Quartier du Panier
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Place Sadi Carnot.
En face, l'îlot 10 ne reçut de construction qu'à la reprise des premières années du XXe siècle. Ancien hôtel Regina construit par les Messageries Maritimes en 1908-1910 pour les voyageurs en partance pour les autres continents. Cet hôtel cessa son activité dans les annérs 1930.
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Place Sadi Carnot.
Cet hôtel cessa son activité dans les annérs 1930. Au premier étage, sous le balcon central, on peut voir deux licornes, emblèmes des Messageries Impériales, créées à Marseille en 1851.
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Place Sadi Carnot.
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Place Sadi Carnot.
Le premier chemin pour monter au Panier : à droite de l'ancien hôtel Régina, deux escaliers, situés de chaque côté, contre le mur du fond, permettent d'accéder au Panier.
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Place Sadi Carnot.
Escalier de gauche.
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Place Sadi Carnot.
Escalier de droite.
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Place Sadi Carnot.
En haut de l'escalier, la rue Fontaine Neuve.
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Passage de Lorette.
Deuxième accès. De l'arrêt de tram, en empruntant sur quelques dizaines de mètres la rue de la République, on arrive au passage de Lorette.
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Passage de Lorette.
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Passage de Lorette.
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Passage de Lorette.
Au milieu du passage, le passage des Folies Bergères. Dans les dernières années du XIXe siècle, il y avait un théâtre qui portait ce nom.
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Passage de Lorette.
Au milieu du passage, le passage des Folies Bergères.
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Passage de Lorette.
Les escaliers débouchent dans la rue Montbrion.
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Passage de Lorette.
Le haut du passage, en face de la rue de Lorette.
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Rue Delui.
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Rue Delui.
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Rue de Lorette.
A gauche, rue Guintrand.
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Rue Guintrand.
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Rue de Lorette.
Au milieu du XIVe siècle, elle s’appelait la ue Cavaillon. C'était le nom de toute la ville haute, de la Major aux Grands Carmes. C'est la francisation de couaillon, la couaille, la couvée, c'est-à-dire le lieu où se tenarit le marché à la volaille. Sous la révolution, on la baptisa rue de la Concorde.
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Rue de Lorette.
A droite, rue Trigance. A gauche, la place de Lorette.
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Rue Trigance.
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Rue du Bon Jésus.
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Rue du Bon Jésus.
Ainsi nommée à cause de la chapelle du Bon-Jésus, pénitents bourras, puis pénitents noirs.
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Rue du Bon Jésus.
A gaucge, la chapelle du Bon-Jésus, pénitents bourras, puis pénitents noirs.
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Chapelle du Bon Jésus.
La confrérie des bourras est fondée en 1591. Ils s'occupaient de la mise en terre des cadavres des suppliciés, des forçats morts à l'hôpital des Galères.
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Chapelle du Bon Jésus.
Edifiée en 1597 la chapelle servit longtemps de siège à la confrérie du Très Saint et Très Auguste Nom de Jésus, l'une des confraternités les plus dévotes et les plus actives de la ville. La principale œuvre de miséricorde de ces pénitents qu'on appelait aussi "Bourras", à cause de leur robe de grosse toile cordée ou bure, consistait à consoler dans la prison les condamnés à mort, à les assister dans leurs derniers moments et à ensevelir leurs corps en terre bénite. Cette confrérie faisait partie de l'ensemble rattaché au couvent des Trinitaires
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Chapelle du Bon Jésus.
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Chapelle du Bon Jésus.
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Chapelle du Bon Jésus.
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Rue du Bon Jésus.
Au fond, la rue des Cordelles.
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Place de Lorette.
En 1200, une maison, du nom de St Jacques de l'Epée, est construite pour y loger les pélerins. Au XVIe siècle, ce couvent est appelé Notre-Dame-de-Lorette, démoli en 1786-1787.
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Place de Lorette.
Au 17 de la rue de Lorette est né et mort Pierre de Libertat, un des assassins de Charles de Cazaux, ce qui permit à Henri IV de prendre pied dans Marseille.
