par les symboles des quatre évangélistes (l'homme pour Saint  Matthieu, le lion pour Saint Marc, le taureau pour Saint Luc et l'aigle pour Saint Jean).
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
La chaire ventrue est ornée par les symboles des quatre évangélistes (l'homme pour Saint Matthieu, le lion pour Saint Marc, le taureau pour Saint Luc et l'aigle pour Saint Jean).
166
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de Notre Dame dels Côrrecs. Le gisant est le cénotaphe du roi Sanche de Majorque qui, posa la première pierre de cette cathédrale visible sur le pilier droit dans la nef et qui fut enseveli dans l'église romane. C'est l'œuvre de Frederic Mares (1893-1991).
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de Notre Dame dels Côrrecs. Le gisant est le cénotaphe du roi Sanche de Majorque qui, posa la première pierre de cette cathédrale visible sur le pilier droit dans la nef et qui fut enseveli dans l'église romane. C'est l'œuvre de Frederic Mares (1893-1991).
167
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint François de Paule. Le retable, sculpté par Trémullas le père 1654- 57, achevé par L. Générés en 1659, premier baroque encore très sage.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint François de Paule. Le retable, sculpté par Trémullas le père 1654- 57, achevé par L. Générés en 1659, premier baroque encore très sage.
168
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>St François de Paule.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
St François de Paule.
169
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle des Saintes Eulalie et Julie. Le splendide  retable, financé par les chanoines et par un legs important de l'évêque Habert de Montmort, est l'œuvre la plus monumentale du carcassonnais Jean Jacques Meler (ou Melair) commandée en 1676 et terminée dès 1678, puis dorée par Jean Scriba, en 1682. C'est un magnifique exemple du retable de « goût français », caractérisé par un tableau central, ici les saintes Eulalie et Julie, et, de part et d'autre entre quatre colonnes salomoniques, deux statues, le plus souvent comme ici des saints Pierre (il tient les clefs du Royaume des cieux) et Paul (qui brandit l'épée, instrument de son exécution), au couronnement, Dieu le Père créateur ; du fait de la dimension imposante de l'ensemble, un registre intermédiaire porte au centre un tableau représentant Sainte Pétronille, et de chaque côté, un cartouche porté par des anges présentant les armes du chapitre que l'on retrouve à la clef de voûte, une étoile à huit branches.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle des Saintes Eulalie et Julie. Le splendide retable, financé par les chanoines et par un legs important de l'évêque Habert de Montmort, est l'œuvre la plus monumentale du carcassonnais Jean Jacques Meler (ou Melair) commandée en 1676 et terminée dès 1678, puis dorée par Jean Scriba, en 1682. C'est un magnifique exemple du retable de « goût français », caractérisé par un tableau central, ici les saintes Eulalie et Julie, et, de part et d'autre entre quatre colonnes salomoniques, deux statues, le plus souvent comme ici des saints Pierre (il tient les clefs du Royaume des cieux) et Paul (qui brandit l'épée, instrument de son exécution), au couronnement, Dieu le Père créateur ; du fait de la dimension imposante de l'ensemble, un registre intermédiaire porte au centre un tableau représentant Sainte Pétronille, et de chaque côté, un cartouche porté par des anges présentant les armes du chapitre que l'on retrouve à la clef de voûte, une étoile à huit branches.
170
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Pierre.Le retable provient de l’église romane de Saint-Jean le Vieux. Ce retable de bois doré de tradition gothique date de la fin du XVe siècle. Au centre : Saint-Pierre vêtu en pape siège sur un trône et présent un livre et les clés. Registre supérieur : l’adoration des mages et la crucifixion de Jésus. De part et d’autre, des panneaux sculptés présentent des épisodes marquants de la vie de l’apôtre : A gauche, de haut en bas : l’appel par Jésus au lac de Tibériade ; la prédication (la chaire) de Saint-Pierre ; la résurrection de Tabitha, épisode au des actes des apôtres.
À droite : la controverse avec Simon le magicien ; le «Quo vadis» (fuyant Rome et la persécution, il vit Jésus lui apparaître et lui demander « où  vas-tu»: prenant alors conscience de son devoir envers sa communauté, il revint sur ses pas et subit le martyre) ; la crucifixion de Pierre (à sa demande par souci d'humilité, il fut placé la tête en bas). La prédelle, remaniée au XVIIe comme le montrent les colonnes torses, présente, malgré des lacunes, des scènes de la vie du Christ; l'Agonie de Jésus, sa condamnation, la trahison de Judas, la flagellation et le couronnement d'épines de part et d'autre d'une Pietà.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Pierre.Le retable provient de l’église romane de Saint-Jean le Vieux. Ce retable de bois doré de tradition gothique date de la fin du XVe siècle. Au centre : Saint-Pierre vêtu en pape siège sur un trône et présent un livre et les clés. Registre supérieur : l’adoration des mages et la crucifixion de Jésus. De part et d’autre, des panneaux sculptés présentent des épisodes marquants de la vie de l’apôtre : A gauche, de haut en bas : l’appel par Jésus au lac de Tibériade ; la prédication (la chaire) de Saint-Pierre ; la résurrection de Tabitha, épisode au des actes des apôtres. À droite : la controverse avec Simon le magicien ; le «Quo vadis» (fuyant Rome et la persécution, il vit Jésus lui apparaître et lui demander « où vas-tu»: prenant alors conscience de son devoir envers sa communauté, il revint sur ses pas et subit le martyre) ; la crucifixion de Pierre (à sa demande par souci d'humilité, il fut placé la tête en bas). La prédelle, remaniée au XVIIe comme le montrent les colonnes torses, présente, malgré des lacunes, des scènes de la vie du Christ; l'Agonie de Jésus, sa condamnation, la trahison de Judas, la flagellation et le couronnement d'épines de part et d'autre d'une Pietà.
171
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Pierre. Jésus et saint Pierre. Au-dessous, sainte Julie et sainte Eulalie.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Pierre. Jésus et saint Pierre. Au-dessous, sainte Julie et sainte Eulalie.
172
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Pierre. Tombeau de Louis Habert de Montmor. Les évêques de son temps étaient habituellement inhumés dans le sol du cœur ; le somptueux tombeau, resté unique en son genre à Perpignan, exprime bien une volonté d'affirmation du nouveau pouvoir. Un disciple et ami de Puget, Caravaque, sculpteur des galères de Marseille dont un frère de l’évêque était intendant général, a créé cette œuvre élégante, dont la qualité reste évidente malgré les actes de vandalisme qui ont abîmé le visage du gisant.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Pierre. Tombeau de Louis Habert de Montmor. Les évêques de son temps étaient habituellement inhumés dans le sol du cœur ; le somptueux tombeau, resté unique en son genre à Perpignan, exprime bien une volonté d'affirmation du nouveau pouvoir. Un disciple et ami de Puget, Caravaque, sculpteur des galères de Marseille dont un frère de l’évêque était intendant général, a créé cette œuvre élégante, dont la qualité reste évidente malgré les actes de vandalisme qui ont abîmé le visage du gisant.
173
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Pierre. Tombeau de Louis Habert de Montmor.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Pierre. Tombeau de Louis Habert de Montmor.
