Campagne Pastré

<center>Campagne Pastré </center>
Campagne Pastré
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<center>Entrée de la campagbe Pastré </center> Un Jean Pastré, marchand de laine, émigra du sud du massif central à Marseille en 1781. Il épousa Eugénie Gautier en 1799. Ils eurent six enfants : Amélie, Joseph, Paul, Jean-Baptiste dit Baptistin, Eugène et Jules. En 1820, Amélie épouse Jean Alexis Estrangin, d’une ancienne famille d’avoués de Marseille, et donne naissance en 1821 à Henri Estrangin. A la mort de Jean, en 1821, sa femme Eugénie obtient la tutelle légale et fonde une maison de commerce et oriente ses activités vers l’Égypte où elle envoie son fils Baptistin en 1823, rejoint par son frère Jules en 1826. En 1828, une nouvelle maison est formée sous le nom de « Pastré frères ». Pendant les quarante années suivantes, les cinq frères développeront leur entreprise de négoce, d’armement et de finance dont les activités s’étendront jusqu’en Inde, Chine, Indochine, Turquie et la côte d’Afrique occidentale. Joseph, resté à Marseille, seconde sa mère et épouse en 1833 Mathilde de Régny, dont les parents possédaient une bastide à St Marguerite. Ils eurent deux enfants : Aimé et Marie. En 1835 Baptistin revient à Marseille et épouse Marie-Thérèse (Thézy) Poncet. Ils eurent quatre filles, Jeanne, Eugénie, Marguerite, Rose et un fils Jean-Baptiste. En 1835, Jules épouse à Alexandrie Elisabeth Nancy Schutz. Ils auront un fils, Pierre et trois filles, Berthe, Thérèse et Christine. En 1846, Eugène épouse Céline de Beaulaincourt Marles. De 19 ans plus jeune que son mari, Céline est passionnée par les arts. Ils auront deux fils Jules Ange et André.
Entrée de la campagne Pastré
Un Jean Pastré, marchand de laine, émigra du sud du massif central à Marseille en 1781. Il épousa Eugénie Gautier en 1799. Ils eurent six enfants : Amélie, Joseph, Paul, Jean-Baptiste dit Baptistin, Eugène et Jules. En 1820, Amélie épouse Jean Alexis Estrangin, d’une ancienne famille d’avoués de Marseille, et donne naissance en 1821 à Henri Estrangin. A la mort de Jean, en 1821, sa femme Eugénie obtient la tutelle légale et fonde une maison de commerce et oriente ses activités vers l’Égypte où elle envoie son fils Baptistin en 1823, rejoint par son frère Jules en 1826. En 1828, une nouvelle maison est formée sous le nom de « Pastré frères ». Pendant les quarante années suivantes, les cinq frères développeront leur entreprise de négoce, d’armement et de finance dont les activités s’étendront jusqu’en Inde, Chine, Indochine, Turquie et la côte d’Afrique occidentale. Joseph, resté à Marseille, seconde sa mère et épouse en 1833 Mathilde de Régny, dont les parents possédaient une bastide à St Marguerite. Ils eurent deux enfants : Aimé et Marie. En 1835 Baptistin revient à Marseille et épouse Marie-Thérèse (Thézy) Poncet. Ils eurent quatre filles, Jeanne, Eugénie, Marguerite, Rose et un fils Jean-Baptiste. En 1835, Jules épouse à Alexandrie Elisabeth Nancy Schutz. Ils auront un fils, Pierre et trois filles, Berthe, Thérèse et Christine. En 1846, Eugène épouse Céline de Beaulaincourt Marles. De 19 ans plus jeune que son mari, Céline est passionnée par les arts. Ils auront deux fils Jules Ange et André.
