L'Opéra et la Maison des Associations.

L'Opéra, l'Exposition pour les 100 ans de l'Opéra aux archives municipales, les cariatides de la rue Françis Davso, la Maison des Associations sur la Canebière.

<center>L'Opéra.</center>26 janvier 1685, inauguration du Théâtre de la Rue Pavillon par Pierre Gautier qui reçoit de Lulli, qui avait le monopole, le privilège de chanter l’opéra.
L'Opéra.
26 janvier 1685, inauguration du Théâtre de la Rue Pavillon par Pierre Gautier qui reçoit de Lulli, qui avait le monopole, le privilège de chanter l’opéra.
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<center>L'Opéra.</center>27 janvier 1785, Louis XVI approuve le projet de l’architecte Bernard et autorise la compagnie Rapally à construire le grand Théâtre sur une des parties des terrains de l’Arsenal des Galères. 31 octobre 1787, inauguration du Grand Théâtre, en présence du Maréchal Prince de Beauvau, Gouverneur de Provence. Marseille est ainsi la seconde ville de France, après Bordeaux, a avoir son opéra.
L'Opéra.
27 janvier 1785, Louis XVI approuve le projet de l’architecte Bernard et autorise la compagnie Rapally à construire le grand Théâtre sur une des parties des terrains de l’Arsenal des Galères. 31 octobre 1787, inauguration du Grand Théâtre, en présence du Maréchal Prince de Beauvau, Gouverneur de Provence. Marseille est ainsi la seconde ville de France, après Bordeaux, a avoir son opéra.
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<center>L'Opéra.</center>Le jeudi 13 novembre 1919, un incendie détruit entièrement le Grand Théâtre de Marseille, à l’issue d’une répétition de « l’Africaine » de Meyerbeer. 
1921, le dossier présenté par les architectes Henri Ebrard, Georges Raymond, Gaston Castel et Noël Pellegrin est adopté.
1924, inauguration du nouvel Opéra Municipal par le Dr. Flaissières, Sénateur-Maire de Marseille.
L'Opéra.
Le jeudi 13 novembre 1919, un incendie détruit entièrement le Grand Théâtre de Marseille, à l’issue d’une répétition de « l’Africaine » de Meyerbeer. 1921, le dossier présenté par les architectes Henri Ebrard, Georges Raymond, Gaston Castel et Noël Pellegrin est adopté. 1924, inauguration du nouvel Opéra Municipal par le Dr. Flaissières, Sénateur-Maire de Marseille.
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<center>L'Opéra.</center>L'établissement Jallut et Ricord fut choisi pour la maçonnerie avec l'ingénieur en béton armé Ransonglès.
L'Opéra.
L'établissement Jallut et Ricord fut choisi pour la maçonnerie avec l'ingénieur en béton armé Ransonglès.
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<center>L'Opéra.</center>Grilles conçues par Castel.
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Grilles conçues par Castel.
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<center>L'Opéra.</center>Grilles conçues par Castel.
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Grilles conçues par Castel.
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<center>L'Opéra.</center>Médaillon en bronze, portant une allégorie de  la musique.
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Médaillon en bronze, portant une allégorie de la musique.
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<center>L'Opéra.</center>Médaillon en bronze, portant une allégorie de  la musique.
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Médaillon en bronze, portant une allégorie de la musique.
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<center>L'Opéra.</center>Médaillon en bronze, portant une allégorie de la danse.
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Médaillon en bronze, portant une allégorie de la danse.
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<center>L'Opéra.</center>Médaillon en bronze, portant une allégorie de la danse.
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Médaillon en bronze, portant une allégorie de la danse.
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<center>L'Opéra.</center>Les colonnes d’ordre ionique antique.
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Les colonnes d’ordre ionique antique.
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<center>L'Opéra.</center>Du théâtre de 1787 ne subsiste aujourd’hui que la colonnade, le péristyle et les quatre gros murs extérieurs. On a aussi rehaussé l’attique de quatre mètres.  Les quatre reliefs allégoriques de Sartorio sont en accord avec la phrase inscrite sur la corniche supérieure :
L'Opéra.
Du théâtre de 1787 ne subsiste aujourd’hui que la colonnade, le péristyle et les quatre gros murs extérieurs. On a aussi rehaussé l’attique de quatre mètres. Les quatre reliefs allégoriques de Sartorio sont en accord avec la phrase inscrite sur la corniche supérieure :
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<center>L'Opéra.</center>« L’Art reçoit la Beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon,
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« L’Art reçoit la Beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon,
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<center>L'Opéra.</center>l’Equilibre de Pallas et doit à Dyonisos le Mouvement et la Vie ». Cet attique devait abriter
L'Opéra.
l’Equilibre de Pallas et doit à Dyonisos le Mouvement et la Vie ». Cet attique devait abriter "un foyer populaire", servant aussi de point de vue sur la ville par les trois fenêtres.
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<center>L'Opéra.</center>Le hall d'entrée, avec la banque en chêne de la billetterie.
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Le hall d'entrée, avec la banque en chêne de la billetterie.
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<center>L'Opéra.</center>Le hall d'entrée, avec la banque en chêne de la billetterie.
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Le hall d'entrée, avec la banque en chêne de la billetterie.
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<center>L'Opéra.</center>Une frise allégorique du sculpteur Eichacker, évoque la Danse et le Théâtre Grec.
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Une frise allégorique du sculpteur Eichacker, évoque la Danse et le Théâtre Grec.
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<center>L'Opéra.</center>De chaque coté, deux panneaux peints de Jean Jullien « Marseille glorifie l’Art Lyrique » et
L'Opéra.
De chaque coté, deux panneaux peints de Jean Jullien « Marseille glorifie l’Art Lyrique » et
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<center>L'Opéra.</center>« Evocation de la Danse »(1936).
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« Evocation de la Danse »(1936).
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<center>L'Opéra.</center>
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite. Statue de Henri-Edouard. Lombard, 1910, La Comédie.
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Escalier de droite. Statue de Henri-Edouard. Lombard, 1910, La Comédie.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite. Panneau d’Henri De Groux, inspiré d’un épisode du Satyricon de Pétrone, 1927. Le Festin de Trimalcion : l'apothéose de Dédale, organisateur du banquet.
L'Opéra.
Escalier de droite. Panneau d’Henri De Groux, inspiré d’un épisode du Satyricon de Pétrone, 1927. Le Festin de Trimalcion : l'apothéose de Dédale, organisateur du banquet.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite.
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Escalier de droite.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite. En haut de l'escalier, décorations sculpturales de  Varenne, représentant des danseurs et des musiciens.
L'Opéra.
Escalier de droite. En haut de l'escalier, décorations sculpturales de Varenne, représentant des danseurs et des musiciens.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite. Les musiciens.
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Escalier de droite. Les musiciens.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de droite. Les danseurs.
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Escalier de droite. Les danseurs.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de gauche. Statue de Henri-Edouard. Lombard, 1910, La Tragédie.
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Escalier de gauche. Statue de Henri-Edouard. Lombard, 1910, La Tragédie.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de gauche. Deuxième peinture de Henry de Groux. Le Festin de Trimalcion : Couronnement de Dédale et les comédiens homéristes viennent jouer chez l'amphitryon romain. 1927.
L'Opéra.
Escalier de gauche. Deuxième peinture de Henry de Groux. Le Festin de Trimalcion : Couronnement de Dédale et les comédiens homéristes viennent jouer chez l'amphitryon romain. 1927.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de gauche. Les plâtres et les stucs sont des décorateurs Francis André et Paul Viano.
L'Opéra.
Escalier de gauche. Les plâtres et les stucs sont des décorateurs Francis André et Paul Viano.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de gauche.
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Escalier de gauche.
