Du côté du nord.

Ermitage des Carmes, les Aygalades, Bastide Montgolfier, Château Saint Joseph, Savonnerie le Fer à Cheval, Château Ricard, Station Alexandre.

Pont de Cas. Caravelle est le fleuve des Aygalades qui se jetait dans la mer à la Joliette.
Pont de Cas. Caravelle est le fleuve des Aygalades qui se jetait dans la mer à la Joliette.
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Pont de Cas. Ruisseau Caravelle.
Pont de Cas. Ruisseau Caravelle.
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Ancienne minoterie. Aujourd'hui, c'est une savonnerie.
Ancienne minoterie. Aujourd'hui, c'est une savonnerie.
3
L'autoroute. Elle suit l'ancien lit du ruisseau Caravelle
L'autoroute. Elle suit l'ancien lit du ruisseau Caravelle
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Ruisseau Caravelle. Emplacement de la turbine de la minoterie.
Ruisseau Caravelle. Emplacement de la turbine de la minoterie.
5
Ruisseau Caravelle. Emplacement de la turbine de la minoterie.
Ruisseau Caravelle. Emplacement de la turbine de la minoterie.
6
Bastide Guillermy. Le village, qui abrite dans une grotte un ermitage occupé depuis le XIIIe siècle, devient rapidement un lieu de villégiature pour les riches Aixois jusqu'en 1689, quand l'un d'entre eux, Etienne Guillermy, droguiste, fait l'acquisition d'un vaste domaine englobant grotte, ermitage et une partie du ruisseau. Guillermy y aménage une vaste bastide bientôt connue des habitants comme « la Guillermy » ou « la cascade ».
Bastide Guillermy. Le village, qui abrite dans une grotte un ermitage occupé depuis le XIIIe siècle, devient rapidement un lieu de villégiature pour les riches Aixois jusqu'en 1689, quand l'un d'entre eux, Etienne Guillermy, droguiste, fait l'acquisition d'un vaste domaine englobant grotte, ermitage et une partie du ruisseau. Guillermy y aménage une vaste bastide bientôt connue des habitants comme « la Guillermy » ou « la cascade ».
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Bastide Guillermy. La bastide passe de main en main pour devenir un parc ouvert au public - à Pâques, les belles ont coutume de s'y rendre pour se livrer à de savoureuses batailles à coups de... laitues ! Après la Seconde Guerre mondiale, les lieux sont investis par une caserne de gendarmerie. Le domaine lui-même est démembré et la construction de la bretelle desservant les Aygalades entraîne l'assèchement de la nappe phréatique et, en conséquence, la disparition de la végétation qui avait fait la renommée du lieu.
Au-dessus, les HLM Montléric.
Bastide Guillermy. La bastide passe de main en main pour devenir un parc ouvert au public - à Pâques, les belles ont coutume de s'y rendre pour se livrer à de savoureuses batailles à coups de... laitues ! Après la Seconde Guerre mondiale, les lieux sont investis par une caserne de gendarmerie. Le domaine lui-même est démembré et la construction de la bretelle desservant les Aygalades entraîne l'assèchement de la nappe phréatique et, en conséquence, la disparition de la végétation qui avait fait la renommée du lieu. Au-dessus, les HLM Montléric.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Dans la seconde moitié du XIIème siècle, un certain nombre de croisés vivent en ermites au mont Carmel, en Galilée. Une première amorce de règle est donnée à ces ermites avant 1234 par le patriarche de Jérusalem, Albert, évêque de Verceuil. Au XIIIème siècle, étant donné l'instabilité de la situation des croisés en Palestine, les carmes implantent plusieurs maisons en Europe.
Ermitage des Carmes.
Dans la seconde moitié du XIIème siècle, un certain nombre de croisés vivent en ermites au mont Carmel, en Galilée. Une première amorce de règle est donnée à ces ermites avant 1234 par le patriarche de Jérusalem, Albert, évêque de Verceuil. Au XIIIème siècle, étant donné l'instabilité de la situation des croisés en Palestine, les carmes implantent plusieurs maisons en Europe.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Chassés de Palestine par les Sarrasins au début du XIIIe siècle, les carmes avaient choisi cette grotte pour sa tranquillité.
Ermitage des Carmes.
Chassés de Palestine par les Sarrasins au début du XIIIe siècle, les carmes avaient choisi cette grotte pour sa tranquillité.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> C'est à partir de 1244 que les premiers carmes s'installent en France dans cet ensemble de cavités creusées dans une petite falaise qui surplombe l'actuelle autoroute nord. Les moines y recherchent la solitude, mais également les eaux abondantes qui abreuvent l'endroit: le nom d'Aygalades-aquae latae- signifie selon les traductions eaux répandues ou cachées.
Ermitage des Carmes.
C'est à partir de 1244 que les premiers carmes s'installent en France dans cet ensemble de cavités creusées dans une petite falaise qui surplombe l'actuelle autoroute nord. Les moines y recherchent la solitude, mais également les eaux abondantes qui abreuvent l'endroit: le nom d'Aygalades-aquae latae- signifie selon les traductions eaux répandues ou cachées.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Débarqués à Marseille, les carmes venus de Terre sainte obtiennent définitivement en 1260 de l'évêque Benoît d'Alignan le privilège de cet emplacement déjà connu comme ermitage depuis la plus haute antiquité.
Ermitage des Carmes.
Débarqués à Marseille, les carmes venus de Terre sainte obtiennent définitivement en 1260 de l'évêque Benoît d'Alignan le privilège de cet emplacement déjà connu comme ermitage depuis la plus haute antiquité.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Coquilles d'ormeaux ou oreille de Saint Pierre.
Ermitage des Carmes.
Coquilles d'ormeaux ou oreille de Saint Pierre.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Cellules de moines.
Ermitage des Carmes.
Cellules de moines.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Cellules de moines.
Ermitage des Carmes.
Cellules de moines.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Au fon, deux cellules de moines.
Ermitage des Carmes.
Au fon, deux cellules de moines.
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<center>Ermitage des Carmes.</center>
Ermitage des Carmes.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Cellule de moine à l'entrée du site.
Ermitage des Carmes.
Cellule de moine à l'entrée du site.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Cellule de moine à l'entrée du site.
Ermitage des Carmes.
Cellule de moine à l'entrée du site.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Chemin qui mène à l'ermitage.
Ermitage des Carmes.
Chemin qui mène à l'ermitage.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Chemin qui mène à l'ermitage.
Ermitage des Carmes.
Chemin qui mène à l'ermitage.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Chemin qui mène à l'ermitage.
Ermitage des Carmes.
Chemin qui mène à l'ermitage.
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<center>Ermitage des Carmes.</center> Chemin qui mène à l'ermitage.
Ermitage des Carmes.
Chemin qui mène à l'ermitage.
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<center>La cascade. </center>Depuis le bois sacré des Celto-Ligures, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts... notamment d'autoroute. Désormais dans l'enceinte du Centre national de création des arts de la rue, la cascade des Aygalades était un lieu de balade prisé des riches Marseillais conviés dans les somptueuses bastides de cette campagne entre le port phocéen et Aix.
Au début du XXe siècle, le botaniste Louis Laurent n'hésite pas à placer aux Aygalades le fameux bois sacré des Massaliotes évoqué par César, tant la végétation y est luxuriante.
La cascade.
Depuis le bois sacré des Celto-Ligures, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts... notamment d'autoroute. Désormais dans l'enceinte du Centre national de création des arts de la rue, la cascade des Aygalades était un lieu de balade prisé des riches Marseillais conviés dans les somptueuses bastides de cette campagne entre le port phocéen et Aix. Au début du XXe siècle, le botaniste Louis Laurent n'hésite pas à placer aux Aygalades le fameux bois sacré des Massaliotes évoqué par César, tant la végétation y est luxuriante.
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<center>La cascade. </center>Ancienne chapelle des propriétaires.
La cascade.
Ancienne chapelle des propriétaires.
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<center>La cascade. </center>Ancienne chapelle des propriétaires.
La cascade.
Ancienne chapelle des propriétaires.
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<center>La cascade. </center>
La cascade.
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<center>La cascade. </center>En haut, on aperçoit la passerelle.
La cascade.
En haut, on aperçoit la passerelle.
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<center>La cascade. </center>
La cascade.
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<center>Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.</center>On attribue à René d'Anjou la propriété d'un pavillon aux Aygalades, qui prit le nom de château Falque lorsqu'il fut acquis par l'architecte Jean-Baptiste Falque en 1834. Le château aurait été donné par le roi Charles VIII au plus proche conseiller de René, Jacques de Remézan en 1489. Seul subsiste de ce château un portail (dont l'origine n'est d'ailleurs pas certainement établie).
Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.
On attribue à René d'Anjou la propriété d'un pavillon aux Aygalades, qui prit le nom de château Falque lorsqu'il fut acquis par l'architecte Jean-Baptiste Falque en 1834. Le château aurait été donné par le roi Charles VIII au plus proche conseiller de René, Jacques de Remézan en 1489. Seul subsiste de ce château un portail (dont l'origine n'est d'ailleurs pas certainement établie).
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<center>Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.</center>Peu regardante, la toponymie administrative a néanmoins concédé le nom de Roy-René à la place où il s'élève.
Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.
Peu regardante, la toponymie administrative a néanmoins concédé le nom de Roy-René à la place où il s'élève.
