Palais Longchamp et Jardin Zoologique
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La palais Longchamp
Le palais, inauguré en 1869, a été construit pour être le point d'arrivée des eaux de la Durance, détournées afin d'alimenter la ville de Marseille, qui connaissait alors des problèmes d'approvisionnement en eau. L’entrée au Palais Longchamp s’effectue par deux portails placés de part et d'autre du bassin central.
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La palais Longchamp
Plusieurs projets de "château d'eau" furent élaborés au XIXe siècle pour aménager le plateau Longchamp. C'est celui d'Henri Espérandieu qui fut retenu en 1861, avec de nouveaux dessins associant un château d'eau avec cascades, immortalisant l'arrivée des eaux de la Durance à Marseille, un muséum d'Histoire naturelle à droite, un musée des Beaux-Arts à gauche et des jardins en liaison avec le jardin d'acclimatation déjà existant.
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La palais Longchamp
L'ensemble, construit de 1862 à1869, est un hymne à l'eau source de vie : elle jaillit du pavillon central, flanqué de colonnades. Il est composé de trois entités : au centre un château d'eau édifié pour la commémoration de l'arrivée à Marseille des eaux de la Durance de part et d'autre duquel se trouvent reliés par une colonnade semi circulaire le musée des beaux-arts et le Muséum d'histoire naturelle.
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La palais Longchamp
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Portail d'entrée.
Les grilles d'entrée prennent appui sur de larges piliers servant de socles monumentaux aux sculptures d’Antoine Louis Barye.
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Portail d'entrée.
Les grilles d'entrée présentent par des détails de ferronnerie une première partie du programme architectural du Palais: la glorification de l'eau. En effet à leur sommet, des oiseaux viennent boire dans de grandes vasques.
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Portail d'entrée.
A gauche, un lion terrassant un mouflon.
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Portail d'entrée.
A gauche, un tigre avec une biche.
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Portail d'entrée.
A droite, un lion tuant un sanglier.
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Portail d'entrée.
A droite, un tigre avec une gazelle
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Musée d'Histoire Naturelle.
Le Muséum d'histoire naturelle et le musée des Beaux-Arts sont deux monuments symétriques par rapport à l'axe général du palais Longchamp, de même ordonnance mais avec des motifs de décoration propres à chacun d’eux.
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Musée des Beaux Arts.
Le Muséum d'histoire naturelle et le musée des Beaux-Arts sont deux monuments symétriques par rapport à l'axe général du palais Longchamp, de même ordonnance mais avec des motifs de décoration propres à chacun d’eux.
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Musée d'Histoire Naturelle.
Sur chacune des deux façades ouest se trouve une frise sculptée par Jules Cavelier de douze mètres de long. La composition du bas relief est similaire avec un médaillon central. Pour le Musée d'histoire naturelle, « L’homme et la femme recevant les produits de la création ». Au dessous, les noms de différents personnages ayant marqué l'histoire naturelle et les Beaux-Arts. Pour le muséum : Blainville, Geoffroy Saint-Hilaire, Jussieu, Lamarck, Buffon, Linné, Artedi, Réaumur, de Geer, Swammerdam, Redi, Fabricius, Aldrovandi, Belon, Gesner, Rondelet et Pline. Des médaillons ornés de symboles ponctuent les fenêtres des deux musées : ici un caméléon, un poisson et un crabe.
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Musée des Beaux Arts.
Pour le musée des Beaux-Arts, " Minerve entourée de génies des arts". Les noms pour le musée des Beaux-Arts : Mansart, Coustou, Vien, David, Bramante, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Titien, Raphaël, J. Goujon, J. Cousin, Philibert Delorme, Vélasquez, Rubens, Phidias, Ictinus, Scopas et Appelles. Des médaillons ornés de symboles ponctuent les fenêtres des deux musées : ici, des instruments pour les différents arts.
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Entrée du Museum.
Au centre de chacune des façades donnant sur la fontaine, un avant-corps permet de placer une entrée au niveau du premier palier du grand escalier et, au-dessus, une deuxième entrée accessible par la colonnade.
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Entrée du Museum.