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<center>L'Opéra.</center>Escalier de gauche. Les décors sculptés de Jean Raybaud sont inspirés de la légende d’Orphée : les pêcheurs trouvent sur le rivage la lyre d’Orphée et
L'Opéra.
Escalier de gauche. Les décors sculptés de Jean Raybaud sont inspirés de la légende d’Orphée : les pêcheurs trouvent sur le rivage la lyre d’Orphée et
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<center>L'Opéra.</center>Les Muses font à la lyre un lit de fleurs.
L'Opéra.
Les Muses font à la lyre un lit de fleurs.
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<center>L'Opéra.</center>Le Foyer.
L'Opéra.
Le Foyer.
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<center>L'Opéra.</center>Le parquet est un mélange d’essences exotiques et fruitières rares, piqué de motifs d’ébène.
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Le parquet est un mélange d’essences exotiques et fruitières rares, piqué de motifs d’ébène.
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<center>L'Opéra.</center>Les balcons en fer forgé.
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Les balcons en fer forgé.
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<center>L'Opéra.</center>Pieuvre et coquillages.
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Pieuvre et coquillages.
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<center>L'Opéra.</center>Statue en bronze de Gueno (1923).
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Statue en bronze de Gueno (1923).
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<center>L'Opéra.</center>Statue en bronze de Gueno (1923).
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Statue en bronze de Gueno (1923).
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<center>L'Opéra.</center>La décoration du plafond du foyer, d’Augustin Carrera, est tirée de la légende d’Orphée et organisée en trois panneaux. Panneau latéral : Orphée déchiré par les Ménades.
L'Opéra.
La décoration du plafond du foyer, d’Augustin Carrera, est tirée de la légende d’Orphée et organisée en trois panneaux. Panneau latéral : Orphée déchiré par les Ménades.
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<center>L'Opéra.</center>Le panneau central, Orphée charme le monde par la musique de sa lyre. Une foule de femmes et d’animaux de toutes sortes l’entoure et l'écoute.
L'Opéra.
Le panneau central, Orphée charme le monde par la musique de sa lyre. Une foule de femmes et d’animaux de toutes sortes l’entoure et l'écoute.
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<center>L'Opéra.</center>Panneau latéral : Orphée perdant Euridice.
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Panneau latéral : Orphée perdant Euridice.
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<center>L'Opéra.</center>Coté jardin, le couloir des baignoires est décoré par quatre panneaux du peintre Jean Jullien, à sujets mythologiques :
L'Opéra.
Coté jardin, le couloir des baignoires est décoré par quatre panneaux du peintre Jean Jullien, à sujets mythologiques :
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<center>L'Opéra.</center>Orphée.
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Orphée.
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<center>L'Opéra.</center>Bacchus.
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Bacchus.
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<center>L'Opéra.</center>Apollon et les Muses.
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Apollon et les Muses.
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<center>L'Opéra.</center>Pan jouant de la flûte.
L'Opéra.
Pan jouant de la flûte.
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<center>L'Opéra.</center>Coté cour, on a une nature morte avec des chrysanthèmes de Horace Richebé,
L'Opéra.
Coté cour, on a une nature morte avec des chrysanthèmes de Horace Richebé,
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<center>L'Opéra.</center>Une scène de baignade de Louis Audibert,
L'Opéra.
Une scène de baignade de Louis Audibert,
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<center>L'Opéra.</center>le 14 juillet à Marseille de Mathieu Verdilhan,
L'Opéra.
le 14 juillet à Marseille de Mathieu Verdilhan,
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<center>L'Opéra.</center>et une scène pastorale de Barthélémy.
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et une scène pastorale de Barthélémy.
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<center>L'Opéra.</center>Ferronneries de l'atelier Edgar Brandt.
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Ferronneries de l'atelier Edgar Brandt.
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<center>L'Opéra.</center>Mascaron de la tragédie.
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Mascaron de la tragédie.
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<center>L'Opéra.</center>Mascaron de la comédie.
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Mascaron de la comédie.
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<center>L'Opéra.</center>
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<center>L'Opéra.</center>Avec son parterre divisé en trois parties bien distinctes, ses balcons et ses loges, l’Opéra rappelle l’esprit des salles à l’italienne.
L'Opéra.
Avec son parterre divisé en trois parties bien distinctes, ses balcons et ses loges, l’Opéra rappelle l’esprit des salles à l’italienne.
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<center>L'Opéra.</center>L'édifice fut entièrement dédié à l'électricité, il y a une multitude d'ampoules. Le plafond, représentant Phébus, Dieu de la Lumière et des Arts debout sur son Char, a été décoré par Carrera mais une nuit de février 1969, la toile s'écrasa dans la fosse et sur le parterre.
L'Opéra.
L'édifice fut entièrement dédié à l'électricité, il y a une multitude d'ampoules. Le plafond, représentant Phébus, Dieu de la Lumière et des Arts debout sur son Char, a été décoré par Carrera mais une nuit de février 1969, la toile s'écrasa dans la fosse et sur le parterre.
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<center>L'Opéra.</center>La couronne lumineuse permet de supprimer les lustres inesthétiques.
L'Opéra.
La couronne lumineuse permet de supprimer les lustres inesthétiques.
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<center>L'Opéra.</center>Loges de la salle.
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Loges de la salle.
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<center>L'Opéra.</center>
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<center>L'Opéra.</center>
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<center>L'Opéra.</center>Au-dessus de la scène, le grand-bas relief a été exécuté par Emile Antoine Bourdelle. Son théme est emprunté à la mythologie, avec des personnages en stuc peint en rouge brique, sur un fond doré. La Naissance de la Beauté , Vénus-Aphrodite Massilienne, hymne de la mer, soulevée par deux grâces, est reçue par Eros, Dieu de l’Amour aux ailes déployées. De chaque côté de ce groupe central la suite des Muses qui représentent chacune un des Arts que la  Beauté anime.
L'Opéra.
Au-dessus de la scène, le grand-bas relief a été exécuté par Emile Antoine Bourdelle. Son théme est emprunté à la mythologie, avec des personnages en stuc peint en rouge brique, sur un fond doré. La Naissance de la Beauté , Vénus-Aphrodite Massilienne, hymne de la mer, soulevée par deux grâces, est reçue par Eros, Dieu de l’Amour aux ailes déployées. De chaque côté de ce groupe central la suite des Muses qui représentent chacune un des Arts que la Beauté anime.
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<center>L'Opéra.</center>A gauche, la Voix Tragédie, le Chant lyrique tenant une lyre et l’arbre symbolisant la nature impératrice, au dessus du groupe, un jeune berger tenant la flûte de Pan personnifie le Chant agreste, les choreutes et leurs attributs, la Méditation scénique assise et recueillie faisant pendant à la Mémoire Théâtrale
L'Opéra.
A gauche, la Voix Tragédie, le Chant lyrique tenant une lyre et l’arbre symbolisant la nature impératrice, au dessus du groupe, un jeune berger tenant la flûte de Pan personnifie le Chant agreste, les choreutes et leurs attributs, la Méditation scénique assise et recueillie faisant pendant à la Mémoire Théâtrale
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<center>L'Opéra.</center>A droite, la Comédie musicale, les Danses, au-dessus, les deux voix (le personnage barbu est l'autoportrait de Bourdelle), le chant de l’Epopée, La Mémoire Théâtrale
L'Opéra.
A droite, la Comédie musicale, les Danses, au-dessus, les deux voix (le personnage barbu est l'autoportrait de Bourdelle), le chant de l’Epopée, La Mémoire Théâtrale
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<center>L'Opéra.</center>Le rideau de fer qui sépare la fosse des musiciens de la scène en cas d’incendie est de Llano Florès. Dans un parc féerique est assemblée une foule colorée des personnages d’opéra et d’opéra-comique.