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Rue du Petit Puits.
Un puits s'y trouvait en son milieu.
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Rue du Petit Puits.
Legs de Jean Martin aux Hospices Civils de Marseille. Jean Martin était un négociant et un homme de bien qui fonda le sanatorium de la Corniche. A sa mort, il le céda, ainsi que plusieurs immeubles, aux Hospices Civils.
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Rue des Mauvestis
Mauvestis : mal vêtus.
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Place des Pistoles.
Ainsi appelée car on y avait trouvé des pistoles au fond d'un puits. De récentes fouilles archéologiques y ont révélé les traces d'habitations qui sont sans doute les plus anciennes de la ville grecque.
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Place des Pistoles.
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La Vieille Charité.
Puits grec trouvé sous une maison romaine, et qui se trouve à l'entrée de la Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
En 1670, une association caritative au sein du Conseil des Echevins confie à Pierre Puget, architecte du roi et enfant du quartier, la réalisation d'une œuvre hospitalière pour accueillir les mendiants et les pauvres. En effet, au XVIIe siècle, Marseille, cité portuaire en pleine expansion, voit affluer par voie de terre et de mer, une population d'indigents et de miséreux désertant les campagnes ou arrivant par bateau, tenaillés par les guerres, les mauvaises récoltes, la faim ou l'absence de travail. La ville médiévale ne peut accueillir ces "gueux" : elle est surpeuplée, exiguë. Le phénomène n'est pas unique à Marseille mais atteint toutes les grandes villes. Pour surmonter cela, les échevins marseillais vont, conformément aux instructions royales, prendre une série de mesures répressives visant à expulser ceux qui demandent l'aumône, cette foule de gens "incommodes" et "hideux".
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La Vieille Charité.
Mais devant l'insuccès de ces mesures, le Conseil de Ville décide de "renfermer dans un lieu propre et choisi les pauvres natifs de Marseille". Nous sommes en 1640, la ville devient propriétaire d'un terrain situé près de la Cathédrale (Vieille Major) sur le versant nord de la butte des Moulins, dans un quartier déjà à vocation hospitalière (Hôpital du St Esprit, Couvent du Refuge...). Le projet piétine et c'est seulement en 1671 qu'est posée la première pierre de ce qui sera une des plus belles réalisations architecturales de Pierre Puget. Le chantier s'arrête en 1745 à cause de lenteurs administratives et de problèmes financiers (le bâtiment est construit à partir de dons) L'ensemble ne prendra sa forme définitive qu'en 1749.
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La Vieille Charité.
Au centre de la cour, la chapelle construite entre 1679 et 1707 est l'œuvre d'architecture la plus remarquable que Pierre Puget ait pu réaliser dans sa ville natale. Cette chapelle à coupole ovale est le parfait exemple du pur baroque italien. A l'origine grandiose, le projet de l'artiste fut restreint par les recteurs qui le trouvaient trop coûteux : il prévoyait une nef plus longue qui impliquait d'importants achats de terrains. Pierre Puget passa d'un plan allongé en croix latine à un projet ramassé en rotonde.
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La Vieille Charité.
L'ensemble ne prendra sa forme définitive qu'en 1749. Il est bâti en pierre rose et jaune de la carrière de La Couronne (petite localité au nord de Marseille), déjà exploitée à l'époque grecque. Il se compose de 4 ailes de bâtiments fermés sur l'extérieur et ouverts par une galerie à trois niveaux sur une cour rectangulaire intérieure de 82 m de long et 45 m de large. Chacun des étages est percé par les arcades d'une galerie intérieure.
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La Vieille Charité.
L'élévation à trois niveaux rythme également la vie à l'intérieur de l'édifice en desservant de vastes espaces collectifs de travail et de vie (dortoirs et réfectoires), éclairés autrefois par des fenêtres munies de barreaux du côté de la rue. Une première restauration sous le Second Empire a fait disparaître les cloisonnements qui isolaient les femmes des hommes.