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<center>Allée pricipale </center> En 1836, Eugénie avait acquis une propriété avec une bastide, au bord du chemin de la Madrague, mitoyenne de celle des Clary, et qu’elle achètera trois ans plus tard. Entre 1840 et 1852, Eugénie puis Eugène et Jules, acquièrent des parcelles au sud de la bastide Clary et trois lots comprenant la bastide St Amand, qui deviendra la Villa provençale, portant ainsi la campagne Pastré de Montredon à 130 hectares. En 1850, Eugénie procède à un partage des parcelles : Baptistin reçoit un lot sur lequel se trouve la bastide Clary, Paul un lot autour de la bastide Quinon. En 1853, Eugène et Jules se partagent leurs parcelles : Jules celle de la bastide St Amand et Eugène le vaste terrain au pied du massif de Marseilleveyre. Baptistin édifie sur son lot une vaste bâtisse, aujourd’hui connue sous le nom de château de Sanderval Céline fait appel à Danjoy pour le château Pastré et Amélie à Colin, un autre architecte parisien. L’année 1861 voit la mort de Joseph et 1862, celle d’Eugénie. En 1861, Amélie inaugure sa nouvelle demeure, connue aujourd’hui sous le nom de Villa Estrangin. Après le retrait de Paul en 1859, c’est la génération constituée d’Henri Estrangin, Pierre Pastré et Aimé Pastré, des petits-fils d’Eugénie, qui prend la direction de la maison Pastré frères. En 1868 meurt Eugène, et en 1869, Paul. A la fin des années 1870, Jules est le seul survivant des cinq frères Pastré.
Allée principale
En 1836, Eugénie avait acquis une propriété avec une bastide, au bord du chemin de la Madrague, mitoyenne de celle des Clary, et qu’elle achètera trois ans plus tard. Entre 1840 et 1852, Eugénie puis Eugène et Jules, acquièrent des parcelles au sud de la bastide Clary et trois lots comprenant la bastide St Amand, qui deviendra la Villa provençale, portant ainsi la campagne Pastré de Montredon à 130 hectares. En 1850, Eugénie procède à un partage des parcelles : Baptistin reçoit un lot sur lequel se trouve la bastide Clary, Paul un lot autour de la bastide Quinon. En 1853, Eugène et Jules se partagent leurs parcelles : Jules celle de la bastide St Amand et Eugène le vaste terrain au pied du massif de Marseilleveyre. Baptistin édifie sur son lot une vaste bâtisse, aujourd’hui connue sous le nom de château de Sanderval Céline fait appel à Danjoy pour le château Pastré et Amélie à Colin, un autre architecte parisien. L’année 1861 voit la mort de Joseph et 1862, celle d’Eugénie. En 1861, Amélie inaugure sa nouvelle demeure, connue aujourd’hui sous le nom de Villa Estrangin. Après le retrait de Paul en 1859, c’est la génération constituée d’Henri Estrangin, Pierre Pastré et Aimé Pastré, des petits-fils d’Eugénie, qui prend la direction de la maison Pastré frères. En 1868 meurt Eugène, et en 1869, Paul. A la fin des années 1870, Jules est le seul survivant des cinq frères Pastré.
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<center>Allée de la Villa Provençale </center> Entre 1950 et 1974, les héritiers vendent leurs parcelles à divers acquéreurs, dont la municipalité de Marseille. Cette dernière, à la suite de l'adoption d'un programme d'équipement public sous la magistrature de Gaston Deferre, poursuit l'acquisition du domaine connu aujourd'hui sous le nom de « Campagne Pastré ». Seule la bastide Clary qui faisait partie du lot de Baptistin et qui servait d'annexe au château Sanderval est restée dans la famille : elle appartient à Bruno Olivier de Sanderval, l'un des arrière-petits-fils de Baptistin.
Allée de la Villa Provençale
Entre 1950 et 1974, les héritiers vendent leurs parcelles à divers acquéreurs, dont la municipalité de Marseille. Cette dernière, à la suite de l'adoption d'un programme d'équipement public sous la magistrature de Gaston Deferre, poursuit l'acquisition du domaine connu aujourd'hui sous le nom de « Campagne Pastré ». Seule la bastide Clary qui faisait partie du lot de Baptistin et qui servait d'annexe au château Sanderval est restée dans la famille : elle appartient à Bruno Olivier de Sanderval, l'un des arrière-petits-fils de Baptistin.