L'Opéra.
Le rideau de fer qui sépare la fosse des musiciens de la scène en cas d’incendie est de Llano Florès. Dans un parc féerique est assemblée une foule colorée des personnages d’opéra et d’opéra-comique.
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<center>L'Opéra.</center>Derrière une balustrade de marbre aux lignes simples, autour d’une dame habillée par Patou et qui représente le théâtre lyrique, on peut reconnaître Paillasse, Arlequin, Carmen, Manon, Madame Butterfly et la Tosca et bien d’autres..
L'Opéra.
Derrière une balustrade de marbre aux lignes simples, autour d’une dame habillée par Patou et qui représente le théâtre lyrique, on peut reconnaître Paillasse, Arlequin, Carmen, Manon, Madame Butterfly et la Tosca et bien d’autres..
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<center>L'Opéra.</center>Applique de la salle.
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Applique de la salle.
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<center>L'Opéra.</center>Applique de la salle.
L'Opéra.
Applique de la salle.
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<center>L'Opéra.</center>Les coulisses. La machinerie nécessaire au décor a été installée par les ateliers Noël Pellegrini.
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Les coulisses. La machinerie nécessaire au décor a été installée par les ateliers Noël Pellegrini.
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<center>L'Opéra.</center>Les coulisses.
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Les coulisses.
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<center>L'Opéra.</center>Les coulisses.
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Les coulisses.
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<center>L'Opéra.</center>Les coulisses.
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<center>L'Opéra.</center>Les coulisses.
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Les coulisses.
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<center>L’OPERA DE MARSEILLE : UNE PREMIERE : 1924-2024</center>CENT ANS DE PASSION.
Temple de l’art lyrique et bijou, unique en son genre, de l’architecture Art déco, l’Opéra de Marseille fête le centenaire de sa reconstruction, après le dramatique incendie du 13 novembre 1919 qui détruisit presque entièrement le Grand Théâtre, tant aimé des Marseillais.
Cent ans de travaux et de création riche et éclectique, devant un public exigeant et parfois redouté, qui ont laissé de nombreuses et importantes traces dans les archives.
En 1987, une première exposition aux Archives municipales, divines divas, visait à l’exhaustivité. Le parti pris de la présente exposition est de proposer une sélection de documents entrés et traités ces quarante dernières années, dans une perspective moins axée sur l’art lyrique, pour tenter de retracer à la fois la complexité de la reconstruction de l’Opéra dans les années 1920, mais aussi le travail en coulisses et au quotidien de montage de spectacles depuis un siècle.
Un
L’OPERA DE MARSEILLE : UNE PREMIERE : 1924-2024
CENT ANS DE PASSION. Temple de l’art lyrique et bijou, unique en son genre, de l’architecture Art déco, l’Opéra de Marseille fête le centenaire de sa reconstruction, après le dramatique incendie du 13 novembre 1919 qui détruisit presque entièrement le Grand Théâtre, tant aimé des Marseillais. Cent ans de travaux et de création riche et éclectique, devant un public exigeant et parfois redouté, qui ont laissé de nombreuses et importantes traces dans les archives. En 1987, une première exposition aux Archives municipales, divines divas, visait à l’exhaustivité. Le parti pris de la présente exposition est de proposer une sélection de documents entrés et traités ces quarante dernières années, dans une perspective moins axée sur l’art lyrique, pour tenter de retracer à la fois la complexité de la reconstruction de l’Opéra dans les années 1920, mais aussi le travail en coulisses et au quotidien de montage de spectacles depuis un siècle. Un
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<center>Exposition pour les 100 ans de l'Opéra.</center>Opéra de Marseille — 1921-1924. Place Ernest Reyer, rue Corneille, rue Molière, 13001 Marseille.
Maquette à l’échelle 1/100e
État de 1924
Conception et réalisation ; Eric Majan - 2016
Architecte : Gaston Castel
Sculpteurs : Antoine Sartorio et Antoine Bourdelle
Collection du Musée d’Histoire de Marseille.
Exposition pour les 100 ans de l'Opéra.
Opéra de Marseille — 1921-1924. Place Ernest Reyer, rue Corneille, rue Molière, 13001 Marseille. Maquette à l’échelle 1/100e État de 1924 Conception et réalisation ; Eric Majan - 2016 Architecte : Gaston Castel Sculpteurs : Antoine Sartorio et Antoine Bourdelle Collection du Musée d’Histoire de Marseille.
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<center>Exposition pour les 100 ans de l'Opéra.</center>Opéra de Marseille — 1921-1924. Place Ernest Reyer, rue Corneille, rue Molière, 13001 Marseille.
Maquette à l’échelle 1/100e
État de 1924
Conception et réalisation ; Eric Majan - 2016
Architecte : Gaston Castel
Sculpteurs : Antoine Sartorio et Antoine Bourdelle
Collection du Musée d’Histoire de Marseille.
Exposition pour les 100 ans de l'Opéra.
Opéra de Marseille — 1921-1924. Place Ernest Reyer, rue Corneille, rue Molière, 13001 Marseille. Maquette à l’échelle 1/100e État de 1924 Conception et réalisation ; Eric Majan - 2016 Architecte : Gaston Castel Sculpteurs : Antoine Sartorio et Antoine Bourdelle Collection du Musée d’Histoire de Marseille.
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<center>EUGÈNE SÉNÉS</center>Etat des lieux : élévation de la façade.
17 octobre 1919
( AMM. 674 W 126)
Peu avant l’incendie du 13 novembre, un état des lieux était dressé par l’architecte en chef de la Ville dont les plans permettent, a posteriori de mieux connaître la configuration de l’ancien Grand théâtre.
EUGÈNE SÉNÉS
Etat des lieux : élévation de la façade. 17 octobre 1919 ( AMM. 674 W 126) Peu avant l’incendie du 13 novembre, un état des lieux était dressé par l’architecte en chef de la Ville dont les plans permettent, a posteriori de mieux connaître la configuration de l’ancien Grand théâtre.
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<center>ANONYME</center>Vue des ruines [1920]
( AMM. 9 M 21 et 63 f i 143 et 144 )
L’incendie du 13 novembre 1919 ne lasse intact que le péristyle et les murs extérieurs de l’ancien Grand Théâtre.
ANONYME
Vue des ruines [1920] ( AMM. 9 M 21 et 63 f i 143 et 144 ) L’incendie du 13 novembre 1919 ne lasse intact que le péristyle et les murs extérieurs de l’ancien Grand Théâtre.
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<center>1919 - 1924 : LA RECONSTRUCTION</center>Après le terrible incendie du 13 novembre 1919, qui ne laisse debout que le péristyle de façade et les murs latéraux, considérant la notoriété de l’ancien Grand Théâtre et la nécessité, à la veille de la grande manifestation internationale que promet d’être Exposition coloniale  de 1922, de ne pas laisser visibles les stigmates de la catastrophe, la Ville de Marseille décide rapidement de reconstruire le bâtiment à l’identique dans un premier temps.
Dans un contexte : socio-économique difficile, l’opportunité de cette reconstruction fait l’objet d’âpres discussions, et le montage administratif et financier se révèle laborieux, avec l’organisation d’un concours en 1920, malheureusement infructueux.
Un nouveau concours, lancé en avril 1921, aboutit à la sélection de l’unique candidat en lice : le consortium constitué des architectes Gaston Castel, Henri Ebrard et Georges Raymond et de l’ingénieur Noël Pellegrini. Lors de la séance du conseil municipal du 26 juillet 1921 est adoptée une combinaison des deux projets initialement présentés par le consortium et modifiés à la demande de la commission municipale pour la Reconstruction du Grand Théâtre. Le projet final (dit « D ») est approuvé en octobre 1922 par le préfet Bouches-du-Rhône.