174
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Les clés de voûte du chœur. Elles sont emblématiques de l’histoire mouvementée de la ville et de la cathédrale. Bien que la construction ait commencée en 1334, il fallut attendre la fin du XVe pour que le chœur soit voûté. C’était pendant l’occupation du pays par les troupes de Louis XI, aussi fit-on placer dans le chœur les trois clés de voûte aux armes du roi de France, de son épouse Anne de Bretagne et du dauphin Charles VIII, la quatrième représentant saint Jean-Baptiste le titulaire.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Les clés de voûte du chœur. Elles sont emblématiques de l’histoire mouvementée de la ville et de la cathédrale. Bien que la construction ait commencée en 1334, il fallut attendre la fin du XVe pour que le chœur soit voûté. C’était pendant l’occupation du pays par les troupes de Louis XI, aussi fit-on placer dans le chœur les trois clés de voûte aux armes du roi de France, de son épouse Anne de Bretagne et du dauphin Charles VIII, la quatrième représentant saint Jean-Baptiste le titulaire.
175
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Les clés de voûte du chœur. En 1493, ou traité de Barcelone, le Roussillon fut rendu au souverain catalan. On s’empressa alors de masquer les clés de voûte qui rappelaient les heures sombres de la dure occupation militaire. Une grande fausse clés en bois doré présentant les armes de la ville sculptées en relief vint masquer les clés de voûte litigieuses. De nouvelles guerres ramenèrent les armées françaises au cours du XVIIe siècle jusqu’au traité des Pyrénées par lequel le Roussillon fut annexé au royaume de France. Les partisans du nouveau régime firent retirer la fausse clé ; les quatre barres du blason catalan furent arasées, le fond peint en bleu de France et fleurdelisé, seul le personnage de Saint Jean-Baptiste fut conservé, (les armes de la ville figurant sur le retable du chœur subirent le même sort).
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Les clés de voûte du chœur. En 1493, ou traité de Barcelone, le Roussillon fut rendu au souverain catalan. On s’empressa alors de masquer les clés de voûte qui rappelaient les heures sombres de la dure occupation militaire. Une grande fausse clés en bois doré présentant les armes de la ville sculptées en relief vint masquer les clés de voûte litigieuses. De nouvelles guerres ramenèrent les armées françaises au cours du XVIIe siècle jusqu’au traité des Pyrénées par lequel le Roussillon fut annexé au royaume de France. Les partisans du nouveau régime firent retirer la fausse clé ; les quatre barres du blason catalan furent arasées, le fond peint en bleu de France et fleurdelisé, seul le personnage de Saint Jean-Baptiste fut conservé, (les armes de la ville figurant sur le retable du chœur subirent le même sort).
176
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Les clés de voûte du chœur. Ainsi rectifiée et devenue conforme à la nouvelle donne politique, la fausse clef fut placée plus en avant dans le transept, où elle vint obturer le « trou de la Pentecôte ».
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Les clés de voûte du chœur. Ainsi rectifiée et devenue conforme à la nouvelle donne politique, la fausse clef fut placée plus en avant dans le transept, où elle vint obturer le « trou de la Pentecôte ».
177
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Les clés de voûte du chœur. Le « trou de la Pentecôte », clef de voûte d'origine, creuse pour permettre de faire tomber de la voûte des brindilles de genêt enflammées ou des pétales de fleurs lors des solennités de Pentecôte, pour figurer les langues de feu de l'Esprit Saint descendant sur les disciples.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Les clés de voûte du chœur. Le « trou de la Pentecôte », clef de voûte d'origine, creuse pour permettre de faire tomber de la voûte des brindilles de genêt enflammées ou des pétales de fleurs lors des solennités de Pentecôte, pour figurer les langues de feu de l'Esprit Saint descendant sur les disciples.
178
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Le retable. Réalisé en albâtre à partir de 1619 par Claude Perret, il est dédié à saint Jean-Baptiste. Sa statue de bois doré qui orne la niche centrale du retable est postérieure de près d'un siècle. Inachevé, il fut complété par couronnement en bois aujourd'hui déplacé. Sur les pilastres, les douze apôtres, piliers de l’église, et au  soubassement, des bustes de figures de l'Ancien Testament préfigurant le Messie que Jean annonce : Moïse, Melchisédech, Samuel, Aaron. A la prédelle, l’agonie de Jésus, la Cène, la flagellation.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Le retable. Réalisé en albâtre à partir de 1619 par Claude Perret, il est dédié à saint Jean-Baptiste. Sa statue de bois doré qui orne la niche centrale du retable est postérieure de près d'un siècle. Inachevé, il fut complété par couronnement en bois aujourd'hui déplacé. Sur les pilastres, les douze apôtres, piliers de l’église, et au soubassement, des bustes de figures de l'Ancien Testament préfigurant le Messie que Jean annonce : Moïse, Melchisédech, Samuel, Aaron. A la prédelle, l’agonie de Jésus, la Cène, la flagellation.
179
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Au premier niveau, scènes du martyre du saint : la Décollation de saint Jean-Baptiste ; le Festin d’Hérode, où Salomé danse pour les convives de son parâtre. 
Au deuxième niveau : scènes de la vie publique du saint : la Prédication de saint Jean le Baptiste dans le désert ; le baptême du Christ dans les eaux du Jourdain.
Au troisième niveau, scènes relatant les origines du saint : Vierge à l’enfant entourée des saintes Eulalie et Julie patronnes du diocèse ; la Visitation, Marie vient rencontrer la future mère de Jean Baptiste, sa cousine Elizabeth, enceinte ; la Nativité de saint Jean le Baptiste.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Au premier niveau, scènes du martyre du saint : la Décollation de saint Jean-Baptiste ; le Festin d’Hérode, où Salomé danse pour les convives de son parâtre. Au deuxième niveau : scènes de la vie publique du saint : la Prédication de saint Jean le Baptiste dans le désert ; le baptême du Christ dans les eaux du Jourdain. Au troisième niveau, scènes relatant les origines du saint : Vierge à l’enfant entourée des saintes Eulalie et Julie patronnes du diocèse ; la Visitation, Marie vient rencontrer la future mère de Jean Baptiste, sa cousine Elizabeth, enceinte ; la Nativité de saint Jean le Baptiste.
180
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
181
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Fenêtre de droite, apôtres et évangéliste : de droite à gauche, Jacques le majeur, Philippe, Jude Thaddée. En dessous, Jacques le mineur, Barthélémy, l’évangéliste Marc.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Fenêtre de droite, apôtres et évangéliste : de droite à gauche, Jacques le majeur, Philippe, Jude Thaddée. En dessous, Jacques le mineur, Barthélémy, l’évangéliste Marc.
182
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Fenêtre intermédiaire droite : les fondements de l'Eglise. Le Christ entre les apôtres fondateurs de l'église de Rome : Pierre et Paul. En-dessous,  saint Etienne, le premier martyr, puis les saints docteurs d'occident :  saint Augustin, saint François de Sales le seul visible.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Fenêtre intermédiaire droite : les fondements de l'Eglise. Le Christ entre les apôtres fondateurs de l'église de Rome : Pierre et Paul. En-dessous, saint Etienne, le premier martyr, puis les saints docteurs d'occident : saint Augustin, saint François de Sales le seul visible.
