La Canebière.
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La Canebière
Immortalisée par une chanson de Vincent Scotto en 1935, l'artère emblématique des Marseillais fut ouverte en 1666 lors de l'agrandissement de la ville par le Roi Soleil. Son nom provient du mot de "caneb" ou chanvre, dont on se servait pour la confection des cordages, et il perpétue donc le souvenir des cordiers installés ici depuis le Moyen Âge. La fermeture du Grand Arsenal des Galères à la fin du XVIIIe siècle permit de prolonger la Canebière jusqu'au port. Au XIXe siècle, de beaux immeubles haussmanniens y seront construits. Plus loin, se trouvait l'étroite rue Noailles, et extra-muros, les Allées de Meilhan qui offraient aux Marseillais une promenade arborée, bordée de guinguettes.
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C'est en 1785, par l'abandon du Grand arsenal, que la Canebière débouche sur le port. En 1787, le projet d'aménagement de l'architecte-paysagiste Embry est adopté : une voie charretière centrale de 12 m sera bordée par deux lisières de 4,5 m plantées d'arbres et bordée de deux trottoirs.
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La Canebière
Cet immeuble, faisant l'angle de la Canebière et du port, a été le siège de la Compagnie de Navigation Mixte. Sa façade fut reconstruite après la guerre de 1939-1945, puis affublée de l'avancée en béton du rez-de-chaussée.
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Au n°5, en 1896, se trouvait le magasin de vêtements pour hommes Dewachter Frères, jusqu'en 1921. Au-dessus se trouvait le Modern-Hotel, remplacé en 1993 par l'hôtel Mascotte. Maintenant, c'est l'hôtel Escale Océania.
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La Canebière
Au coin, l'immeuble à trois fenêtres et cinq étages, appartint au quincaillier Barthélémy Julliany. A côté, celui à six fenêtres, abrita de 1860 jusqu'en 1919, le Grand Café Turc, remplacé de 1939 à 2013 par l'office du tourisme. En 1914, le Grand Café Turc pris le nom de Café Belge, la Turquie étant alliée à l'Allemagne. A côté, à l'angle de la rue Beauvau, en 1913, s'ouvrit le Café Bar Régence. A la place du Burger King, il y avait, en 1933, le restaurant Mont Ventoux, en 1963 le Cintra, puis Mavro, Free Time, Quick.
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Quai des Belges
L'Hôtel Beauvau a reçu Lamartine, Prosper Mérimée, Frédéric Chopin, malade, venu à Marseille en compagnie de George Sand pour se reposer et consulter le docteur Cauvière.
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Rue Beauvau
Créée en 1785 sur les terrains de l'ancien Arsenal des Galères, la rue Beauvau porte le nom du gouverneur de Provence, Charles-Juste de Beauvau, qui fit construire à son extrémité le Grand Théâtre de Marseille, en 1787. Au début du XIXe siècle, c'est une des artères à la mode. Elle était réputée pour ses cafés et pour ses hôtels. Au n°4, entrée de l'Hôtel Beauvau.
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L'Opéra.
26 janvier 1685, inauguration du Théâtre de la Rue Pavillon par Pierre Gautier qui reçoit de Lulli, qui avait le monopole, le privilège de chanter l’opéra. 27 janvier 1785, Louis XVI approuve le projet de l’architecte Bernard et autorise la compagnie Rapally à construire le grand Théâtre sur une des parties des terrains de l’Arsenal des Galères. 31 octobre 1787, inauguration du Grand Théâtre, en présence du Maréchal Prince de Beauvau, Gouverneur de Provence. Marseille est ainsi la seconde ville de France, après Bordeaux, a avoir son opéra. Le jeudi 13 novembre 1919, un incendie détruit entièrement le Grand Théâtre de Marseille, à l’issue d’une répétition de « l’Africaine » de Meyerbeer. 1921, le dossier présenté par les architectes Henri Ebrard, Georges Raymond, Gaston Castel et Noël Pellegrin est adopté. 1924, inauguration du nouvel Opéra Municipal par le Dr. Flaissières, Sénateur-Maire de Marseille.