Les travaux sont alors rondement menés dès le mois d’août 1923 pour permettre l’inauguration le 3 décembre 1924 d’un opéra à la décoration typiquement Art déco, œuvre d’uni équipe pluridisciplinaire d’artistes et artisans d’art (sculpteurs, peintres, décorateurs, ferronniers...) qui fait alors et depuis l’émerveillement des spectateurs.
1919 - 1924 : LA RECONSTRUCTION
Après le terrible incendie du 13 novembre 1919, qui ne laisse debout que le péristyle de façade et les murs latéraux, considérant la notoriété de l’ancien Grand Théâtre et la nécessité, à la veille de la grande manifestation internationale que promet d’être Exposition coloniale de 1922, de ne pas laisser visibles les stigmates de la catastrophe, la Ville de Marseille décide rapidement de reconstruire le bâtiment à l’identique dans un premier temps. Dans un contexte : socio-économique difficile, l’opportunité de cette reconstruction fait l’objet d’âpres discussions, et le montage administratif et financier se révèle laborieux, avec l’organisation d’un concours en 1920, malheureusement infructueux. Un nouveau concours, lancé en avril 1921, aboutit à la sélection de l’unique candidat en lice : le consortium constitué des architectes Gaston Castel, Henri Ebrard et Georges Raymond et de l’ingénieur Noël Pellegrini. Lors de la séance du conseil municipal du 26 juillet 1921 est adoptée une combinaison des deux projets initialement présentés par le consortium et modifiés à la demande de la commission municipale pour la Reconstruction du Grand Théâtre. Le projet final (dit « D ») est approuvé en octobre 1922 par le préfet Bouches-du-Rhône. Les travaux sont alors rondement menés dès le mois d’août 1923 pour permettre l’inauguration le 3 décembre 1924 d’un opéra à la décoration typiquement Art déco, œuvre d’uni équipe pluridisciplinaire d’artistes et artisans d’art (sculpteurs, peintres, décorateurs, ferronniers...) qui fait alors et depuis l’émerveillement des spectateurs.
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<center>Façade principale</center>coupe vers la salle : projet intermédiaire (entre les projets C et D) (1921) 
( AMM 674 W 169 ). L'équipe gagnante du concours (les architectes Henri Ebrard, Georges Raymond, Gaston Castel et l'ingénieur Noël Pellegrini) avait présenté 2 projets fondus en un seul en août 1921 appeler projet (C). Des modifications ayant été apportées le projet définitif est remis à la municipalité en avril et approuvé par le préfet le 5 octobre 1922.
Façade principale
coupe vers la salle : projet intermédiaire (entre les projets C et D) (1921) ( AMM 674 W 169 ). L'équipe gagnante du concours (les architectes Henri Ebrard, Georges Raymond, Gaston Castel et l'ingénieur Noël Pellegrini) avait présenté 2 projets fondus en un seul en août 1921 appeler projet (C). Des modifications ayant été apportées le projet définitif est remis à la municipalité en avril et approuvé par le préfet le 5 octobre 1922.
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<center>Façade latérale</center>coupe vers la salle : projet intermédiaire (entre les projets C et D) (1921 ?) 
( AMM 674 W 171 )
Façade latérale
coupe vers la salle : projet intermédiaire (entre les projets C et D) (1921 ?) ( AMM 674 W 171 )
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<center>Façade principale</center>élévation, plan et coupe : projet D) (9 novembre 1921) 
( AMM 674 W 201 )
Façade principale
élévation, plan et coupe : projet D) (9 novembre 1921) ( AMM 674 W 201 )
104
<center>Façade principale</center>élévation : projet intermédiaire (entre le projet C et le projet définitif RR) (1922-1923) 
( AMM 674 W 229 )
Façade principale
élévation : projet intermédiaire (entre le projet C et le projet définitif RR) (1922-1923) ( AMM 674 W 229 )
105
<center>Façade principale</center>élévation : projet définitif RR. (13 mai 1923) 
( AMM 674 W 274 )
Le projet ( RR ) est le projet définitif d’exécution sur lesquels les entrepreneurs se basent pour la construction la façade classique ( dont reste le péristyle ) s’enrichit d’un attique sculpté, assez proche de la frise réalisée par Antoine Sartorio dans un pur esprit Art déco.
Façade principale
élévation : projet définitif RR. (13 mai 1923) ( AMM 674 W 274 ) Le projet ( RR ) est le projet définitif d’exécution sur lesquels les entrepreneurs se basent pour la construction la façade classique ( dont reste le péristyle ) s’enrichit d’un attique sculpté, assez proche de la frise réalisée par Antoine Sartorio dans un pur esprit Art déco.
106
<center>(Société A.R.S.)</center>La façade de l'opéra (1937) 
( AMM 57 fi 17 )
(Société A.R.S.)
La façade de l'opéra (1937) ( AMM 57 fi 17 )
107
<center>EUGÈNE SÉNÉS</center>Jeu de plan pour le concours : coupe transversale sur l’axe de la salle
17 mai 1920
( AMM 674 W 154 )
Les participants au concours peuvent retirer ces plans dressés par l’architecte en chef de la Villa sachant qu’est envisagé dans un premier temps une reconstruction quasi à l’identique.
EUGÈNE SÉNÉS
Jeu de plan pour le concours : coupe transversale sur l’axe de la salle 17 mai 1920 ( AMM 674 W 154 ) Les participants au concours peuvent retirer ces plans dressés par l’architecte en chef de la Villa sachant qu’est envisagé dans un premier temps une reconstruction quasi à l’identique.
108
<center>EUGÈNE SÉNÉS</center>Jeu de plan pour le concours : coupe longitulinale sur l’axe de la salle
17 mai 1920
( AMM 674 W 154 )
EUGÈNE SÉNÉS
Jeu de plan pour le concours : coupe longitulinale sur l’axe de la salle 17 mai 1920 ( AMM 674 W 154 )
109
<center>Projet pour la scène et les loges d'avant-scène</center>13 mai 1923
(AMM 1017 W 197)
Ce projet de 1923 présente déjà toute la richesse ornementale de la scène finalement réalisée dans un style beaucoup moins classique avec le grand bas-relief d'Antoine Bourdelle “Aphrodite ou la naissance de la beauté”.
Projet pour la scène et les loges d'avant-scène
13 mai 1923 (AMM 1017 W 197) Ce projet de 1923 présente déjà toute la richesse ornementale de la scène finalement réalisée dans un style beaucoup moins classique avec le grand bas-relief d'Antoine Bourdelle “Aphrodite ou la naissance de la beauté”.
110
<center>Projet pour les loges d'avant-scène. </center>(AMM 1017 W 197)
Projet pour les loges d'avant-scène.
(AMM 1017 W 197)
111
<center>Coupe longitudinale sur les foyers vers la salle</center>13 mai 1923
(AMM 674 W 294)
Ce projet d’exécution (destiné aux entrepreneurs) précise le type et la variété des matériaux employés dans l’opulente décoration des foyers, toute de marbre stuc bronze et cuir doré, fer forgé patiné or.
Coupe longitudinale sur les foyers vers la salle
13 mai 1923 (AMM 674 W 294) Ce projet d’exécution (destiné aux entrepreneurs) précise le type et la variété des matériaux employés dans l’opulente décoration des foyers, toute de marbre stuc bronze et cuir doré, fer forgé patiné or.