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La Vieille Charité.
La façade actuelle, laissée en attente depuis le XVIIIe siècle date de 1863. On remarquera l'allure classique donnée au portique dont le fronton, dans un style second empire, reprend le thème de la Charité accueillant les enfants indigents, entourée des deux pélicans nourrissant leurs petits.
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La Vieille Charité.
Pendant plus d'un siècle, la Charité a accueilli ses "gueux". Des ateliers fournissaient du travail à la "famille" (les pensionnaires) tenue de suivre les enterrements des recteurs et des bienfaiteurs. Les enfants y apprenaient à lire et à écrire, puis étaient placés par les recteurs comme mousses, servantes ou apprentis. Après la Révolution et jusqu'à la fin du XIXe siècle, la Charité devint un hospice réservé aux vieillards et aux enfants. En 1905, le bâtiment fut occupé par l'armée et servira plus tard de logement social. Au début des années 1940,1'architecte Le Corbusier, remarque l'édifice et dénonce son état d'abandon.
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La Vieille Charité.
La chapelle et sa coupole ovoïde de Pierre Puget.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
La Vieille Charité et la chapelle Pierre Puget.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
Ecusson aux armes de l'hôpital de la Charité, avec le pélican qui nourrit ses petits.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
Sur les façades intérieures, les clés des tirants en forme de chiffres indiquent selon la tradition marseillaise de l'époque, les tranches successives de construction.
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La Vieille Charité.
A gauche, en entrant. 1735.
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La Vieille Charité.
A gauche, au fond, sur le côté. 1701.
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La Vieille Charité.
Coin gauche de la façade du fond.
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La Vieille Charité.
Partie gauche de la façade du fond. 1674.
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La Vieille Charité.
Partie droite de la façade du fond. 1676.
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La Vieille Charité.
Coin droit de la façade du fond.
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La Vieille Charité.
A droite, au fond, sur le côté. 1707.
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La Vieille Charité.
A droite, en entrant. 1749.
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La Vieille Charité.
La coupole ovoïde, remarquable par sa légèreté, est percée de nombreuses ouvertures permettant à la lumière de pénétrer à flots à l'intérieur de l'édifice.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
Le problème était d'éviter toute promiscuité, lors des offices, entre les miséreux d'une part, les recteurs et autres bienfaiteurs de l'œuvre d'autre part. A défaut de nef, Puget proposa donc de construire un atrium qu'il divisa en deux par un plancher et organisa tout un jeu de couloirs et d'escaliers dérobés.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
La coupole ovoïde.
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La Vieille Charité.
La coupole ovoïde.
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La Vieille Charité.
La coupole ovoïde.
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La Vieille Charité.
La coupole ovoïde.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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La Vieille Charité.
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Dôme de la Cathédrale.
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Tour des Trinitaires.
A droite de la Vieille Charité. La Tour de l'ancien couvent des Trinitaires correspond à la partie encore visible du clocher que firent construire les Révérends Pères Trinitaires pour leur église, dans le dernier tiers du XVIIe siècle. L'Ordre des Trinitaires fut fondé par St Jean de Matha en 1199 et avait pour but le rachat et la Rédemption des chrétiens enlevés par les pirates barbaresques lors d'attaques en Méditerranée et réduits en esclavage.
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Tour des Trinitaires.
Dès le début du XIIIe, Jean de Matha choisit Marseille qui commerçait beaucoup avec l'Afrique du Nord pour y établir une des principales maisons de l'Ordre située près de l'actuelle place de la Joliette. Au XVIe siècle les Trinitaires décident de quitter ce couvent et d'en reconstruire un autre. C'est Mathieu Portai qui réalise en 1700 le grand clocher dont cette tour est le seul vestige. Son élévation est composée d'un niveau de soubassement et de trois niveaux, de hauteurs différentes, marqués par des bandeaux filants en pierre de taille de la Couronne.
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Tour des Trinitaires.
