La Préfecture, la Préfecture de Police et le Monument à la Paix
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Préfecture
Charlemagne Émile de Maupas (1818-1888), sénateur et préfet des Bouches-du-Rhône de 1860 à 1866, personnage énergique, très proche de Napoléon III, s’estimant mal logé dans l’hôtel Roux de Corse (l'actuel lycée Montgrand), décide la construction d’un monument somptueux digne de son rang, avec l'accord du Conseil Général de l'époque. Le but était aussi de réunir en un même lieu tous les services de l'Etat éparpillés jusque-là en cinq points différents.
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Préfecture
La réalisation de la Préfecture est confiée à l'architecte départemental Auguste Martin, remplacé en 1864 par François-Joseph Nolau, architecte parisien qui avait une grande expérience pour les décors intérieurs. Après sept ans de travaux, et un dépassement de budget qui vaudra au Préfet de Maupas d'être brutalement congédié par l'Empereur, l'édifice est inauguré le 1er janvier 1867.
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Préfecture
Quatre corps de bâtiments enserrent deux cours : la cour d'honneur en hémicycle, et en arrière la cour destinée aux écuries. Sa magistrale façade fait référence à celle du Louvre. On peut y voir trois pavillons : ceux de chaque extrémité, traités en travée rythmique, sont dédiés à Arles, à droite, et à Aix à gauche, celui du centre, d'une seule travée monumentale, à Marseille.
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Préfecture
Les fenêtres du rez-de-chaussée sont à fronton circulaire, celles du premier étage à fronton triangulaire tandis que celles de l’étage supérieur sont rectangulaires. Le décor sculpté des façades est exécuté par des artistes parisiens, Grands Prix de Rome pour la plupart, tels que Eugène Lequesne (1815-1887), Charles Gumery (1827-1871), Pierre Travaux (1822-1869), sous la direction d'Eugène Guillaume (1822-1905), lui aussi grand prix de Rome. La place d'honneur fut réservée aux grands administrateurs de Provence. La sculpture ornementale sera confiée à Emile Aldebert, professeur de sculpture à l'école des beaux-arts, aidé par Ferrat, Chauvet, Truphème et Poitevin. Depuis 1955, la place devant l'entrée est occupée par deux vastes fontaines symétriques, séparées par une voie, vestige d’une ancienne rue. Cette voie porte le nom de la Veuve Perrin.
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Préfecture
Fronton circulaire des fenêtres du rez-de-chaussée : casque de Mercure.
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Préfecture
Fronton circulaire des fenêtres du rez-de-chaussée : feuilles d'acanthe.
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Préfecture
Fronton circulaire des fenêtres du rez-de-chaussée : ruche.
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Préfecture
Fronton triangulaire des fenêtres du premier : cornes d'abondance.
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Préfecture
Fronton triangulaire des fenêtres du premier : lion.
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Préfecture
Fronton triangulaire des fenêtres du premier : fleur ?
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Préfecture
En 1995 à l’occasion de la création d’un parking, une opération de mise en valeur de la place de la Préfecture a été confiée aux cabinets d’architectes Amédéo et Peybemès, allié à l’architecte-scénographe et plasticien François Seigneur. Deux vastes fontaines symétriques ont ainsi été créées afin de faire s’écouler de l’eau dans des bassins successifs. Une voie, vestige d’une ancienne rue, sépare les deux fontaines. Quatre grand mâts pouvant s’illuminer à la nuit tombée finalisent la scénographie
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Préfecture
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Préfecture
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Pavillon de Marseille
Dans l'arcade du dernier niveau de l'avant-corps central, la statue équestre de Napoléon III réalisée par Guillaume en 1865 sera détruite en 1870 et remplacée par une fenêtre.
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Pavillon de Marseille
Le porche d'entrée. Dans les voussures, deux sculptures de Guillaume représentent la Force, à droite, revêtue d'une peau de lion, avec un rameau de chêne, le faisceau des licteurs et derrière elle une ruche, symbole du travail, que l'on rencontre souvent dans le décor, aussi bien des façades que des salons et la Paix, à gauche, avec un rameau d'olivier.
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Pavillon de Marseille
Dans les voussures de la fenêtre centrale, deux Renommées, tenant chacune une couronne de laurier et une palme. Au-dessus de la hampe, les armoiries de Marseille.
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Pavillon de Marseille
Le dôme.