112
<center>GASTON CASTEL ARCHITECTE</center>
GASTON CASTEL ARCHITECTE
113
<center>LES DECORATEURS</center>Pour le chantier de l’Opéra qu’il conçoit comme une œuvre d’art totale, Gaston Castel s’entoure d’artistes décorateurs tels que les peintres Augustin Carrera et son frère, François Carrera dit Llano Florez, Henry de Groux, les sculpteurs Antoine Bourdelle, Antoine Sartorio, Oscar Eichacker et Henry Ray baud, les sculpteurs ornemanistes et fondeurs Raymond Subes et Pierre Seguin, les mosaïstes Patrizio... Toute une équipe de collaborateurs artistiques, dont certains interviendront encore avec Castel dans ses réalisations ultérieures.
La présence affirmée et le foisonnement des bas-reliefs, des statues, des peintures, des ferronneries et des mosaïques contribuent à sublimer l’architecture de Castel dans une conception globale, liant intimement architecture et décoration, faisant de l’Opéra de Marseille, jusque dans les moindres détails, un triomphe de l’Art déco et un écrin précieux pour la création.
LES DECORATEURS
Pour le chantier de l’Opéra qu’il conçoit comme une œuvre d’art totale, Gaston Castel s’entoure d’artistes décorateurs tels que les peintres Augustin Carrera et son frère, François Carrera dit Llano Florez, Henry de Groux, les sculpteurs Antoine Bourdelle, Antoine Sartorio, Oscar Eichacker et Henry Ray baud, les sculpteurs ornemanistes et fondeurs Raymond Subes et Pierre Seguin, les mosaïstes Patrizio... Toute une équipe de collaborateurs artistiques, dont certains interviendront encore avec Castel dans ses réalisations ultérieures. La présence affirmée et le foisonnement des bas-reliefs, des statues, des peintures, des ferronneries et des mosaïques contribuent à sublimer l’architecture de Castel dans une conception globale, liant intimement architecture et décoration, faisant de l’Opéra de Marseille, jusque dans les moindres détails, un triomphe de l’Art déco et un écrin précieux pour la création.
114
<center>AUGUSTIN CARRERA</center>Maquette pour le plafond de la grande salle
Carrera choisi de représenté Apollon Dieu de la lumière et des arts sur son char, entouré des figures allégoriques de la comédie et de la musique. L'immense toile s'effondra dans la nuit du 16 février 1969, quelques heures après une représentation de l’Othello de Verdi sans faire de victimes. Elle fut rapidement remplacée par un simple badigeonnage rosé.
AUGUSTIN CARRERA
Maquette pour le plafond de la grande salle Carrera choisi de représenté Apollon Dieu de la lumière et des arts sur son char, entouré des figures allégoriques de la comédie et de la musique. L'immense toile s'effondra dans la nuit du 16 février 1969, quelques heures après une représentation de l’Othello de Verdi sans faire de victimes. Elle fut rapidement remplacée par un simple badigeonnage rosé.
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<center></center>
116
<center>FRANÇOIS CARRERA dit LLANO FLOREZ</center>Maquette pour le rideau de fer ( MHM. inv. N° 924.41 )
Un rideau de fer est un dispositif de sécurité isolant la scène de la salle en cas d’incendie.
François Carrera, frère d’Augustin a sans doute voulu représenter ici dans un pur esprit Art Déco des héroïnes d’opéra : Lakmé Manon. Thaïs, la Tosca, la Traviata, Carmen.
Nommé en 1923 « peintre du Département de la Marine », il s’oriente ensuite vers une carrière d’illustrateur
FRANÇOIS CARRERA dit LLANO FLOREZ
Maquette pour le rideau de fer ( MHM. inv. N° 924.41 ) Un rideau de fer est un dispositif de sécurité isolant la scène de la salle en cas d’incendie. François Carrera, frère d’Augustin a sans doute voulu représenter ici dans un pur esprit Art Déco des héroïnes d’opéra : Lakmé Manon. Thaïs, la Tosca, la Traviata, Carmen. Nommé en 1923 « peintre du Département de la Marine », il s’oriente ensuite vers une carrière d’illustrateur
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<center>FRANÇOIS CARRERA dit LLANO FLOREZ</center>Maquette pour le rideau de fer ( MHM. inv. N° 924.41 )
Un rideau de fer est un dispositif de sécurité isolant la scène de la salle en cas d’incendie.
François Carrera, frère d’Augustin a sans doute voulu représenter ici dans un pur esprit Art Déco des héroïnes d’opéra : Lakmé Manon. Thaïs, la Tosca, la Traviata, Carmen.
Nommé en 1923 « peintre du Département de la Marine », il s’oriente ensuite vers une carrière d’illustrateur
FRANÇOIS CARRERA dit LLANO FLOREZ
Maquette pour le rideau de fer ( MHM. inv. N° 924.41 ) Un rideau de fer est un dispositif de sécurité isolant la scène de la salle en cas d’incendie. François Carrera, frère d’Augustin a sans doute voulu représenter ici dans un pur esprit Art Déco des héroïnes d’opéra : Lakmé Manon. Thaïs, la Tosca, la Traviata, Carmen. Nommé en 1923 « peintre du Département de la Marine », il s’oriente ensuite vers une carrière d’illustrateur
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<center>ANTOÌNE SARTORIO</center>Formé à l’école des beaux-arts de Marseille puis de Paris, Antoine Sartorio (1885-1988), visant l’harmonie des trois arts (architecture, sculpture, peinture), fonde dès 1914 l’agence des Trois-Arts à Paris avec son fidèle ami, l’architecte Gaston Castel, ainsi que l’architecte Pau1 Tournon et le peintre Augustin Carrera,  qu’il retrouvera sur le chantier de l’Opéra de Marseille. S’il commence sa carrière de sculpteur en livrant nombre de monuments commémoratifs de la Grande Guerre, à laquelle il a participé comme soldat dans l'infanterie, son sens de la monumentalité s’exprime ensuite dans plusieurs chantiers d’envergure à Marseille, toujours en collaboration avec Gaston Castel : l’attique de l’Opéra de Marseille (1924), le monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines (1927), la façade de l’annexe du palais de justice (1933) et de la prison des Baumettes (1938), le monument commémorant l’assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie et de Louis Barthou (1938)... Après la seconde guerre mondiale, il réalise encore des bas-reliefs pour des lycées, dont l’Athéna dans la cour d’honneur du lycée Perier. Quittant son atelier parisien en 1967, il se retire à Jouques où il continue à sculpter jusqu’à sa mort.
ANTOÌNE SARTORIO
Formé à l’école des beaux-arts de Marseille puis de Paris, Antoine Sartorio (1885-1988), visant l’harmonie des trois arts (architecture, sculpture, peinture), fonde dès 1914 l’agence des Trois-Arts à Paris avec son fidèle ami, l’architecte Gaston Castel, ainsi que l’architecte Pau1 Tournon et le peintre Augustin Carrera, qu’il retrouvera sur le chantier de l’Opéra de Marseille. S’il commence sa carrière de sculpteur en livrant nombre de monuments commémoratifs de la Grande Guerre, à laquelle il a participé comme soldat dans l'infanterie, son sens de la monumentalité s’exprime ensuite dans plusieurs chantiers d’envergure à Marseille, toujours en collaboration avec Gaston Castel : l’attique de l’Opéra de Marseille (1924), le monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines (1927), la façade de l’annexe du palais de justice (1933) et de la prison des Baumettes (1938), le monument commémorant l’assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie et de Louis Barthou (1938)... Après la seconde guerre mondiale, il réalise encore des bas-reliefs pour des lycées, dont l’Athéna dans la cour d’honneur du lycée Perier. Quittant son atelier parisien en 1967, il se retire à Jouques où il continue à sculpter jusqu’à sa mort.
119
<center>ANTOINE SARTORIO</center>Maquette pour l’attique de l’opéra de Marseille. Plâtre. (coll Atelier Sartorio)
Dans cet attique qui vient couronner le péristyle d’origine dans un esprit Art déco. Sartario invoque dans son modelé épuré et puissant les quatre divinités antiques, tutélaires de l’art lyrique :
Aphrodite pour la beauté, Apollon pour le rythme, Pallas pour l’équilibre et Dionysos pour le mouvement suivant l’inscription qui complète la composition.