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La Canebière
Entre la rue Beauvau et la place de Gaulle, cet immeuble de six étages et de neuf travées fut bâti par Antoine-Guillaume de Paul dont la fille épousa, en 1804, Balthazar de Pontevès. A l'étage, sous Louis-Philippe, se trouvait l'administration des paquebots-postes, d'où les bas-reliefs représentant des ancres. Au rez-de-chaussée se trouvait le Café de la Bourse, ouvert en 1884. Il prit ensuite le nom de Grand Café du Louvre. En 1942, M Albert Tyran y installe son enseigne Optique Canebière.
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La Canebière
Venu en visite officielle à Marseille pour déposer une gerbe au monument aux morts d'Orient, le roi de Yougoslavie Alexandre Ier est victime d'un attentat alors qu'il remonte la Canebière, en compagnie du ministre français des Affaires étrangères, Louis Barthou. Déjà menacé dans son pays, il est en effet, le 9 octobre 1934, la cible des "Oustachis", nationalistes croates entraînés en Hongrie et soutenus par Mussolini. Le meurtrier, Velitcho Kerim, est achevé sur place de plusieurs coups de sabre, tandis que le roi, porté à la Préfecture, succombe à ses blessures. Louis Barthou, grièvement atteint, meurt quelques heures plus tard.
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La chambre de commerce
Fondée en 1599, la chambre de commerce de Marseille et la plus ancienne de France. Elle siégeait à l'origine dans une loggia, vers l'actuelle rue de la loge, puis fut transférée au rez-de-chaussée de la mairie. Devant l'insuffisance de ses locaux, la Chambre de commerce décidait le 18 juillet 1834 la construction d’une nouvelle Bourse plus vaste et plus conforme au rayonnement du commerce marseillais. Après la révolution de février 1848, le projet fut de nouveau étudié et, sur proposition du préfet, une commission d'étude fut constituée par arrêté préfectoral du 15 mars 1850. Cette commission propose de placer l’édifice en alignement de la Canebière et en face de la place de la république, ancienne place royale. A cet emplacement, depuis 1667, se trouvait l'hôtel du Parc, dû à Henry Gérard de Benat.
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La chambre de commerce
Pascal Coste, architecte en chef de la ville, épaulé par son collègue Joseph Ferrié, lui-aussi architecte de la Ville, fut chargé dès le 8 décembre 1849 par Fabricius Paranque savonnier, président de la chambre, d’établir le projet. Le 15 décembre 1851 le Prince Président Louis Napoléon Bonaparte signait le décret d'utilité publique afin de donner par ailleurs du travail à de nombreux ouvriers. Le 26 septembre 1852 le prince Louis Napoléon Bonaparte posait solennellement la première pierre en présence du préfet Suleau et du maire de Chanterac. Cette manifestation fut toute symbolique car les premiers travaux ne commencèrent qu'en 1854 après dévolution des travaux à l’entrepreneur Louis Rabatu par décision du 25 juillet 1853
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La chambre de commerce
Napoléon III ayant entrepris un grand voyage en Savoie et à Nice à l’occasion du rattachement de ces régions à la France, se rendit, avec l’Impératrice Eugénie, à Marseille pour l’inauguration du palais de la bourse qui eut lieu le lundi 10 septembre 1860. Mgr Eugène de Mazenod, évêque de Marseille, bénit cette construction au cours d’une cérémonie qui eut lieu le 25 septembre 1860.
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Façade arrière de la Bourse.
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Façade arrière de la Bourse.
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Façade arrière de la Bourse.
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Trompe l'oeil "Détournement de la Canebière", du plasticien Pïerre Delavie, en 2013.
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Sur la façade principale se trouve un avant-corps central de 4,5 mètres percé de 5 portes monumentales surmontées de 10 colonnes d'ordre corinthien. Cinq clés au dessus de chaque porche représentent l'Industrie, la Marine, le Commerce (tête de Mercure, le romain ou Hermès, le grec), les Sciences et l'Agriculture.
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La chambre de commerce
Clés qui représentent l'Industrie, la Marine.
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Clés qui représentent , le Commerce (tête de Mercure, le romain ou Hermès, le grec), les Sciences et l'Agriculture.
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Au-dessus, un attique aux petits pilastres cannelés est orné de 8 cartouches circulaires sur lesquels sont inscrits les noms d’explorateurs : La Pérousse, Tasman, Gama, Colomb, Vespuce, Magellan, Cook, D'Urville.
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La chambre de commerce
La Pérousse, Tasman, Gama, Colomb
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Vespuce, Magellan, Cook, D'Urville.
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Aux angles de l’avant-corps sont placées deux antéfixes représentant la force et la paix.
