Musée des Docks Romains.

<center>Les Docks Romains.</center>Le musée des docks romains, situé 28 place Vivaux dans le 2e arrondissement de Marseille, présente in situ les vestiges d’un des rares entrepôts commerciaux romains connus dans le monde.
Les Docks Romains.
Le musée des docks romains, situé 28 place Vivaux dans le 2e arrondissement de Marseille, présente in situ les vestiges d’un des rares entrepôts commerciaux romains connus dans le monde.
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<center>Les Docks Romains.</center>En janvier 1947, la guerre terminée, et avant la reconstruction du quartier, les fouilles entreprises sur l'emplacement de la partie basse de la cité antique amènent la découverte d'un entrepôt à dolia (jarres à grande contenance) d’époque romaine sous d’anciens fonds de cave d’immeubles. La fouille d’une partie de la cinquantaine de dolia trouvée en place permet de recueillir de nombreux fragments d'architecture, de céramique commune et d'amphores d'époque romaine, ainsi que les débris d'une statue en marbre blanc de Carrare avec des traces de peinture.
Les Docks Romains.
En janvier 1947, la guerre terminée, et avant la reconstruction du quartier, les fouilles entreprises sur l'emplacement de la partie basse de la cité antique amènent la découverte d'un entrepôt à dolia (jarres à grande contenance) d’époque romaine sous d’anciens fonds de cave d’immeubles. La fouille d’une partie de la cinquantaine de dolia trouvée en place permet de recueillir de nombreux fragments d'architecture, de céramique commune et d'amphores d'époque romaine, ainsi que les débris d'une statue en marbre blanc de Carrare avec des traces de peinture.
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<center>Les Docks Romains.</center>Conservés dans le plan de reconstruction de la ville et recouverts par mesure de protection, les Docks sont remis au jour en Mai 1955, à l’occasion de travaux d’aménagement de l'immeuble d'habitation du 28 place Vivaux. L’essentiel des vestiges soit 33 dolia, classé monument historique le 22 octobre 1959, est laissé en place et présenté aujourd’hui au centre du musée. En 1963 le musée des Docks romains est inauguré, les jarres restaurées.
Les Docks Romains.
Conservés dans le plan de reconstruction de la ville et recouverts par mesure de protection, les Docks sont remis au jour en Mai 1955, à l’occasion de travaux d’aménagement de l'immeuble d'habitation du 28 place Vivaux. L’essentiel des vestiges soit 33 dolia, classé monument historique le 22 octobre 1959, est laissé en place et présenté aujourd’hui au centre du musée. En 1963 le musée des Docks romains est inauguré, les jarres restaurées.
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<center>Les Docks Romains.</center>Outre les vestiges en place il accueille une série d'objets destinés à évoquer le commerce antique, dont certains sont issus de fouilles sous-marines récentes.
Dans les années 50, Marseille voit effectivement naître l’archéologie sous-marine grâce à la mise au point du scaphandre autonome. L’épave du Grand Congloué, dont une partie des vestiges est exposée ici, fouillée grâce à cet équipement par l'équipe du Commandant Cousteau sur la
Les Docks Romains.
Outre les vestiges en place il accueille une série d'objets destinés à évoquer le commerce antique, dont certains sont issus de fouilles sous-marines récentes. Dans les années 50, Marseille voit effectivement naître l’archéologie sous-marine grâce à la mise au point du scaphandre autonome. L’épave du Grand Congloué, dont une partie des vestiges est exposée ici, fouillée grâce à cet équipement par l'équipe du Commandant Cousteau sur la "Calvpso" est à ce titre exemplaire. En 1985 et 1986 de nouveaux sondages permettent d'explorer des témoins, c’est-à-dire des lambeaux de couches archéologiques encore en place et de préciser certains points de la connaissance du site.
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<center>Les Docks Romains.</center>Les dolia sont de grands récipients en céramique, fabriqués autour d'une âme périssable (branchages, paille en sac par exemple) que l'on connaît bien à la période romaine, essentiellement dans les villas rustiques à vocation agricole où ils servent à stocker vin et huile. Ils sont les véritables ancêtres de nos silos et de nos containers.
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Les dolia sont de grands récipients en céramique, fabriqués autour d'une âme périssable (branchages, paille en sac par exemple) que l'on connaît bien à la période romaine, essentiellement dans les villas rustiques à vocation agricole où ils servent à stocker vin et huile. Ils sont les véritables ancêtres de nos silos et de nos containers.
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<center>Les Docks Romains.</center>Ces dolia sont hauts de 1,70 à 1,80 m environ pour un diamètre maximum de 1,60 à 1,70 m. Leur capacité moyenne se situe aux alentours de 1800 à 2000 litres. Leur enfouissement, comme ici, présentait plusieurs avantages : améliorer la conservation de leur contenu par le maintien d'une température constante, éviter le contact de l'air autour des tonneaux, détail auquel les anciens attachaient beaucoup d'importance notamment pour le vin, et enfin faciliter la circulation pour la manutention, les magasins se présentant comme une surface plane percée de multiples orifices entre lesquels on se déplaçait aisément.
Les Docks Romains.
Ces dolia sont hauts de 1,70 à 1,80 m environ pour un diamètre maximum de 1,60 à 1,70 m. Leur capacité moyenne se situe aux alentours de 1800 à 2000 litres. Leur enfouissement, comme ici, présentait plusieurs avantages : améliorer la conservation de leur contenu par le maintien d'une température constante, éviter le contact de l'air autour des tonneaux, détail auquel les anciens attachaient beaucoup d'importance notamment pour le vin, et enfin faciliter la circulation pour la manutention, les magasins se présentant comme une surface plane percée de multiples orifices entre lesquels on se déplaçait aisément.
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<center>Les Docks Romains.</center>Récemment, l'archéologie sous-marine a mis en lumière l'existence au 1er siècle après J.-C. de navires dont le centre de la cale était occupé par des dolia (dont celui du Petit Congloué en rade de Marseille), ainsi transformés en véritables «pinardiers». On peut mettre en relation ces navires et les entrepôts tels que celui de Marseille qui pouvait recevoir le vin pompé des dolia de ces bateaux et transvasé dans ceux des horrea du port, point de départ de sa redistribution.
Les Docks Romains.
Récemment, l'archéologie sous-marine a mis en lumière l'existence au 1er siècle après J.-C. de navires dont le centre de la cale était occupé par des dolia (dont celui du Petit Congloué en rade de Marseille), ainsi transformés en véritables «pinardiers». On peut mettre en relation ces navires et les entrepôts tels que celui de Marseille qui pouvait recevoir le vin pompé des dolia de ces bateaux et transvasé dans ceux des horrea du port, point de départ de sa redistribution.
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<center>Les Docks Romains.</center>Deux puits montrent que l'endroit était proche de la nappe phréatique.
Les Docks Romains.
Deux puits montrent que l'endroit était proche de la nappe phréatique.
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<center>Les Docks Romains.</center>Un des puits. Il y avait aussi pas mal d'humidité due à la position de l'entrepôt : au pied de la colline. Ce qui explique aussi la présence de ruisseaux.
Les Docks Romains.
Un des puits. Il y avait aussi pas mal d'humidité due à la position de l'entrepôt : au pied de la colline. Ce qui explique aussi la présence de ruisseaux.
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<center>Les Docks Romains.</center>On peut encore voir aussi deux rigoles nord-sud montées en petites dalles et en tuiles plates superposées qui servaient à l'évacuation vers la mer des eaux de source de la colline à laquelle l’entrepôt était adossé.
Les Docks Romains.
On peut encore voir aussi deux rigoles nord-sud montées en petites dalles et en tuiles plates superposées qui servaient à l'évacuation vers la mer des eaux de source de la colline à laquelle l’entrepôt était adossé.