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<center>Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.</center>George Sand séjourna au château Falque et y écrivit un petit poème :
Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.
George Sand séjourna au château Falque et y écrivit un petit poème : " Le roi René d'Anjou que bénit la Provence, de ce manoir antique a fait sa résidence, au bon prince qui lut l'hôte de ces beaux lieux, je suis heureux d'offrir ce souvenir pieux. "
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<center>Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.</center> Maison de garde de la Villa Falque.
Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.
Maison de garde de la Villa Falque.
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<center>Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.</center>
Pavillon de chasse du roi René d'Anjou.
39
Rue qui monte à l'église.
Rue qui monte à l'église.
40
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Le village des Aygalades doit sa fondation aux religieux de l'Ordre du Mont Carmel venus à Marseille en 1242 ou ils fondèrent un couvent. Au XVIIème siècle, l'église conventuelle fut reconstruite grâce au don du Président de Lacépède (il acquit la seigneurie des Aygalades en 1599). Le bas-côté gauche a été rebâti au début du siècle suivant. Sous la Révolution le couvent est confisqué et l'on en vendit les biens.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Le village des Aygalades doit sa fondation aux religieux de l'Ordre du Mont Carmel venus à Marseille en 1242 ou ils fondèrent un couvent. Au XVIIème siècle, l'église conventuelle fut reconstruite grâce au don du Président de Lacépède (il acquit la seigneurie des Aygalades en 1599). Le bas-côté gauche a été rebâti au début du siècle suivant. Sous la Révolution le couvent est confisqué et l'on en vendit les biens.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Fontaine réalisée en 1869, alimentée à l'origine par les eaux de la source dite de sainte Madeleine.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Fontaine réalisée en 1869, alimentée à l'origine par les eaux de la source dite de sainte Madeleine.
42
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Le bas-relief représente la sainte sur son rocher, épisode que la tradition situe aux Aygalades.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Le bas-relief représente la sainte sur son rocher, épisode que la tradition situe aux Aygalades.
43
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> La place devant l'église.
Selon la tradition, Marie Madeleine y aurait séjourné en se rendant vers la Sainte-Baume. Les carmes établissent sur place un couvent, puis une église. Ils quittent les lieux à la fin du XIIIe siècle pour s'installer à Marseille, sur la butte qui porte désormais leur nom, laissant aux Aygalades leur couvent et quelques frères en retraite. L'établissement devient un lieu de pèlerinage réputé, protégé et restauré par les occupants successifs du château bâti au XVe siècle. Le roi René et son conseiller Jacques de Remézan, puis le poète Jean de La Cépède comptent parmi les plus fameux protecteurs du couvent. À la Révolution, le couvent est démantelé.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
La place devant l'église. Selon la tradition, Marie Madeleine y aurait séjourné en se rendant vers la Sainte-Baume. Les carmes établissent sur place un couvent, puis une église. Ils quittent les lieux à la fin du XIIIe siècle pour s'installer à Marseille, sur la butte qui porte désormais leur nom, laissant aux Aygalades leur couvent et quelques frères en retraite. L'établissement devient un lieu de pèlerinage réputé, protégé et restauré par les occupants successifs du château bâti au XVe siècle. Le roi René et son conseiller Jacques de Remézan, puis le poète Jean de La Cépède comptent parmi les plus fameux protecteurs du couvent. À la Révolution, le couvent est démantelé.
44
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> La façade de l'église. Le portail est encadré de deux pilastres supportant un fronton interrompu par une niche architecturée abritant une petite statue de Notre-Dame du Mont Carmel.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
La façade de l'église. Le portail est encadré de deux pilastres supportant un fronton interrompu par une niche architecturée abritant une petite statue de Notre-Dame du Mont Carmel.
45
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Deux anges ailés portant des palmes sont allongés sur le fronton. Le tympan de la porte est orné d'un bas-relief en bois représentant une Vierge à l'Enfant.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Deux anges ailés portant des palmes sont allongés sur le fronton. Le tympan de la porte est orné d'un bas-relief en bois représentant une Vierge à l'Enfant.
46
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> L'église se compose d'une large nef voûtée en berceau d'ogives.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
L'église se compose d'une large nef voûtée en berceau d'ogives.
47
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Sur le côté gauche des chapelles successives ouvrent sur la nef et forment des collatéraux. 
Les travaux de réparations se sont succédé à partir de 1825. A cette date, les entrepreneurs André et Vincent-Grégoire Turcat prolongent le chœur. Entre 1826 et 1828, ils reconstruisent la voûte et le parvis de l'église. A partir de 1890, l'église va subir de profondes modifications. Les travaux sont confiés à l'architecte Théophile Dupoux : la voûte est réédifiée et surélevée.
En 2005, une grande campagne de restaurât ion des décors intérieurs a été menée par le peintre-décorateur Jean-Michel Martinez.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Sur le côté gauche des chapelles successives ouvrent sur la nef et forment des collatéraux. Les travaux de réparations se sont succédé à partir de 1825. A cette date, les entrepreneurs André et Vincent-Grégoire Turcat prolongent le chœur. Entre 1826 et 1828, ils reconstruisent la voûte et le parvis de l'église. A partir de 1890, l'église va subir de profondes modifications. Les travaux sont confiés à l'architecte Théophile Dupoux : la voûte est réédifiée et surélevée. En 2005, une grande campagne de restaurât ion des décors intérieurs a été menée par le peintre-décorateur Jean-Michel Martinez.
48
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Les arcs doubleaux reposent sur des hauts-reliefs représentant les évangélistes.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Les arcs doubleaux reposent sur des hauts-reliefs représentant les évangélistes.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center>
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
50
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Saint Luc.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Saint Luc.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Saint Matthieu.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Saint Matthieu.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Saint Marc.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Saint Marc.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Saint Jean.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Saint Jean.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center>
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center>
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Dans la nef dans une niche une Vierge à l'Enfant sur le côté droit,
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Dans la nef dans une niche une Vierge à l'Enfant sur le côté droit,
57
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> et un Saint Joseph sur le côté gauche.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
et un Saint Joseph sur le côté gauche.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Le chœur.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Le chœur.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> A gauche du sanctuaire est placé un torse du Christ, en bois sculpté du XVIIIème siècle, attribué à Pierre Puget.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
A gauche du sanctuaire est placé un torse du Christ, en bois sculpté du XVIIIème siècle, attribué à Pierre Puget.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Niche de droite.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Niche de droite.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> L'autel de célébration actuel, un simple tombeau, est le dernier vestige de l'ancien maître-autel inauguré en 1891, œuvre de la maison Galinier
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
L'autel de célébration actuel, un simple tombeau, est le dernier vestige de l'ancien maître-autel inauguré en 1891, œuvre de la maison Galinier
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Entrée de l'ancien couvent.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Entrée de l'ancien couvent.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center>
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center>
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Dans le collatéral gauche, s'ouvre la grotte de Marie-Madeleine.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Dans le collatéral gauche, s'ouvre la grotte de Marie-Madeleine.
66
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Marie-Madeleine y est représentée dans une sculpture, datant du XVIIème siècle, sous la forme d'une femme allongée.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Marie-Madeleine y est représentée dans une sculpture, datant du XVIIème siècle, sous la forme d'une femme allongée.
67
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Elle est accoudée sur son bras droit, la tête légèrement penchée vers l'arrière ; son regard semble perdu vers le ciel. Devant elle, se trouve un vase à parfum. Cette «grotte-chapelle» a contenu le tombeau de la famille de Castellane.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Elle est accoudée sur son bras droit, la tête légèrement penchée vers l'arrière ; son regard semble perdu vers le ciel. Devant elle, se trouve un vase à parfum. Cette «grotte-chapelle» a contenu le tombeau de la famille de Castellane.
68
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail central du chœur. Notre-Dame donne le scapulaire à St.Simon Stock. Atelier Donzet
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail central du chœur. Notre-Dame donne le scapulaire à St.Simon Stock. Atelier Donzet
69
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de droite du chœur. Saint Joseph.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de droite du chœur. Saint Joseph.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de droite du chœur. Sainte Thérèse.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de droite du chœur. Sainte Thérèse.
71
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de gauche du chœur. Sainte Madeleine.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de gauche du chœur. Sainte Madeleine.
72
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de gauche du chœur. Saint Jean-Baptiste.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de gauche du chœur. Saint Jean-Baptiste.
73
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de la nef. Sainte Marthe.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de la nef. Sainte Marthe.
74
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de la nef. Saint Roch.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de la nef. Saint Roch.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de la nef. Saint Louis.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de la nef. Saint Louis.
76
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de la nef. La Vierge et l'Enfant.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de la nef. La Vierge et l'Enfant.
77
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Vitrail de la nef. Saint Antoine ravitaillé par le corbeau.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Vitrail de la nef. Saint Antoine ravitaillé par le corbeau.
78
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Cette baie était bouchée. Un ébéniste a sculpté, en trompe l'oeil, une représentation de Saint François d'Assise, à la demande du curé.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Cette baie était bouchée. Un ébéniste a sculpté, en trompe l'oeil, une représentation de Saint François d'Assise, à la demande du curé.
79
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Les vitraux des lancettes de la triple baie de la tribune représentent les trois archanges, avec au centre, Saint Michel, et de chaque coté Saint Gabriel, à gauche et Saint Raphaël, à droite.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Les vitraux des lancettes de la triple baie de la tribune représentent les trois archanges, avec au centre, Saint Michel, et de chaque coté Saint Gabriel, à gauche et Saint Raphaël, à droite.