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Au centre se trouve l'horloge construite par Henry Lepaute, horloger de l'Empereur et de la ville de Paris. Au sommet une sculpture d'Armand Toussaint représente les armes de la ville flanquée de figures à demi allongées, allègories de l’océan et de la méditerranée. Ces statues furent jugées par la société bien-pensante de Marseille un peu trop dénudées. Sébastien Berteaut secrétaire archiviste de la chambre, lui répondit que "le public marseillais trouve tout naturel que l'on montre des bourses au palais de la bourse".
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Aux angles de l’avant-corps sont placées deux antéfixes représentant la force et la paix.
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De chaque côté de l’avant-corps sur les ailes aveugles sont sculptés par Auguste Ottin dans des niches encadrées de pilastres que surmonte un fronton triangulaire, les deux navigateurs phocéens Euthymènes et Pythéas. Euthymènes est un navigateur et explorateur Massaliote vivant au Ve siècle av. J.-C. Partant explorer les côtes au-delà des colonnes d'Hercules, il longe les côtes de l'Afrique jusqu'à l'embouchure d'un grand fleuve qu'il nomme "Chrémétés", probablement le Sénégal ou le Niger.
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En dessous, l'allégorie de la navigation sculptée par Eugène Guillaume.
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De chaque côté de l’avant-corps sur les ailes aveugles sont sculptés par Auguste Ottin dans des niches encadrées de pilastres que surmonte un fronton triangulaire, les deux navigateurs phocéens Euthymènes et Pythéas. Pythéas est un explorateur grec originaire de Massalia. Considéré comme l'un des plus anciens explorateurs scientifiques ayant laissé une trace dans l'histoire, il a effectué vers 340-325 avant J.-C. un voyage dans les mers du nord de l'Europe, après avoir franchi les colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar).
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En dessous, l'allégorie du commerce sculptée par Eugène Guillaume.
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Place de la Bourse
Cette place portera douze noms différents : au XVIIIe, ce sera place de la Paille et depuis 1970, place de Gaulle, en passant par place de la Révolution, place Impériale, place Royale, place de la République suivant les régimes, et place de la Bourse de 1870 à 1970, nom qu'utilisent encore les Marseillais. Pendant la Révolution, c'est là où se dressait la guillotine.
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Place de la Bourse
Elle accueillit, en 1778, une fontaine en l'honneur de Napoléon Ier, qui finira place des Capucines, en perdant son aigle. Puis une statue de Pierre Puget par Lombard , ensuite le montreur d'ours de Botinelly, que l'on peut voir maintenant sur le parvis de St Laurent. Aujourd'hui, c'est une fontaine en forme de nef supportée par une structure métallique. Un rideau d'eau naissant à la limite du pont et de la coque s'écoule dans un bassin orné de la devise de Marseille «Actibus immenses urbs fulget Massiliensis» : La Ville de Marseille brille par ses hauts faits.
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Place de la Bourse
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Place de la Bourse
Elle se compose d'une fine nef supportée par une structure métallique. Un rideau d'eau naissant à la limite du pont et de la coque s'écoule dans un bassin orné de la devise de Marseille, qui est cachée par la végétation, «Actibus immenses urbs fulget Massiliensis» : La Ville de Marseille brille par ses hauts faits.
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Devant, une stèle en mémoire des forces aériennes, navales et terrestres de la France Libre et à la Résistance Française, avec le texte de l'Appel du 18 juin 1940.
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Trace des anciens remparts.
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A cet emplacement se trouvait le mur de contrescape du fossé. Il est construit en même temps que le rempart du XIIIe s. Il est bordé au nord par la via Callata, ancêtre de la rue Paradis, et au sud par les maisons du bourg de la Calade. Le fossé est comblé sous Louis XIV lors de l'agrandissement de la ville. Sur son emprise se développe progressivement la place de la Bourse.
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Place de la Bourse
Trace du mur d'enceinte du plan Fourmiguier.
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Place de la Bourse
A cet emplacement se trouvait le mur d'enceinte du plan Fourmiguier. Espace non bâti au Moyen-âge, cette extension de la ville située au fond du Vieux-Port, servait à la réparation navale au Moyen-âge. Après la destruction de l'enceinte médiévale, Louis XIV fait construire de 1667 à 1669, à l'emplacement du plan Fourmiguier, un premier arsenal des galères.
