Châteaux de la Buzine, Régis, de la Reynarde et Saint Antoine.
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Château de la Buzine.
C'est au XIVe et au XVe siècle que l'on retrouve les plus anciennes traces du futur domaine de la Buzine. Au XVIIe siècle, Henri de Buzin, écuyer de la ville de Marseille, donne à sa terre son nom de la Buzine. Propriété des de Flotte au XVIIIe et XIXe siècles, le domaine est acquis en 1865 par l'entrepreneur architecte Pierre Hilaire Curtil, constructeur d'une grande partie des immeubles de la rue de la République. Il édifie vers 1867 l'actuel château, puis le vend en 1869 au négociant armateur Victor Régis (également propriétaire avec son frère Louis des deux autres extraordinaires demeures de Saint-Menet : La Reynarde et le Château Régis), qui le transmettra ensuite, en 1883, à son fils naturel l'industriel Joseph-Théodore Mante, beau-frère d' Edmond Rostand. Puis, au début du XXe siècle, il est agrandi. Le 21 juillet 1941, le crédit foncier de France le cède à Marcel Pagnol, qui reconnaît le "château de ma mère" de son enfance et souhaite y réaliser sa « cité du cinéma ». Il a été racheté par la Ville de Marseille en 1995. Deux ans plus tard, le Château de la Buzine est classé aux monuments historiques. Après trois ans de réhabilitation par le Cabinet d’Architecture et d’Urbanisme Stern International, il est aujourd’hui la Maison des cinématographies de la Méditerranée.
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Château de la Buzine.
Maison du concierge.
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Château de la Buzine.
Pierre-Hilaire Curtil va reconstruire le château dans un style que l'on peut qualifier d'éclectique, proche de celui de Viollet-le-Duc. Le bâtiment est constitué d'un corps central et deux ailes, l'ensemble coiffé par des toitures pentues en ardoise. La façade est de style Louis XIII.
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La famille Pallez l'agrandit en 1901, en lui adjoignant une aile pour abriter un salon de musique. Le bow-window est du style Art Nouveau.
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La façade arrière peut être décrite comme « romano-byzantine ».
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Château de "la Buzine".
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Vers les monts de carpiagne.
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La Penne sur Huveaune et les Monts Carpiagne.
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L'ancien bassin.
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Château de la Buzine.
Carraire, carrerade, cairade ou draille. Ni canal ni fossé, il s'agit d'un chemin de passage pour les troupeaux transhumants, parfois situé dans des propriétés privées. Il est issu d'une coutume instaurée par les comtes de Provence au XVIIe siècle, puis renouvelé XVIIIe siècle. Parfois encaissé comme ici, il permettait au berger de traverser les domaines sans importuner les propriétaires.
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Château de la Buzine.
Hall d'accueil.
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Le salon de musique.
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Château de la Buzine.
Le salon de musique.
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Parc du château de la Buzine.
Fontaine en rocaille.
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Parc du château de la Buzine.
Banc en rocaille
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Parc du château de la Buzine.
Rigole d'amenée d'eau.
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Parc du château de la Buzine.
Martelière.
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Parc du château de la Buzine.
Une vanne.
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Parc du château de la Buzine.
Ancien bélier hydraulique.
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Parc du château de la Buzine.
Bassin.
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Parc du château de la Buzine.
Fontaine en rocaille.
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Fontaine en rocaille.
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Fontaine en rocaille.
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Parc du château de la Buzine.
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Parc du château de la Buzine.
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Château Régis.
C'est un ancien fief médiéval aménagé en bastide au 18e siècle, avec bâtiment principal, chapelle, dépendances, parc paysager. La rénovation du château date de 1850 et les derniers aménagements extérieurs de la fin du 19e siècle. Le bâtiment est construit sur un plan rectangulaire. Il domine la vallée de l'Huveaune, afin de voir et d'être vu.
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Château Régis.