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<center>Les Docks Romains.</center>Deuxième rigole.
Les Docks Romains.
Deuxième rigole.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>1. Tête de coq, terre cuite plastique. 3 (au fond)Coupe ionienne à vernis noir du type A2 de Villard et Vallet, 600 av. J.-C. 6 Coupe céramique claire à bandes peintes grisée par la vase.
4 (devant) Coupe ionienne à vernis noir du type B1 de Villard et Vallet, à filets blancs et rouges, 600 av. J.-C. env..<br> Etagère du milieu, EPOQUE GRECQUE CLASSIQUE (5e-4e av. J.-C.) 8 et 9 Coupe attique à vernis noir de la délicate class, 2e moitié du 5e s. <br> Etagère du haut, EPOQUE HELLENISTIQUE TARDIVE (2e-ler av. J.-C.)
11 Marmite de céramique non tournée modelée par les ateliers de la Région de Marseille, 1er s. av. J.-C.
12 Patère de céramique campanienne A tardive de forme Lamboglia 5/7,1er s. av. J.-C.
13 Bracelet en bronze.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
1. Tête de coq, terre cuite plastique. 3 (au fond)Coupe ionienne à vernis noir du type A2 de Villard et Vallet, 600 av. J.-C. 6 Coupe céramique claire à bandes peintes grisée par la vase. 4 (devant) Coupe ionienne à vernis noir du type B1 de Villard et Vallet, à filets blancs et rouges, 600 av. J.-C. env..
Etagère du milieu, EPOQUE GRECQUE CLASSIQUE (5e-4e av. J.-C.) 8 et 9 Coupe attique à vernis noir de la délicate class, 2e moitié du 5e s.
Etagère du haut, EPOQUE HELLENISTIQUE TARDIVE (2e-ler av. J.-C.) 11 Marmite de céramique non tournée modelée par les ateliers de la Région de Marseille, 1er s. av. J.-C. 12 Patère de céramique campanienne A tardive de forme Lamboglia 5/7,1er s. av. J.-C. 13 Bracelet en bronze.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>10 Coupe attique à bandes des petits maîtres, 3e quart du 6e s. av. J.-C.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
10 Coupe attique à bandes des petits maîtres, 3e quart du 6e s. av. J.-C.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>5 Aryballe corinthien moyen, début 6e av. J.-C.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
5 Aryballe corinthien moyen, début 6e av. J.-C.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>11 Marmite de céramique non tournée modelée par les ateliers de la Région de Marseille, 1er s. av. J.-C.
13 Bracelet en bronze.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
11 Marmite de céramique non tournée modelée par les ateliers de la Région de Marseille, 1er s. av. J.-C. 13 Bracelet en bronze.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>Coupe ionienne à vernis noir du type B1 de Villard et Vallet, à filets blancs et rouges, 600 av. J.-C. env.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
Coupe ionienne à vernis noir du type B1 de Villard et Vallet, à filets blancs et rouges, 600 av. J.-C. env.
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<center> EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).</center>Aphrodite à la colombe, terre cuite plastique, d'origine grecque orientale, milieu 6e av. J.-C.
EPOQUE GRECQUE ARCHAÏQUE (600-480 av. J.-C.).
Aphrodite à la colombe, terre cuite plastique, d'origine grecque orientale, milieu 6e av. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>En bas, 17 Assiette, céramique sigillée lisse, forme Drag 4/22,1er s. ap. J.-C. 19 Bol céramique sigillée lisse, forme Drag 24/25,1er s. ap. J.-C. 24 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29 estampillée, ler-2eap.J.-C. 27 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29, ler-2eap.J.-C. <br> 1ère étagère, 20 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 35,1er s. ap. J.-C. 16 Bol céramique sigillée lisse, forme Drag 27,1er s. ap. J.-C. 14 Assiette céramique sigillée lisse, forme Drag 15/17,1a s. ap. J.-C 23 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29 estampillée, ler-2e ap. J.-C. <br> 46 Matériel provenant des fouilles de la plage.
Fragments de noix, noisettes et pin.
Peigne double en bois.
Fragment d'un petit bol en bois.
Epingle en os
 18 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 18/31,1er s. ap. J.-C. 28 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e s. ap. J.-C. 39 Thymiaterion, brûle-parfums (tige, à droite).
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
En bas, 17 Assiette, céramique sigillée lisse, forme Drag 4/22,1er s. ap. J.-C. 19 Bol céramique sigillée lisse, forme Drag 24/25,1er s. ap. J.-C. 24 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29 estampillée, ler-2eap.J.-C. 27 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29, ler-2eap.J.-C.
1ère étagère, 20 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 35,1er s. ap. J.-C. 16 Bol céramique sigillée lisse, forme Drag 27,1er s. ap. J.-C. 14 Assiette céramique sigillée lisse, forme Drag 15/17,1a s. ap. J.-C 23 Coupe céramique sigillée décorée, forme Drag 29 estampillée, ler-2e ap. J.-C.
46 Matériel provenant des fouilles de la plage. Fragments de noix, noisettes et pin. Peigne double en bois. Fragment d'un petit bol en bois. Epingle en os 18 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 18/31,1er s. ap. J.-C. 28 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e s. ap. J.-C. 39 Thymiaterion, brûle-parfums (tige, à droite).
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>18 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 18/31,1er s. ap. J.-C.
28 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e s. ap. J.-C.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
18 Coupe céramique sigillée lisse, forme Drag 18/31,1er s. ap. J.-C. 28 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e s. ap. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>22 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C. <br> 25 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
22 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
25 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>22 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
22 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>25 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
25 Bol céramique sigillée décorée, forme Drag 37, ler-2e ap. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>26 Bol céramique sigillée décorée, forme 37, ler-2e ap. J.-C.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
26 Bol céramique sigillée décorée, forme 37, ler-2e ap. J.-C.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>34 Grande coupe céramique africaine de cuisine, forme Hayes 49.
35 Marmite céramique africaine de cuisine, forme Hayes 197
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
34 Grande coupe céramique africaine de cuisine, forme Hayes 49. 35 Marmite céramique africaine de cuisine, forme Hayes 197
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>40 Feuille de plomb roulée. 
41 Clé. 
42 Passe-guide
44 Deux fragments de dolium avec armature en plomb pour réparation ou renforcement.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
40 Feuille de plomb roulée. 41 Clé. 42 Passe-guide 44 Deux fragments de dolium avec armature en plomb pour réparation ou renforcement.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>45 Jupiter tenant le sceptre bouleté, bas-relief.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
45 Jupiter tenant le sceptre bouleté, bas-relief.
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<center>EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)</center>36 Cruche à filtre, céramique commune à pâte claire.
EPOQUE ROMAINE (30 av. J.-C, 4e ap. J.-C.)
36 Cruche à filtre, céramique commune à pâte claire.
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<center></center>Epoque tardive (Ve - VIIe s ap. J.C.). 47 Coupelle céramique estamppée grise. <br> Epoque médiévale. 49 Agrafe en bronze à double crochet. VI-VIIe s. (haut Moyen-Age)
Epoque tardive (Ve - VIIe s ap. J.C.). 47 Coupelle céramique estamppée grise.
Epoque médiévale. 49 Agrafe en bronze à double crochet. VI-VIIe s. (haut Moyen-Age)
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<center>EPOQUE MEDIEVALE</center>Chapiteau, 13e. Trouvé en réemploi dans le mur moderne qui recouvrait le mur antique.
EPOQUE MEDIEVALE
Chapiteau, 13e. Trouvé en réemploi dans le mur moderne qui recouvrait le mur antique.
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<center>EPOQUE MEDIEVALE</center>Chapiteau, 13e. Trouvé en réemploi dans le mur moderne qui recouvrait le mur antique.
