Le château Borély.
Le parc, l' architecture, les collections, 2013, exposition sur le jade.
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Le château Borély.
La famille Borély est originaire du Queyras. Joseph Borély achète le 26 juin 1684 à Alzéar d'Antoine une propriété de terres, vignes, prés, jardin, arbres et bâtiment au quartier de Bonneveine. Cette même année 1684, son frère François Borély est nommé 1er échevin de Marseille, signe de sa réussite dans le grand négoce. Nicolas et Louis Borély, les deux fils de Joseph, résident longtemps à Alexandrie où ils dirigent un comptoir qui importe à Marseille du blé, du riz, de la soie et surtout de l'huile destinée à la fabrication du savon. Le fils aîné, Nicolas Borély, est nommé en 1747 1er échevin de Marseille puis est anobli en 1753 par Louis XV ; il se fait construire un magnifique hôtel particulier à l'angle de la rue Vacon et de la rue Saint-Ferréol qui sera détruit en 1848. Son frère cadet, Louis Borély, de retour à Marseille en 1755, poursuit la constitution du domaine familial de Bonneveine par des acquisitions successives de terrains.
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Le château Borély.
L’histoire du parc Borély débute au XVIIe siècle, lorsque Joseph Borély, issu d’une famille d’armateurs et de négociants marseillais, décide de constituer un domaine dans le quartier de Bonneveine et d’y établir une de ces bastides, qui, pour la bourgeoisie locale conjuguent jusqu’au XIXe siècle, les fonctions d’agrément et de rapport.
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Le château Borély.
Constituée initialement de « terre, vigne, prés, jardins, arbres et bâtiments », la propriété s’agrandit tout au long du XVIIIe siècle. Louis de Borély (1688 – 1768), de retour d’Égypte anobli et enrichi, secrétaire du roi, voulut réaliser la plus somptueuse des bastides de Marseille et rompit avec la typique bâtisse méridionale, pour donner dans le grandiose. Il demanda à un illustre architecte, J.L. Clérisseau, doyen de l'académie de peinturede Paris et premier architecte de l'impératrice de Russie, Catherine II, d'établir un projet à la mesure de sa réussite en 1767. Louis trouva ce projet trop compliqué, trop italianisant. Il demanda à un architecte parisien, Marie-Joseph Peyre, directeur des bâtiments du roi, de le simplifier. Pour réaliser ce projet, Louis eut recours à un troisième architecte, Esprit-Joseph Brun, qui intervint en qualité de maître d'oeuvre. Louis de Borély mourut deux ans seulement après le début des travaux. C’est le commerce avec Alexandrie qui lui avait donné une fortune permettant une telle réalisation.
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Le château Borély.
Le fils de Louis de Borély, Louis-Joseph Denis de Borelli (1731 – 1784), lui succédera et reprit les plans et projets de Peyre et de Brun. Seul le fronton s’inspira du projet de Clérisseau. Louis-Joseph Denis de Borelli mourut célibataire et il nomma son frère Honoré (1732 – 1804) son héritier. La fille de ce dernier, Louise, Marquise de Panisse-Passis fut la dernière Borély à vivre dans ce château. Après sa mort, sa famille vendit la propriété à Paulin Talabot qui le revendit à son tour, à titre d’échange, à la Ville qui lui céda le terrain du Jardin des Plantes des Chartreux, nécessaire pour le passage de la voie ferrée vers Toulon.
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Le château Borély.
Peyre donna plus d'élégande à l'édifice en le surélevant au moyen d'un attique percé de trois fenêtres sur chaque façade et flanqué de mansardes. Le fronton de Clérisseau est orné des allégories du Rhône et de la Durance.
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Le château Borély.
Initialement, en 1775, les jardins du château sont dessinés par monsieur Embry, architecte, géomètre, professeur à l'académie de peinture et paysagiste de renom. La partie centrale du parc, confiée à Alphand, architecte paysagiste parisien, collaborateur du baron Hausmann, assisté de son collaborateur Barrlet-Deschamps, est aménagée au milieu du XIXe siècle en parc public bordé à l'est par les serres de la ville, à l'ouest par le champ de course.
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Le château Borély.
La partie française du parc est constituée de deux tapis verts comportant en leur centre un bassin rectangulaire, séparés par un bassin circulaire, et bordés par deux doubles alignements d'arbres prolongeant le mail qui mène de l'avenue du Prado à la grille du parc.