Aristote d'Arcyre. Le fondeur est T. Maurel.
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Entrée du Museum.
De part et d’autre de la porte d’entrée, le sculpteur Poitevin a réalisé en 1865 deux médaillons représentant Georges Cuvier et
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Musée d'Histoire Naturelle.
Les ouvertures latérales du balcon des deux bâtiments sont surmontées d'un mascaron des "vents", entouré de deux guirlandes de fruits supportant deux paons.
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Musée d'Histoire Naturelle.
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Entrée du musée des Beaux Arts
Au centre de chacune des façades donnant sur la fontaine, un avant-corps permet de placer une entrée au niveau du premier palier du grand escalier et, au-dessus, une deuxième entrée accessible par la colonnade.
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Musée des Beaux Arts.
Au centre de chacune des façades donnant sur la fontaine, un avant-corps permet de placer une entrée au niveau du premier palier du grand escalier et, au-dessus, une deuxième entrée accessible par la colonnade.
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Entrée du musée des Beaux Arts
Pour l'entrée des Beaux Arts, Philippe Poitevin a représenté Nicolas Poussin et
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Entrée du musée des Beaux Arts
Pierre Puget, le fondeur étant toujours T. Maurel.
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Les bassins.
Les allées sur lesquelles s'ouvrent les deux portails, suivent les courbes du bassin pour aboutir à l'escalier d'honneur.
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Les bassins.
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Les bassins.
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Les bassins.
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Musée des Beaux Arts.
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Le château d’eau.
L'arc de triomphe ouvert sur toutes ses faces, présente un somptueux entablement surmonté d’un dôme.
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Le château d’eau.
La cascade tombe dans un premier bassin.
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Le château d’eau.
Le groupe central, « Le triomphe de la Durance », est, avec ses dix mètres de hauteur, une œuvre imposante de Jules Cavelier. Réalisé en pierre de Calissanne, il représente un char émergeant du château d'eau, tiré par quatre taureaux de Camargue semblant se diriger vers la ville.
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Le château d’eau.
Sur ce char sont représentés trois personnages allégoriques féminins. La figure de la Durance, fièrement campée au centre, est drapée dans un péplum antique : torse nu, les hanches robustes, s'appuyant sur une rame, le pied posé sur une amphore renversée, tout révèle en elle la fécondité qu'elle apporte à la terre irriguée.
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Le château d’eau.
L'eau qui se déverse aux pieds de ce groupe rebondit sur le dos des quatre taureaux à l'encolure puissante, les pattes levées.
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Le château d’eau.
L'eau s'écoule ensuite en cascade jusque dans un premier bassin.
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Le château d’eau.
Flèche s de l'église des réformés ou St Vincent de Paul, Notre Dame de la Garde.
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Le château d’eau.
Triton, souffleur de conque (Lequesnes).
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Le château d’eau.
Triton, souffleur de conque (Lequesnes).
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Le château d’eau.
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Le château d’eau.
D'une taille plus petite, les deux autres personnes situées de part et d’autre de la Durance qu'elles regardent avec reconnaissance, représentent le blé et la vigne ; elles peuvent être assimilées aux divinités Cérès et Pomone. Chacune de ces deux allégories est accompagnée d'un enfant joufflu placé en arrière. A droite, il est assis sur des gerbes de céréales.
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Le château d’eau.
D'une taille plus petite, les deux autres personnes situées de part et d’autre de la Durance qu'elles regardent avec reconnaissance, représentent le blé et la vigne ; elles peuvent être assimilées aux divinités Cérès et Pomone. Chacune de ces deux allégories est accompagnée d'un enfant joufflu placé en arrière. A gauche, il est assis sur des grappes de raisin.
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Le château d’eau.
Devant les piliers de l'arc de triomphe se trouvent deux colonnes, d'ordre composite, encadrant la fontaine. Leurs cannelures sont voilées à leur base par des filets dans lesquels des poissons sont pris.
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Le château d’eau.
Sur les faces externes de l'arc de triomphe figurent, gravés dans des cartouches, les noms des affluents de la Durance : à droite, l'Ubaye, la Bléone, l'Asse et le Verdon.