EPOQUE MEDIEVALE
Chapiteau, 13e. Trouvé en réemploi dans le mur moderne qui recouvrait le mur antique.
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<center>EPAVE ESTEOU DOU MIET.</center>Inventeur: J.-C. CAYOL. 62 3 cols d'amphore étrusque grand modèle. 
63 Céramique en bucchero nero, fragmentaire 
64 Canthare.
65 Canthare en bucchero nero. 
66 Cols
67 5 tessons en bucchero nero. 60. Amphore étrusque petit modèle. 
61 Amphore étrusque grand modèle.
EPAVE ESTEOU DOU MIET.
Inventeur: J.-C. CAYOL. 62 3 cols d'amphore étrusque grand modèle. 63 Céramique en bucchero nero, fragmentaire 64 Canthare. 65 Canthare en bucchero nero. 66 Cols 67 5 tessons en bucchero nero. 60. Amphore étrusque petit modèle. 61 Amphore étrusque grand modèle.
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<center>EPAVE ESTEOU DOU MIET</center>60. Amphore étrusque petit modèle. 
61 Amphore étrusque grand modèle.
EPAVE ESTEOU DOU MIET
60. Amphore étrusque petit modèle. 61 Amphore étrusque grand modèle.
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<center>EPAVE ESTEOU DOU MIET</center>65 Canthare en bucchero nero.
EPAVE ESTEOU DOU MIET
65 Canthare en bucchero nero.
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<center>EPAVE ESTEOU DOU MIET</center>64 Canthare
EPAVE ESTEOU DOU MIET
64 Canthare
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<center>EPAVE PLANE II</center>Inventeur: M. OUVRIEU
La cargaison de ce navire comptait trois types d'amphores : massaliote, punique, grecque dont l'origine reste à déterminer, de la céramique attique (non décorée), ainsi que des fragments de céramique commune. Le fret se complétait de lingots de cuivre. L'ensemble date de l'extrême fin du 5e siècle ou du début du 4e siècle avant J.-C. Au premier plan, trois lingots de cuivre.
EPAVE PLANE II
Inventeur: M. OUVRIEU La cargaison de ce navire comptait trois types d'amphores : massaliote, punique, grecque dont l'origine reste à déterminer, de la céramique attique (non décorée), ainsi que des fragments de céramique commune. Le fret se complétait de lingots de cuivre. L'ensemble date de l'extrême fin du 5e siècle ou du début du 4e siècle avant J.-C. Au premier plan, trois lingots de cuivre.
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<center>EPAVE PLANE II</center>79 Sept clous dont plusieurs conservent encore les fragments du bois qu’ils traversaient.
80 Quatre plombs de pêche : 2 coniques, 2 quadrangulaires.
81 Simpulum en deux fragments.
EPAVE PLANE II
79 Sept clous dont plusieurs conservent encore les fragments du bois qu’ils traversaient. 80 Quatre plombs de pêche : 2 coniques, 2 quadrangulaires. 81 Simpulum en deux fragments.
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<center>EPAVE PLANE II</center>73 Coupe attique à vernis noir. 74. Coupe attique ou d'imitation.
75. Fragments de coupe et d'assiette en céramique à vernis noir.
EPAVE PLANE II
73 Coupe attique à vernis noir. 74. Coupe attique ou d'imitation. 75. Fragments de coupe et d'assiette en céramique à vernis noir.
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<center>EPAVE PLANE II</center>70 Amphore punique (au fond).
71 Amphore massaliète ( au premier plan).
72 Amphore grecque, col cassé.
EPAVE PLANE II
70 Amphore punique (au fond). 71 Amphore massaliète ( au premier plan). 72 Amphore grecque, col cassé.
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<center>EPAVE PLANE II</center>70 Amphore punique.
EPAVE PLANE II
70 Amphore punique.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>Inventeur : M. CHRISTIANINI
Navire naufragé à la fin du 3e ou au début du 2e siècle, dont la cargaison est, pour l'essentiel, originaire de Campanie (amphores vinaires et céramique campanienne A).
85 Amphore gréco-italique timbrée sur les deux anses : T. Q. I IVENT.
86 Amphore rhodienne.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
Inventeur : M. CHRISTIANINI Navire naufragé à la fin du 3e ou au début du 2e siècle, dont la cargaison est, pour l'essentiel, originaire de Campanie (amphores vinaires et céramique campanienne A). 85 Amphore gréco-italique timbrée sur les deux anses : T. Q. I IVENT. 86 Amphore rhodienne.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>Amphore de Cnide.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
Amphore de Cnide.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>De haut en bas : 105 Skyphos ou dérivés. 100 Onze bols de forme Lamboglia 27 a. 106 Onze assiettes de forme Lamboglia 36. 99 Six bols de forme Lamboglia 28 a.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
De haut en bas : 105 Skyphos ou dérivés. 100 Onze bols de forme Lamboglia 27 a. 106 Onze assiettes de forme Lamboglia 36. 99 Six bols de forme Lamboglia 28 a.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>105 Skyphos ou dérivés.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
105 Skyphos ou dérivés.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>100. Onze bols de forme Lamboglia 27a.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
100. Onze bols de forme Lamboglia 27a.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>Inventeur : M. CHRISTIANINI.
Navire naufragé à la fin du 3e ou au début du 2e siècle, dont la cargaison est, pour l'essentiel, originaire de Campanie (amphores vinaires et céramique campanienne A).
De haut en bas, de gauche à droite :
106 Onze assiettes de forme Lamboglia 36. 
99 Six bols de forme Lamboglia 28 a. 
104 Skyphos ou canthare. 
101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 
103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c. En bas. 
93 Anneaux de cargues. 
90 Tuyaux de plomb pour évacuation ou adduction d’eau. 
97 Trois plats à poisson de forme Lamboglia 23. 
91 Plomb de revêtement de la carène du bateau.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
Inventeur : M. CHRISTIANINI. Navire naufragé à la fin du 3e ou au début du 2e siècle, dont la cargaison est, pour l'essentiel, originaire de Campanie (amphores vinaires et céramique campanienne A). De haut en bas, de gauche à droite : 106 Onze assiettes de forme Lamboglia 36. 99 Six bols de forme Lamboglia 28 a. 104 Skyphos ou canthare. 101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c. En bas. 93 Anneaux de cargues. 90 Tuyaux de plomb pour évacuation ou adduction d’eau. 97 Trois plats à poisson de forme Lamboglia 23. 91 Plomb de revêtement de la carène du bateau.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>99 Six bols de forme Lamboglia 28 a. 
104 Skyphos ou canthare. 
101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 
103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
99 Six bols de forme Lamboglia 28 a. 104 Skyphos ou canthare. 101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>104 Skyphos ou canthare. 
101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
104 Skyphos ou canthare. 101 Coupelle de forme Lamboglia 34. 9. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>92. Plombs de sonde.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
92. Plombs de sonde.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>De haut en bas : 95. Quatre coupes de forme Morel 68. 98 Trois bols de forme Lamboglia 31. 96 Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia 45. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c. 102 Treize coupes de forme Lamboglia 27 b.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
De haut en bas : 95. Quatre coupes de forme Morel 68. 98 Trois bols de forme Lamboglia 31. 96 Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia 45. 103 Deux coupes de forme Lamboglia 27 c. 102 Treize coupes de forme Lamboglia 27 b.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>95. Quatre coupes de forme Morel 68.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
95. Quatre coupes de forme Morel 68.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>96 Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia
EPAVE GRAND CONGLOUE I
96 Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>96. Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia 45.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
96. Guttus à mufle de lion de forme Lamboglia 45.
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<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>88 Coffres de plomb pour les manœuvres des cordages ?