80
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Ancienne horloge du clocher.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Ancienne horloge du clocher.
81
<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Horloge horizontale type Paul Odobey
Terraillon-Petitjean  -  Perrigny 1921.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Horloge horizontale type Paul Odobey Terraillon-Petitjean - Perrigny 1921.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Salle de l'ancien couvent.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Salle de l'ancien couvent.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Salle de l'ancien couvent.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Salle de l'ancien couvent.
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<center>Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel. </center> Salle de l'ancien couvent.
Eglise des Aygalades, Notre-Dame du mont Carmel.
Salle de l'ancien couvent.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>
Popriété Montgolfier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>
Popriété Montgolfier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> La ferme pédagogique.
Popriété Montgolfier.
La ferme pédagogique.
88
<center>Popriété Montgolfier. </center> La ferme pédagogique. La partie de la propriété comprenant les anciens bâtiments de La Meynarde a été reconvertie en ferme pédagogique dans les années 80.
Popriété Montgolfier.
La ferme pédagogique. La partie de la propriété comprenant les anciens bâtiments de La Meynarde a été reconvertie en ferme pédagogique dans les années 80.
89
<center>Popriété Montgolfier. </center> La ferme pédagogique.
Popriété Montgolfier.
La ferme pédagogique.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> La ferme pédagogique.
Popriété Montgolfier.
La ferme pédagogique.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Cannes de Provence.
Popriété Montgolfier.
Cannes de Provence.
92
<center>Popriété Montgolfier. </center> Construite au milieu 19ème siècle, cette grande propriété a appartenu à la famille des frères Montgolfier, les inventeurs de la célèbre montgolfière. Le domaine se nommerait « la tour des pins » car il semblerait qu’à l’endroit le plus haut de la propriété, se trouvait une tour servant à surveiller l’entrée des bateaux dans le port.
Popriété Montgolfier.
Construite au milieu 19ème siècle, cette grande propriété a appartenu à la famille des frères Montgolfier, les inventeurs de la célèbre montgolfière. Le domaine se nommerait « la tour des pins » car il semblerait qu’à l’endroit le plus haut de la propriété, se trouvait une tour servant à surveiller l’entrée des bateaux dans le port.
93
<center>Popriété Montgolfier. </center> La bastide Montgolfier, son parc et son environnement agricole constituent le vestige unique d’un paysage dessiné pour recevoir des activités de détente et de loisir. Tout comme au cabanon, c’est traditionnellement un lieu de réunion festif; Stendhal disait : « les bastides sont la passion dominante des Marseillais, c’est pour ça qu’il n’y a pas de spectacle le samedi : ce jour là, dès que la bourse est finie, chacun s’enfuit à la bastide, et ceux qui n’en ont pas, chez des amis ».
Popriété Montgolfier.
La bastide Montgolfier, son parc et son environnement agricole constituent le vestige unique d’un paysage dessiné pour recevoir des activités de détente et de loisir. Tout comme au cabanon, c’est traditionnellement un lieu de réunion festif; Stendhal disait : « les bastides sont la passion dominante des Marseillais, c’est pour ça qu’il n’y a pas de spectacle le samedi : ce jour là, dès que la bourse est finie, chacun s’enfuit à la bastide, et ceux qui n’en ont pas, chez des amis ».
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. Les actes du tout début du XVIIIe siècle (1709) nous laisse penser que la bastide originelle pourrait dater du XVIIe siècle.

En 1729 les frères André et Jean-François Magallon héritent de la propriété. Elle est dénommée « la Magalonne » dans l’acte de cession de 1741.

En 1792, la propriété qui va être acquise par Gaspard Vion, un commerçant marseillais, est située sur le terroir de Sainte-Marthe, à proximité du noyau villageois et de son église. Elle s’inscrit dans un territoire de bastides plutôt de moyennes et petites propriétés, à l’exception du grand domaine de Château Vento, en limite est du territoire.
Popriété Montgolfier.
Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. Les actes du tout début du XVIIIe siècle (1709) nous laisse penser que la bastide originelle pourrait dater du XVIIe siècle. En 1729 les frères André et Jean-François Magallon héritent de la propriété. Elle est dénommée « la Magalonne » dans l’acte de cession de 1741. En 1792, la propriété qui va être acquise par Gaspard Vion, un commerçant marseillais, est située sur le terroir de Sainte-Marthe, à proximité du noyau villageois et de son église. Elle s’inscrit dans un territoire de bastides plutôt de moyennes et petites propriétés, à l’exception du grand domaine de Château Vento, en limite est du territoire.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>  La propriété prospère tout au long du XIXe siècle par rachat progressif de parcelles.
Joseph Savine 1820 – 1837, agrandit le domaine au-delà du ruisseau « Le Valat », une parcelle avec un corps de ferme et puits. Son épouse Pétronille hérite de la propriété en 1837, rachête le « chemin du vento » au sud. Puis rachête, en 1879, la bastide la Meynarde, petite bastide à l’ouest du ruisseau. Un hangar en pierre et brique est construit à l’arrière de l’habitation pour recevoir un cheptel laitier et une quantité de fourrage important. En 1864, la bastide est agrandie par Pétronille Savine et Urbain Laugier. Les plans du nouveau bâtiment sont confiés à l’architecte Bérengier.
Le nouveau bâtiment d’habitation est un vaste bâtiment rectangulaire à trois niveaux dont la façade principale est exposée au sud, avec deux fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée, il bénéficie également de trois ouvertures de chaque côté à l’Est et à l’Ouest pour les pièces principales du rez-de-chaussée, laissant la vue ainsi largement ouverte sur le parc. Il s’articule au nord sur une partie des bâtiments du XVIIIe siècle conservés, autour d’une petite cour intérieure.
Popriété Montgolfier.
La propriété prospère tout au long du XIXe siècle par rachat progressif de parcelles. Joseph Savine 1820 – 1837, agrandit le domaine au-delà du ruisseau « Le Valat », une parcelle avec un corps de ferme et puits. Son épouse Pétronille hérite de la propriété en 1837, rachête le « chemin du vento » au sud. Puis rachête, en 1879, la bastide la Meynarde, petite bastide à l’ouest du ruisseau. Un hangar en pierre et brique est construit à l’arrière de l’habitation pour recevoir un cheptel laitier et une quantité de fourrage important. En 1864, la bastide est agrandie par Pétronille Savine et Urbain Laugier. Les plans du nouveau bâtiment sont confiés à l’architecte Bérengier. Le nouveau bâtiment d’habitation est un vaste bâtiment rectangulaire à trois niveaux dont la façade principale est exposée au sud, avec deux fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée, il bénéficie également de trois ouvertures de chaque côté à l’Est et à l’Ouest pour les pièces principales du rez-de-chaussée, laissant la vue ainsi largement ouverte sur le parc. Il s’articule au nord sur une partie des bâtiments du XVIIIe siècle conservés, autour d’une petite cour intérieure.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Les propriétaires de La Tour des Pins furent parmi les premiers à suivre le modèle mis en place à La Pioche par Franz Mayor de Montricher, entre 1848 et 1858.La Tour des Pins illustre cette période où la conception des jardins évolue, c’est le passage du simple jardin d’agrément au parc paysager.
On tente de se rapprocher le plus possible de la nature en accumulant les points pittoresques : c’est le jardin paysager dit « à l’anglaise » qui se développe depuis la fin du XVIIIe siècle . L’eau abondante et continue dispensée par le Canal de Marseille, permet le développement de ce type de composition dans le terroir de Marseille.
Popriété Montgolfier.
Les propriétaires de La Tour des Pins furent parmi les premiers à suivre le modèle mis en place à La Pioche par Franz Mayor de Montricher, entre 1848 et 1858.La Tour des Pins illustre cette période où la conception des jardins évolue, c’est le passage du simple jardin d’agrément au parc paysager. On tente de se rapprocher le plus possible de la nature en accumulant les points pittoresques : c’est le jardin paysager dit « à l’anglaise » qui se développe depuis la fin du XVIIIe siècle . L’eau abondante et continue dispensée par le Canal de Marseille, permet le développement de ce type de composition dans le terroir de Marseille.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> 1920/30 Apogée du Domaine. Dès 1920, Gérard de Montgolfier entreprend d’importants travaux de modernisation pour rendre la bastide confortable et habitable à l’année. Dès 1930, le couple Montgolfier s’adresse à l’architecte Gaston Palangue pour modifier le décor intérieur.
Popriété Montgolfier.
1920/30 Apogée du Domaine. Dès 1920, Gérard de Montgolfier entreprend d’importants travaux de modernisation pour rendre la bastide confortable et habitable à l’année. Dès 1930, le couple Montgolfier s’adresse à l’architecte Gaston Palangue pour modifier le décor intérieur.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier.
Popriété Montgolfier.
Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. Sous le froton, les deux initiales de leur nom L et S.
Popriété Montgolfier.
Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. Sous le froton, les deux initiales de leur nom L et S.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>
Popriété Montgolfier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. La cuisine.
Popriété Montgolfier.