Une fois délivrés, les anciens captifs venaient déposer leurs chaînes dans la chapelle située au sous-sol nommée Notre-Dame du Bon Remède. Cette appellation est une déformation du mot latin "redimere" qui signifie "racheter". Les façades présentent des ouvertures dont les plus accessibles ont été murées par mesure de sécurité.
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Tour des Trinitaires.
Bas relief aux guerriers, pierre de remploi.
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Rue Puits du Denier.
Elle doit son nom au fait que, sous l'Ancien Régime, un habitant y avait fait construire un puits et faisait payer chaque cruche d'eau 1 denier.
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Rue du Bouleau.
En 1780 elle se nommait encore rue du Bourreau car c'est là où l'exécuteur local des hautes œuvres avait sa résidences. Les riverains ont demandé que cette voie change de nom.
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Rue du Refuge.
Du nom de la "Maison du refuge", créée au XVIIe siècle, lieu de détention des femmes de mauvaise vie. Elles y entraient par la rue du Déshonneur (aujourd'hui rue des Honneurs par déformation) et en ressortaient une fois remises dans le droit chemin par la rue des Repenties. La discipline était telle que la maison fut surnommée "La galère" : chaque détenue se faisait couper les cheveux car, selon le règlement, ils étaient "les cordes par lesquels le diable les tenait captives".
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Rue du Refuge.
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Rue des Honneurs.
Anciennement rue du Déshonneur. Du temps où le refuge des filles de mauvaise vie était en activité, ces dernières entraient par le côté nord du bâtiment, rue du Déshonneur, et en ressortaient plus tard à l'opposé, rue des Repenties. Les habitants demandèrent la modification du nom.
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Rue des Honneurs.
Photo de 2013.
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Rue des Honneurs.
Photo de 2023.
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Rue Michel Salvarelli.
Ex rue Saint-Joseph, doit son nom à l'hôpital, ouvert en 1821, dans les dépendances du refuge. Portail de l'ancien couvent. Michel Salvarelli est un FTPF, mort en 1944, lors de l'explosion d'un char piégé.
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Rue du Refuge.
Portail de l'ancien couvent, surmontée d'une niche où devait se trouver une statue de Saint Joseph.
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Le couvent du refuge.
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Le couvent du refuge.
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Le couvent du refuge.
C'est aujourd'hui un lieu d'échanges et de culture.
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Le couvent du refuge.
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Le couvent du refuge
Cour intérieure.
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Le couvent du refuge.
Cour intérieure.
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Le couvent du refuge
Cour intérieure.
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Place du Refuge.
Photo de 2013.
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Place du Refuge.
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Rue du Refuge.
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Place du Refuge.
Photo de 2023.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Place du Refuge.
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Rue du Refuge.
Angle avec la rue des Repenties.
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Rue des Repenties.
Rue des Regrets pendant la Révolution, elle est située au sud de l'ancien Couvent du Refuge qui accueillait les "femmes de mauvaise vie" qui, revenues à des mœurs plus correctes, sortaient du couvent par la rue des Repenties.
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Rue des Repenties.
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Rue du Refuge.
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Rue du Refuge.
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Rue du Refuge.
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Rue Fontaine de Caylus.
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Rue Fontaine de Caylus.
L'origine du nom "Caylus" est incertaine ; il s'agirait d'une famille appelée Caylus ou Calus qui aurait aménagé une fontaine pourvoyant en eau tout le voisinage.
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Rue Fontaine de Caylus.
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Rue Fontaine de Caylus.
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Rue Fontaine de Caylus.
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Rue Fontaine de Caylus.
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Rue Porte Baussenque
Photo de 2013.
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Rue Porte Baussenque.
Photo de 2023.
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Rue Porte Baussenque
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Rue Puits de Baussenque.
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Rue Puits Baussenque
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Rue Puits de Baussenque.
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Rue Puits de Baussenque.
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Rue Puits de Baussenque.
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Rue Puits de Baussenque.
Au fond, rue Porte de Baussenque.
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Rue Baussenque.