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Le château Borély.
Le « pavillon du lac», avec ses pergolas latérales et son petit clocher, date de 1863 comme l'embarcadère sur le lac, les premières tribunes de l'hippodrome, les pavillons des gardes à l'entrée, etc. Autrefois laboratoire de botanique de l'Institut colonial, puis restaurant, il attend aujoud'hui une réhabilitation.
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Le château Borély.
Une Fée de l'Huveaune, par Lucy et Jorge Orta.
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Une Fée de l'Huveaune, par Lucy et Jorge Orta.
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La Fontaine aux oiseaux de Folon.
La cascade du parc Borely est encore alimentée par une veine du beal de Barral de Bonneveine. En 1995, la cascade en rocaille du XIXème siècle a été choisie pour servir d'écrin à l’œuvre originale de Jean-Michel Folon "l'Homme aux oiseaux".
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La Fontaine aux oiseaux de Folon.
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"Le marbre tremble devant moi" : parole de Pierre Puget. Marbreries de Ramus, 1855.
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Au fond, le massif de Marseilleveyre.
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Le « bassin de France » est orné de deux griffons et d'une sculpture rappelant la participation de la famille Borély dans le creusement du canal de Suez.
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Le château Borély.
Le « bassin de France » est orné de deux griffons et d'une sculpture rappelant la participation de la famille Borély dans le creusement du canal de Suez.
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Le Canal de Suez. Œuvre en pierre de Calissanne du sculpteur Pierre Travaux. Bas-relief en pierre de 1864. La France protégeant la réunion de la Mer Rouge et de la Méditerranée, lesquelles sont personnifiées par des figures allégoriques ayant le caractère égyptien et méridional. La France est assise sur la proue d’un navire, et les deux figures représentant plus particulièrement la Mer Rouge et la Méditerranée sont appuyées sur des monstres marins. Le sujet évoque le percement de l’isthme de Suez, alors en cours, dont l’ouverture devait enrichir le commerce marseillais.
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Un des griffons de Lucien Chauvet, né à Pertuis en 1832 et mort vers 1900, sculptés dans de la pierre de la Couronne en ronde-bosse, rénovés en 2013 par Juliette Torcheux.
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L'autre griffon.
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En 1861, monsieur Onfroy, maire de Marseille, achète la fabuleuse collection d'objets Egyptiens du docteur Antoine Barthélémy Clot (plus connu sous le nom de Clot Bey) et la fait installer dans le château Borély. La collection Clot Bey est alors réputée pour être la cinquième plus belle collection d'objets Egyptiens en Europe. Le château devient donc un musée. On y grave sur le fronton "Musée d'Archéologie"
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La cour, côté sud.
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Façade sud.
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Façade sud.
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Façade sud.
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Le château Borély.
Façade sud. Le fronton est orné des armes des Borély : un bouclier rouge avec trois lignes jaunes et trois points jaune. Normalement, il est barré de la devise Altiora Vincit.
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Façade sud.
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Le château Borély.
Façade sud.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
Casque empanaché sur la massue d'Hercule. À la base, un faisceau de flèches évoque les faisceaux des licteurs Romains.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
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Le vestibule.
Cérès ou l'été. Manufacture de Luneville. Faïence. Vers 1770 – 1775.
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Le vestibule.
Flore ou le printemps. Manufacture de Luneville. Faïence. Vers 1770 – 1775.
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Le vestibule.
Cabinet monté sur pied. Paris. Milieu du XVIIe siècle. Bâti de sapin, placage d'ébène et de poirier noirci, ébène sculpté et gravé. Marqueterie polychrome de bois d'ivoire, décor intérieur postérieur.
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Le vestibule.
Lavabo.
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Le vestibule.
Les grisailles qui entourent la cage d'escalier simulent des statues en trompe-l'œil.
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Le vestibule.
La figure de la femme y est présentée sous ses différents avatars mythologiques : Flore, Vénus à demi-drapée, Diane rajustant sa tunique,
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Le vestibule.
Hygie (la Santé), une Amazone au sein découvert et à la tunique courte, une muse peut-être Melpomène, muse du chant ou Mnémosyne, mère des muses.
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Le vestibule.
Apollon Hélios. Dissipant les ténèbres sur son passage, Apollon, dieu de la lumière, parcourt la terre sur son char tiré par des chevaux. Il est guidé par le point du jour et sa torche. Il est précédé de l'Aurore semant des roses. Entouré des figures des Saisons et des Heures, il irradie de lumière. Au bas du char, des figures féminines incarnent la prospérité et le renouveau apportés par la bienfaisance d'Apollon. Peint par Chaix.