89 Clous.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
88 Coffres de plomb pour les manœuvres des cordages ? 89 Clous.
53
<center>EPAVE GRAND CONGLOUE I</center>88 Coffres de plomb pour les manœuvres des cordages ?
89 Clous.
EPAVE GRAND CONGLOUE I
88 Coffres de plomb pour les manœuvres des cordages ? 89 Clous.
54
<center>CANONNIER DU SUD</center>Inventeurs : G. BOUT - H. PORTAIL
Cette épave associe des amphores gréco-italiques timbrées au bas des anses et de la céramique campanienne A, à des vases d'origine ibérique. Ce gisement constitue le témoignage de l'intimité des rela¬tions commerciales entre l'Italie du Sud et la côte punique de l'Espagne dans le deuxième quart du 2e siècle avant J.-C.
108 Baignoire.
CANONNIER DU SUD
Inventeurs : G. BOUT - H. PORTAIL Cette épave associe des amphores gréco-italiques timbrées au bas des anses et de la céramique campanienne A, à des vases d'origine ibérique. Ce gisement constitue le témoignage de l'intimité des rela¬tions commerciales entre l'Italie du Sud et la côte punique de l'Espagne dans le deuxième quart du 2e siècle avant J.-C. 108 Baignoire.
55
<center>CANONNIER DU SUD</center>109 Amphore gréco-italique.
CANONNIER DU SUD
109 Amphore gréco-italique.
56
<center>CANONNIER DU SUD</center>110 Céramique campanienne A, 2e siècle avant J.-C.
111 Céramique campanienne B.
112 Céramique dite « Sombrero de copa», d'origine ibérique.
113 Céramique commune, d'origine ibérique.
114 Deux opercules d'amphore.
CANONNIER DU SUD
110 Céramique campanienne A, 2e siècle avant J.-C. 111 Céramique campanienne B. 112 Céramique dite « Sombrero de copa», d'origine ibérique. 113 Céramique commune, d'origine ibérique. 114 Deux opercules d'amphore.
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<center>CANONNIER DU SUD</center>112 Céramique dite « Sombrero de copa», d'origine ibérique.
CANONNIER DU SUD
112 Céramique dite « Sombrero de copa», d'origine ibérique.
58
<center>CANONNIER DU SUD</center>111 Céramique campanienne B.
CANONNIER DU SUD
111 Céramique campanienne B.
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<center>EPAVE DE LA MADRAGUE DE MONTREDON</center>Inventeur: J. GELINDO
Cette épave est peut-être originaire de la côte ibérique. Elle témoigne vraisemblablement de relations commerciales maritimes entre la région marseillaise et l'Espagne dans la première moitié du 2e siècle.
116 Amphore punique ou ibéro-punique.
EPAVE DE LA MADRAGUE DE MONTREDON
Inventeur: J. GELINDO Cette épave est peut-être originaire de la côte ibérique. Elle témoigne vraisemblablement de relations commerciales maritimes entre la région marseillaise et l'Espagne dans la première moitié du 2e siècle. 116 Amphore punique ou ibéro-punique.
60
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>Il s'agit d'un navire de commerce qui, un siècle après le naufragede  l’épave n° 1, vint en partie se superposer à ce premier site. Le matériel de cette deuxième épave ne peut être confondu avec celui du Grand Congloué I, car il lui est plus récent d'un siècle : mille deux cents amphores Dressel 1A, de la céramique campanienne B, de la céramique à paroi fine, de la céramique en terre commune et des bols à reliefs hellénistiques dont la datation ne peut en aucun cas être antérieure au dernier quart du 2e siècle avant J.C.
119. Bol de Mégare.
120. Amphore Dressel 1A.
121. Deux cols d'amphore bouchés Dressel 1 A.
122. Col d'amphore sans anse. 
123 à 127. Céramique campanienne B. 128. Céramique campanienne C.
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
Il s'agit d'un navire de commerce qui, un siècle après le naufragede l’épave n° 1, vint en partie se superposer à ce premier site. Le matériel de cette deuxième épave ne peut être confondu avec celui du Grand Congloué I, car il lui est plus récent d'un siècle : mille deux cents amphores Dressel 1A, de la céramique campanienne B, de la céramique à paroi fine, de la céramique en terre commune et des bols à reliefs hellénistiques dont la datation ne peut en aucun cas être antérieure au dernier quart du 2e siècle avant J.C. 119. Bol de Mégare. 120. Amphore Dressel 1A. 121. Deux cols d'amphore bouchés Dressel 1 A. 122. Col d'amphore sans anse. 123 à 127. Céramique campanienne B. 128. Céramique campanienne C.
61
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>119 Bol de Mégare.
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
119 Bol de Mégare.
62
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>Céramique campanienne.
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
Céramique campanienne.
63
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>120 Amphore Dressel 1A.
129. Casque romain fragmentaire.
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
120 Amphore Dressel 1A. 129. Casque romain fragmentaire.
64
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
65
<center>EPAVE DU GRAND CONGLOUE II</center>Timbres Sestius suivi du symbole trident (qui sera repris par le club Méditerranée).
EPAVE DU GRAND CONGLOUE II
Timbres Sestius suivi du symbole trident (qui sera repris par le club Méditerranée).
66
<center>EPAVE PLANIER III</center>Inventeur : J. GELINDO.
Chargée d'amphores de Brindes, d'amphores Lamboglia 2 et Dressel 1 B, cette épave présente en outre un lot varié de céramiques (campanienne B, commune et arétine) et de colorants. Le navire acheminait vers Marseille les produits de l'Italie du Sud et de la Campanie lorsqu'il fit naufrage, vers le milieu du 1er siècle avant J.-C. En bas :
134 Col d'amphore de Brindes timbrée : M(arci) T(ucci) L.F. TRO GALEONIS.
142 Bouchon d'amphore marqué : M. ENNI. CI...
136 Amphore Lamboglia 2.
EPAVE PLANIER III
Inventeur : J. GELINDO. Chargée d'amphores de Brindes, d'amphores Lamboglia 2 et Dressel 1 B, cette épave présente en outre un lot varié de céramiques (campanienne B, commune et arétine) et de colorants. Le navire acheminait vers Marseille les produits de l'Italie du Sud et de la Campanie lorsqu'il fit naufrage, vers le milieu du 1er siècle avant J.-C. En bas : 134 Col d'amphore de Brindes timbrée : M(arci) T(ucci) L.F. TRO GALEONIS. 142 Bouchon d'amphore marqué : M. ENNI. CI... 136 Amphore Lamboglia 2.
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<center>EPAVE PLANIER III</center>135 Col d'amphore de Brindes, timbre Appolo.
146 et 147. Coupe de forme Lamboglia 1. 
141. Deux bouchons d'amphores marqués : MALFI. MF. VNG.
162 Deux bouchons de pouzzolane.
EPAVE PLANIER III
135 Col d'amphore de Brindes, timbre Appolo. 146 et 147. Coupe de forme Lamboglia 1. 141. Deux bouchons d'amphores marqués : MALFI. MF. VNG. 162 Deux bouchons de pouzzolane.
68
<center>EPAVE PLANIER III</center>138 Fritte bleue, colorant.
139 Litharge, colorant rouge.
140 Réalgar, colorant rouge. 153 Lampe campanienne à perforation centrale. 
154 Lampe campanienne.
EPAVE PLANIER III
138 Fritte bleue, colorant. 139 Litharge, colorant rouge. 140 Réalgar, colorant rouge. 153 Lampe campanienne à perforation centrale. 154 Lampe campanienne.
69
<center>EPAVE PLANIER III</center>134. Col d'amphore de Brindes timbrée : M(arci) T(ucci) L.F.TRO GALEONIS. 142. Bouchon d'amphore marqué : M. ENN1. CL.