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Rue Baussenque.
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Rue Baussenque.
Les possession de la famille des Baux-de-Provence s'appelle Terre de Beaussenque ; il est donc probable qu'il y ait une certaine relation avec cette rue de Marseille, mais rien n'est sûr.
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Rue Baussenque.
Les possession de la famille des Baux-de-Provence s'appelle Terre de Beaussenque ; il est donc probable qu'il y ait une certaine relation avec cette rue de Marseille, mais rien n'est sûr.
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Rue Baussenque.
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Rue du Panier.
Ancienne rue Subeirane ("principale"), la rue du Panier, éponyme du plus vieux quartier de Marseille qu'elle traverse d'ouest en est, doit probablement son nom à la présence attestée dans le bulletin municipal de 1683 (mais sûrement bien antérieure) d9une auberge-cabaret à l'enseigne du "Logis du panier", qui aurait aussi décidé de l'appellation générale du quartier.
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Rue du Panier.
Dans un titre municipal de 1683, il est question du Logis du Panier, auberge dont un panier était suspendu à l'entrée, ce qui donna le nom à la rue, et par la suite à tout le quartier. Au 41, porte avec, en clé de voûte, une tête de Turc.
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Rue du Panier.
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Place des Treize Cantons.
Au XVIIe siècle, un suisse établit une auberge à un carrefour, près de la Major. Il l'appelle "Auberge des treize cantons"; cette auberge aurait été une des meilleures de Marseille et pour lui donner plus de panache le propriétaire la transportera sur le Cours Belsunce en 1712. Le carrefour près de la Major a conservé néanmoins le nom de "Treize Cantons"; Casanova descendit dans cette auberge et en fit par la suite éloge dans ses écrits.
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Place des Treize Cantons.
Quelques années plus tard, en 1716, on avait oublié l'origine suisse de la place des Treize Cantons. On crut que canton était le mot provençal "cantoun", et on lui donna sa traduction française, la "Place des treize coins".
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Place des Treize Cantons.
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Place des Treize Cantons.
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Impasse Ste Françoise.
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Impasse Ste Françoise.
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Impasse Ste Françoise.
Se trouvait ici une petite chapelle en bois. Les messes s’y sont arrêtées dans les années 90 avec le décès du prêtre Pierre Saisse.
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Rue du Petit Puits.
Au milieu se trouvait un puits que l'administration municipale fit combler car il gênait la circulation et des personnes s'y étaient noyées. L'architecte et sculpteur Pierre Puget y est né le 16 Octobre 1620.
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Rue du Petit Puits.
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Rue du Petit Puits.
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Rue du Petit Puits.
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Rue du Petit Puits.
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Rue du Petit Puits.
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Rue du Petit Puits.
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Rue Ballard.
C'est le nom de Rostand Ballard originaire de Manosque, venu à Marseille en 1549. C'était un commerçant bas-alpin, créancier de sa ville adoptive. Le peuple donne le nom à la rue qu'il habite.
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Rue Ste Françoise.
Auparavant rue des Orphelines. S'y trouvait un hôpital fondé en 1774 pour les filles orphelines, puis hôpital pour les cholériques en 1832, connu sous le nom d'hôpital Ste Françoise, sainte native de Rome qui y soulageait la souffrance de ses semblables pendant la peste de 1414.
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Rue Ste Françoise.
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Rue des Repenties.
On peut redescendre vers la Cathédrale.
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Rue Ste Françoise.
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Rue Ste Françoise.
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Rue Ste Françoise.
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Montée des Accoules.
A droite, arrive la rue du Refuge. Nnstallés à Marseille depuis le début du XVIIe siècle, les Jésuites fondent en 1628 la résidence Sainte-Croix sur le roc des moulins dominant la ville et la mer. Cette résidence, constituée au départ d'un jardin et d'une maison, s'enrichit de la construction d'une église (1633-1699). En 1702, ils construisent cet édifice dans lequel ils installèrent, grâce à l’appui de Pierre Gassendi (mathématicien, philosophe, théologien et astronome), un observatoire dirigé par le père Antoine Laval. Le plan du bâtiment central est traditionnellement attribué à ce dernier, qui sera le premier directeur de l'observatoire.