Bastide des Laugier Savine, architecte Bérengier. La cuisine.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>
Popriété Montgolfier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center>
Popriété Montgolfier.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Plaqueminier Kaki. Ce parc est le reflet du goût de la société marseillaise de l’époque pour l’art des jardins, les collections botaniques, qui n’exclut pas les références régionales (conservation des anciens moulins, tèse, pinède).

Les allées sont bordées de chaque côté par des caniveaux caladés que l’on retrouve encore le long de quelques allées de la propriété.
Popriété Montgolfier.
Plaqueminier Kaki. Ce parc est le reflet du goût de la société marseillaise de l’époque pour l’art des jardins, les collections botaniques, qui n’exclut pas les références régionales (conservation des anciens moulins, tèse, pinède). Les allées sont bordées de chaque côté par des caniveaux caladés que l’on retrouve encore le long de quelques allées de la propriété.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Cyprès Chauves. Des essences étrangères sont acclimatées comme les ginkgo biloba, les tulipiers de Virginie, les cyprès chauves de Louisiane, hêtres pourpres, etc, en jouant sur les formes et les couleurs qui changent suivant les saisons, elles créent un décor sans cesse renouvelé.
Popriété Montgolfier.
Cyprès Chauves. Des essences étrangères sont acclimatées comme les ginkgo biloba, les tulipiers de Virginie, les cyprès chauves de Louisiane, hêtres pourpres, etc, en jouant sur les formes et les couleurs qui changent suivant les saisons, elles créent un décor sans cesse renouvelé.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Cyprès Chauves.
Popriété Montgolfier.
Cyprès Chauves.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Feuillage d'un cyprès Chauve.
Popriété Montgolfier.
Feuillage d'un cyprès Chauve.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Les deux moulins à vent de la bastide, dits aussi moulin de Vento, sont inclus dans une ferme modèle du 19e siècle transformée en parc paysager. Ils ont été aménagés en belvédère. De type tour, ils sont sans mécanisme, et ont probablement servi de moulins à farine.
Popriété Montgolfier.
Les deux moulins à vent de la bastide, dits aussi moulin de Vento, sont inclus dans une ferme modèle du 19e siècle transformée en parc paysager. Ils ont été aménagés en belvédère. De type tour, ils sont sans mécanisme, et ont probablement servi de moulins à farine.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Le domaine se nommerait « la tour des pins » car il semblerait qu’à l’endroit le plus haut de la propriété, se trouvait une tour servant à surveiller l’entrée des bateaux dans le port. Vers 1877-78, un des deux anciens moulins de Vento est transformé en tour pour faire un poste de chasse.
Popriété Montgolfier.
Le domaine se nommerait « la tour des pins » car il semblerait qu’à l’endroit le plus haut de la propriété, se trouvait une tour servant à surveiller l’entrée des bateaux dans le port. Vers 1877-78, un des deux anciens moulins de Vento est transformé en tour pour faire un poste de chasse.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> La fermette.
Popriété Montgolfier.
La fermette.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> La fermette.
Popriété Montgolfier.
La fermette.
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<center>Popriété Montgolfier. </center> Centre de traitement de l'eau sainte Marthe. C'est en 1851 que le conseil municipal de Marseille adopte le principe de la création d'un bassin susceptible de contenir 240.000 m3 d'eau et de remplir deux fonctions essentielles : assurer, d'une part, une réserve pour l'alimentation de la ville durant les périodes de chômage du canal ; clarifier, d'autre part, les eaux boueuses de la Durance. Cet ouvrage sera édifié sur l’une des dérivations qui alimentent la cité phocéenne : la dérivation longchamp. Le débit du canal augmentant, le bassin de Sainte-Marthe ne suffisait pas à la décantation des eaux qui traversaient, et il fut abandonné vers 1863, lorsque la construction du bassin de Réaltor fut décidée. La première station de filtration Marseillaise sera édifiée sur le même site en 1934. En 1852 est creusé le bassin de décantation du Merlan Sainte-Marthe des eaux du canal afin d’éviter les risques de pollution.
La ville de Marseille achète à Monsieur Rebufat une parcelle de son terrain pour l’établissement du bassin qui est situé à l’est du domaine Montgolfier.
Popriété Montgolfier.
Centre de traitement de l'eau sainte Marthe. C'est en 1851 que le conseil municipal de Marseille adopte le principe de la création d'un bassin susceptible de contenir 240.000 m3 d'eau et de remplir deux fonctions essentielles : assurer, d'une part, une réserve pour l'alimentation de la ville durant les périodes de chômage du canal ; clarifier, d'autre part, les eaux boueuses de la Durance. Cet ouvrage sera édifié sur l’une des dérivations qui alimentent la cité phocéenne : la dérivation longchamp. Le débit du canal augmentant, le bassin de Sainte-Marthe ne suffisait pas à la décantation des eaux qui traversaient, et il fut abandonné vers 1863, lorsque la construction du bassin de Réaltor fut décidée. La première station de filtration Marseillaise sera édifiée sur le même site en 1934. En 1852 est creusé le bassin de décantation du Merlan Sainte-Marthe des eaux du canal afin d’éviter les risques de pollution. La ville de Marseille achète à Monsieur Rebufat une parcelle de son terrain pour l’établissement du bassin qui est situé à l’est du domaine Montgolfier.
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<center>Le château St Joseph. </center>Construite vers 1750 par l'architecte Balthazar Dreveton, a qui on doit les bâtiments du lycée Thiers, cette grande bastide était la demeure du marquis Louis-Sauveur de Villeneuve, conte de Forcalquier, ambassadeur à Constantinople.
Mourant en 1741, c'est son fils, Joseph Rollin, colonel d'infanterie et époux d’Anne Joséphine de Glandevès, comtesse de Pourrières, qui continuera cette entreprise. Joseph Rollin meurt en 1759, ses sœurs, en proie a des difficultés financières, vendront la propriété aux enchères onze ans plus tard, en 1770. Le château et ses dépendances seront rachetés par un riche négociant marseillais, Jean Hugues l’aîné qui mettra fin aux droits de prélation sur la propriété, jusque là concédés au clergé. Il fut guillotiné en 1794, à l'âge de 84 ans (il y eut 400 guillotinés à Marseille). La grande Bastide est partagée en dix lots vendus au profit de la nation. L'un des acheteurs, un certain Jullien, ne s'acquittant pas de son dû, c'est le propre fils du défunt Hugues qui, en Octobre 1795, rachète deux des dix lots, dont le château. Il le revendit en 1800 avec son mobilier à Antoine d'Anthoine.
Le château St Joseph.
Construite vers 1750 par l'architecte Balthazar Dreveton, a qui on doit les bâtiments du lycée Thiers, cette grande bastide était la demeure du marquis Louis-Sauveur de Villeneuve, conte de Forcalquier, ambassadeur à Constantinople. Mourant en 1741, c'est son fils, Joseph Rollin, colonel d'infanterie et époux d’Anne Joséphine de Glandevès, comtesse de Pourrières, qui continuera cette entreprise. Joseph Rollin meurt en 1759, ses sœurs, en proie a des difficultés financières, vendront la propriété aux enchères onze ans plus tard, en 1770. Le château et ses dépendances seront rachetés par un riche négociant marseillais, Jean Hugues l’aîné qui mettra fin aux droits de prélation sur la propriété, jusque là concédés au clergé. Il fut guillotiné en 1794, à l'âge de 84 ans (il y eut 400 guillotinés à Marseille). La grande Bastide est partagée en dix lots vendus au profit de la nation. L'un des acheteurs, un certain Jullien, ne s'acquittant pas de son dû, c'est le propre fils du défunt Hugues qui, en Octobre 1795, rachète deux des dix lots, dont le château. Il le revendit en 1800 avec son mobilier à Antoine d'Anthoine.
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<center>Le château St Joseph. </center>Le baron d'Anthoine, à 26 ans, va s'établir à Constantinople et ouvre des comptoirs sur la mer Noire. Vers 1786, il possède 35 navires. Il est très protégé, puis rentre sur Marseille. Sous la révolution il se réfugie à Gênes et épouse Marie Rose Marseille Clary dont la sœur Julie se marie avec Joseph, il est donc très lié avec Napoléon. Il fut nommé en 1808 baron d'empire (baron de Saint-Joseph), puis maire de Marseille par Napoléon (1800-1813). Il se verra attribuer des armoiries
Le château St Joseph.
Le baron d'Anthoine, à 26 ans, va s'établir à Constantinople et ouvre des comptoirs sur la mer Noire. Vers 1786, il possède 35 navires. Il est très protégé, puis rentre sur Marseille. Sous la révolution il se réfugie à Gênes et épouse Marie Rose Marseille Clary dont la sœur Julie se marie avec Joseph, il est donc très lié avec Napoléon. Il fut nommé en 1808 baron d'empire (baron de Saint-Joseph), puis maire de Marseille par Napoléon (1800-1813). Il se verra attribuer des armoiries "de sable, au cœur d'argent transpercé par une flèche posée en bande". Quand le roi d'Espagne Charles IV, un Bourbon de Sicile, est déchu d'Anthoine l'accueille durant trois jours en son château. Puis le roi va dans le quartier du roi d'Espagne en 1813. Il reçoit aussi Pauline Borghèse. Son gendre, le maréchal Suchet, duc d’Albufera, meurt à la Bastide.