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Pavillon de Marseille
Le dôme. Sur l'arc, deux cornes d'abondance. Au-dessus, les armoiries d'Arles, Marseille et Aix, les deux sous-préfectures et la préfecture.
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Pavillon d'Arles
Chaque pavillon d'angle comporte trois registres : les oculi de l'entresol, les niches pour les statues du premier étage, et les médaillons qui les surmontent.
Le 23 mars 1864, le sculpteur Eugène Lequesne (1815-1887, le réalisateur de la Vierge de Notre-Dame-de-la-Garde, obtient la commande des sculptures de la façade principale des deux pavillons d’angle. Cela comprend quatre statues en pied (Vendôme, Pontevès à gauche, Cardin-Lebret et Portalis à droite), des médaillons, des Renommées ainsi que des œils-de-bœuf flanqués d’enfants.
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Pavillon d'Arles
Ce pavillon est en pierre de Calissanne. A l'entre-sol des pavillons, des oculi avec des angelots qui présentent des attributs qui précisent les dédicaces des pavillons. Ici, le Commerce avec le caducée, une bourse et un livre de comptes à gauche et, à droite, l'Agriculture avec une grappe de raisin, une faucille et une gerbe de blé.
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Pavillon d'Arles
Au premier, les statues, les Renommées et les médaillons qui représentent les grands hommes de la Provenc : les écrivains, les savants, Adam de Craponne, Vauvenargues, Peiresc, l'abbé barthélémy, des échevins qui se sont illustrés lors de la peste de 1720, Monseigneur de Mazenod, et deux préfets prédécesseurs de Maupas, Charles Delacroix et le comte de Villeneuve-Bargemon. Ici, les statues de Portalis et Cardin Lebret.
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Pavillon d'Arles
Etage attique. Les deux médaillons peuvent représenter Charles Delacroix et le comte de Villeneuve-Bargemon. Au-dessus de la fenêtre encadrée par les deux Renommées, les armoiries d'Arles. Au sommet, Cérés, avec une couronne d'épis de blé, un charrue, à gauche, une houe et une gerbe de blé à droite.
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Pavillon d'Arles
La statue du préfet Thibaudeau fut transformé en Portalis, quand on s'aperçut que le préfet avait été accusé de régicide.
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Pavillon d'Arles
Joseph Marie Portalis, 1er comte Portalis (19 février 1778 à Aix-en-Provence - 5 août 1858 à Passy (Seine) (aujourd'hui Paris XVIe), est un magistrat, diplomate et homme politique français du XIXe siècle. Il fut ministre de la Justice et des Affaires Étrangères.a
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Pavillon d'Arles
Cardin Le Bret.
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Pavillon d'Arles
Cardin Lebret, né le 26 octobre 1675 à Flacourt (78) et mort le 16 octobre 1734 à Aix-en-Provence, seigneur de Flacourt, comte de Selles, était un parlementaire d'Aix-en-Provence. Commissaire du roi de France (1701), il reçoit les pleins pouvoirs pour délimiter les frontières entre la France et l’Espagne. Il est nommé, à la suite de son père, premier président à mortier au parlement de Provence, le 30 juin 1710.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
La façade ouest ne possède que deux statues représentant l’empereur Constantin, sculpté par Charles Gumery, et Charles Barbaroux, réalisé par Stanislas Clastrier.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
L’empereur Constantin, sculpté par Charles Gumery, et Charles Barbaroux, réalisé par Stanislas Clastrier.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
Etage attique. Neptune avec son trident, un dauphin. De chaque côté, on peut voir deux têtes d'aigle, que l'on retrouve dans toutes les arcatures.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
Deux Renommées. Au-dessus, les armes d'Arles.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
L’empereur Constantin car il venait à Arles quand ses affaires l'appelaient en Gaule. Il fit construire à Arles un palais et de magnifiques monuments.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
L’empereur Constantin car il venait à Arles quand ses affaires l'appelaient en Gaule.
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
Charles Barbaroux. Cette statue a remplacé celle de saint Trophime (premier évêque d'Arles) détruite par un obus le 4 juin 1871 lors de la tentative de création d'une commune révolutionnaire à Marseille.
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Pavillon d'Arles, façade latérale.
Charles Jean Marie Barbaroux, né à Marseille le 6 mars 1767 et guillotiné à Bordeaux le 25 juin 1794, est un homme politique français.