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Montée des Accoules.
Jusqu'en 1762, date de leur expulsion de France sur décret royal, les Jésuites vont y exercer leurs talents d'astronomes. Les pères Laval et Feuillée marquent leur siècle par leurs observations. Grands voyageurs, ils ramèneront également des descriptions scientifiques des pays visités et appliqueront leurs connaissances à l'hydrographie et la cartographie.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
Devenu ensuite observatoire royal de la Marine, le lieu continuera de briller par ses directeurs et ses savants, dont Jean-Louis Pons, concierge de l'observatoire, qui, formé par son illustre directeur St Jacques de Sylvabelle, deviendra astronome et observateur de comètes dans les années 1810 (il en découvre 37). Il finira sa carrière comme directeur de l'observatoire de Florence. Les recherches menées à l'observatoire de Marseille, de réputation européenne, permettront également d'améliorer la navigation et la géographie. En 1863, l'observatoire sera transféré sur les hauteurs du plateau Longchamp.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
En 1762, l'ensemble du bâtiment devient propriété d'Etat. En 1780, l’Académie des Sciences Arts et Belles Lettres de Marseille se voit attribuer une aile de l’Observatoire comme nouveau siège. Pour ce faire, il doit subir quelques remaniements afin d'accueillir tous les académiciens.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
C'est Esprit-Joseph Brun, architecte du Château Borély, qui offrira les plans de la salle d'une rareté audacieuse, une pièce à colonnes surmontée d'une voûte plate appareillée dans une chaude veine jaune de pierre de la Couronne (1781 - 1783).
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
Dissoute par décret révolutionnaire en 1793, l'académie quitte les lieux. Une école d'hydrographie prend sa place. Les sœurs de Saint-Vincent de Paul desservant l'hospice de la Miséricorde y dirigent un orphelinat au moins jusqu'en 1877. Puis le bâtiment devient une école jusqu'à aujourd'hui. Dans les années 80, le lieu est reconsidéré et une restauration est menée par la Ville jusqu'en 1991. Elle rend à la salle sa qualité architecturale initiale et la sépare de l'école dans laquelle elle est implantée.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
L'équipe du Préau des Accoules propose aux jeunes visiteurs des expositions ludiques pour une approche originale de l'objet d'art. Elle y invente, dans le respect des oeuvres, mise-en-scènes, outils et parcours pédagogiques à chaque fois renouvelés. Elle propose des animations et des ateliers (sur inscription) aux groupes et aux particuliers. Les expositions sont enrichies de manifestations diverses, concerts, spectacles, rencontres...
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
La programmation, axée principalement sur la découverte du riche patrimoine des musées de Marseille, aborde des thèmes très variés :archéologie, beaux-arts, cultures d'Afrique et d'Amérique, patrimoine régional, histoire, photographie, art contemporain...
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
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Le préau des Accoules, ancienne salle de l'Académie.
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Rue Fonderie Vieille.
Les bâtiments construits-au cours du XVIIIe siècle aux alentours et le long de la rue Fonderie Vieille abritent de nombreuses et actives congrégations et confréries.
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Rue Fonderie Vieille.
Sur la plaque, on peut lire les noms des premiers fondeurs de 1557 à 1654. On peut lire aussi l'inscription : "Les fondeurs de la région méditerranéenne, successeurs de la corporation des maîtres fondeurs de Marseille, ont apposé cette plaque à l'emplacement même où se trouvait au XVIIIe siècle une fonderie de canons appartenant au roi". 5 mai 1967.
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Rue Fonderie vieille
Sur la plaque du 5 mai 1967 on peut lire les noms des premiers fondeurs de 1557 à 1654. On peut lire aussi l'inscription : "Les fondeurs de la région méditerranéenne, successeurs de la corporation des maîtres fondeurs de Marseille, ont apposé cette plaque à l'emplacement même où se trouvait au XVIIIe siècle une fonderie de canons appartenant au roi."