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Le vestibule.
Apollon Hélios. Dissipant les ténèbres sur son passage, Apollon, dieu de la lumière, parcourt la terre sur son char tiré par des chevaux. Il est guidé par le point du jour et sa torche. Il est précédé de l'Aurore semant des roses. Entouré des figures des Saisons et des Heures, il irradie de lumière. Au bas du char, des figures féminines incarnent la prospérité et le renouveau apportés par la bienfaisance d'Apollon. Peint par Chaix.
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Le vestibule.
Apollon Hélios. Dissipant les ténèbres sur son passage, Apollon, dieu de la lumière, parcourt la terre sur son char tiré par des chevaux. Il est guidé par le point du jour et sa torche. Il est précédé de l'Aurore semant des roses. Entouré des figures des Saisons et des Heures, il irradie de lumière. Au bas du char, des figures féminines incarnent la prospérité et le renouveau apportés par la bienfaisance d'Apollon. Peint par Chaix.
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Le vestibule.
Lustre Les Cordes, de Mathieu Lehanneur, 2013.
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Entrée du Grand salon
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Le Grand salon
Les plafonds contemporains, en résine minérale polie à la façon d'un miroir, résultent d'un choix tant esthétique que technique dissimulant les équipements de traitement d'air tout en réfléchissant les sols et les collections.
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Le Grand salon
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Le Grand salon.
Dessus de la porte d'entrée. Vase orné d'une scène de danse bachique, mêlant bacchantes et satyre joueur de flûte, encadré de deux créatures féminines.
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Le Grand salon
Chaix, peintre des Borély. Portrait de Joseph Esprit Brun, architecte du château.
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Le Grand salon
Van Vyck. Louis Joseph Denis Borély.
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Le Grand salon
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Le Grand salon
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Le Grand salon.
Les sols en tomettes provençales, trop dégradés pour être conservés, ont été remplacés par des tomettes en bois, ciment, marbre ou même en bronze comme ici dans le grand salon.
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Le Grand salon.
Collection des blancs-bleus Marseille et Moustiers.
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Le Grand salon.
Collection des blancs-bleus Marseille et Moustiers.
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Le Grand salon.
Collection des blancs-bleus Marseille et Moustiers. Bassin ovale, Chasse au taureau.
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Le Grand salon.
Collection des blancs-bleus Marseille et Moustiers. Pot balustre à couvercle, le Christ apaisant la tempête.
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Le Grand salon.
Vue du jardin.
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Salle à manger du Nord.
Les grandes toiles, réalisées à la détrempe sont attribuées au peintre Philippe Rey, artiste de la fin du XVIIIe siècle, membre de l'académie de peinture de Marseille. Ces toiles illustrent des vues du littoral marseillais.
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Salle à manger du Nord.
On peut reconnaître dans le grand tableau occupant le mur du fond de la salle et intitulé « Entrée dans le port de Marseille », le bâtiment de la douane ainsi que le fort Saint-Jean.
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Salle à manger du Nord
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Salle à manger du Nord
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Salle à manger du Nord
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Salle à manger du Nord
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Salle à manger du Nord.
Le lustre est composé de 25 carafes en cristal du XIXe siècle, c'est une création contemporaine.
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Salle à manger du Nord
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Salle à manger du Nord.
Dessus de porte.
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Salle à manger du Nord.
Dessus de porte.
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Salle à manger du Nord.
Dessus de miroir.
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Ancienne salle de bains.
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Ancienne salle de bains.
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Ancienne salle de bains.
Collection de portraits sous verre. Merveilleuse. France. Peinture sous verre, début du XIXe siècle. Portrait d'homme. Hollande ? Peinture sous verre, XIXe siècle ? Deux portraits de jeunes femmes. France, d'après Édouard Bisson. Chromolithographie et peinture sous verre, fin du XIXe siècle – début du XXe siècle. Portrait de femme au chapeau de paille. France ? Peinture sous verre, XIXe siècle Incroyable. Peinture sous verre, début du XIXe siècle. Miss chance. Chine. Peinture sous verre, XIXe siècle. Miss fortune. Chine. Peinture sous verre, XIXe siècle Portrait du duc de Berry, futur Louis XVI. Attribué à Pierre Jouffroy, d'après Jean Martial Frédou. XVIIIe siècle. Portrait du duc d'Artois, futur Charles X. Attribué à Pierre Jouffroy, d'après Jean Martial Frédou. XVIIIe siècle. Portrait de Mademoiselle Duclos. France, d'après Nicolas de Largillière. Peinture sous verre, XVIIe siècle.