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Le château d’eau.
A gauche : le Buech, le Jabron, l'Auzon et le Largue.
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Le château d’eau.
De chaque côté de la cascade, une rotonde à bossage décorée d'une énorme coquille marine qu'enlacent deux couples de dauphins, supporte un triton, sculpté par Lequesne, soufflant dans une conque et regardant vers la Durance
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Le château d’eau.
De chaque côté de la cascade, une rotonde à bossage décorée d'une énorme coquille marine qu'enlacent deux couples de dauphins, supporte un triton, sculpté par Lequesne, soufflant dans une conque et regardant vers la Durance
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Le château d’eau.
De chaque côté de la cascade, une rotonde à bossage décorée d'une énorme coquille marine qu'enlacent deux couples de dauphins, supporte un triton, sculpté par Lequesne, soufflant dans une conque et regardant vers la Durance
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Le château d’eau.
De part et d'autre du groupe central se trouvent des tritons, sculptés également par Lequesne, soufflant dans une conque pour annoncer l'arrivée de la Durance.
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Le château d’eau.
De part et d'autre du groupe central se trouvent des tritons, sculptés également par Lequesne, soufflant dans une conque pour annoncer l'arrivée de la Durance.
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Le château d’eau.
De part et d'autre du groupe central se trouvent des tritons, sculptés également par Lequesne, soufflant dans une conque pour annoncer l'arrivée de la Durance.
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Le château d’eau.
De part et d'autre du groupe central se trouvent des tritons, sculptés également par Lequesne, soufflant dans une conque pour annoncer l'arrivée de la Durance.
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Le château d’eau.
Triton, souffleur de conque (Lequesnes).
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Le château d’eau.
Triton, souffleur de conque (Lequesnes).
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Musée d'Histoire Naturelle.
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Musée des Beaux Arts.
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Musée des Beaux Arts.
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Le dôme.
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Le dôme.
De chaque coté, les griffons de Gilbert, deux canéphores sculptés par Lequesne, et au centre, la clef de voûte du pavillon central.
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Le dôme.
Sur la frise est représentée une scène classique dite « scène des tritons » avec au centre une Vénus lascive. Cette frise est l'œuvre de Jules Cavelier. En dessous, deux canéphores sculptés par Lequesne, ployant le genou et portant une corbeille débordant de fruits et de fleurs, allégories de la fertilité apportée par la Durance.
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Le dôme.
La frise et en dessous, la clef de voûte aux deux anguilles, seul animal pouvant vivre dans l’eau douce et salée, symbole de l’alliance entre le port de Marseille et l’arrière pays marseillais..
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Le dôme.
Il est ornée d’une trirème d'où se détachent les armes de la ville encadrées par deux sirènes. L'ensemble a été sculpté par Eugène-Louis Lequesne. Au sommet, une corbeille de fruits soutenue par quatre balustres qui supportent des oiseaux aux ailes déployées.
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Le dôme.
Il est ornée d’une trirème d'où se détachent les armes de la ville encadrées par deux sirènes. L'ensemble a été sculpté par Eugène-Louis Lequesne. Au sommet, une corbeille de fruits soutenue par quatre balustres qui supportent des oiseaux aux ailes déployées.
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Le château d’eau.
Un canéphore.
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Le château d’eau.
Un canéphore.
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La colonnade
À partir des arcs latéraux, une colonnade semi-circulaire rejoint les deuxièmes niveaux du musée des Beaux-Arts au nord et du Muséum d’histoire naturelle au sud.
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La colonnade
Entrée de la colonnade.
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La colonnade
En haut de l'escalier, l'entrée de la colonnade avec un griffon, au sommet de l'ouverture un mascaron des «Vents» encadré par deux guirlandes de fleurs supportant deux paons. A droite, les premiers chapiteaux de la colonnade ionique sont ornés de têtes de bélier.
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La colonnade
En haut de l'escalier, l'entrée de la colonnade avec un griffon, au sommet de l'ouverture un mascaron des «Vents» encadré par deux guirlandes de fruits supportant deux paons. A droite, les premiers chapiteaux de la colonnade ionique sont ornés de têtes de bélier.