Ce château, inspiré de Chenonceau fut construit de 1860 à 1865 pour François Régis, négociants marseillais, par Sixte Rey puis par Vaud. Il resta dans la famille Régis jusqu'à 1942, date de son expropriation par les Allemands. Aujourd'hui c'est une association d'enseignements qui l'occupe, l’Ecole et Collège Notre-Dame de la Jeunesse. La façade monumentale comporte deux niveaux principaux avec un soubassement et des combles. Le soubassement est en pierre dure de couleur blanche, les niveaux principaux en pierre plus tendre de la région d'Arles, de couleur légèrement ocre jaune.
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Château Régis.
Un escalier à double volée au départ et volée unique d'arrivée dessert l'entrée. Une balustrade forme garde-corps.
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Château Régis.
La porte d'entrée est couronnée par un balcon dont les extrémités sont des consoles coniques renversées.
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Château Régis.
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Château Régis.
La corniche supérieure, à forte saillie sur console, accueille un chéneau, base de la toiture pentue en ardoise.
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Château Régis.
Au niveau des combles, des chiens assis sont à meneaux et leurs encadrements de pierre fortement sculptés.
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Château Régis.
Les ornements sont nombreux : pilastres cannelés, linteau à bas relief, chapiteaux à tête d'animaux, etc.
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Château Régis.
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Château Régis.
Les baies géminées à encadrement ont leur trumeau ornementé d'un terme.
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Château Régis.
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Château Régis.
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Château Régis.
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Château Régis.
Façade latérale.
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Château Régis.
Façade latérale.
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Château Régis.
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Château Régis.
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Château Régis.
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Château Régis.
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Château Régis.
Façade arrière.
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Château Régis.
Façade arrière.
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Château Régis.
Maison du gardien.
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Château Régis.
Maison du gardien.
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Château de La Reynarde.
Édifié au XVIe siècle, pour Jean Huc, la propriété s'agrandit de plusieurs hectares dès 1538 avec François Hue et devient seignerie sous Pierre Hue. Avec le mariage de Louise de Hue en 1576 avec Antoine de Félix, trisaïeul du marquis de Muy, lieutenant général des armées du Roi, la Reynarde passe à la famille des Félix du Muy. Ils furent aussi barons d'Olières, comtes de Grignan, seigneur de Dauphin, de Saint-Maime (qui devint saint Menet).
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Château de La Reynarde.
Au XVIIe siècle, Jean-Baptiste de Félix agrandit les terres. En 1850 la bastide est rénovée. Elle reste dans la même famille jusqu'à 1854. Elle est alors vendue au banquier Joseph-Hilarion Roux qui la transforme en ajoutant extérieurement des tours crénelées et un balcon sur portique à colonnes, influence du romantisme et de l'architecture du Moyen Âge à la manière de Viollet-le-Duc.
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Château de La Reynarde.
En 1868, elle fait parti des biens de la famille Régis qui la vend aux enchères en 1897. Dans ses souvenirs, Mme de Créquy (femme de lettres française célèbre par son esprit, 1704-1803) écrit : "Nous allâmes nous promener et collationner chez le grand-père de Mme votre mère, le Marquis du Muy, dans votre charmante habitation de la Reynarde, auprès de Marseille, et nous trouvâmes là des Castellane et des Simiane avec des Glandevès et des Pontevès en belle quantité, si ce n'est en belle qualité."
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Château de La Reynarde.
Louis Régis (1812-1899) est un riche armateur de Marseille, dynamique et audacieux. Avec son frère Victor, il exerce un négoce considérable sur la côte occidentale de l’Afrique, d’abord au Sénégal et en Guinée, puis au Dahomey, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Congo. Il importe de la gomme et des oléagineux pour la savonnerie et l’huilerie marseillaises, comme le sésame, l’arachide et les noix de palme, multipliant les plantations de coton, d’indigo, de maïs. L'un des plus beaux succès commerciaux de Victor reste cependant l'exportation vers les Antilles dans les années 1860 de 20000 esclaves "affranchis" pour servir de main-d'œuvre dans les plantations. Louis Régis, en 1847, se retire de l’association familiale. Il exerce d’importantes fonctions à Marseille. Il est juge au tribunal de commerce, conseiller municipal, membre de la Chambre de Commerce. Entre 1850 et 1868, il achète 35 hectares dans la vallée de l’Huveaune, vaste domaine foncier de la Millière et de la Reynarde. C'est là qu'il fait construire par les architectes Sixte Rey et Vaud, en 1860, une demeure finement meublée pastichant le château de Chenonceau. Victor ne pouvait être en reste et fit l'acquisition, dix ans plus tard, du château de la Buzine.