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<center>Le château St Joseph. </center>Après la mort du baron d'Anthoine, c'est la Supérieure des Dames de Saint-Pierre de Grenoble, Louise de Bourcet, qui l'achète en 1829. En 1835, la communauté des Dames de Saint-Pierre fusionnera avec les Dames du Sacré-Coeur dont la fondatrice est Madeleine Sophie Barat, béatifiée par le pape Pie XII le 12 mai 1940 et canonisée le 3 juillet 1988 par le pape Jean-Paul II. Elle met l'accent sur l'éducation des jeunes filles. Elle meurt en 1865, elle a une statue à Rome et est enterrée aux invalides. Pour symboliser cette union, deux cœurs seront sculptés sur les frontons nord et sud du château.
Le château St Joseph.
Après la mort du baron d'Anthoine, c'est la Supérieure des Dames de Saint-Pierre de Grenoble, Louise de Bourcet, qui l'achète en 1829. En 1835, la communauté des Dames de Saint-Pierre fusionnera avec les Dames du Sacré-Coeur dont la fondatrice est Madeleine Sophie Barat, béatifiée par le pape Pie XII le 12 mai 1940 et canonisée le 3 juillet 1988 par le pape Jean-Paul II. Elle met l'accent sur l'éducation des jeunes filles. Elle meurt en 1865, elle a une statue à Rome et est enterrée aux invalides. Pour symboliser cette union, deux cœurs seront sculptés sur les frontons nord et sud du château.
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<center>Le château St Joseph. </center>A leur départ, une école pour enfants tuberculeux, l'école Saint-Eloi, lui succédera pendant quelques années. La Croix-Rouge transformera le Château en hôpital pour mutilés et blessés à partir de la Grande Guerre.
En 1921, le château abrita le Grand Séminaire diocésain de Marseille qui rajoutent les deux ailes. C’est de cette époque que datent un escalier et ce balcon en pierres, puis devint propriété de la ville de Marseille en 1977. Il est le siège de la mairie du 7e secteur (XIIIe et XIVe arrondissements).
Le château St Joseph.
A leur départ, une école pour enfants tuberculeux, l'école Saint-Eloi, lui succédera pendant quelques années. La Croix-Rouge transformera le Château en hôpital pour mutilés et blessés à partir de la Grande Guerre. En 1921, le château abrita le Grand Séminaire diocésain de Marseille qui rajoutent les deux ailes. C’est de cette époque que datent un escalier et ce balcon en pierres, puis devint propriété de la ville de Marseille en 1977. Il est le siège de la mairie du 7e secteur (XIIIe et XIVe arrondissements).
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<center>Le château St Joseph. </center>
Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>
Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>Le printemps. Pour mettre en valeur les plafonds moulurés, le marquis de Villeneuve fera appel à Joseph Cellony, peintre aixois de renom. Le décor est en stuc.
Le château St Joseph.
Le printemps. Pour mettre en valeur les plafonds moulurés, le marquis de Villeneuve fera appel à Joseph Cellony, peintre aixois de renom. Le décor est en stuc.
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<center>Le château St Joseph. </center>L'été.
Le château St Joseph.
L'été.
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<center>Le château St Joseph. </center>L'automne.
Le château St Joseph.
L'automne.
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<center>Le château St Joseph. </center>L'hiver.
Le château St Joseph.
L'hiver.
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Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>Le grand salon
Le château St Joseph.
Le grand salon
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<center>Le château St Joseph. </center>Le grand salon
Le château St Joseph.
Le grand salon
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<center>Le château St Joseph. </center>Salon de gauche., qui est aujourd'hui la salle des mariages.
Le château St Joseph.
Salon de gauche., qui est aujourd'hui la salle des mariages.
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<center>Le château St Joseph. </center>Salon, qui est aujourd'hui la salle des mariages. Marianne, céramique de Patrizio, le céramiste qui a rénové les céramiques de Notre-Dame-de-la-Garde.
Le château St Joseph.
Salon, qui est aujourd'hui la salle des mariages. Marianne, céramique de Patrizio, le céramiste qui a rénové les céramiques de Notre-Dame-de-la-Garde.
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<center>Le château St Joseph. </center>salon de droite.
Le château St Joseph.
salon de droite.
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<center>Le château St Joseph. </center>Porte moulurée.
Le château St Joseph.
Porte moulurée.
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<center>Le château St Joseph. </center>Porte moulurée.
Le château St Joseph.
Porte moulurée.
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<center>Le château St Joseph. </center>Une des rares cheminées d'époque.
Le château St Joseph.
Une des rares cheminées d'époque.
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<center>Le château St Joseph. </center>
Le château St Joseph.
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Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>La cuisine.
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La cuisine.
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<center>Le château St Joseph. </center>Escalier qui monte à l'étage noble.
Le château St Joseph.
Escalier qui monte à l'étage noble.
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<center>Le château St Joseph. </center>La charpente.
Le château St Joseph.
La charpente.
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<center>Le château St Joseph. </center>Le bureau du maire.
Le château St Joseph.
Le bureau du maire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Le parc, vu du bureau du maire.
Le château St Joseph.
Le parc, vu du bureau du maire.
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<center>Le château St Joseph. </center>La terrasse.
Le château St Joseph.
La terrasse.
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<center>Le château St Joseph. </center>Escalier faisant partie du grand séminaire, XIXe siècle.
Le château St Joseph.
Escalier faisant partie du grand séminaire, XIXe siècle.
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<center>Le château St Joseph. </center>
Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>Balcon en pierre du grand séminaire.
Le château St Joseph.
Balcon en pierre du grand séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>La terrasse.
Le château St Joseph.
La terrasse.
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Le château St Joseph.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>Le château St Joseph. </center>Chapelle du Grand Séminaire.
Le château St Joseph.
Chapelle du Grand Séminaire.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center>
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> L'histoire du savon de Marseille traverse les siècles. Une histoire étonnante, qui, partie des bords de la Méditerranée, a essaimé dans le monde entier et fait connaître un produit unique, naturel et authentique. Le savon de Marseille, ce «cube» composé à 72% d'huiles, est utilisé sur tous les continents, et dans toutes les cultures. Du Nord au Sud, les familles gardent dans leur cuisine ou leur salle de bain ce bloc beige ou vert à tout faire. Universel, il réussit le tour de force d'être, à la fois un produit de lessive et un produit de beauté !
A la fin du 16e siècle, la savonnerie est issue de petites entreprises familiales marseillaises. La Provence en particulier, dispose des matières premières nécessaires, l'huile d'olive, et plus tard l'huile de palme et le coprah issus des colonies.
On compte alors en 1660, 7 savonneries dont la production annuelle s'élève à près de 20 000 tonnes. Sous Colbert, la qualité des productions marseillaises est telle que
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
L'histoire du savon de Marseille traverse les siècles. Une histoire étonnante, qui, partie des bords de la Méditerranée, a essaimé dans le monde entier et fait connaître un produit unique, naturel et authentique. Le savon de Marseille, ce «cube» composé à 72% d'huiles, est utilisé sur tous les continents, et dans toutes les cultures. Du Nord au Sud, les familles gardent dans leur cuisine ou leur salle de bain ce bloc beige ou vert à tout faire. Universel, il réussit le tour de force d'être, à la fois un produit de lessive et un produit de beauté ! A la fin du 16e siècle, la savonnerie est issue de petites entreprises familiales marseillaises. La Provence en particulier, dispose des matières premières nécessaires, l'huile d'olive, et plus tard l'huile de palme et le coprah issus des colonies. On compte alors en 1660, 7 savonneries dont la production annuelle s'élève à près de 20 000 tonnes. Sous Colbert, la qualité des productions marseillaises est telle que "le savon de Marseille" devient un nom commun. En 1786, 48 savonneries produisent à Marseille 76000 tonnes, emploient 600 ouvriers et 1500 forçats prêtés par l'Arsenal des Galères. Déjà en 1810, et depuis longtemps, les savons de Marseille jouissent d'une réputation sans égale ;ils l'emportaient sur ceux d'Alicante , de Carthage, de Malaga, de Séville et on les préfère même à ceux de Venise, de Savone, et de Gênes. 1830 arrive : Chevreul, Branconnot, Gay-Lussac(...) trouvent des procédés de fabrication des bougies stéariques qui fournissent, comme résidu, des quantités considérables d'acide oléique, qu'on s'empresse de convertir en savon, qui lutte avantageusement contre ceux de Marseille. Des savonneries se créent à Saint Ouen, Rouen Nantes (...) et l'essor donné, on fabrique même des savons façon Marseille à base d'huiles d'olive, de sésame ou d'arachide.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Obligée de faire un choix de matières premières et de se restreindre presque aux seules huiles de sésame et d'arachide, pour conserver à son produit toutes ses qualités primitives, elle voit ses matières passer aux mains des concurrents et donner naissance à des produits divers
« Lors de l'exposition universelle de 1855, nous avons pu constater que la savonnerie marseillaise (...) tenait le premier rang parmi toutes les fabrications de l'Europe, sous le rapport de la qualité, puisqu'elle obtint la seule médaille d'or accordée à cette industrie » Mais les chiffres n'évoluaient pas vraiment ...et, malgré le succès, que de nombreuses savonneries doivent mettre la clef sous la porte.
II ne faut attribuer qu'à la révolution opérée dans les corps gras, le déclin de la savonnerie. Le passage de la seconde Guerre Mondiale et l'apparition des poudres à laver ont aussi leur part de responsabilité ...