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<center>ALa Villa provençale  </center> Ancienne villa St Ammand. La parcelle de Jules (comportant ce qu'on appelle aujourd'hui la villa provençale) sera léguée par son fils célibataire Pierre à Jean (André Hubert) et passera donc également à Pierre Pastré. ,
La Villa provençale
Ancienne villa St Ammand. La parcelle de Jules (comportant ce qu'on appelle aujourd'hui la villa provençale) sera léguée par son fils célibataire Pierre à Jean (André Hubert) et passera donc également à Pierre Pastré. ,
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<center>Monument à la Durance  </center>
Monument à la Durance
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Monument à la Durance
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<center>Campagne Pastré </center>
Campagne Pastré
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<center>Campagne Pastré </center>
Campagne Pastré
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Campagne Pastré
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<center>Campagne Pastré </center>
Campagne Pastré
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<center>Château Pastré </center> La propriété d'Eugène (comportant ce qu'on appelle aujourd'hui le château Pastré) passera, à la mort de Céline en 1900 à son fils cadet André Pastré, puis à son petit-fils Jean (André Hubert) Pastré, puis à son arrière-petit-fils Pierre Pastré.
Château Pastré
La propriété d'Eugène (comportant ce qu'on appelle aujourd'hui le château Pastré) passera, à la mort de Céline en 1900 à son fils cadet André Pastré, puis à son petit-fils Jean (André Hubert) Pastré, puis à son arrière-petit-fils Pierre Pastré.
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<center>Château Pastré </center> L'épouse de Jean (André Hubert) Pastré, Marie Louise («Lily»), née Double de Saint Lambert et arrière-petite-fille d'Anne Rosine Noilly-Prat ressuscitera à Montredon l'animation musicale et artistique que sa tante Céline avait instituée quatre-vingts ans auparavant dans ces mêmes lieux. Lily sera, par son mécénat artistique et son accueil des juifs et réfugiés à Montredon pendant la guerre de 1940, une grande dame du XXe siècle marseillais.
Château Pastré
L'épouse de Jean (André Hubert) Pastré, Marie Louise («Lily»), née Double de Saint Lambert et arrière-petite-fille d'Anne Rosine Noilly-Prat ressuscitera à Montredon l'animation musicale et artistique que sa tante Céline avait instituée quatre-vingts ans auparavant dans ces mêmes lieux. Lily sera, par son mécénat artistique et son accueil des juifs et réfugiés à Montredon pendant la guerre de 1940, une grande dame du XXe siècle marseillais.
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<center>Château Pastré </center>  Cette demeure qu'on appelle aujourd'hui le Château Pastré, est certainement à la fois la plus imposante et la plus élégante des demeures de Montredon. L'extérieur de briques et de pierres est inspiré du XVIIIe siècle tout en reprenant certains éléments d'architecture provençale. Céline a fait appel à Danjoy pour sa construction.

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Château Pastré
Cette demeure qu'on appelle aujourd'hui le Château Pastré, est certainement à la fois la plus imposante et la plus élégante des demeures de Montredon. L'extérieur de briques et de pierres est inspiré du XVIIIe siècle tout en reprenant certains éléments d'architecture provençale. Céline a fait appel à Danjoy pour sa construction. Retour au sommaire
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<center>Château Pastré </center> La façade sud n'est pas sans rappeler le château marseillais de Saint-Joseph construit par un architecte marseillais en 1740 et qui avait appartenu à Antoine Ignace d'Anthoine, ami de Jean et d'Eugénie.
Château Pastré
La façade sud n'est pas sans rappeler le château marseillais de Saint-Joseph construit par un architecte marseillais en 1740 et qui avait appartenu à Antoine Ignace d'Anthoine, ami de Jean et d'Eugénie.