183
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Fenêtre axiale : la représentation symbolique de la Trinité selon le modèle de 1a « paternité » : Dieu le Père présente dans ses mains son Fils Unique Crucifié, entre les deux, l’Esprit Saint, représenté sous forme d’une colombe. De part et d'autre, Moïse à droite et Aaron à gauche représentent l'ancienne alliance.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Fenêtre axiale : la représentation symbolique de la Trinité selon le modèle de 1a « paternité » : Dieu le Père présente dans ses mains son Fils Unique Crucifié, entre les deux, l’Esprit Saint, représenté sous forme d’une colombe. De part et d'autre, Moïse à droite et Aaron à gauche représentent l'ancienne alliance.
184
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Fenêtre intermédiaire gauche : les origines du Christ. La Vierge entre les prophètes qui annoncent la venue du Christ, Isaïe et Jean-Baptiste. Au-dessous, les saints docteurs d'orient : Athanase, Jean Chrysostome, Jérôme (caché).
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Fenêtre intermédiaire gauche : les origines du Christ. La Vierge entre les prophètes qui annoncent la venue du Christ, Isaïe et Jean-Baptiste. Au-dessous, les saints docteurs d'orient : Athanase, Jean Chrysostome, Jérôme (caché).
185
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Fenêtre de gauche, apôtres et évangélistes. En haut, de gauche à droite : Simon, Mathias, Thomas. En-dessous : André, Mathieu, Jean.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Fenêtre de gauche, apôtres et évangélistes. En haut, de gauche à droite : Simon, Mathias, Thomas. En-dessous : André, Mathieu, Jean.
186
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle du saint-sacrement. Le retable suit le modèle classique qui s’impose dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Quatre belles colonnes de marbre soutiennent un baldaquin de bois doré. C’est pourtant un assemblage d'éléments hétérogènes. Le tableau central qui représente l’apparition du Christ dévoilant son cœur à Sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1675 à Paray-le-Monial, est du XIXe siècle comme les décors peints sur les murs. A gauche, l’archange Raphaël guidant Tobie encore adolescent dans un périlleux voyage. Il est l’exemple de l’ange gardien attribué à chaque être humain pour le protéger au cours de sa vie. A droite l’archange Saint-Michel (le chef de la Milice des anges) terrasse le dragon.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle du saint-sacrement. Le retable suit le modèle classique qui s’impose dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Quatre belles colonnes de marbre soutiennent un baldaquin de bois doré. C’est pourtant un assemblage d'éléments hétérogènes. Le tableau central qui représente l’apparition du Christ dévoilant son cœur à Sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1675 à Paray-le-Monial, est du XIXe siècle comme les décors peints sur les murs. A gauche, l’archange Raphaël guidant Tobie encore adolescent dans un périlleux voyage. Il est l’exemple de l’ange gardien attribué à chaque être humain pour le protéger au cours de sa vie. A droite l’archange Saint-Michel (le chef de la Milice des anges) terrasse le dragon.
187
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle du saint-sacrement. Le tabernacle, surmonté d'une gloire de marbre blanc finement sculpté, les gradins et les anges adorateurs proviennent du couvent des dominicaines supprimé fin XVIIIe siècle.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle du saint-sacrement. Le tabernacle, surmonté d'une gloire de marbre blanc finement sculpté, les gradins et les anges adorateurs proviennent du couvent des dominicaines supprimé fin XVIIIe siècle.
188
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle du saint-sacrement. Le Sacré-Cœur de Jésus entouré de deux anges.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle du saint-sacrement. Le Sacré-Cœur de Jésus entouré de deux anges.
189
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de la mangrana. Construite en 1344 grâce à un don de Sancia de Majorque, reine de Sicile. Le retable, chef-d'œuvre de la peinture de la fin du gothique en Roussillon (fin XVe siècle) est de peu postérieur à celui de saint Pierre (dans l'autre bras du transept) : on peut mesurer le changement d'esthétique qui survient avec la renaissance. La statue centrale du XIXe siècle a remplacé l'ancienne Vierge à la grenade (en catalan mangrana). Des scènes peintes de la vie de la Vierge Marie s'organisent autour de la niche centrale. Elles sont dues à deux auteurs différents, et manifestent l'évolution rapide du style à la renaissance. A gauche de la statue, de bas en haut : l'Adoration de» Mages, la Nativité, l'Annonciation. Au centre, le Couronnement de la Vierge. A droite, de haut en bas : le Christ ressuscité présente à sa mère des justes de l’ancienne loi, la Pentecôte, la mort de la Vierge (« Dormition »),
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de la mangrana. Construite en 1344 grâce à un don de Sancia de Majorque, reine de Sicile. Le retable, chef-d'œuvre de la peinture de la fin du gothique en Roussillon (fin XVe siècle) est de peu postérieur à celui de saint Pierre (dans l'autre bras du transept) : on peut mesurer le changement d'esthétique qui survient avec la renaissance. La statue centrale du XIXe siècle a remplacé l'ancienne Vierge à la grenade (en catalan mangrana). Des scènes peintes de la vie de la Vierge Marie s'organisent autour de la niche centrale. Elles sont dues à deux auteurs différents, et manifestent l'évolution rapide du style à la renaissance. A gauche de la statue, de bas en haut : l'Adoration de» Mages, la Nativité, l'Annonciation. Au centre, le Couronnement de la Vierge. A droite, de haut en bas : le Christ ressuscité présente à sa mère des justes de l’ancienne loi, la Pentecôte, la mort de la Vierge (« Dormition »),
190
<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle de la mangrana. À la prédelle, de gauche à droite : Saint Joachim, père de Marie, est chassé du Temple de Jérusalem, la Rencontre d’Anne mère de Marie, et de Joachim à la Porte dotée du Temple, la Descente de Croix, la Nativité de la Vierge, la Présentation de la Vierge au Temple (scène dite « les quinze degrés).
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de la mangrana. À la prédelle, de gauche à droite : Saint Joachim, père de Marie, est chassé du Temple de Jérusalem, la Rencontre d’Anne mère de Marie, et de Joachim à la Porte dotée du Temple, la Descente de Croix, la Nativité de la Vierge, la Présentation de la Vierge au Temple (scène dite « les quinze degrés).
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint-Joseph. La chapelle abrite, dans un décor néogothique du XIXe, un ensemble de statues de l’art industriel, style dit « Saint-Sulpice » en France, très populaire puis très décrié au siècle dernier, il a souvent été victime d'un mépris parfois excessifs et de destructions regrettables. L’ensemble, constitué de moulages de pierre reconstituée, est ici de bonne qualité, très cohérent et témoigne de la dévotion des clercs de son époque, mêlant les favoris de la piété populaire, les docteurs et les fondateurs d'ordres monastiques. De gauche à droite : Saint-Sébastien, Saint-François-d’Assise, Saint-Augustin, au centre Saint-Joseph puis Saint-Antoine, Saint-Thomas d’Aquin, Saint Germaine Cousin.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint-Joseph. La chapelle abrite, dans un décor néogothique du XIXe, un ensemble de statues de l’art industriel, style dit « Saint-Sulpice » en France, très populaire puis très décrié au siècle dernier, il a souvent été victime d'un mépris parfois excessifs et de destructions regrettables. L’ensemble, constitué de moulages de pierre reconstituée, est ici de bonne qualité, très cohérent et témoigne de la dévotion des clercs de son époque, mêlant les favoris de la piété populaire, les docteurs et les fondateurs d'ordres monastiques. De gauche à droite : Saint-Sébastien, Saint-François-d’Assise, Saint-Augustin, au centre Saint-Joseph puis Saint-Antoine, Saint-Thomas d’Aquin, Saint Germaine Cousin.