EPAVE PLANIER III
134. Col d'amphore de Brindes timbrée : M(arci) T(ucci) L.F.TRO GALEONIS. 142. Bouchon d'amphore marqué : M. ENN1. CL.
70
<center>EPAVE PLANIER III</center>152 Urne ovoïde en céramique commune, à paroi fine. 155 Manche de patère en bronze, à tête de panthère.
EPAVE PLANIER III
152 Urne ovoïde en céramique commune, à paroi fine. 155 Manche de patère en bronze, à tête de panthère.
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<center>EPAVE PLANIER III</center>155 Manche de patère en bronze, à tête de panthère.
EPAVE PLANIER III
155 Manche de patère en bronze, à tête de panthère.
72
<center>EPAVE PLANIER III</center>150 Marmite en céramique commune.
151 Plat creux en céramique commune.
EPAVE PLANIER III
150 Marmite en céramique commune. 151 Plat creux en céramique commune.
73
<center>EPAVE PLANIER III et PLANE I</center>Planier III : 136 Amphore Lamboglia 2.
Plane I : 157 Amphore Dressel 1 B, timbrée sur la lèvre.
EPAVE PLANIER III et PLANE I
Planier III : 136 Amphore Lamboglia 2. Plane I : 157 Amphore Dressel 1 B, timbrée sur la lèvre.
74
<center>EPAVE PLANIER III et PLANE I</center>Planier III
151 Plat creux en céramique commune.
150 Marmite en céramique commune.
Plane I : Inventeur : J. GELINDO et P. VOGEL. 157 Amphore Dressel 1 B, timbrée sur la lèvre.
158 Fond de coupe pré-arétine, à vernis noir. 
159 Fond de patère pré-arétine à vernis noir.
160 Fond de céramique étrusco-campanienne à vernis noir. 
161 Bord de plat à vernis rouge pompéien.
EPAVE PLANIER III et PLANE I
Planier III 151 Plat creux en céramique commune. 150 Marmite en céramique commune. Plane I : Inventeur : J. GELINDO et P. VOGEL. 157 Amphore Dressel 1 B, timbrée sur la lèvre. 158 Fond de coupe pré-arétine, à vernis noir. 159 Fond de patère pré-arétine à vernis noir. 160 Fond de céramique étrusco-campanienne à vernis noir. 161 Bord de plat à vernis rouge pompéien.
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<center>EPAVE PLANE I</center>163 Lampe.
EPAVE PLANE I
163 Lampe.
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<center>EPAVE PLANE I</center>163 Lampe.
EPAVE PLANE I
163 Lampe.
77
<center>Les Docks Romains.</center>Mosaïque polychrome du IIIe siècle représentant une baigneuse. Elle pouvait orner les bains romains où une riche maison.
Les Docks Romains.
Mosaïque polychrome du IIIe siècle représentant une baigneuse. Elle pouvait orner les bains romains où une riche maison.
78
<center>Les Docks Romains.</center>Fragments d'une petite statue de Nymphe, dite « à la coquille »
Dix-sept fragments en marbre, comportant des traces de couleur rouge, d'une statue féminine ont été découverts au cours des fouilles des docks romains en 1948. Son piteux état actuel résulte de son débitage et de son remploi dans le mur en béton d'un édifice post-antique.
Considérée dans son ensemble cette statue pourrait être celle d'une jeune femme debout, en appui sur la jambe droite, la jambe gauche au repos, dénudée jusqu'à la taille, tenant entre ses mains, à hauteur de son sexe, une coquille faisant office de vasque.
Les Docks Romains.
Fragments d'une petite statue de Nymphe, dite « à la coquille » Dix-sept fragments en marbre, comportant des traces de couleur rouge, d'une statue féminine ont été découverts au cours des fouilles des docks romains en 1948. Son piteux état actuel résulte de son débitage et de son remploi dans le mur en béton d'un édifice post-antique. Considérée dans son ensemble cette statue pourrait être celle d'une jeune femme debout, en appui sur la jambe droite, la jambe gauche au repos, dénudée jusqu'à la taille, tenant entre ses mains, à hauteur de son sexe, une coquille faisant office de vasque.
79
<center>Les Docks Romains.</center>Au vu de ces quelques éléments caractéristiques, il paraît possible de rattacher cette sculpture au type iconographique de la « Nymphe à la coquille », dont l'original remonterait à la seconde moitié du IVe siècle avant notre ère et qui connut un vif succès à l'époque romaine. De telles statues ornaient les bains, les fontaines et autres édifices thermaux si prisés par les Romains. Le contexte de découverte de la copie marseillaise ne contredit pas cette hypothèse, puisque que des thermes romains ont été découverts à proximité des entrepôts.
Les Docks Romains.
Au vu de ces quelques éléments caractéristiques, il paraît possible de rattacher cette sculpture au type iconographique de la « Nymphe à la coquille », dont l'original remonterait à la seconde moitié du IVe siècle avant notre ère et qui connut un vif succès à l'époque romaine. De telles statues ornaient les bains, les fontaines et autres édifices thermaux si prisés par les Romains. Le contexte de découverte de la copie marseillaise ne contredit pas cette hypothèse, puisque que des thermes romains ont été découverts à proximité des entrepôts.
80
<center>Les Docks Romains.</center>Balance et poids.
Les Docks Romains.
Balance et poids.
81
<center>Les Docks Romains.</center>Balance.
Les Docks Romains.
Balance.
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<center>Les Docks Romains.</center>Balance.
Les Docks Romains.
Balance.
83
<center>Les Docks Romains.</center>Poids.
Les Docks Romains.
Poids.
84
<center>Les Docks Romains.</center>L'archéologie sous-marine ne permet que très rarement des découvertes de pièces de monnaie. On les doit à la chance surtout lorsqu'il s'agit d'éléments isolés. Deux rares trésors monétaires sont présentés ici : l'un trouvé à La Ciotat dans les filets d'un chalutier, l'autre au Brusc (Six-Fours-les-Plages, dans le Var). Ils se présentaient sous la forme de gros blocs concrétionnés de 40 kg chacun et avaient conservé la forme du sac ou de la vannerie qui les contenait. Les deux cargaisons sont contemporaines : elles datent du 3e siècle de notre ère et pourraient être des trésors de démonétisation, c’est-à-dire le résultat du retrait de la circulation de monnaies non utilisées à la suite de la réforme monétaire d’Aurélien. Le troisième siècle est de fait qui, marqué par de nombreuses dévaluations qui à l’aube du quatrième siècle engendrèrent une forte hausse des prix.
Les Docks Romains.
L'archéologie sous-marine ne permet que très rarement des découvertes de pièces de monnaie. On les doit à la chance surtout lorsqu'il s'agit d'éléments isolés. Deux rares trésors monétaires sont présentés ici : l'un trouvé à La Ciotat dans les filets d'un chalutier, l'autre au Brusc (Six-Fours-les-Plages, dans le Var). Ils se présentaient sous la forme de gros blocs concrétionnés de 40 kg chacun et avaient conservé la forme du sac ou de la vannerie qui les contenait. Les deux cargaisons sont contemporaines : elles datent du 3e siècle de notre ère et pourraient être des trésors de démonétisation, c’est-à-dire le résultat du retrait de la circulation de monnaies non utilisées à la suite de la réforme monétaire d’Aurélien. Le troisième siècle est de fait qui, marqué par de nombreuses dévaluations qui à l’aube du quatrième siècle engendrèrent une forte hausse des prix.
85
<center>Les ancres.</center>Différents types d'ancres.
Les ancres.
Différents types d'ancres.