Cependant, Marseille a toujours gardé plus que n'importe quel centre, tous les ingrédients pour soutenir, voire augmenter son ancestrale prospérité.
C'est pourquoi, la savonnerie LE FER A CHEVAL perpétue encore la fabrication traditionnelle et demeure aujourd'hui la plus ancienne savonnerie marseillaise encore en activité !
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Obligée de faire un choix de matières premières et de se restreindre presque aux seules huiles de sésame et d'arachide, pour conserver à son produit toutes ses qualités primitives, elle voit ses matières passer aux mains des concurrents et donner naissance à des produits divers « Lors de l'exposition universelle de 1855, nous avons pu constater que la savonnerie marseillaise (...) tenait le premier rang parmi toutes les fabrications de l'Europe, sous le rapport de la qualité, puisqu'elle obtint la seule médaille d'or accordée à cette industrie » Mais les chiffres n'évoluaient pas vraiment ...et, malgré le succès, que de nombreuses savonneries doivent mettre la clef sous la porte. II ne faut attribuer qu'à la révolution opérée dans les corps gras, le déclin de la savonnerie. Le passage de la seconde Guerre Mondiale et l'apparition des poudres à laver ont aussi leur part de responsabilité ... Cependant, Marseille a toujours gardé plus que n'importe quel centre, tous les ingrédients pour soutenir, voire augmenter son ancestrale prospérité. C'est pourquoi, la savonnerie LE FER A CHEVAL perpétue encore la fabrication traditionnelle et demeure aujourd'hui la plus ancienne savonnerie marseillaise encore en activité !
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Issue de la grande tradition de la savonnerie marseillaise, la Compagnie des Détergents et du Savon de Marseille (CDSM), est implantée depuis 1856, en plein cœur de Marseille dans le quartier de Sainte Marthe.
1856 : Naissance de l'usine dite de «Sainte Marthe» destinée à la fabrication de bougie d'où l'appellation de « Boulevard de la bougie » qui longe l'établissement.
Fin du 19ème siècle : Le marché de la bougie recule devant la concurrence de la lampe à pétrole et du bec à gaz. L'usine se diversifie alors dans l'industrie des corps gras, et donne naissance à la savonnerie Leca, qui ensuite deviendra la savonnerie J.B. Paul.
Ici nait la marque LE FER A CHEVAL
1919 : La nécessité pour les entreprises marseillaises d'acquérir une taille appropriée aux développements de l'industrie et du commerce, amène la savonnerie J.B. Paul à fusionner avec les huileries Antonin Roux.
La nouvelle société Antonin Roux & J.B.Paul tient une place importante dans le paysage économique et dans la vie marseillaise pendant 50 ans.
Année 50 : Début de la chute d'activité de savonnerie liée à l'apparition des détergents de synthèse. Le site se dirige naturellement vers la production de détergents en poudre.»
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Issue de la grande tradition de la savonnerie marseillaise, la Compagnie des Détergents et du Savon de Marseille (CDSM), est implantée depuis 1856, en plein cœur de Marseille dans le quartier de Sainte Marthe. 1856 : Naissance de l'usine dite de «Sainte Marthe» destinée à la fabrication de bougie d'où l'appellation de « Boulevard de la bougie » qui longe l'établissement. Fin du 19ème siècle : Le marché de la bougie recule devant la concurrence de la lampe à pétrole et du bec à gaz. L'usine se diversifie alors dans l'industrie des corps gras, et donne naissance à la savonnerie Leca, qui ensuite deviendra la savonnerie J.B. Paul. Ici nait la marque LE FER A CHEVAL 1919 : La nécessité pour les entreprises marseillaises d'acquérir une taille appropriée aux développements de l'industrie et du commerce, amène la savonnerie J.B. Paul à fusionner avec les huileries Antonin Roux. La nouvelle société Antonin Roux & J.B.Paul tient une place importante dans le paysage économique et dans la vie marseillaise pendant 50 ans. Année 50 : Début de la chute d'activité de savonnerie liée à l'apparition des détergents de synthèse. Le site se dirige naturellement vers la production de détergents en poudre.»
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center>1969 : La société est achetée par le groupe américain W. Grace et prend le nom de Salador. Elle est rapidement revendue en deux parties: l'activité huile à Lesieur et celle du savon à UNIPOL (Union des produits oléagineux).
Puis divers achats et regroupements se succèdent, aboutissant à la création de l'Union Générale des Savonneries
1979 : L'UGS développe Le Chat Machine, une lessive originale qui contient, à l'époque, une grosse quantité de savon de Marseille C'est un gros succès commercial qui permet à l'usine de sainte Marthe de continuer une activité de savonnerie tout en développant une activité de détergence.
1986: Le géant lessivier allemand (Henkel) rachète la marque Le Chat.
1987 : Chimiotechnic rachète l'usine de Ste Marthe et, après avoir commencé en solo le redéploiement du site marseillais, s'allie en 1994 à la société nantaise Savonnerie et Huilerie Bernard pour mettre en place une nouvelle structure :
La Compagnie du Savon de Marseille.
2003 : Les cadres de l'entreprise reprennent l'ensemble des activités du site qui devient CDSM : « COMPAGNIE DES DÉTERGENTS ET DU SAVON DE MARSEILLE
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
1969 : La société est achetée par le groupe américain W. Grace et prend le nom de Salador. Elle est rapidement revendue en deux parties: l'activité huile à Lesieur et celle du savon à UNIPOL (Union des produits oléagineux). Puis divers achats et regroupements se succèdent, aboutissant à la création de l'Union Générale des Savonneries 1979 : L'UGS développe Le Chat Machine, une lessive originale qui contient, à l'époque, une grosse quantité de savon de Marseille C'est un gros succès commercial qui permet à l'usine de sainte Marthe de continuer une activité de savonnerie tout en développant une activité de détergence. 1986: Le géant lessivier allemand (Henkel) rachète la marque Le Chat. 1987 : Chimiotechnic rachète l'usine de Ste Marthe et, après avoir commencé en solo le redéploiement du site marseillais, s'allie en 1994 à la société nantaise Savonnerie et Huilerie Bernard pour mettre en place une nouvelle structure : La Compagnie du Savon de Marseille. 2003 : Les cadres de l'entreprise reprennent l'ensemble des activités du site qui devient CDSM : « COMPAGNIE DES DÉTERGENTS ET DU SAVON DE MARSEILLE
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Héritiers de ce savoir-faire, à la Savonnerie LE FER A CHEVAL, nous sommes fiers de porter une tradition, celle d'un savon fabriqué selon un procédé ancestral, et doté de qualités uniques. Ce savoir-faire, transmis par des générations de maîtres savonniers, constitue la richesse et le patrimoine de notre entreprise. Le procédé « Marseillais » est un procédé traditionnel et discontinu de fabrication du savon, au cours duquel, la cuisson de la pâte est réalisée en chaudron. Il se compose d'étapes caractéristiques, et se déroule selon un cycle de 80 heures environ.
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Héritiers de ce savoir-faire, à la Savonnerie LE FER A CHEVAL, nous sommes fiers de porter une tradition, celle d'un savon fabriqué selon un procédé ancestral, et doté de qualités uniques. Ce savoir-faire, transmis par des générations de maîtres savonniers, constitue la richesse et le patrimoine de notre entreprise. Le procédé « Marseillais » est un procédé traditionnel et discontinu de fabrication du savon, au cours duquel, la cuisson de la pâte est réalisée en chaudron. Il se compose d'étapes caractéristiques, et se déroule selon un cycle de 80 heures environ.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> L'empâtage : Les huiles végétales et la soude sont introduites dans le chaudron et portées à ébullition sous agitation. Ici commence la saponification et se forme alors progressivement une pâte de savon.
La cuisson : la soude est ajoutée en excès afin de saponifier les matières grasses qui n'auraient pas réagi au stade de l'empâtage. Ce mélange bout à 120°C pendant plusieurs heures.
Le relargage La pâte est alors
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
L'empâtage : Les huiles végétales et la soude sont introduites dans le chaudron et portées à ébullition sous agitation. Ici commence la saponification et se forme alors progressivement une pâte de savon. La cuisson : la soude est ajoutée en excès afin de saponifier les matières grasses qui n'auraient pas réagi au stade de l'empâtage. Ce mélange bout à 120°C pendant plusieurs heures. Le relargage La pâte est alors "lavée" à l'eau salée à deux reprises (une demi journée chacune) Plusieurs lavages à l'eau douce suivront.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> L'épinage : Le surplus de liquide est retiré par décantation. La liquidation : Elle consiste à le faire bouillir une dernière fois le savon à gros bouillon, en l'arrosant à l'eau pure. Le rôle du maître savonnier est particulièrement important ici, car c'est à ce moment là qu'il goûte
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
L'épinage : Le surplus de liquide est retiré par décantation. La liquidation : Elle consiste à le faire bouillir une dernière fois le savon à gros bouillon, en l'arrosant à l'eau pure. Le rôle du maître savonnier est particulièrement important ici, car c'est à ce moment là qu'il goûte" le savon, c'est à dire qu'il vérifie sa consistance et son homogénéité. En ébullition le jour et au repos la nuit, la pâte « travaille » ainsi de 8 à 10 jours La cristallisation : Le passage de l'état liquide à l'état solide s'effectue par passage dans un atomiseur sous vide, il perd une partie de son eau et se solidifie en refroidissant. Le moulage : Le savon passe dans des "boudineuses" en série dans lesquelles il est malaxé pour devenir une pâte homogène. Le savon solidifié est découpé en cubes puis marqué, sur 6 faces pour le traditionnel savon de Marseille.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> La Vierge, présente dans toutes les savonneries.