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Ancienne salle de bains.
Merveilleuse. France. Peinture sous verre, début du XIXe siècle. Portrait d'homme. Hollande ? Peinture sous verre, XIXe siècle ? Incroyable. Peinture sous verre, début du XIXe siècle. Miss chance. Chine. Peinture sous verre, XIXe siècle. Miss fortune. Chine. Peinture sous verre, XIXe siècle Portrait du duc de Berry, futur Louis XVI. Attribué à Pierre Jouffroy, d'après Jean Martial Frédou. XVIIIe siècle.
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Ancienne salle de bains.
Deux portraits de jeunes femmes. France, d'après Édouard Bisson. Chromolithographie et peinture sous verre, fin du XIXe siècle – début du XXe siècle. Portrait de femme au chapeau de paille. France ? Peinture sous verre, XIXe siècle Portrait du duc d'Artois, futur Charles X. Attribué à Pierre Jouffroy, d'après Jean Martial Frédou. XVIIIe siècle. Portrait de Mademoiselle Duclos. France, d'après Nicolas de Largillière. Peinture sous verre, XVIIe siècle.
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Ancienne salle de bains..
Boîte à poudre ajourée, fabrique Ferrat, Moustiers. XVIIIe siècle.
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Ancienne salle de bains.
Le Rhône. Sujet en ronde-bosse, fabrique Honoré Savy. Faïence, décor cde grand feu polychrome. vers 1770-1780.
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Ancienne salle de bains.
La Durance. Sujet en ronde-bosse, fabrique Honoré Savy. Faïence, décor cde grand feu polychrome. vers 1770-1780.
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Ancienne salle de bains.
Fontaine d'applique, le char d'Amphitrite, fabrique Honoré Savy. Faïence, décor de grand feu polychrome. Vers 17656-1770.
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Ancienne salle de bains..
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Ancienne salle de bains..
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Ancienne salle de bains.
Dallage.
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Ancienne salle de bains.
Collection de flacons anglais, français, allemands et italiens des XVIIIe et XIXe siècles.
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Ancienne salle de bains.
Collection de flacons anglais, français, allemands et italiens des XVIIIe et XIXe siècles.
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Le salon doré.
Le salon doré est, avec la chapelle, la pièce qui a reçu le décor le plus somptueux de la bastide. Il est doté d'une alcôve encadrée de colonnes dorées, d'une cheminée et de deux grands miroirs trumeau en regard.
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Le salon doré.
Il est destiné aux réceptions mais également à la détente et au repos, aux heures chaudes de la journée. L'alcôve est occupée par une grande banquette en tapisserie, de 8 m de long environ. Cette banquette où l'on peut s'allonger, comportant huit coussins de dossier et une assise, a fait la célébrité de Borély. Elle est appelée radassière, référence probable à un meuble provençal généralement en bois et cannage appelé radassier.
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Le salon doré.
Les dix sièges sont en bois doré, recouverts de tapisserie au « petit point » dont le décor fleuri s'harmonise avec celui de la radassière. La forme droite de leur dossier leur donne le nom de sièges à la reine. De petites tables permettaient aux dames de poser leur ouvrage. Le grand tableau est l'œuvre de Louis Chaix, peintre originaire d'Aubagne, il reproduit l'enlèvement des Sabines de Pierre de Cortone (XVIIe siècle).
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Le salon doré.
Son sol de tommettes, assez inattendu au regard de la somptuosité du décor environnant, gardaitr la fraîcheur. Table de trictrac qui n'est pas d'origine. Elle est attribuée au célèbre ébéniste Leleu, ébéniste au service du roi. Ses pieds droits, son caractère dépouillé en font un bon exemple du style Louis XVI.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
Sur la cheminée, le décor exotique de la pendule, représentant un échassier, est également d'inspiration chinoise.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
Probablement d'origine italienne, la console aux pieds torsadés et dorés supporte, outre des flambeaux, deux pots couverts chinois appartenant à la famille rose.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
Les grisailles placées au-dessus des portes sont également de Chaix et, à la manière des bas-reliefs sculptés, montrent des putti joueurs.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
Le plafond représente l'apothéose de Psyché.