86
<center>Les ancres.</center>Les ancres les plus anciennes  découvertes datent du troisième millénaire avant notre ère. Elles sont en pierre et ont une forme soit arrondie avec deux gorges perpendiculaires ou ovale avec cannelure de façon à recevoir un cordage (n°228, 229), soit triangulaire ou en pyramide tronquée et percée d'un trou d'attache. Ces ancres qui ne pouvaient ainsi accrocher le fond étaient exclusivement utilisées comme poids, donc peu efficaces en tant qu'ancres proprement dites. Au deuxième millénaire avant notre ère apparaît l'ancre en forme trapézoïdale à trois perforations : On place dans le trou supérieur un cordage et dans les deux autres des pièces de bois qui pénètrent dans
Les ancres.
Les ancres les plus anciennes découvertes datent du troisième millénaire avant notre ère. Elles sont en pierre et ont une forme soit arrondie avec deux gorges perpendiculaires ou ovale avec cannelure de façon à recevoir un cordage (n°228, 229), soit triangulaire ou en pyramide tronquée et percée d'un trou d'attache. Ces ancres qui ne pouvaient ainsi accrocher le fond étaient exclusivement utilisées comme poids, donc peu efficaces en tant qu'ancres proprement dites. Au deuxième millénaire avant notre ère apparaît l'ancre en forme trapézoïdale à trois perforations : On place dans le trou supérieur un cordage et dans les deux autres des pièces de bois qui pénètrent dans
87
<center>Les ancres.</center>Au 7e siècle avant notre ère émerge une forme d'ancre radicalement différente : sur une pièce de bois avec une ou deux pattes recourbées est fixé un jas de pierre dont le poids fait incliner la pièce de bois, ce qui permet aux pattes de mordre le fond.
Le mouillage est donc plus efficace. Le jas, barre transversale située dans la partie supérieure de la verge, est en pierre (n°231) depuis le 7e s. av. J.-C., en plomb (n°232; 233 ; 235) ou en fer dès le 4e s. av. J.-C.; il est fixe ou mobile de façon à être replié le long de la verge afin de tenir moins de place sur le navire.
Les ancres.
Au 7e siècle avant notre ère émerge une forme d'ancre radicalement différente : sur une pièce de bois avec une ou deux pattes recourbées est fixé un jas de pierre dont le poids fait incliner la pièce de bois, ce qui permet aux pattes de mordre le fond. Le mouillage est donc plus efficace. Le jas, barre transversale située dans la partie supérieure de la verge, est en pierre (n°231) depuis le 7e s. av. J.-C., en plomb (n°232; 233 ; 235) ou en fer dès le 4e s. av. J.-C.; il est fixe ou mobile de façon à être replié le long de la verge afin de tenir moins de place sur le navire.
88
<center>Portion de coque de l'épave dite L’ancre en fer dont l'usage est connu depuis le 4e s. av. J.-C. se développe sous l'Empire romain et remplace progressivement les ancres en bois, à jas de plomb. Elle était parfois recouverte d'une gaine de bois et équipée d'un jas mobile en plomb ou en fer. Ce type d'ancre est resté en usage jusqu'à nos jours.
Il est très délicat de proposer une datation pour cette épave, mise au jour en avril 1864 lors des travaux de construction qui suivirent le percement de la rue Impériale, aujourd'hui rue de la République. Elle est peut-être légèrement antérieure au IIIe siècle après J.-C." title="" />
Portion de coque de l'épave dite "Galère de César".
L’ancre en fer dont l'usage est connu depuis le 4e s. av. J.-C. se développe sous l'Empire romain et remplace progressivement les ancres en bois, à jas de plomb. Elle était parfois recouverte d'une gaine de bois et équipée d'un jas mobile en plomb ou en fer. Ce type d'ancre est resté en usage jusqu'à nos jours.
Il est très délicat de proposer une datation pour cette épave, mise au jour en avril 1864 lors des travaux de construction qui suivirent le percement de la rue Impériale, aujourd'hui rue de la République. Elle est peut-être légèrement antérieure au IIIe siècle après J.-C.
89
<center>Portion de coque de l'épave dite Le matériel archéologique trouvé avec le bateau est exposé en grande partie au Musée d'Histoire de Marseille. Chronologiquement, il s'étend sur une période allant de la fin du 1er siècle au début du IIIe siècle. Une portion de quai antique a été découverte en même temps que l'épave. Ce quai était situé à 62 mètres au nord de l'actuelle rive du Vieux Port, mais sa datation est hypothétique, Ier siècle après J.-C. En tout état de cause, le mode de construction de cette carène, par tenons, mortaises et languettes chevillées, la rattache aux navires de commerce traditionnels de l'époque romaine." title="" />
Portion de coque de l'épave dite "Galère de César".
Le matériel archéologique trouvé avec le bateau est exposé en grande partie au Musée d'Histoire de Marseille. Chronologiquement, il s'étend sur une période allant de la fin du 1er siècle au début du IIIe siècle. Une portion de quai antique a été découverte en même temps que l'épave. Ce quai était situé à 62 mètres au nord de l'actuelle rive du Vieux Port, mais sa datation est hypothétique, Ier siècle après J.-C. En tout état de cause, le mode de construction de cette carène, par tenons, mortaises et languettes chevillées, la rattache aux navires de commerce traditionnels de l'époque romaine.
90
<center>EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE</center>Inventeur : S. XIMENES
Originaire de Bétique, chargé d'huile (amphores Dressel 20), de saumure (amphores Beltran 2 a, 2 b et Dressel 14) et de vin (amphores Dressel 2/4), ce navire fit naufrage au 1er ou au début du 2e siècle après J.-C.
166 Amphore à huile Dressel 20.
167 Amphore à vin Dressel 28.
168 Amphore à saumure Dressel 14.
169 Amphore à saumure Breltran 2 ab.
170 Amphore à huile Dressel 20 (petit modèle).
EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE
Inventeur : S. XIMENES Originaire de Bétique, chargé d'huile (amphores Dressel 20), de saumure (amphores Beltran 2 a, 2 b et Dressel 14) et de vin (amphores Dressel 2/4), ce navire fit naufrage au 1er ou au début du 2e siècle après J.-C. 166 Amphore à huile Dressel 20. 167 Amphore à vin Dressel 28. 168 Amphore à saumure Dressel 14. 169 Amphore à saumure Breltran 2 ab. 170 Amphore à huile Dressel 20 (petit modèle).
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<center>EPAVES DE TIBOULEN DE MAIRE ET DE GRAND CONGLOUE III</center>167 Amphore à vin Dressel 28.
168 Amphore à saumure Dressel 14.
169 Amphore à saumure Breltran 2 ab.
Al'arrière :
164. Amphore ovoïde espagnole.
165. Amphore Dressel 12 (dessin).
EPAVES DE TIBOULEN DE MAIRE ET DE GRAND CONGLOUE III
167 Amphore à vin Dressel 28. 168 Amphore à saumure Dressel 14. 169 Amphore à saumure Breltran 2 ab. Al'arrière : 164. Amphore ovoïde espagnole. 165. Amphore Dressel 12 (dessin).
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<center></center>
93
<center>EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE</center>Deux objets provenant de recherches plus anciennes, trouvés à proximité de Maïre :
173. Gobelet à paroi fine.
174. Tête de Tanagra.
EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE
Deux objets provenant de recherches plus anciennes, trouvés à proximité de Maïre : 173. Gobelet à paroi fine. 174. Tête de Tanagra.
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<center>EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE</center>174. Tête de Tanagra.
EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE
174. Tête de Tanagra.
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<center>EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE</center>173. Gobelet à paroi fine.
EPAVE DE TIBOULEN DE MAIRE
173. Gobelet à paroi fine.
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<center></center>
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<center>EPAVE DU PETIT CONGLOUE</center>177 Amphore à vin, dite « gauloise ».