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Château de La Reynarde.
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Château de La Reynarde.
Maison du gardien.
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Château de La Reynarde.
La devise des Félix, Felices fuerunt fideles (les 3 F présents dans leurs armes) leur a été octroyée par Amédée IV, comte de Savoie, en 1247.
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La devise des Félix, Felices fuerunt fideles (les 3 F présents dans leurs armes) leur a été octroyée par Amédée IV, comte de Savoie, en 1247.
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Château de La Reynarde.
Porte des éc uries.
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Château de La Reynarde.
Le pigeonnier et les écuries.
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Le château Saint-Antoine.
En 1762 Joseph d’Isoard, avocat, achète « La Miniarde », une propriété située à l’est de la Barasse. Son héritier, Jean-Baptiste d’Isoard, l’agrandit en acquérant en 1792 la propriété voisine dite «La Rousse». A la place de l’ancienne Miniarde, il fait bâtir la partie centrale de l’actuelle demeure et lui donne le nom de «La Rousse». C’est alors une bastide marseillaise de taille modeste. Puis en 1812, il regroupe toute une série de terres au sud de La Maussane, séparées du domaine par la route d’Aubagne. En 1842, Louis d’Alayer de Costemore achète le domaine que François Philippe rachète en 1867, puis vend à Joseph Blanc en 1894.
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Le château Saint-Antoine.
Le Comte Guy de Robien (ou plus exactement son épouse Marguerite Marie Blanche Halna du Fretay ) se rend acquéreur de la propriété en 1907. C’est lui qui fait graver « Château » sur le pilier à gauche en entrant, et « St-Antoine sur le pilier de droite, car, en raison de la dévotion de son épouse, il renomme la demeure «château Saint-Antoine» . Comme l’écrivait Alexandre Dumas, la volonté du propriétaire a transformé la « bastide » en « château ». C’est ce « château », le « château du Comte », que Marcel Pagnol rendra célèbre : « Nous traversâmes quatre propriétés immenses. Dans la première, des parterres de fleurs entouraient un château à tourelles. Autour des parterres, il y avait des vignes et des vergers. — Ici, dit Bouzigue, c’est le château d’un noble. Il doit être malade, parce qu’on ne le voit jamais. — Si cet aristocrate nous rencontrait chez lui, dit mon père, ça pourrait lui déplaire. Moi, je n’aime pas beaucoup les nobles. — C’est un comte, dit Bouzigue, on n’en dit pas de mal dans le quartier. »
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Le château Saint-Antoine.
Le Comte Guy de Robien ajoute deux ailes à la bastide et y appose son blason, composé d’une couronne, deux lions, un écusson frappé de dix éléments, une devise qui dit « Sans Vanité Ni Faiblesse« , et enfin le nom de Roch Bihan, nom transformé au XIVe siècle en « de Robien »..
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Les deux ailes ont étté ajoutées à la bastide par le Comte Guy de Robien.
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En 1920 , arès le décès au combat du comte de Robien, son épouse cède le domaine à Gabrielle Salles, épouse de Xavier Fine, un homme d’affaire. Le château est alors appelé «Saint-Menet». En 1932, la société d’électrochimie fondée en 1899 par Henry Gall, future « Ugine », l’achète, le conserve en l’état, et l’affecte aux œuvres en faveur de son personnel. L’usine sera fermée en 1988. La propriété est alors rachetée par la société d’économie mixte « Marseille Aménagement », dont la ville de Marseille est le principal actionnaire. Mais il n’est pas classé, ni protégé, et il est donc laissé à l’abandon et tombe en ruines. Les vergers, les parterres, sont envahis par la végétation. Une partie des terrains seront vendus en 2014 au promoteur Redman Newton dans le cadre de l’aménagement de la zone. Sur la parcelle de terrain qui reste, le château devient une ruine et sert même de lieu d’entraînement pour le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale et le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille.
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Le château Saint-Antoine.