ANTOINE SARTORIO
Maquette pour l’attique de l’opéra de Marseille. Plâtre. (coll Atelier Sartorio) Dans cet attique qui vient couronner le péristyle d’origine dans un esprit Art déco. Sartario invoque dans son modelé épuré et puissant les quatre divinités antiques, tutélaires de l’art lyrique : Aphrodite pour la beauté, Apollon pour le rythme, Pallas pour l’équilibre et Dionysos pour le mouvement suivant l’inscription qui complète la composition.
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<center>ANTOINE SARTORIO</center>Aphrodite, Apollon, Pallas, Dionysos. Plâtre
(coll Atelier Sartorio).
ANTOINE SARTORIO
Aphrodite, Apollon, Pallas, Dionysos. Plâtre (coll Atelier Sartorio).
121
<center>DES COULISSES A LA SCENE</center>Cent ans le productions et de créations lyriques ont conduit à la production de documents administratifs et financiers, mais également de maquettes de décors et de costumes, de programmes, d’affiches et de photographies de spectacles documentant l’histoire des opéras, mais aussi des concerts et ballets, depuis la reconstruction; de l’Opéra en 1924 jusqu’à nos jours.
Des décors originaux de Raymond Peynet pour Cadet Roussel en 1953 à ceux de Jean-Noël Lavesvre dans les années 1980, en passant par ceux, Mythiques, de Bernard Buffet pour Carmen en 1962, des Costumes de PeynetàI ceux de Jean-Denis Malclès pour Lulu en 1963, des mises en scène de Louis Ducreux ou Jacques Karpo dans les années 1960 et 1970 à celles de Charles Roubaud (dès 1986), c’est tout le travail en coulisses qui est ici mis en valeur.
De même, les programmes et affiches font/revivre les productions tirées du répertoire classique- ou les nombreuses créations originales, dans lesquelles une pléiade d’artistes, parfois de renommée internationale (Mady Mesplé, Montserrat Caballe, Régine Crespin, Leonie Rysanek, Gabriel Bacquier, Leo Nucci, Placido Domingo, José Van Dam...), illumine la scène de l’opéra de leur présence pour le plus grand bonheur de spectateurs passionnés.
DES COULISSES A LA SCENE
Cent ans le productions et de créations lyriques ont conduit à la production de documents administratifs et financiers, mais également de maquettes de décors et de costumes, de programmes, d’affiches et de photographies de spectacles documentant l’histoire des opéras, mais aussi des concerts et ballets, depuis la reconstruction; de l’Opéra en 1924 jusqu’à nos jours. Des décors originaux de Raymond Peynet pour Cadet Roussel en 1953 à ceux de Jean-Noël Lavesvre dans les années 1980, en passant par ceux, Mythiques, de Bernard Buffet pour Carmen en 1962, des Costumes de PeynetàI ceux de Jean-Denis Malclès pour Lulu en 1963, des mises en scène de Louis Ducreux ou Jacques Karpo dans les années 1960 et 1970 à celles de Charles Roubaud (dès 1986), c’est tout le travail en coulisses qui est ici mis en valeur. De même, les programmes et affiches font/revivre les productions tirées du répertoire classique- ou les nombreuses créations originales, dans lesquelles une pléiade d’artistes, parfois de renommée internationale (Mady Mesplé, Montserrat Caballe, Régine Crespin, Leonie Rysanek, Gabriel Bacquier, Leo Nucci, Placido Domingo, José Van Dam...), illumine la scène de l’opéra de leur présence pour le plus grand bonheur de spectateurs passionnés.
122
<center>Programmes de l'Opéra.</center>
Programmes de l'Opéra.
123
<center>Raoul Garcin, dit S’Tick (1891-1981)</center>Le triomphe de Daniel. Février 1930 (don Xiberras). Venu du monde du théâtre, Daniel Prunet est directeur de l'opéra de 1925 à 1933. Sous sa direction des saisons foisonnantes et diversifiées attirent un public élargi. S’Tick est un dessinateur de presse et caricaturiste marseillais dont les archives de Marseille ont par ailleurs acquis récemment un fonds de dessins originaux (289 F /  195)
Raoul Garcin, dit S’Tick (1891-1981)
Le triomphe de Daniel. Février 1930 (don Xiberras). Venu du monde du théâtre, Daniel Prunet est directeur de l'opéra de 1925 à 1933. Sous sa direction des saisons foisonnantes et diversifiées attirent un public élargi. S’Tick est un dessinateur de presse et caricaturiste marseillais dont les archives de Marseille ont par ailleurs acquis récemment un fonds de dessins originaux (289 F / 195)
124
<center>CH. DAUMAS</center>L’Opéra de Marseille. (AMM. 21 Fi année 1928).
Cette jolie gravure est le travail d’un élève de (école des Beaux-Arts de Marseille pour le concours annuel. Elle résume dans ses formes géométriques l'esprit Art déco qui a présidé à la reconstruction de l’Opéra, qui devient à son tour une source d’inspiration.
CH. DAUMAS
L’Opéra de Marseille. (AMM. 21 Fi année 1928). Cette jolie gravure est le travail d’un élève de (école des Beaux-Arts de Marseille pour le concours annuel. Elle résume dans ses formes géométriques l'esprit Art déco qui a présidé à la reconstruction de l’Opéra, qui devient à son tour une source d’inspiration.
125
<center>JEAN-DENIS MALCLES</center>Andrea del Sarto : maquette du costume d’Andrea, premier acte.
(1968).
( AMM 30 F i 36 ).
Le baryton-basse Gabriel Bacquier ( 1924 - 2020 ) assure le rôle-titre dans la création mondiale d’Andrea del Sarto, rôle qui vient s’ajouter à tous les personnages qu’il a incarnés dans sa riche et éclectique carrière commencée avec maestria en 1960 dans son rôle fétiche de Don Giovanni.
<br> A droite : Andréa del Sarto : maquette du costume de Lucrèce, dernier acte
JEAN-DENIS MALCLES
Andrea del Sarto : maquette du costume d’Andrea, premier acte. (1968). ( AMM 30 F i 36 ). Le baryton-basse Gabriel Bacquier ( 1924 - 2020 ) assure le rôle-titre dans la création mondiale d’Andrea del Sarto, rôle qui vient s’ajouter à tous les personnages qu’il a incarnés dans sa riche et éclectique carrière commencée avec maestria en 1960 dans son rôle fétiche de Don Giovanni.
A droite : Andréa del Sarto : maquette du costume de Lucrèce, dernier acte
126
<center>JEAN-DENIS MALCLES</center>Andrea del Sarto : maquette de décor.
(1968).
( AMM 30 F i 36 ).
L'opéra de Daniel Lesur (1908- 2002), d'après le drame en 3 actes d'Alfred de Musset (1833) est présenté à Marseille en janvier 1969 en création mondiale. Artiste aux talents multiples qui a travaillé comme décorateur ou affichiste pour le théâtre , le cinéma ou l'opéra, Jean Denis Malclès (1912-2002) en assure la conception des costumes et des décors.
JEAN-DENIS MALCLES
Andrea del Sarto : maquette de décor. (1968). ( AMM 30 F i 36 ). L'opéra de Daniel Lesur (1908- 2002), d'après le drame en 3 actes d'Alfred de Musset (1833) est présenté à Marseille en janvier 1969 en création mondiale. Artiste aux talents multiples qui a travaillé comme décorateur ou affichiste pour le théâtre , le cinéma ou l'opéra, Jean Denis Malclès (1912-2002) en assure la conception des costumes et des décors.