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint-Joseph. Saint Joseph portant dans ses bras l’enfant Jésus.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint-Joseph. Saint Joseph portant dans ses bras l’enfant Jésus.
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Jacques. Sur le mur de gauche, sainte Claire va rejoindre les premiers franciscains à la Portioncule. Au-dessus, la Décollation de l'apôtre saint Jacques le Majeur, mis à mort en l’an à Jérusalem par le roi Hérode pour dissuader les premiers chrétiens de Jérusalem. Les fresquistes ont inscrit par jeu sur la lame de l'épée du bourreau : « manufacture de Saint Etienne » !)
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Jacques. Sur le mur de gauche, sainte Claire va rejoindre les premiers franciscains à la Portioncule. Au-dessus, la Décollation de l'apôtre saint Jacques le Majeur, mis à mort en l’an à Jérusalem par le roi Hérode pour dissuader les premiers chrétiens de Jérusalem. Les fresquistes ont inscrit par jeu sur la lame de l'épée du bourreau : « manufacture de Saint Etienne » !)
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Jacques.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Jacques.
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Jacques. Sur le mur de droite, l'Apparition du Christ à saint François d'Assise : le Crucifié détache son bras de la croix pour étreindre François. Les fresquistes Pauthe (Jacques et Paul) reproduit ici une célèbre toile de Murillo. Au-dessus, L'appel de Jacques fils de Zébédée et de Jean son frère au bord du lac de Thibériade. Jésus marchant le long du lac, vit deux pêcheurs, Simon (Pierre) et André et leur dit :
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Jacques. Sur le mur de droite, l'Apparition du Christ à saint François d'Assise : le Crucifié détache son bras de la croix pour étreindre François. Les fresquistes Pauthe (Jacques et Paul) reproduit ici une célèbre toile de Murillo. Au-dessus, L'appel de Jacques fils de Zébédée et de Jean son frère au bord du lac de Thibériade. Jésus marchant le long du lac, vit deux pêcheurs, Simon (Pierre) et André et leur dit : "Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d'homme". Plus loin Jésus aborde de même Jacques et Jean, qui eux aussi laissent là leurs filets, et le suiv
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Chapelle Saint Jacques. A gauche, saint Jacques le Majeur. À droite, saint Jean l'Évangéliste.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle Saint Jacques. A gauche, saint Jacques le Majeur. À droite, saint Jean l'Évangéliste.
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Porte de Bethleem. Sur le mur de gauche, le Festin d'Hérode. Salomé après avoir dansé devant le roi Hérode, obtient en récompense la tête de Jean-Baptiste sur un plateau. La scène est royale entre le très beau tapis, la nappe, les courtisans et même la loggia avec les musiciens que l’on aperçoit en haut et à droite de la toile. En bas, Saint Laurent
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Porte de Bethleem. Sur le mur de gauche, le Festin d'Hérode. Salomé après avoir dansé devant le roi Hérode, obtient en récompense la tête de Jean-Baptiste sur un plateau. La scène est royale entre le très beau tapis, la nappe, les courtisans et même la loggia avec les musiciens que l’on aperçoit en haut et à droite de la toile. En bas, Saint Laurent
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<center>La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.</center>Porte de Bethleem. Sur le mur de droite : le baptême du Christ, saint Jean le Baptiste, debout sur un rocher, verse avec sa main un peu d'eau du fleuve du Jourdain sur la tête du Christ. A côté de Jésus, quatre anges richement vêtus assistent avec respect à la scène, sous le regard des deux autres personnes de la Trinité (la colombe du Saint-Esprit et Dieu le Père). Tout en bas assis, saint Etienne revêtu d'une riche dalmatique lit dans le livre des Psaumes.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Porte de Bethleem. Sur le mur de droite : le baptême du Christ, saint Jean le Baptiste, debout sur un rocher, verse avec sa main un peu d'eau du fleuve du Jourdain sur la tête du Christ. A côté de Jésus, quatre anges richement vêtus assistent avec respect à la scène, sous le regard des deux autres personnes de la Trinité (la colombe du Saint-Esprit et Dieu le Père). Tout en bas assis, saint Etienne revêtu d'une riche dalmatique lit dans le livre des Psaumes.
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<center>Le Dévot-Christ.</center>Attenant à la cathédrale St Jean-Baptiste de Perpignan a été construit, en 1534, une chapelle indépendante. Elle fut bâtie dans le seul but d'accueillir le Dévôt-Christ, une sculpture datant de 1307 d'origine rhénane.
Le Dévot-Christ.
Attenant à la cathédrale St Jean-Baptiste de Perpignan a été construit, en 1534, une chapelle indépendante. Elle fut bâtie dans le seul but d'accueillir le Dévôt-Christ, une sculpture datant de 1307 d'origine rhénane.
200
<center>Le Dévot-Christ.</center>Ce Christ est mondialement connu par tous les historiens d'Art médiévistes. Il a été sculpté au début du XIVe s. vraisemblablement par un artiste ibérique qui a voulu  exprimer combien ont été grandes les souffrances du Christ pour les hommes, avec la sensibilité exacerbée de l'époque attiré par un expressionnisme parfois à la limite du soutenable mais inoubliable.
Le Dévot-Christ.
Ce Christ est mondialement connu par tous les historiens d'Art médiévistes. Il a été sculpté au début du XIVe s. vraisemblablement par un artiste ibérique qui a voulu exprimer combien ont été grandes les souffrances du Christ pour les hommes, avec la sensibilité exacerbée de l'époque attiré par un expressionnisme parfois à la limite du soutenable mais inoubliable.
201
<center>Le Dévot-Christ.</center>Son buste présente une cavité abritant les reliques de saint Maurice.
Le Dévot-Christ.
Son buste présente une cavité abritant les reliques de saint Maurice.
202
<center>Le Dévot-Christ.</center>
Le Dévot-Christ.
203
<center>Le Campo-Santo.</center>Au nord-est, la Funerària, dédiée à saint Jean l'Evangéliste, édifiée à la fin du 14e siècle ornée des vitraux contemporains de Shirley Jaffé, était destinée aux cérémonies funéraires.
Le Campo-Santo.
Au nord-est, la Funerària, dédiée à saint Jean l'Evangéliste, édifiée à la fin du 14e siècle ornée des vitraux contemporains de Shirley Jaffé, était destinée aux cérémonies funéraires.
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<center>Le Campo-Santo.</center>
Le Campo-Santo.
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<center>Le Campo-Santo.</center>
Le Campo-Santo.
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<center>Le Campo-Santo.</center>
Le Campo-Santo.
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<center>Le Campo-Santo.</center>À côté de la cathédrale, le cloître-cimetière Saint-Jean (première moitié du XIVe siècle) est le plus ancien et le plus vaste de France. Les galeries du cloître étaient couvertes d'un appentis de bois soutenu par des colonnes à chapiteaux sculptés. Un ossuaire central fut creusé en 1321.
Le Campo-Santo.
À côté de la cathédrale, le cloître-cimetière Saint-Jean (première moitié du XIVe siècle) est le plus ancien et le plus vaste de France. Les galeries du cloître étaient couvertes d'un appentis de bois soutenu par des colonnes à chapiteaux sculptés. Un ossuaire central fut creusé en 1321.