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<center>Château Pastré </center>Entrée des invités et la terrasse.
Château Pastré
Entrée des invités et la terrasse.
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> Entrée des invités. Terrasse en marbre polychrome qui servit de scène pour une unique représentation du Barbier de Séville devant 80 invités et amis de Céline. Elle recommença quelques années après avec Cendrillon de Rossini.
Château Pastré
Entrée des invités. Terrasse en marbre polychrome qui servit de scène pour une unique représentation du Barbier de Séville devant 80 invités et amis de Céline. Elle recommença quelques années après avec Cendrillon de Rossini.
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> L'arrière du château, où se trouvaient les chambres.
Château Pastré
L'arrière du château, où se trouvaient les chambres.
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> Avec ses vastes salles de réception richement décorées de fresques par des artistes parisiens, son escalier monumental en marbre blanc, ce château reflète une opulence bourgeoise et un luxe en rapport avec le style de vie de Céline.
Château Pastré
Avec ses vastes salles de réception richement décorées de fresques par des artistes parisiens, son escalier monumental en marbre blanc, ce château reflète une opulence bourgeoise et un luxe en rapport avec le style de vie de Céline.
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<center>Château Pastré </center> Médaillon symbolisant une des quatre saisons (l'Hiver).
Château Pastré
Médaillon symbolisant une des quatre saisons (l'Hiver).
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> 
Initiales d'Eugène et Céline Pastré.
Château Pastré
Initiales d'Eugène et Céline Pastré.
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Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> Cheminée avec un vitre qui donne sur la salle à manger située derrière.
Château Pastré
Cheminée avec un vitre qui donne sur la salle à manger située derrière.
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center>
Château Pastré
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<center>Château Pastré </center> L'arrière de la première cheminée.
Château Pastré
L'arrière de la première cheminée.
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<center>Château Pastré </center> Sans doute une pièce detinée au séchage du linge.
Château Pastré
Sans doute une pièce detinée au séchage du linge.
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<center>Le canal de Marseille </center>Entrée du canal à Pastré.
Le canal de Marseille
Entrée du canal à Pastré.
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<center>Le canal de Marseille </center> Le canal est parfois couvert, parfois à l'air libre.
Le canal de Marseille
Le canal est parfois couvert, parfois à l'air libre.
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<center>Le canal de Marseille </center> En septembre 1849, l'eau de la Durance amenée par le Canal de Marseille arrive à la Campagne Pastré. Issue de la dérivation principale du canal, la section de Montredon (8,5 km) débute à Saint-Antoine et se jette dans la mer au niveau du Port de la Madrague.
Le canal de Marseille
En septembre 1849, l'eau de la Durance amenée par le Canal de Marseille arrive à la Campagne Pastré. Issue de la dérivation principale du canal, la section de Montredon (8,5 km) débute à Saint-Antoine et se jette dans la mer au niveau du Port de la Madrague.
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<center>Le canal de Marseille </center> L'eau du canal, initialement destinée à l'irrigation et à l'alimentation de l'usine de soude de Montredon, sert aujourd'hui à l'arrosage du parc et en cas d'incendie.
Le canal de Marseille
L'eau du canal, initialement destinée à l'irrigation et à l'alimentation de l'usine de soude de Montredon, sert aujourd'hui à l'arrosage du parc et en cas d'incendie.
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<center>Le canal de Marseille </center> La cabane de cantonnier-arroseur (gestion et entretien du canal).
Le canal de Marseille
La cabane de cantonnier-arroseur (gestion et entretien du canal).
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<center>Le canal de Marseille </center>Une cabane de cantonnier. Subsistent encore aujourd'hui quelques-uns des cabanons qui étaient implantés sur les berges du canal de Marseille, tous les deux ou 3 km. De forme carrée, avec une toiture à deux pentes, ils étaient réalisés en pierre de taille et en briques, avec une porte d'entrée en bois et deux fenêtres en demi-rond. Ils comportaient une ou deux pièces où l’on trouvait un lit et un coin cheminée. Le petit matériel était entreposé : clé de vanne, fourche, lampe à pétrole.