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Le plafond représente l'apothéose de Psyché.
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Le salon doré.
Le plafond représente l'apothéose de Psyché.
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Le salon doré.
Des volets intérieurs richement décorés permettaient de tamiser la lumière.
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Le salon doré.
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Le salon doré.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
Fabrique aux Singes. Fabrique Cléry-Laugier, Moustiers. Faïence, décor de grand feu polychrome, XVIIIe siècle. Ce plateau est d'esprit rocaille. Il appartient au genre "Singeries" tant prisé des arts décoratifs du XVIIIe siècle. Affairés, les singes forment une société pastichant celle des hommes.
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Galerie des céramiques.
Sucrier avec couvercle. Fabrique Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome. Vers 1750 – 1760.
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Galerie des céramiques.
Terrine couverte. Fabrique Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome . Vers 1760 – 1770
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Galerie des céramiques.
Rafraîchissoir à verres. Fabrique Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome . Vers 1760 – 1770
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
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Galerie des céramiques.
Pot-pourri couvert. Fabrique Gaspard Robert. Faïence, décor petit-feu, polychrome. Vers 1755-1760.
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Galerie des céramiques.
Aiguière avec couvercle. Fabrique Gaspard Robert et Estieu. Faïence, décor de petit feu polychrome. Entre 1749-1754.
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Galerie des céramiques.
Vierge couronnée à l'enfant. Fabrique d'Apt. Terre vernissée et jaspée. 18e siècle. Boîte à poudre. Fabrique Le Castelet. Faïence fine, fond jaune pâle. 18e siècle. Bouillon à oreilles. Fabrique d'Apt. Faïence jaspée, décor de grand feu en jaune. 18e siècle.
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Vierge couronnée à l'enfant. Fabrique d'Apt. Terre vernissée et jaspée. 18e siècle.
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Bouillon à oreilles. Fabrique d'Apt. Faïence jaspée, décor de grand feu en jaune. 18e siècle.
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Boîte à poudre. Fabrique Le Castelet. Faïence fine, fond jaune pâle. 18e siècle.
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Terrine oblongue couverte. Fabrique de la Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome. Vers 1765-1770.
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Terrine oblongue couverte. Fabrique de la Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome. Vers 1765-1770.
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Galerie des céramiques.
Plat oblong. Vénus à sa toilette. Fabrique Joseph Fauchier. Faïence, décor de grand feu en camaïeu ocre. Milieu du XVIIIe siècle.
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Plat oblong. La délivrance d'Andromède. Fabrique Joseph Fauchier. Faïence, décor de grand feu polychrome. Vers 1745-1750.
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Le château Borély.
Bougeoir. Fabrique Veuve Perrin. Faïence, décor de petit feu polychrome. Deuxième moitié du XVIIIe siècle.
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Salon de compagnie.
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Le Salon de compagnie.
Première fabrique fondée en 1679, la fabrique de Pierre Ier Clérissy produisit une faïence décorée en grand feu de très grande qualité, tandis qu'à la même époque, son frère Joseph, formé comme lui dans l'atelier paternel, inaugurait dans un faubourg de Marseille, la manufacture de Saint-Jean-du-désert, promise à un brillant avenir.
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Le Salon de compagnie.
Après avoir connu une grande vogue, les cuirs dorés polychromes passèrent de mode au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, détrônés notamment par le papier peint. Appelés couramment Cuirs de Cordoue, ils étaient utilisés en tenture, paravent,ou devant l'autel. Cette tenture est italienne, datée de la première moitié du XVIIIe siècle, peut-être vénitienne.
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Le Salon de compagnie.
Grisaille consacrée à Diane qui est souvent représentée comme la déesse de la lune. Elle règne sur la nature, les animaux, les forêts.
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Salon de compagnie.
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Le Salon de compagnie.
Le trumeau de la cheminée comporte une discrète allusion aux amours d'Apollon : la nymphe Mélia.
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Le Salon de compagnie.
La nymphe Mélia dont le portrait en buste est encadré de guilrlandes de feuilles de chêne où se mêlent quelques branches de laurier, arbre consacré à Apollon. Mélia était une Hamadryade, nymphe dont la vie est liée à celle d'un arbre, en l'occurrence le chêne. Aimée d'Apollon, elle en eut deux fils.
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Salon de compagnie.
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Salon de compagnie.