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<center>Le Campo-Santo.</center>Au nord-est, la Funerària, dédiée à saint Jean l'Evangéliste, édifiée à la fin du 14e siècle ornée des vitraux contemporains de Shirley Jaffé, était destinée aux cérémonies funéraires.
Le Campo-Santo.
Au nord-est, la Funerària, dédiée à saint Jean l'Evangéliste, édifiée à la fin du 14e siècle ornée des vitraux contemporains de Shirley Jaffé, était destinée aux cérémonies funéraires.
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<center>Le Campo-Santo.</center>
Le Campo-Santo.
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<center>Le Campo-Santo.</center>Chaque enfeu, d'un gothique épuré, est marqué d'écussons aux armes des riches familles perpignanaises.
Le Campo-Santo.
Chaque enfeu, d'un gothique épuré, est marqué d'écussons aux armes des riches familles perpignanaises.
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<center>Perpignan</center>Fontaine Na Pincarda.
Perpignan
Fontaine Na Pincarda.
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
214
<center>Le temple décadaire. </center>La chapelle du Tiers-Ordre du couvent des Dominicains fut achevée en 1774. C'est l'un des rares exemples d'architecture Louis XVI en Roussillon.
Le temple décadaire.
La chapelle du Tiers-Ordre du couvent des Dominicains fut achevée en 1774. C'est l'un des rares exemples d'architecture Louis XVI en Roussillon.
215
<center>Le temple décadaire. </center>Parallèlement aux deux premiers ordres composés de religieux et religieuses, le tiers ordre regroupe des laïcs qui s'inspirent seulement de leur règle. Le décor imposant et complexe de l'abside, dû au peintre Jacques Gamelin (1738-1803), témoigne des usages successifs du lieu, chapelle du tiers ordre puis temple décadaire du Directoire et enfin chapelle militaire.
Le temple décadaire.
Parallèlement aux deux premiers ordres composés de religieux et religieuses, le tiers ordre regroupe des laïcs qui s'inspirent seulement de leur règle. Le décor imposant et complexe de l'abside, dû au peintre Jacques Gamelin (1738-1803), témoigne des usages successifs du lieu, chapelle du tiers ordre puis temple décadaire du Directoire et enfin chapelle militaire.
216
<center>Le temple décadaire. </center>Cette église, de petite dimension, est dotée d'une nef unique couverte d'une voûte en berceauet de chapelles latérales surmontées de tribunes aux balcons de fer forgé agrémentés de trophées typiques de la fin du XVIIIe siècle. L'ensemble de la décoration intérieure est directement inspiré de l'art classique avec des pilastres cannelés, des chapiteaux de style ionique et des arcs et corniches moulurés, le tout en stuc blanc.
Le temple décadaire.
Cette église, de petite dimension, est dotée d'une nef unique couverte d'une voûte en berceauet de chapelles latérales surmontées de tribunes aux balcons de fer forgé agrémentés de trophées typiques de la fin du XVIIIe siècle. L'ensemble de la décoration intérieure est directement inspiré de l'art classique avec des pilastres cannelés, des chapiteaux de style ionique et des arcs et corniches moulurés, le tout en stuc blanc.
217
<center>Le temple décadaire. </center>Seule l'abside de la chapelle a été peinte . On distingue trois niveaux superposés de décor peint : au thème religieux initial du peintre Jacques Gamelin, « La lutte des Dominicains contre l'hérésie», succéda sous le Directoire une iconographie révolutionnaire de temple décadaire, unique en France, avec la déesse Minerve trônant au centre du chœur.
Le temple décadaire.
Seule l'abside de la chapelle a été peinte . On distingue trois niveaux superposés de décor peint : au thème religieux initial du peintre Jacques Gamelin, « La lutte des Dominicains contre l'hérésie», succéda sous le Directoire une iconographie révolutionnaire de temple décadaire, unique en France, avec la déesse Minerve trônant au centre du chœur.
218
<center>Le temple décadaire. </center>La déesse Minerve trônant au centre du chœur est placée sous un dais dont le drapé est retenu par des angelots tenant les emblèmes de la franc-maçonnerie. Il semblerait que les peintures furent achevées ou transformées pendant la Révolution. En effet les églises servaient alors de temples dédiés à la raison ou de lieux d'assemblées maçonniques. Le décor fut à nouveau modifié sous la monarchie de Juillet par l'Armée, occupante des lieux. Transformé en chapelle de la garnison, l'édifice fut rétrocédé à la commune à la fin du 20e siècle.
Le temple décadaire.
La déesse Minerve trônant au centre du chœur est placée sous un dais dont le drapé est retenu par des angelots tenant les emblèmes de la franc-maçonnerie. Il semblerait que les peintures furent achevées ou transformées pendant la Révolution. En effet les églises servaient alors de temples dédiés à la raison ou de lieux d'assemblées maçonniques. Le décor fut à nouveau modifié sous la monarchie de Juillet par l'Armée, occupante des lieux. Transformé en chapelle de la garnison, l'édifice fut rétrocédé à la commune à la fin du 20e siècle.
219
<center>Le temple décadaire. </center>L'œuvre de Gamelin est mise en valeur par un décor d'architecture et de sculptures en grisaille réalisée en trompe-l'oeil. Des figures allégoriques et des scènes exaltant la liberté et la justice encadrent la déesse Raison.
Le temple décadaire.
L'œuvre de Gamelin est mise en valeur par un décor d'architecture et de sculptures en grisaille réalisée en trompe-l'oeil. Des figures allégoriques et des scènes exaltant la liberté et la justice encadrent la déesse Raison.
220
<center>Le temple décadaire. </center>
Le temple décadaire.
221
<center>Perpignan</center>Le coronell del spital, dit Impasse du Mas Saint-Jean, qui était la propriété des chanoines de l'église Saint-Jean, est un exemple encore conservé à Perpignan de la voirie médiévale qui se mit en place au 12e siècle. Les maisons construites autour d'une voie privée (impasse) disposaient d'un puits commun. Ces ensembles étaient appelés « mas » ou coronell. Le mas Saint-Jean fut fermé par une grille dès le 14e siècle, ce qui accentua son caractère privatif.
Perpignan
Le coronell del spital, dit Impasse du Mas Saint-Jean, qui était la propriété des chanoines de l'église Saint-Jean, est un exemple encore conservé à Perpignan de la voirie médiévale qui se mit en place au 12e siècle. Les maisons construites autour d'une voie privée (impasse) disposaient d'un puits commun. Ces ensembles étaient appelés « mas » ou coronell. Le mas Saint-Jean fut fermé par une grille dès le 14e siècle, ce qui accentua son caractère privatif.
222
<center>Perpignan</center>La rivière Basse.
Perpignan
La rivière Basse.
223
<center>Perpignan</center>Fontaine de la Place Bardou Job située en centre-ville. C'est le baron Desprès, maire de la ville de 1819 à 1827, qui offrit cette fontaine.
Perpignan
Fontaine de la Place Bardou Job située en centre-ville. C'est le baron Desprès, maire de la ville de 1819 à 1827, qui offrit cette fontaine.
224
<center>Perpignan</center>Les Ateliers Jean Nouvel et Métra & Associés ont relevé le défi de la création de ce haut lieu de la vie culturelle perpignanaise. Le caractère éclaté du projet théâtral, l’emploi de matières qui évoquent l’architecture traditionnelle locale (la brique et le fer) et la création d’un environnement végétal méditerranéen répondent parfaitement à l’ancrage identitaire du lieu et à la logique d’archipel, fil conducteur du projet urbain de la ville.