Le canal de Marseille
Une cabane de cantonnier. Subsistent encore aujourd'hui quelques-uns des cabanons qui étaient implantés sur les berges du canal de Marseille, tous les deux ou 3 km. De forme carrée, avec une toiture à deux pentes, ils étaient réalisés en pierre de taille et en briques, avec une porte d'entrée en bois et deux fenêtres en demi-rond. Ils comportaient une ou deux pièces où l’on trouvait un lit et un coin cheminée. Le petit matériel était entreposé : clé de vanne, fourche, lampe à pétrole.
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<center>Restes de restanques.  </center>
Restes de restanques.
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<center> Four pour brûler le bois. </center>
Four pour brûler le bois.
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<center>Restanques restaurées.  </center>
Restanques restaurées.
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<center>Restanques restaurées.  </center>
Restanques restaurées.
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<center>Le lac.  </center>
Le lac.
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<center>Le lac.  </center>
Le lac.
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<center>Le lac.  </center>
Le lac.
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<center>Ancienne ferme.</center>
Ancienne ferme.
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<center>Ancienne ferme.</center>
Ancienne ferme.
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<center>Bastide Rostand ou Granet. </center>
Bastide Rostand ou Granet.
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<center>Bastide Rostand ou Granet. </center>
Bastide Rostand ou Granet.
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<center>Bastide Rostand ou Granet. </center> Four extérieur qui alimentait, peut être, la cuisine intérieure.
Bastide Rostand ou Granet.
Four extérieur qui alimentait, peut être, la cuisine intérieure.
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<center>Théâtre de verdure. </center> Marie Thérèse de Sanderval, petite-fille de Bapstistin, était une félibre. Elle donnera ic,i dans ce vallon boisé du parc de Montredon, des spectacles, des fêtes en 1911-1912 dans la plus pure tradition félibre.
Théâtre de verdure.
Marie Thérèse de Sanderval, petite-fille de Bapstistin, était une félibre. Elle donnera ic,i dans ce vallon boisé du parc de Montredon, des spectacles, des fêtes en 1911-1912 dans la plus pure tradition félibre.
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<center>Théâtre de verdure. </center> Lily Pastré donnera le 27 juillet 1942 une représentation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare La traduction est de François-Victor Hugo, la mise en scène de Jean Wahl les décors et les costumes de Christian Bérard (lui et Ira Belline, nièce d'Igor Stravinski ont fait merveille avec tout ce qu'ils ont trouvé dans les greniers de Montredon), la partition musicale, composée spécialement, est de Jacques Ibert, Manuel Rosenthal est le chef d'orchestre, tous les exécutants sont juifs. Svetlana Pitoëff fait ses débuts et parmi les fées, on reconnaît Hélène Duc et Edmonde Charles-Roux. Un spectacle inoubliable. Un songe pourtant dont, comme le voulait Shakespeare, une fois dissipé, il ne reste rien. En effet un bal suit, pour lequel la comtesse Pastré prête aux uns et aux autres les costumes habilement chiffonnés par Christian Bérard et Ira Belline. A une seule condition : à l'aube, chacun brûlera son habit de fête, et dans la fumée tout s'évaporera, alors que le vallon tranquille aura repris, lui aussi, en plein soleil son aspect habituel.
Théâtre de verdure.