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La colonnade
Guirlande de fruits et paon.
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La colonnade
Les têtes de béliers.
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La colonnade
La colonnade, coté pavillon central.
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La colonnade
La colonnade, coté pavillon central.
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La colonnade
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La colonnade
La colonade, coté Muséum.
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La colonnade
Plafond de la terrase du Muséum.
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La colonnade
La colonade, coté Muséum.
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La colonnade
Chaque colonnade est constituée de huit colonnes sur la partie antérieure et onze sur la partie postérieure. Les colonnes sont placées de telle façon qu'elles ne se masquent pas l'une l'autre. Au sommet de cette colonnade court une balustrade avec des boules d’amortissement placées à la verticale de chaque colonne. Sur la frise de cette colonnade sont gravés les douze signes du zodiaque, six de chaque côté, sculptés par Gilbert.
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La colonnade
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La colonnade
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Intérieur de l'arc de triomphe.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Arrière du groupe central, avec les épis de blé et les grappes de raisin.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Le palais Longchamp.
Intérieur de l'arc de triomphe. Buste de Maximin Consolat sculpté par Poitevin.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
À l'intérieur de l'arc de triomphe on trouve un nymphée, situé à l’endroit où les eaux sortent des réservoirs de décantation.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
C'est une grotte artificielle, avec un bassin semi-circulaire et deux colonnes représentées avec des cariatides prises dans des pétrifications et supportant des plaques de marbre sur lesquelles sont gravées les inscriptions suivantes :
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Intérieur de l'arc de triomphe.
A gauche : « Sous le règne de Louis Philippe Ier, la ville de Marseille a construit l’aqueduc qui amène les eaux de la Durance dans son territoire désolé jusqu'alors par la sécheresse. Le conseil municipal posait la première pierre le 15 novembre 1839, de Lacoste, conseiller d'État, préfet du département, Maximin-Dominique Consolat, maire. Montricher, ingénieur des Ponts et Chaussées, auteur du projet et directeur des travaux. ». A droite : « sous le règne de Napoléon III, la ville de Marseille a édifié le château d'eau, le musée des Beaux-Arts et le Muséum d'histoire naturelle réunis sous le nom de palais Longchamp. Le conseil municipal approuvait le projet le 7 avril 1862, Maupas sénateur chargé de l'administration du département, Balthazar Rouvière, maire. Le palais est inauguré le 15 août 1869 par Levert, préfet du département, Théodore Bernex, maire. Henri Espérandieu, architecte, auteur du projet et directeur des travaux. »
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Les cariatides.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Les cariatides.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Le palais Longchamp.
Intérieur de l'arc de triomphe. Buste de Frantz-Mayor de Montricher sculpté par André-Joseph Allar.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
Le palais Longchamp.
Intérieur de l'arc de triomphe. Buste de Maximin Consolat sculpté par Poitevin.
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Intérieur de l'arc de triomphe.
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La colonnade
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Arrière du bâtiment.
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Arrière du bâtiment.
Triton, souffleur de conque (Lequesnes).
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Arrière du bâtiment.
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Arrière du bâtiment.
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Arrière du bâtiment.
Cariatides, avec au-dessus, des amphores d'où s'écoule de l'eau.
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Arrière du bâtiment.
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Arrière du bâtiment.
Griffon de Gilbert.
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Arrière du bâtiment.
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Arrière du bâtiment.
Vue du plateau Longchamp.
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Arrière du bâtiment.
Vue du plateau Longchamp.
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Arrière du bâtiment.
Vue du plateau Longchamp.
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Le plateau Longchamp
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Le plateau Longchamp
Fontaine Wallace.
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Le plateau Longchamp
Albert Bouquillon, Lamartine, statue en pierre, 1946.
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Le plateau Longchamp
Albert Bouquillon, Lamartine, statue en pierre, 1946.
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Le plateau Longchamp
Monument à Mistral, de Botinnelly, installé en 1932.
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Le plateau Longchamp
Monument à Mistral, de Botinnelly, installé en 1932.
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Le plateau Longchamp
Monument à Mistral, de Botinnelly, installé en 1932.