Perpignan
Les Ateliers Jean Nouvel et Métra & Associés ont relevé le défi de la création de ce haut lieu de la vie culturelle perpignanaise. Le caractère éclaté du projet théâtral, l’emploi de matières qui évoquent l’architecture traditionnelle locale (la brique et le fer) et la création d’un environnement végétal méditerranéen répondent parfaitement à l’ancrage identitaire du lieu et à la logique d’archipel, fil conducteur du projet urbain de la ville.
225
<center>Perpignan</center>Les Alduy est une famile qui a donné deux maires à Perpignan. C'est le fils, Jean-Paul, qui fit construire ce théâtre dont le nom, l'Archipel, est en relation avec les 24 communes qui forment la communauté.
Perpignan
Les Alduy est une famile qui a donné deux maires à Perpignan. C'est le fils, Jean-Paul, qui fit construire ce théâtre dont le nom, l'Archipel, est en relation avec les 24 communes qui forment la communauté.
226
<center>Perpignan</center>L'ancien hangar, recouvert d'affiches, est une salle de répétition. Le bâtiment jaune, qui rappelle l'or des rivières des Pyrénées, est le siège de l'administration.
Perpignan
L'ancien hangar, recouvert d'affiches, est une salle de répétition. Le bâtiment jaune, qui rappelle l'or des rivières des Pyrénées, est le siège de l'administration.
227
<center>Perpignan</center>
Perpignan
228
<center>Perpignan</center>Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier corten. L'acier Corten est un acier auto-patiné à corrosion superficielle forcée, utilisé pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphériques,
Perpignan
Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier corten. L'acier Corten est un acier auto-patiné à corrosion superficielle forcée, utilisé pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphériques,
229
<center>Perpignan</center>Une structure végétale relie les différentes parties.
Perpignan
Une structure végétale relie les différentes parties.
230
<center>Perpignan</center>Le Grenat, cœur palpitant de ce projet, est aussi un hommage à la parure féminine traditionnelle locale. Le grenat est extrait des flancs des Pyrénées, à Estagel, près du Canigou. Cette pierre est devenue la parure fétiche des femmes catalanes. Le modèle le plus répandu est la croix badine.
Perpignan
Le Grenat, cœur palpitant de ce projet, est aussi un hommage à la parure féminine traditionnelle locale. Le grenat est extrait des flancs des Pyrénées, à Estagel, près du Canigou. Cette pierre est devenue la parure fétiche des femmes catalanes. Le modèle le plus répandu est la croix badine.
231
<center>Perpignan</center>Au fond, la gare de Perpignan.
Perpignan
Au fond, la gare de Perpignan.
232
<center>Un grand magasin de la Belle Époque.</center>Premier édifice à voir le jour sur les terrains des remparts arasés, « Aux Dames de France » est édifié de 1905 à 1907 sur les plans de l'architecte Georges Debrie et l'entrepreneur M. Pourxet pour le compte de la société Paris-France. Moderne par ses grandes ouvertures et ses éléments métalliques, ce bâtiment est caractéristique de l'architecture commerciale de la Belle Epoque. Plusieurs fois transformé, « Aux Dames de France » a été rénové en 2004, tout en gardant sa fonction commerciale.
Un grand magasin de la Belle Époque.
Premier édifice à voir le jour sur les terrains des remparts arasés, « Aux Dames de France » est édifié de 1905 à 1907 sur les plans de l'architecte Georges Debrie et l'entrepreneur M. Pourxet pour le compte de la société Paris-France. Moderne par ses grandes ouvertures et ses éléments métalliques, ce bâtiment est caractéristique de l'architecture commerciale de la Belle Epoque. Plusieurs fois transformé, « Aux Dames de France » a été rénové en 2004, tout en gardant sa fonction commerciale.
233
<center>Un grand magasin de la Belle Époque.</center>Le nouvel immeuble est édifié à l'entrée est de la ville, dans la perspective de l'avenue de la gare, en bordure de la place de Catalogne, créée à la même époque. Le magasin reçoit une verrière zénithale en dôme. L'immeuble est à deux étages sur rez-de-chaussée et étage de comble, sur plan pentagonal. Les trois façades principales ont une élévation identique : rez-de-chaussée aux vitrines séparées par des pans de murs à refends ; étage de grandes baies cintrées (niveaux de vente) ; étage de comble couvert d'une toiture d'ardoise avec brisis et éclairé par une succession d'oculi.
Un grand magasin de la Belle Époque.
Le nouvel immeuble est édifié à l'entrée est de la ville, dans la perspective de l'avenue de la gare, en bordure de la place de Catalogne, créée à la même époque. Le magasin reçoit une verrière zénithale en dôme. L'immeuble est à deux étages sur rez-de-chaussée et étage de comble, sur plan pentagonal. Les trois façades principales ont une élévation identique : rez-de-chaussée aux vitrines séparées par des pans de murs à refends ; étage de grandes baies cintrées (niveaux de vente) ; étage de comble couvert d'une toiture d'ardoise avec brisis et éclairé par une succession d'oculi.
234
<center>Un grand magasin de la Belle Époque.</center>L'entrée principale est chargé d'un fronton cintré orné de guirlandes sous lequel figure l'inscription
Un grand magasin de la Belle Époque.
L'entrée principale est chargé d'un fronton cintré orné de guirlandes sous lequel figure l'inscription " Aux Dames de France ".
235
<center>Un grand magasin de la Belle Époque.</center>Le décor est concentré à l'étage des grandes baies (uniquement sur les façades principales, les deux façades arrières en sont dépourvues) : cartouches, guirlandes, motifs floraux, symboles glorifiant la révolution industrielle.
Un grand magasin de la Belle Époque.
Le décor est concentré à l'étage des grandes baies (uniquement sur les façades principales, les deux façades arrières en sont dépourvues) : cartouches, guirlandes, motifs floraux, symboles glorifiant la révolution industrielle.
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
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<center>Perpignan</center>Mères méditerranée de Francesca Caruana, 1992-2001. Commémoration en 1993 du Vème centenaire de l'expulsion du peuple catalan juif.
Perpignan
Mères méditerranée de Francesca Caruana, 1992-2001. Commémoration en 1993 du Vème centenaire de l'expulsion du peuple catalan juif.
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<center>Perpignan</center>La rivière Basse.
Perpignan
La rivière Basse.
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<center>Perpignan</center>
Perpignan
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Situé en plein coeur de Perpignan qu'il domine d'un haut promontoire, le Puig del Rey, ce superbe palais du XIIIe siècle a été pendant près d'un siècle le centre de l'éphémère royaume de Majorque.
Palais des Rois de Majorque.
Situé en plein coeur de Perpignan qu'il domine d'un haut promontoire, le Puig del Rey, ce superbe palais du XIIIe siècle a été pendant près d'un siècle le centre de l'éphémère royaume de Majorque.
242
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Jacques (Jaume) Ier le conquérant, roi d’Aragon, comte de Barcelone, seigneur de Montpellier fixe la frontière entre territoires catalans et français en signant le traité de Corbeil avec le roi de France Saint-Louis en 1258. Il partagera son royaume entre ses deux fils. Le second, nommé Jacques lui aussi, reçoit les Baléares le Roussillon, la Cerdagne, le Conflent et la ville de Montpellier. L’aîné Pierre (Pere), reçoit l’Aragon Barcelone et Valence et qui n'aura de cesse de réunifier la couronne. Ce palais est né de la volonté de Jacques II qui désirait une demeure dans la capitable continentale de son royaume. Le château fût commencé avant 1274 dans un style roman tardif et achevé en 1309 dans le style gothique. Son fils Sanche (Sanç) lui succédera en 1311.