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Place de la Bourse
Immeuble de l'ancienne Compagnie Marseillaise de Navigation, Fraissinet & Cie.
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Place de la Bourse
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La Canebière
De la rue Saint-Ferréol à la place Charles De Gaulle, les maisons du XVIIIe furent toutes remplacées au siècle suivant.
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Cette maison d'angle fut rebâtie en 1864 par l'architecte Auguste Martin. Le rez de chaussée fut occupé par le Grand Café Glacier en 1866, puis l'agence d'Air France en 1962, et aujourd'hui par un magasin Hema.
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Les pilastres supportent des chapiteaux à tête de dauphin.
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Au quatrième étage,un oratoire de la Vierge.
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Au 16-18 de la Canebière s'ouvrit le Café de l'Univers en 1853. En 1910, il se transforma en l'hôtel Bristol jusqu'en 1980. En 1950, le cinéma l'Ecran, en 1961, le Raimu puis le pâtissier Villedieu, remplacé par la brasserie-pâtisserie le Bellagio. En 2003, la Mutuelle du Midi y transfère son siège.
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Au 20-22, en 1866, se trouvait le Café Allemand (du nom du propriétaire)-Café du Commerce. En 1909, le Grand Café du Commerce.
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Cet immeuble fut construit en 1892. Il hébergea cent ans durant le magasin des Vêtements Thiéry. Après 1992, l'institut de la mode occupa les lieux et depuis 2013, c'est l'office du tourisme.
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Musée de la Mode, aujourd'hui l'Office de Tourisme.
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Musée de la Mode, aujourd'hui l'Office de Tourisme.
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Musée de la Mode, aujourd'hui l'Office de Tourisme.
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A gauche, l'immeuble étroit, à quatre niveaux et deux fenêtres, était celui d'un commerce de chapellerie et modes à l'enseigne Au Chinois. A droite, l'ancien Grand Hôtel du Petit Louvre présentait sept fenêtres, mais il fut coupé en deux, en 1931, lors du prolongement de la rue Saint-Ferréol. Il n'en comporte plus que trois et fut fermé en 1995. A côté de l'hôtel, en 1920, à la place de la biscuiterie, il y avait le studio Photo-Eclair, où ont été photographiés, entre 1922 et 1927, les réfugiés arméniens. Ce studio cessa ses activités dans les années 1960-1970.
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Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie. 15-17 La Canebière. Ponsard P, architecte 1918. La Première Guerre mondiale fait de Marseille une place financière, la France prenant appui sur ses colonies pour les produits et les hommes. On construit donc des banques dont celle-ci fait partie. Le gabarit de l'immeuble profite du règlement de 1904 pour gagner des volumes en retrait sur l'alignement. La façade use des registres classiques avec un soubassement sur deux niveaux centré sur une entrée en serlienne. Le corps de façade prend de l'ampleur avec un ordre colossal néo dorique, couvert d'un fronton à base interrompue qui loge une arche centrale.
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L'ensemble est couvert d'un toit en pavillon à terrasse, dont les brisis sont démesurés. Dans le fronton, un lion juvénile dévore des guirlandes de fleurs, en posant ses pattes aux griffes acérées sur un immense cartouche baroque.
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Au 29 et 31, au centtre, cet immeuble de quatre étages, au sept fenêtres, est l'ancien Hôtel de Malte, édifié en 1671, où les Cassini père et fils logèrent en 1694, quand ils vinrent à Marseille pour vérifier la latitude.
La banque James Rosa s'était installé, en 1886, dans l'immeuble du Grand Hôtel du Petit-Loiuvre, puis a transféré son siège ici, au 31. En 1941, les époux Floux, gestionnaires de l'établissement, diffuseront les billets de la Loterie nationale, créée en 1933.
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Ce petit immeuble est le seul rescapé d'un plus grand, faisant l'angle avec le cours, qui fut bâti par Pierre Gautier,directeur des forges de l'arsenal. Sa façade fut refaite XIXe siècle dans lre style néo-renaissance. Il sera acheté par le joaillier Henry Rey, où il ouvre sa boutique en 1785. Sa famiile exerça ce métier durant 160 ans.
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C'est son arrière petit-fils, Félix Rey, qui fit réaliser au début du XXe ce décor en céramique, au nom de son père Louis.