Mais une association créée en 2007, portée par Frédéric Lafage et sa sœur Gaëlle, se bat (avec quelques autres associations) pour sa rénovation et son ouverture sur le quartier et sur la ville. La SOLEAM, qui a succédé à « Marseille Aménagement », le vend à son propriétaire actuel en 2016. A l’étroit dans leur temple du boulevard Rabatau, dans l’ancienne usine des moteurs Baudoin, la Grande Loge de France voulait agrandir le bâtiment. La ville refusa à cause du projet de Bleu Capelette, et lui proposa plusieurs lieux. La Grande Loge choisit alors la ruine de St Antoine. Le projet Bleu Capelette a été abandonné depuis...
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Le château Saint-Antoine.
La tour abrite la chappelle où le comte décida d’installer une statuette à l'effigie de Saint Antoine de Padoue, offerte par Louise Bouffier de Toulon, fondatrice de l’œuvre « Le pain des pauvres », afin de placer le château sous sa bienveillance.
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La Grande Loge de France rénove et adapte la bastide pour ses nouveaux besoins. Le bâtiment rénové apparaît comme neuf, accompagné désormais d'une extension de style résolument moderne : une pyramide tronquée, qui accueille aujourd’hui le temple de 400 places. Les espaces verts sauvages qui entouraient le bâtiment ont été remplacés par des parkings. C’est un architecte varois, Jean-Pascal Clément, qui dessina le nouveau visage de la bastide, et son extension cubique moderne.
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Le château Saint-Antoine.
Robien était à la retraite lorsque la première guerre mondiale éclata et que l’appel du front lui fit reprendre du service sur sa propre demande, il était alors sexagénaire. Cet officier aux cheveux blancs a ainsi sollicité le commandement d’un bataillon de zouaves, fait relevé par la presse du moment qui célèbre ainsi le “Père des Zouaves” à la tête de ses enfants d’Afrique. Le 6 Janvier 1915, à Roclincourt, il tombe mortellement frappé, fraîchement nommé lieutenant-colonel. Cité à l’Ordre du jour de l’Armée et nommé officier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille.
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Le château Saint-Antoine.
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Le château Saint-Antoine.
Sculpture symbolique. Ce buste se veut un trait d'union symbolique entre l'Espace Pythagore de SAINT-RAPHAËL et le Château Saint-Antoine de MARSEILLE, rappelant ainsi leur édification successive. Il marque par le signe du silence, le secret et le sacré, et pour certains l'évocation de la formule rituelle : Stellato Sedet Solio (Il siège sur un trône étoilé). Il peut également rappeler l'Harpocrate Egyptien distinguant l’entrée des Temples sacrés (dans la mythologie égyptienne, Harpocrate désigne Horus enfant, fils d’Isis et d'Osiris). Outre la discrétion et l'humilité qui sont une des valeurs des Francs-Maçons, le doigt sur la bouche symbolise le Silence Sacré qui les anime.
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Le château Saint-Antoine.
Statue de saint Antoine de Padoue avec le formulaire Sursum corda, « Élevons notre cœur »
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Le temple de 400 places.
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Le temple de 400 places. On y observe les sièges en rangs d’oignons de chaque côté, l’œil en triangle ou “delta lumineux” au fond de la pièce entouré d’une lune et d’un soleil. Au sol un damier, où sont posées trois colonnes de pierres, et sur les murs, des cordes nouées. Au fond à gauche, la colonne du nord (le septentrion), où siègent les Apprentis. A droite siègent les Compagnons. Les Maitres siègent librement. A droite, au midi, le plateau où siège le second surveillant. Au fond, celui du président, le Vénérable Maitre, avec l'équerre et le compas.