Palais des Rois de Majorque.
Jacques (Jaume) Ier le conquérant, roi d’Aragon, comte de Barcelone, seigneur de Montpellier fixe la frontière entre territoires catalans et français en signant le traité de Corbeil avec le roi de France Saint-Louis en 1258. Il partagera son royaume entre ses deux fils. Le second, nommé Jacques lui aussi, reçoit les Baléares le Roussillon, la Cerdagne, le Conflent et la ville de Montpellier. L’aîné Pierre (Pere), reçoit l’Aragon Barcelone et Valence et qui n'aura de cesse de réunifier la couronne. Ce palais est né de la volonté de Jacques II qui désirait une demeure dans la capitable continentale de son royaume. Le château fût commencé avant 1274 dans un style roman tardif et achevé en 1309 dans le style gothique. Son fils Sanche (Sanç) lui succédera en 1311.
243
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>De 1462 à 1493, le Roussillon est occupé par les troupes du roi de France Louis XI, qui fait le siège de Perpignan en 1475. Les ingénieurs français commencent alors la construction d’une première citadelle autour du château royal, mais ils ne sont pas achevés quand la ville retourne dans le giron aragonais. Charles Quint lance un projet de renforcement au début du XVIe siècle et de 1550 à1577 le roi Philippe II construit une nouvelle enceinte en briques en forme d’étoile à six branches qui sont autant de bastions surpuissants.
Palais des Rois de Majorque.
De 1462 à 1493, le Roussillon est occupé par les troupes du roi de France Louis XI, qui fait le siège de Perpignan en 1475. Les ingénieurs français commencent alors la construction d’une première citadelle autour du château royal, mais ils ne sont pas achevés quand la ville retourne dans le giron aragonais. Charles Quint lance un projet de renforcement au début du XVIe siècle et de 1550 à1577 le roi Philippe II construit une nouvelle enceinte en briques en forme d’étoile à six branches qui sont autant de bastions surpuissants.
244
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Lors de la guerre de 30 ans, les troupes du roi de France Louis XIII assiègent Perpignan et organisent le blocus de la ville. En 1659, le traité des Pyrénées officialise l’annexion du Roussillon et de la moitié de la Cerdagne par la France. Vauban inspectant les défenses de la province pour le compte de Louis XIV préconise de reconstruire l’enceinte de la ville mais ne voit aucun intérêt à toucher à la citadelle, il ne fait que rajouter des demi-lunes au rempart extérieur.
Palais des Rois de Majorque.
Lors de la guerre de 30 ans, les troupes du roi de France Louis XIII assiègent Perpignan et organisent le blocus de la ville. En 1659, le traité des Pyrénées officialise l’annexion du Roussillon et de la moitié de la Cerdagne par la France. Vauban inspectant les défenses de la province pour le compte de Louis XIV préconise de reconstruire l’enceinte de la ville mais ne voit aucun intérêt à toucher à la citadelle, il ne fait que rajouter des demi-lunes au rempart extérieur.
245
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
Palais des Rois de Majorque.
Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
246
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
Palais des Rois de Majorque.
Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
Palais des Rois de Majorque.
Les remparts de Philippe II, fils de Charles Quint.
248
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>D'après une légende, le nom de Perpignan viendrait d'un bouvier de Cerdagne, le père Pigne. Une autre hypothése : il viendrait du nom d’un général romain Perpenna.
Palais des Rois de Majorque.
D'après une légende, le nom de Perpignan viendrait d'un bouvier de Cerdagne, le père Pigne. Une autre hypothése : il viendrait du nom d’un général romain Perpenna.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Escalier au pas d'âne.
Palais des Rois de Majorque.
Escalier au pas d'âne.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Escalier au pas d'âne. Vauban ordonna la reconstruction du rempart intérieur et l'agrandissement des casernes.
Palais des Rois de Majorque.
Escalier au pas d'âne. Vauban ordonna la reconstruction du rempart intérieur et l'agrandissement des casernes.
252
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Statue de Maillol.
Palais des Rois de Majorque.
Statue de Maillol.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Le maître d'œuvre au lancement de la construction était Ramon Pau, il fut suivi par Pons Descoy. Ceux-ci choisirent le style gothique, caractérisé par des grandes arches. Les murs sont en galets de rivière et en briques liés au mortier, le tout enduit de chaux et peints. La pierre de taille a été largement utilisée pour tout ce qui est anguleux : Portes, fenêtres, angles des murs, escaliers, et surtout les tours. On choisit à l'époque un peu tout les marbres disponibles dans la région : pierre ocre ou bleue, marbre rouge de Villefranche-de-Conflent, blanc et bleu de Céret, grès.
Palais des Rois de Majorque.
Le maître d'œuvre au lancement de la construction était Ramon Pau, il fut suivi par Pons Descoy. Ceux-ci choisirent le style gothique, caractérisé par des grandes arches. Les murs sont en galets de rivière et en briques liés au mortier, le tout enduit de chaux et peints. La pierre de taille a été largement utilisée pour tout ce qui est anguleux : Portes, fenêtres, angles des murs, escaliers, et surtout les tours. On choisit à l'époque un peu tout les marbres disponibles dans la région : pierre ocre ou bleue, marbre rouge de Villefranche-de-Conflent, blanc et bleu de Céret, grès.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>L'entrée du palais est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ce palais répond à trois exigences : loger la famille royale, protéger le souverain et lui donner un lieu digne de ce nom pour gouverner, assez vaste pour accueillir les services de la cour et assez prestigieux pour en imposer à ses contemporains.
Palais des Rois de Majorque.
L'entrée du palais est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ce palais répond à trois exigences : loger la famille royale, protéger le souverain et lui donner un lieu digne de ce nom pour gouverner, assez vaste pour accueillir les services de la cour et assez prestigieux pour en imposer à ses contemporains.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Tour de l'hommage. Des sept tours, il ne reste que celle-ci.
Palais des Rois de Majorque.
Tour de l'hommage. Des sept tours, il ne reste que celle-ci.
258
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Fossé.
Palais des Rois de Majorque.
Fossé.
259
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Barbacane.
Palais des Rois de Majorque.
Barbacane.
260
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Barbacane dont les murs sont percés d'archères.
Palais des Rois de Majorque.
Barbacane dont les murs sont percés d'archères.
261
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>On pénètre dans le palais par l'ouest, dans la cour la plus vaste, après avoir franchi un fossé, une barbacane et deux portes sous une tour-porche dite Tour de l'Hommage.
Palais des Rois de Majorque.
On pénètre dans le palais par l'ouest, dans la cour la plus vaste, après avoir franchi un fossé, une barbacane et deux portes sous une tour-porche dite Tour de l'Hommage.
262
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Cloches de la chapelle du palais. Deux cloches neuves remplacent les cloches datant du règne de Philippe III d'Espagne, leur donateur qui régna de 1598 à 1621, désormais exposées dans le palais.
Palais des Rois de Majorque.