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Le plateau Longchamp
Monument à Monticelli, 1909, par Auguste Carli.
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Le plateau Longchamp
Valère Bernard, peintre, sculpteur, graveur, poéte et romancier de langue provençale. Oscar Eichacker, 1954.
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Le plateau Longchamp
Ernest Reyer (1823-1909), Compositeur Marseillais, par Paul Gondard, installé en 1934 devant l'Opéra et transféré ici en 1936.
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Le plateau Longchamp
Sigurd, oeuvre de Reyer présentée en 1924 lors de l'inauguration du nouvel opéra.
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Le plateau Longchamp
Salambô, sa dernère oeuvre lyrique.
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Pont Aqueduc de Longchamp.
Sur une longueur de 238 m, cet édifice est formé de 25 arches en plein cintre, de 6m 30 d'ouverture chacune, d'une hauteur maximum de 9 m 40
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Entrée du bassin.
Entrée du bassin.
Dès l'origine, Montricher construit deux bassins de décantation, la Garenne et Galoubier qui seront rapidement envasés. Montricher décide alors de construire le bassin Longchamp qui remplace la "caisse à eau" du XVIème siècle, "le bassin des Présentines". Il le dote d'un système de filtration particulier et en fait un bassin couvert sur deux étages de voûtes, divisé en deux compartiments. L'eau du canal pénètre à l'étage supérieur, dont le radier est recouvert d'une couche de gravier, avant d'accéder au niveau inférieur par des tuyaux de drainage en poterie pour le distribuer ensuite dans les diverses conduites en fonte. La contenance de ce bassin était de 40.000 m3. Malheureusement dépourvu de tout système de lavage, son filtre est très vite colmaté. De sorte qu'il ne sert plus que de bassin de distribution d'eau pour toute la ville.
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Plateau de Longchamp.
Deux vastes jardins sont situés à l'arrière du palais Longchamp : le Jardin botanique (au même niveau que le Palais) et le Jardin zoologique situé en contre-bas. Le zoo a rencontré très tôt des soucis financiers chroniques. À l'origine une société exploitait ce dernier puis devant les problèmes financiers, la municipalité a décidé de prendre l'administration du jardin zoologique dès 1863 car le zoo se révélait le complément idéal du Muséum. Les problèmes financiers rencontrés à la fin des années 1980 auront cependant raison du zoo de Marseille et celui-ci fermera définitivement ses portes en 1987.
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Le jardin Zoologique.
La cascade, en rocaille, créée par Montricher. Un lac est aménagé dans la deuxième partie du Jardin, complétant la cascade adossée au mur de soutènement du plateau Longchamp, pour que des échassiers, grues, hérons, flamands roses, et divers palmipèdes glissent lentement sur l'onde.
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Le jardin Zoologique.
Pavillon de la girafe, fait par les ciments Romain, de la Valentine, en 1855. Il fut d'abord occupé par un petit théâtre pour enfants avant d'être occupé par des animaux en fibre de verre, comme les autres fabriques.
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Le jardin Zoologique.
Pour Marseille-Provence 2013, le parc zoologique est restauré et des animaux en fibre de verre, décorés par différents artistes et financés par des mécènes, sont exposés dans les cages et enclos jusqu'alors abandonnés. Le pavillon de la girafe, classé parmi les fabriques de type « exotique », évoque le style mauresque. De plan carré, le bâtiment est couvert d'un dôme à pans facettés, selon les plans de l'ingénieur Henri Michel. Sur la façade principale, le portail central, comportant un arc trilobé, est accompagné de deux fenêtres ayant un arc outrepassé en couvrement. Une frise de céramique bleue souligne la corniche sommitale et les chaînages aux angles du pavillon. Le Jardin zoologique expose la première girafe au public marseillais en 1864. En tout, une quinzaine de girafes se succèdent pour acclimatation à partir de l'ouverture du Zoo, en 1854, souvent avant leur transfert au Bois de Boulogne. Le dernier couple de girafes est composé de Teddy et Ketty, achetées en 1934 par la municipalité en provenance d'Afrique Orientale Anglaise (Kenya). Teddy meurt pendant l'hiver 1934, victime d une congestion pulmonaire ; Ketty lui survivra de quelques années.