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Cet ensemble d'immeuble, du 28 au 41, est appelé l'îlot Puget. Il fut construit de 1743 à 1745 par Jérôme Bourre. Au 28, au coin de la rue Saint-Ferréol, se situait le café Napoléon en 1854. L'immeuble d'à côté abrita, à partir de 1840, l'hôtel des Empereurs, le premier hôtel de prestige.
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Au 32-34, se trouvait le Café de la Cascade, puis, en 1901, la Brasserie Universelle, remplacée par le restaurant Novelty, et en 1920, le Café Oriental.
Au 36-38, se trouvait le Café de France en 1854. En 1928, il fut détruit par un incendie. Deux salles de cinéma s'ouvrirent en 1938 et 1940, le Cinévog et le Phocéac, qui fermérent leurs portes en 1961, remplacés par un Baze, puis un monoprix.
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Le n°28.
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Le n°32.
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Le n°34.
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Le n°34.
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Le n°36.
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Au 40, le Café de l'Europe en 1848, remplacé en 1855 par le Café de Marseille.
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Le n°40.
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Le n°40.
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Donnant sur le cours Saint-Louis, existait en 1840, l'hôtel de Belle-Vue, où s'intalla, en 1903, l'hôtel du XXe siècle, avec, au rez-de-chaussée, le Café Riche. En 1949, il fut remplacé par le magasin de vêtements Colombe.
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Façade sur le cours Saint Louis.
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Façade sur le cours Saint Louis.
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Façade sur le cours Saint Louis.
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Si de l'autre coté du Mail, on avait le Grand Cours, de ce coté, c'était le Petit Cours. Il portera le nom de Cours St Louis en 1852, en l'honneur de st Louis de Brignoles, petit neveu de st Louis, roi de France. Il a été évêque de Toulouse, il est le patron des prisonniers. À l'angle de la Canebière, du cours Saint-Louis et du cours Belsunce se trouve le point zéro de Marseille permettant le calcul de la distance de Marseille à Paris, ainsi que la numérotation des immeubles pour la rue canebière et la rue de Noailles.
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En 1671, un certain Thadée Boeuf fait édifier une maison qu'habita son arrière-petite-fille, Julie Moulinneuf, épouse de Pellizzone. Le rez-de-chaussée fut occupé en 1925 par le Bar Américain. En 1966, cette maison fut détruite pour construire cet immeuble.
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En 1668, les échevins ne conservent du grandiose plan Puget, demandé par Louis XIV pour l'agrandissement de la ville à la place de l'arsenal des galères, que l'aménagement du Cours et celui du mail (la future Canebière). Le cours est créé fin 1670 par François Rostang. C'est en haut du cours que sera dressé l'autel d'où Monseigneur de Belsunce implorera la clémence du ciel lors de la peste de 1720. On donnera son nom au cours en 1892.
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A partir du cours, la rue devenait étroite : c'était la rue Noailles. Les travaux de démolition des vieux immeubles, afin d'élargir la rue à 30 m, commencèrent en 1860.
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A la fin du XIXe, dans cet immeuble, s'était intallé un fabricant de pipes, Gustave Izouard. Ensuite, ce fut les Chaussures André qui s'installèrent. En 1896, Albert Lévy fut le précurseur de la chaussure à prix modéré. En 1903, son association avec Jérôme Lévy permit à la firme de se développer, en proposant des chaussures de qualité, à prix bas, avec un grand choix de modèles.
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Hôtel de Figaro. La rue Noailles est créée en même temps que la rue Canebière, en 1666. Située entre le cours Saint-Louis et la porte des remparts, elle est habitée par des grandes familles qui lui donnent ainsi son premier nom, rue des Nobles. Le constructeur de galères, Jean-Baptiste Chabert, y construit un hôtel particulier qu'il loue à Jacques de Noailles, lieutenant des galères. Son nom reste attaché à la rue, à la place qui la prolonge et à la porte des remparts. En 1859, le conseil municipal vote l'élargissement de la rue qui passe de 8 mètres à 30 mètres. Pour le permettre, les belles demeures des nobles ayant donné son premier nom à la rue, sont détruites, sauf celle de la maison Figaro.