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Pavillon d'Aix
Le pavillon d'Aix, à gauche, en pierre de Calissanne. Statues de Pontevés et Vendôme.
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Pavillon d'Aix
Les oculi.
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Pavillon d'Aix
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Pavillon d'Aix
Les Lettres et l'Architecture qui présente l’élévation et le plan de la Préfecture avec son hémicycle. Une longue tradition, depuis le Moyen-Âge et la Renaissance, veut que l’on figure les plans ou la maquette du monument dans le décor dudit monument.
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Pavillon d'Aix
Pontevés et Vendôme.
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Pavillon d'Aix
Jean V de Pontevés, né en 1510 à Flassans et mort le 20 avril 1582 dans la même ville, dit le comte de Carcès est un capitaine français des guerres de religion, ayant opéré essentiellement en Provence. Ses partisans, catholiques intransigeants, sont les carcistes.
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Pavillon d'Aix
Louis de Bourbon, duc de Vendôme, (1612, Paris - 1669 Aix-en-Provence), duc de Mercœur (1612), puis deuxième duc de Vendôme (1665-1669), duc d'Étampes (1665), comte de Penthièvre (1665), cardinal (1667), Intendant de Provence (1653) et (1667). Il fait construire à Aix le pavillon de Vendôme pour abriter ses amours avec Lucrèce de Forbin-Soliés, surnommée la "Belle du Canet", avant de rentrer dans les ordres.
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Pavillon d'Aix
Sous la fenêtre, les armoiries d'Aix. Dans l'arcature, Minerve avec deux aigles, un chapiteau, un globe, un livre.
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
La façade est donnant sur le jardin et la rue de Rome est également décorée de quatre statues réalisées par Pierre Travaux (1822-1869). Le Roi René. René d'Anjou, ou René Ier d'Anjou, ou encore René Ier de Naples ou René de Sicile, surnommé par ses sujets le « Bon Roi René », né le 16 janvier 1409 à Angers, et mort le 10 juillet 1480 à Aix-en-Provence).
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
Palamède de Forbin (Marseille, 1433–Aix-en-Provence, 12 février 1508), surnommé le Grand, est un gentilhomme provençal qui fut grand-sénéchal, gouverneur et lieutenant-général de Provence, ainsi que gouverneur de Dauphiné. Il fut seigneur de Solliès, du Luc, de Peyruis, de Porquerolles, de Puimichel, de Pierrefeu, baron des Croilas en Aragon, vicomte de Martigues. Le roi René le nomme conseiller attaché au service de la personne de son fils et héritier, Jean de Calabre, gouverneur de Gênes (2 août 1458).
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Pavillon d'Aix, façade latérale.
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Façade est
L'aile de gauche, donnant sur les jardins, est destinée aux appartements privés au rez-de-chaussée sur sous-sol et aux salons de réception au premier étage. Toute cette façade, qui donne sur le jardin, est en pierre de Tarascon. C'est l'oeuvre de Travaux.
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Façade est
Au-dessus de la fenêtre, les armes impériales.
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Façade est
Les armes impériales.
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Façade est
Au-dessus de deux aigles, les armoiries de Marseille au devant de celles d'Arles et d'Aix.
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Façade est
Mgr de Belsunce.
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Façade est
Mgr de Belsunce. Henri-François-Xavier de Belsunce2 de Castelmoron est un ecclésiastique français né au château de La Force dans le Périgord le 3 décembre 1671 et mort à Marseille le 4 juin 1755. Évêque de la ville de Marseille durant la peste de 1720,
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Façade est
Le chevalier Roze.
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Façade est
Nicolas Roze, connu sous le nom de chevalier Roze, est né en 1675 et mort en 1733 à Marseille. Il est un des nobles qui se sont particulièrement distingués en 1720 lors de l'épidémie de peste à Marseille. A ses pieds gît une victime de la peste.
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Façade arrière
La façade arrière est en pierre de Tarascon et d'Arles. C'est l'oeuvre de Jeanson.
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Façade arrière
Oeils-de-beuf.
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Façade arrière
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Façade arrière
Le Berger et le Pêcheur.
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Façade arrière
On peut y voir quatre Renommées, deux sur chaque pavillon des extrémités.
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Façade arrière
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Façade arrière
L'aile du fond est isolée du reste du bâtiment par souci de sécurité contre les incendies car elle est réservée aux archives.
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Façade arrière
Pavillon Sylvabelle, décoré par Jeanson.