Cloches de la chapelle du palais. Deux cloches neuves remplacent les cloches datant du règne de Philippe III d'Espagne, leur donateur qui régna de 1598 à 1621, désormais exposées dans le palais.
263
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Le plan du palais, très fonctionnel et novateur pour l'époque, forme pratiquement un carré de 60 mètres de côté. Il s'organise en deux grands espaces parfaitement différenciés : l'espace public autour de la plus grande cour et l'espace privé autour de deux cours plus petites. L'ensemble est dominé par la chapelle, en position centrale, qui marque la prépondérance du spirituel sur le temprel. De chaque côté, deux grands escaliers relient cette cour à l'étage à chaque extrémité d'un vaste préau surmonté d'une galerie qui longe la façade sur toute la longueur.
Palais des Rois de Majorque.
Le plan du palais, très fonctionnel et novateur pour l'époque, forme pratiquement un carré de 60 mètres de côté. Il s'organise en deux grands espaces parfaitement différenciés : l'espace public autour de la plus grande cour et l'espace privé autour de deux cours plus petites. L'ensemble est dominé par la chapelle, en position centrale, qui marque la prépondérance du spirituel sur le temprel. De chaque côté, deux grands escaliers relient cette cour à l'étage à chaque extrémité d'un vaste préau surmonté d'une galerie qui longe la façade sur toute la longueur.
264
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La tour des chapelles domine les appartements royaux qui communiquent par un couloir. Sa terrasse accueille un dispositif permettant de communiquer au moyen de feux ou de fumées avec des tours à signaux construites sur les reliefs alentour.
Palais des Rois de Majorque.
La tour des chapelles domine les appartements royaux qui communiquent par un couloir. Sa terrasse accueille un dispositif permettant de communiquer au moyen de feux ou de fumées avec des tours à signaux construites sur les reliefs alentour.
265
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Le souverain logeait côté nord,
Palais des Rois de Majorque.
Le souverain logeait côté nord,
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>son épouse côté Sud. Les murs du palais, construits en galets et en briques liés au mortier, étaient enduits à la chaux et peints.
Palais des Rois de Majorque.
son épouse côté Sud. Les murs du palais, construits en galets et en briques liés au mortier, étaient enduits à la chaux et peints.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
268
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle du trône ou Palais blanc.
Palais des Rois de Majorque.
Salle du trône ou Palais blanc.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle du trône ou Palais blanc.
Palais des Rois de Majorque.
Salle du trône ou Palais blanc.
270
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle du trône ou Palais blanc.
Palais des Rois de Majorque.
Salle du trône ou Palais blanc.
271
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Les chapelles, fastueuses, indiquent tout le raffinement que ces rois portaient au monachisme franciscain. Elles se superposent pour s'élever en donjon féodal, si caractéristique de ce bâtiment. L'architecture de la chapelle la rapproche de la Sainte-Chapelle de Paris, de peu antérieure, avec ses deux sanctuaires superposés et son large porche.
Palais des Rois de Majorque.
Les chapelles, fastueuses, indiquent tout le raffinement que ces rois portaient au monachisme franciscain. Elles se superposent pour s'élever en donjon féodal, si caractéristique de ce bâtiment. L'architecture de la chapelle la rapproche de la Sainte-Chapelle de Paris, de peu antérieure, avec ses deux sanctuaires superposés et son large porche.
272
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger.
273
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger. retes de décoration.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger. retes de décoration.
274
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger. Table médièvale.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger. Table médièvale.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger. Table médièvale.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger. Table médièvale.
276
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger.
278
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Salle à manger.
Palais des Rois de Majorque.
Salle à manger.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Tour de l'Hommage.
Palais des Rois de Majorque.
Tour de l'Hommage.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Tour de l'Hommage.
Palais des Rois de Majorque.
Tour de l'Hommage.
281
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Le clocher de la chapelle Sainte Croix se trouve immédiatement au-dessus de la rose, au sommet de la façade ouest de la Torre Major, le donjon du palais. Construit avec la même pierre, il était couronné eu XIVe siècle d'une flèche en bois recouverte d'étain imitant celle de le Sainte Chapelle à Paris. On ignore de quand date son aspect actuel. Toutefois, il apparaît sous cette forme sur une gravure de la fin du XVIIe siècle.
Palais des Rois de Majorque.
Le clocher de la chapelle Sainte Croix se trouve immédiatement au-dessus de la rose, au sommet de la façade ouest de la Torre Major, le donjon du palais. Construit avec la même pierre, il était couronné eu XIVe siècle d'une flèche en bois recouverte d'étain imitant celle de le Sainte Chapelle à Paris. On ignore de quand date son aspect actuel. Toutefois, il apparaît sous cette forme sur une gravure de la fin du XVIIe siècle.
282
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Au fond, église Saint -Jacques.
Palais des Rois de Majorque.
Au fond, église Saint -Jacques.
283
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Eglise Saint -Jacques.
Palais des Rois de Majorque.
Eglise Saint -Jacques.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Eglise de la Réal.
Palais des Rois de Majorque.
Eglise de la Réal.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
288
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Dôme des
Palais des Rois de Majorque.
Dôme des "Dames de France".
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Théâtre de l'Archipel.
Palais des Rois de Majorque.
Théâtre de l'Archipel.
290
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Palais des Rois de Majorque.
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
291
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Premier logis royal.
Palais des Rois de Majorque.
Premier logis royal.
292
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Premier logis royal.
Palais des Rois de Majorque.
Premier logis royal.
293
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Grande salle ou Aula. Dans l'aile Sud, la Grande Salle, l'aula, de style gothique méridional, accueillait banquets, conseils royaux et parlements. Ses murs peints étaient tendus de tapisseries.
Palais des Rois de Majorque.
Grande salle ou Aula. Dans l'aile Sud, la Grande Salle, l'aula, de style gothique méridional, accueillait banquets, conseils royaux et parlements. Ses murs peints étaient tendus de tapisseries.
294
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Grande salle ou Aula. Elle conserve sa cheminée près de laquelle un escalier communiquait avec les cuisines au rez-de-chaussée. Deux foyers en briques encadrent un brasero.
Palais des Rois de Majorque.
Grande salle ou Aula. Elle conserve sa cheminée près de laquelle un escalier communiquait avec les cuisines au rez-de-chaussée. Deux foyers en briques encadrent un brasero.
295
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>Grande salle ou Aula.
Palais des Rois de Majorque.
Grande salle ou Aula.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>
Palais des Rois de Majorque.
299
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute. On accède à la chapelle haute, dédiée à la Sainte Croix, par une galerie. Sa façade en marbre s'orne d'un portail en plein cintre qui reçoit une porte de style mudéjar.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute. On accède à la chapelle haute, dédiée à la Sainte Croix, par une galerie. Sa façade en marbre s'orne d'un portail en plein cintre qui reçoit une porte de style mudéjar.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
302
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute. De part et d'autre du choeur, des trompes d'angle soutiennent de fausses baies.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute. De part et d'autre du choeur, des trompes d'angle soutiennent de fausses baies.
303
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
304
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute. Une frise inspirée de la calligraphie arabe court au-dessus de fausse tapisseries peintes.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute. Une frise inspirée de la calligraphie arabe court au-dessus de fausse tapisseries peintes.
305
<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
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<center>Palais des Rois de Majorque.</center>La chapelle haute.
Palais des Rois de Majorque.
La chapelle haute.
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