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La maison de Figaro. La maison Chevignot édifiée à l'angle de la rue Noailles et du Cours Saint-Louis, faisait partie des maisons monumentales construites sur le Cours, qui s'inspiraient des modèles proposés par Pierre Puget dans son plan d'agrandissement. Elle conservait cependant un élément traditionnel de la maison marseillaise dans son manque de profondeur. Anne de Cauvet, veuve de Melchior de Chevignot, y fit construire une maison au décor imposé par Mathieu Portail, l'architecte de l'agrandissement. Elle fut longtemps attribuée à l'architecte Pierre Puget. Cette fausse paternité lui a valu d'être reconstruite en 1860 dans un style qui rappelle celui des immeubles du cours. De cet îlot Chavignot, après l'amputation, il ne resta que 7 travées sur 13. En 1947,les deux travées les plus éloignées de la Canebière furent remplacées par un immeuble disgracieux.
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La maison de Figaro. Le nom de Maison de Figaro lui vient du commerce «Grand Bazar de Figaro», installé au rez-de-chaussée, au début du siècle. La façade de la rue Noailles fut coupée lors de l'élargissement de celle-ci en 1860 et reconstruite conformément au décor originel en ajoutant sous les fenêtres des deux derniers étages une guirlande de fleurs et de fruits. Ce décor en ciment réalisé en 1860 est l'œuvre de l'entreprise «Désiré Michel et Cie - Ciments de la méditerranée» auteur de nombreux décors d'architecture sous le Second Empire.
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La maison de Figaro. La façade donnant sur le Cours fut enjolivée de guirlandes et de nœuds au XVIIIe siècle. En 1952, la ville loua 'immeuble à Muriel, magasin de vêtements de luxe féminin.
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Au 44, de 1835 à 1950, s'était installé un fabricant de pipes, Jeran Morelli.
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En 1893, dans l'emprise du Grand Hôtel du Louvre et Paix, se trouvait la chapellerie Pomel.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Au n°53, le Grand Hôtel du Louvre et de la Paix a été construit pour les frères Roncayolo par l'architecte Charles Pot et inauguré le 15 août 1863. Ce palace abrite 179 chambres et des salons privés. Il accueille, en autre, Mark Twain en 1867, lors d'une croisière en Méditerranée, l'une des toutes premières effectuées par un steamer américain, Camille Flammarion ou l'empereur du Brésil Pedro II.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. Il est doté d'une exceptionnelle façade à quatorze fenêtres de rang sur six étages, entresol et rez-de-chaussée, avec une entrée majestueuse encadrée par les statues monumentales des "quatre continents", œuvre du sculpteur Ferrat. Les somptueux aménagements intérieurs ont disparu pour faire place à un grand magasin. Les premières projections marseillaises du cinématographe des frères Lumière y ont eu lieu avec succès le 29 février 1896.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. Les 4 statues tiennent chacune dans la main les symboles d'un des quatre continents (à une époque où l’Océanie n’a pas d’existence politique propre). L'Amérique avec le cheval marin (ou le sphinx).
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'Asie, avec un éléphant.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'Afrique, avec un dromadaire.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'Europe avec le poisson ailé et la roue à aubes.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Le fronton en pierre est d'Hippolyte Ferrat, 1863, et représente le Commerce et la Navigation.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Les dessus de fenêtres portent les blasons des nations européennes.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Celui de l'Autriche-Hongrie a été martelé pendant la guerre de 1914-1918. Photo de 2013. Mais depuis, il aété réparé.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Blasons de la partie gauche.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Blasons du troisième étage.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
Blasons du deuxième étage.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'escalier.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'escalier.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. L'escalier.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. Le mess des officiers.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. Le mess des officiers.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence. Blason de Paris.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence. Blason de Marseille.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence. Blason de la Provence.
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L'hôtel du Louvre et de la Paix.
L'hôtel du Louvre et de la Paix. La salle de conférence.
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La Canebière
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La Canebière
A côté de l'hôtel, après la guerre et une reconstruction, se succéda deux enseignes, Boka puis Monoprix.
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La Canebière
Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).
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La Canebière
Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).
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La Canebière
Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM).
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La Canebière
Le n° 65 abrita Priminime, puis, en 2002 le Crédit Mutuel.
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La Canebière
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La Canebière
Au 71, entre 1864 et 1883, se trouvait le Café de la Rotonde, puis, en 1934, le Sans Pareil, remplacé par le Liberty de 1980 à 1994.
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La Canebière
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La Canebière
Terme (buste ou une statue à mi-corps se reliant insensiblement à un piédestal engainant) sur une façade.