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Façade arrière
Pavillon Sylvabelle, décoré par Jeanson.
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Façade arrière
Pavillon Sylvabelle, décoré par Jeanson.
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Façade latérale ouest
Pavillon Sylvabelle, décoré par Jeanson.
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Façade latérale ouest
Pavillon Sylvabelle, décoré par Jeanson.
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Façade latérale ouest
L'aile droite est réservée au Conseil général et aux bureaux. Sa façade est en pierre de Tarascon et d'Arles, décorée par Gumery.
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Façade latérale ouest
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Façade latérale ouest
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Cour d'honneur
Le corps central est l'oeuvre de Marcellin. Il est en pierre de Calissannne et de Saint-Juste.
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Cour d'honneur
La cour intérieure est décorée de quatre statues de Jean Marcellin représentant Mirabeau, le bailli de Suffren, Pierre Puget et le duc de Villars. Tout en haut, les blasons des villes. A gauche : Gardanne, Lambesc, ?, Salon, Aix. A droite : Arles, Orgon, La Ciotat, Roquevaire, ?.
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Cour d'honneur
Pierre André de Suffren, dit « le bailli de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un vice-amiral français, bailli et commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, né le 17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence et mort le 8 décembre 1788 à Paris. Suffren traverse trois guerres navales franco-anglaises au milieu de la « Seconde Guerre de Cent Ans ». Les deux premières lui permettent de mener une double carrière en gravissant peu à peu tous les échelons de la Marine royale et ceux de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La troisième lui apporte la gloire.
Claude-Louis-Hector de Villars est un militaire et diplomate français, né le 8 mai 1653 à Moulins et mort le 17 juin 1734 à Turin. Maréchal de France (1702), duc (1705) et pair de France (1709), il est élevé en 1733 à la dignité exceptionnelle de maréchal général des camps et armées du roi. En 1712, par sa victoire surprise de Denain, il sauve les armées de Louis XIV de la défaite. La même année, il devient gouverneur de Provence, fonction qu'il conservera jusqu'à sa mort, et à laquelle son fils lui succède.
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Cour d'honneur
Pierre Puget, né le 16 octobre 1620 à Marseille, et mort dans la même ville le 2 décembre 1694, est un sculpteur, dessinateur, peintre et architecte français. Il représente les Arts.
Honoré Gabriel Riqueti aussi orthographié Riquetti, comte de Mirabeau, plus communément appelé Mirabeau, né le 9 mars 1749 au Bignon (aujourd'hui Le Bignon-Mirabeau, Loiret) et mort le 2 avril 1791 à Paris, fut simultanément ou successivement un révolutionnaire français, ainsi qu’un écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français. Surnommé « l'Orateur du peuple » et « la Tourte de Provence », il reste le premier symbole de l’éloquence parlementaire en France. Il étudie à la faculté de droit de l'université d'Aix-en-Provence où il fréquente, notamment Jean Étienne Marie Portalis, futur rédacteur du code civil. Il représente l'éloquence. Au-dessus de la fenêtre, deux Renommées.
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Cour d'honneur
Les armoiries des deux sous-préfectures, Aix, à gauche, et Arles, à droite, par Jean Esprit Marcelin (J.E.M inscrit à côté). A gauche, le blason de Salon et à droite, celui d'Orgon. Tout en haut, celui de Marseille.
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Cour d'honneur
Blasons des Saintes Maries, Eyguières, Cassis, Les Baux. Les tourelles abritent les escaliers à vis, ceux des appartements, à gauche (sur la photo), ceux des bureaux et appartements de fonction, à droite.
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Cour d'honneur
Les reliefs de l'hémicycle sont dus à Hardouin. A gauche, on trouve, de droite à gauche : le Commerce, l'Industrie, la Navigation et l'Agriculture.
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Cour d'honneur
A droite, de gauche à droite : l'Architecture, la Sculpture, la Peinture et la Musique.
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Cour d'honneur
Le couronnement de l'hémicyle est en pierre de Saint-Juste. Il représente la Navigation, à droite et l'Abondance, à gauche. C'est l'oeuvre de Hyacinthe Chevalier.
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Hall d'entrée
Dans l'entrée, les fûts des colonnes sont en granit de Baverno et les bases et les chapiteaux en marbre blanc d'Italie.
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Hall d'entrée
Plafond.