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La Vierge, présente dans toutes les savonneries.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Partie désaffectée.
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Partie désaffectée.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Chauffage des chaudrons.
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Chauffage des chaudrons.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Chauffage des chaudrons.
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Chauffage des chaudrons.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Moulage.
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Moulage.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Sortie de la pâte.
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Sortie de la pâte.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Le savon solidifié est découpé en cubes puis marqué, sur 6 faces pour le traditionnel savon de Marseille.
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Le savon solidifié est découpé en cubes puis marqué, sur 6 faces pour le traditionnel savon de Marseille.
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Malheureusement, la véritable appellation « savon de Marseille » n'ayant pas été protégée en temps voulu, nous trouvons aujourd'hui sur le marché toutes sortes de contrefaçons utilisant cette appellation. En effet, aucune formulation n'est pour autant garantie....
Voici quelques indices qui vous permettront de n'acheter que des savons de Marseille conformes à l'idée que vous en avez :
PUR VÉGÉTAL (à base d'huiles végétales uniquement olive, coco, coprah, palmier... ) ; SANS GRAISSE ANIMALE (sodium tallowate ne doit pas apparaître dans les ingrédients)
HYPOALLERGENIQUE car SANS PARFUM
BIODÉGRADABLE car SANS COLORANT, SANS CONSERVATEUR, SANS ADDITIF CHIMIQUE...
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Malheureusement, la véritable appellation « savon de Marseille » n'ayant pas été protégée en temps voulu, nous trouvons aujourd'hui sur le marché toutes sortes de contrefaçons utilisant cette appellation. En effet, aucune formulation n'est pour autant garantie.... Voici quelques indices qui vous permettront de n'acheter que des savons de Marseille conformes à l'idée que vous en avez : PUR VÉGÉTAL (à base d'huiles végétales uniquement olive, coco, coprah, palmier... ) ; SANS GRAISSE ANIMALE (sodium tallowate ne doit pas apparaître dans les ingrédients) HYPOALLERGENIQUE car SANS PARFUM BIODÉGRADABLE car SANS COLORANT, SANS CONSERVATEUR, SANS ADDITIF CHIMIQUE...
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<center>La Savonnerie LE FER A CHEVAL. </center> Savon à l'huile d'olive. D'après les dires de nos anciens, le savon de Marseille est efficace pour :
Détacher les textiles : Avant le lavage, frotter la tache avec un morceau de savon sec, vos taches disparaîtront avec beaucoup plus de facilité lors du lavage.
Faire briller les bijoux : Diluez un morceau de savon de Marseille dans de l'eau bouillante et faites-y tremper vos bijoux.
Les cheveux : Le savon peut être utilisé comme shampooing pour les personnes à cheveux courts.
Nettoyer et assouplir vos pinceaux : Après nettoyage, laissez les tremper quelques heures dans de l'eau tiède et savonneuse Puis laissez les sécher. Vous ne les rincerez qu'à la prochaine utilisation.
Nettoyer vos cuirs : Frottez avec une brosse savonneuse et rincez abondamment.
Nourrir et faire briller vos carrelages : Savonnez-les puis rincez abondamment.
Parfumer vos vêtements : Déposez un morceau de savon de Marseille au fond de votre armoire.
Porter bonheur : Déposez un savon FER A CHEVAL dans votre cuisine de façon à ce que le fer à cheval représente un « U ».
Rehausser les filets d'or des porcelaines : Frottez légèrement à l'eau savonneuse.
Repousser les mites : Placez un morceau de savon de Marseille au sein de vos vêtements, il agira comme un antimite.
Satiner la peau : Utilisez votre Savon de Marseille pour exfolier votre peau dans un hammam.
Se laver les dents : Le Savon de Marseille peut être utilisé comme dentifrice.
Se raser : Faites mousser votre Savon de Marseille jusqu'à obtenir une mousse généreuse.
Soigner crampes et rhumatismes : Déposez un morceau de Savon de Marseille au fond de votre lit.
Traiter les problèmes de constipation : utilisé comme suppositoire, le Savon de Marseille fait des miracles.
La Savonnerie LE FER A CHEVAL.
Savon à l'huile d'olive. D'après les dires de nos anciens, le savon de Marseille est efficace pour : Détacher les textiles : Avant le lavage, frotter la tache avec un morceau de savon sec, vos taches disparaîtront avec beaucoup plus de facilité lors du lavage. Faire briller les bijoux : Diluez un morceau de savon de Marseille dans de l'eau bouillante et faites-y tremper vos bijoux. Les cheveux : Le savon peut être utilisé comme shampooing pour les personnes à cheveux courts. Nettoyer et assouplir vos pinceaux : Après nettoyage, laissez les tremper quelques heures dans de l'eau tiède et savonneuse Puis laissez les sécher. Vous ne les rincerez qu'à la prochaine utilisation. Nettoyer vos cuirs : Frottez avec une brosse savonneuse et rincez abondamment. Nourrir et faire briller vos carrelages : Savonnez-les puis rincez abondamment. Parfumer vos vêtements : Déposez un morceau de savon de Marseille au fond de votre armoire. Porter bonheur : Déposez un savon FER A CHEVAL dans votre cuisine de façon à ce que le fer à cheval représente un « U ». Rehausser les filets d'or des porcelaines : Frottez légèrement à l'eau savonneuse. Repousser les mites : Placez un morceau de savon de Marseille au sein de vos vêtements, il agira comme un antimite. Satiner la peau : Utilisez votre Savon de Marseille pour exfolier votre peau dans un hammam. Se laver les dents : Le Savon de Marseille peut être utilisé comme dentifrice. Se raser : Faites mousser votre Savon de Marseille jusqu'à obtenir une mousse généreuse. Soigner crampes et rhumatismes : Déposez un morceau de Savon de Marseille au fond de votre lit. Traiter les problèmes de constipation : utilisé comme suppositoire, le Savon de Marseille fait des miracles.
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<center>Château Ricard. </center> Appelé également Château de Sainte-Marthe ou encore la Bastide Canne, le Château Ricard était l’ancienne demeure de l’homme d’affaires et créateur du célèbre apéritif anisé Paul Ricard.
Château Ricard.
Portail d'entrée. Appelé également Château de Sainte-Marthe ou encore la Bastide Canne, le Château Ricard était l’ancienne demeure de l’homme d’affaires et créateur du célèbre apéritif anisé Paul Ricard.
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<center>Château Ricard. </center>
Château Ricard.
Henri Caune était un courtier en laine, ce qui explique, avec le prénom de sa 2ème épouse, Marie Agnel de Bourbon, la présence des moutons dans les armoiries au-dessus du portail. Les fleurs de lis rappelle l’origine noble de sa femme.
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<center>Château Ricard. </center> Son style est néo-classique.
Château Ricard.
Le château fût tout d'abord un relais de chasse sous Louis XIII puis une maison de maître sous la Révolution puis propriété de Louis-Henri Caune en 1850 qui dote la construction d'une ornementation sculptée de style second empire. Au XVIIIe siècle, le village de Sainte Marthe où se situe le château, est un lieu de villégiature très prisé des grandes familles marseillaises. Sa campagne abrite une quarantaine de bastides, les « maisons des champs », indissociables de l'art de vivre en Provence. Dans les années 30, le Château est vendu à une famille suisse, les Cane, qui ajoute une aile basse de chaque côté du bâtiment.
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<center>Château Ricard. </center>
Château Ricard.
Son style est néo-classique.
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Château Ricard.
Aile basse ajoutée par les Cane.
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Château Ricard.
Certainement attaché à son village natal, Paul Ricard rachète la propriété en 1937 et y installe sa famille. En 1992 la société Ricard restaure le château et y aménage bureaux et salons de réception.
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Château Ricard.
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Château Ricard.
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Château Ricard.
Au delà de la magnificence de la bâtisse, on peut admirer le splendide bassin construit dans l'esprit des jardins de Le Nôtre et dont les proportions sont calculées pour refléter entièrement la façade du château.
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Château Ricard.
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Château Ricard.
Les Bergasse, propriétaires du château avant Henri Caune, et ce dernier étaient des monarchistes très catholiques, d’où la présence d’une chapelle.
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Château Ricard.
Cette statue de St Marthe est l’œuvre de Botinelly. Selon la légende, St Marthe se serait arrêtée ici, près d’une source, avant de rejoindre sa sœur à la St Baume. Elle est la patronne de l’eau, des hôteliers et des lavandières.
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L'autre aile basse ajoutée par les Cane.
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La dernière touche a été apportée à la propriété par l'architecte paysagiste Jean Mus qui crée en 2002 « les jardins de Paul Ricard » en modelant une partie du parc sur le thème de la Provence et de l'eau. Un parcours bucolique qui emmène le visiteur à la découverte des multiples essences méditerranéennes odorantes et colorées.
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Château Ricard.
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Château Ricard.
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<center>Château Ricard. </center> Armoise.
Château Ricard.
Armoise.
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<center>Château Ricard. </center> Armoise et citronnelle.
Château Ricard.
Armoise et citronnelle.
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<center>Château Ricard. </center> Estragon.
Château Ricard.