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La Canebière
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La Canebière
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Le théâtre des Variétés
Il a été le grand rival de l'Alcazar. Cet emplacement fut d'abord occupé par un magasin de confection, la Maison du Prophète que racheta Élie Fabre, patron du café Turc, pour y créer la brasserie du Prophète. Puis il la transforma en casino musical inauguré le 9 mars 1856. Puis ce fut les folies marseillaises en 1878, en hommage aux folies bergère et enfin le théâtre des Variétés en 1887. Ce théâtre accueillit, au début du XXe siècle, les troupes théâtrales les plus illustres et, entre les deux guerres, ce fut le temple de l'opérette et un haut lieu du music-hall. Après-guerre, ce fut le déclin et il n'accueillit plus que des matches de boxe et de catch avant de devenir un cinéma porno. Ce n'est qu'en 1990 qu'il devint un cinéma d'art et d'essai.
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Le théâtre des Variétés
A côté des Variétés, en 1907, la Taverne Monte-Carlo, devint l'Eden, spécifiquement dédié au cinéma, qui céda la place, en 1935, au Noailles, créé par Marcel Pagnol. En 1974, il devint un cinéma de films X. En 2003, il devient un poste de Marins-Pompiers.
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Le théâtre des Variétés
Sur la façade édifiée par l’architecte Joseph Letz (1838-1890), on peut voir les deux médaillons d'Offenbach, à droite, et d'Alexandre Dumas, à gauche, couronnés d’une lyre et reposant sur du chêne et du laurier, et qui sont vraisemblablement l’œuvre de Stanislas Clastrier (1857-1925). En dessous, trois noms : le compositeur d’opérettes Robert Planquette (1848-1903), le librettiste Joseph Méry (1798-1866) et le dramaturge Léon Gozlan (1803-1866), ces deux derniers étant Marseillais.
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Le théâtre des Variétés
Sur la façade édifiée par l’architecte Joseph Letz (1838-1890), on peut voir les deux médaillons d'Offenbach, à droite, et d'Alexandre Dumas, à gauche, couronnés d’une lyre et reposant sur du chêne et du laurier, et qui sont vraisemblablement l’œuvre de Stanislas Clastrier (1857-1925). En dessous, trois noms : le compositeur d’opérettes Robert Planquette (1848-1903), le librettiste Joseph Méry (1798-1866) et le dramaturge Léon Gozlan (1803-1866), ces deux derniers étant Marseillais.
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Le Building Canebière.
L'incendie des Nouvelles-Galeries. Construit dans le style "Modem Art" alors en vogue, le magasin des "Nouvelles-Galeries" a ouvert ses portes le 26 septembre 1901. Il occupait un quadrilatère de 3 500 m2, et sa rotonde d'entrée, couronnée d'une jolie coupole d'ardoise, donnait sur la Canebière. C'était un édifice aux larges baies vitrées, structuré de charpentes métalliques et muni d'ascenseurs à cage ouverte. Le feu s'y déclara le 28 octobre 1938, vers 14h25, peu après l'ouverture, ravageant le magasin et faisant 73 morts. Plusieurs enquêtes établirent l'absence de mesures de sécurité et l'insuffisance des moyens de secours en commandement, hommes et matériel. Suite à cet incendie, le maire, Henri Tasso, est destitué ; Marseille est placée sous le tutelle de l'état et dirigée par un administrateur extraordinaire, ayant rang de préfet de 1939 à 1946. Le Corps municipal des sapeurs-pompiers de la ville de Marseille qui n'est pas parvenu à éteindre l'incendie est dissout et remplacé le 29 juillet 1939 par le Bataillon des Marins-Pompiers à organisation militaire.
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Le Building Canebière.
Sur les ruines de l'incendie, un groupe d'architectes, dont Sourdeau, Fernand Pouillon et René Egger, en 1947, proposa un projet d'immeuble qui fut achevé en 1952. Cet ensemble, nommé Building Canebière, est composé de deux immeubles, donnant, l'un sur la Canebière, l'autre, sur la rue Thubaneau. On a un immeuble en béton armé, selon une trame horizontale. L'entresol est couvert de bardages métalliques rivetés, les étages sont rythmés par des brise-soleil verticaux, le tout couronné d'un attique en gradins.
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Le Building Canebière.
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Le Building Canebière.
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Le Building Canebière.
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Le Building Canebière.
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Le Building Canebière.
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Le Building Canebière.
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