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Le grand escalier
Le monumental double escalier d'honneur. Au mur, des trophées vantant les différents arts, l'industrie, la marine....
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Le grand escalier
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Le grand escalier
La statue de la République, qui accueille les visiteurs dans l'escalier d'honneur, a été érigée par Constant Roux (1903).
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Le grand escalier
A gauche, les Arts, à droite l'Industrie où on retrouve la ruche.
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Le grand escalier
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Le grand escalier
L'escalier d'honneur est l'un des plus majestueux de tous les bâtiments préfectoraux. Deux doubles révolutions, l'une pour les appartements d'honneur, l'autre pour le Conseil Général de l'époque, lui donne ampleur et solennité.
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Le grand escalier
La révolution pour les appartements d'honneur.
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Le grand escalier
La révolution pour le Conseil Général de l'époque.
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Le grand escalier
On peut voir deux A, qui en se réunissant, forment un M. Les deux A représentent Arles et Aix, les deux préfectures, et le M, Marseille, la préfecture.
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Le grand escalier
Le B et le R pour les Bouches-du-Rhône.
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Préfecture
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Le Salon des Marbres
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Préfecture
Vase de lumière, "faïence italienne", autrefois éclairé de l'intérieur.
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Préfecture
Vase de lumière, "faïence italienne", autrefois éclairé de l'intérieur.
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Le Salon des Marbres
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Le Salon des Marbres
A gauche, une console en bois doré.
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Le Salon des Marbres
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Le Salon des Marbres
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Le Salon des Marbres
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Le Salon des Marbres
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Le Salon des Marbres
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Le salon de l'horloge
Les décors plafonnants sont dus à Antoine-Dominique Magaud né à Marseille (1817-1899), peintre d'histoire et directeur de l'Ecole des Beaux-Arts, resté célèbre pour ses portraits et ses dessins religieux. Monté sur un échafaudage, il prendra six longues années pour terminer des peintures plafonnantes qui illustrent salons d'honneur et appartements privés et donnent une instructive photographie des visées politiques de l’époque. S'y ajoutent quatre médaillons de Raphaël Ponson (1835-1904), auteur du décor peint du Muséum de Marseille, et plus tard des œuvres d'Olive, Jean Julien, Carrera, Audibert, Canepa et Constant-Roux.
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Le salon de l'horloge
Le premier salon est dénommé "salon de l'horloge" en raison du bronze de Languereau, pendule ornée de sphinges (sphinx de sexe féminin). Dans les quatre lunules, les quatre parties du monde.
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Le salon de l'horloge
Le plafond représente le Génie de la France éclairant le monde, la France se trouve derrière le Génie qui chasse les mauvais citoyens.
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Le salon de l'horloge
Les médaillons évoquent les quatre parties du monde avec chacune leurs richesses : l'Europe du Nord à droite avec une construction gothique, derrière le putto, une ruche et la France, à gauche, avec des objets d'art.
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Le salon de l'horloge
l'Egypte accoudée sur un sphynx et l'Afrique décochant une flèche à un lion,
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Le salon de l'horloge
l'Amérique du Nord, à droite, est le pays du commerce et de l'industrie et l'Amérique du Sud, à gauche, celui des fruits et oiseaux bariolés.
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Le salon de l'horloge
Le Moyen Orient et l'Extrême Orient, avec des allégories rêveuses, aux habits colorés.
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Le salon de l'horloge
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Le salon de l'horloge
Console en bois doré.
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Le salon de l'horloge
Voussure d'angle.
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Préfecture
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Le salon d'angle
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Le salon d'angle
Le plafond du salon d'angle est une vaste représentation allégorique représentant le triomphe de la Paix. A droite, la France en Minerve casquée, assise sur un canon, tient d'une main une lance et de l'autre une branche d'olivier. A ses pieds, des vaincus. Derrière elle, une femme (l'Histoire ?) écrit. En haut les allégories de la Paix, tient, l'une, des rameaux d'oliviers et l'autre jette des fleurs.
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Le salon d'angle
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Le salon d'angle
Les médaillons octogonaux évoquent des scènes de la vie quotidienne : le mariage,
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Le salon d'angle
le travail,
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Le salon d'angle
l'instruction,
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Le salon d'angle
et la famille.
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Le salon d'angle
Voussure portant deux monogrammes d'Eugénie adossés et un N.