EPAVE DU PETIT CONGLOUE
177 Amphore à vin, dite « gauloise ».
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<center>EPAVE DU PETIT CONGLOUE</center>Inventeur : A. EVRARD
« Bateau-citerne » dont la cale était occupée par des dolia à poste fixe, utilisés pour le transport du vin en vrac. Ce fret était complété par une cargaison d'amphores espagnoles (Dressel 2/4) et gauloises, datables du 1er siècle après J.-C.
180 Moulage de l'estampille d'un dolium.
EPAVE DU PETIT CONGLOUE
Inventeur : A. EVRARD « Bateau-citerne » dont la cale était occupée par des dolia à poste fixe, utilisés pour le transport du vin en vrac. Ce fret était complété par une cargaison d'amphores espagnoles (Dressel 2/4) et gauloises, datables du 1er siècle après J.-C. 180 Moulage de l'estampille d'un dolium.
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<center>Les Docks Romains.</center>
Les Docks Romains.
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<center>EPAVE PLANIER I </center>183 Plat en céramique arétine.
EPAVE PLANIER I
183 Plat en céramique arétine.
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<center>EPAVE PLANIER I </center>184 Fond de petite coupe arétine.
185 Fragments de bord de plat en céramique arétine.
EPAVE PLANIER I
184 Fond de petite coupe arétine. 185 Fragments de bord de plat en céramique arétine.
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<center>EPAVE POINTE DE LA LUQUE B</center>Inventeurs: P. LASSALARIE et J.-C NÉGREL
La cargaison composée d'un grand nombre de lampes en terre cuite (plus de 250) et d'amphores cylindriques à saumure, situe l'origine de ce navire en Afrique, au 4e siècle après J.-C.
197. Amphore.
198. Lampe à huile à décor perlé.
199. Lampe à huile à décor de cheval marin.
200. Lampe à huile à décor perlé.
201. Lampe à huile à tête laurée.
202. Lampe à huile sans décor estampillée V1CTOR1.
203. Lampe à huile sans décor, estampillée OF1CINA CECIU.
204. Lampe à huile estampillée VICTOR.
205. Lampe à huile décorée d'un personnage à cheval.
206. Fragment de lampe estampillée IAR - NIS ?
207. Lampe historiée à relief : enlèvement d'Europe.
208. Lampe à décor d'oves.
209. Lampe à décor floral.
EPAVE POINTE DE LA LUQUE B
Inventeurs: P. LASSALARIE et J.-C NÉGREL La cargaison composée d'un grand nombre de lampes en terre cuite (plus de 250) et d'amphores cylindriques à saumure, situe l'origine de ce navire en Afrique, au 4e siècle après J.-C. 197. Amphore. 198. Lampe à huile à décor perlé. 199. Lampe à huile à décor de cheval marin. 200. Lampe à huile à décor perlé. 201. Lampe à huile à tête laurée. 202. Lampe à huile sans décor estampillée V1CTOR1. 203. Lampe à huile sans décor, estampillée OF1CINA CECIU. 204. Lampe à huile estampillée VICTOR. 205. Lampe à huile décorée d'un personnage à cheval. 206. Fragment de lampe estampillée IAR - NIS ? 207. Lampe historiée à relief : enlèvement d'Europe. 208. Lampe à décor d'oves. 209. Lampe à décor floral.
103
<center>EPAVE POINTE DE LA LUQUE B</center>213. Pot à décor de bourrelet médian.
214. Cruche à paroi fine en terre commune
EPAVE POINTE DE LA LUQUE B
213. Pot à décor de bourrelet médian. 214. Cruche à paroi fine en terre commune
104
<center>EPAVE POINTE DE LA LUQUE B</center>210. Vase en terre vernissée. 211. Vase à petit col.
212. Vase ;
EPAVE POINTE DE LA LUQUE B
210. Vase en terre vernissée. 211. Vase à petit col. 212. Vase ;
105
<center>EPAVE DES CATALANS</center>Inventeurs : Y. CHEVALIER, J. GELINDO, G. LUC
Cette épave présentait des amphores originaires de Bétique et de Lusitanie. D'autres récipients contenaient des arêtes de Scomber colia ou maquereau espagnol. On notera la présence de grands plats de céramique sigillée claire D du 4e siècle de notre ère.
215. Amphore type Almagro 51 A, à conserve de poisson.
217. Arêtes et vertèbres de maquereau trouvées dans certaines amphores de l’épave.
218. Amphorette Beltran 72.
219. Amphore ovoïde dérivée du type Dressel 20.
EPAVE DES CATALANS
Inventeurs : Y. CHEVALIER, J. GELINDO, G. LUC Cette épave présentait des amphores originaires de Bétique et de Lusitanie. D'autres récipients contenaient des arêtes de Scomber colia ou maquereau espagnol. On notera la présence de grands plats de céramique sigillée claire D du 4e siècle de notre ère. 215. Amphore type Almagro 51 A, à conserve de poisson. 217. Arêtes et vertèbres de maquereau trouvées dans certaines amphores de l’épave. 218. Amphorette Beltran 72. 219. Amphore ovoïde dérivée du type Dressel 20.
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<center>EPAVE POINTE DE LA LUQUE A</center>Inventeur: M. LASSALARIE
Le chargement de cette épave était constitué de tuiles romaines plates (tégulae) et rondes (imbrices). Le naufrage a pu être approxi-mativement daté du 2e siècle après J.-C. grâce à deux monnaies d'Hadrien déposées dans la cavité d'emplanture du mât.
195. Tegulae.
196. Imbrices.
EPAVE POINTE DE LA LUQUE A
Inventeur: M. LASSALARIE Le chargement de cette épave était constitué de tuiles romaines plates (tégulae) et rondes (imbrices). Le naufrage a pu être approxi-mativement daté du 2e siècle après J.-C. grâce à deux monnaies d'Hadrien déposées dans la cavité d'emplanture du mât. 195. Tegulae. 196. Imbrices.
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<center>EPAVE POINTE DE LA LUQUE A</center>Inscription : IMP ANTONIN PRIMVLI SILONIS CCXCVII PRO SONO BANSIS.
EPAVE POINTE DE LA LUQUE A
Inscription : IMP ANTONIN PRIMVLI SILONIS CCXCVII PRO SONO BANSIS.
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<center>EPAVE DE CASSIS</center>Inventeurs :A VISQUIS et Y CHEVALIER 
Cet ensemble constitue un bon témoignage des importations de céramique africaine en Narbonne n'est-ce. Confirmant cette datation, une amphore de type cylindrique, courant au quatrième siècle, a été remonté en 1975.
221. Coupe à céramique sigillée claire décorées de rouelle.
222 et 223. Coupe en céramique sigillée claire.
224. Lampe incomplète marquée sur le fond externe. 225 et 226. Lampe.
 227. Amphore cylindrique.<br> A droite, EPAVE PLANIER VII
Inventeur : H DELAUZE.
La cargaison de cette épave était constituée de grosses amphores cylindriques, probablement originaires d'Afrique du Nord ainsi que d’amphores espagnoles à conserve de poisson (4e siècle après J.-C.)
220. Amphore cylindrique africaine. Catalans : 216. Grand plat de céramique sigillée claire D.
EPAVE DE CASSIS
Inventeurs :A VISQUIS et Y CHEVALIER Cet ensemble constitue un bon témoignage des importations de céramique africaine en Narbonne n'est-ce. Confirmant cette datation, une amphore de type cylindrique, courant au quatrième siècle, a été remonté en 1975. 221. Coupe à céramique sigillée claire décorées de rouelle. 222 et 223. Coupe en céramique sigillée claire. 224. Lampe incomplète marquée sur le fond externe. 225 et 226. Lampe. 227. Amphore cylindrique.