Lily Pastré donnera le 27 juillet 1942 une représentation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare La traduction est de François-Victor Hugo, la mise en scène de Jean Wahl les décors et les costumes de Christian Bérard (lui et Ira Belline, nièce d'Igor Stravinski ont fait merveille avec tout ce qu'ils ont trouvé dans les greniers de Montredon), la partition musicale, composée spécialement, est de Jacques Ibert, Manuel Rosenthal est le chef d'orchestre, tous les exécutants sont juifs. Svetlana Pitoëff fait ses débuts et parmi les fées, on reconnaît Hélène Duc et Edmonde Charles-Roux. Un spectacle inoubliable. Un songe pourtant dont, comme le voulait Shakespeare, une fois dissipé, il ne reste rien. En effet un bal suit, pour lequel la comtesse Pastré prête aux uns et aux autres les costumes habilement chiffonnés par Christian Bérard et Ira Belline. A une seule condition : à l'aube, chacun brûlera son habit de fête, et dans la fumée tout s'évaporera, alors que le vallon tranquille aura repris, lui aussi, en plein soleil son aspect habituel.
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<center>Théâtre de verdure. </center> Le site : un grand cercle de banquettes, les pins en arrière-plan
Théâtre de verdure.
Le site : un grand cercle de banquettes, les pins en arrière-plan
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<center>Lac du domaine Sanderval. </center>
Lac du domaine Sanderval.
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<center>Château Sanderval.  </center> Deux filles de Baptistin et de Marie-Thérèse, Eugénie et Rose, ont épousé deux frères, René et Aimé Olivier. Après la mort de Baptistin, Aimé part en Guinée. Grâce à lui, la France prend pied au Niger. En 1881, le roi du Portugal lui décerne le titre de vicomte de Sanderval, nom qui sera adopté par sa descendance. Le domaine de Baptistin
Château Sanderval.
Deux filles de Baptistin et de Marie-Thérèse, Eugénie et Rose, ont épousé deux frères, René et Aimé Olivier. Après la mort de Baptistin, Aimé part en Guinée. Grâce à lui, la France prend pied au Niger. En 1881, le roi du Portugal lui décerne le titre de vicomte de Sanderval, nom qui sera adopté par sa descendance. Le domaine de Baptistin
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<center>Château Sanderval.  </center> Le château Sanderval (Baptistin, 1850), construction en brique et pierre, est représentatif de l'architecture industrielle du 19ème siècle. Il répond aux canons de la bastide : toiture à quatre pentes, bossage d'angle, corniche avec métopes.
Château Sanderval.
Le château Sanderval (Baptistin, 1850), construction en brique et pierre, est représentatif de l'architecture industrielle du 19ème siècle. Il répond aux canons de la bastide : toiture à quatre pentes, bossage d'angle, corniche avec métopes.
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<center>Villa Estrangin. </center> La propriété d'Amélie (avec la Villa Estrangin), augmentée de celle de Paul, passera à son fils Henri Estrangin, puis à sa petite-fille Henriette, puis à son arrière-petite-fille Valentine («Lily») Arnavon, née Fritsch-Estrangin.Le château Estrangin (Amélie, 1860), construction massive en pierre calcaire avec un toit d'ardoises grises, offre une architecture typique du Nord de la France. Il abrite aujourd'hui un centre de loisirs municipal. Ce n'est pas une bastide car il n'y a pas de terrain agricole.
Villa Estrangin.
La propriété d'Amélie (avec la Villa Estrangin), augmentée de celle de Paul, passera à son fils Henri Estrangin, puis à sa petite-fille Henriette, puis à son arrière-petite-fille Valentine («Lily») Arnavon, née Fritsch-Estrangin.Le château Estrangin (Amélie, 1860), construction massive en pierre calcaire avec un toit d'ardoises grises, offre une architecture typique du Nord de la France. Il abrite aujourd'hui un centre de loisirs municipal. Ce n'est pas une bastide car il n'y a pas de terrain agricole.
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<center>Villa Estrangin. </center>
Villa Estrangin.
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<center>Ferme Marie-Eugénie. </center> En 1850 Eugénie fait construire une ferme qui prendra comme nom ferme Marie-Eugénie.
Ferme Marie-Eugénie.
En 1850 Eugénie fait construire une ferme qui prendra comme nom ferme Marie-Eugénie.
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<center>Ferme Marie-Eugénie. </center>
Ferme Marie-Eugénie.
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