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Rue Fonderie Vielle.
La Grande Miséricorde. En 1810, est organisé le bureau de bienfaisance dans le but de secourir à domicile "les pauvres honteux ayant occupé une situation dans le monde". Par la suite est ouverte la Petite Miséricorde, par les paroisses ; elle distribue, pendant l'hiver, des secours aux malheureux.
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Rue Fonderie vieille
La Grande Miséricorde.
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Rue Fontaine des Vents
Son appellation vient d'une fontaine située en plein vent, dans l'axe du vent venant de la mer. En face, la Montée des Accoules.
201
Rue des Ferrats.
Son nom vient d'un moulin Ferrat, qui se trouvait dans la commanderie Saint Jean et qui fut reconstuit ici suite au creusement de la tranchée qui sépara le fort de la ville.
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Place de Lenche.
Elle coïncide en partie avec le centre de la ville antique, c'est à cet endroit qu'était située l'agora des massaliotes. Elle fut ensuite appelée place St Sauveur du nom du couvent des religieuses de St Sauveur fondé à cet endroit par St Cassien au Ve siècle. La place de Lenche est sur la limite des destructions de la vieille ville pendant la seconde guerre mondiale.
203
Place de Lenche.
La partie sud, où se trouvait précisément le monastère St Sauveur a été détruite. C'est à ce monastère qu'appartenaient, dit-on, les religieuses surnommées "desnarado" qui, à l'exemple de leur abbesse, Ste Eusébie, se coupèrent le nez pour faire horreur aux Sarrazins et échapper ainsi à leur lubricité. Le couvent conserva son emplacement jusqu'au XVIIIe siècle et fut transféré, hors des remparts, dans la maison des religieuses de Ste Claire dites Récolettes. A gauche, le monument à Henri Tasso, maire de Marseille de 1935 à 1939. C'est sous son mandat que se produisit l'incendie des Nouvelles Galeries.
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Place de Lenche.
C'est au XVIe siècle que la place prend son nom actuel Place de Lenche. La famille Lenche, originaire de Corse, dès son établissement sur cette place conquit un rang avantageux et fit de brillantes alliances. Plusieurs de ses membres devinrent consuls : Thomas Lenche natif de Morsiglia (Corse), marin, s'installe à son compte à Marseille et crée la Compagnie du Corail.
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Place de Lenche.
Sur l'immeuble du fond, des balcons en ferronnerie du XVIIIe siècle.
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Place de Lenche.
Maison typique ; au rez-de-chaussée, le commerce et la porte d'entrée, puis l'entresol pour stocker la marchandise. L'étage noble avec de grandes fenêtres, puis l'étage d'habitation et au dernier, les chambres des domestiques.
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Place de Lenche.
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Place de Lenche.
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Place de Lenche.
Sous les escaliers se trouvent les caves St Sauveur. Les auteurs anciens ont désigné ce monument sous le nom de "Caves de St Sauveur", parce qu'il était enclavé dans les souterrains de l'Abbaye du même nom. C'est une construction en pierre de taille de couleur rougeâtre. Ces caves sont divisées en 7 salles. Ces caves sont considérées comme un monument antique intact avec, cependant, quelques adjonctions plus récentes. Selon plusieurs thèses, de nombreuses fonctions leur sont attribuées : "magasins", "greniers à blé", ou réservoir d'eau ou salles de bain publiques. Au coin de l'immeuble, une représentation d'Amphitrite de Raymond Servazina.
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Rue Caisserie.
Maison en ciment, entreprise E. Jouffrey.
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Rue Caisserie.
Avec la Grand-Rue qui la précède, c'est la voie la plus ancienne du quartier. Au Moyen-âge, cette rue était habitée par la corporation des fabricants de caisses, les caissiers, distincte de celle des menuisiers.
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Rue Caisserie.