A droite, EPAVE PLANIER VII Inventeur : H DELAUZE. La cargaison de cette épave était constituée de grosses amphores cylindriques, probablement originaires d'Afrique du Nord ainsi que d’amphores espagnoles à conserve de poisson (4e siècle après J.-C.) 220. Amphore cylindrique africaine. Catalans : 216. Grand plat de céramique sigillée claire D.
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<center>EPAVE DE CASSIS</center>222 et 223. Coupe en céramique sigillée claire.
224. Lampe incomplète marquée sur le fond externe.
EPAVE DE CASSIS
222 et 223. Coupe en céramique sigillée claire. 224. Lampe incomplète marquée sur le fond externe.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>(6e siècle avant J.-C, 2e siècle après J.-C). 
Les amphores présentées ici sont rangées par ordre chronologique. La plus ancienne (N° 1) date de la fin du 6e siècle avant J.-C. Les plus récentes (N°12 et 13) sont du 2e siècle après J.-C. Se trouvent ainsi résumés ici huit siècles de production d'amphores pour une cité à vocation marchande.
L'examen des sept premiers exemplaires montre une relative constance dans la forme qui, si elle évolue, garde toujours un air familier : col en général détaché, corps assez pansu, fond pointu.
LES AMPHORES MARSEILLAISES
(6e siècle avant J.-C, 2e siècle après J.-C). Les amphores présentées ici sont rangées par ordre chronologique. La plus ancienne (N° 1) date de la fin du 6e siècle avant J.-C. Les plus récentes (N°12 et 13) sont du 2e siècle après J.-C. Se trouvent ainsi résumés ici huit siècles de production d'amphores pour une cité à vocation marchande. L'examen des sept premiers exemplaires montre une relative constance dans la forme qui, si elle évolue, garde toujours un air familier : col en général détaché, corps assez pansu, fond pointu.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>Type 1. Amphore N° 1 :deuxième moitié du 6esiècle avant J.-C. Amphore reprenant un type de Grèce de l'Est, à panse en forme de toupie, col long.
Type 2. Amphore N° 2 : fin 6e-5e siècle avant J.-C. Amphore à panse en toupie arrondie, à col court évasé, surmonté d'une lèvre en boudin replié ou à facettes.
Type 3. Amphore N° 3 : 4e siècle avant J.-C.. Amphore à panse sphérique, col court, évasé, surmonté d'une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond.
section triangulaire ou en quart-de-rond.
LES AMPHORES MARSEILLAISES
Type 1. Amphore N° 1 :deuxième moitié du 6esiècle avant J.-C. Amphore reprenant un type de Grèce de l'Est, à panse en forme de toupie, col long. Type 2. Amphore N° 2 : fin 6e-5e siècle avant J.-C. Amphore à panse en toupie arrondie, à col court évasé, surmonté d'une lèvre en boudin replié ou à facettes. Type 3. Amphore N° 3 : 4e siècle avant J.-C.. Amphore à panse sphérique, col court, évasé, surmonté d'une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond. section triangulaire ou en quart-de-rond.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>Type 4. Amphores N°4 et 5 : fin 5e-3e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, à col haut, cylindrique avec une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond.
LES AMPHORES MARSEILLAISES
Type 4. Amphores N°4 et 5 : fin 5e-3e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, à col haut, cylindrique avec une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>Type 4. Amphores N°4 et 5 : fin 5e-3e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, à col haut, cylindrique avec une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond.
Type 5. Amphores N° 6 et 7 : milieu 3e-2e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, fuselée, col haut, cylindrique, à lèvre de section variée, au profil mou, souvent proche du quart-de-rond et dont la partie supérieure est souvent inclinée vers l'intérieur du vase.
LES AMPHORES MARSEILLAISES
Type 4. Amphores N°4 et 5 : fin 5e-3e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, à col haut, cylindrique avec une lèvre de section triangulaire ou en quart-de-rond. Type 5. Amphores N° 6 et 7 : milieu 3e-2e siècle avant J.-C. Amphore à panse ovoïde, fuselée, col haut, cylindrique, à lèvre de section variée, au profil mou, souvent proche du quart-de-rond et dont la partie supérieure est souvent inclinée vers l'intérieur du vase.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>A l'époque romaine par contre, la morphologie change : le col beaucoup plus court repose sur une panse arrondie et le fond est plat. Ce changement de forme intervient à la fin du 1er siècle avant J.-C. après des événements politiques importants et la prise de la cité phocéenne par César. Type 6. Amphores N° 8, 9, 10 : fin 1er siècle avant J.-C., milieu 1er siècle après J.-C, Amphore à panse arrondie, tronconique, fond plat à pied annulaire, col court évasé, lèvre en bandeau en saillie ou rentrant.
Type 7. Amphores N° 11, 12 : ler 2e siècle après J.-C. Amphores dites « gauloises », à fond plat, col court, lèvre au profil varié (demi-tore arrondi, à ressaut, aplati...) anses larges et nervurées.
LES AMPHORES MARSEILLAISES
A l'époque romaine par contre, la morphologie change : le col beaucoup plus court repose sur une panse arrondie et le fond est plat. Ce changement de forme intervient à la fin du 1er siècle avant J.-C. après des événements politiques importants et la prise de la cité phocéenne par César. Type 6. Amphores N° 8, 9, 10 : fin 1er siècle avant J.-C., milieu 1er siècle après J.-C, Amphore à panse arrondie, tronconique, fond plat à pied annulaire, col court évasé, lèvre en bandeau en saillie ou rentrant. Type 7. Amphores N° 11, 12 : ler 2e siècle après J.-C. Amphores dites « gauloises », à fond plat, col court, lèvre au profil varié (demi-tore arrondi, à ressaut, aplati...) anses larges et nervurées.
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<center>LES AMPHORES MARSEILLAISES</center>Les trois dernières amphores enfin correspondent à des imitations de formes empruntées, originaires d'Italie et d'Espagne, que Marseille prit l'habitude de tourner dès le 2e siècle avant J.-C. Les amphores imitées et produites en nombre assez restreint, sont de formes variées : au moins 7 types différents. Trois d'entre elles dont la forme est reconstituée sont présentées ici ; il s'agit d'imitations du modèle gréco-italique (amphore N° 13) du modèle Lamboglia 2 (amphore N° 14) et du modèle Dressel 7-9 (amphore N° 15). D'autres modèles de type Dressel 2-4, Dressel 12, Pascual 1, piriformes, sont encore à l'état fragmentaire.
Amphore N° 13 : Amphore marseillaise de forme gréco-italique (2e siècle avant J.-C.).
Amphore N° 14 : Amphore marseillaise de forme Lamboglia 2 (Italie Sud) (début ler siècle avant J.-C).
Amphore N° 15 : Amphore marseillaise de forme Dressel 7-9 (Espagne) (1er siècle après J.-C.)
LES AMPHORES MARSEILLAISES
Les trois dernières amphores enfin correspondent à des imitations de formes empruntées, originaires d'Italie et d'Espagne, que Marseille prit l'habitude de tourner dès le 2e siècle avant J.-C. Les amphores imitées et produites en nombre assez restreint, sont de formes variées : au moins 7 types différents. Trois d'entre elles dont la forme est reconstituée sont présentées ici ; il s'agit d'imitations du modèle gréco-italique (amphore N° 13) du modèle Lamboglia 2 (amphore N° 14) et du modèle Dressel 7-9 (amphore N° 15). D'autres modèles de type Dressel 2-4, Dressel 12, Pascual 1, piriformes, sont encore à l'état fragmentaire. Amphore N° 13 : Amphore marseillaise de forme gréco-italique (2e siècle avant J.-C.). Amphore N° 14 : Amphore marseillaise de forme Lamboglia 2 (Italie Sud) (début ler siècle avant J.-C). Amphore N° 15 : Amphore marseillaise de forme Dressel 7-9 (Espagne) (1er siècle après J.-C.)
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