127
<center>Henri- Raymond Fost.</center>Le corsaire noir (Yvain) : maquette du cadre et rideau de scène. . ( AMM 30 Fi 51 ) Débutant comme collaborateur de Jenny Carré, la célèbre costumière des années folles, Henri Raymond Fost (1905-1970) s'illustre lui aussi dans la conception de costumes et décors d'opérette, devenant incontournable dans les années 1940 1950
Henri- Raymond Fost.
Le corsaire noir (Yvain) : maquette du cadre et rideau de scène. . ( AMM 30 Fi 51 ) Débutant comme collaborateur de Jenny Carré, la célèbre costumière des années folles, Henri Raymond Fost (1905-1970) s'illustre lui aussi dans la conception de costumes et décors d'opérette, devenant incontournable dans les années 1940 1950
128
<center>Henri- Raymond Fost.</center>Le corsaire noir : maquette de décor, l’abbaye.
( AMM 30 F i 51 ).
Henri- Raymond Fost.
Le corsaire noir : maquette de décor, l’abbaye. ( AMM 30 F i 51 ).
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<center>Henri- Raymond Fost</center>Le corsaire noir (Yvain) : maquette de costumes. ( AMM 30 Fi 51 ).
Henri- Raymond Fost
Le corsaire noir (Yvain) : maquette de costumes. ( AMM 30 Fi 51 ).
130
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>Costume de d’Elisabeth. Tannhäuser. Acte II
1983
(coll. Opéra de Marseille)
JEAN-NOËL LAVESVRE
Costume de d’Elisabeth. Tannhäuser. Acte II 1983 (coll. Opéra de Marseille)
131
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>Costume de Vénus. Tannhäuser. Acte II
1983
(coll. Opéra de Marseille)
JEAN-NOËL LAVESVRE
Costume de Vénus. Tannhäuser. Acte II 1983 (coll. Opéra de Marseille)
132
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>Costume de Wolfram. Tannhäuser. Acte II
1983
JEAN-NOËL LAVESVRE
Costume de Wolfram. Tannhäuser. Acte II 1983
133
<center>Lulu.</center>
Lulu.
134
<center>Programme de Carmen.</center>1962.
Programme de Carmen.
1962.
135
<center>Bernard Buffet</center>Costume de Carmen : Carmen. 1962. 
(coll. Opéra de Marseille)
Bernard Buffet
Costume de Carmen : Carmen. 1962. (coll. Opéra de Marseille)
136
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>Costume de Dulcinée. Don Quichotte. 1er tableau.
1986.
(coll. Opéra de Marseille)
JEAN-NOËL LAVESVRE
Costume de Dulcinée. Don Quichotte. 1er tableau. 1986. (coll. Opéra de Marseille)
137
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>Costume de Violetta. La Traviata. 3ème tableau
1983
(coll. Opéra de Marseille)
JEAN-NOËL LAVESVRE
Costume de Violetta. La Traviata. 3ème tableau 1983 (coll. Opéra de Marseille)
138
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>La Traviata (Verdi ) : maquette de costumes. Alfredo et Violetta
1983
(AMM 30 f i 73)
JEAN-NOËL LAVESVRE
La Traviata (Verdi ) : maquette de costumes. Alfredo et Violetta 1983 (AMM 30 f i 73)
139
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>La Traviata( Verdi ) : maquette de décor, le jardin.
1983.
(AMM 30 fi 73).

Sculpteur et peintre de formation. Jean-Noël Lavesvre (né en 1946) se tourne vers la création de costumes et décors dès 1982 pour l’Opéra de Marseille pour lequel il travaille sur une douzaine de productions jusqu’en 2003.
JEAN-NOËL LAVESVRE
La Traviata( Verdi ) : maquette de décor, le jardin. 1983. (AMM 30 fi 73). Sculpteur et peintre de formation. Jean-Noël Lavesvre (né en 1946) se tourne vers la création de costumes et décors dès 1982 pour l’Opéra de Marseille pour lequel il travaille sur une douzaine de productions jusqu’en 2003.
140
<center>JEAN-NOËL LAVESVRE</center>La Traviata( Verdi ) : maquette de décor, 3éme tableau
1983
(AMM 30 fi 73)
JEAN-NOËL LAVESVRE
La Traviata( Verdi ) : maquette de décor, 3éme tableau 1983 (AMM 30 fi 73)
141
<center>La Gioconda ( Ponchielli ) : affiche dédicacée</center>[1967]
( AMM. 30 fi 33 ).
Les Archives de Marseille conservent de nombreuses affiches des spectacles donnés à l’Opéra entrées soit par versements (en série W), soit dons les fonds privés (série II). Certaines sont dédicacées, comme ici avec une dédicace à Guy Benucci metteur en scène de cette Gioconda dans laquelle la soprano d’origine marseillaise, Régine Crespin s’illustre en octobre 1967 dans le rôle-titre.
La Gioconda ( Ponchielli ) : affiche dédicacée
[1967] ( AMM. 30 fi 33 ). Les Archives de Marseille conservent de nombreuses affiches des spectacles donnés à l’Opéra entrées soit par versements (en série W), soit dons les fonds privés (série II). Certaines sont dédicacées, comme ici avec une dédicace à Guy Benucci metteur en scène de cette Gioconda dans laquelle la soprano d’origine marseillaise, Régine Crespin s’illustre en octobre 1967 dans le rôle-titre.
142
<center>Vincent Roux.</center>Affiche pour le Barbier de Séville, dédicacée à Jean Robert Caïn. 1968. (AMM 302 fi REC 22)
Vincent Roux.
Affiche pour le Barbier de Séville, dédicacée à Jean Robert Caïn. 1968. (AMM 302 fi REC 22)
143
<center>DANIEL LOURADOUR</center>Faust ( Gounod ) : maquette de décor, la prison
1982
( AMM. 30 f i 70 )
Artiste-peintre. Daniel Louradour ( 1930-2007 ) a créé de nombreux décors et costumes pour le théâtre, le cinéma et l’opéra.
DANIEL LOURADOUR
Faust ( Gounod ) : maquette de décor, la prison 1982 ( AMM. 30 f i 70 ) Artiste-peintre. Daniel Louradour ( 1930-2007 ) a créé de nombreux décors et costumes pour le théâtre, le cinéma et l’opéra.
144
<center>DANIEL LOURADOUR</center>Faust ( Gounod ) : maquette de décor, le jardin.
1982
( AMM. 30 f i 70
DANIEL LOURADOUR
Faust ( Gounod ) : maquette de décor, le jardin. 1982 ( AMM. 30 f i 70
145
<center>Cariatides rue Francis Davso.</center>Dans la rue Francis-Davso, cet immeuble de 1850, qui est l'œuvre de l’architecte Victor Vié, est ramaquable par ses deux cariatides. Après le départ du journal Le Provençal, des destructions seront alors commises et le balcon manque de disparaître. L’intervention de l’Atelier du patrimoine sauve les deux niveaux en maçonnerie ancienne de trois travées et les décors sculptés. La reconstruction pour du logement à partir de 1979 voit trois niveaux modernes surmonter les deux niveaux anciens, dénaturant complètement la volumétrie originale.
Cariatides rue Francis Davso.
Dans la rue Francis-Davso, cet immeuble de 1850, qui est l'œuvre de l’architecte Victor Vié, est ramaquable par ses deux cariatides. Après le départ du journal Le Provençal, des destructions seront alors commises et le balcon manque de disparaître. L’intervention de l’Atelier du patrimoine sauve les deux niveaux en maçonnerie ancienne de trois travées et les décors sculptés. La reconstruction pour du logement à partir de 1979 voit trois niveaux modernes surmonter les deux niveaux anciens, dénaturant complètement la volumétrie originale.