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Le Salon de compagnie.
Sucrier couvert et son plateau, fabrique Joseph Fouque et J-F Pelloquin, Moustiers.XVIIIe. Assiettes, personnages grotesques et bassin ovale, fabrique Joseph Olérys et J–B Laugier, Moustiers.
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Salle à manger du Midi.
La salle à manger de Borély est une pièce de dimensions modestes, située côté sud, sur cour. Apparue à la fin du XVIIe siècle, la salle à manger est une pièce que l'on ne trouve pas toujours clairement identifiée, y compris dans les demeures de la haute société, tant perdure l'usage de dresser des tables volantes dans les chambres et pièces de réception. L'usage de se rendre dans un espace destiné à prendre les repas ne se fixe véritablement qu'au XIXe siècle, alors que les manières de la table se codifient. Ainsi, il est clair que l'aspect « pratique » de cette salle à manger – la distance qui la sépare des cuisines, de l'autre côté du vestibule d'entrée – n'a pas été pris en compte. Cette pièce ne servait sans doute que pour les réceptions, la famille préférant prendre ses repas au quotidien dans ses appartements privés situés à l'étage.
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Salle à manger du Midi.
Dans les cinq médaillons, des putti joueurs illustrent par leurs activités et les objets qu'ils manipulent, chacun des cinq sens. Chaque médaillon est encadré de guirlandes peuplées de motifs décoratifs plus ou moins explicites, en rapport avec le sens concerné. A gauche, le goût et à droite le toucher.
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Salle à manger du Midi.
Le goût.
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Salle à manger du Midi.
Le goût.
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Salle à manger du Midi.
Le toucher.
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Salle à manger du Midi.
Le toucher.
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Salle à manger du Midi.
La vue.
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Salle à manger du Midi.
La vue.
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Salle à manger du Midi.
La vue.
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Salle à manger du Midi.
L'ouïe.
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Salle à manger du Midi.
L'ouïe.
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Salle à manger du Midi.
L'odorat.
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Salle à manger du Midi.
L'odorat.
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Salle à manger du Midi.
Ces cinq scénettes sont placées sous la présidence de Saturne, dieu du Temps, chargé de rappeler à tous, sablier à l'appui, que les plaisirs des sens sont éphémères et que la vie jamais ne dure.
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Salle à manger du Midi.
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Dessus de porte.
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Dessus de porte.
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Dessus de porte.
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Salle à manger du Midi.
Dessus de porte.
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Salle à manger du Midi..
C'est en 1769 que Gaspard Robert, célèbre faïencier marseillais obtint enfin l'autorisation de fabriquer de la porcelaines alors que la manufacture de Sèvres, protégée par le roi, bénéficiait d'un quasi-monopole sur le marché national.
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Salle à manger du Midi..
Très prisée des aristocrates pour sa finesse et la délicatesse de ses décors, la porcelaine de Marseille est alors souvent liée au service des boissons exotiques, thé, café et chocolat.
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Salle à manger du Midi.
Très prisée des aristocrates pour sa finesse et la délicatesse de ses décors, la porcelaine de Marseille est alors souvent liée au service des boissons exotiques, thé, café et chocolat.
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Salle à manger du Midi.
Faïences de la fabrique Antoine Bonnefoy.
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Salle à manger du Midi.
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Salle à manger du Midi.
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Vestibule du premier étage.
Vaisselier de Magdalena Gerber. Les 64 assiettes imprimées, regravées et dorées évoquent la vie actuelle de la Bastille.
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Vestibule du premier étage.
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Vestibule du premier étage.
Entrée du Grand salon.
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Vestibule du premier étage.
Entrée du Grand salon.
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Vestibule du premier étage.
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Grand salon, salle de billard..
Dominant la salle, le fronton de la porte d'entrée, occupé par deux enfants entourés des attributs des arts et de la science, résume à lui seul l'esprit éclairé ayant présidé à la construction de la demeure et à la définition de son programme décoratif. Le thème apollinien est quant à lui toujours très présent dans le décor à l'instar des plafonds du vestibule et de la bibliothèque.
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Grand salon, salle de billard.
Le premier étage de la bastide était celui des appartements privés, réservés à la vie de la famille Borély. Tapisserie Le Bain de Minuit de Laurence Aëgerter, 2013.
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Grand salon, salle de billard.
Fleurs, série Les Inflatables. Pucci de Rossi (1947 – 2013).
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