Estragon.
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<center>Château Ricard. </center> Faux poivrier.
Château Ricard.
Faux poivrier.
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<center>Château Ricard. </center>
Château Ricard.
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<center>Château Ricard. </center> Gatillier.
Château Ricard.
Gatillier.
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<center>Château Ricard. </center> Fusain.
Château Ricard.
Fusain.
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<center>Château Ricard. </center>
Château Ricard.
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<center>Château Ricard. </center> Sauge.
Château Ricard.
Sauge.
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<center>Château Ricard. </center> Nepeta.
Château Ricard.
Nepeta.
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<center>Château Ricard. </center>
Château Ricard.
209
<center>Château Ricard. </center> Au fond, Tour Sainte.
Château Ricard.
Au fond, Tour Sainte.
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Château Ricard.
Vue sur la rade.
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<center>Château Ricard. </center> La toile de Salvador Dali « La Pêche au Thon ».
Château Ricard.
La toile de Salvador Dali « La Pêche au Thon ».
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<center>La Station Alexandre. </center>Les quartiers d'arrière port, comme celui du Canet ont accueilli, fin 19ème siècle, début 20ème de nombreuses industries, huileries, savonneries, tuileries qui ont fait la richesse et la réputation de Marseille. La gare de triage de l'huilerie que Victor Régis avait fait construire juste avant la première guerre habritait  une charpente attribuée à Gustave Eiffel.
La Station Alexandre.
Les quartiers d'arrière port, comme celui du Canet ont accueilli, fin 19ème siècle, début 20ème de nombreuses industries, huileries, savonneries, tuileries qui ont fait la richesse et la réputation de Marseille. La gare de triage de l'huilerie que Victor Régis avait fait construire juste avant la première guerre habritait une charpente attribuée à Gustave Eiffel.
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<center>La Station Alexandre. </center>S'étendant sur 40 000m², silos, chaufferies, entrepôts formaient un complexe ultra moderne, où l'on extrayait à chaud l'huile d'oléagineux qui entrait dans la fabrication du savon.
Armateur et négociant, Victor Régis faisait débarquer à la Joliette ses chargements d'arachide et de copra qu'une ligne de train privée amenait directement dans cette garde au coeur de l'huilerie.
La Station Alexandre.
S'étendant sur 40 000m², silos, chaufferies, entrepôts formaient un complexe ultra moderne, où l'on extrayait à chaud l'huile d'oléagineux qui entrait dans la fabrication du savon. Armateur et négociant, Victor Régis faisait débarquer à la Joliette ses chargements d'arachide et de copra qu'une ligne de train privée amenait directement dans cette garde au coeur de l'huilerie.
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<center>La Station Alexandre. </center>D'aucuns prétendent qu'il sagit d'un pavillon de l'exposition coloniale dfe 1906 qui fut démonté et remonré ici, les charpentes métalliques de cette époque, souvent constituées d'éléments préfabriqués, étant aisément transportables.
La gare de triage n'a, en fait, fonctionné que peu de temps ; dès les années 30, qui marquèrent la crise des savonneries marseillaises, l'huilerie avait périclité. Dans les années 50, on ajouta aux bâtiments d'origine mal adaptés aux nouvelles méthodes de stockage, hangars et entrepôts, sans souci de pérennité, et encore moins d'esthétique.
La Station Alexandre.
D'aucuns prétendent qu'il sagit d'un pavillon de l'exposition coloniale dfe 1906 qui fut démonté et remonré ici, les charpentes métalliques de cette époque, souvent constituées d'éléments préfabriqués, étant aisément transportables. La gare de triage n'a, en fait, fonctionné que peu de temps ; dès les années 30, qui marquèrent la crise des savonneries marseillaises, l'huilerie avait périclité. Dans les années 50, on ajouta aux bâtiments d'origine mal adaptés aux nouvelles méthodes de stockage, hangars et entrepôts, sans souci de pérennité, et encore moins d'esthétique.
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<center>La Station Alexandre. </center>Une rue intérieure, à la manière des Passages urbains du 19ème, mène au coeur du Hall; briques, fonte, bois, béton sont mêlés dans une harmonie de tons et de textures, les deux traces sur le sol évoquant le voie de chemin de fer.
La Station Alexandre.
Une rue intérieure, à la manière des Passages urbains du 19ème, mène au coeur du Hall; briques, fonte, bois, béton sont mêlés dans une harmonie de tons et de textures, les deux traces sur le sol évoquant le voie de chemin de fer.
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<center>La Station Alexandre. </center>Passant par là, mandatée par son époux pour trouver 500m² pour leur cabinet d'expertise comptable à l'étroit en centre ville, Sylvie Caulet rencontre, découvre et se passionne pour les 10 000m² du bâtiment et de ses annexes.
Elle décide de les sauver, et de les restaurer. Par goût inné de l'architecture, et mûe par un sentiment de révolte devant la disparition programmée d'un des derniers fleurons du patrimoine industriel marseillais.
Ce coup de coeur et de courage, Sylvie Caulet allait le mettre au service d'une reconstruction ambitieuse et respectueuse de l'histoire et du passé.
La Station Alexandre.
Passant par là, mandatée par son époux pour trouver 500m² pour leur cabinet d'expertise comptable à l'étroit en centre ville, Sylvie Caulet rencontre, découvre et se passionne pour les 10 000m² du bâtiment et de ses annexes. Elle décide de les sauver, et de les restaurer. Par goût inné de l'architecture, et mûe par un sentiment de révolte devant la disparition programmée d'un des derniers fleurons du patrimoine industriel marseillais. Ce coup de coeur et de courage, Sylvie Caulet allait le mettre au service d'une reconstruction ambitieuse et respectueuse de l'histoire et du passé.
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<center>La Station Alexandre. </center>Evoquer la symbolique de la gare, rendre hommage aux audaces techniques des architectes ingénieurs du 19ème supposait de mettre en valeur l'armature de fer et de fonte; le parti pris de la réhabilitation : reconstruire « en dedans » à 80cm de retrait pour laisser vivre et rayonner la structure, dégager l'espace intérieur, illuminer les volumes avec les parois de verre qui jouent sur la lumière, la transparence, et l'ambiguïté : Quand est-on dedans, quand est-on dehors ?
La Station Alexandre.
Evoquer la symbolique de la gare, rendre hommage aux audaces techniques des architectes ingénieurs du 19ème supposait de mettre en valeur l'armature de fer et de fonte; le parti pris de la réhabilitation : reconstruire « en dedans » à 80cm de retrait pour laisser vivre et rayonner la structure, dégager l'espace intérieur, illuminer les volumes avec les parois de verre qui jouent sur la lumière, la transparence, et l'ambiguïté : Quand est-on dedans, quand est-on dehors ?
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<center>La Station Alexandre. </center>3 années de travail acharné seront nécessaires pour faire sortir de terre Station Alexandre, dont le nom est un hommage au grand père maternel, entrepreneur.
Le tour de table financier (Caisse des Dépôts et banques) assuré, l'architecte engagé (Eric Castaldi), les travaux de réhabilitation débutèrent en 2004.
La Station Alexandre.
3 années de travail acharné seront nécessaires pour faire sortir de terre Station Alexandre, dont le nom est un hommage au grand père maternel, entrepreneur. Le tour de table financier (Caisse des Dépôts et banques) assuré, l'architecte engagé (Eric Castaldi), les travaux de réhabilitation débutèrent en 2004.
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<center>La Station Alexandre. </center>
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<center>La Station Alexandre. </center>La structure Eiffel et l'architecture années 50 se complètent et s'harmonisent ménageant des galeries de bureaux, des commerces, 5 salles pour réunions et colloques, des salons de détente, deux grands restaurants avec terrasse (l'un sur la façade principale, l'autre coté jardin), un café/saladerie au coeur de l'Atrium.
La Station Alexandre.
La structure Eiffel et l'architecture années 50 se complètent et s'harmonisent ménageant des galeries de bureaux, des commerces, 5 salles pour réunions et colloques, des salons de détente, deux grands restaurants avec terrasse (l'un sur la façade principale, l'autre coté jardin), un café/saladerie au coeur de l'Atrium.
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<center>La Station Alexandre. </center>Un centre médical, paramédical, un laboratoire d'analyses médicales et une crèche complètent une offre qui permet de faire de Station Alexandre le centre de vie d'une zone en plein développement dans la proximité immédiate de bassins économiques industriels et tertiaires.
La Station Alexandre.
Un centre médical, paramédical, un laboratoire d'analyses médicales et une crèche complètent une offre qui permet de faire de Station Alexandre le centre de vie d'une zone en plein développement dans la proximité immédiate de bassins économiques industriels et tertiaires.
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<center>La Station Alexandre. </center>1914-Station Alexandre-2004. Sylvie et Gilbert Caulet. Les huileries de l'étoile. Architecte Eric Castaldi.
La Station Alexandre.
1914-Station Alexandre-2004. Sylvie et Gilbert Caulet. Les huileries de l'étoile. Architecte Eric Castaldi.
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<center>La Station Alexandre. </center>Colonnes en fonte avec chapiteaux corinthiens, charpente rivetée.
La Station Alexandre.
Colonnes en fonte avec chapiteaux corinthiens, charpente rivetée.
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<center>La Station Alexandre. </center>Chapiteau corinthien.
La Station Alexandre.
Chapiteau corinthien.
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