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Le jardin Zoologique.
Volières avant restauration. Les cages visibles actuellement dans le jardin datent probablement de 1899.
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Le jardin Zoologique.
Volière avant restauration.
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Le jardin Zoologique.
Volière.
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Le jardin Zoologique.
Volière restaurée par Nicolas Gilly.
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Le jardin Zoologique.
Volière.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
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Le jardin Zoologique.
Cabane rustique avant restauration. Cette construction est classée parmi les fabriques de type " rustique " qui se distingue par le recouvrement en chaume, mais également par le décor de branches en if reconstituées qui composent les façades. La cabane rustique actuelle est certainement la dernière encore debout des " trois chalets couverts pour les ruminants, cerfs, antilopes, chèvres " programmés en 1877
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Le jardin Zoologique.
Cabane rustique après restauration.
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Le jardin Zoologique.
Cabane rustique.
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Le jardin Zoologique.
Cabane rustique.
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Le jardin Zoologique.
Cabane rustique.
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Le jardin Zoologique.
Pavillon de l'éléphant. Ce bâtiment, classé parmi les fabriques de type « exotique », tient son origine de l'architecture de l'Inde mongole. De plan octogonal, il évoque dans son élévation la partie centrale du mausolée d'Itimour-EI-Daula à Agra de 1628, ainsi que le couvrement de la maison du rajah Birbal à Fathepour Sihri de 1569.
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Le jardin Zoologique.
Pavillon de l'éléphant. Dans le décor sculpté et les chapiteaux des pilastres qui encadrent l'entrée, des têtes d'éléphants surgissent d'un entrelacs de rinceaux végétaux et se retrouvent représentés à la dé de voûte du porche d'entrée. Parmi tous les pachydermes accueillis de 1855 à i960 dans le Jardin zoologique Longchamp, certains noms sont restés gravés dans la mémoire des marseillais. Ce sont les éléphants provenant d'Asie, plus sociables, plus résistants et supportant bien mieux notre climat que d'autres espèces exotiques. Le dernier et plus célèbre éléphant reste Poupoule, achetée par la ville de Marseille en juin 1905 et morte en 1960.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours avant restauration. « Les fontaines bleues » ont été installées en 1995 dans les trois anciennes cages aux ours rebaptisées à cette occasion bassin de la Méduse, d'Orphée et d'Icare par le sculpteur Raymond Martinez.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours. Les fontaines bleues sont la mémoire du parc Longchamp, évoquée au travers d'une création. La mémoire grecque de la cité phocéenne, la mémoire de l'arrivée providentielle de l'eau à Marseille, la mémoire de l'ancien jardin zoologique. Trois cages métamorphosées en trois fontaines plongent le visiteur au cœur d'une fiction sur la chasse, prenant son inspiration dans la mythologie grecque. La capture est symbolisée par le combat que livrent les forces de la vie, pétrifiées par la méduse. L'enfermement est évoqué par la cage d'Orphée ou le visiteur se transforme en captif volontaire. L'évasion est suggérée par le bassin d'Icare, l'ultime fontaine s'élançant vers la liberté.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours. Un cheminement invite à la découverte de ces trois lieux. Le visiteur est convié à un voyage initiatique qui se termine par un rituel d'offrandes d'invocation. Nous pourrons au-delà de l'espace et du temps entrevoir les eaux vivantes du présent intimement mêlées aux eaux pétrifiées de la mémoire.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours.
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Cages aux ours.
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Cages aux ours.
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Cages aux ours après restauration.
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Cages aux ours.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours. Balustrade en rocaille restaurée par Nicolas Gilly.
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Le jardin Zoologique.
Cages aux ours. Balustrade en rocaille restaurée par Nicolas Gilly.
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Le palais Longchamp, le soir
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Le palais Longchamp, le soir
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Le palais Longchamp, le soir
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Le palais Longchamp, le soir
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Illuminations de Noël.
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Illuminations de Noël.
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Illuminations de Noël.
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Illuminations de Noël.
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Illuminations de Noël.
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