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Il a existé tout d'abord une Maçonnerie dite opérative, elle ne comportait que des travailleurs des métiers de la construction, bâtisseurs de Cathédrale. Dans un deuxième temps, les Loges maçonniques ont reçu en leur sein des hommes étrangers au métier, qui sont devenus des Maçons Acceptés. L’émergence de la Franc-maçonnerie symbolique et spéculative eut lieu en Ecosse et en Irlande vers 1865. De nos jours, les Loges ont perdu tout caractère opératif, afin de devenir purement "spéculatives". 1728 : Philippe, duc de de Wharton, devient Grand Maître de la Grande Loge de Paris (ou Grande Loge de France). Naissance historique de la Franc-Maçonnerie française. A la veille de la Révolution, les Francs-Maçons de France étaient répartis dans deux Obédiences principales : la Grande Loge de France et le Grand Orient de France (créé en 1773). Nobles et bourgeois s'y côtoyaient depuis l'origine. Les deux Obédiences fusionneront temporairement en 1799. 1801 : Le Comte de Grasse-Tilly participe à Charleston (Caroline du Sud) à la création du premier Suprême Conseil du Rite en 33 degrés connu sous le nom de Rite Ecossais Ancien et Accepté. 1877 : Le Grand Orient de France autorise ses Loges à abandonner l'invocation au Grand Architecte de l'Univers, et la présence obligatoire de la Bible sur l'autel des Loges, éléments fondamentaux de la Franc-maçonnerie traditionnelle. Il en résultera d'importants remous dans le monde maçonnique. En 1894, des loges fusionnèrent, devinrent autonomes et fondèrent une nouvelle obédience, reprenant le nom de « Grande Loge de France », qui n'avait plus été utilisé depuis 1773. En 1904 elle se constitue en association selon la loi de 1901.
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Le château Saint-Antoine.
Placés entre le soleil et la lune sur le tableau de loge, on retrouve l’œil et de Delta lumineux au-dessus du Vénérable Maître, ce qui en fait un point central de la symbolique maçonnique. L’œil et le delta lumineux sont les deux symboles associés qui surplombent l’Orient, d’où provient la Lumière, et situés entre la Lune et le soleil. Les trois côtés du Delta rappellent le fronton du temple et le chiffre 3, qui contient l’univers tout entier. La base du triangle est la ligne d’horizon à partir de laquelle s’élèvent les deux autres côtés, formant un sommet qui semble toucher le ciel et le sacré. Le Delta, éclatant de lumière, est symbole d’équilibre et d’achèvement de l’édifice. L’œil s’apparente à l’œil de la conscience, ou encore l’œil du cœur. Il est à la fois le regard que nous portons sur nous-mêmes et le regard du Grand Architecte de l’Univers sur sa création. L’œil regarde, mais aussi rayonne et éclaire. L’œil et le Delta lumineux forment l’emblème de la science qui éclaire et éclairera de plus en plus les hommes. Ils sont la Sagesse qui observe et qui montre le chemin du Bien et du Progrès, en dissipant peu à peu les ténèbres de la condition humaine.
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Le château Saint-Antoine.
Le Soleil est l’expression du principe actif et dominant, dit masculin : il organise et donne du sens à la matière. Il est le plan, la géométrie, le logos ou encore la raison. La Lune est l’expression du principe passif, féminin : c’est la substance originelle indifférenciée et chaotique qui a vocation à être organisée par le principe “actif”.
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Les épées représentent l'esprit chevaleresque de la Franc-maçonnerie.
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Porte d'entrée à l'occident. Ordo ab chao : l'ordre à partir du chaos ou du chaos vers l'ordre. C’est la devise du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Ordo ab Chaos résume parfaitement la démarche maçonnique, à savoir un processus de transformation intime, une lente évolution des ténèbres vers la Lumière.
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La voûte étoilée est le symbole “du temple à ciel ouvert, d’une construction jamais achevée”, le temple de Salomon.
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Le château Saint-Antoine.
Plateau du trésorier avec une aumonière. Derrière, celui du secrétaire avec deux plumes croisées.
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A fond, le tableau de l'orateur avec un livre ouvert. Un Compagnon peut demander la parole, une seule fois par thème traité, à un surveillant. Ce sera le Maître qui la lui donnera quand l'orateur aura terminé.
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Plateau du second surceillant
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Le château Saint-Antoine.
Les différents maillets.
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Le château Saint-Antoine.
A gauche, bronze de Léon Delhomme, 1872, représentant Voltaire. Au centre, sculpture en bois dorée à la feuille, représentant deux mains jointes. A droite, bronze représentant J.J. Rousseau avec l'attribut maçonnique sous le col.
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