146
<center>Cariatides rue Francis Davso.</center>Occupée depuis le XVIIIe siècle aux abords de l’ancien arsenal des galères, cette parcelle est chargée d’histoire. C'est vers 1730 qu'a été installée dans cet immeuble
Cariatides rue Francis Davso.
Occupée depuis le XVIIIe siècle aux abords de l’ancien arsenal des galères, cette parcelle est chargée d’histoire. C'est vers 1730 qu'a été installée dans cet immeuble "l'Auberge de la Rose". Doté d'une bonne réputation, cet établissement recevait tous les grands personnages de passage à Marseille. En 1822, une salle de divertissement et de danse appelée le Wauxhall s’y installe, qui devient en 1843 le Café des variétés, dédié à la chanson et à la pantomime.
147
<center>Cariatides rue Francis Davso.</center>C’est en 1869 que prend place L’Alhambra lyrique et mimique, une grande salle de spectacles avec des arcades en rez-de-chaussée et ce fameux balcon aux cariatides encadrées de décors floraux et surmonté d’une lyre, un ensemble que l’on doit à Victor Vié.  En 1876, Clovis Hugues y installe le journal La Nouvelle République qui devient en 1880 Le Petit Provençal, que conquiert par la force Gaston Defferre à la Libération, et Le Provençal en 1944 qui y restera jusqu’en 1974.
Cariatides rue Francis Davso.
C’est en 1869 que prend place L’Alhambra lyrique et mimique, une grande salle de spectacles avec des arcades en rez-de-chaussée et ce fameux balcon aux cariatides encadrées de décors floraux et surmonté d’une lyre, un ensemble que l’on doit à Victor Vié. En 1876, Clovis Hugues y installe le journal La Nouvelle République qui devient en 1880 Le Petit Provençal, que conquiert par la force Gaston Defferre à la Libération, et Le Provençal en 1944 qui y restera jusqu’en 1974.
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<center>Cariatides rue Francis Davso.</center>
Cariatides rue Francis Davso.
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<center>La Maison des Associations.</center>La décoration de l’Immobilière des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse (aujourd’hui Cité des Associations) est due à Louis Botinelly en 1952, pour les douze tableautins de l’entrée qui illustrent les métiers du bâtiment, à Chateliet, pour les céramiques et mosaïques du grand hall d’entrée et à Antoine Sartorio, pour le bas-relief de la salle de conférence
La Maison des Associations.
La décoration de l’Immobilière des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse (aujourd’hui Cité des Associations) est due à Louis Botinelly en 1952, pour les douze tableautins de l’entrée qui illustrent les métiers du bâtiment, à Chateliet, pour les céramiques et mosaïques du grand hall d’entrée et à Antoine Sartorio, pour le bas-relief de la salle de conférence
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<center>La Maison des Associations.</center>Quasiment invisibles de l’extérieur, les douze reliefs s’alignent les uns après les autres sur l’intrados de l’entrée. Ces bas-reliefs carrés ont été réalisés en 1952. Ils représentent des travailleurs du bâtiment en action. Toujours par deux, ils sont reconnaissables à leurs grosses chaussures, leurs chemises aux manches retroussées et leurs muscles saillants.
La Maison des Associations.
Quasiment invisibles de l’extérieur, les douze reliefs s’alignent les uns après les autres sur l’intrados de l’entrée. Ces bas-reliefs carrés ont été réalisés en 1952. Ils représentent des travailleurs du bâtiment en action. Toujours par deux, ils sont reconnaissables à leurs grosses chaussures, leurs chemises aux manches retroussées et leurs muscles saillants.
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<center>La Maison des Associations.</center>Sur la partie gauche. L
La Maison des Associations.
Sur la partie gauche. L"architecte.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les terrassiers.
La Maison des Associations.
Les terrassiers.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les bétonneurs.
La Maison des Associations.
Les bétonneurs.
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<center>La Maison des Associations.</center>Au plafond.
La Maison des Associations.
Au plafond.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les charpentiers.
La Maison des Associations.
Les charpentiers.
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<center>La Maison des Associations.</center><center>La Maison des Associations.</center> Les forgerons.
La Maison des Associations.
La Maison des Associations.
Les forgerons.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les tailleurs de pierres.
La Maison des Associations.
Les tailleurs de pierres.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les menuisiers.
La Maison des Associations.
Les menuisiers.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les peintres en bâtiment.
La Maison des Associations.
Les peintres en bâtiment.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les plombiers.
La Maison des Associations.
Les plombiers.
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<center>La Maison des Associations.</center>A droite.
La Maison des Associations.
A droite.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les électriciens.
La Maison des Associations.
Les électriciens.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les sculpteurs. L’artiste fait figurer deux de ses œuvres antérieures dans ce panneau : le buste de La France (Salon de 1950, n°1848) et La Camargue, qui se trouve à la rue de la Loge au-dessus de la porte du n°24.
La Maison des Associations.
Les sculpteurs. L’artiste fait figurer deux de ses œuvres antérieures dans ce panneau : le buste de La France (Salon de 1950, n°1848) et La Camargue, qui se trouve à la rue de la Loge au-dessus de la porte du n°24.
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<center>La Maison des Associations.</center>Les maçons.
La Maison des Associations.
Les maçons.
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<center>La Maison des Associations.</center>Dans le grand hall d’entrée, la création de Chateliet, céramiques et mosaïques réalisées dans les ateliers de la PROCERAM.
La Maison des Associations.
Dans le grand hall d’entrée, la création de Chateliet, céramiques et mosaïques réalisées dans les ateliers de la PROCERAM.
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<center>La Maison des Associations.</center>Du côté droit, le Rhône ou la Durance, donc l'eau douce, du côté gauche, la mer, donc l'eau salée, et au milieu la Camargue.
La Maison des Associations.
Du côté droit, le Rhône ou la Durance, donc l'eau douce, du côté gauche, la mer, donc l'eau salée, et au milieu la Camargue.
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<center>La Maison des Associations.</center>Le blason de Marseille, des représentations de monuments et de la musique, le blason d'Arles.
La Maison des Associations.
Le blason de Marseille, des représentations de monuments et de la musique, le blason d'Arles.
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<center>La Maison des Associations.</center>Le blason de Salon, des représentations symbolisants les activités de la Provence et un des blasons d'Avignon.
La Maison des Associations.
Le blason de Salon, des représentations symbolisants les activités de la Provence et un des blasons d'Avignon.
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<center>La Maison des Associations.</center>La verrière.
La Maison des Associations.
La verrière.
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<center>La Maison des Associations.</center>Bas-relief d'Antoine Sartorio mettant en scène un architecte et les travaux liés au bâtiment sur fond de plans déployés et d'édifices de référence sous le titre « le Bâtiment écriture vivante d'un peuple ».
La Maison des Associations.
Bas-relief d'Antoine Sartorio mettant en scène un architecte et les travaux liés au bâtiment sur fond de plans déployés et d'édifices de référence sous le titre « le Bâtiment écriture vivante d'un peuple ».
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<center>La Maison des Associations.</center>Le clocher de l'église du Raincy. Le sculteur et le menuisier.
La Maison des Associations.
Le clocher de l'église du Raincy. Le sculteur et le menuisier.
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<center>La Maison des Associations.</center>Stade de Lyon (stade Gerland). L'architecte.
La Maison des Associations.
Stade de Lyon (stade Gerland). L'architecte.
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<center>La Maison des Associations.</center>Le Palais de Chaillot. L'architecte.
La Maison des Associations.
Le Palais de Chaillot. L'architecte.
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<center>La Maison des Associations.</center>L'entrée du tunnel du Rove. Le ,maçon et le tailleur de pierres.
La Maison des Associations.
L'entrée du tunnel du Rove. Le ,maçon et le tailleur de pierres.
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