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Le salon d'angle
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Le salon d'angle
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La Salle de bal
La Salle de bal est le lieu prestigieux de la préfecture : à l'époque de Napoléon III, ce grand salon est le lieu de rencontre de la Préfecture ; c'est là que la portée du discours politique est la plus forte. Ce salon se prête à l'illustration des Arts et des Sciences.
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La Salle de bal
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La Salle de bal
Son décor est dominé par l'allégorie de la France, sous les traits de l'Impératrice Eugénie, recevant les présents des Arts. A droite, la Sculpture et l'Architecture qui présente le plan du bâtiment. La france tient la main de Justice. Autour d'elle, l'Astronomie avec son globe céleste, un compas, une lunette, la Philosophie en train de méditer, l'Histoire qui écrit, et tout derrière, la Poésie et la Littérature qui discutent.
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La Salle de bal
A droite, la Peinture avec à ses pieds des angelots dessinant, la Sculpture qui tient un vase, et l'Architecture qui présente le plan de l'édifice. Entre ces deux groupes, une Renommée qui tient une palme et une couronne. Au-dessus, un angelot tend le flambeau de la gloire, et la Poésie lyrique chante en s'accompagnant de la lyre.
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La Salle de bal
Les cimaises représentent Napoléon III et l'impératrice Eugénie lors de leurs passages à Marseille et dans le département. A droite, deux atlantes musiciens.
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La Salle de bal
Les cimaises représentent Napoléon III et l'impératrice Eugénie lors de leurs passages à Marseille et dans le département. A gauche, deux atlantes musiciens.
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La Salle de bal
La cimaise est encadrée par deux atlantes musiciens de chaque côté.
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La Salle de bal
Les cimaises représentent Napoléon III et l'impératrice Eugénie lors de leurs passages à Marseille et dans le département.
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La Salle de bal
Le départ pour la guerre d'Italie. L'empereur est entouré de son état-major sur les quais du port de Marseille.
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La Salle de bal
Napoléon III inspectant les travaux de la préfecture en 1864. A côté de Napoléon qui salue la foule, est assis Maupas.
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La Salle de bal
Réception de l'Empereur et de l'Impératrice au château Borély en 1860.
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La Salle de bal
L'Empereur visitant Tarascon pendant les inondations de 1856. Napoléon III, debout dans une barque, est accompagné de l'ingénieur en chef des ponts et Chaussées, Franz Mator de Montricher.
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La Salle de bal
Dessus de porte.
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La Salle de bal
Une voussure d'angle et un atlante musicien.
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La Salle de bal
Parquet de l'entreprise Maybon et Baptiste.
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La Salle de bal
Détail du décor d'un trumeau et une applique.
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La Salle à Manger d'honneur
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La Salle à Manger d'honneur
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La Salle à Manger d'honneur
L'ensemble du plafond de la salle à manger d'honneur représente la France sous les traits de l'impératrice protégeant l'Agriculture. Magaud joue ici des contrastes entre la solennité d'Eugénie, le sceptre impérial à la main, qui contemple à ses pieds l'Agriculture, la poitrine nue courbée sur sa charrue. Cette décoration plafonnante fut pour Magaud le travail le plus important de sa carrière. L'Abondance, de dos, déverse des fruits, tout en regardant une fileuse entourée d'enfants. Des putti tirent la charrue vers les allégories des saisons : le Printemps cueille des fleurs, l'Automne tient une grappe de raisin, l'Eté tient des épis de blé coupés grâce à la faucille qu'elle tient dans l'autre main, et derrière, l'Hiver, emmitouflé dans un manteau, sous un orage. Un arc en ciel bleu-blanc-rouge couronne le tout.
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La Salle à Manger d'honneur
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La Salle à Manger d'honneur
Les Médaillons représentent des enfants avec des objets en relation avec les plaisirs de la table. Une guilande de fleurs pour la décoration de la table.
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La Salle à Manger d'honneur
Une cruche et une coiupe pour le vin.
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La Salle à Manger d'honneur
Une corbeille de fruits.
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La Salle à Manger d'honneur
Un poisson capturé à l'aide d'un harpon.
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Préfecture
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Préfecture
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Chambre de l'Empereur
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Chambre de l'Empereur
Sur la cheminée, pendule de Raingo Frères avec les allégories de la Navigation maritime et de la Navigation fluviale. Les candélabres représentent deux dieux des eaux.
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Chambre de l'Empereur
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Chambre de l'Empereur
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Chambre de l'Impératrice.
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