Au n°38 se trouve l'Hôtel Salomon, construit à la fin du XVIe siècle par Pierre et André Roubaud et Jean Parat, pour le compte de Germain Salomon, avocat-docteur en droit, à qui il est accordée, par délibération municipale du 24 avril 1578, "une prise d'un doigt d'eau en reconnaissance des services rendus". Il s'agit alors de la plus ancienne concession privée consentie à titre gratuit.
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Rue Caisserie
Un ravalement de la façade en 1966 a détruit toute la décoration extérieure dont il ne subsiste que la fenêtre hexagonale, au-dessus de la porte d'entrée.
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Place des Augustines.
Clocher des Accoules
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Place des Augustines.
Elle doit son nom au couvent des Ursulines réformées en 1633, que l'on nommait Augustines parce qu'elles suivaient la règle de St Augustin.
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Place des Augustines.
La façade de cette maison datant du XVIIe siècle est ornée d'intéressantes sculptures au-dessus de la porte d'entrée dont les clés de tirants forment la date 1764 et les initiales A et JB
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Place des Augustines.
Les clés de tirants forment la date 1764 et les initiales A et JB.
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Place des Augustines.
Napoléon Bonaparte résida dans l'immeuble en 1786, il était alors officier et affecté au service des batteries du littoral.
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Place des Augustines.
On y voit une tête d'Hercule sur la peau du lion de Némée, et un visage moqueur d'Omphale. Sur l'arc de la fenêtre à gauche de la porte d'entrée, tête de femme avec une coiffure du XVIIe siècle. Le reste de l'immeuble au-dessus du rez-de-chaussée date du XVIIIe siècle. Au 1er étage, balcon en fer forgé où l'on retrouve de gracieux panneaux "à la marguerite" qui rappellent ceux du balcon de l'ancien Palais de Justice, tout voisin.
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Place des Augustines.
Au n° 8 belles fenêtres en ogive (vestiges du couvent).
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Place des Augustines.
Cette place est aussi appelée place du platane, puisque un beau platane est au milieu, et, à côté, un bar, le bar du platane
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Place des Augustines.
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Place des Augustines.
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Place des Augustines.
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Les Accoules.
La paroisse des Accoules est l'une des plus anciennes de Marseille. Dès le XIe siècle, existait une église Notre Dames des Accoules Elle hébergea, vers 1030, les religieuses de Saint Sauveur dont le monastère avait été détruit en 923 par les Sarrasins. Au XIIIe siècle, on en construisit une nouvelle, son clocher étant édifié sur la base de l’ancienne tour Sauveterre. Ce clocher est le seul vestige de l’église qui tomba "sous le pic des démolisseurs" pendant la Terreur, pour avoir abrité les sections fédéralistes contre la Convention, sur ordre des Conventionnels Barras et Fréron. Sa flèche fut détruite en 1854, suite à des chutes de pierres, et rétablie en 1856.
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Eglise des Accoules.
Sur la façade, on voit les traces des trois nefs ogivales détruites lors de la Révolution. Au centre, la croix de mission de 1820 érigée par l'abbé Charles de Forbin-Janson.
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Eglise des Accoules.
La même année, 1820, a été élevé un monticule constitué de faux rochers figurant le calvaire, avec, au-dessous, une grotte qui rappelait le Saint-Sépulcre. Au-dessus, on y planta la croix de fin de mission.
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Eglise des Accoules.
Chapelle ou grotte de Lourdes. A gauche, se touve la chapelle ou grotte du Calvaire.
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Eglise des Accoules.
Chapelle ou grotte de Lourdes.
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Eglise des Accoules.
La construction de l'église actuelle commence en 1824 avant même la délibération favorable du conseil municipal du 5 août 1824. L'ouverture de l'église au culte a lieu le 2 août 1826. Le 27 mai 1828 elle est consacrée par l'évêque Charles-Fortuné de Mazenod, oncle d'Eugène de Mazenod, sous le même vocable que l’ancienne collégiale des Accoules : Notre-Dame-du-Bon-Secours.
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